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Bélgica. El Consejo de Europa presenta herramientas educativas para combatir el radicalismo

Bruselas/11 abril 2016/ Autor y Fuente: Agencia EFE

El Consejo de Europa presentó hoy herramientas educativas basadas en valores democráticos como la libertad de expresión, con vistas a ayudar a los profesores europeos a abordar temas controvertidos y en última instancia combatir la radicalización.

«Vemos una necesidad clara de trabajar para las escuelas sobre qué significa ser ciudadano europeo, vivir en democracia o la importancia de la libertad de expresión», dijo hoy el secretario general del Consejo de Europa, Thorbjørn Jagland, en un encuentro con medios de comunicación.

Fuente de la Noticia:

http://www.efe.com/efe/espana/portada/el-consejo-de-europa-presenta-herramientas-educativas-para-combatir-radicalismo/10010-2893168

Información de la Foto:

Vemos una necesidad clara de trabajar para las escuelas sobre qué significa ser ciudadano europeo, vivir en democracia o la importancia de la libertad de expresión», dijo hoy el secretario general del Consejo de Europa, Thorbjørn Jagland, en un encuentro con medios de comunicación. EFE/Archivo

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Ministra belga de Educación renuncia tras ser acusada de fraude

Bélgica/11 abril 2016/Fuente:

La ministra anunció su decisión en una rueda de prensa en la que explicó que su puesto depende ahora de su partido.

La ministra belga de Educación, Joëlle Milquet, presentó este lunes su renuncia al Parlamento tras ser inculpada por haber contratado supuestamente a ocho colaboradores que terminaron trabajando para la campaña electoral de 2014, cuando era titular de Interior en el anterior Gobierno federal.

Se sospecha que Milquet cuando era ministra de Interior e Igualdad de oportunidades en el anterior Gobierno federal utilizó fondos del Ministerio para contratar a ocho colaboradores.

La ministra explicó que tras varios días de vacaciones recibió una carta donde expusieron su “inculpación infundada y precipitada”, señaló.

> Se eleva a 35 cifra de muertos del atentado en Bruselas

El dato: La Fiscalía sospecha que Milquet incurrió en un conflicto de intereses en este caso al pagar con dinero público a los trabajadores de su campaña electoral.

“No se trata de empleos ficticios, debido a que cinco de ocho me siguieron al Ministerio de Educación“, apuntó. Según dijo, sus cuentas han sido examinadas “a fondo” y “no se ha constatado ningún fraude”.

> Identifican a 24 de los 31 fallecidos de los ataques en Bélgica

Fuente de la Noticia

Este contenido ha sido publicado originalmente por teleSUR bajo la siguiente dirección:

http://www.telesurtv.net/news/Ministra-belga-de-Educacion-renuncia-tras-ser-acusada-de-fraude-20160411-0021.html.

Fuente de la Foto: EFE

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Croire en une conscience féministe unique est dépassé

AURÉLIE LEROY

Une frange du mouvement féministe occidental continue de penser que ses mots d’ordre et ses méthodes d’action valent, sans distinctions ni nuances, pour l’ensemble des continents — au point que la notion même de « féminisme » soit parfois perçue, dans « le Sud », comme une énième tentative d’intrusion du « Nord ». A paru à la fin de l’année 2015 l’ouvrage collectif État des résistances dans le Sud — Mouvements de femmes, coédité par le Centre Tricontinental et Syllepses. L’historienne Aurélie Leroy en est la coordinatrice. « Les féminismes s’inventent, se pratiquent, mais ne se ressemblent pas », avance cet ouvrage qui conduit ses lecteurs du Sénégal au Sri Lanka, en passant par le Chili, l’Irak, le Mexique et la Chine. De quelle manière ces pensées et ces pratiques, peu connues dans nos pays, permettent-elles de secouer les angles morts, de sortir des pistes dominantes et d’œuvrer, au final, à l’émancipation de toutes les femmes ?

Un fil rouge paraît traverser cet ouvrage : il n’y a pas de féminisme unique et monolithique. Est-ce une réalité entendue, désormais, ou faut-il encore lutter pour la faire accepter ?

Il y a des vérités qu’il est bon de dire et de répéter, quitte à parfois donner l’impression de taper sur le clou. Affirmer que les luttes féministes sont plurielles et qu’il n’existe pas une vision monolithique du féminisme n’est pas neuf. Du chemin a été parcouru depuis le « Sisterhood is powerful » des années 1970. Cette idée d’une « condition partagée » a été démontée par une génération de féministes — qualifiée de troisième vague — au sein de laquelle les femmes du Sud ont joué un rôle moteur. Elles ont mis en exergue les différences qui existaient entre les femmes et insisté sur l’imbrication des rapports de pouvoir. Le sexisme ne fonctionne pas en vase clos et s’articule avec d’autres formes d’oppression comme les discriminations sur la base de la race, la classe, l’orientation sexuelle, la génération, etc. Croire en une conscience féministe unique et unifiée est aujourd’hui dépassé, mais en dépit de cette évidence, la tentation de l’universalisation du féminisme perdure. L’activisme déshabillé des Femen en est une expression. S’appuyant sur leur propre expérience de l’émancipation, leurs membres entendent imposer leur conception à d’autres — à la manière d’un « copier/coller » — et libérer les femmes en leur dictant ce qui est « bon » et « vrai ». Un militantisme aux relents néo-coloniaux douteux …

Les rapports Nord / Sud sont au cœur des propos défendus par les auteures. Vous évoquez la « violence » et la « douleur » qu’un féminisme occidental, blanc, urbain et hégémonique a pu, ici et là, susciter : qu’en est-il ?

Les Femen, une fois encore, en ayant pour cible favorite les femmes musulmanes et en les présentant comme des victimes passives enfermées dans la tradition et aux mains d’hommes par nature oppressifs, adoptent une posture condescendante et arrogante empreinte de racisme. En se « libérant » de leurs vêtements, elles s’érigent comme des actrices éclairées, modernes et libérées face à des femmes musulmanes dont le voilement est perçu à leurs yeux comme un signe nécessairement oppressif qu’il faut combattre. En projetant leurs attentes sur des réalités extérieures qui leur sont inconnues, les Femen ont cristallisé les tensions et jeté le discrédit sur les combats féministes, déjà parfois perçus comme ayant une forte référence occidentale et une optique utilitariste. Les exemples d’instrumentalisation de leurs causes sont en effet malheureusement légion. L’intervention en Afghanistan au nom de la défense des droits des femmes, la manipulation du féminisme à des fins racistes en Europe (les « événements de Cologne », la « criminalité étrangère », « l’intégration des immigré(e)s », les polémiques sur le voile, etc.), la conditionnalité des aides étrangères à l’intérieur d’un cadre de référence marqué par le féminisme libéral et le capitalisme occidental sont autant de situations qui ont été vécues (in)directement et douloureusement par les femmes dans leurs territoires et dans leurs corps.

Dans l’un des textes, signé par des féministes colombiennes, il est dit que ce féminisme extra-occidental permet « d’enrichir la perspective féministe ». Quels sont ses principaux apports ?

Le féminisme est un double mouvement. Un mouvement social qui s’est construit sur le terrain des luttes, mais aussi un mouvement intellectuel qui s’intéresse aux rapports sociaux de sexe, aux relations qui lient et opposent les sexes, aux facteurs qui déterminent la subordination sociale des femmes. Une telle approche permet de réfléchir aux causes de la relation d’oppression, mais aussi aux moyens d’y mettre fin. Les femmes des « multiples Suds » ont agi à ces deux niveaux : celui de la réflexion et de l’action. Elles ont apporté, à partir de leurs expériences diversifiées, une compréhension fine et nuancée des logiques de pouvoir à l’œuvre et affirmé leur volonté d’être parties prenantes dans l’élaboration de la pensée et des luttes féministes (non pas pour « suivre » le mouvement, mais pour le « recomposer »). Elles ont affirmé l’importance de prendre en compte l’articulation de différents systèmes d’oppression, des complexités socio-historiques, et de ne pas sous-estimer les structures de pouvoir productrices d’inégalités comme le (néo)colonialisme et le néolibéralisme. Sur cette base, elles ont rappelé que les voies de l’émancipation ne sont pas prédéfinies et sont donc — encore et toujours — à (ré)inventer. L’espace domestique et familial n’est ainsi pas nécessairement à l’origine de l’asservissement des femmes, pas plus que la religion contraire au projet d’émancipation. Les apports des féminismes des Suds permettent de dépasser certaines conceptions binaires réductrices et de repenser les relations entre féminisme et religion, entre espace public et privé, entre tradition et modernité, entre « homme dominateur » et « femme subordonnée », etc.

Christine Delphy a souvent dénoncé l’instrumentalisation du féminisme à des fins impériales (on se souvient de son article « Une guerre pour les femmes afghanes ? ») et la question (post)coloniale revient régulièrement dans les arguments de ces nombreuses féministes : comment, pour reprendre la formule de la sociologue Zahra Ali, se lient « les questions de genre, de nation et d’impérialisme » ?

Le rapport que les féministes d’Asie, d’Afrique ou d’Amérique latine entretiennent avec l’Occident est parfois tendu. Cela tient en partie au fait que, dans de nombreux pays du Sud, les mouvements féministes ont affirmé à l’origine leur militantisme au travers des luttes de libération nationale et l’ont par la suite inscrit dans une critique de la domination impérialiste sous ses multiples formes. En Haïti, l’histoire politique du pays a été marquée par les résistances des femmes, que ce soit contre l’occupation états-unienne, les coups d’État ou les interventions militaires étrangères. Dans le chaos de la reconstruction post-séisme de 2010 et dans le contexte actuel de crise politique — le pays est sans président — les organisations féministes et de femmes haïtiennes dénoncent le rôle joué par les États-Unis, l’Union européenne et les acteurs humanitaires et internationaux qui « participent plus du problème que de la solution ». Elles défendent avec d’autres acteurs sociaux «  l’exigence d’une souveraineté populaire » (Thomas, 2016) et veulent en finir avec la dépendance politique et économique. Elles revendiquent la mise en place d’un pouvoir démocratique qui se détache du modèle de développement injuste et incohérent actuel, mais sans que soient occultées les violences et les inégalités produites par une société machiste. Que ce soit en Haïti ou en Afghanistan, l’espoir d’un changement en faveur des femmes ne peut reposer sur des ambitions affichées par une force étrangère. Le renforcement des rôles politiques et publics des femmes afghanes, voulu par les agences d’aide étrangère, a ainsi échoué et a constitué une cible facile pour les groupes conservateurs attachés au statu quo en matière de genre.

La dimension religieuse est évoquée – en particulier dans le chapitre consacré au monde arabe. Il est même question d’un « féminisme islamique », c’est-à-dire d’une émancipation conçue de l’intérieur d’une tradition spirituelle. Le ménage entre émancipation des femmes et monothéisme (par nature peu favorable aux femmes) heurte toutefois plus d’un.e féministe – en France, particulièrement. De quelle manière aborder cette crispation ?

La France, plus encore que la Belgique, s’est posée en « protectrice de la laïcité » au nom des droits des femmes, avec une crispation des débats autour de la question du voile. La laïcité est devenue un marqueur déterminant de la nation, qui lui fait penser le droit des femmes au travers elle. Dans d’autres contextes où la religion est à l’inverse un référent culturel et identitaire majeur, des militantes ont compris la nécessité de composer avec celui-ci pour rendre audible leur revendication égalitaire, mais sans pour autant abandonner le cadre universaliste des droits humains ! Des chercheuses et militantes se sont ainsi engagées dans une démarche féministe à l’intérieur du cadre religieux musulman, démontrant ainsi la compatibilité entre féminismes et islam. Pour tous ceux qui seraient dubitatifs ou farouchement hostiles à ce rapprochement, j’aimerais insister sur deux éléments inspirés des réflexions de ces féministes. Le premier, c’est l’effet du « deux poids, deux mesures ». Plus que dans les autres religions monothéistes, les femmes musulmanes sont désignées et définies par le prisme de la religion. L’islam expliquerait tout, notamment leurs conditions de vie et leur inégal statut. S’il est indispensable de combattre le caractère patriarcal et oppressif des religions, il est crucial aussi de ne pas tomber dans le piège des préjugés ou dans l’instrumentalisation du féminisme à des fins racistes. Les événements de Cologne sont là pour nous le rappeler. Les appels à la défense de « nos femmes », entendus chez plusieurs politiciens et journalistes, doivent être rejetés à la fois pour leur caractère xénophobe, mais aussi car ils court-circuitent le débat, banalisant ou marginalisant la problématique des violences faites aux femmes. La seconde idée, dans la foulée de l’exemple de Cologne, c’est le détournement ou l’occultation de certains débats. À force de se concentrer sur la misogynie des religions, on en oublierait presque que « le » monde musulman est en fait « les » des mondes musulmans. Et que cet ensemble de pays, qui s’étend sur plusieurs continents, connaît des langues et des cultures différentes, et qu’il est profondément marqué par des facteurs historiques et socio-économiques qui agissent de manière déterminante sur la manière dont vivent les femmes et dont elles sont perçues par la société. Croire que « pour comprendre les musulmans, il suffirait de lire le Coran » est un raccourci réducteur, comme nous le rappelle Zahra Ali.

La question de l’universalisme sous-tend tout cela. Comment trouver un juste point d’équilibre entre un relativisme culturel délétère et un universalisme orgueilleux et dominateur ?

Les féministes postcoloniales, notamment, se sont distanciées des conceptions universalistes et hégémoniques du patriarcat, étant fondées sur les expériences et besoins des femmes blanches, urbaines, hétérosexuelles, issues de la classe moyenne. En s’inscrivant dans un contexte et en adoptant un point de vue historiquement situé, elles ont rejeté l’universalisme féministe porté par certaines intellectuelles. Cette attention portée au respect de la différence comportait toutefois le risque de basculer dans une sorte de « fondamentalisme culturel », qui se serait opposé à toute tentative de transformation des pratiques qui affectent la vie des femmes au nom de la préservation de l’identité du groupe. Ici encore, en historicisant des pratiques culturelles comme la polygamie ou le sati (l’immolation des veuves), les féministes du Sud se sont attachées à faire évoluer des traditions qui sont source de violence à l’égard des femmes. En Indonésie, des militantes musulmanes¹ ont insisté sur le fait que les textes fondamentaux ont été écrits à une époque différente et dans des conditions qui ne prévalent plus actuellement. Au temps du Prophète, les guerres étaient omniprésentes et de nombreuses femmes se sont retrouvées seules. Dans ces circonstances sociohistoriques, les mariages polygamiques étaient courants. Si cette pratique s’explique dans un contexte donné, lutter aujourd’hui pour que la polygamie disparaisse ne constitue pas une menace pour l’intégrité identitaire du groupe.


Le terme même de « féminisme » n’est pas toujours mis en avant, de la part de militantes pour le droit des femmes (l’ouvrage rappelle aussi qu’il n’existe pas au Congo et qu’il est ambigu en Chine). Que révèle le poids de ce mot – qui n’est, bien sûr, absolument pas intégré non plus dans l’imaginaire collectif franco-belge ?

Dans les pays du Sud, il n’est pas rare que des organisations ou des femmes refusent d’endosser l’identité politique féministe. Le terme est parfois perçu comme étranger et imposé de l’extérieur, et l’agenda des militantes du Nord ne semble pas toujours coller à celui des femmes du Sud. Le « non » à la cause féministe n’est toutefois pas un « non » à des revendications égalitaires, mais un « non » au lieu de pouvoir que représente l’Occident et un refus de l’instrumentalisation du féminisme. En Europe, le féminisme est loin aussi de faire l’unanimité, mais pour d’autres raisons. Il est attaché à de nombreux stéréotypes au point que beaucoup hésitent avant de s’en réclamer. Le féminisme serait dépassé et hors de propos dans nos sociétés prétendument égalitaires. Il renverrait à l’idée de guerre des sexes, menée par des femmes agressives et frustrées qui se voudraient anti-homme, anti-sexe et anti-amusement. « Il y a pire ailleurs » ou « il y a des combats plus importants » ou « il ne faut pas nier les évidences naturelles » sont quelques-unes des petites phrases assassines qui participent au travail de sape des revendications féministes. Et pourtant, les discriminations sexistes se poursuivent ici comme ailleurs, en particulier dans le champ du travail. En matière de violence, une femme sur trois a subi une forme de violence physique ou sexuelle dans l’Union européenne depuis l’âge de 15 ans. La « culture du viol » et l’idée de pouvoir disposer librement du corps des femmes sont une réalité sous nos latitudes. Le « réflexe » est d’apprendre à nos filles à se protéger (ne pas boire, ne pas s’habiller de manière provocante, ne pas sortir tard et/ou seule, etc.) pendant qu’apparemment il n’y aurait rien à enseigner à nos garçons… L’évocation du viol est omniprésente dans la vie des femmes, quasi absente dans celle des hommes. Une réalité, l’égalité homme-femme ? Ne nous voilons pas la face !


L’une des riches contributions du livre est celle de la féministe mexicaine Claudia Korol : elle propose un « féminisme de parole-action » ancré dans les luttes socialistes et antilibérales – un « féminisme populaire » et non libéral et minoritaire. Au Bahreïn, explique Sawsan Karimi, le féminisme n’intéresse « qu’une minorité de femmes issues de l’intelligentsia ». Ce débat vaut pour l’ensemble des pays du monde : comment œuvrer mieux encore à la convergence des luttes de masse (socialistes) et des combats féministes – et antiracistes ?

La construction d’alliances autour de finalités communes, l’élaboration de militantismes inclusifs devraient constituer un atout et une force dans une perspective de lutte contre l’oppression, mais dans la pratique les articulations sont souvent boiteuses, car elles reposent sur une mauvaise compréhension des rapports sociaux de sexe, de classe et de race. Alors que ces rapports de domination sont indissociables, qu’ils sont le produit d’une dynamique complexe et qu’ils se coproduisent mutuellement, ils sont souvent abordés comme des identités séparées et concurrentielles, ce qui amène à basculer dans un schéma de lutte prioritaire versus secondaire. Nombreux sont ainsi les exemples où les revendications féministes ont été effacées devant des luttes généralistes jugées prioritaires. L’autonomie politique des luttes féministes est indispensable, mais cela n’empêche toutefois pas que la perspective féministe soit intégrée dans les organisations anticapitalistes et antiracistes. Le seul impératif est qu’elle le soit comme « une composante stratégique et structurante d’un projet de société émancipateur » (Cisne et Gurgel, 2015).

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Ministra belga de Educación dimitió tras ser inculpada de fraude de fondos públicos

www.noticias24.com

(Bruselas, 11 de abril – EFE).- La ministra belga de Educación, Joëlle Milquet, presentó hoy su dimisión al Parlamento tras ser inculpada por haber contratado supuestamente, cuando era titular de Interior en el anterior Gobierno federal, a ocho colaboradores que en realidad acabaron trabajando para la campaña electoral de 2014.

La instrucción de este caso, conocido en Bélgica como el de los “empleos ficticios”, se abrió en abril de 2015, informó el diario “La Libre Belgique”.

La ministra, sobre cuya gestión pesaban sospechas desde que se abrió la instrucción de este caso en abril de 2015, ha anunciado su decisión en una rueda de prensa en la que ha explicado que su puesto depende ahora de su partido.

Se sospecha que Milquet cuando era ministra de Interior e Igualdad de oportunidades en el anterior Gobierno federal utilizó fondos del Ministerio para contratar a ocho colaboradores

“Tras varios días de vacaciones -en Bélgica concluyeron hoy las vacaciones escolares de Semana Santa- recibí una carta que ha significado mi inculpación, infundada y precipitada“, consideró Milquet.

La ministra dijo que se expresa ahora por primera vez sobre el asunto y que “he dejado a la instrucción hacer su trabajo en este asunto”, recoge la cadena pública RTBF.

“No tengo nada que reprocharme y voy a poner toda mi energía en demostrarlo”, afirmó, y añadió que, “a pesar de esta inculpación infundada, he decidido remitir mi mandato al Parlamento“.

La Fiscalía sospecha que Milquet incurrió en un conflicto de intereses en este caso al pagar con dinero público a los trabajadores de su campaña electoral.

“No se trata de empleos ficticios ya que cinco de ocho me siguieron al Ministerio de Educación“, apuntó.

Según dijo, sus cuentas han sido examinadas “a fondo” y “no se ha constatado ningún fraude”.

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Bélgica. La voz de los sindicatos de docentes europeos se escucha en el debate de la Unesco sobre la paridad de género

Bélgica/ 05 abril 2016/UNESCO/ Fuente: Internacional de la Educación

Los empleos y las cualificaciones no deben depender del género de la persona. Este fue el principal mensaje reiterado por el Comité Sindical Europeo de la Educación en el debate sobre Igualdad de género y Educación, celebrado el 18 de marzo en el Parlamento Europeo.

Organizó el evento la Oficina de Enlace de la UNESCO en Bruselas (Bélgica), con motivo del lanzamiento del eAtlas de la UNESCO sobre la Desigualidad de Género en la Educación, con el que la UNESCO reafirma su compromiso de promover la igualdad entre los géneros en y a través de la educación.

Participaron en el debate María Arena, uno de los miembros del Grupo de la Alianza Progresista de Socialistas y Demócratas en el Parlamento Europeo y Susan Flocken, Coordinadora de la Región Europea de la Internacional de la Educación (IE), el Comité Sindical Europeo de la Educación.

Compartieron ideas sobre cómo promover la calidad entre los hombres y las mujeres en y a través de la educación en Europa, subrayando la importancia de acabar con los estereotipos en las primeras etapas del sistema educativo.

Arena hizo también referencia a la importancia del permiso de paternidad, que según dijo, sólo disfruta el 2.7% de los hombres en Europa. Sin un adecuado equilibrio entre familia y trabajo, “no podremos luchar por la igualdad de género”, afirmó.

Flocken destacó la importancia de enseñar a los niños y niñas que no existen empleos masculinos o femeninos. La sociedad necesita velar por que las mujeres no obtendrán un empleo o alcanzarán una posición sólo por ser mujeres, sino por su cualificación profesional.

El papel de los sindicatos

«Trabajar para lograr la igualdad entre los hombres y las mujeres en los sindicatos, la educación y la sociedad ha sido un objetivo primordial y una de las prioridades para la IE, desde su Congreso fundacional en 1995”, señaló Haldis Holst, Secretaria General Adjunta de la IE.

Muchos sindicatos de la educación y sus redes de mujeres contribuyen de manera decisiva a conformar los sistemas educativos y a desarrollar las sociedades. Los sindicatos necesitan ser “un ejemplo en la vivencia de los valores de la igualdad, la diversidad y el empoderamiento, en todas las facetas de la labor sindical”, añadió.

Promover la igualdad y la diversidad es la marca de identidad de la educación, mediante el cuestionamiento de los estereotipos de género, proporcionando oportunidades, abriendo puertas de acceso y construyendo entornos de aprendizaje, de calidad, positivos e inclusivos, afirmó.

Fuente de la Noticia:

http://www.ei-ie.org/spa/news/news_details/3919

Fuente de la Imagen:

http://elprofedefisica.naukas.com/2015/03/06/igualdad-en-la-igualdad/

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Bruselas destina 52 millones a proyectos de enseñanza a menores en situaciones de emergencia

Brusela/05 abril 2016/Autor: Europa Press/Fuente: http://www.lavanguardia.com/

La Comisión Europea ha anunciado este martes una 5 de abril una dotación de 52 millones de euros para proyectos de enseñanza a menores en situaciones de emergencia en 2016, dentro del compromiso previo de dedicar el 4% de su presupuesto de ayuda humanitaria a la educación.

La Comisión Europea ha anunciado este martes una 5 de abril una dotación de 52 millones de euros para proyectos de enseñanza a menores en situaciones de emergencia en 2016, dentro del compromiso previo de dedicar el 4% de su presupuesto de ayuda humanitaria a la educación.

El Ejecutivo comunitario estima que estos fondos ayudarán a más de 2,3 millones de niños de 42 países, y se destinarán a las regiones donde éstos corren un mayor riesgo de exclusión escolar o de sufrir interrupciones en su educación. Entre ellas, ha citado Oriente próximo (especialmente Siria e Irak), África oriental, central y occidental, Asia, Ucrania, América Central y Colombia.

El comisario de Ayuda Humanitaria y Gestión de Crisis, Christos Stylianides, ha destacado en rueda de prensa que con esta dotación se cuadriplica la ayuda a la educación en situaciones de emergencia, que pasará del 1% del presupuesto de ayuda humanitaria al 4%. En concreto, de 11 millones de euros en 2015 a 52 millones de euros en 2016.

«Invertir en la educación de los niños atrapados ahora en zonas conflictivas y otras situaciones de emergencia es una inversión contra el riesgo de una generación perdida y una inversión para el futuro», ha destacado el comisario, que ha instado a todos los donantes humanitarios a «seguir el ejemplo de la UE».

La Comisión ha detallado que esta financiación apoyará el acceso a la educación en situaciones de emergencia, lo que incluye educación sobre el riesgo que representan las minas, aptitudes para la vida cotidiana y formación profesional, actividades recreativas y apoyo psicosocial. Además, asegura que los menores se beneficiarán también de la provisión de material escolar y de la creación de nuevos centros de enseñanza.

La ayuda se canalizará a través de organizaciones no gubernamentales, agencias de Naciones Unidas y organizaciones internacionales. Así, por ejemplo, Unicef se encargará de mejorar la calidad del entorno de aprendizaje en la ciudad siria de Alepo, mientras que en Etiopía, Save the Children se encargará de mejorar el acceso a la enseñanza de calidad para menores de los campamentos de refugiados, al ofrecer formación a los profesores y renovar o crear nuevos espacios educativos seguros.

En concreto, los países a los que está dirigida esta dotación son Afganistán, Armenia, Burkina Faso, Burundi, Camerún, Chad, República Centroafricana, Colombia, República Democrática del Congo, Ecuador, Egipto, El Salvador, Etiopía, Filipinas, Georgia, Guatemala, Honduras, India, Irán, Irak, Kenia, Líbano, Libia, Madagascar, Mali, Mauritania, Myanmar, Nigeria, Pakistán, Territorios Palestinos Ocupados, Ruanda, Somalia, Sudán, República del Sudán del Sur, República Árabe Siria, Tanzania, Ucrania, Uganda, Yemen y Yibuti.

Fuente de la Noticia:

http://www.lavanguardia.com/vida/20160405/40896660360/bruselas-destina-52-millones-a-proyectos-de-ensenanza-a-menores-en-situaciones-de-emergencia.html

Fuente de la Foto:

http://www.europapress.es/epsocial/politica-social/noticia-bruselas-destina-52-millones-proyectos-ensenanza-menores-situaciones-emergencia-20160405133034.html

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