Page 5 of 5
1 3 4 5

Les gènes peuvent influencer jusqu’à 80 % les résultats scolaires

Novedad estudiantil/ julio de 2016/The Conversation

Resumen: Los estudios muestran que el genoma de un estudiante puede tener una influencia considerable en sus resultados. Para algunos, esto significa que no se puede hacer mucho más para los niños que lo necesitan, y que es inútil gastar un centavo más para ayudar.
Les études montrent que le génome d’un élève peut avoir une influence considérable sur ses résultats. Pour certains, cela signifie qu’on ne peut pas faire grand chose pour les enfants en difficulté, et qu’il est donc vainde dépenser un centime de plus pour les aider.
Mais est-ce vraiment le cas?
L’idée que notre avenir dépend uniquement de facteurs génétiques est aussi répandue qu’erronée: ceux-ci n’expliquent pas tout. En effet, les facteurs environnementaux jouent aussi un rôle dans la réussite scolaire de l’enfant. Bien conçues et bien appliquées, des solutions peuvent compenser les facteurs génétiques défavorables qui freinent certains élèves.
Ce que l’on sait de l’influence génétique
C’est essentiellement grâce à la méthode des jumeaux, qui compare la similarité génétique entre vrais et faux jumeaux, que l’on a découvert le rôle des gènes dans l’aptitude scolaire.
Si les vrais jumeaux ont des résultats scolaires similaires, contrairement à ceux des faux jumeaux, cela valide l’hypothèse d’une influence génétique car les vrais jumeaux ont exactement les mêmes gènes, tandis que les faux jumeaux n’en partagent que la moitié. Dans les deux cas, ils ont en commun un foyer et un établissement scolaire.
Les chercheurs peuvent ainsi déterminer l’influence des gènes sur la réussite scolaire, au-delà des effets d’un environnement commun. En d’autres termes, cela leur permet d’estimer l’héritabilité des facultés d’apprentissage. Comme les faux jumeaux peuvent être de sexe opposé, ces études identifient également les différences éventuelles entre garçons et filles dans le rôle joué par la nature et l’environnement.
Pour l’essentiel, les deux sexes semblent affectés par les mêmes gènes bien que le discours populaire ait tendance à exagérer l’influence du genre.
Des études de jumeaux visant à déterminer l’impact de la génétique sur les capacités à lire, écrire et compter ont été menées dans le monde entier, y compris en Australie, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Europe, en Asie et en Afrique.
Les chiffres varient quelque peu selon les régions et les matières, mais l’influence des gènes oscillerait entre 50% et 80%. Ces études se fondent à la fois sur des tests standardisés et les évaluations menées par les écoles.
On en sait moins sur les domaines créatifs et techniques, pour lesquelles il existe clairement des talents spécifiques.
Et l’environnement dans tout ça?
Avec ce genre d’études, on peut également décomposer l’influence de l’environnement en différentes facteurs: ceux qui sont communs aux jumeaux, comme la situation socio-économique du foyer et l’école fréquentée, et ceux qui ne le sont pas: maladies, enseignants différents (ce qui arrive souvent), etc.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, certains facteurs communs, comme la situation socio-économique et l’établissement fréquenté, ont une influence relativement mineure une fois que l’on tient compte du patrimoine génétique.
Il faut cependant noter que des circonstances environnementales défavorables, notamment de faibles taux de scolarisation et d’assiduité, peuvent entraîner chez certains groupes une moindre réussite scolaire.
Pour d’autres, un environnement inhabituel peut entrer en jeu. Par exemple, une contamination aux métaux lourds, due à des activités minières ou de transformation, peut être liée à des résultats plus bas au NAPLAN (National Assessment Program – Literacy and Numeracy), une évaluation standardisée utilisée en Australie.
Le rôle des interventions pédagogiques
Des interventions bien conçues, appliquées de manière pertinente et au bon moment, peuvent aider des enfants en difficultés à atteindre des niveaux de réussite normaux, ou du moins à s’en approcher.
Ces interventions, généralement pensées pour des enfants spécifiques ou des petits groupes, se sont avérées efficaces lorsqu’elles étaient appliquées au niveau académique.
Il ne s’agit pas de prétendre que l’on peut facilement compenser les désavantages génétiques, mais en faisant preuve de bonne volonté, on constate de réels progrès dès lors que l’on assure un suivi, que l’on met en évidence les liens entre l’alphabet et les sons produits par la parole, et que l’on accompagne le tout d’exercices de lecture assistés.
Implications budgétaires
En conclure qu’il serait inutile d’engager des dépenses supplémentaires face à l’influence génétique est donc indûment pessimiste.
Au contraire: si les difficultés de certains enfants à apprendre à lire, écrire et compter ont une origine biologique, alors une aide budgétaire spécifique est précisément la solution. Elle est particulièrement nécessaire si l’on souhaite lutter contre des décalages croissants entre les élèves les plus brillants et ceux qui sont en difficulté.
Les implications pour le corps enseignant
Certains professeurs ont du mal à admettre le rôle des gènes dans la réussite scolaire, peut-être à cause d’une aversion envers toute explication biologique (le pseudo « déterminisme biologique ») ou du sentiment, erroné, que les gènes ont une plus grande influence que leur enseignement.
Cela a notamment eu pour conséquence de souligner de manière exagérée le talent et l’implication pédagogiques comme facteurs déterminants dans la réussite de certains élèves et l’échec des autres.
Les jumeaux nous apportent une preuve directe que les différences entre enseignants n’influent pas de manière significative sur les différences d’alphabétisation. Le rôle des instituteurs reste déterminant, car c’est grâce à eux que nos enfants en savent plus à la fin de l’année qu’au début, mais leur efficacité est bien plus homogène que la plupart des gens ne l’imaginent.
Le cas du Colorado
Malheureusement, dans certains systèmes éducatifs, comme celui du Colorado, l’emploi et la rémunération des enseignants dépendent d’évaluations qui accordent une trop grande importance aux progrès des élèves.
C’est ignorer le fait que les difficultés de certains sont liées à des obstacles biologiques, qui certes peuvent être surmontés dans une certaine mesure, à condition de disposer des ressources adaptées.
Aux États-Unis, le moral des enseignants a atteint un abîme historique. Ailleurs, comme en Australie, ils sont assaillis de critiques dans les médias et les discours politiques.
Ce dont nous avons besoin
Il est indispensable d’avoir une perception plus nuancée des facteurs qui déterminent la réussite scolaire, y compris du rôle joué par les gènes. Dans le même temps, nous devons éviter le pessimisme injustifié qui accompagne la reconnaissance de l’influence génétique, ce qui menace non seulement la réussite scolaire mais aussi la santé physique et mentale des enfants.
Il faut aussi faire confiance aux interventions qui reposent sur des bases scientifiques: dans les mains d’enseignants disposant des ressources suffisantes, elles peuvent faire toute la différence pour les élèves qui ont du mal à appréhender certaines matières.
Foto: Les vrais jumeaux ont des résultats scolaires plus semblables que ceux des faux jumeaux. Shutterstock
Fuente: https://translate.google.com/translate?hl=es&sl=fr&tl=es&u=https://theconversation.com/fr/education

Comparte este contenido:

Cuba: Fórum por la eficiencia

Centro América/Cuba/junio de 2016/Ahora.Cu

Hacia el logro de mayor eficacia y eficiencia en los servicios dirigieron sus investigaciones las 17 ponencias llevadas al Fórum de Ciencia y Técnicas por trabajadores y directivos de la Empresa de Correos de Cuba en Holguín.
Resulta meritorio que varios de estos estudios se aplican con resultados positivos, como el Programa para habilitación a directivos sobre diseño del Sistema de Control para la Gestión Empresarial.
Otras soluciones aportadas se relacionan con programas y proyectos de superación y capacitación como la Propuesta de material auxiliar y grupos de ejercicios para la asignatura Organización Postal y Telegráfica, y Colección de Ejercicios para la asignatura Distribución y Circulación de la Prensa para los estudiantes de Técnico Medio Postal.
Interesantes resultan los estudios relacionados con Los servicios del Agente Postal e Implementación del Agente Postal, nueva modalidad de trabajo por cuenta propia, que se implementa fundamentalmente en la zonas rurales, así como la proposición para la confección de la chequera para el cobro de la prensa, esta última de los autores Idalmis Velázquez y Elmer Rojas.

Fuente: http://www.ahora.cu/secciones/holguin/24156-forum-por-la-eficiencia

Comparte este contenido:

Artículo: Scientists aren’t superheroes – failure is a valid result

El artículo nos ayuda a desmitificar la representación del científico, o la científica, como un ser infalible, perfecto y siempre obligado a aportar soluciones inequívocas ante cualquier problema planteado. Esta circunstancia, sólo emulable por los superhéroes, es la que nos revela Andrew Gelman como una muy alejada de la realidad cotidiana de quien se enfrenta a investigaciones científicas día a día. De los fallos, también en ciencia, siempre se aprende.

Source: Scientists aren’t superheroes – failure is a valid result Publicado el 8 de junio

The widely reported finding that ‘power poses’ offer a hormonal boost could not be replicated in follow-up studies. Photograph: Alamy

Concern has been growing in the past decade about published scientific claims that other laboratories can’t successfully replicate. Some of these studies are pretty silly – for example, the claim that women’s political preferences change by 20 percentage points depending on the time of the month. Others were potentially useful but didn’t work out, like the one which says that holding your body in a “power pose” gives you a hormonal boost.

Related:Study delivers bleak verdict on validity of psychology experiment results

Then there are claims which may have policy relevance, such as the study that says early childhood interventions could increase young adults’ earnings by 40%. The claim came from a longitudinal study which would require at least 20 years to replicate, but, on the basis of statistics alone, we have good reason to be sceptical about the findings.

This replication problem has become a crisis in the sense that researchers, ordinary citizens and policymakers no longer know what or whom to trust. Even the most prestigious scientific journals are publishing papers that fail to replicate and which, in retrospect, are simply ridiculous.

One notorious example is a 2014 paper from the Proceedings of the National Academy of Sciences (Pnas), comparing the damage done by hurricanes with male or female names. The research was based on historical data and so could not be replicated, but featured the same sort of statistical errors that commonly appear in any work that fails the replication test.

And it’s not just journals that get sucked in. Some of our most trusted explainers and interpreters of science have been fooled by work with fatal statistical flaws. Science writer Malcolm Gladwell fell for a mathematician’s claim to be able to predict divorces with 94% accuracy and the Freakonomics team fell for the erroneous claim that beautiful parents are more likely than ordinary-looking parents to have female babies.

Statistical errors are unfortunate but unavoidable. Science is open to all, and we wouldn’t want strict gatekeeping even if it were possible. Speculative (even completely misguided) work can still indirectly advance scientific understanding. The problems come when entire fields are so shaky that outsiders – and even insiders – don’t know what to believe. This is the replication crisis, and we need to do something about it.

The problems come when entire fields are so shaky that outsiders, even insiders, don’t know what to believe

For starters, researchers need to stop making excuses and address attitudes that are getting in the way of progress. By progress, I mean moving towards a future where there are clearer links between research designs, data, analyses, criticisms and replications. The goal is not the elimination of errors, but a system with better feedback, so that dubious claims can be disputed and discussed at the point of publication, not years later when the findings have been used in news articles, TED talks, radio features and beyond.

So what’s getting in the way? Sunk cost fallacy – the error of throwing good money (or, in this case, scientific resources) after bad – certainly plays a role.

An example of this can be found in a recent New York Times op-ed by psychologist Jay Van Bavel, entitled Why Do So Many Studies Fail to Replicate?. Bavel doesn’t dodge the bad news that only 39 percent of the 100 psychological studies used had been successfully replicated – but he moves quickly to the position that the studies failed to replicate because it was difficult to recreate the exact conditions of the original.

Context certainly matters, but we should also be aware that a lot of published work is just noise. It’s always worth considering the possibility that a published finding was real and that it failed to replicate because of changing conditions, but that should not be the default assumption.

It’s natural to want to spare the feelings and reputations of hardworking researchers and it’s horrible to think that there could be hundreds of papers, published in leading journals, that are nothing but dead ends. I can see the appeal in trying to preserve some value in this mountain of published work. A paper can be seriously flawed and fail to replicate but still contain valuable insight. But our starting point has to be that any given finding can be spurious.

Related:Academics: you are going to fail, so learn how to do it better

Replications are often controlled, meaning that the researchers have chosen their data selection and analysis rules ahead of time. But published findings are almost always uncontrolled, meaning that researchers have degrees of freedom to come up with statistically significant findings. When a well-publicised study fails to replicate, this is typically consistent with a model in which the first study was merely capitalising on chance.

So how can we do better? As scientists, we have to recognise sunk cost fallacy. We need to be willing to cut our losses and accept when a research programme has not advanced, rather than grasping to explain variations that can easily be understood as mere chance.

Researchers should, of course, feel free to explore speculative routes. But we must also accept that failure is an option.

La imagen destacada es tomada de: http://www.theguardian.com/higher-education-network/2016/jun/08/scientists-arent-superheroes-failure-is-a-valid-result#img-1

Professor Gelman is giving the keynote lecture at the ESRC Research Methods Festival

Join the higher education network for more comment, analysis and job opportunities, direct to your inbox. Follow us on Twitter @gdnhighered. And if you have an idea for a story, please read ourguidelines and email your pitch to us athighereducationnetwork@theguardian.com

Comparte este contenido:

Entrevista a Gustavo Riestra: «Los Clubes de Ciencia herramienta de motivación para el aprendizaje»

América del Sur/Uruguay/29 Mayo de 2016/Fuente:OEI /Autora: Paulina Alaluf 

Comparto con la Comunidad de Educadores de Cultura Científica, el privilegio de haber tenido una charla con un educador y hacedor de ciencia en el Uruguay, el Profesor y Biólogo Gustavo Riestra.

Con vasta experiencia en educación formal a nivel de primaria y secundaria logró integrar lo curricular con lo cotidiano despertando en los alumnos un genuino interés por aprender e investigar. Docente comprometido en la gestión de talleres y Clubes de Ciencia dedica su actividad a desarrollar la motivación de docentes y alumnos. Es verdaderamente un honor transcribir parte de lo conversado donde conoceremos apenas un esbozo de su larga y riquísima trayectoria.

1- ¿Cómo surgen los Clubes de Ciencia en Uruguay?

En la década de los 80, la UNESCO comenzó con una apuesta firme de fortalecer y potenciar la Educación en Ciencias en los países de América Latina incentivando el abordaje de las ciencias por medio de la formación de Clubes de Ciencia. En este contexto invita, en el año 1985, al Rotary Club y al Ministerio de Educación y Cultura de Uruguay a estimular la formación de Clubes de Ciencia.

Si bien en el país ya se habían formado algunos, es a partir de esta iniciativa que se comienza con un trabajo sostenido, inicialmente acotado a zona metropolitana y capitales departamentales.

Hoy en día Uruguay lleva 31 años consecutivos implementando estas actividades, habiendo alcanzado en el 2015 un récord de 808 Clubes de Ciencia en 115 localidades de todo el país, lo que representa el mayor movimiento juvenil en ciencia y tecnología en Uruguay.

2- ¿Cómo comenzaste a acercarte a esta metodología de trabajo?

En el año 1995, trabajando como docente de Biología en el Liceo “Dámaso Antonio Larrañaga” de Montevideo, durante el mes de junio se me acercó la Directora Prof. Ana María Lopater quien me dijo “Gustavo, tú tienes que hacer un Club de Ciencia”. Sinceramente lejos de mí estaba querer comenzar una nueva actividad a pocos meses de nacer primer hijo.

No obstante y a pesar de no estar motivado por la propuesta, hice el planteo a la clase. Para mi sorpresa, los únicos tres estudiantes que se entusiasmaron no eran justamente los más aplicados. Como docente con pocos años de experiencia y pensando que no iba a ser viable la tarea, fui a hablar con la Directora para comunicarle que debíamos desestimar su planteo. Sin embargo con la calma y seguridad que caracterizaban a la Directora Profesora Lopater me miró fijamente y me respondió “tú sos docente y además investigador, así que sabrás como realizarlo”, se dio media vuelta y se fue.

Frente a no poder desestimar lo que me habían planteado y como a su vez “no quería perder tiempo” les planteé a los estudiantes que el trabajo que debían realizar sería sobre el tema que estábamos dando en ese momento (gusanos planos – Platelmintos). Trabajando con lluvia de ideas y experiencias previas, surgió que uno de los alumnos tenía un primo que había fallecido por hidatidosis, situación lamentable que fue el disparador que permitió el abordaje del tema a través de una investigación. El suceso fue la “punta de una madeja”. Esta forma de trabajo impactó muy favorablemente en los estudiantes pues se habían apropiado de su propio aprendizaje, y por otro lado el “despertar” su motivación repercutió en su desempeño en el resto de las asignaturas. Los docentes me felicitaban por “mi labor” cuando en realidad fue SU labor, la de los propios alumnos. Ese fue un año bisagra en mi desempeño como docente, y mis estudiantes me mostraron y enseñaron el camino que debía seguir.

3- ¿Cómo valorarías este tipo de actividades en relación a las actividades formales?

Todas las actividades que promuevan la apropiación del conocimiento por parte de niños y jóvenes las considero fundamentales. En nuestro rol de formar ciudadanos con pensamiento crítico y reflexivo, capaces de trabajar en equipo, se hace necesario atender y explorar todos los caminos de aprendizaje posibles, independiente de su origen. Las actividades formales son fundamentales, pero se hace necesario profundizar el proceso de transformación que permita que la educación formal acompase las necesidades y particularidades del estudiante del Siglo XXI. Las actividades no formales son desestructuradas y focalizan en los intereses de los estudiantes, lo que permite captarlos con mayor rapidez. Desde nuestra experiencia vemos como se entusiasman los niños y jóvenes cuando se los involucra a trabajar por proyectos. Esta es una estrategia de enseñanza que constituye un modelo de instrucción auténtico en el que los estudiantes planean, implementan y evalúan sus trabajos, los que tienen aplicación en el mundo real más allá del aula como lo han manifestado Blank (1997), Harwell (1997), entre otros.

4- ¿Consideras de importancia estas actividades para fomentar vocación científica?

Sin lugar a dudas. La experiencia de Uruguay en Clubes de Ciencia permite visualizar claramente que aquellos estudiantes que han trabajado con esta metodología se vieron motivados por investigar, propiciando un escenario de verdadero trabajo en equipo, favoreciendo un espíritu creativo y con ganas de innovar, donde la reflexión, el error y la satisfacción fueron parte del proceso. Esta forma de trabajar estimula la curiosidad y fomenta la definición de vocaciones en general, y particularmente contribuye a fomentar el gusto por la ciencia y la tecnología en niños y jóvenes, y por ende despertar vocación científica.

5- ¿Qué acciones se deberían realizar para incentivar el interés por la ciencia en Uruguay?

Un aspecto clave del Uruguay Productivo es la imprescindible búsqueda de que la innovación y la creatividad se instalen en los hábitos de la población, transformándose en parte de la cultura. En ese sentido, la incorporación de la enseñanza de la ciencia, la tecnología y la innovación en el sistema educativo, sea formal, no formal o informal, es un aspecto clave para la promoción de un cambio cultural, de una transformación de las actitudes sociales y culturales hacia la innovación. Es por ello que resulta indispensable ampliar los escenarios de divulgación de los conocimientos científicos y tecnológicos para acercar el discurso académico al lenguaje cotidiano y a los temas de conversación de todos los días, promoviendo el conocimiento científico – tecnológico en nuestros niños y jóvenes, como parte importante en la formación de ciudadanía. En el año 2010 en el Plan Estratégico Nacional de Ciencia, Tecnología e Innovación el Estado uruguayo explicita como uno de sus objetivos es la promoción de la cultura científica, y el trabajo por proyectos es explícitamente sugerido como metodología de acercar el conocimiento tanto en educación primaria como en educación media. Varias son las acciones que se realizan para incentivar el interés por la ciencia en Uruguay y, en este contexto, los Clubes de Ciencia representan una firme estrategia. Existen varias otras acciones en el país que también buscan despertar y fomentar el interés por la ciencia, no obstante es imperiosa una coordinación eficaz entre las mismas, a los efectos de evitar solapamiento y promover un mejor aprovechamiento de recursos humanos y económicos, de manera de potenciar el impacto que éstas generan en los estudiantes. Un portal único que releve las noticias científicas tecnológicas que produce nuestro país, como una forma de centralizar y acercar el conocimiento a la sociedad en su conjunto, compartiendo no sólo éxitos sino también fracasos, considero sería una acción inicial con el fin de aunar esfuerzos y potenciar impactos.

6- ¿Podrías contarnos una experiencia que haya impactado?

Afortunadamente Uruguay cuenta con una variedad importante de experiencias que generaron fuerte impacto en niños, jóvenes, docentes y comunidad. Pero para contextualizar uno, te comento que la Feria Nacional de Clubes de Ciencia, que en este año va por su 30ª edición, se encuentra acreditada ante la Feria Internacional de Ciencia e Ingeniería organizada por la Society for Science and the Public y auspiciada por Intel. Esta es la muestra en ciencia y tecnología juvenil más grande del mundo, que se realiza en los Estados Unidos de América, y en la que participan más de 1700 proyectos de 77 países. Uruguay viene participando desde hace algunos años con tres Clubes de Ciencia que por su nivel de excelencia son seleccionados para representar a nuestro país en dicha instancia. En el año 2015 el Club de Ciencia “Alpha” de la Escuela Técnica de Minas, orientado por el Prof. Wilder Martínez, es uno de los que representó a Uruguay, instancia en la que la Organización de los Estados Iberoamericanos les otorgó una Mención por su contribución a mejorar la calidad de vida de las personas. Esta propuesta uruguaya fue seleccionada, junto a otras 49, de entre 1055 proyectos juveniles presentados por los países de las Américas. La participación de los integrantes de “Alpha” en esta instancia provocó un impacto tal que dos de ellos resolvieron, no sólo terminar su educación media, sino que además, y en tan solo 7 días, definieron su vocación por la ingeniería. Al regreso al país, en el puente de ingreso a su ciudad, Minas, los esperaban las máximas autoridades departamentales quienes los recibieron y acompañaron en una caravana de autos y personas que salieron a las calles vitoreando sus nombres. Los uruguayos no solo se juntan para vitorear a los futbolistas…ahora también vitoreamos a nuestros jóvenes talentos! Hoy en día, los estudiantes se encuentran comprometidos y motivados en sus nuevos proyectos, los que trascendieron el ámbito departamental, y ya cuentan con apoyo y asesoramiento de técnicos de diversos Ministerios. Es sólo una muestra de que SI SE PUEDE!

HOJA DE VIDA
Nombre: Gustavo Riestra

Año de Nacimiento: 1967

Estudios: Licenciatura y Maestría en Ciencias Biológicas en Facultad de Ciencias, Montevideo.
Diplomado como Agente de Cultura Científica, OEI.

Trabajo actual: Responsable del Área de Educación en Ciencias en el Museo de Historia Natural
Del Consejo de Educación Secundaria y Director del Departamento de Cultura Científica de la
Dirección de Educación del Ministerio de Educación y Cultura, Uruguay.

Experiencia: Beca de la Fundación Botín para participar en el programa Fortalecimiento
de la Función Pública en América Latina.
Co-fundador del emprendimiento tecnológico Global Hub, que lo llevó a la aceleradora JFE en San Francisco, California.
Liderazgo en diversas organizaciones de educación no formal

 Fuente de la noticia:http://oei.es/divulgacioncientifica/?Los-Clubes-de-Ciencia-como-una-herramienta-de-motivacion-para-la-apropiacion

Fuente de la imagen:http://oei.es/divulgacioncientifica/local/cache-vignettes/L400xH273/arton3816-e94a6.jpg?1464423663

Comparte este contenido:

Develan que el asma y las arritmias inciden en el rendimiento escolar

Argentina/25 mayo 2016/Autor:Luis Darío Larrateguy/Fuente:AIM Digital

Una serie de estudios en adultos y niños relacionan la historia de sibilancias  o diagnóstico de asma con la presencia de apnea obstructiva  del sueño, confirmó a AIM el médico Neumonólogo Luis Darío Larrateguy. Un estudio realizado en Paraná confirmó que la mayoría de los estudiantes con asma nocturna que desconocían ese diagnóstico tenían peor rendimiento escolar que el resto de sus compañeros.

En diálogo con esta Agencia, Larrateguy agregó que “el mecanismo propuesto para vincular estas enfermedades es la inflamación de las vías respiratorias asociada con hipertrofia amigdalina, factor que puede aumentar la resistencia de las vías respiratorias superiores y predisponer a la apnea obstructiva del sueño en la infancia”.

Luego recordó que e un trabajo realizado en la Universidad de Atenas, los investigadores estudiaron a 442 niños, de un promedio de edad de entre seis y siete años, que acudieron al servicio de urgencias por dolencias menores o fueron remitidos a una consulta de neumonología pediátrica por sibilancias recurrentes.

Tras considerar factores como la edad, sexo, índice de masa corporal y tabaquismo pasivo, los investigadores encontraron que la historia de sibilancias se asoció significativamente con la presencia de ronquido habitual en niños con hipertrofia de las amígdalas, pero no en los que no la tenían. “En un estudio que se realizó en 2003 en Paraná sobre hábitos de sueño a casi 500 adolescentes y niños, el 25,7 por ciento de los padres respondieron que sus hijos roncaban; un 30.9 por ciento de las respuestas describieron síntomas faríngeos frecuentes y 14.8 por ciento amigdalectomía quirúrgica”.

En Paraná

Larrateguy, titular del Centro Privado de Medicina Respiratoria,  explicó que en el mismo año, “nuestro grupo de investigación estudió esta vez 2884 estudiantes de todo el país (50 por ciento de varones, edad: 13,3 ± 1,5 años), y encontró ronquidos en el 23 por ciento de las respuestas de los padres y apneas observadas en el 10 por ciento. Estos datos fueron predictores independientes de bajo rendimiento académico, cuando se compararon las notas de lengua y matemáticas de los roncadores y no roncadores”.

Luego agregó que “en otro estudio realizado en nuestra ciudad, encontramos que la mayoría de los estudiantes con asma nocturna o sus padres, no sabían que tenían ese diagnóstico y tenían peor rendimiento escolar que el resto de sus compañeros. Por otro lado, el riesgo de arritmias nocturnas aumenta notablemente después de la presentación de episodios de apnea en los pacientes que sufren de trastornos de la respiración durante el sueño”.

Además, “se observa una relación directa entre los trastornos de la respiración durante el sueño y un aumento del riesgo de fibrilación auricular y taquicardia ventricular no sostenida, así como una propensión a la muerte súbita de origen cardiaco durante las horas de sueño nocturno”.

Otro estudio

En un estudio realizado en la Universidad de Cleveland se evaluaron 2.816 polisomnografías nocturnas para identificar la fibrilación auricular paroxística y taquicardia ventricular no sostenida.  Se encontraron 62 arritmias en  57 pacientes (media de edad 72,1 años) con trastornos respiratorios durante el sueño, de las cuales un 76 por ciento eran taquicardia ventricular no sostenida, una arritmia grave.

El análisis de regresión logística condicional demostró que había 18 veces más posibilidades de tener una arritmia nocturna luego de una apnea, que después de una respiración normal.

“La apnea obstructiva durante el sueño es un problema que afecta a una gran proporción de la población y su principal morbilidad es la enfermedad cardiovascular. Esta información nos enseña que es necesario detectar y tratar pacientes con apneas durante el sueño, sobre todo en los niños con hipertrofia amigdalina y en los pacientes con un elevado riesgo de enfermedad cardiovascular”, aseveró Larrateguy.

Fuente:

http://www.aimdigital.com.ar/2016/05/12/develan-que-el-asma-y-las-arritmias-inciden-en-el-rendimiento-escolar/

Comparte este contenido:
Page 5 of 5
1 3 4 5