Senegal: L’ambassadeur de Turquie demande le transfert des locaux de Yavuz Selim à la Fondation «Maarif»

L’ambassadeur de Turquie au Sénégal, Ahmed Kavas, a réclamé jeudi l’effectivité du transfert à la Fondation Maarif des bâtiments du groupe scolaire Yavuz Sélim dont les écoles ont été fermées depuis 2017 sur décision du gouvernement sénégalais.

Le diplomate turc a exprimé cette demande lors d’une visite d’une délégation de parlementaires sénégalais à l’école Maarif de Dakar.

«Les bâtiments de Yavuz Sélim au Sénégal financés par des donateurs de la Turquie n’appartiennent à aucune personne, ni à une ONG. Cela appartient au peuple turc», a précisé Ahmed Kavas, l’ambassadeur de Turquie au Sénégal.

Le diplomate estime que le transfert des écoles Yavuz Selim à la Fondation Maarif a été fait à l’exception des bâtiments de l’école située derrière le Samu national, sur les deux allées de Liberté 6.

Aussi préconise-t-il le transfert de propriété à «Maarif», indiquant que le terrain appartient à l’Etat sénégalais. «C’est un bail de 30 ans», a-t-il rappelé.

Il assure qu’au Tchad, au Niger et dans d’autres pays, ce travail entre les deux entités est effectif.

«Au Tchad, deux bâtiments ont été transférés à l’école +Maarif+ par l’Etat tchadien depuis trois ans. Au Niger, c’est pareil. Dans 40 pays, c’est déjà régularisé, sauf au Sénégal où il reste les bâtiments», précise-t-il.

Mahmut M. Ôzdil, membre du conseil d’administration de la Fondation Maarif de la Turquie, estime que «le statut juridique du bâtiment pose problème».

«C’est un bâtiment financé par des dons du peuple turc, mais qui a été vendu à un privé qui, depuis quatre ans, ne paie pas la redevance annuelle due à l’Etat sénégalais. L’absence de paiement d’une année devait aboutir à une expropriation», explique-t-il, signalant que la procédure est bloquée depuis lors.

«(… ). On est prêt à coopérer avec l’Etat sénégalais, on attend une solution depuis trois ans», a-t-il insisté.

Ayant bien compris le problème entre la fondation «Maarif» et Yavuz Sélim, les parlementaires ont indiqué qu’ils comptent évoquer la question dans leur compte rendu qui sera fait au président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, et au chef de l’Etat, Macky Sall, pour les sensibiliser à ces questions.

«Ils nous ont parlé du vieux dossier de Yavuz Sélim, une école qui est fermée aujourd’hui et qui aurait pu bénéficier aux Sénégalais. Ce sont des questions posées que nous allons étudier avec nos partenaires turcs, pour voir qu’elle solution apporter», a réagi le président du groupe parlementaire «Benno Bokk Yaakaar», Aymérou Ngingue.

«Nous sommes tenus de prendre en charge ces problèmes, de les étudier et de voir s’il y a des pistes de solutions que nous allons proposer à notre gouvernement», a-t-il ajouté.

Il a rappelé que le Sénégal est un pays souverain et que sa politique étrangère est définie par le chef de l’Etat qui la confie au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.

Aujourd’hui, la Fondation «Maarif» Dakar est en location à liberté 6 extension où, selon le directeur de son école, elle paie 10 millions de francs CFA par mois, ce qui a un impact sur le coût de la scolarité pour les élèves.

Les écoles «Maarif», implantées à Dakar, Saint-Louis et Thiès, compte 850 élèves avec un personnel sénégalais composé de 200 agents, dont 10 Turcs.

Fuente: https://fr.allafrica.com/stories/202107020584.html

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France: Communiqué unitaire – Monsieur Blanquer, qu’attendez-vous pour lutter contre la transphobie en milieu scolaire ?

Europe/France/02-07-2021/Auteur et Source: www.ferc-cgt.org

Alors qu’à grands renforts de communication, le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et le gouvernement annonçaient dès 2018 s’engager dans un plan interministériel de lutte contre les LGBTphobies, presque quatre ans après, nous ne comptons plus les reculades et les atteintes aux droits des jeunes LGBTI. Les atermoiements autour de la loi PMA et les blocages concernant la PPL sur les thérapies de la conversion en sont deux exemples.

À l’école aussi, c’est avant tout la communication qui prime sur l’avancée des droits LGBTI et sur l’accueil de toutes et tous. Ainsi, tous les 17 mai, journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, le MENJS affiche sa volonté d’agir. Or depuis le début du mandat de JM Blanquer à la tête du ministère, presque rien n’a été fait. Une campagne de sensibilisation a bien été réalisée. Mais depuis, en dehors de sa relance, trop peu de travaux de fond sont entrepris.

Face au taux de suicide plus important chez les jeunes LGBTI, face aux cris de détresse des jeunes trans et intersexes, nous avions pourtant alerté à plusieurs reprises sur le flou juridique et sur le manque d’outils et de consignes concernant l’accueil des élèves trans à l’école, que les personnels attendent pourtant. Nos courriers au Dgesco et aux ministres étaient alors restés lettre morte.

La fin de l’année 2020 a été marquée par deux suicides de deux jeunes trans. Très rapidement, le groupe de travail Dgesco sur les LGBTphobies a été réuni et un cycle lourd et long d’auditions d’associations trans et de personnes qualifiées a été réalisé. Le Collectif éducation contre les LGBTIphobies en milieu scolaire et universitaire a pris toute sa part dans ce travail. Dans l’urgence, nous avons dû travailler pour une sortie prévue le 17 mai dernier à un guide à destination des équipes des établissements scolaires pour l’accueil des élèves trans. Telle était la commande du
MENJS et ce guide devait s’accompagner d’une circulaire cadrant cet accueil.

Ce 17 mai alors que monsieur Blanquer n’avait aucun mot à ce sujet en conférence de presse, nous apprenions que le ministère ne souhaitait plus sortir ces deux documents. Outre le mépris du travail important réalisé par des personnels de ses services, des associations trans et des nombreux et nombreuses professionnel.le.s sollicité.e.s, cette volte-face est alors une insulte à toutes les personnes trans qui attendaient tellement de cette clarification urgente.

Au moment où se déroulent partout en France des marches des fiertés LGBTI, le Collectif Education contre les LGBTIphobies demande solennellement la publication du guide prévu, accompagné des outils nécessaires à la formation de tous les personnels du MENJS.

Contacts :

Alexis GUITTON – 06 78 60 96 41 – alexis.guittonfep@gmail.com
Olivier LELARGE – 06 27 53 06 88 -olelarge@gmail.com

Source et Image: https://www.ferc-cgt.org/communique-unitaire-monsieur-blanquer-qu-attendez-vous-pour-lutter-contre-la

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France: La Fédération CGT de l’éducation, de la recherche et de la culture appelle se mobiliser le 26 janvier et le 4 février

Europe/France/22-01-2021/Auteur et Source: www.ferc-cgt.org

Depuis plus de 10 mois nos vies professionnelles et personnelles sont organisées ou désorganisées en fonction de la circulation du virus du Covid 19. Confinement, couvre-feu, limitation de déplacements et de regroupements, cours à distance, télétravail, s’enchaînent sans préparation avec des annonces très tardives et quasiment aucun moyen supplémentaires pour faire face aux aménagements permanents. Bien au contraire, la Loi de Programmation de la Recherche, les réformes du lycée, les dotations horaires se mettent en place à l’inverse des besoins des personnels, des jeunes et de l’intérêt collectif.

Alors que nous revendiquons des moyens pérennes pour la recherche publique, la gestion de la campagne de vaccination vient démontrer l’aberration d’un système qui soumet toutes les activités aux logiques de rentabilité. Le vaccin est breveté, approuvé, il est l’unique moyen de sauver des vies et de stopper la pandémie, mais on ne peut pas le produire partout dans toutes les entreprises équipées techniquement parce qu’il est la propriété de Pfizer, Moderna, ou autres multinationales dont l’objectif est de verser des dividendes aux actionnaires ! La situation est à ce point ubuesque que Sanofi, encore incapable d’avoir un vaccin au point, prépare un plan massif de licenciement… ! Cela pose clairement la question de l’appropriation publique de l’industrie pharmaceutique !

Le jeunesse se retrouve aujourd’hui au cœur de la crise. Crise sanitaire, mais aussi crise sociale et pédagogique.

Alors que le ministre de l’éducation et le gouvernement s’enorgueillissent de ne pas fermer les écoles, collèges et lycées dont ils jugent qu’ils ont une importance vitale, ils annoncent des moyens pour la rentrée 2021 très insuffisants. Le plan de relance gouvernemental ne prévoit pas un euro pour les établissements scolaires, les CFA, les universités, les CROUS ! Il y a pourtant urgence d’investir massivement, de recruter massivement, pour surmonter la crise et pour répondre aux besoins de la jeunesse.

Nos activités culturelles et sportives sont presque totalement à l’arrêt, mettant en lumière leur importance pour notre vie sociale et collective, notre émancipation. Le confinement puis le couvre-feu mettent en danger beaucoup d’associations et petites entreprises et les travailleurs et travailleuses de ces secteurs.

La crise économique à venir, la nécessaire transition écologique renforcent les besoins de formation et de qualification, pourtant aucune mesure n’est envisagée pour étendre les droits des salarié.es et des jeunes à se former. Le besoin de planification de la formation ne peut s’accompagner que de la création d’un Service public national de la Formation professionnelle avec une mise en œuvre au niveau régional.

Il est urgent de revendiquer de meilleures conditions de travail, d’autres choix budgétaires, des augmentations de salaires, le développement des services publics, le maintien et le développement de l’emploi dans nos secteurs de l’éducation, de la recherche, du sport et de la culture !

Source et image: https://www.ferc-cgt.org/la-federation-cgt-de-l-education-de-la-recherche-et-de-la-culture-appelle-se

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France: Écoles reconnues pour leur soutien aux élèves ayant des besoins particuliers en éducation

France/3 mars 2018/Source: Office de la qualité et de la responsabilité en éducation/newswire.

Resumen: La Oficina de Calidad y Responsabilidad Educativa (EQAO) rinde homenaje a cinco escuelas de lengua francesa que han desarrollado estrategias que han ayudado a fortalecer las habilidades de alfabetización de los estudiantes con necesidades educativas especiales.

Le personnel enseignant a utilisé les données de l’OQRE et d’autres informations pour élaborer des stratégies qui ont amélioré le rendement des élèves.

L’Office de la qualité et de la responsabilité en éducation (OQRE) rend hommage aujourd’hui à cinq écoles de langue française ayant mis au point des stratégies qui ont aidé à renforcer les compétences en littératie des élèves ayant des besoins particuliers en éducation.

Le programme de Reconnaissance du rendement scolaire Dre-Bette-M.-Stephenson de l’OQRE rend hommage aux écoles de la province qui utilisent efficacement les données de l’OQRE pour soutenir les progrès de leurs élèves.

Guidé par l’importance qu’il accorde à l’équité et à l’inclusion, l’OQRE a reconnu cette année des écoles dont les initiatives ont aidé une proportion croissante d’élèves ayant des besoins particuliers à atteindre la norme provinciale en littératie.

Écoles récipiendaires

Les écoles de langue française sélectionnées par l’OQRE cette année sont les suivantes :

  • École élémentaire catholique Laurier-Carrière (Ottawa)
    Conseil des écoles catholiques du Centre-Est
  • École secondaire publique Gisèle-Lalonde (Orléans)
    Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario
  • École publique Héritage (North Bay)
    Conseil scolaire public du Nord-Est de l’Ontario
  • École secondaire catholique de Hearst (Hearst)
    Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières
  • École secondaire du Sacré-Coeur (Sudbury)
    Conseil scolaire catholique du Nouvel-Ontario

Faits en bref

  • La Reconnaissance du rendement scolaire Dre-Bette-M.-Stephenson a été établie en 2009 par l’OQRE pour reconnaître les écoles de la province qui utilisent ses données pour améliorer et soutenir les progrès de leurs élèves. Ces écoles ont utilisé les données de l’OQRE et d’autres informations pour mettre au point des stratégies pédagogiques efficaces adaptées au contexte unique de leur école et elles ont noté une amélioration du rendement des élèves au fil du temps. À travers ce programme, l’OQRE cherche à mettre à l’honneur des écoles qui peuvent aider d’autres écoles en partageant leurs pratiques prometteuses.
  • Les écoles récipiendaires de la Reconnaissance du rendement scolaire Dre-Bette-M.-Stephenson de cette année ont vu une augmentation du pourcentage d’élèves ayant des besoins particuliers qui ont atteint la norme provinciale à la composante lecture ou écriture des tests provinciaux de 2014 à 2017, et ces écoles ont clairement démontré que leur analyse des données de l’OQRE les a aidées à prendre des décisions éclairées sur les initiatives visant à mieux soutenir l’apprentissage des élèves.
  • Les données de l’OQRE mettent régulièrement en lumière les réussites et les difficultés des élèves dans différentes matières. Les membres du milieu de l’enseignement analysent cette information – ainsi que des données provenant de la salle de classe, de l’école et du conseil scolaire – et mettent en place des plans d’amélioration pour vaincre ces difficultés à l’échelle de l’élève, de l’école, du conseil scolaire et de la province.
  • Les membres du personnel enseignant utilisent les résultats aux tests de l’OQRE pour améliorer les programmes d’apprentissage et des milliers d’élèves ontariens ont profité des connaissances acquises grâce à l’OQRE. Dans les années 1990, les données de l’OQRE ont mis en lumière des lacunes en littératie, à la suite de quoi le milieu éducatif a axé ses efforts sur les compétences en lecture et en écriture. Plus récemment, les données de l’OQRE ont été l’un des facteurs qui ont mené au lancement en 2016 de la Stratégie renouvelée pour l’enseignement et l’apprentissage des mathématiques.

Citations

 « L’équité et l’inclusion sont les fondements d’un système d’éducation publique solide. En encourageant des milieux d’apprentissage inclusifs, nos écoles peuvent aider chaque individu à réussir, quel que soit son contexte ou sa situation. Avec le temps, les données de l’OQRE montrent que les élèves ayant des besoins particuliers en éducation peuvent très bien répondre aux attentes. C’est un privilège de reconnaître les écoles ontariennes qui ont utilisé des données pour aider les élèves ayant des besoins particuliers à atteindre la norme provinciale en littératie. »
Norah Marsh, directrice générale,

Fuente: https://www.newswire.ca/fr/news-releases/ecoles-reconnues-pour-leur-soutien-aux-eleves-ayant-des-besoins-particuliers-en-education-675430513.html

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