Page 1 of 2
1 2

Malala debate sobre educación como herramienta de empoderamiento en Brasil

América del sur/Brasil/12 Julio 2018/Fuente: El nuevo diario

La joven Malala Yousafzai discursó este lunes en Sao Paulo sobre la importancia de la educación para el empoderamiento femenino.

La joven Malala Yousafzai, nobel de la Paz que sobrevivió a un atentado por defender la educación de las niñas en Pakistán, discursó este lunes en Sao Paulo sobre la importancia de la educación para el empoderamiento femenino.

«Educación es más que aprendizaje y lectura. Es emancipación», resaltó Malala, de 20 años, invitada por Itaú Unibanco, al iniciar su intervención en el auditorio del parque Ibirapuera.

«La educación es la mejor inversión sostenible a largo plazo», agregó, deplorando que al menos 1,5 millones de niñas brasileñas están fuera del sistema escolar.

Malala dividió el palco con varias mujeres vinculadas al área de educación, entre ellas Tabata Amaral, la estudiante de la periferia de Sao Paulo que a los 18 años consiguió que seis de las principales universidades estadounidenses le abrieran las puertas, eligiendo una beca de Harvard para estudiar Ciencias Sociales y Astrofísica.

Ana Lucia Villela, presidenta del Instituto Alana de protección de la infancia, subrayó que Brasil sufre con indicadores difíciles en materia educativa.

«El país necesitará 260 años para alcanzar el nivel de competencia de lectura y escritura de alumnos de países desarrollados», apuntó.

De forma más explícita, Villela agregó «92,7% de los jóvenes que acaban la educación media en Brasil no saben qué quiere decir ‘92,7%'».

Malala Yousafzai tenía 15 años cuando un talibán le disparó en la cabeza en el autobús que la llevaba a la escuela en el valle de Swat, en Pakistán.

Fue trasladada a un hospital de la ciudad inglesa de Birmingham y se quedó a vivir ahí con su familia, siguiendo con sus estudios y su activismo.

La joven ganó el Nobel en 2014, junto al indio Kailash Satyarthi, por su combate contra la explotación de los niños y jóvenes y por el derecho de todos a la educación.

Fuente: https://www.elnuevodiario.com.ni/internacionales/469193-malala-educacion-empoderamiento-brasil/

Comparte este contenido:

Francia. Adolescentes : et s’il était temps de les lâcher ?

Europa/Francia/Febrero 2017/Noticias/https://theconversation.com

Jusqu’où les parents devraient-ils s’investir dans la scolarité, les activités et l’épanouissement de leurs enfants ? De nombreux psychologues et sociologues dénoncent ces derniers temps le trop plein d’attention déployé par les « parents hélicoptères », ainsi désignés car ils restent en position stationnaire au-dessus de leur progéniture, à l’affût du moindre de leurs besoins. La question se pose avec d’autant plus d’acuité à l’adolescence, période de l’apprentissage supposé de l’autonomie.

Notre équipe de thérapeutes s’est fait connaître par son approche originale du harcèlement scolaire, visant à donner à l’enfant harcelé les moyens de se défendre lui-même. Depuis 2016, cette façon inédite d’aborder les situations de souffrance scolaire fait l’objet d’un enseignement à l’université de Bourgogne. Nous nous appuyons sur les travaux du Mental research institute (MRI), à Palo Alto (Etats-Unis), héritier de « l’école de Palo Alto », un courant fondé dans les années 1950 par le psychologue américain Gregory Bateson.

Nous avons ouvert dans plusieurs villes en France des consultations pour dénouer les problèmes fréquents de relations avec l’école. Et reçu de nombreux parents d’adolescents venus chercher de l’aide, non pas pour une phobie scolaire, mais plutôt l’inverse, ce que nous pourrions qualifier d’apathie scolaire.

La dernière ligne droite avant l’émancipation

Nous entendons souvent des pères et des mères confier leurs inquiétudes quant à la léthargie académique de leur rejeton, son inconscience face à son avenir professionnel et les conséquences dramatiques auxquelles ces défauts préoccupants ne manqueront pas de l’exposer dans un futur proche.

D’une façon stratégique, pour ne pas les heurter dans leur volonté de faire pour le mieux, nous tentons de les amener à faire assumer les conséquences de cette inaction scolaire à leur adolescent lui-même, pour mettre en place un contexte qui le responsabilise. Avec cette idée qu’en faisant ou voulant à sa place, ils lui interdisent de prendre l’élan essentiel lors de cette dernière ligne droite que représente l’adolescence, avant la falaise qui se présentera devant lui – l’émancipation.

C’est ce que j’ai tenté de faire avec la maman de Léopold, 15 ans, en lui proposant de ne plus jamais insister lorsque ce dernier montrerait des signes de déconcentration pendant les devoirs, le soir. Et même d’inviter Léopold à aller plutôt jouer aux jeux vidéos au premier de ces signes, pour observer ce que cela générerait comme comportement chez son fils. Et ce pendant une semaine afin, ai-je prétendu, d’affiner mon diagnostic quant à un éventuel TDAH, le nom que les psychologues donnent à l’hyperactivité et ses troubles de la concentration. Un prétexte, en réalité, pour faire vivre à cette maman préoccupée l’expérience émotionnelle de la responsabilisation et de ses bienfaits.

« Il regardait en l’air en bâillant »

Cette maman revient en consultation une semaine plus tard.

– « J’ai réussi, me dit-elle, et pourtant… Le premier jour, Léopold est parti jouer lorsque je lui ai dit que son cerveau était en train de fumer et qu’il valait mieux qu’on arrête, vu qu’il regardait en l’air en bâillant au lieu de lire les consignes de son DM [devoir à la maison]. Le deuxième jour, idem. J’aime autant vous dire que je trouvais l’exercice difficile. Deux jours sans aucun travail scolaire…

– J’imagine, Madame.

– Et puis le troisième jour, il s’est déconcentré pareil, mais seulement au bout de dix minutes, ce qui est une sorte de record mondial le concernant, il a eu le temps de faire un exercice d’anglais. Puis il est allé jouer quand je lui ai proposé, vu son agitation. Et le quatrième jour, grandiose : il est resté environ dix minutes à son bureau avant que je lui dise d’aller jouer parce qu’il s’agitait ; il est parti ; et revenu au bout de cinq minutes en disant : “Allez, si on s’y met sérieusement, on n’en a pas pour longtemps.” Je me suis retenue pour ne pas rire, c’est exactement ce que je lui disais à chaque fois, avant qu’on mette l’observation en place avec vous. Il a tenu une demi-heure, jusqu’au dernier exercice qui consistait à légender une carte ; là, il en avait trop marre, il a commencé à gratter le livre avec son cutter. J’ai dit : “Stop, tu es vraiment trop fatigué, Léop, regarde, ton corps le dit, va jouer.”

– Vous avez vraiment été remarquable, Madame.

– Oui, je sais, se rengorge-t-elle, attendez, vous allez voir le bouquet final. Le soir même, à 22 heures, il arrive en pyjama et dit : “Maman, s’il te plaît, aide-moi pour la carte, j’y arrive pas, je comprends pas ce que ça veut dire légender, c’est sans doute à cause de mon TDAH…”. Et là je dis “Chéri, je suis très fatiguée et franchement, ce n’est plus l’heure des devoirs, je trouve que tu as bien travaillé aujourd’hui ; tant pis, tu auras un zéro en géographie, ce n’est pas la fin du monde.” Et là, il s’est littéralement déchaîné, j’avais rarement vu ça. Il m’a dit que j’étais la pire mère du monde, qu’il le raconterait à tout le monde, qu’il allait contacter un avocat, Enfance et Partage et pour ça aller voir l’assistante sociale du collège le lendemain à la première heure.

– Waouh, la puissance de cet enfant ! Je suis impressionnée !

– Mais j’ai tenu. Franchement, c’était vraiment difficile. Et… une heure plus tard, il est venu me voir, sa carte à la main. Il m’a demandé d’un air revêche si je voulais bien regarder. Là, c’était trop dur de dire non, alors j’ai regardé en râlant un peu. C’était franchement pas trop mal. Je lui ai dit, il avait l’air fier de lui. J’étais perturbée, parce que je me suis dit : “je ne le pensais pas capable de faire ça.” C’est dur quand même, penser ça de son fils, à tort !

– Alors, votre diagnostic sur son TDAH ?

– J’ai comme l’impression que son TDAH est assez réactionnel. C’est à dire que la responsabilisation l’atténue, non ? Mais pour en être sûres à 100 %, il faudrait que nous continuions sur cette voie-là. »

« Tu n’es pas capable », lui dit-on en substance

La prise en charge de l’adolescent par ses parents (ce qui consiste à faire à sa place ce qu’il devrait être capable d’assumer, par exemple sa scolarité), lui envoie deux messages implicites : le premier, c’est qu’on l’aime, c’est pour cela qu’on est inquiet pour lui ; le deuxième, c’est qu’on l’estime tellement incapable – scolairement, en l’espèce – qu’il nous semble essentiel de faire les choses à sa place. En dépit de la qualité du premier message, le deuxième message qui est très confortable pour l’adolescent à court terme (il est donc générateur de cette fameuse paresse que paradoxalement on lui reproche) est en fait assez destructeur de sa confiance en lui. « Tu n’es pas capable » lui dit-on en substance.

Notre approche, fondée sur la thérapie dite « brève et stratégique » née de l’école de Palo Alto, nous amènent, nous thérapeutes, à nous poser la question suivante : est ce que ce ne seraient pas précisément toutes ces modalités de prise en charge qui génèrent la léthargie chez cet adolescent ?

Ainsi, au lieu de percevoir le problème de façon linéaire – c’est parce que Léopold ne fait rien qu’on est obligé de le prendre en charge – nous le regardons alors de façon circulaire. Il ne travaille pas. Donc ses parents le prennent en charge. Il se démobilise encore plus puisque il est pris en charge (et qu’en quelque sorte on se mobilise à sa place). Cette démobilisation accrue inquiète les parents qui donc le prennent encore plus en charge. Il se démobilise un peu plus. Et les parents intensifient encore la prise en charge à la culotte et ainsi de suite.

La démobilisation qui désole les parents et leur semble incompréhensible – en dehors d’une mauvaise volonté ou d’un problème psychique de la part de leur fils – devient, dans cette perspective circulaire, une réponse logique à une prise en charge excessive.

La promesse de récompense, ou de sanction

Ce changement de perspective est l’apport de Gregory Bateson, le fondateur de l’école de Palo Alto, que son collègue Paul Watzlavick désigne comme « mutation méthodologique fondamentale » dans son livre Les cheveux du Baron de Münchhausen (Seuil).

Cette prise en charge excessive peut revêtir plusieurs formes, le parent d’adolescent inquiet étant très créatif pour la mettre en œuvre. Il y a la stimulation affectueuse et souriante : « Allez, chéri, c’est l’heure de se mettre aux devoirs, la la la la lère ! » Il y a aussi la promesse de récompense, ou de sanction, tenues ou pas.

– « On avait dit 11 de moyenne pour le smartphone…

– Papa, c’est abuser, j’ai 10,78 !

– Bon, d’accord ».

Il y a aussi les noms d’oiseaux, les cours particuliers imposés, les discours fleuves sur la crise économique et tout autre subterfuge qui consistera à prendre à son propre compte de parent, la motivation scolaire qui devrait pourtant être celle de l’adolescent.

Un résultat précisément inverse de celui qui était souhaité

Toutes ces manoeuvres constituent ce que les psychologues de l’école de Palo Alto appellent les « tentatives de régulation ». Elles sont mises en place pour résoudre un problème ou apaiser une souffrance et elles provoquent très précisément l’inverse de ce qui était souhaité. Ce mode d’interaction infructueux est précisément décrit dans l’article Thérapie courte, résolution d’un problème circonscrit, signé de quatre chercheurs de cette école et repris dans la somme collective des travaux menés de 1965 à 1974, Sur l’interaction (Seuil).

C’est sur ce concept fondateur que nous nous appuyons pour proposer à des patients chaque fois particuliers (enfants, adolescents mais aussi adultes), pour des problèmes tous différents (la phobie scolaire, le harcèlement au travail) un nouveau comportement, à 180° de ceux qui maintiennent le problème pour lequel ils sont venus chercher de l’aide. Avec cette idée, que cessant d’être alimenté par ces tentatives de régulation, le problème diminuera et la souffrance s’apaisera. Ce fut le cas avec la maman de Léopold, pour laquelle le virage à 180° a consisté à passer de la prise en charge à la responsabilisation d’un garçon par ailleurs… tout à fait représentatif de sa génération.

Fuente: https://theconversation.com/adolescents-et-sil-etait-temps-de-les-lacher-72333

Fuente imagen :

https://lh3.googleusercontent.com/RFgAprJ5gOVcDQfEUGxTC4j6o93cy4BHI-j1SDrJhM6h0bCCrd92EH36bti-IOu6TlMC=s129

Comparte este contenido:

Libro: De los saberes de la emancipación y de la dominación

De los saberes de la emancipación y de la dominación

Ana Esther Ceceña. [Coordinadora]

Ana Esther Ceceña. Carlos Walter Porto Gonçalves. Guillermo Castro Herrera. Raúl Zibechi. Luis Tapia. Jaime Estay Reyno. Raúl Ornelas. Claudia Korol. Juan Guillermo Ferro M.. Jaime Caycedo. Jaime Zuluaga Nieto. Manuel Guerrero Antequera. [Autores de Capítulo]
…………………………………………………………………………
Colección Grupos de Trabajo.
ISBN 978-987-1543-09-0
CLACSO.
Buenos Aires.
Diciembre de 2008

No hay dominante sin dominado, ni proceso de dominación sin resistencias. A las estrategias, modalidades y mecanismos diseñados por los dominadores de todos los tiempos corresponde una plétora de expresiones, acciones, estrategias y proyectos políticos de quienes se resisten a ser dominados. Las relaciones de poder que condensan el proceso de expansión planetaria del capitalismo, cuyo último gran triunfo fue la caída del socialismo real, han ido abarcando todas las dimensiones de construcción de societalidad. El poder no se impone sólo –y a veces ni principalmente– por medios brutales de coacción física: transita significativamente por la construcción simbólica de las interpretaciones del mundo. Se instala en las mentes colectivas y las individualiza; en los imaginarios sociales desbaratándolos y produciendo imágenes que ocuparán su lugar; invade los cuerpos internalizando una visión del mundo producida, extranjera, presentándose a la vez como biopoder y cosmopoder. La idea de un mundo sin tanques o sin cuerpos de seguridad se va volviendo disparatada. Las cosmovisiones del poder se imponen por bombardeo sistemático a través de los medios y de la producción de sentidos comunes. Las formas de control y disciplinamiento se van sofisticando hasta volverse tan sutiles que aparecen como autoconciencia. Penetrar esa sofisticación para aprehender los mecanismos y las lógicas del poder, para construir un mundo sin imposiciones, sin discriminaciones, sin explotación y sin otredades forma parte del proceso emancipatorio. Todo proceso se construye acumulando saberes. Y la sabiduría de los pueblos lleva al conocimiento de los límites, de los riesgos, de los daños, de las maneras de superar obstáculos o peligros. No hay emancipación posible sin conocimiento

Descarga libre

http://biblioteca.clacso.edu.ar/clacso/gt/20100817091913/saberes.pdf

Fuente imagen

https://lh3.googleusercontent.com/k2lmZMyjtdmCaea297QxDizIrfXYkrLNSRJ08GiC05GgiBDDXtFDkA7-4W10HPfuJln79w=s85los-saberes-de-la-emancipacion

Comparte este contenido:

Libro: Reinventando la emancipación social

Cuadernos del Pensamiento Crítico Latinoamericano Nº 18
Reinventando la emancipación social

Emir Sader. [Coordinador]

Boaventura de Sousa Santos. [Autor]

Cuadernos del Pensamiento Crítico Latinoamericano.

CLACSO.

Marzo de 2009

Los Cuadernos divulgan algunos de los principales autores del pensamiento social crítico de América Latina y el Caribe: Ruy Mauro Marini (Brasil); Agustín Cueva (Ecuador); Álvaro García Linera (Bolivia); Celso Furtado (Brasil); Aldo Ferrer (Argentina); José Carlos Mariátegui (Perú); Pablo González Casanova (México); Suzy Castor (Haití); Marilena Chauí (Brasil); Florestan Fernandes (Brasil); Orlando Fals Borda (Colombia); Mayra Paula Espina Prieto (Cuba); Edelberto Torres Rivas (Guatemala); Carlos Tünnermann Bernheim (Nicaragua); Daniel Mato (Argentina); Hugo Aboites (Brasil); Jaime Ornelas Delgado (México); Jorge Landinelli (Uruguay); Marcela Mollis (Argentina); Pablo Gentili (Brasil); Víctor Manuel Moncayo (Colombia); Susana Novick (Argentina); Antonio Negri (Italia); Guillermo Almeyra (Argentina); René Zavaleta Mercado (Bolivia); Rodolfo Stavenhagen (México); Milton Santos (Brasil); Silvio Frondizi (Argentina); Gerard Pierre-Charles (Haití); Aníbal Quijano (Perú); y Juan Carlos Portantiero (Argentina) entre otros. Los Cuadernos se publican periodicamente en La Jornada de México, en Página 12 de Argentina; en Le Monde diplomatique de Bolivia, Chile, Colombia, España, Perú y Venezuela.

Fuente: http://www.clacso.org.ar/libreria-latinoamericana/buscar_libro_detalle.php?id_libro=203&campo=autor&texto=santos

Descargar .pdf
Comparte este contenido:

Libro: Autonomía de la escuela

Autonomía de la escuela

  • Autor: Moacir Gadotti
  • Coordinación: José Eustáquio Romão
  • Editorial: Octaedro
  • ISBN 978-84-9921-685-0
  • Nro. páginas: 232 pp.

Sinopsis: La escuela ciudadana es aquella que se erige como un centro de derechos y deberes. Lo que la caracteriza es la formación para la ciudadanía.  La escuela ciudadana, pues, es la escuela que desarrolla la ciudadanía de los que en ella están y de los que a ella acuden. No puede ser una escuela ciudadana en sí y para sí. Es ciudadana en la misma medida en que construye la ciudadanía de quien usa su espacio.

La escuela ciudadana es una escuela coherente con la libertad. Es coherente con su discurso formador, libertador. Es ciudadana toda escuela que, procurando ser ella misma, lucha para que los educandos-educadores también sean ellos mismos. Y como nadie puede existir solo, la escuela ciudadana es una escuela de comunidad, de compañerismo. Es una escuela de producción común del saber y de la libertad. Es una escuela que nunca puede ser licenciosa ni autoritaria. Es una escuela que vive la experiencia tensa de la democracia.

Fuente de la reseña: http://www.octaedro.com/OCTart.asp?libro=10438&id=es&txt=Autonom%EDa%20de%20la%20escuela%20title=Portada%20de%A0Autonom%EDa%20de%20la%20escuela

Fuente de la imagen: http://www.octaedro.com/images/10438.jpg

Comparte este contenido:

La Universidad en el siglo XXI. Para una reforma democrática y emancipatoria de la universidad

Autor: Theotonio dos Santos

Año: 2007

Editorial: CIDES-UMSA, ASDI, y Plural editores,

Ciudad: La Paz, Bolivia

ISBN: 978-99954-1-078-0

Sinopsis: el nuevo libro de Boaventura de sousa santos tiene como centro de su reflexión la universidad, es decir, una de las instituciones fundamentales en la construcción de esa fabulosa ingeniería social que denominamos modernidad. En efecto, si bien ella precede aldespunte y desarrollo de la modernidad, es en este período cuando alcanza la hegemonía y la legitimidad que, según el autor, están actualmente en crisis.

Descargar: http://www.boaventuradesousasantos.pt/media/universidad_siglo_xxi-.pdf

Comparte este contenido:

¿Es posible desarrollar una pedagogía liberadora en la escuela actual?

Por. Hernán Cortiñas

A partir de notas sobre pedagogía en la sección de Tribuna Abierta, como “Momo, una niña en resistencia”, queremos seguir el debate sobre los límites y potencialidades de las prácticas educativas.

La escuela es, sin lugar a dudas, una gran caja de resonancia de lo que pasa en la sociedad. Sus crisis, miserias y conquistas entran sin pedir permiso en nuestras aulas. Son nuestras estudiantes las chicas que desaparecen, los hijos de los desocupados que ya no saben cómo mantener a su familia, pero también aquellos que dicen basta, se organizan y salen a luchar por lo que les corresponde.

La neutralidad educativa, mandato histórico de las clases dominantes, choca con la realidad cotidiana de escuelas públicas superpobladas con problemas de infraestructura, docentes con bajos salarios y presidentes que bastardean los reclamos educativos. Eso además acelera la experiencia de la docencia con los sucesivos gobiernos que, ante las crisis fiscales, descargan el ajuste sobre la educación pública.

Es la realidad la que nos interpela como trabajadores de la educación y nos desafía a no ser indiferentes ante las miserias de esta sociedad y tomar un rol activo en su transformación.

¿Es posible entonces transformar la sociedad desde nuestro rol como educadores? Asignar esta responsabilidad a la docencia, ¿no implica negar su condición de trabajadores explotados?

Cada docente tiene su anecdotario de batallas ganadas, situaciones gratificantes con sus estudiantes que lo inflan de orgullo. Pero también nos pesa ir a la escuela y, como a los pibes, por momentos no le encontramos sentido. Por más buena voluntad que se ponga, miles de situaciones nos desbordan: chicos que van sin comer, sin dormir bien, sin los materiales, maltratados, que faltaron el día anterior para laburar o cuidar hermanos, y tantos otros problemas más.

Asignar un mandato liberador a la docencia desconoce el hecho de que las y los trabajadores de la educación nos vemos obligados tener dos o tres cargos a cambio de un salario que no alcanza. La explotación que esto implica se combina con la enajenación determinada por el limitado poder de decisión sobre el funcionamiento del sistema educativo. Los tiempos del trabajo escolar están pensados para limitar el rol docente a la esfera de un curso o grado y a ser a mero aplicador de teorías y diseños curriculares elaborados por técnicos ministeriales o reproducir contenidos y actividades propuestos por los textos disponibles en el mercado editorial.

A esto hay que sumarle el hecho de que el sistema educativo, como señala Bourdieu, está organizado con circuitos educativos diferenciales, escuelas para ricos y otras para pobres, que terminan funcionando como legitimadores de las desigualdades económicas y sociales.

¿Esto implica que la docencia y el sistema educativo son meros reproductores del sistema social existente?

De ninguna forma. El movimiento estudiantil y la docencia son sujetos políticos. En tanto parte de la clase trabajadora cuentan con su potencial transformador a partir de su intervención en la lucha de clases. Nos resulta, por lo tanto, una necesidad imperativa la defensa de la escuela pública. Defenderla como conquista de la lucha obrera y popular, contra los ataques del capitalismo, los recortes presupuestarios, la injerencia de la Iglesia o las empresas y las reformas de planes de estudio que buscan amoldar las prácticas educativas a los intereses del mercado.

La conquista a principios del SXIX de una educación pública masiva implicó no solo el acceso de las y los hijos de los trabajadores y el pueblo pobre, sino también la proletarización de los encargados de llevarla adelante todos los días. El sistema educativo, uno de los denominados aparatos ideológicos del Estado, queda entonces en el campo de la lucha de clases. Esta contradicción, “grieta”, es la que abre las condiciones de posibilidad para desarrollar prácticas educativas que, en interacción dialéctica con la realidad, cuestionen el sistema capitalista.

Entonces, ¿es posible desarrollar una pedagogía liberadora en la escuela actual?

Con frecuencia suele pensarse que la educación puede cambiarse en sí misma como sistema aparte, o bien que su transformación conllevará un cambio en la sociedad, o que para lograr revolucionar la sociedad es necesario una transformación en el modelo educacional, esto último sostenido muchas veces por corrientes políticas que militan por una ‘educación popular’.

El marxismo ha abordado profundamente la relación entre pensamiento, Estado y revolución. En palabras del propio Marx, en ‘La Ideología Alemana’, “todas las luchas que se libran dentro del Estado (…) no son sino las formas ilusorias bajo las que se ventilan las luchas reales entre las diversas clases”. Luego aclara, “todas las formas y todos los productos de la conciencia no pueden ser destruidos por obra de la crítica espiritual, mediante la reducción a la ‘autoconciencia’ (…), sino que sólo pueden disolverse por el derrocamiento práctico de las relaciones sociales reales, de las que emanan estas quimeras idealistas”.

Esta cuestión también ha sido abordada por pedagogos soviéticos como Vigotsky quien, en el mismo sentido, afirma que “la educación siempre y en todas partes tuvo un carácter clasista, tuvieran o no consciencia de ello sus apologistas y apóstoles (…) la libertad e independencia del pequeño medio educativo artificial respecto del gran medio social son, en realidad, una libertad y una independencia muy relativas y condicionales, convencionales, dentro de fronteras y límites estrechos”. Incluso el propio Freire, quien fue funcionario de educación del PT brasilero, tuvo que reconocer explícitamente los límites de la educación en ‘La alfabetización como elemento de formación de la ciudadanía’: “La comprensión de los límites de la práctica educativa requiere indiscutiblemente la claridad política de los educadores en relación a su proyecto. Requiere que el educador asuma la politicidad de su práctica (…) No puedo pensarme progresista si entiendo el espacio de la escuela como un medio neutro, que tiene poco o casi nada que ver con la lucha de clases, donde los alumnos son vistos sólo como aprendices de ciertos objetos de conocimiento a los que prestó un poder mágico. No puedo reconocer los límites de la práctica educativo-política en que tomo parte, si no sé, si no tengo claro contra quién y a favor de quién práctico. A favor de quién practico me sitúa en cierto ángulo, que es de clase, en que diviso contra quien practico, y, necesariamente, por qué practico, es decir el sueño mismo, el tipo de sociedad en cuya invención me gustaría participar”.

Para ahondar en el tema resulta interesante también la lectura de Peter McLaren, reconocido fundador de la pedagogía crítica, quien afirma que los estudios actuales sobre los trabajos de Freire “han exagerado su invención para transformar las prácticas en el aula, pero devaluado su potencial para el cambio social revolucionario fuera del aula en la sociedad extensa (…) tales debates ignoran con esmero las contradicciones claves que hace surgir la historia, aquellas entre trabajo y capital”.

Entendemos, por todo esto, que el sistema educativo no puede ser pensado como una esfera aparte del Estado -que a su vez responde a los intereses de una determinada clase-, como así tampoco por fuera de la lucha de clases. Si bien las escuelas son un lugar de disputa política e ideológica, la educación por sí sola resulta insuficiente para lograr una transformación revolucionaria de la sociedad. Por lo tanto, cualquier pedagogía, por más emancipadora que llegue a ser, debe estar íntimamente ligada a una estrategia política que se demuestre eficaz para derrotar a este sistema de miseria y explotación. Al desligarse el método de Freire de una estrategia de independencia de clase, termina adaptado a un proyecto de conciliación, bajo la excusa de lo meramente posible dentro de este sistema opresor.

A su vez, contra todo escepticismo, retomamos la tercera Tesis sobre Feuerbach de Marx en donde explica que “la teoría materialista de que los hombres son producto de las circunstancias y de la educación, y de que, por tanto, los hombres modificados son producto de circunstancias distintas y de una educación modificada, olvida que son los hombres, precisamente, los que hacen que cambien las circunstancias y que el propio educador necesita ser educado (…) La coincidencia de la modificación de las circunstancias y de la actividad humana sólo puede concebirse y entenderse racionalmente como práctica revolucionaria”.

Como trabajadores de la educación, que sostenemos una perspectiva revolucionaria, peleamos por una educación al servicio de los intereses de la clase obrera y los sectores populares. Entendemos que sólo podrá darse íntegramente en los marcos de una sociedad gobernada por la clase trabajadora y donde los medios de producción estén en manos de quienes son los creadores de la riqueza social.

Queremos cambiar de verdad el mundo, expropiando a los expropiadores y rompiendo las cadenas del capital. Esta pelea no puede darse sino a través del mismo proceso mediante el cual la clase obrera se organiza y toma conciencia: la construcción de su propio partido político en alianza con los otros sectores oprimidos. Por ello, la lucha por la transformación de la educación es al mismo tiempo la lucha de la clase trabajadora por su emancipación. Queremos otra sociedad para otra escuela y luchamos por otra escuela, hacia la conquista de otra sociedad.

Fuente: http://www.laizquierdadiario.com/Es-posible-desarrollar-una-pedagogia-liberadora-en-la-escuela-actual

Imagen: http://www.laizquierdadiario.com/local/cache-vignettes/L653xH368/arton49362-92ad7.jpg?1471146025

Comparte este contenido:
Page 1 of 2
1 2