Page 68 of 96
1 66 67 68 69 70 96

Francia: Des enseignants toujours aussi mal formés : que faire face à ce scandale tranquille ?

Europa/Francia/Febrero 2017/Noticias/https://theconversation.com

Face au bilan de la dernière réforme de la formation des professeurs (cf rapport Comité de suivi de la Loi de refondation de l’École), de nouvelles politiques scolaires s’imposent. L’enjeu est de taille : la société a changé, les élèves ont changé, les modes d’accès aux savoirs aussi. Une formation renouvelée des professeurs s’impose. Dans ce début de campagne aucun candidat n’aborde la question Il est grand temps de former autrement les enseignants, et donc de les recruter autrement.

En France, former les enseignants ne va pas de soi dans une tradition universitaire où la possession de connaissances disciplinaires attestée par la possession d’un niveau de diplôme a longtemps été jugée comme suffisante, l’autorité du Savoir faisant office de compétence pédagogique. Pour réformer la formation, il faut d’abord réformer le concours et l’architecture d’ensemble.

Réformer le concours de recrutement un préalable indispensable

Le concours de recrutement est un levier essentiel, jamais utilisé par les politiques frileuses menées.

PROPOSITION 1 : Pré-recruter les enseignants à bac + 2 en proposant un concours avec des épreuves mixtes pour proposer ensuite une formation en alternance et permettre une présence accrue d’adultes dans les établissements scolaires.

Proposition 1.1

Seul un recrutement précoce dès l’année de L3 permet d’allier une formation disciplinaire et une formation professionnelle. Les candidats à l’issue de leur L2 présenteraient un concours mixte dans les épreuves et les savoirs. Ce pré-recrutement permettrait une véritable formation en alternance, en M1 et M2 sous forme de stages (rémunérés). Il s’agit d’une formation universitaire en L3.

Proposition 1.2

Lycée Lakanal, 92330 Sceaux. Céline Nadeau/Flickr, CC BY-SA

À tous les niveaux de l’enseignement, de l’école maternelle au lycée, un concours de recrutement « mixte » associant épreuves théoriques et épreuves d’enseignement. Certes, un professeur est d’abord quelqu’un qui a une bonne maîtrise des savoirs à enseigner dans les différentes disciplines d’enseignement. Mais cela ne constitue qu’un préalable.

Il ne suffit pas de savoir pour savoir enseigner. Il faut donc introduire des épreuves pratiques. Nécessitant des stages pratiques (accompagnés) dans les établissements scolaires, ces épreuves se déclineraient d’une part en une série d’interventions en L3 (cours, travaux pratiques, travaux dirigés, séances informatiques, accompagnement scolaire…) devant des élèves, et d’autre part en entretiens évaluant ces interventions. Plusieurs leçons étalées dans le temps permettraient à la fois une meilleure évaluation de la candidature et des capacités de progression du candidat au fur et à mesure de ces leçons.

Proposition 1.3

Lycée Lakanal, 92330 Sceaux. Céline Nadeau/Flickr, CC BY-SA

Le concours doit aussi associer des savoirs disciplinaires, des savoirs « transversaux » issus des sciences humaines et sociales (sociologie, philosophie, anthropologue, sciences de l’éducation, psychologie) mais aussi des didactiques (didactique de la lecture, didactique de la physique ou didactique du français, etc.) et des pédagogies. Le métier d’enseignant devenu plus complexe, nécessite la mise en œuvre de compétences de haut niveau qui dépassent les seuls savoirs disciplinaires habituels : des savoirs scientifique, didactique, pédagogique, éducatif, institutionnel, psychologique, sociologique, philosophique.

Des épreuves théoriques écrites ou orales dont les coefficients seraient aussi importants que les coefficients des épreuves portant sur les disciplines d’enseignement s’imposent, et imposent une véritable révolution de la pensée en éducation. Un véritable travail de fond sur le recours au numérique qui ne doit être ni anecdotique, ni systématique, mais qui doit s’inscrire dans une réelle compétence de jugement sur la pertinence des usages.

Car dans notre culture scolaire et universitaire, cela ne va pas de soi.

Proposition 1.4

Lycée Lakanal, 92330 Sceaux. Céline Nadeau/Flickr, CC BY-SA

Un concours de recrutement associant épreuves individuelles et épreuves collaboratives serait le préalable à cette autre manière d’enseigner et de concevoir l’enseignement. Si le travail collaboratif des enseignants est un impératif, lié aux mutations des contextes culturels et sociaux d’enseignement, le concours doit prévoir une épreuve collective où le processus même du travail de groupe est évalué. Les modalités variables selon la discipline d’enseignement, consisterait en une tâche à élaborer en commun : proposer un TD sur une thématique, évaluer un travail d’élève, définir les objectifs pédagogiques d’une leçon, proposer des exercices adaptés aux besoins des élèves… L’objectif serait d’évaluer les compétences au travail de groupe : à entendre les objections, à écouter l’autre, à organiser la répartition des tâches…

Proposition 1.5

Le concours destiné au corps spécifique de professeurs de collège comporterait en outre des épreuves dans deux disciplines principales : lettres-histoire ; lettres-anglais, mathématiques-physique, etc.

Former autrement

Ces nouvelles modalités de concours de recrutement proposées imposent une nouvelle architecture de la formation des professeurs qui répondent à de nouveaux enjeux. Une véritable formation professionnelle des enseignants, associée à une « universitarisation » de cette formation des enseignants doit être couplée à une formation en alternance réelle sur le terrain.

Lycée Lakanal, 92330 Sceaux. Céline Nadeau/Flickr, CC BY-SA

C’est à dire avec une dimension d’accompagnement au quotidien et pas une immersion dans le « demerdesiesich ». Dans aucun modèle de formation en alternance de n’importe quel métier, on n’ose jeter les formés sans filet, sans mentor au quotidien, sans référent de compétences clairement identifié, et sans référentiel d’adossement.

Il faut apprendre à enseigner. Le compagnonnage auprès d’enseignants expérimentés peut constituer un apport mais il ne peut, en aucun cas, se suffire à lui-même. Le métier de professeur ne s’apprend pas simplement « sur le tas ». Avec l’hétérogénéité croissante des publics scolaires, avec les mutations de la forme familiale et des modes de socialisation contemporains, avec la multiplication des modalités d’accès aux savoirs, le métier d’enseignant est devenu plus complexe et nécessite une formation longue ancrée sur les savoirs de recherche.

Comment se construisent les inégalités scolaires ? Comment organiser le travail des élèves ? Comment gérer l’hétérogénéité des classes ? Comment dialoguer avec les familles ? Comment contribuer dans sa classe et dans l’établissement à la démocratisation de l’accès aux savoirs ? Comment prendre en compte les difficultés sociales et psychologiques de certains élèves ? Comment fonctionne un cerveau ? “

Autant de questions et bien d’autres sur lesquelles des savoirs sont produits et devraient nourrir la formation professionnalisante des enseignants. La formation des professeurs doit articuler disciplines d’enseignement, didactique, pédagogie et sciences humaines et sociales. Elle doit aussi se concevoir comme une formation en alternance seule à même de confronter très tôt les futurs enseignants aux contraintes du métier tout en développant les moyens d’observer et d’analyser des situations d’enseignement-apprentissage.

PROPOSITION 2 : une formation mixte de deux ans en alternance

Proposition 2.1

Il s’agit d’une formation en alternance. Dés la réussite au concours en fin de L3, la formation est prise en charge conjointement par l’université et par l’État employeur dans le cadre de stages, accompagnés et en responsabilités en deux ans ; elle permet à la fois l’obtention d’un M1 et d’un M2 et une véritable formation professionnelle longue.

Proposition 2.2

Lycée Lakanal, 92330 Sceaux. Céline Nadeau/Flickr, CC BY-SA

Il s’agit d’une universitarisation de la formation professionnelle qui ne se réduit pas à l’acquisition de connaissances dans les savoirs d’enseignement. Ces connaissances sont bien sûr indispensables… mais elles doivent être nourries de réflexivité et des savoirs de la recherche : par exemple, s’interroger sur les finalités et l’évolution de la discipline, sur les enjeux sociaux ou culturels de sa discipline, sur les relations de celle-ci avec les autres disciplines, sur la dimension civique de tout enseignement sur l’organisation d’un établissement scolaire. Il faut du temps pour mener une réflexion plus générale, ou encore un approfondissement sur les fondements épistémologiques ou gnoséologiques de tel ou tel élément de connaissance, pour intégrer les éléments de la didactique de sa discipline, ou encore se former à la psychologie de l’éducation ou à la sociologie de l’éducation…

Proposition 2.3

Tout professeur stagiaire en préparant son master devra nécessairement participer à un travail de recherche, activité facilitée par les projets collaboratifs menés entre enseignants et chercheurs. Ces projets s’intégreront obligatoirement dans l’emploi du temps de tous les professeurs dans le cadre de la formation continue. La formation par la recherche donne aux professeurs les éléments pour prendre du recul et analyser leur enseignement. La participation à une vraie recherche liée à une question vive en éducation doit être prévue.

Proposition 2.4 : une formation continue

La mise en place des projets collaboratifs en établissements scolaires permet la mise en œuvre d’une formation continue qui nourrit la recherche et s’en nourrit. Le métier de professeur s’apprend sur plusieurs années (c’est un métier dit d’expérience). Après la formation initiale intégrative, la formation continue doit permettre d’accompagner par des périodes de stages en université et à l’ESPE la première année en responsabilité. Enfin, une offre de formation continue au plus près des réalités des établissements d’enseignement devrait exister en complément de cette formation et être articulée avec la recherche et ses résultats, permettant à tout professeur de s’adapter aux mutations de la société.

Proposition 3 : organiser la collaboration de formateurs complémentaires

Proposition 3.1

Lycée Lakanal, 92330 Sceaux. Céline Nadeau/Flickr, CC BY-SA

Les équipes d’encadrement des formations sont constituées par plusieurs professionnels. Les enseignants qui accueillent dans leurs classes les stagiaires doivent être formés et avoir la responsabilité de l’accompagnement sur le terrain. Ils sont reconnus à ce titre. Les tuteurs ne sont pas les évaluateurs. Ceux-là interviennent dans un cadre d’évaluation différent. Les formateurs de l’ESPE interviennent en conseil dans les classes. Tous les intervenants se retrouvent dans un conseil de l’accompagnement, pour construire et partager une culture commune, qui évite les tiraillements entre perspectives théoriques et mise en œuvre pratique.

Proposition 3.2

Tout au long des trois années de formation, l’évaluation continuée est constituée en regard d’un référentiel de compétences. Celle-ci combine l’auto- positionnement du stagiaire, la guidance de l’enseignant qui accueille dans sa classe, les évaluations des formateurs.

Proposition 3.3

Faire en sorte que formellement dans la formation, les mouvements d’éducation populaire dans leurs diversités, participent à la formation des futurs enseignants.

Proposition 3.4

Faire vivre par les futurs enseignants durant les trois années de formation, d’autres expériences professionnelles en entreprise, dans les collectivités territoriales, ou structures sociales, de sorte de connaître la diversité des réalités sociales des élèves.

Lycée Lakanal, 92330 Sceaux. Céline Nadeau/Flickr, CC BY-SA

Voilà une proposition : sa caractéristique principale est de s’inscrire dans une durée longue. Dans aucun métier on ne peut faire croire qu’en quelques semaines, on construit les conditions d’une expertise professionnelle. C’est donc la responsabilité des politiques, mais également de tous les acteurs de s’imposer un devoir de cohérence. Cela a un prix. Celui de la démocratie.

Fuente:

https://theconversation.com/des-enseignants-toujours-aussi-mal-formes-que-faire-face-a-ce-scandale-tranquille-73721

Fuente imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/0xTJpTeoh0sJpWE1zl0dNKRRIZN-o9eEBEQeEBw0wlL4fmWBgSfYzUuNTHmpCljyRTXXHA=s85

Comparte este contenido:

Incertidumbre política en Francia

Francia/Marzo de 2017/Fuente: Capital  Bolsa

Nos encontramos en un momento en el que los eventos electorales teóricamente imposibles se hacen realidad, como es el caso del Brexit y de Donald Trump. El próximo se encuentra a la vuelta de la esquina y cada vez pisa más fuerte, su nombre es Marine Le Pen, la líder del partido político de la ultraderecha francesa.

Las elecciones tendrán lugar el próximo 23 de abril en primera ronda, y el 7 de Mayo en segunda ronda, y está generando una gran incertidumbre en los mercados debido a que la victoria de Le Pen empieza a considerarse como una posibilidad real. Los inversores comienzan a incluirlo en sus valoraciones.

Ahora bien, para poder entender esta incertidumbre que se está generando en el mercado es necesario conocer las propuestas que propone la líder de la ultraderecha, la viabilidad para que dichas propuestas se cumplan, y cómo está digiriendo el mercado la situación.

El pasado 4 y 5 de febrero Le Pen reveló los “144 compromisos” que constituyen su programa electoral con los que busca una Francia “libre”, “segura”, “próspera”, “justa”, “orgullosa”, “potente” y “sostenible”, y entre los cuáles destacamos dos de sus promesas. En primer lugar dice que reducirá drásticamente la migración, expulsará a todos los inmigrantes ilegales y restringirá ciertos derechos ahora disponibles para todos los residentes, incluida la educación gratuita.

Fuente: http://www.blogscapitalbolsa.com/article/12130/incertidumbre_politica_en_francia.html

 

Comparte este contenido:

ESPECIAL: Mira cómo el mundo celebra el Carnaval

Por: VTV

Es el más corto del año, pero el más movido. Febrero incluye también el Carnaval. La celebración invita al mundo a ataviarse de fiesta, música, color y baile.

Veamos algunos de los Carnavales más particulares que celebra la humanidad  por estas fechas:

El Mardi Gras de Nueva Orleans (EEUU)

En la mítica ciudad del Mississippi, el Carnaval recibe el nombre de Mardi Gras. Durante dos semanas las calles de la ciudad de Nueva Orleans se ven invadidas por desfiles de carrozas y disfraces con un claro origen y gran influencia francesa; el más famoso de los carnavales estadounidenses tiene claras reminiscencias de los negros del África que llegaron como esclavos, como es el desfile Zulu, que recorre el distrito de Uptown.

Cada año, entre todas las carrozas destacan las realizadas por las distintas Krewe, asociaciones de artesanos, que discurren por las calles principales de la ciudad. En Nueva Orleans el Carnaval es una apoteoisis de lujosos trajes, carrozas y extravagantes comparsas que desfilan al son de la música de jazz.

(Foto: Archivo).
(Foto: Archivo).

La elegancia del carnaval de Venecia (Italia)

Durante diez días, la elegancia y el buen gusto están presentes en los espectaculares desfiles de disfraces de la plaza San Marcos, en los grandes bailes públicos y privados y en las procesiones de barcos tradicionales por los principales canales de la ciudad.

El origen del Carnaval de Venecia se remonta al siglo XI, aunque se consolidó en el XVIII. Entonces, el carnaval duraba hasta seis meses y en ese tiempo en la ciudad reinaba la magia de las máscaras y los elaborados disfraces detrás de los cuales se escondían en el anonimato los venecianos. Hoy, poco ha cambiado, quizás el número de personas que llenan las estrechas calles de la capital del Véneto, pero los trajes de época, la nariguada máscara del Doctor Peste, el anonimato de sus habitantes y el ambiente de desinhibición siguen presentes en Venecia.

(Foto: Archivo),
(Foto: Archivo),

Colonia, una fiesta de toda Alemania

El Carnaval de Colonia se inicia todos los años el día 11, del mes 11, a las 11 horas, y es una fiesta en la que participa toda Alemania, hasta tal extremo que es conocida como la Quinta Estación del Año. Durante estos días, llamados Días locos -y a pesar del frío- las calles se llenan de gente disfrazada y con ganas de pasarlo muy bien.

El día más popular del Carnaval es el Rosenmontag, el lunes de Carnaval, cuando tiene lugar el desfile más multitudinario. Además, Colonia luce sensacional estos días con una bella decoración luminosa, fuegos artificiales y puestos callejeros donde degustar la famosa cerveza local, Kölsch.

(Foto: Archivo).
(Foto: Archivo).

Río de Janeiro, a ritmo de samba

El Carnaval de Río de Janeiro es sinónimo de música y samba, luces y lentejuelas. Su origen se remonta a finales del siglo XIX, cuando en Brasil se empezaron a popularizar las fiestas alegres y desinhibidas de París. Pero con un toque brasileño. La samba inunda la ciudad con las actuaciones de las escuelas de samba que realizan exhibiciones impresionantes.

La apoteosis del Carnaval de Río es el desfile de las escuelas de samba por el Sambódromo, un fantástico espectáculo donde la riqueza de la música y la belleza rítmica de los participantes se mezcla con el lujo de los trajes y el esplendor de la decoración de las carrozas. Durante cuatro días, Río está invadida por el caos hasta el final, en que se declara la escuela ganadora de este disputado concurso.

(Foto: Archivo).
(Foto: Archivo).

Carnaval de Niza (Francia)

Desfiles de carrozas, charangas, cabezudos y bandas de música recorren estos días una Niza engalanada e iluminada con miles de bombillas de colores. El gran acontecimiento de los carnavales de la ciudad de la Costa Azul son las llamadas Batallas de Flores, que tienen lugar en los días señalados y que consisten en una lluvia de flores lanzadas desde las carrozas a los espectadores. También los concursos de cabezudos, carrozas y personajes tienen gran popularidad. Las concluyen la primera semana de marzo con la tradicional quema del rey y una sonada Batalla de Flores.

(Foto: Archivo).
(Foto: Archivo).

Montevideo, el carnaval más largo del mundo

En la fiesta intervienen grupos de candombe, murgas (género coral-teatral-musical), parodistas y humoristas que recorren los “tablados” al aire libre en la capital.

Los “tablados” funcionan en barrios periféricos y a precios populares con el subsidio del gobierno local, pero también en las zonas adineradas.

Paralelamente, el concurso oficial tiene lugar en el Teatro de Verano, con un aforo para seis mil personas, que luce colmado la mayor parte de las noches.

La murga y el candombe son las expresiones artísticas autóctonas más representativas de la fiesta popular que, incluso, trascendieron fuera de sus fronteras.

Con 17 hombres disfrazados y de caras pintadas, la murga actúa, canta y baila al ritmo de bombo, platillos y redoblante con una mirada sobre la realidad plena de humor, sátira y crítica.

El candombe, ritmo musical generado por tamborileros, es una tradición de los esclavos africanos que llegaron al país en el siglo XIX, declarado Patrimonio Intangible de la Humanidad por la Unesco (Organización de las Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura).

Parodistas, humoristas y revistas escenifican espectáculos en los que plantean con distintas variantes de acuerdo a la categoría, humor, baile y canto.

El carnaval más largo del mundo concluye en marzo después de varias semanas de concurso.

(Foto: Archivo).
(Foto: Archivo).

El Carnaval de Huejotzingo (México)

A corta distancia de la Ciudad de Puebla se realiza cada año un grandioso carnaval, una fiesta popular en la que se representan escenas de la historia y personajes de México, el Carnaval de Huejotzingo.

Por su gran atractivo se trata de una de las fiestas regionales más visitadas por turistas nacionales y extranjeros, miles de personas llegan estos días a la ciudad para presenciar la celebración.

Los festejos comienzan el fin de semana anterior al miércoles de ceniza y se desarrollan por varios días.

En su realización participa la comunidad con el apoyo de las autoridades. Los grupos o batallones son encabezados por mayordomos que se encargan de su organización y los propios danzantes se hacen cargo de sus vestuarios. Según se sabe, esta tradición se ha realizado cada año sin interrupción desde el siglo XIX.

Durante el carnaval cientos de danzantes recorren las calles de Huejotzingo disfrazados con máscaras y vistosos trajes para representar legendarios militares, turcos, indígenas, diablos y calaveras.

(Foto: Archivo).
(Foto: Archivo).

Carnaval de Tlaxcala (México)

En el Estado de Tlaxcala, uno de los más interesantes en el centro del país, se realiza una gran verbena, es un evento ejemplar e inicia con un baile sumamente colorido que incluye comparsas, carros alegóricos y grupos de bailarines.

Los participantes de la fiesta recorren las calles con grupos de bailarines denominados como camadas. Los integrantes de estos grupos recorren las principales calles de la ciudad de Tlaxcala, animando a lugareños y turistas. A los miembros de las camadas se les conoce como huehues, nombre que hace referencia a Huehueteotl, deidad náhuatl del fuego y el saber.

Como parte de los festejos de clausura, en el marco del carnaval tlaxalteco, los jefes de los diferentes grupos de catrines cargan cruces en sus espaldas, las cuales colocan en un gran altar de la iglesia local. Después rezan algunas oraciones y mientras tanto los catrines se congregan para efectuar algunos bailes acompañados de las melodías de bandas musicales. A la postre deambulan por las calles principales de la ciudad y concluyen con vistosas danzas en el zócalo.

(Foto: Archivo),
(Foto: Archivo),

Carnaval, en el Fin del Mundo

El ciclo de carnavales en la ciudad de Ushuaia se desarrolla con participación de distintas expresiones populares. En la fría localidad -la más austral del mundo- se despliega el color, el ritmo y la alegría.

Con una variedad de coreografías, vestuarios llamativos, máscaras, bailes y música las agrupaciones carnestolendas alegraron en las dos jornadas

La municipalidad organiza juegos y premios con la tradicionales kermes (Bailes) y corsos (desfiles).  /EM

(Foto: Archivo),
(Foto: Archivo),

Fuentes: National Geographic / Telesur / pueblosmexico.com.mx / ushuaia.gob.ar / eldiariodelfindelmundo

Fuente: http://vtv.gob.ve/especial-mira-como-el-mundo-celebra-el-carnaval/

Comparte este contenido:

Unesco celebrará reunión sobre el patrimonio cultural en Iraq.

Europa/Francia/26.02.2017/Autor y Fuente: http://prensa-latina.cu/
La Unesco celebrará esta semana en París una reunión internacional para la salvaguardia del patrimonio cultural en las zonas liberadas de Iraq, informó hoy esa organización de las Naciones Unidas.

De acuerdo con un comunicado, la cita prevista jueves y viernes contará con la presencia de 80 expertos de varios países y será inaugurada por la directora general de la Unesco, Irina Bokova; así como los ministros de Educación y Cultura de Iraq, Mohammad Iqbal Omar y Feryad Rawnduzi, respectivamente.

El objetivo del encuentro es examinar el estado del patrimonio cultural en las zonas liberadas de ese país del Medio Oriente, incluidos enclaves como las ruinas de las ciudades de Asur y de Hatra, ambas declaradas por la Unesco como Patrimonio de la Humanidad e incluidas en la lista de Patrimonio en peligro.

Asimismo, los asistentes evaluarán las prioridades para la conservación de esos lugares e identificarán iniciativas para proteger sitios arqueológicos, monumentos, sitios religiosos del patrimonio urbano, colecciones de museos y manuscritos históricos.

También se dialogará sobre las acciones dirigidas a impedir el saqueo y el tráfico ilícito de objetos culturales.

Según el comunicado, al término de la reunión se adoptará un plan de acciones prioritarias y se aprobarán proyectos de salvaguardia a mediano plazo, los cuales serán presentados ante los estados miembros de la Unesco en una reunión destinada a buscar apoyo para ejecutarlos.

Fuente: http://prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=65658&SEO=unesco-celebrara-reunion-sobre-el-patrimonio-cultural-en-iraq

Imagen:  http://www.prensa-latina.cu/images/2017/febrero/21/irak-patrimonio-ninive-puertaDeDios.jpg

Comparte este contenido:

Francia: Estudiantes repudian violencia de la policía

Europa/Francia/26 Febrero 2017/Fuente: Excelsior/Autor: DPA, AFP Y EFE

Las protestas se desataron después de que varios oficiales abusaron de un joven negro

Cientos de jóvenes y estudiantes tomaron ayer las calles de París para protestar contra la supuesta violencia policial, provocando el cierre de 30 institutos de educación secundaria, informaron los medios galos.

Los participantes de la manifestación, que no fue autorizada oficialmente, en el centro de París protestaban por el arresto violento de un joven negro, identificado como Theo, que fue supuestamente sodomizado con una porra en el suburbio de Aulnay-sous-Bois el 2 de febrero.

Algunos manifestantes, que se congregaron en la plaza de la Nation, en el este de París, iban encapuchados y saquearon varios coches y cajeros automáticos.

Entre 800 y mil personas se reunieron en la plaza de la Nación y un total de 26 fueron arrestadas en la región parisina, la mayoría por robos con violencia durante las protestas, indicó la policía, que utilizó gas lacrimógeno.

Once personas fueron detenidas durante la manifestación, en la mayoría de los casos por robos y deterioro de materiales.

La cadena pública France Info informó que 30 escuelas de secundaria habían sido bloqueadas con barricadas citando a las autoridades educativas.

El subdirector de uno de los centros resultó herido cuando le lanzaron un extintor, indicaron las autoridades educativas de la región.

Cuatro agentes de policía están siendo investigados por el arresto de Theo, uno de ellos es sospechoso de sodomizar al joven y los otros tres de ejercer violencia premeditadamente.

Los suburbios más pobres de París, en el norte de la ciudad, han sido escenario de varios enfrentamientos entre jóvenes y policías y de decenas de arrestos desde el incidente, a pesar de que la víctima pidió calma.

La policía aseguró que trabaja en condiciones difíciles en la zonas con una elevada tasa de delincuencia.

Fuente de la noticia: http://www.excelsior.com.mx/global/2017/02/24/1148333

Fuente de la imagen:

http://94557268b75eb4291d5e-41c649821d3b6b5cdbf6b11ec1d89955.r57.cf2.rackcdn.com/styles/imagen_portada_grande/public/pictures/2017/02/24/1627007.jpg

Comparte este contenido:

Estudiantes franceses denuncian violación de joven por la policía

Europa/Francia/25 Febrero 2017/Autor: Miguel Martínez/ Fuente: Hispantv

Las protestas por la violencia policial en Francia continúan y ahora tocó el turno a la primera manifestación de jóvenes estudiantes parisinos.

Por tercera semana consecutiva las protestas contra la violencia policial continuaron en París, capital de Francia, en rechazo por la violación del joven Theo por parte de las fuerzas del orden a inicios de febrero.

En esta ocasión han sido más de mil jóvenes estudiantes de diversos liceos parisinos quienes han decidido salir a las calles durante una manifestación que estaba prohibida por parte de la policía pero aún así los jóvenes estudiantes no hicieron caso a la prohibición.

El lugar de esta protesta fue en la conocida Plaza de la Nación, al este de París, en donde los estudiantes intentaron marchar a diversos puntos de la ciudad pero les fue impedido por la policía, quien cargó en diversas ocasiones con gases lacrimógenos.

El rechazo social contra la violencia policial sigue ganando terreno en toda Francia mientras los tribunales no den una respuesta y una condena a los policías que abusaron del joven Theo de 22 años.

Es la primera manifestación después de la violencia policial contra el joven Theo cuando los estudiantes franceses salen a manifestarse en las calles de la capital francesa y en donde han sido reprimidos por parte de la policía.

Fuente: http://www.hispantv.com/noticias/francia/334078/protesta-paris-violacion-theo-policia

Comparte este contenido:

Francia: À l’European Lab, des initiatives porteuses d’espoir

Europa/Francia/Febrero 2017/Noticias/https://theconversation.com/

« Contre les récits entraînants des exaltés de l’identité, il faut armer des contre-récits tout aussi énergiques » affirmait Patrick Boucheron, invité de l’European Lab Winter Forum 2017.

Cette édition, intitulée « Des subcultures à l’engagement citoyen, alternatives et résistances », visait justement à démontrer que la culture ouvre un nouveau champ des possibles, à la faveur d’une reconstruction citoyenne et collective.

C’est encore loin l’Europe ?

Il y a six ans naissait la première édition du forum European Lab, avec pour objectif d’ouvrir le débat sur l’Europe, loin de son image parlementaire et institutionnelle, et de mettre l’accent sur sa jeunesse, ses artistes, ses porteurs de projets. Bref, ceux qui la façonnent au quotidien et qui contribuent à en esquisser l’identité, à la rendre vivante.

Puis l’urgence de s’engager s’est affirmée de plus en plus, du traité de 2005 aux politiques d’accueil de certains pays entrants au tout récent Brexit : le projet européen s’est fissuré. Son projet économique, politique et citoyen ne parvient plus à répondre à l’urgence dans laquelle se trouvent ses États-Nations. La défiance des citoyens à l’égard des politiques paraît immense et en toile de fond se dessinent de bien sombres perspectives protectionnistes et nationalistes.

Pourtant, des initiatives citoyennes émergent de toutes parts pour répondre à cette crise. De SOS Méditerranée qui porte secours aux migrants se tournant vers l’Europe au mouvement pan-européen de Diem 25, l’action et les idées se structurent et s’organisent. Artistes, penseurs et acteurs de la société civile s’attellent à relever le défi de la transition démocratique européenne, pour faire vivre un débat citoyen, dédié aux valeurs d’ouverture qui scelleront le pacte du (re)vivre ensemble.

Fuente:

https://theconversation.com/a-leuropean-lab-des-initiatives-porteuses-despoir-73105

Fuente imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/E6WmT7XvPL-BXXxPmvIKnFJTpO-2QrrlY1Q2sdH20xB4kQEDDg6cYouzkdmoBP_xWqm1LQ=s85

Comparte este contenido:
Page 68 of 96
1 66 67 68 69 70 96