Pacto Mundial lanza herramienta para analizar brecha de género

04 Junio 2017/Fuente y Autor: corresponsables

El Pacto Mundial de Naciones Unidas lanzó la «Herramienta de análisis de brecha de género’’, una plataforma que pretende ayudar a los líderes empresariales mundiales a identificar fortalezas, debilidades y oportunidades para mejorar la igualdad entre hombres y mujeres y las condiciones laborales de la mujer

Según fuentes de la organización, está basada en los principios de los WEP: usa un marco global que cuenta con fuerte apoyo del sector privado, la ONU, el gobierno y la sociedad civil. Además, fue desarrollada en consulta con más de 170 empresas. Las preguntas se basan en la práctica y realidad empresarial y en normas e indicadores internacionales.

«La evidencia es clara: la igualdad de género es fundamental para el desempeño de los negocios y el crecimiento económico sostenible. Al desencadenar todo el potencial de las mujeres y las niñas, se podrían añadir más de 12 trillones de dólares al PIB global, generar efectos positivos importantes en la productividad empresarial y en los resultados financieros, y apoyar a las familias y comunidades alrededor del mundo», comenta la web de Pacto Global.

La herramienta de WEP se compone de 18 preguntas de opción múltiple que se extraen de las buenas prácticas de todo el igualdad de género que cubre el mundo en el liderazgo, lugar de trabajo, el mercado, y la comunidad.

Los temas cubiertos por la evaluación incluyen: compromiso con una estrategia de igualdad de género, la igualdad de remuneración, selección de personal, apoyo a los padres y cuidadores, salud de la mujer, el abastecimiento incluido, y la promoción de la igualdad de género en las comunidades de la operación. Cada pregunta se organiza de acuerdo con un modelo de gestión, que orienta a las empresas de todos los tamaños a través de vías de comprometer formalmente, la implementación y la acción, medir, comunicar el progreso, y la adopción de medidas.

El modelo se basa en las prácticas de gestión ampliamente aceptadas y comprendidas, entre ellos el Modelo de Gestión Global Compact.

Las preguntas de elección múltiple se complementan con 17 indicadores de resultados opcionales procedentes de las estructuras de información y estándares internacionales. Las empresas se les anima a introducir sus datos para evaluar la efectividad de los programas y políticas, medir la evolución en el tiempo y el progreso referencia contra sus compañeros y estándares de la industria (a nivel agregado).

La herramienta de WEP incluye preguntas acerca de las políticas y las prácticas de su empresa en materia de igualdad de género a través de las funciones de negocio, incluidos los recursos humanos, las adquisiciones, la diversidad y la inclusión, sostenibilidad corporativa, etc. Se espera que tenga un promedio de 2-3 horas para completar, según la retroalimentación de empresas piloto, una vez que esta información ha sido recogida internamente.

Para conocer la herramienta, visita aquí.  https://weps-gapanalysis.org/

Fuente de la noticia:  http://www.corresponsables.com/actualidad/pacto-mundial-lanza-herramienta-para-analizar-brecha-de-genero

Fuente de la imagen: https://diarioresponsable.com/images/discriminacion_genero.jpg

Comparte este contenido:

Francia: Faut-il enseigner l’innovation aux étudiants ?

Europa/Francia/Febrero 2017/Noticias/https://theconversation.com/

L’innovation est présente partout dans l’enseignement supérieur. On la trouve comme thématique de recherche (élément central de différenciation en marketing, transformation des usages dans les systèmes d’information, etc.), comme positionnement stratégique de certains établissements du supérieur (École des Mines de Paris, Grenoble École de Management, Université Technologique de Compiègne, etc.), comme un leitmotiv dans les méthodes d’enseignement et d’apprentissage (MOOC, serious games, classes inversées, blended learning, etc.).

Toutefois, et on a parfois tendance à l’oublier, l’innovation est également une matière d’enseignement dans de nombreux filières et cursus, tant à l’université que dans les écoles d’ingénieurs et de management (stratégie d’innovation, marketing de l’innovation, économie de l’innovation, management de l’innovation, etc.).

L’innovation se justifie-t-elle comme matière d’enseignement ?

L’innovation est un des termes les plus médiatisés et qui s’est presque « banalisé ». Il est donc normal de retrouver ce concept dans les cursus d’enseignement mais on peut s’interroger sur la pertinence d’enseigner une matière qui s’appuie déjà sur les fondamentaux et les outils d’autres disciplines bien établies comme la stratégie, le marketing, l’économie, la finance, etc. ? Finalement l’innovation n’est-elle pas juste une nouvelle manière de repenser certains outils ou certaines méthodes existants dans une logique accrue de différenciation et de compétitivité des organisations ?

Cette interrogation peut également être justifiée sur deux points. D’abord, les études des différents cabinets spécialisés et certains travaux académiques montrent que les organisations génèrent plus d’innovations de type incrémentale que radicale. On est donc davantage dans une logique de perfectionnement des produits et services existants que dans celle d’innovations de rupture permettant la création de nouveaux marchés et de nouveaux usages durables pouvant aller jusqu’à la création d’un écosystème.

Ensuite, l’innovation est très souvent une problématique de perception des acteurs et des consommateurs (Rogers, 2003). Il peut exister un décalage entre le niveau de R&D et les investissements des entreprises et le degré d’innovation perçu des consommateurs, et cela fonctionne aussi à double sens (par exemple certains produits sont perçus comme très innovants notamment par rapport à leur design et non leurs fonctionnalités techniques ou les inventions techniques qu’ils intègrent).

Enseigner l’innovation : les vertus de la transdisciplinarité

Le processus d’innovation est par nature transverse à l’organisation. L’innovation ne se réduit pas aux seuls contenus techniques ou technologiques, elle met en jeu un ensemble de processus complexes, organisationnels, relationnels et cognitifs. Elle implique une décision stratégique, une validation financière ou du moins de business plan prévisionnel, une activité de R&D, une analyse marketing amont et aval, etc.

L’innovation ne peut donc pas être le territoire exclusif du service R&D car elle nécessite une mobilisation générale des compétences de l’entreprise. Par ailleurs, l’innovation exige un dialogue souvent difficile entre des fonctions aux objectifs et aux horizons temporels différents (marketing et finance, etc.). L’entreprise se doit alors d’adopter une organisation et des procédures adaptées : des structures moins hiérarchisées, en réseau ou l’interdisciplinarité est la règle.

Enseigner l’innovation oblige donc à penser de manière plus transversale l’organisation et à mettre en relation, voire à réinterpréter certains outils d’analyse issus de différentes disciplines (par exemple prendre en compte le raccourcissement du cycle de vie des innovations dans les calculs de retour sur investissement, développer des méthodologies de nature plus qualitatives en marketing pour cerner des besoins non exprimés, capitaliser sur les échecs des innovations pour améliorer la compréhension des nouveaux usages et comportements des consommateurs, etc.).

Enseigner l’innovation participe donc à décloisonner les enseignements dans les établissements notamment via des jeux de simulation ou des business games par exemple.

Une démarche d’exploration et de sensibilisation à l’entrepreneuriat

Enseigner l’innovation s’accompagne désormais d’une véritable logique d’exploration, tant par les disciplines connexes que les étudiants vont appréhender (design, créativité, anthropologie, etc.) que par l’enseignement de démarches structurées pour créer de nouveaux produits et services (méthode des schèmes, théorie C/K, méthode TRIZ, Blue Ocean Strategy, etc.). Les cours sur l’innovation peuvent ainsi favoriser une pensée divergente favorisant la créativité et permettant aux individus de chercher des solutions alternatives.

C’est également l’occasion de faire travailler des individus possédant des expériences et des profils variés dans une logique d’hybridation des compétences (managers ingénieurs, sociologues, designers, etc.). Cela est d’autant plus important que la pérennité d’une entreprise repose désormais sur sa capacité à générer un flux constant de produits ou de services nouveaux. Il s’agit alors d’anticiper les conséquences de la destruction créatrice de Schumpeter (1942) pour les organisations. Enseigner l’innovation permet alors de sensibiliser les étudiants à un « capitalisme de l’innovation intensive » et peut également leur faire prendre conscience des opportunités de création d’entreprises, notamment dans de nombreux domaines comme le numérique, l’économie sociale et solidaire, l’e-santé, la silver economie, etc.

Fuente :

https://theconversation.com/faut-il-enseigner-linnovation-aux-etudiants-72230

Fuente Imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/Ldbj4lNq16ukQhgaNlyH155VSA61ocoUf5-F0vsz432Dx5yMY9eFaYaXg7Eg8JUsFHe9Gg=s85

Comparte este contenido: