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Francia: Faut-il enseigner l’innovation aux étudiants ?

Europa/Francia/Febrero 2017/Noticias/https://theconversation.com/

L’innovation est présente partout dans l’enseignement supérieur. On la trouve comme thématique de recherche (élément central de différenciation en marketing, transformation des usages dans les systèmes d’information, etc.), comme positionnement stratégique de certains établissements du supérieur (École des Mines de Paris, Grenoble École de Management, Université Technologique de Compiègne, etc.), comme un leitmotiv dans les méthodes d’enseignement et d’apprentissage (MOOC, serious games, classes inversées, blended learning, etc.).

Toutefois, et on a parfois tendance à l’oublier, l’innovation est également une matière d’enseignement dans de nombreux filières et cursus, tant à l’université que dans les écoles d’ingénieurs et de management (stratégie d’innovation, marketing de l’innovation, économie de l’innovation, management de l’innovation, etc.).

L’innovation se justifie-t-elle comme matière d’enseignement ?

L’innovation est un des termes les plus médiatisés et qui s’est presque « banalisé ». Il est donc normal de retrouver ce concept dans les cursus d’enseignement mais on peut s’interroger sur la pertinence d’enseigner une matière qui s’appuie déjà sur les fondamentaux et les outils d’autres disciplines bien établies comme la stratégie, le marketing, l’économie, la finance, etc. ? Finalement l’innovation n’est-elle pas juste une nouvelle manière de repenser certains outils ou certaines méthodes existants dans une logique accrue de différenciation et de compétitivité des organisations ?

Cette interrogation peut également être justifiée sur deux points. D’abord, les études des différents cabinets spécialisés et certains travaux académiques montrent que les organisations génèrent plus d’innovations de type incrémentale que radicale. On est donc davantage dans une logique de perfectionnement des produits et services existants que dans celle d’innovations de rupture permettant la création de nouveaux marchés et de nouveaux usages durables pouvant aller jusqu’à la création d’un écosystème.

Ensuite, l’innovation est très souvent une problématique de perception des acteurs et des consommateurs (Rogers, 2003). Il peut exister un décalage entre le niveau de R&D et les investissements des entreprises et le degré d’innovation perçu des consommateurs, et cela fonctionne aussi à double sens (par exemple certains produits sont perçus comme très innovants notamment par rapport à leur design et non leurs fonctionnalités techniques ou les inventions techniques qu’ils intègrent).

Enseigner l’innovation : les vertus de la transdisciplinarité

Le processus d’innovation est par nature transverse à l’organisation. L’innovation ne se réduit pas aux seuls contenus techniques ou technologiques, elle met en jeu un ensemble de processus complexes, organisationnels, relationnels et cognitifs. Elle implique une décision stratégique, une validation financière ou du moins de business plan prévisionnel, une activité de R&D, une analyse marketing amont et aval, etc.

L’innovation ne peut donc pas être le territoire exclusif du service R&D car elle nécessite une mobilisation générale des compétences de l’entreprise. Par ailleurs, l’innovation exige un dialogue souvent difficile entre des fonctions aux objectifs et aux horizons temporels différents (marketing et finance, etc.). L’entreprise se doit alors d’adopter une organisation et des procédures adaptées : des structures moins hiérarchisées, en réseau ou l’interdisciplinarité est la règle.

Enseigner l’innovation oblige donc à penser de manière plus transversale l’organisation et à mettre en relation, voire à réinterpréter certains outils d’analyse issus de différentes disciplines (par exemple prendre en compte le raccourcissement du cycle de vie des innovations dans les calculs de retour sur investissement, développer des méthodologies de nature plus qualitatives en marketing pour cerner des besoins non exprimés, capitaliser sur les échecs des innovations pour améliorer la compréhension des nouveaux usages et comportements des consommateurs, etc.).

Enseigner l’innovation participe donc à décloisonner les enseignements dans les établissements notamment via des jeux de simulation ou des business games par exemple.

Une démarche d’exploration et de sensibilisation à l’entrepreneuriat

Enseigner l’innovation s’accompagne désormais d’une véritable logique d’exploration, tant par les disciplines connexes que les étudiants vont appréhender (design, créativité, anthropologie, etc.) que par l’enseignement de démarches structurées pour créer de nouveaux produits et services (méthode des schèmes, théorie C/K, méthode TRIZ, Blue Ocean Strategy, etc.). Les cours sur l’innovation peuvent ainsi favoriser une pensée divergente favorisant la créativité et permettant aux individus de chercher des solutions alternatives.

C’est également l’occasion de faire travailler des individus possédant des expériences et des profils variés dans une logique d’hybridation des compétences (managers ingénieurs, sociologues, designers, etc.). Cela est d’autant plus important que la pérennité d’une entreprise repose désormais sur sa capacité à générer un flux constant de produits ou de services nouveaux. Il s’agit alors d’anticiper les conséquences de la destruction créatrice de Schumpeter (1942) pour les organisations. Enseigner l’innovation permet alors de sensibiliser les étudiants à un « capitalisme de l’innovation intensive » et peut également leur faire prendre conscience des opportunités de création d’entreprises, notamment dans de nombreux domaines comme le numérique, l’économie sociale et solidaire, l’e-santé, la silver economie, etc.

Fuente :

https://theconversation.com/faut-il-enseigner-linnovation-aux-etudiants-72230

Fuente Imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/Ldbj4lNq16ukQhgaNlyH155VSA61ocoUf5-F0vsz432Dx5yMY9eFaYaXg7Eg8JUsFHe9Gg=s85

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República Dominicana: Los sordos que pueden escuchar a las ballenas

Centro América/República Dominicana/17 de febrero de 2017/Fuente: el pais

La artista María Battle convierte la música en una poderosa herramienta para la educación de las personas con discapacidad auditiva en República Dominicana.

Ni lecturas sobre Francisco de Goya, Alexander Graham Bell, Thomas Alva Edison o Ludwig Van Beethoven. La primera experiencia de María Battle para adentrarse en primera persona en el mundo de las personas sordas fue transgresora y revolucionaria: durante dos meses no usó su voz en público y llevó auriculares para que no pudiera escuchar cuando le hablaban o querían comunicarse con ella. Este fue el primer paso para hace cuatro años desarrollara el proyecto The Muse Seek (Buscando la musa), una prolongación de su propia identidad para universalizar las oportunidades de formación de cualquier persona con independencia de su condición a través de la plasticidad del arte.

Su segundo experimento fue una entera inmersión.Todas las mañanas, Batlle caminaba por la Avenida 27 de Febrero, vía principal de Santo Domingo, para recibir clases en una de las nueves sedes que existen en el país de la Escuela Nacional para Sordos, una institución que cuenta con 1.200 estudiantes y 93 profesores y que se mantiene gracias a una subvención mensual de 750.000 pesos dominicanos (alrededor de 15.000 euros).

Desde las 8:00, en el aula de segundo de bachillerato, uniformada con camiseta blanca y pantalones camel, se sentaba en primera fila. «Le pedí a la escuela que me admitiera como estudiante porque si quería lograr un cambio en el sistema de educación debía ser parte del mismo. No dejar que me contaran, vivirlo en carne propia».

Dicen que no hay amistad más sagrada que la que se entabla entre el alumno y el maestro. Memorable fue la de Helen Keller, escritora, oradora y activista política sordociega estadounidense con Annie Mansfield Sullivan, su educadora. Parece que entre alumno y alumno infiltrado el nexo es mayor. «La relación con los chicos es estupenda. Me mandan mensajes por WhatsApp y sus familias también. Nuestro vínculo ha salido del aula para convertirse en algo más profundo».

En uno de los programas, 12 estudiantes oyentes enseñan inglés y al mismo tiempo aprenden de 12 estudiantes sordos la lengua de señas

Durante su estancia como artista residente en la Escuela de Diseño y Arte en Altos de Chavón, la inspiración, esa musa buscada, tocó a su puerta. «Era directora creativa en una agencia de publicidad cuando me invitaron a Chavón. Amaba mi trabajo, pero me hacía falta lo humano. Entonces, llegó a mis manos un folleto promocional de la Escuela Nacional de Sordos y quise conocer lo que hacían. A partir de entonces, The Muse Seek pasó de ser una exhibición de arte a una organización cuyo objetivo es que las barreras entre personas sordas y oyentes se rompan por completo».

En República Dominicana, según la Oficina Nacional de Estadística, 97.735 personas tienen una discapacidad auditiva. De estas, solo 6.000 llegan a la Universidad. «Hay que enseñar que cualquier persona puede lograr sus sueños, conseguir sus metas, que la formación universitaria, si se quiere, está al alcance de todos. Eso para mí es lo más importante».

The Muse Seek Project comparte protagonismo con En-seña, un proyecto también de la Fundación María Batlle para promover la lengua de señas. Uno de sus programas es un intercambio donde una vez por semana 12 estudiantes oyentes enseñan inglés y al mismo tiempo aprenden de 12 estudiantes sordos la lengua de señas. «Es un programa por y para estudiantes, no hay profesores. Ellos mismos se han definido como una familia desde el primer día, los resultados son asombrosos. Todo el mundo tiene algo que aprender y que enseñar».

La iniciativa ha conseguido que estudiantes sordos puedan sentir en vivo la música de las ballenas jorobadas que llegan a República Dominicana desde finales de enero para aparearse. Una experiencia que Battle ha plasmado en un documental que cuenta con la colaboración de los fotógrafos María Victoria Hernández y Víctor Cantisano. Este proyecto fue presentado como un caso de éxito por  la Administración Nacional Atmosférica y Oceanográfica (NOAA) en el Instituto Oceanográfico Woods Hole de Estados Unidos, la organización líder del mundo en investigación de los océanos.

«Nos valimos de la ayuda de un hidrófono y con SubPac, una tecnología que transfiere el sonido directamente al cuerpo para crear una experiencia física de la música. Este dispositivo, que en principio fue concebido para que los pinchadiscos sintieran la música de otra forma, nos ha servido como una herramienta para innovar la educación».

Autodidacta y amante de Einstein y Neil deGrasse Tyson, Battle ha obtenido becas de universidades como Harvard. En Stanford han solicitado su colaboración, Yale le ha invitado a participar en varias lecturas. Ha hecho presentaciones en Tesla Motors, la compañía del empresario Elon Musk, y su TEDxTalk recibió una poderosa ovación de pie de una audiencia con 500 personas. «Desde 2013 hemos roto la barrera que había entre la música y los niños sordos. Algo que ha sido revolucionario en todo el mundo».

The Muse Seek ha sido presentado con éxito en el Laboratorio de Educación de la Universidad de Columbia, en el Laboratorio de Música de la Universidad de Nueva York (NYU), en el Instituto Politécnico Rensselaer, en el Instituto Tecnológico de Nueva Jersey, el Foro de Mujeres Poderosas de Forbes, el Womex celebrado en Galicia y en el Festival Mundial Dolphinity, celebrado en las Islas Canarias, entre otros internacionales.

Esta revolución educativa también sirve de motor de impulso para el resto de centros educativos para sordos que hay en el país. «Cuando comencé a ir a la escuela, había una estudiante que se quería retirar. Me decía: ‘¿Para qué continuar en esto?’. Yo le contesté: ‘Quédate y explora los programas que vamos a hacer, después decide. Ahora ella ama su escuela y está orgullosa de poder enseñar su lengua a oyentes».

Natural, extrovertida y divertida, apasionada de los caballos, Battle, además, se jacta de darle un guiño a la vida cada mañana. «Soy amante de las experiencias nuevas, el proyecto siempre está innovando. Quiero que mis estudiantes tengan todas las opciones, si quieren ser astronautas, mi trabajo es lograrlo», cuenta sonriendo. «Lo importante es que sean felices, se superen, se empoderen, y que luego, como multiplicadores y agentes de cambio enseñen a otros lo que están aprendiendo».

Fuente: http://elpais.com/elpais/2017/02/10/planeta_futuro/1486749315_528288.html

Imagen: ep01.epimg.net/elpais/imagenes/2017/02/10/planeta_futuro/1486749315_528288_1486750016_noticia_normal_recorte1.jpg

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Aún hay esperanzas para la educación chilena

América del Sur/Chile/17 de febrero de 2017/Fuente: eldiarioexterior

El próximo mes se cumplirá un año desde la entrada en vigencia de la polémica ley N° 20.845 que prohíbe el lucro, el copago y la selección en la educación chilena. El cuerpo legal que fuese promulgado en el mes de mayo del año 2015, durante toda su tramitación contó con la negativa de la ciudadanía.

El año 2014 obtiene gran notoriedad pública la Confederación de Padres y Apoderados de Colegios Particulares Subvencionados de Chile (Confepa), cuerpo intermedio de la sociedad, que promovió a lo largo y ancho del país una seguidilla de manifestaciones contra la propuesta impulsada por Bachelet y la Nueva Mayoría -nombre de la coalición de partidos que la apoya- de la cual forma parte activa el Partido Comunista Chileno, antigua Sección Chilena de la Internacional Comunista.

La Confepa, luego de un agotador tira y afloja con el gobierno metropolitano de Santiago –la capital política del país- logra el permiso para realizar una gigantesca manifestación en la Alameda – principal arteria de la capital- en la cual se emplaza el Palacio de La Moneda, edificio que es la Casa Blanca chilena. Luego de aquella gran manifestación, han sido muchas las agrupaciones de familias y sostenedores –dueños de colegios- que perdiendo el temor a expresarse, han surgido con el afán de oponerse a las políticas escolares impulsadas por el gobierno izquierdista y exigir el derecho que tienen de escoger la educación que desean para los suyos. A  todas aquellas organizaciones, les resulta evidente que, como indicase el presidente de Estados Unidos Thomas Jefferson, el precio de la libertad es eterna vigilancia.

Producto de la ley 20.845, en el mes de marzo de este año, las escuelas administradas por privados que reciben financiamiento del Estado, deberán informar a las familias si se transformarán en personas jurídicas sin fines de lucro –una de las tantas imposiciones del gobierno que las habilitaría a seguir recibiendo fondos públicos– o si se mantendrán como sociedades comerciales, o simplemente cerrarán sus puertas, situación que debe configurarse legalmente en un plazo que no puede ir más allá del día 31 de diciembre de 2017. El cierre de las escuelas se debe a dos factores, a saber: un sinfín de detalles administrativos y económicos impuestos a las escuelas, como por ejemplo, el tener que ser dueñas del terreno donde operan y; la falta de demanda en caso de continuar como sociedad comercial. Ocurre que las escuelas, al ser sociedades comerciales, no podrán optar a fondos públicos, lo cual haría que como mínimo tuviesen que cobrarles a las familias 230 dólares al mes a fin de poder prestar un servicio de calidad, esto es 190 dólares más de lo que actualmente cobran en promedio. Cifra inalcanzable para la mayoría de las familias chilenas. Ejemplo de esto es que actualmente solamente alrededor del 8% del alumnado del país se educa en escuelas que no reciben aportes del Estado.

Durante el primer semestre del año pasado, fueron 39 los colegios que le informaron al gobierno que cerrarían sus puertas, producto de la nueva ley. Esto se traduce en más de 25,000 alumnos que ya no contarán con su antigua escuela y que, por la falta de recursos de sus familias, necesariamente tendrán que matricularse en establecimientos escolares administrados por los municipios, esos mismos que salvo contadas excepciones, han sido descartados dada su mala calidad por las familias en los últimos años, contando en la actualidad con sólo un poco más del 30% de la matrícula escolar.

En atención a los Decretos con Fuerza de Ley N° 3 del año 2015 y N° 1 del año 2016, la ley tiene un cronograma de entrada en vigencia diferido a lo largo del país, siendo la primera región –unidad político administrativa- en empezar a funcionar la de Magallanes y la Antártica Chilena, ubicada en el extremo sur de Chile, distante de Santiago en línea recta a 2.197 kilómetros (1.365 millas) y en vehículo a 3.418 kilómetros (2.122 millas), en la cual habitan alrededor de 165 mil personas. Región que, por lo demás, no tiene congresistas que adhieran a los valores y principios de una sociedad libre y responsable.

Las personas que habitan aquella región ya han tenido la oportunidad de apreciar los nefastos efectos de la ley 20.845 recortando la libertad educativa. Considerando que el cuerpo legal prohíbe a las escuelas seleccionar a sus alumnos, siendo el sistema de admisión escolar reemplazado por un programa computacional, han sido centenares los niños que han quedado sin escuelas donde estudiar. Además son muchos los alumnos que han sido designados a escuelas que no son de su agrado, casos como mujeres que habían postulado a escuelas con orientación artística han terminado siendo asignadas a escuelas con estudios técnico-automotriz. Los casos más graves son de niños con capacidades especiales, que en vez de asistir a escuelas que cuentan con el personal y los recursos necesarios para atenderlos, han sido derivados a escuelas que no están preparadas para recibirlos. Y por cierto, muchos alumnos han sido derivados a escuelas administradas por los municipios, casi como si el imparcial sistema computacional quisiese a la fuerza llenar esas semivacías aulas.

Este año será decisivo para la política escolar en Chile. Ya no será sólo la región de Magallanes y de la Antártica Chilena la que conocerá de cerca algunos de los terribles efectos de la ley 20.845, sino que se sentirán en todo el país. Serán todas las familias las que sentirán la angustia por saber si sus hijos continuarán o no estudiando en la escuela de su elección, siendo el año 2018 cuando muchas se enfrentarán a la realidad de tener que desembolsar grandes sumas de dinero para cubrir la educación de los suyos o conformarse con la opción única, opaca y lastimera que le entrega el Estado. Por suerte este año hay elecciones generales en Chile, algo que a muchas familias les dará la esperanza de hacer oír su voz en las urnas y volver a poder escoger la educación que desean para sus hijos.

Fuente: http://www.eldiarioexterior.com/aun-hay-esperanzas-para-la-48668.htm

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España: La comunidad educativa, otra vez en huelga contra los recortes y la Lomce

Europa/España/17 de febrero de 2017/Fuente: Diario de leon

Bajo el precepto de que es «una huelga necesaria» y en el «momento adecuado», los sindicatos de profesores, las asociaciones de padres y madres y los propios alumnos de León secundarán una huelga educativa, convocada a nivel nacional, para «revertir siete años de retrocesos y recortes educativos» y la «contrarreforma educativa de la Lomce que han supuesto un gran retroceso que nos sitúa en condiciones del siglo pasado». Así lo expusieron ayer los representantes de los sindicatos que acudirán a la huelga —UGT, Stele, CCOO y CGT— que hacen un llamamiento a todos los padres y profesores para se sumen a la protesta que tendrá lugar el 9 de marzo, la primera de este curso. Aunque aún no han concretado horarios, está previsto que los alumnos realicen una manifestación por la mañana y ya por la tarde se unan todos los miembros de la comunidad educativa para recorrer las calles de la ciudad.

«Llevamos varios años luchando por la derogación de la Lomce y ahora nos quieren engañar», indicó Jesús López Iglesias, en relación a que la ley educativa continúa en vigor «y tan sólo han hecho un pequeño maquillaje con las reválidas de Bachillerato» mientras se habla de un posible pacto educativo «y el Gobierno se apresura a crear las subcomisiones a las que no han invitado a profesores, padres ni alumnos». Juan Miguel Alonso recordó que la Administración no tiene intención de revertir los recortes, «sino de consolidarlos como con la anulación de las oposiciones de profesores, cuando uno de cada cuatro profesores ya es interino», a lo que sumó la bajada del peso de la Educación en PIB, los recortes en formación y en los programas de apoyo educativos.

El portavoz del Frente de Estudiantes, Pedro Gómez, añadió que como universitarios sus exigencias se centraban también en la eliminación del 3+2 y en las tasas abusivas, «que convierten a la educación en elitista», a lo que sumó las prácticas no remuneradas en FP, la amenaza que existe sobre las titulaciones de grados con menos matrícula o la lucha contra la privatización de la enseñanza.

«Los padres estaremos porque la merma de profesores y recursos ha redundado en un gran desembolso económico para las familias, que tenemos que complementar la educación con clases particulares, y porque queremos una educación digna y con recursos, buenos profesores y medios», destacó el presidente de la Felampa, la federación que aglutina a las asociaciones de madres y padres, que también reclamó una ley educativa estable, «que vaya más allá de los cuatro años de un gobierno».

Fuente: http://www.diariodeleon.es/noticias/leon/comunidad-educativa-otra-vez-huelga-recortes-lomce_1138513.html

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Este profesor ha creado un método que desmonta el mito de “ser malo en matemáticas”

17 de febrero/Fuente: playgroundmag.ne

«Los matemáticos tienen grandes egos, por lo que no le han dicho a nadie que las matemáticas son fáciles»

Estamos tan acostumbrados a la cantinela de «yo no valgo para las matemáticas» que la aceptamos como si fuese una realidad irrevocable.

Pero ahora la ciencia ha demostrado que estuvimos equivocados todo el tiempo. En realidad, todos podemos ser buenos en matemáticas.

El programa JUMP (Junior Undiscovered Math Prodigies), diseñado por el dramaturgo y profesor de matemáticas, John Mighton, ha demostrado que estudiantes que tenían dificultades para entender las matemáticas, han acabado haciéndolo y disfrutando de ellas.

Para entender la efectividad de JUMP, primero tenemos que saber las carencias, que según Mighton, tiene el método actual.

Al impartir la lección, el maestro suele sobrecargar el cerebro de los alumnos al pasar de un concepto concreto a otro abstracto demasiado rápido. Algo que provoca que el trabajo de memorizar sea demasiado estresante. 

Otro factor negativo, es que se divide a los alumnos por sus habilidades, lo cual crea jerarquías que provocan que los «menos hábiles» crean que tienen menos posibilidades de aprender. Mientras que, al mismo tiempo, esto tampoco beneficia a los «más buenos».

Con JUMP se ha demostrado que estudiantes que tenían dificultades para entender las matemáticas, han acabado haciéndolo y disfrutando de ellas

Una carencia también muy común es que muchos maestros enseñan la materia de forma indirecta. Escriben un problema en la pizarra, con múltiples respuestas o enfoques, y pretendan que los alumnos lo solucionen.

Pero, como dijo la científica de Hospital for Sick Children de la Universidad de Toronto, Tracy Salomon , muchos niños no tienen la capacidad de encontrar una posible respuesta a estos problemas por sí solos. Esto les hace sentirse frustrados y creer que no están hechos para las matemáticas.

A partir de estas carencias y del análisis de investigaciones sobre el cerebro, Mighton sostiene que los estudiantes son más eficientes cuando los maestros descomponen la materia en pequeños componentes, que explican cuidadosamente y con un lenguaje simple, y después les hacen practicarla repetidas veces.

«Muchos profesores pensaron para pasar de A a B hay hay tres pasos, pero resulta que, realmente, hay cinco o seis», dijo la profesora que ayudó a el creador de JUMP a probar método en una escuela de Londres, Nikki Aduba.

Los estudiantes son más eficientes cuando los maestros descomponen la materia en pequeños componentes que explican cuidadosamente y después practican continuamente

Además de explicarlo de la forma más simple posible, otro factor crucial es no transmitirle al alumno ansiedad por no entender la materia. Es decir, cuando Mighton explicó cómo resolver un problema a un reportero de Quartz y éste no lo entendió, enfatizó en que el problema era que él no lo había explicado bien, por lo que probó de explicarlo de otra forma.

Muchos matemáticos venden sus métodos como prácticas innovadoras, pero Mighton hace lo contrario: reconoce que, en realidad, se trata de una forma de enseñar antigua. Los matemáticos «tienen grandes egos, por lo que no le han dicho a nadie que las matemáticas son fáciles», dijo en el Foro Económico Mundial de Davos.

En estos momentos, el método JUMP se está impartiendo en algunas escuelas de Estados Unidos, de Canadá y España y se está demostrando su efectividad.

En 2010, Solomon y otra científica del Hospital for Sick Children de la Universidad de Toronto, Rosemary Tannock, hicieron un estudio aleatorio en 18 aulas y mostraron que los estudiantes que habían utilizado JUMP progresaron 2 veces más rápido que los que no lo hicieron. Ahora, han recibido una subvención para probarlo de nuevo y esperan que los resultados confirmen las evidencias anteriores.

Fuente: http://www.playgroundmag.net/noticias/actualidad/matematico-crea-metodo-alumno-matematicas_0_1921607830.html

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España: Educación incendia el sector al señalar a los docentes por el suspenso en PISA

Europa/España/17 de febrero de 2017/Fuente: el diario

Disparate, escándalo….Son algunas de las expresiones que le han dedicado los sindicatos de la enseñanza  al discurso de la consejera de Educación, Cristina Uriarte, en el que de alguna manera señalaba a los profesores en el suspenso cosechado por el sistema escolar vasco en las pruebas PISA. Según las centrales, Uriarte trate de «desviar el tiro hacia los docentes», eludiendo las responsabilidades de la Administración en el progresivo deterioro de las condiciones laborales de los docentes, lo que influye en el resultado final. Incluso, los sindicatos LAB, ELA y STEEILAS han convocado para el 22 de marzo una huelga en la enseñanza pública vasca en demanda de una mejora de esas condiciones laborales.

Los datos del último informe PISA 2015 muestran un descenso en los resultados de los alumnos vascos en las áreas de ciencias, comprensión lectora y matemáticas. El responsable de ELA en el área de educación, Xabier Irastorza, ha considerado «escandaloso» que, «viendo el panorama» que existe en el ámbito educativo la consejera «ataque precisamente al personal de Educación». En su opinión, resulta fundamental recuperar el derecho a la negociación colectiva en la educación pública y mejorar sustancialmente las condiciones de trabajo.

A su juicio, es «extremadamente grave» lo que está ocurriendo en un contexto «de recortes en plantillas, de tasas de temporalidad absolutamente inaceptables, de aumento de ratio de alumnos por aula» y en el que se están dando «políticas lingüísticas que no garantizan el conocimiento del euskara y que van hacia la mercantilización de la educación, aspectos que son determinantes a la hora de configurar o destrozar un sistema educativo en este caso».

Entre las medidas que exigen las centrales destacan que las plantillas de la educación pública vasca aumenten al menos en 2.000 personas, así como que se reduzca la temporalidad media al 6% (en la actualidad ronda el 40%). Además, abogan por reducir  el número de alumnos por clase un 10% y que las sustituciones se realicen desde el primer día.

«Ineficacia del departamento»

Por su parte, Comisiones Obreras también ha reprochado a la consejera que «haga responsable» a los profesores de su «propia ineficacia».

“La titular de Educación”, ha enfatizado, “ha sugerido que el problema principal radica en un colectivo docente que no está a la altura de lo que la educación del siglo XXI demanda. Habrá que recordar a la consejera que la incorporación abrupta que ha hecho hasta el momento del Programa Heziberri 2020 en el sistema educativo vasco, con el voto en contra de los agentes educativos vascos de la red pública, ha sido desproporcionada y tardía».

En esta línea, ha apuntado que los decretos curriculares de Infantil, Educación Básica y Bachillerato «han sido siempre aprobados iniciados ya los cursos correspondientes y con una implicación mínima del propio Departamento a la hora de informar y formar al profesorado, responsabilidad primera de la propia Consejería».

Para CC OO, los resultados de PISA son prácticamente una repetición de lo que ya había indicado la evaluación diagnóstica dos años antes y ante los que el departamento “no supo ni puso las medidas de corrección oportunas». «Los planes de mejora realizados por los propios centros están esperando la evaluación de la inspección correspondiente».

«Cuando se encuentran problemas, el camino más fácil es desviar la responsabilidad hacia quienes tienen menos oportunidad de hacer oír su voz”, se ha lamentado la central.

Por su parte,  UGT Euskadi ha calificado de «asombroso y soez» que la consejera de Educación «culpe al profesorado del fracaso de sus políticas», a las que ha responsabilizado del «deterioro de la calidad» del sistema educativo vasco. «Nada más tomar posesión», ha censurado la central en un comunicado, el equipo que se encuentra al frente de la Consejería, «finiquitó varios programas educativos desarrollados por el PSE, con fuerte implicación en todos los centros educativos».

Fuente: http://www.eldiario.es/norte/euskadi/Educacion-incendia-docentes-suspenso-PISA_0_613139615.html

Imagen: images.eldiario.es/sociedad/escuela-publica-plantea-general-educativa_EDIIMA20170119_0182_4.jpg

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México: Estalla huelga en la Universidad Autónoma Agraria en Coahuila

América del Norte/ México/17 de febrero de 2017/Fuente: el mexicano

Porque la Rectoría no les cumplió sus demandas laborales, los 720 maestros del Sindicato Único de Trabajadores Académicos de la Universidad Autónoma Agraria “Antonio Narro” (SUTAUAAAN) estallaron la huelga programada para este jueves y colocaron la bandera rojinegra en el portón del acceso principal a la institución ubicada en Buenavista, al sur de Saltillo, y simultáneamente en la Unidad Torreón.

La “Antonio Narro” debe al menos 75 millones de pesos, lo que propicia falta de medicamentos, préstamos personales y déficit en el fondo de la vivienda, entre otras prestaciones de los trabajadores, aseguró la secretaria general del SUTAUAAAN, Roxana Cuevas Flores.

Consideró que lo peor de todo, es que el rector Jesús Valenzuela García, ha adoptado una actitud intransigente y beligerante porque intimida a los estudiantes, los amenaza con que el gobierno federal les va a cerrar la universidad, incluso formó “grupos de choque” para confrontar a los sindicalizados con los universitarios.

Prueba de ello, apuntó, es que unos 100 jóvenes se apostaron en el arco y trataron de bloquear la entrada para impedir que colgaran la bandera y colocaran los sellos de huelga.

El paro laboral, que inició a las 14:00 horas, dejó sin clases a unos cinco mil estudiantes en las unidades Saltillo y Torreón, muchos de los cuales optaron por regresar a sus lugares de origen en lo que se soluciona el conflicto.

La mayoría son de al menos una veintena de estados entre ellos Chiapas, Quintana Roo, Campeche, Guerrero, Tabasco, Veracruz, Colima, Guanajuato, Michoacán, Hidalgo, San Luis Potosí, Durango y Coahuila.

Mientras tanto, los más de 300 jóvenes que viven en el internado del campus universitario salieron con sus maletas, también con la intención de viajar de vuelta a casa, aunque otros decidieron buscar alberge temporal con amigos o en casas de asistencia.

Fuente: http://www.el-mexicano.com.mx/informacion/noticias/1/2/nacional/2017/02/16/1015975/estalla-huelga-en-la-universidad-autonoma-agraria-en-coahuila

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