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Réformer l’Ecole ? L’apport de l’éducation comparée.

Fuente EDU-COMP/ 18 de Abril de 2016

le 13ème colloque international de l’Association Française d’Education Comparée (AFDECE) : Réformer l’Ecole ? L’apport de l’éducation comparée. Hommage à Louis Porcher. Jeudi 27 et vendredi 28 octobre 2016

Université Paris Descartes Faculté des sciences humaines et sociales – Sorbonne 75006 PARIS

APPEL A COMMUNICATION Les thèmes de réflexion sont les suivants :

– Réformer l’éducation : finalités, modalités

– Réformes et partenaires de l’école

– Réformes et écoles primaires, collèges, lycées

– S’inspirer des réformes éducatives qui réussissent

– Donner le goût de la lecture

– Développer la curiosité intellectuelle à l’école

– Vivre heureux à l’école

– Développer l’esprit critique des élèves

– Mobiliser toutes les capacités de tous les élèves

– Réformer la formation des enseignants

– Eduquer à l’altérité

– La place des langues dans les réformes

– L’égalité des chances

– Les écoles différentes. Intégrer des propositions pédagogiques avérées dans les écoles « non différentes ».

– Tutorats, aides et soutiens

– Quelle culture numérique pour les jeunes?

 

Consignes aux auteurs Les propositions de communication devront parvenir à l’AFDECE exclusivement sous forme numérique au plus tard le 1er juin 2016. Le texte de la proposition ne devra pas dépasser 3000 signes. Devront figurer de façon lisible :

 Le titre de la communication

 Les nom et prénom de l’auteur

 Le rattachement institutionnel

 La fonction

 L’adresse postale

 L’email

La proposition s’inscrira dans l’une des thématiques proposées. Elle comportera de quatre à six mots clés ainsi qu’une courte bibliographie. Elle présentera la problématique de la recherche, la méthodologie retenue et les résultats essentiels. Elle sera adressée sous format Word à l’adresse suivante : info@afdece.com

Les réponses relatives aux communications acceptées seront envoyées pour le 1er juillet 2016. Les textes complets à publier seront à envoyer avant le colloque, au plus tard le 15 octobre 2016 (30 0000 signes maximum).

INFORMATIONS PRATIQUES Droits d’inscription Participants et communicants 90 € *Adhérents AFDECE Etudiants 50 € Les droits d’inscription couvrent la participation à l’ensemble des activités scientifiques, les pauses café, la réception de bienvenue et le recueil des résumés des communications. Ils doivent être impérativement versés à l’AFDECE avant le 15 juillet 2016. *cotisation 2016 à jour (cf. site de l’AFDECE : www.afdece.com) Bulletin d’inscription – Nom : – Prénom : – Institution : – Email : à envoyer à : AFDECE, 23, rue Gazan, 75014 Paris, France, accompagné du règlement par chèque, mandat postal ou virement sur le compte bancaire de l’AFDECE : Crédit agricole Ile de France Code banque: 18206, Code guichet: 00200 Numéro de compte: 48985584001, Clé RIB: 69 IBAN (International Bank Account Number): FR76 1820 6002 0048 9855 8400 169 BIC (Bank Identification Code): AGRIFRPP882 L’hébergement est à la charge du participant. Une liste d’hôtels situés à Paris, à proximité du lieu du colloque, sera disponible sur le site de l’AFDECE. Dates à retenir Propositions de communication : 1er juin 2016 Réponses aux propositions : 1er juillet 2016 Clôture des inscriptions 15 octobre 2016 Les Actes du colloque seront publiés chez L’Harmattan, dans la collection « Education comparée ». L’événement sera couvert par un montage audiovisuel sonorisé pour porter témoignage des différents moments du colloque.

Le colloque a pour but de s’interroger sur le bien-fondé des réformes éducatives qui sont proposées –ou imposées ?- à la société française. Celle-ci appelle de ses vœux une véritable réforme de l’École et de la formation des enseignants qui ne serait plus conjoncturelle mais qui se ferait avec tous les acteurs de l’École et dans l’intérêt de tous les élèves. Les réformes qui ont du sens et qui sont efficaces ne sont-elles pas conçues sur le long terme, avec la participation des différents acteurs de l’École, à l’instar de la réforme éducative finlandaise, par exemple ? Quelles finalités pour l’École ? Quels sont ses objectifs prioritaires ? Pour quelle société ? Quelles sont les valeurs qui doivent innerver notre société ? Et comment peut-on travailler sur ces valeurs à l’École ? Quels sont les niveaux du système éducatif qui doivent être revisités en priorité ? Que doit-on repenser ? Les contenus disciplinaires ? Les connaissances ? Les compétences ? L’organisation des enseignements ? Comment introduire plus de démocratie et de solidarité entre les élèves, futurs citoyens ? N’est-il pas urgent de penser un curriculum, de la maternelle à l’université, axé sur les concepts d’interculturel et d’altérité ? Il s’agit de réfléchir au développement personnel et collectif des élèves à tous les niveaux du système éducatif. Quel est le profil attendu au sortir de l’école primaire, du collège, du lycée ? Comment accompagner au mieux ces jeunes pour qu’ils se rapprochent le plus possible de ce profil et éviter les ruptures préjudiciables à leur formation ? Comment permettre à tous les enfants de développer leur curiosité intellectuelle, d’apprendre dans la joie, de développer leur esprit critique ? Faut-il développer le tutorat? Modifier la classe? Faut-il les aider à acquérir une culture numérique ? Quelle formation tout au long de la vie pour les enseignants ? Le cadre comparatiste établi par l’AFDECE, ainsi que la perspective interculturelle de ce 12ème colloque, offrent un terrain particulièrement propice à des échanges rigoureux et constructifs autour de notre thème. Ce thème a été choisi en hommage à Louis Porcher qui s’intéressait à l’École, sous toutes ses formes, de l’institution scolaire à « l’école parallèle », en France mais aussi en Europe et dans le monde. Sa carrière de chercheur a commencé à l’Université Paris Descartes.

Ce colloque concerne chercheurs, décideurs, formateurs et enseignants. MODALITÉS D’ORGANISATION 1. Des séances plénières, sous forme de conférences et de table ronde suivies de débats 2. Des communications en ateliers thématiques sous la forme de présentations individuelles effectuées sur la base de propositions de contributions acceptées par un comité scientifique. LES SEANCES PLENIERES : 1. Réformer l’école : Hommage à Louis Porcher 2. Les réformes en éducation en France 3. Des réformes éducatives réussies? 4. Approches de quelques réformes éducatives : Finlande, Shanghai 5. Réforme et formation des enseignants Responsables du colloque : Dominique Groux, AFDECE, Université des Antilles Gabriel Langouët, AFDECE, Université Paris Descartes COMITÉ D’ORGANISATION Georges-Louis Baron (Université Paris Descartes, France), Aurélie Beauné (Université Paris Descartes, France), Christelle PautyCombemorel (Université Paris Descartes, France), Dominique Groux (AFDECE, Université des Antilles, France), Bernard Jabin (AFDECE, MEN, Université Paris 7), Françoise Journe (AFDECE), Gabriel Langouët (AFDECE, Université Paris Descartes, France), Carla Massoud (AFDECE, Université Saint-Joseph, ICP), Emmanuelle Voulgre (Université Paris Descartes, France). COMITÉ SCIENTIFIQUE Rodica Ailincai (ESPE, Université de la Polynésie française), Christina Allemann-Ghionda (Université de Cologne, Allemagne), Fabrice Barthélémy (Université de Franche Comté, France), Liu Baocun (Institute of International and Comparative Education, Beijing Normal University, Beijing, Chine), Georges-Louis Baron (Université Paris Descartes, France), Houari Bellatreche (Université de Mostaganem, Algérie), Lahcen Benchama (CPR Inezgane-Agadir, Maroc, AFDECE), Nabila Benhouhou (ENS de Bouzaréah-Alger, Algérie), Guy Berger (Université de Paris 8, Hélène Bézille (Université Paris Est-Créteil, France), Catherine Blaya (Université de Nice Sophia Antipolis, France), France), Jacqueline Breugnot (Université KoblenzLaudau, Allemagne), Alain Brouté (Université autonome de Madrid, Espagne), Maria Cantisano (Centro de Estudios de Género, Institut Technologique de Saint-Domingue-INTEC, République dominicaine), Nicole Carignan (UQAM, Canada), Ahmed Chabchoub (Université de Tunis, Tunisie), Manuel Crespo (Université de Montréal, Canada), Fred Dervin (Université Helsinki, Finlande), Roger Establet (Université de Provence, France), Richard Etienne (Université de Montpellier, France), Christine Fontanini (Université de Nancy, France), Enrica Galazzi (Université catholique de Milan, Italie), Camilo Garcia (Université Veracruzana, Xalapa, Mexique), Luis Ma Naya Garmendia (Universidad del Pais Vasco, Communauté autonome basque, Espagne), François-Roger Gauthier (MEN-Université Paris Descartes, France), Carolina Gonçalves (Escola Superior de Educaçao Lisboa, Portugal), Dominique Groux (Université des Antilles, France), Elisabeth Guimbretière (Université Paris Diderot-Paris 7, France), Jean-Luc Gurtner (Université de Fribourg, Suisse), Charles Hadji (Université Pierre MendèsFrance, Grenoble 2), Siegfried Hanhardt (Université de Genève, Suisse), Jürgen Helmchen (Université de Münster, Allemagne), Marie-Anne Hugon (Université Paris-Ouest Nanterre La Défense, France), Bernard Hugonnier (OCDEIEP Paris, France), Yassine Jelmam (Ecole Nationale d’Ingénieurs, Tunis, Tunisie), Anne Jorro (Cnam-Crf, Paris, France), Pierre Kahn (Université de Caen Basse-Normandie, France), Gabriel Langouët (Université Paris Descartes, France), Joël Lebeaume (Université Paris Descartes, France), Claude Lelièvre (Université Paris Descartes, France), JeanNoël Luc (Université Paris 4 Sorbonne nouvelle, France), David Matheson (Université de Nottingham, Royaume-Uni), Emmanuelle Maître de Pembroke (Université Paris Est, France), Philippe Maubant (Université de Sherbrooke, Canada), Alain Michel (MEN, IEEPS, France), Christiane Montandon (Université Paris Est-Créteil, France), Nicole Mosconi (Université Paris-Ouest Nanterre La Défense, France), Marie J. Myers (Queen’s University, Kingston, Canada), Koh Nagano (Hokkaido University, Japon), Antonio Novoa (Université de Lisbonne, Portugal), Marcel Pariat (Université Paris Est-Créteil, France), Eric Plaisance (Université Paris Descartes, France), Sébastien Quenot (Université de Corse, France), Elisabeth Regnault (Université de Strasbourg, France), Patricia Remoussenard (Université de Lille 3, France), Rebecca Rogers (Université Paris Descartes, France), Val D. Rust (UCLA, Etats-Unis), Régine Sirota (Université Paris Descartes, France), Roger Somé (Université de Strasbourg, France), Alla Stepanyan (Université Lomonossov, Moscou, Russie), Francesco Susi (Université Roma 3, Italie), Danièle Trancart (Université de Rouen, France), Emmanuelle Voulgre (Université Paris Descartes, France), Annick Weil-Barais (Université Paris Descartes, France), Huiping Wen (Université des Antilles, France), Zacharie Zachariev (UNESCO).

INSCRIPTIONS Les inscriptions se feront exclusivement à l’adresse de l’AFDECE : info@afdece.com AFDECE, 23, rue Gazan, 75014 Paris, France

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España: Piden aumentar las horas de Educación Física para enfrentar la obesidad infantil.

www.informe21.com/15-04-2016/

Una de las principales causas de la creciente ola de obesidad infantil que se ha venido extendiendo alrededor del mundo, es la cada vez mayor al sedentarismo entre los más jóvenes; para contrarrestar esta tendencia a “sentarse y no hacer nada”, se impone la necesidad de incentivar la práctica de actividades físicas, ya sea en el , el parque o la escuela. Tomando en cuenta que los niños pasan buena parte del en el colegio, es éste un escenario ideal para llevar a cabo dicha tarea. La Fundación Torres-Picón comenta sobre esta importante iniciativa tomada en Andalucía, España.

Un grupo de maestros interinos y aspirantes de Educación , acompañados por destacados deportistas de diversas disciplinas, acaban de presentar una iniciativa ante el Parlamento de Andalucía mediante el grupo Ciudadanos, en la cual solicitan a las autoridades de esa comunidad autónoma española que se incremente el número de horas que se dedican a la enseñanza de la Educación Física en los planteles educativos.

Señalan los proponentes que Andalucía es el territorio de España que registra los más altos niveles de obesidad infantil pero que, paradójicamente, es también una de las regiones de Europa en las cuales el número de horas semanales dedicadas a la educación física es menor, por lo que solicitan que las sesiones lectivas de esta materia se aumenten a cinco por semana.

Por su parte, el grupo Ciudadanos ha expresado a este respecto que el número de horas dedicadas actualmente a la Educación física y la información que se ofrece al estudiantado sobre la obesidad infantil “son insuficientes” por lo que, en apoyo a los docentes y deportistas que presentan esta propuesta, han elevado ante el Congreso de los Diputados una solicitud de debate sobre la obesidad infantil en la comisión de Educación, en la de Sanidad y en el pleno de la Cámara Baja, a fin de instar al Gobierno a efectuar una revisión del currículo escolar en lo tocante a la Educación Física en todas las etapas educativas.

“El Parlamento de Europa recomienda un mínimo de tres horas diarias en escuelas e institutos y en Andalucía se imparten sólo dos a la semana”, se señala en un video producido por los maestros con la colaboración de varios alumnos y que ha sido colocado en las redes sociales; en este material audiovisual, realizado en tono de humor y con referencias a Star Wars, se alternan declaraciones de figuras políticas con segmentos de noticias en las que se manifiesta el paralelismo entre el alto índice de obesidad infantil y el escaso número de horas dedicadas a la actividad física y al desarrollo psicomotor, las cuales incluyen los períodos de recreo.

En el mismo video se menciona la solicitud de que sean cubiertas las bajas de docentes especializados en Educación Física, requerimiento que es apoyado igualmente por los alumnos; éstos en el video declaran que “La Educación Física es salud, no juegues con ella”.

Así vemos cómo es posible tomar medidas e impulsar acciones preventivas de la obesidad desde muy variados grupos humanos y regiones en el mundo. Desde la Fundación Torres-Picón, celebramos el compromiso de la gente con los hábitos saludables, la cultura sana y el bienestar futuro de nuestros niños y jóvenes, señaló Pedro J. Torres, su presidente y vocero.

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Jugando sí aprendo: educación preescolar comunitaria en Honduras

Javier Luque

En la aldea de Rotepeque, en Santa Bárbara, Honduras, vive José. José tiene cinco años y en febrero de 2013 empezó a asistir al kínder, al cual va muy feliz porque pasa el tiempo jugando. La decisión de la familia para matricularlo no fue fácil.  Por un lado, se preguntaban si era importante que jugara en el kínder cuando pudiese hacerlo en la casa y, por otro, tenían el temor de que caminara en el monte por más de 30 minutos solo.

Su aldea había decidido abrir el kínder (formalmente un Centro Comunitario de Preescolar o CCEPREB), y su familia, como buenos miembros de su comunidad,  decidieron  participar  a pesar de sus dudas. En la aldea no hay servicios de preescolar formal, por lo que el CCEPREB constituía su única oportunidad.

Los CCEPREBs son una alternativa de rápida implementación para proveer educación preescolar. Se basan en la metodología denominada Juego y Aprendo, desarrollada por la Fundación FEREMA (www.ferema.org). En el modelo, capacitadoras y capacitadores sin título formal en pedagogía ofrecen una metodología guiada, liderando la implementación de actividades cuidadosamente planeadas para todos los días del año escolar. Los CCEPREBs funcionan en los espacios que la comunidad les brinda. En el caso de José, funcionan en un aula que la escuela bidocente de su aldea no utiliza (las plazas docentes en dicha escuela disminuyeron, por lo que es posible contar con el espacio).  El modelo ha logrado gran popularidad y ha permitido ampliar de forma rápida la matrícula en preescolar en Honduras. Pero, la pregunta de su familia subsiste y, esta vez, a nivel macro: ¿están haciendo los CCEPREBS alguna diferencia?

Frente a esta interrogante, en coordinación con la Secretaría de Educación, el BID decidió implementar una evaluación[1].  Se trabajó con un pseudo grupo de control constituido por los mismos estudiantes que comenzaron el año escolar. La presencia de una discontinuidad generada por los requisitos de entrada a primer grado y la velocidad de avance de habilidades fueron factores que facilitaron la evaluación. El Gráfico A presenta los resultados del avance en aspectos cognitivos pre y post-intervención.

La línea azul representa la relación edad-desarrollo cognitivo antes de la intervención, mientras que la roja es la relación post-intervención.
Elaboración propia.

Se seleccionó un total de 100 CCEPREBs bajo el apoyo del BID para la evaluación, entrevistando un total aproximado de 1.000 niños. El instrumento elegido para la evaluación fue la Escala Engle desarrollada en PRIDI , el cual identifica ocho dimensiones. Las evaluaciones se realizaron a comienzos y finales de 2013.

El gráfico B presenta los resultados de la evaluación de diversas dimensiones de desarrollo de los niños además de los aspectos cognitivos. Para facilitar la comparación, el gráfico incluye el avance esperado durante un año de vida. Se observa que las mejoras por la intervención son similares a los avances que logran los estudiantes en un año de vida en seis dimensiones. Esto significa que, en un año, los niños avanzaron el equivalente a dos años de lo que hubieran avanzado sin la presencia de preescolar.

Elaboración propia

Los resultados de la evaluación confirman que la familia de José tomó una buena decisión matriculándolo en el CCEPREB: José va a llegar a primer grado mejor preparado.

En el 2014, visitamos nuevamente a José para analizar cómo se compara con otros niños de su aldea que no asistieron al CCEPREB y los resultados son muy buenos. Pero, sobre todo, visitamos a su comunidad para decirles y demostrarles con el ejemplo de José que los niños “jugando también aprenden”.


[1] La implementación de una evaluación experimental se vio afectada por la dificultad en encontrar comunidades rurales que cumpliesen con los requisitos mínimos de matrícula requeridos por las normas de la SE (8 alumnos de 5 años por aula) para efectuar una aleatorización de la intervención.

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España: «La visita de escolares a Cabo Noval fomenta el belicismo», dicen IU y Podemos

Segundo González y Lucía Montejo consideran «escandalosa la imagen de menores empuñando rifles del ejército y que se identifique al enemigo con pañuelos palestinos en un simulacro de combate»

Los grupos parlamentarios de Podemos en el Congreso y en el Parlamento asturiano registrarán en los próximos días preguntas dirigidas al ministro de Defensa en funciones, Pedro Morenés, y al consejero de Educación y Cultura del Principado, Genaro Alonso, respectivamente, para exigirles explicaciones respecto a lo ocurrido ayer en el acuartelamiento Cabo Noval, de Siero, donde se invitó a dos centenares de escolares pertenecientes a cinco colegios e institutos asturianos a empuñar armas de fuego y a subirse en vehículos de guerra, al tiempo que presenciaron un simulacro de combate en el que los enemigos yihadistas eran identificados con pañuelos palestinos. La diputada autonómica Lucía Montejo y el diputado estatal asturiano consideran «escandalosa la imagen de menores empuñando fusiles de asalto y no menos grave el hecho de que durante el simulacro que se organizó con motivo de la visita los militares que asumían el papel de enemigos lucieran pañuelos palestinos».

El parlamentario asturiano asegura que «no es de recibo que en unas instalaciones dependientes del Ministerio de Defensa se escenifique un ejercicio de combate en el que el objetivo sea ‘neutralizar’, usando lenguaje de guerra, a quienes llevan pañuelo palestino». Eso, añadió, supone «criminalizar, ante los ojos de un nutrido grupo de escolares, no sólo al pueblo palestino y a los pueblos árabes en su conjunto, sino también a cualquier persona que cuente entre su indumentaria con el pañuelo palestino, una prenda bastante habitual en nuestra sociedad».

Segundo González lamenta que el Gobierno del Partido Popular «haya boicoteado en su momento una asignatura como Educación para la Ciudadanía, con la que se pretendía afianzar en la comunidad educativa valores como el respeto a la diversidad y la solidaridad entre los pueblos y, por el contrario, consienta y aliente el adoctrinamiento militar de escolares en cuarteles y con armas de fuego». En su opinión, «crisis de refugiados como la que se está viviendo en torno a la guerra de Siria deberían hacernos entender la necesidad de educar a las generaciones más óvenes en la idea de que los conflictos armados y el uso de la violencia no son, en modo alguno, el camino para salvaguardar los derechos humanos ni la paz y el progreso de los pueblos».

Aunque Podemos considera obligado exigir responsabilidades al Ministerio de Defensa por lo que ocurre de puertas adentro de una instalación militar, Lucía Montejo no deja escapar la circunstancia de que «la Consejería de Educación también está obligada a dar explicaciones ante lo ocurrido». La diputada autonómica anuncia que el Grupo Parlamentario de Podemos Asturies registrará en la Junta una pregunta con carácter urgente «dirigida al consejero Genaro Alonso para que dé las explicaciones pertinentes sobre estos hechos, que nos parecen graves. No entendemos qué puede haber de educativo en incentivar a escolares para el uso de armas letales ni en la identificación del pañuelo palestino con terroristas yihadistas, como se hizo en la simulación de guerra del pasado viernes en Cabo Noval. Hechos así no deberían volver a producirse».

Fuante: https://asturias.podemos.info/podemos-pedira-explicaciones-en-el-congreso-y-en-la-junta-sobre-el-adoctrinamiento-de-escolares-con-armas-de-fuego-en-cabo-noval/

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La Educación según Pierre Bourdieu, Zygmunt Bauman, Manuel Castells, Mariano Fernández y Noam Chomsky

En este artículo analizamos la educación según cuatro sociólogos de reconocido prestigio: Pierre Bourdieu, Zygmunt Bauman, Manuel Castells y Mariano Fernández Enguita. Además del excelente análisis del lingüista Noam chomsky  sobre la entrada a la universidad del neoliberalismo. Se utilizan videos para expresar brevemente estas opiniones y que los propios sociólogos sean quienes lo hagan, salvo con Mariano Fernandez y Noam Chomsky-. Con el primero he usado respuestas de dos entrevistas que ha realizado recientemente, y con el segundo, utilizo un excelente artículo de Noam Chomsky. También realizo recomendaciones de artículos de estos autores.

El primer lugar, encontramos “La escuela según Pierre Bourdieu”. Una entrevista al sociólogo francés, donde Pierre Bourdieu plantea su teoría de la reproducción en la escuela.

Relacionado con este tema, recomendamos el artículo “La miseria de los otros, la de todos – Consecuencias del neoliberalismo e igualdad de oportunidade“ donde se expresa la opinión del sociólogo francés, donde vivimos en un mundo donde la igualdad de oportunidades no existe y el peligro del neoliberalismo en sociedad.

Por segundo lugar, al sociólogo Zygmunt Bauman. Explica lo que el  llama el “síndrome de la impaciencia”, un estado de ánimo que considera como abominable el gasto del tiempo. Así, el consumismo característico de estos tiempos no se define por la acumulación de las cosas, sino por el breve goce de éstas. Desde esta visión se ve a la educación como un producto, más que como un proceso. Así la educación parece abandonar la noción del conocimiento útil para toda la vida, para sustituirla por la noción del conocimiento de “usar y tirar”.

De este autor, recomiendo leer Zygmunt Bauman: “Facebook está basado en el miedo a estar solo” Zygmunt Bauman: “Vivimos en dos mundos paralelos y diferentes: el online y el offline”

En tercer lugar, Manuel Castells, analiza el sistema de la educación en la era contemporánea de Internet. Según Castells, además de informar, la escuela siempre ha jugado otro papel: transmitir los valores dominantes y las formas de poder (en referencia P. Bourdieu), las reglas que los niños necesitan para aprender a vivir en sociedad. Pero, según él, la obsolescencia de estos roles es mayor que nunca. En primer lugar, porque el 80% de la información mundial está contenido en Internet. En segundo lugar, porque las instituciones educativas están preparando “objetos sumisos”, que no pueden exceder el conocimiento del profesor, que este no debe ser cuestionado, algo que se ve en la prohibición del uso de la web en las aulas.

Del sociólogo español, si artículo “Si las instituciones permanecen cerradas veremos otras formas de política no tradicional en Internet” y su conferencia: Redes de indignación y esperanza: donde divulga sus estudios y conclusiones sobre los conflictos civiles mundiales.

En cuarto lugar, Mariano Fernández Enguita, catedrático de sociología y experto en Educación. Debido a la falta de un video, hemos recogido varias preguntas de dos entrevistas. En cuanto a la recomendación sobre este autor, siempre puede leersus artículos de columnista en este Blog Ssociólogos.

Preguntas de la entrevista a Mariano Fernández Enguita (28/10/2013): “Repetir curso es la lógica del castigo; cuesta un dineral y no sirve para nada”

Usted dice en su informe sobre el fracaso escolar que tenemos una escuela rígida. Muy poco flexible. La educación obligatoria debe tener los mismos programas y objetivos para todos, pero distintos caminos y distintos ritmos para cursarlos y alcanzarlos. Pongo un ejemplo gráfico: si una oficina pública está en un segundo piso, debe disponer de escaleras, ascensores y rampas, para que todos los ciudadanos puedan acceder a ella. Con la enseñanza obligatoria y común debería suceder lo mismo.

¿Es un error bloquear a un niño que ha suspendido varias asignaturas?

Sí, un error sistemático, porque obliga al alumno a estudiar asignaturas que ya ha superado. Yo comprendo que si un alumno ha suspendido Inglés 1, no puede estudiar Inglés 2. Lo que no tiene sentido es que le obliguen a estudiar de nuevo Lengua o Matemáticas si ya las ha aprobado antes. La lógica de la repetición es la lógica del castigo: es contraproducente, cuesta un dineral y no sirve para nada.

¿Y por qué lo hemos diseñado así? Alguna razón habrá. Es una mentalidad muy extendida en España, punitiva y excluyente: es la vieja idea de que “unos valen para estudiar y otros no”. Y aún más: muchos se escandalizan de que un estudiante pase con una o dos suspensas, y es que hay profesores que desearían tener el poder de bloquear el progreso de un alumno por el hecho de que no haya superado “su” asignatura. Este recurso a la repetición era conocido como “el mal francés”, en la propia Francia cuyo sistema imitamos, pero ahora ellos lo practican mucho menos que nosotros, porque es el disparate al cuadrado.

¿Por qué ha dicho que “hay que meter más mercado en la pública y más Estado en la privada”?  Es una metáfora, no pretendo de privatizar la pública ni meter políticos a dirigir la privada. Sólo constato que la pública es igualitaria y equitativa con los alumnos que recibe, pero a menudo funciona mal y sin solución; necesita recibir más incentivos y ser evaluada con frecuencia. Y la escuela concertada debe ser más controlada para evitar que frivolicen con la selección de alumnos o que cobren cuotas a los padres.

Preguntas de la entrevista a Mariano Fernández Enguita (7/7/2014): Los déficits de la educación española

En su blog señala que, aunque los profesores perciban lo contrario, la sociedad los valora “incluso más de lo que se merecen”. En las estadísticas la sociedad los coloca muy alto, al lado de los bomberos, y por encima de otras muchas profesiones. Es una evaluación colectiva y a priori y como tal me parece excesiva y que no se corresponde con el trabajo y la formación que hacen. La sociedad evalúa así hasta que topa con algún ´profesor problema´ y ése es el anecdotario que circula. El profesorado parte de un estatus alto, pero hay que conservarlo.

¿Qué le falta a su formación? De todo. En Secundaria antes los licenciados hacían el CAP para dar clases: era una ficción, no servía para nada. Ahora hace falta una formación que sirva porque así como antes, en mi época, solo llegaba a Secundaria el 15%, ahora llega el 100%. Hay muchas necesidades y situaciones y no basta con saber geografía o matemáticas, hay que ser profesor. El nuevo máster de formación de profesorado es un intento, vamos a darle un tiempo. Por otro lado, la formación del profesorado de Primaria es muy débil. Y lo veo en mi facultad: se les exige poco, todo es muy fácil, vuelven todos de las prácticas con un 10… Y una formación poco exigente implica una selección poco exigente.

¿Qué consecuencias tiene? Mucha gente se prepara para profesor. Cuando salgan, al ver lo que tienen delante, muchos se seguirán formando, irán a escuelas de verano, al centro de profesores… Pero a algunos los tendremos en seguida quejándose de que la culpa de todo es de la sociedad, de la política y de las familias que no les apoyan y contando el tiempo para la jubilación. Dependerá de si son responsables o si tienen vocación o de lo que sea, pero las instituciones no pueden fiarse de eso: han de exigir porque lo que van a poner en sus manos es muy importante.

Por último, el artículo de Noam Chomsky: El trabajo académico, el asalto neoliberal a las universidades y cómo debería ser la educación. Sobre la contratación temporal de profesores y la desaparición de la carrera académica . Dejo uno de sus párrafos.

“Esa idea asoma de vez en cuando de forma abierta. Así, por ejemplo, cuando Alan Greenspan testificó ante el Congreso en 1997 sobre las maravillas de la economía que estaba dirigiendo, dijo redondamente que una de las bases de su éxito económico era que estaba imponiendo lo que él mismo llamó “una mayor inseguridad en los trabajadores”. Si los trabajadores están más inseguros, eso es muy “sano” para la sociedad, porque si los trabajadores están inseguros, no exigirán aumentos salariales, no irán a la huelga, no reclamarán derechos sociales: servirán a sus amos tan donosa como pasivamente. Y eso es óptimo para la salud económica de las grandes empresas. En su día, a todo el mundo le pareció muy razonable el comentario de Greenspan, a juzgar por la falta de reacciones y los aplausos registrados. Bueno, pues transfieran eso a las universidades: ¿cómo conseguir una mayor “inseguridad” de los trabajadores? Esencialmente, no garantizándoles el empleo, manteniendo a la gente pendiente de un hilo que puede cortarse en cualquier momento, de manera que mejor que estén con la boca cerrada, acepten salarios ínfimos y hagan su trabajo; y si por ventura se les permite servir bajo tan miserables condiciones durante un año más, que se den con un canto en los dientes y no pidan más. Esa es la manera como se consiguen sociedades eficientes y sanas desde el punto de vista de las empresas. Y en la medida en que las universidades avanzan por la vía de un modelo de negocio empresarial, la precariedad es exactamente lo que se impone. Y más que veremos en lo venidero”.

¿Que les pareció este análisis de la educación según estos pensadores? Dejen sus opiniones en comentarios. Si les ha gustado, compartan en redes sociales.

Articulo tomado de: http://ssociologos.com/2014/07/23/la-educacion-segun-pierre-bourdieu-zygmunt-bauman-manuel-castells-mariano-fernandez-y-noam-chomsky/

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Suscriben Irán y la UE acuerdos para investigaciones conjuntas

Teherán, 17 abr (Prensa Latina)

Autoridades de Irán y de la Unión Europea (UE) firmaron varios memorandos de entendimiento para activar la cooperación en investigaciones conjuntas y entre universidades, destacaron hoy fuentes oficiales en esta capital.

Durante conversaciones con una delegación que encabezó la jefa de política exterior de la UE, Federica Mogherini, se discutió también la participación de la república islámica en el marco del programa Horizonte UE 2020, con un presupuesto de 80 mil millones de euros para el período 2014-2020.

Igualmente se remarcó la conveniencia de formar un grupo de trabajo para mejorar la cooperación en áreas como energías renovables, temas nucleares pacíficos, manejo de riesgos, planificación urbanística, ingeniería ante terremotos y cambio climático, entre otros.

Fuentes de agua, seguridad alimentaria, economía agrícola y salud destacaron entre los acuerdos de cooperación suscritos por ambas partes, gracias a la presencia aquí de siete comisarios europeos que acompañaron a Mogherini en su segundad visita a Teherán en menos de un año.

La alta representante de Política Exterior y Seguridad de la UE viajó junto a los comisarios de Mercado Interno, Industria, Emprendedores y Pequeñas y Medianas Empresas; Energía y Acción Climática; Ayuda Humanitaria y Manejo de Crisis; Transporte; e Investigación, Ciencia e Innovación.

También llegó a Teherán con los responsables de Ambiente, Asuntos Marítimos y Pesca; y de Cultura, Educación, Juventud y Deportes de la UE, quienes al igual que sus demás colegas sostuvieron pláticas con sus contrapartes iraníes.

Irán y la UE expresaron ayer disposición a aprovechar el «nuevo capítulo» abierto para sus relaciones tras la firma del acuerdo nuclear en Viena, el 15 de julio de 2015, y el levantamiento de las sanciones económicas el 16 de enero de este año.

En pláticas con el canciller Mohammad Javad Zarif, la diplomática europea señaló la voluntad de concretar proyectos conjuntos en sectores tan diversos como los de energía, migración, investigación conjunta, seguridad y derechos humanos para ampliar los vínculos.

Zarif y Mogherini dijeron que el bloque comunitario y la nación persa honrarán el Plan de Acción Conjunta Integral (PACI), nombre del pacto nuclear, y señalaron la necesidad de adoptar medidas preparatorias para abrir una oficina representativa del bloque comunitario en Teherán.

La UE e Irán también se pronunciaron por mantener un intercambio regular de puntos de vista y conversaciones y consultas políticas anuales a nivel ministerial y de los respectivos jefes de las diplomacias.

Según Zarif y Mogherini, ambas partes compartieron objetivos que entienden vitales para promover los vínculos, en particular mejorar la cooperación financiera, reconocer la importancia de temas macroeconómicos y alentar el comercio, las finanzas y la inversión para el crecimiento sostenible.

Fuente: http://www.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&task=view&idioma=1&id=4795831&Itemid=1

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Paul B. Preciado: » Defiendo más bien la creación de una red de colegios transfeministas y queer»

Entrevista al filósofo Paul B. Preciado, que considera la escuela como un espacio de reproducción de violencias y propone una “red de escuelas transfeministas y queer” que permita superar este modelo

PUBLICADO POR DAVID ⋅ 11/03/2016 / El Diari de l’Educació

El filósofo queer Paul PreciadoPaul B. Preciado (antes conocido como Beatriz Preciado) es un filósofo feminista dedicado a los estudios de género y a la teoría queer, que entiende que la identidad sexual y de género de las personas es una construcción social. El suicidio del joven trans Alan ha vuelto a poner sobre la mesa la preocupación sobre el acoso escolar y la transfobia, y la semana pasada los colectivos LGTBI se manifestaban en Barcelona para reclamar la implicación de la comunidad educativa en la respuesta al acoso vinculado a cuestiones de identidad sexual y de género. Preciado habla con El Diari de l’Educació sobre una escuela que considera un espacio de reproducción de violencias y propone un modelo educativo que permita superarla.

¿La escuela reproduce conductas homófobas o transfóbicas?

Tenemos una visión todavía idealizada del colegio, como un espacio para el aprendizaje de los niños, como si fuera realmente un espacio de libertad. No se trata simplemente de que el colegio reproduzca conductas homófobas, transfóbicas o estereotipos machistas, sino que es una de las instituciones claves donde se lleva a cabo el proceso de normalización de género o de sexualidad. Y éste es un proceso violento. Curiosamente dos de los espacios más violentos, el doméstico y el colegio, son aquellos que están más idealizados en nuestro imaginario como espacios de protección de la infancia. Hay que desmitificar estos espacios. En los años 60 se inicia una crítica, desde los movimientos feministas, homosexuales y más tarde movimientos transsexual y transgénero, de la violencia inherente a estos espacios pedagógicos, pero hay todavía mucho trabajo por hacer.

Hoy la institución colegio está en una crisis profunda. Por una parte, la transformación neoliberal ha supuesto un derrumbe de una institución que era fundamentalmente pública y vinculada a la regulación estatal. Nos encontramos por tanto en una situación inédita. Por una parte, tenemos que defender la institución colegio, como un derecho universal, pero al mismo tiempo, necesitamos criticar las violentas normas de género y sexuales en las que históricamente se apoya.

¿Y se está abordando este problema?

Hay ya mucha gente que está llevando a cabo esta crítica, pero necesitamos hacer visibles estas luchas y establecer alianzas. En el contexto actual del Estado español hay en cierta forma un retorno a los valores normativos, que son invocados en algunas ocasiones por la iglesia católica. El colegio es también espacio de fabricación de la identidad nacional, de normalización racial y religiosa… Necesitamos un colegio más abierto a la crítica, porque ¿Qué significa una pedagogía que no acepta la crítica?

Tendríamos que hacer una marea de colegios para pensar colectivamente cómo queremos ser educados y educar a nuestras generaciones futuras. Nos falta creatividad, imaginación política cuando pensamos en el colegio. Me gustaría que hubiera un colegio que fuera suficientemente plástico, capaz de trabajar con la riqueza de todas las subjetividades posibles.

¿Cuál ha sido su experiencia en la escuela?

Yo crecí en un colegio católico de Burgos sólo para niñas, en el que yo era un caso de fracaso escolar. Gracias a una profesora que tenía un hijo autista y montó un grupo de ocho personas con una educación experimental, con una atención personalizada, de mucho respeto, yo pude salir adelante. Esa experiencia me cambió radicalmente la vida, no sólo porque en el colegio tradicional hubiera fracasado a nivel académico, sino también porque quizás no hubiera sobrevivido.

¿Lo que hacen falta son experiencias como esa?

Ese ideario de género, sexual, nacional, no se acaba en el instituto, se sigue reproduciendo. En el Programa de Estudios Independientes del MACBA que dirigí hasta el año pasado me sorprendía ver a mis alumnos, que estaban en nivel de doctorado, y que eran sociólogos o psicólogos pero nunca habían estudiado nada de feminismo ni de luchas anticoloniales. Reivindico la posibilidad de crear una red de colegios, institutos, pero también de centros de formación universitaria, donde se estudien el conjunto de tradiciones de resistencia minoritaria que han hecho posible construir una sociedad más democrática. Necesitamos una pedagogía radical para tiempos de crisis que nos ayude a construir un ciudadano crítico. Esta debería ser la tarea del colegio y no tanto la de reproducción. Es crítico con el modelo de escuela inclusiva por el que se viene luchando desde hace unos años.

Hay iniciativas tanto pedagógicas como políticas muy respetable de aquellos que trabajan con una voluntad de crear una escuela inclusiva, pero somos muchos los que venimos de movimientos minoritarios y criticamos la idea de inclusión, porque supone tolerar al otro e integrarlo con la condición de que sea marcado como otro. Esto es lo que Foucault llamaba la “exclusión incluyente.” Uno de los grandes problemas de la escuela inclusiva es que el otro queda como una nota a pie de página en una escuela que no cambia. Se sigue practicando la misma pedagogía: se añade simplemente una silla para el “diferente”, el “discapacitado”, pero no se pone en cuestión la epistemología normativa de la escuela.

Lo radical sería hacer una crítica a la norma como eje de la pedagogía, hacer una pedagogía anti-normativa, en vez de incluir al que es diferente. En el caso de las normas de género y sexuales, no se trata de “incluir” al niño homosexual o transexual, sino de cuestionar la norma heterocentrada y machista del colegio que hace que toda disidencia de género y sexual sea percibida como patológica.

El modelo de escuela inclusiva no evita un caso como el de Alan.

El caso de Alan no es puntual ni es único, es uno entre tantos. Ahora se está hablando más de los casos de jóvenes trans, pero en el caso de niños y niñas queer, niños afeminados, niñas masculinas, niños y niñas son objeto de acoso y vejaciones. ¿Qué significa hacer una escuela inclusiva con una norma heterocentrada? Hace falta una pedagogía radical que incluya la increíble heterogeneidad de todos los alumnos. No se trata de incluir al que es diferente, sino de crecer en un ámbito pedagógico en el que la heterosexualidad no es la norma.

Lo que me asusta con el planteamiento inclusivo son los tratamientos excesivamente patologizantes o médicos de la diferencia: reducir la inclusión a la silla de ruedas o la transexualidad a disforia de género. El problema no es ese, el problema es la arquitectura no accesible y la normativa de género. Ahí está la diferencia entre una pedagogía inclusiva y la pedagogía crítica. Y no hablo de acabar con toda disciplina, sino de pensar colectivamente como construir un conjunto de contra-disciplinas críticas.

¿Hay escuelas que apuesten por un modelo así?

Como profesor en la New York University he tenido la suerte de conocer y he tenido alumnos que han estudiado en el instituto Harvey Milk. Me contaban su experiencia, la sensación de libertad, de por fin llegar a un lugar donde no tenías que sentirte diferente, fuera de un ámbito heteronormativo en el que tenías que explicar quién eras. Pero son muy pocos los que tienen acceso a un colegio de este tipo.

Es un caso experimental, colegios singulares que pueden servir en un caso de emergencia para alguien que está sufriendo una situación de violencia. Yo defiendo más bien la creación de una red de colegios transfeministas y queer. No hablo de colegios que salgan de la nada, sino de colegios que ya existen, que salgan, por así decirlo, políticamente del armario, que digan que el alumno tiene derecho a experimentar con su propia subjetividad, colegios que se declaren abiertamiente no-heteronormativos y feministas, colegios donde los alumnos tengan derecho a procesos de cambio sin ser objeto de violencia por utilizar códigos masculinos o femeninos, que no se castigue al niño que con 7, 12 o 16 años se pone una falda. Lo pedagógico debería ser trabajar con esta plasticidad que es la base de la creatividad y la transformación social.

¿Entonces su propuesta es que los colegios den un paso adelante en defensa de un nuevo modelo?

Me parecería maravilloso que hubiera un conjunto de colegios que apostaran por una pedagogía queer y dijeran que apuestan en su currículum por una educación feminista. ¿Qué significa esto? Invocar las tradiciones feminista, anticolonialista, … Ahí radica el único cambio político en el que creo realmente. ¿Dónde están los cuerpos pedagógicos, las escuelas, los institutos, que decidan dar un paso al frente y decir que quieren constituir una red de colegios transfeministas y queer? A veces pasa por incluir en el currículum pequeños elementos que puedan hacer que se hablen de las cosas que no se hablan. Y si hay esta red podemos organizar, por ejemplo, toda una serie de talleres de formación.

Por ejemplo, en mi docencia de historia y teoría feminista en la universidad París VIII-Saint Denis en Francia yo incluí una serie de talleres de género en los que los alumnos y alumnas hablaban de su experiencia de normalización y experimentaban encarnando roles masculinos o femeninos. Era mucho más difícil hablar con los alumnos chicos, que creían que las cuestiones de feminismo y sexismo no les afectaban, hasta que se daban cuenta de que también se les estaba imponiendo un determinado modelo de masculinidad. Pero en el caso de las alumnas chicas, resultaba sorprendente ver que la mayoría de ellas hablaban de ser objeto de violencia.

La realidad es que la mayoría de docentes no ha oído hablar de teoría queer. ¿No les queda muy lejos esta propuesta de una red de escuelas transfeministas y queer?

Lo que no me creo es que los docentes no experimentan cotidianamente los efectos de la violencia sexual y de género en el colegio, porque son absolutamente transversales. Un docente que esté atento es consciente que hay alumnos que son objeto de vejación constante, la niña gorda, el tonto de la clase, el niño afeminado, la marimacho… Cualquier docente es consciente de que es urgente, que hay que actuar, que lo que ha pasado con Alan está pasando constantemente en todos los ámbitos de la educación. No puede ser como hasta ahora un acto heroico de un profesor aislado que decide incluir un tema en su trabajo pedagógico, tiene que ser una tarea colectiva.

La cuestión es que para llevar a cabo esta crítica el docente también tiene que criticar su propio modelo de género. En Francia, donde he trabajado más, hasta los años 80 una persona abiertamente homosexual no podía ser docente. Esto revela el alto grado de normalización heterocentrada de la escuela. También requiere un examen de autocrítica de los docentes y un examen de sus propias ideas heterosexistas o machistas.

Todo esto choca con un modelo escolar muy concreto. Lucas Platero nos recordaba en una entrevista que desde la educación infantil el currículum evalúa si los niños y niñas pueden identificar su género y el de otros.

En lugar de un espacio de reproducción de la norma hay que pensar la escuela como un espacio de crítica. Puedes explicar que la sociedad funciona según estas normas, pero que dentro de este espacio nos vamos a permitir cuestionar esta norma para imaginar otras formas menos violentas de vivir. En mi caso la escuela permitió crear un mundo que era disidente con respecto a mi propia educación familiar, mis padre pudieron acceder a muy poca educación, y en cambio yo me convertí en un ávido lector, algo que no me aportaba mi entorno familiar. El colegio debería ser un espacio de disidencia crítica, un espacio experimental. Luego sería ideal que el parlamento funcionara de la misma manera, que todas las instituciones pudieran funcionar de este modo, en lugar de como dispositivos de reproducción de la violencia. ¿Cómo se hace? Que el conjunto de profesores que no quieren seguir reproduciendo este tipo de normas sociales y de género se unan para pensar cómo hacerlo de otra manera. Que den un paso adelante para elaborar una pedagogía queer. Es utópico, pero no imposible. Si no queremos que el caso de Alan se repita, no hay tiempo que perder, lo imposible es hoy lo necesario.

Fuente de la foto: http://malba.s3-website-sa-east-1.amazonaws.com/wp-content/uploads/2015/06/Paul-Preciado-en-MALBA-053.jpg

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