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COVID-19 : Ce que vous devez savoir sur l’éducation des réfugiés

By: Unesco.org.

Malgré un assouplissement relatif des fermetures d’écoles dues au COVID-19 et une tendance croissante à la réouverture, plus d’un milliard d’apprenants à travers le monde restent touchés par la fermeture d’établissements scolaires. La perturbation de l’éducation est sans précédent à cette échelle. Le COVID-19 laisse peu de vies et d’endroits intacts, mais son impact, y compris dans l’éducation, est plus dur pour les groupes qui sont déjà dans des situations de vulnérabilité comme les réfugiés.

Comment les fermetures d’écoles dues au COVID-19 affectent-elles l’éducation des réfugiés ?

Déjà avant le COVID-19, les enfants réfugiés avaient deux fois plus de probabilité d’être non scolarisés que les autres enfants et malgré l’amélioration de leur taux de scolarisation, seulement 63 % des réfugiés étaient inscrits à l’école primaire et 24 % dans l’enseignement secondaire. La pandémie risque d’engendrer un recul des modestes gains réalisés et d’être catastrophique pour des groupes tels que les adolescentes.

Ces dernières années, des efforts importants ont été déployés pour inclure les apprenants réfugiés dans les systèmes éducatifs nationaux, mais les obstacles à l’éducation persistent et pourraient même s’aggraver en raison de la pandémie. Il est aussi inquiétant de constater que la discrimination et la xénophobie à l’encontre des populations réfugiées augmentent, ce qui nuit à leur scolarisation et à leur maintien à l’école.

Que pouvons-nous faire pour assurer une éducation de qualité pour les apprenants réfugiés ?

La première étape consiste à défendre et à garantir le droit à l’éducation des réfugiés en veillant à ce qu’ils puissent tous apprendre à la maison et retourner à l’école en toute sécurité. Certains signes prometteurs montrent que les gouvernements accélèrent l’inclusion des réfugiés dans leurs réponses au COVID-19, ce qui offre l’occasion de travailler à la réalisation des engagements contenus dans le Pacte mondial sur les réfugiés.

Au fur et à mesure que l’on met moins l’accent sur l’apprentissage à distance et la fermeture des écoles, et plus sur la réouverture et le retour à l’école, il convient d’accorder une attention particulière aux inégalités existantes et exacerbées auxquelles sont confrontés les réfugiés, en particulier les filles en âge d’être scolarisées dans le secondaire, qui étaient déjà deux fois moins susceptibles de s’inscrire que leurs pairs masculins. On s’attend à une aggravation de ces conditions.

Le HCR estime que 20 % des filles réfugiées qui sont scolarisées dans le secondaire risquent effectivement de ne jamais retourner à l’école lorsque celle-ci rouvrira après le COVID-19. C’est dès maintenant que nous devons agir pour remédier aux inégalités et à la situation désastreuse auxquelles sont confrontés les apprenants réfugiés.

Pourquoi est-ce si urgent et qu’est-ce qui est en jeu ?

Les apprenants réfugiés sont confrontés pendant et après le COVID-19 à de nombreux enjeux. On s’attend à un accroissement important du décrochage, ce qui signifie que l’on perdra cette génération si elle est écartée de l’éducation. La situation éducative des réfugiés était déjà précaire dans de nombreux pays avant la pandémie, beaucoup ayant manqué plusieurs années de scolarité et devant travailler sans relâche pour rattraper leur retard. Ils doivent maintenant faire face à d’autres perturbations de leur apprentissage.

Ceux qui n’étaient pas inscrits dans des programmes d’éducation risquent encore plus de ne jamais revenir à l’apprentissage. Le manque d’accès aux infrastructures, au matériel et à la connectivité, les conditions de vie et l’éloignement de nombreuses zones accueillant les réfugiés signifient que les enfants réfugiés risquent également de ne pas pouvoir accéder aux programmes nationaux d’apprentissage à distance mis en place par les gouvernements dans le cadre de la réponse au COVID-19.

Que fait l’UNESCO pour faire avancer le droit à l’éducation des réfugiés ?

Par l’intermédiaire de la Coalition mondiale pour l’éducation, l’UNESCO facilite les partenariats entre plusieurs parties prenantes afin d’offrir des possibilités d’apprentissage aux enfants, aux jeunes et aux adultes, y compris aux réfugiés qui ont été touchés par la perturbation de l’éducation due à la pandémie.

L’UNESCO a pris un engagement et s’efforce de renforcer les systèmes éducatifs nationaux en fournissant aux États Membres une expertise et des orientations techniques pour la conception, la mise en œuvre et la planification de politiques en faveur de l’inclusion des réfugiés à tous les niveaux des systèmes éducatifs nationaux.

Le Passeport des qualifications de l’UNESCO destiné aux réfugiés et aux migrants vulnérables lancé en 2019 vise à faciliter l’intégration des apprenants dans le système éducatif et sur le marché du travail par le biais de procédures d’évaluation. Le processus assure la reconnaissance d’éléments clés tels que les qualifications, les compétences, l’expérience professionnelle pertinente et la maîtrise de la langue.

Le 13 juillet, de 16h à 17h30 CET, une table ronde de haut niveau virtuelle menée par le HCR et l’UNESCO réunira des réfugiés pour faire entendre leur voix sur leurs besoins et les réponses à apporter sur le terrain. L’événement est convoqué et présidé par l’Envoyée spéciale Angelina Jolie et co-organisé par le Canada et le Royaume-Uni.

Source of review: https://fr.unesco.org/news/covid-19-ce-que-vous-devez-savoir-leducation-refugies

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Covid-19 problema sanitario: Crisis en la educación

Por: Telesur.

Unesco ha alertado que existen 258 millones de niños y jóvenes totalmente fuera del sistema educativo.

La crisis sanitaria mundial ha obligado al cierre de escuelas y universidades, afectando a un número sin precedente de estudiantes. Maestros y padres han sentido también el peso de la Covid-19.

El cierre de las escuelas en más de 180 países ha mostrado las desigualdades en materia de educación.

Es tiempo para que los garantes de la educación consigan experiencias de este periodo.

Covid-19: ¿Crisis del aprendizaje?

En 2017, Jim Yong Kim, médico surcoreano nacionalizado en Estados Unidos, y presidente en ese entonces del Banco Mundial, detallaba sobre lo que definía como una crisis del aprendizaje. Kim hacía referencia a que “la escuelas primarias y secundarias no les ofrecen a los estudiantes las herramientas necesarias para prosperar en la vida”. Y es que, según una investigación del propio Banco, se apreciaba ya, desde entonces, lo que definían como “una escolarización sin aprendizaje”.

Kim decía que “no es solo una oportunidad desaprovechada, sino también una gran injusticia para los niños y los jóvenes de todo el mundo”. La investigación mostraba cómo, por ejemplo en Kenya, Tanzanía y Uganda, cuando se les pidió a los alumnos de tercer grado que leyeran una frase sencilla como “El perro se llama Fido”, en inglés o en suajili, el 75 por ciento de los evaluados no entendió lo que leía. En las zonas rurales de la India, casi el 75 por ciento de los alumnos de tercer grado no pudo resolver una resta con números de dos dígitos como 46 − 17, y en quinto grado, la mitad aún no era capaz de hacerlo.

En Brasil, si bien las habilidades de los estudiantes de 15 años habían mejorado, al ritmo actual de avance les llevaría 75 años alcanzar el puntaje promedio en matemática de los países ricos. En lectura, les llevará 263 años. Si bien en 2017 se alertaba sobre la crisis en el aprendizaje, ¿qué sucede ahora cuando una pandemia ha obligado al cierre de todos los niveles formales de educación en 189 países, debido al confinamiento?

Antes de la pandemia… ¿ya había pandemia?

Según estadísticas de la Organización de las Naciones Unidas (ONU), en el mundo hay, estadísticamente, 670 millones de analfabetos. En su discurso ante la reunión anual de la Unión Interparlamentaria en la sede de la ONU, en enero de 2020, el presidente de la Asamblea General, el nigeriano Tijjani Muhammad-Bande, lamentó que, actualmente, uno de cada cuatro países no asigna el 4 por ciento de su producto interno bruto (PIB) ni destina el 15 por ciento de la inversión pública a la educación.

Por su parte, la presidenta de la Unión Interparlamentaria, la mexicana Gabriela Cuevas Barrón, expuso que 258 millones de niños no estarán escolarizados en 2030; que en la actualidad se necesitan 69 millones de docentes en todo el mundo; y que se requieren 39.000 millones de dólares en el mundo para construir escuelas y mejorar capacidades.

Era enero de 2020, cuando la pandemia del coronavirus no había transmitido golpes tan fatales en todas las regiones del planeta. ¿Qué sucede hoy, apenas seis meses después?

La internet: ¿Solución para todos?

Hubo un momento –el 12 de abril de 2020- en que, según la Unesco, más de 1.578 millones de educandos, el 90.1 por ciento de la matricula mundial, cesaron las actividades docentes. Una de las primeras medidas –léase soluciones- tras el cierre de escuelas y universidades en todo el mundo, fue la educación virtual. Pero las diferencias, que aparecían por todas partes, también se mostraban aquí.

El sitio de la Unión Internacional de las Telecomunicaciones (UIT) – agencia de Naciones Unidas especializada en las Tecnologías de la Información y la Comunicación (TIC) – muestra, en su último informe, no solo al equipamiento y los costos, sino también al estado del conocimiento y las aptitudes necesarias para avanzar con las tecnologías en el mundo.

En el informe, es fácil observar las enormes brechas digitales que existen, lo que hace pensar que el planeta no está preparado para la educación virtual. Pero… ¿cuál era, según el informe, la situación del acceso a internet en el momento mismo de aparecer la pandemia?

1.- En términos generales, la mitad de la población mundial usa Internet y menos de la mitad de los hogares tiene una computadora.
2.- Estimaciones globales sugieren que 826 millones de estudiantes no tienen computadora en casa, 706 millones no tienen acceso al Internet en casa y 56 millones no tienen cobertura de redes móviles 3G/4G» (Instituto de Estadísticas de la Unesco, 2020).
3.- En 2018, 57,8 por ciento de los hogares tenía conexión de Internet, 48,3 por ciento en los países en desarrollo y 17,8 por ciento en los países menos desarrollados.
4.- En 2019, Internet tenía una penetración de 53,6 por ciento en el mundo. 86,6 por ciento de los usuarios estaba en los países desarrollados y 19,1 por ciento en los PMD.
5.- 6.500 millones de personas (85,5 por ciento de la población mundial) carecen de una conexión fiable a Internet de banda ancha (PNUD, abril 2020).
6.- En 40 de los 84 países para los cuales hay datos, menos de la mitad de la población tiene competencias digitales básicas, como copiar un archivo o enviar un correo electrónico con un adjunto.

Quizás pueda pensarse que las mayores insuficiencias están en el África subsahariana, pero el informe muestra que notables diferencias hay por todo el planeta, incluso en los países desarrollados donde existen también notables disonancias. Un mundo así no ha podido responder por igual a los embates de una pandemia.

Sistema de respuesta en América Latina: Mapeo regional-país por país 

24 países de América Latina y el Caribe, actualizado al 17 de junio de 2020.

Los que nunca han asistido a un aula

Por estos días, es común en los medios leer cifras de estudiantes que están fuera de las aulas a causa de la pandemia… pero ¿cuál es la cifra de estudiantes que, independientemente de la pandemia, no ha asistido nunca a un aula?

Según el estudio de la Organización de las Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura (Unesco). el dato más voluminoso es que hay 258 millones de niños y jóvenes totalmente fuera del sistema educativo, y la pobreza fue el principal obstáculo para su acceso.

De ellos, 93 millones (31 por ciento de población en edad escolar) están en África subsahariana; 94 millones en Asia meridional y central (21 por ciento); 33 millones en Asia oriental y sudoriental (9 por ciento); 15 millones en África del norte y Asia occidental (17 por ciento); y casi 12 millones en América Latina y el Caribe. De la población no escolarizada, 15 por ciento son niños y niñas con discapacidades.

La ONU, en un documento titulado “Shared responsibility, global solidarity: Responding to the socio-economic impacts of Covid-19″ (Responsabilidad compartida, solidaridad global: Respuesta a los impactos socioeconómicos de Covid-19), ha estimado que, entre 42 y 66 millones de niños y niñas podrían caer en la pobreza extrema como resultado de la crisis de este año.

En las poblaciones vulnerables, los niños y jóvenes tienen mayores dificultades para acceder a una educación a distancia. I Foto: elsoldepuebla.com.mx

De igual forma, las Naciones Unidas, en un texto publicado este 2020 bajo el título “The Impact of Covid-19 on Children” (El impacto de Covid-19 en los niños) ha proyectado que, en solo un año, se pueden revertir los últimos dos a tres años de avance en la reducción de la mortalidad infantil, y se espera que la desnutrición ascienda a 368.5 millones de niños en 143 países que normalmente dependen de los Programas de Alimentación Escolar.

Ya en marzo de 2020, el Programa Mundial de Alimentos calculaba que 300 millones de alumnos de primaria habían dejado de recibir sus alimentos al haberse suspendido sus clases. Unesco ha señalado, además, que la inactividad física, el acceso restringido a espacios al aire libre, la escasez de espacios interiores abiertos y un mayor tiempo frente a las pantallas, debilitará de manera general el sistema inmunológico. Stefanía Giannini, subdirectora general de Educación de la Unesco, y Anne-Birgitte Albrectsen, directora ejecutiva de Plan Internacional por la Covid-19, han agregado que es posible el aumento en las tasas de deserción escolar que afectará de manera desproporcionada a las niñas adolescentes, a la vez que se arraigarán las brechas de género en la educación y llevará a un aumento en el riesgo de explotación sexual, embarazo precoz y matrimonio infantil forzado.

Las preguntas que rondan

Ante estadísticas y previsiones de organismos internacionales que pueden resultar alarmantes, y teniendo en cuenta, además, el contraste de algunos países u organismos que sí han ofrecido respuestas acertadas, varias preguntas comienzan a rondar:

¿Qué estrategias o modalidades educativas, una vez reabiertas las escuelas, van a perdurar? ¿Qué habilidades tendrán el vigor de programar trasformaciones en los sistemas educativos del mundo? ¿Qué hacer con los millones de niños para los que siempre –no solo ahora, en tiempos de pandemia- la escuela ha permanecido cerrada?

Fuente de la reseña: https://www.telesurtv.net/telesuragenda/covid-problema-sanitario-crisis-educacion-20200720-0063.html

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Libro: El cimarronaje en el Pacífico sur

Por: Rebelion.org

Cimarronaje en el Pacífico Sur, del escritor esmeraldeño Juan García Salazar, compila las vivencias de las comunidades afrodescendientes en la región. Se trata de una edición postmortem realizada por Catherine Walsh, profesora de la Universidad Andina Simón Bolívar, Sede Quito

Link para descar el documento: https://rebelion.org/download/el-cimarronaje-en-el-pacifico-surjuan-garcia-salazar/?wpdmdl=622471&refresh=5f165a6e958f71595300462

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Las mujeres del Kurdistán que se enfrentaron al Estado islámico

Las mujeres del Kurdistán que se enfrentaron al Estado islámico

Estas son algunas de las enseñanzas de la revolución kurda, encabezada por mujeres del Kongra Star, que hoy cumple 8 años de vigencia, y que cambió el sentido de la vida pluricultural del Medio Oriente.

Texto: Rosa R. y Daliri Oropeza

Foto: Cortesía

De palabra cálida pero firme, Alessia Dro acepta hacer esta entrevista por llamada telefonica. Originaria de Cerdeña, se escucha su acento sardo-italiano. Es integrante del movimiento de Mujeres Kurdistán, que actualmente tiene presencia en América Latina.

Ella vivió en Kobane la reconstrucción total del tejido social, gracias al levantamiento y organización de las mujeres.

Presenció el modo en que se llevó a cabo el proceso de reconstrucción de esta ciudad localizada en la frontera sirio-turca. Esto, después de que cada edificio, casa, tienda y calle estaban en ruinas. Todo el día se la pasaba en las juntas vecinales asamblearias donde discutían cómo reconstruir la ciudad, como imaginar un gobierno propio, cómo salir de las dinámicas de la guerra.

Las comunas iban cotidianamente eligiendo su forma de trabajar sin explotación; como reconstruir la ciudad. Desde la construcción de una carretera, cómo hacer del reciclaje de material, aún con el embargo dictado por Turquía.

El papel de las mujeres se tornó en guía, brújula y parteaguas de la existencia de un pueblo. Alessia acepta esta entrevista con Pie de Página, hoy que se cumplen 8 años de la revolución que marca a Medio Oriente por venir de las mujeres. Ellas, igual toman las armas, igual se abrazan para tejer los saberes del Kurdistán.

Alessia habla de las dimensiones de convivencia que esta revolución ha provocado entre diferentes pueblos y espiritualidades. Incluso, narra, se han creado espacios interreligiosos, comunas, vecindades donde las personas se expresan en diferentes idiomas y se entienden. Eso fue lo que rompió el régimen autoritario nacionalista sirio de y los ataques por parte del Estado Islámico.

Celebrar la revolución de las mujeres

—¿Qué es lo que se festeja el 19 de julio y por qué es importante para las mujeres?

El 19 de Julio se festeja, en Kurdistán, y en todo el mundo, con numerosas acciones de solidaridad global, el inicio de la Revolución en Rojava.

La Revolución de Rojava surgida en 2012 después del proceso culminante de las Primaveras Árabes. Enmedio de un conflicto internacional en Siria, representa una alternativa a los poderes del estatus quo. En una resistencia de mujeres histórica, rechazando al mismo tiempo los ataques de Turquía y de sus bandas aliadas del Estado Islámico, celebra hoy su octavo aniversario.

Estos ocho años, y muchos más a venir, por las nuevas generaciones que crecen con una mentalidad liberada, han sido vividos fuera de la tríada inseparable del capitalismo, del Estado-Nación y del patriarcado. [Se han vivido] en un área auto-gobernada por una confederación de diferentes pueblos (árabes, armenios, circasianos, chechenos) hoy conocida como la Administración Autónoma del Norte y Este de Siria.

Desde el estallido de esta revolución, las mujeres han sido las más activas en su liderazgo; y han participado en todas las áreas de trabajo organizativo, político, militar y social. Han sido pioneras en todas las actividades que ha desarrollado esta revolución para llevarlas a un nivel real y garantizar la autonomía de decisión de las mujeres en cada aspecto de la vida.

El 19 Julio del 2012 desde las calles de la ciudad de Kobane, una sublevación popular se extendió a los otros dos cantones, de Afrín y de Cizire, transformando las municipalidades del régimen del Estado Sirio en Casas del Pueblo, mientras, en cada barrio, las mujeres, autónomamente organizadas, transformaron institutos estatales vacíos en Casas de las Mujeres.

Desde entonces hasta hoy, en cada uno de los cantones, más allá de los tres primeros que existían, cada distrito, en cada barrio, es ocupado por las Casas de las Mujeres.

Casas de mujeres

Las casas de mujeres son casas auto-gestionadas que administran, desde una perspectiva de abolicionismo de la cárceles, la justicia social, la salud, la economía cooperativista no capitalista; representan el centro organizativo de las comunas autónomas sólo de mujeres.

Dentro de un conflicto internacional para el poder global, conflicto que se juega hoy en Medio Oriente y especialmente en Siria.

Las mujeres fueron quienes se insurgieron desde el 2012; ello frente a la oposición binaria entre dos vías definidas por el estatus quo, el régimen nacionalista de Bashar-Al-Assad y los rebeldes islamistas. Las mujeres crearon un tercer camino de autogobierno autónomo de diferentes pueblos según los principios del Confederalismo democrático; una visión del mundo que piensa que la fundación de un Estado nunca permitirá la libertad de los pueblos.

El 19 de julio es principalmente una fiesta de las mujeres. Pienso en el 8 marzo histórico de Ciudad de México y visualizo hoy las calles de Kobane en resistencia, vinculadas por un mismo asunto: las mujeres somos hoy una parte importante de la revolución. Somos quienes hacen posibles los cambios a escala mundial.

—¿Qué retos han superado las mujeres en estos años de Revolución?

Han superado imposiciones desde un sistema fuertemente patriarcal y feudal. Abolieron la poligamia, el matrimonio infantil, la prohibición del aborto; han luchado en cada campo a través de formaciones específicas para la transformación del hombre, contra el sexismo social.

La lucha contra la violencia doméstica y los llamados «asesinatos por honor» han sido fundamentales. La Mala Jin (Casa de las Mujeres) ayuda a las mujeres a abandonar parejas violentas, apoya la independencia económica y se organiza contra el sexismo y la violencia en la comunidad. Estoy escuchando y examinando casos individuales visitando a las mujeres que confiaron en ella.

Desde la creación de la primera Mala Jin en 2012, el Movimiento de mujeres  ha extendido su creación por pueblos y ciudades. Se consideran entre las instituciones más eficientes que se ocupan de los problemas sociales de las mujeres y son una de las razones por las cuales las personas se refieren a los logros de esta región como una «Revolución de las mujeres».

De manera especial, en el 2016 las comunidades en lucha proclaman su autonomía y redactan la Carta del Contracto Social, se inaugura pues la Administración Autónoma con una Carta de principios de convivencia entre pueblos basada sobre la liberación de las mujeres, la ecología, la autonomía democrática y el autogobierno.

Después de haber escrito esta Carta, las mujeres deciden reunirse autónomamente en cada comuna de un amplio territorio de casi 4.5 millones de personas para elaborar sus propios principios revolucionarios. Nos recuerda un proceso que también las mujeres zapatistas realizaron con la Ley revolucionaria de mujeres como un proceso en continuo avance.

En el caso de Rojava los principios elaborados por las mujeres iban extendiéndose a toda la sociedad y eran garantizados en y por las Casas de las Mujeres.

Pero sobre todo lo que han superado la mujeres en estos años de revolución es la concepción misma de lo que significa revolución, según la cual, la transformación social llega primero con la liberación nacional y después llega el momento de ocuparse de lo que sería asunto de las mujeres, lo que en la historia las llevo a una domesticación.

Las mujeres siempre hemos sido protagonistas de grandes estallidos pero sin embargo una vez terminado el proceso de liberación hemos sido relegadas a lugares secundarios. La mujeres en Rojava han planteado desde el inicio del proceso que ninguna transformación social va a ser posible sin la liberación de las mujeres como su centro.

Dentro del PKK (Partido de los Trabajadores del Kurdistán) las mujeres desde los años 1980 rompieron con cada domesticación, formaron sus autodefensas femeninas en las montañas, y cada logro que las guerrilleras alcanzaron lo transmitieron inmediatamente a la sociedad.

Los logros filosóficos del PKK, a través de su movimiento de liberación de las mujeres, se han transmitido en el Norte y Este de Siria desde los años 1990 con la formación popular.

La cotidianidad de la guerra

—¿Cuál es la propuesta vigente de la Revolución frente a la guerra en Medio Oriente?

Esta es una pregunta importante. El mundo entero debería preguntarse, ante una Tercera Guerra Mundial que está en curso desde más de dos décadas en Siria, cómo puede el Medio Oriente, y el mundo entero, liberarse del caos de esta guerra global que está generando la crisis humanitaria más grande de la historia.

De este conflicto, de hecho, depende la realización de la democracia de los pueblos, no sólo en esta área, sino en escala planetaria, en el mundo entero. Preguntarnos que significa verdaderamente democracia, hoy es fundamental.

Cuando Estados Unidos invadió el Medio Oriente en 2004 dijo que aquella era su democracia; tienen un proyecto de colonización del Medio Oriente que ahora están dejando de lado para enfocar su proyecto de expansión hegemónica sobre América Latina.

Sin embargo, los pueblos, las comunidades, desde el autogobierno, están expresando otra visión de democracia, en la auto-administración sin poder, sin Estado, con un proyecto autónomo.

Un Medio Oriente confederado significa poder restablecer la paz en una área que ha sido una creación artificial de fronteras organizada por el colonialismo europeo. El proyecto del Confederalismo democrático va mas allá de estas fronteras creando alianzas entre pueblos y sus autogobiernos sin que esto sea atado a una lengua única, a una cultura específica, a una religión concreta o a una sola interpretación de la historia. Es un proyecto plural de largo plazo que se está realizando y expandiendo desde la Administración Autónoma del Norte y Este de Siria.

Oponerse a la guerra solamente, no es resistir, resistir es vida, decimos en kurdo, o sea vivir y decidir cómo: con amor profundo hacia la libertad, así dice una famosa consigna kurda, elaborada en los años 80 en las sublevaciones dentro de las cárceles de Turquía.

Resistir no es sólo decir no a las imposiciones de los Estados, significa crear transformaciones y alternativas comunales de vida.

Y el asunto no es cuántas contradicciones y desacuerdos tenemos, el asunto es con qué mecanismos colectivos de solución de los problemas logramos seguir avanzando juntes.

Es algo que puede resonar hasta Chiapas, lo que se practica en la revolución en Rojava cuando decimos que acordamos vivir, según principios, en procesos de largo aliento, no solo para sobrevivir.

En la cotidianidad, ¿en qué consiste la liberación de las mujeres y por qué representa un peligro para Turquía o cualquier otro Estado?

—La mujeres en Kurdistán han roto con una domesticación impuesta por todos los Estados coloniales; por las familias conservadoras y también por su propios compañeros de lucha.

Mientras Turquía impone arrestos a las mujeres que se oponen a leyes teocráticas, homofóbicas y misóginas, como por ejemplo la ley “Cásate con tu violador” —que fundamentalmente legaliza el matrimonio infantil en un país dictatorial–, en Rojava las mujeres se solidarizan con la resistencia en las cárceles de Turquía. Van prohibiendo todo tipo de actitud sexista desde su insubordinación y a través de un cambio muy profundo. Desde la despatriarcalización que están logrando hacer dentro de la mentalidad dominante de los hombres.

Puedo contarte de la liberación de la ciudad de Kobane, durante el proceso de liberación del ISIS (Estado Islámico) en Rojava hace 4 años.

Los cambios y los logros desde entonces han sido inmensos. Mujeres de diferentes pueblos unidas, en un momento de reconstrucción de la ciudad, han creados juntas desde sus asambleas populares alternativas de vida libre en común.

Los expertos decían que en 3 años la ciudad estaría en pie. De inmediato iniciaron los trabajos de las comisiones auto-organizadas para su reconstrucción. En 6 meses la ciudad estaba de pie; y las familias que tuvieron que huir durante la guerra repoblaron las calles y retomaron sus casas dañadas; pero al retorno repararon los daños y se instalaron en lugares más amplios porque sabían que ahí tendrían una vida libre.

Las mujeres en este proceso decidieron juntas sobre cómo configurar el espacio urbano, sobre que soluciones ecológicas, sobre la educación, que se da siempre de forma inter-generacional y además en una sociedad en donde no hay racismo y clasismo y, que vive desde el trabajo liberado. No vinculado al trabajo salariado y a lo monetario, que ha eliminado la explotación en todo ámbito de la sociedad.

Desde las Casas de las mujeres autónomas no vamos a querer los mismos derechos de los hombres; vamos queriendo romper en lo cotidiano y en cada momento de nuestra vida con el patriarcado.

El pueblo kurdo nunca formó parte de un Estado centralizado. En realidad, durante estos 100 años hubieron muchísimas rebeliones y luchas contra ello. En Oriente Medio no tiene sentido apostar por crear nuevos Estado-nación, nuevas fronteras artificiales, dividir comunidades y pueblos. El Confederalismo democrático busca que esas fronteras pierdan todo su sentido.

El camino no es la destrucción

Contra los intentos de victimización del estado turco y en oposición también a la hipersexualización y fetichización de las guerrilleras kurdas realizadas por los medios de comunicación occidentales, la respuesta de auto-organización social de las mujeres en cada aspecto de la vida ha sido el corazón más profundo de esta transformación revolucionaria.

Esto es nuestro camino autónomo, el objetivo no es la destrucción. Toda la energía que se pondría para eso, se utiliza para construir otros caminos, que sean basados sobre el autogobierno, la autodefensa, la ecología.

En los Consejos vecinales se decide desde abajo sin centralización de las decisiones. De manera práctica, las comunas siempre se eligen a un hombre, una mujer y una delegada de una minoría étnica, siguiendo desde abajo y sin centralización el camino de la transformación en cada ámbito de la vida social.

Mueren mujeres en ataques recientes

—¿Podrías darnos una actualización de los constantes ataques por parte de Turquía hacia Kurdistán y hacia la revolución en general?

Turquía quiere invadir el Norte y Este de Siria e Irak porque quiere crear un nuevo imperio otomano en el área. Sus bombardeos constantes y sus ataques genocidas representan ofensivas directas contra la libertad, física, económica, espiritual de las mujeres. Un ejemplo es lo que pasó hace pocos días en Kobane, ciudad símbolo de la liberación del fascismo. Ahí las mujeres  derrotaron en una lucha feroz, desde sus brigadas populares de autodefensa, al Estado Islámico apoyado por Turquía. Justo a las afueras de Kobane, la noche del 23 de junio, en la aldea de Helence, Zehra Berkel, miembro de la Coordinación de Kongra Star, del Movimiento de Liberación de las Mujeres de la Región del Éufrates, la Madre Emîna Weys y Hebun Xelîl, mujeres igualmente comprometidas en el movimiento de mujeres, fueron asesinadas en un ataque con drones aéreos armados por el Estado turco. Y en Besre, en Deir-ez-zor, realizaron un brutal ataque a la Casa de las Mujeres. Todos los aliados del Estado turco son igualmente responsables de estos ataques y masacres: la coalición internacional, el Estado ruso, Estados Unidos…

Frente a estos ataques, las mujeres del Kongra Star nos han recordado que “cuántas más mujeres conozcan nuestro pensamiento y se organicen, más temerán las fuerzas enemigas”. Ellas son  conscientes de que “dentro del sistema de ocupación fascista y asesino no hay lugar para la existencia de las mujeres por esto hay que garantizar la libertad de las mujeres y la libertad de todos los pueblos del mundo mediante la memoria de las compañeras Zehra, Emina y Hebun”. Saben, sabemos que desde Rojava hasta México, organizadas, acabaremos con el feminicidio.

En Raqqa, antes capital del califato, ocupada el Estado Islámico de 2013 a 2017, hoy las mujeres amplían su comunas, deciden sobre su formación y la lucha que están llevando adelante, ¡se trata de una lucha contra el fascismo y contra el imperialismo global!

Los Estados pretenden socavar los logros de esta revolución porque las mujeres representan la piedra angular del desarrollo y del éxito de cambio pero los poderes mundiales deben tener en cuenta hoy las mujeres del Norte y el Este de Siria se han comprometido a continuar su lucha y a intensificar su resistencia contra todos los ataques posibles y para proteger los logros de la Revolución del 19 de julio con toda su fuerza, para la humanidad.

En este sentido, apoyar, conocer, defender la Revolución de las mujeres, hoy significa defender la humanidad entera ya que en el Kurdistán las mujeres toman su rol de resistencia y le están plantando cara al Estado fascista turco y a todos sus aliados criminales. Ya sean bandas de yihadistas, Rusia, Estados Unidos o el resto de países de la OTAN. Y mientras pasa esto también en el resto del mundo, millones de mujeres hacen de su resistencia la fuente de vida contra la destrucción que conlleva el patriarcado, contra un feminicidio que ha aumentado en cada rincón del mundo.

Desde la organización kurda, ¿qué podrías compartir con los movimientos de mujeres en México y en América Latina en el combate contra la violencia?

En los últimos años por el vínculo con una acumulación histórica de experiencia de lucha, las mujeres en México han adquirido una fuerza y organización colectiva sin precedentes.

Pienso a las ocupaciones estudiantiles feministas, a la resistencia de las mujeres indígenas contra la devastación ambiental y en defensa de la vida. Defendernos mutuamente nuestra lucha en común, aumentar en conjunto espacios de libertad, saber que aprendiendo la una de la otra, desde la escucha profunda podemos alcanzar cambios enormes.

Tenemos que superar lo que nos separa, si hay una desconfianza esto es debido a todo lo que desde el patriarcado hemos interiorizado: para nosotras auto-defendernos significa, antes que nada, liberarnos juntas haciendo una revolución mental desde la crítica y la autocrítica y desde el amor y el cuidado mutuo.

En la revolución aprendemos a trabajar la cercanía, esto significa mirarse a los ojos desde el corazón, tener pensamiento, voluntad, organizaciones libres comunales autónomas para reconocer nuestra historia de lucha común como mujeres y disidencias.

Cuando hablo de historia común hablo de la que vincula desde siglos: la lucha de las mujeres y de identidades no binaries de México y América Latina a las de Kurdistán; que en el curso de la historia se han nutrido mutuamente.

Si hay un lugar del mundo en donde la historia colonial y de resistencia de las mujeres, como un río, alcanza niveles analógicos y similares enormes con el Medio Oriente, este lugar es Nuestra América.

Este cauce donde fluimos tenemos que repasarlo juntas, desembocando en marea y océano imparable.

Me llegan a la mente las palabras de María Lugones, pensadora, filósofa argentina, pionera del pensamiento descolonial, que falleció hace unos días. En nuestra cultura de lucha, retomar los nombres de las luchadoras, los actos de libertad, significa tenerlas en vida encarnado sus actitudes y fuerzas su ejemplo en el cuestionarnos.

Así revivimos la una en la otra, superando además un binarismo, lo que se dice que está entre muerte y vida. María Lugones dijo en una entrevista una vez- quizás pensando a un acto muy concreto desde la prácticas indígenas- que resistir, significa tejer.

Hoy celebramos una Revolución viva y en expansión. En una lucha enorme contra todos las potencias internacionales, que necesita por esto del compromiso y del apoyo de todas las fuerzas antipatriarcales mundiales.

Desde hace 8 años y contra todas las previsiones, en Rojava ha sido construido un mundo donde caben muchos mundos, desde esta revolución surgió un proceso de abajo, autogestivo, anticapitalista y feminista que hoy sigue fuerte en una resistencia feroz. La Revolución de Rojava nos dice que, son muchas más las que surgirán, las que, en una fuerte lucha, juntas, podemos construir.

Botas llenas de Tierra. Tejedora de relatos. Narro sublevaciones, grietas, sanaciones, Pueblos. #CaminamosPreguntando De oficio, periodista. Maestra en Comunicación y cambio social. #Edición #Crónica #Foto #Investigación

Fuente de la Información: https://piedepagina.mx/las-mujeres-del-kurdistan-que-se-enfrentaron-al-estado-islamico/

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Argentina ¿Por qué afecta la pobreza al cerebro?

¿Por qué afecta la pobreza al cerebro?

Entrevista a Sebastián Lipina

Más de la mitad de la población mundial es pobre: un problema notorio y prevalente en la humanidad pero evitable. ¿Por qué extinguir la pobreza no es prioridad? Desde la niñez diversos factores inciden en el desarrollo potencial del órgano clave en el organismo humano: el cerebro. “En los últimos cinco años los estudios de la neurociencia y la psicología del desarrollo vinculados a la pobreza se actualizaron. Las primeras pruebas empíricas, con información de nivel neural, vinculadas al sistema nervioso, surgen desde 2003. En 17 años se ampliaron mucho los estudios y la evidencia”, explica el psicólogo Sebastián Lipina que indaga el tema en su libro Pobre cerebro. Lo que la neurociencia nos propone pensar y hacer acerca de los efectos de la pobreza sobre el desarrollo cognitivo y emocional (Siglo XXI/ampliado y actualizado). “Como fruto de ese trabajo y de esfuerzos semejantes de otros investigadores, lanzaremos en un mes la primera red virtual internacional de investigadores en neurociencia y pobreza, de la que estaremos a cargo con la doctora Martha Farah: un sitio web con publicaciones, contactos para consultar a los investigadores del mundo que trabajan en esa área y ponen su trabajo a disposición del planeta, gratis”, explica el autor en videollamada con Ñ.

¿Qué descubrimiento reciente destacás en tu campo de trabajo y por qué?

El área maduró, hay más conciencia del carácter asociativo de los hallazgos: al analizar y comparar variables es distinto mirar cómo se asocian, los motivos por los que la pobreza se relaciona con el sistema nervioso y los efectos que genera. La evidencia disponible confirma y amplía lo que otras disciplinas aportan: que crecer y vivir en pobreza se vincula a modificaciones del sistema nervioso en todos sus niveles de análisis. Es decir, desde lo genético-molecular al funcionamiento de millones de células en simultáneo; cómo eso se interrelaciona con conductas en distintos contextos de desarrollo, en el desempeño académico o simplemente en la expresión de conductas cotidianas. Se ampliaron los estudios a distintas sociedades, culturas, lo cual es expresión de una visión del desarrollo integral, compleja en la que la cultura es un factor modulador de la forma de vivir y experimentar la pobreza. Los países centrales apoyan a los periféricos con tecnología, mejoras en diseños de estudios, acompañando, debatiendo e incorporando la visión latinoamericana; en foros con sociólogos, antropólogos, economistas, entre otros investigadores. En un sentido general sigue como en 2016 al no conocer todas las relaciones causales que permitan explicar por qué la pobreza produce esos efectos a nivel neural. También sigue vigente la noción de que el impacto de la pobreza depende, al menos, de cuatro componentes fundamentales: la acumulación de riesgos (por ejemplo, experimentar privaciones materiales y afectivas); en qué momento del desarrollo se experimentan esas privaciones; la susceptibilidad de cada chico o chica; y la ocurrencia de múltiples privaciones y amenazas en forma simultánea. La pobreza infantil se asocia a factores negativos en el desarrollo cognitivo, emocional o académico a futuro. Es importante entender que la investigación demostró que es posible modificarlo.

–¿A qué referís con el concepto crítico de qué es la pobreza y cómo se vive?

Una cosa es medirla y otra, lo que le pasa a la gente, cómo la experimenta. Cuando se vive en pobreza pasan cosas internas por mucho tiempo, como por ejemplo el desgaste de los sistemas fisiológicos, lo cual altera la manera de procesar aspectos emocionales, cognitivos y de la relación con el entorno. Para evaluar un fenómeno tan complejo, no contamos con suficientes instrumentos. Esto significa que sólo podemos explorar una parte de estos fenómenos. Por otra parte, existen diferentes creencias sobre sus causas. Un colega puede pensar que la pobreza es natural, “es algo que va a existir siempre”; mientras que otros pensamos que es consecuencia de un problema de organización socioeconómica. El investigador es responsable si tiene una mirada potencialmente reduccionista: no debe faltarle el respeto a quien padece esta tragedia. Eso significa que también debemos trabajar con ellos, con los que padecen la pobreza. Y en ese sentido, completar un estudio implica modificarlo: además de la imagen cerebral, precisamos tener una etnografía hecha por un antropólogo; y la voz de quien la vive.

-Subrayás la importancia de diferenciar entre los períodos críticos y los sensibles.

Pobreza II

Los períodos críticos son momentos de organización máxima de una función neural. Tiene un momento específico de inicio y final. Si ocurre un cambio dentro de ese período las consecuencias pueden ser permanentes, para bien o para mal. Los períodos sensibles también son momentos de organización pero de más de una función, suelen tener más duración, sin claridad en el momento de inicio y final y durante el cual un cambio puede afectar la organización de esas funciones. No obstante, es posible de modificación por intervenciones y un gran esfuerzo. Las funciones cognitivas de autorregulación y el aprendizaje se organizan a la manera de estos períodos sensibles. El ciclo embrionario tiene muchos períodos críticos para funciones básicas del organismo. A medida que el desarrollo avanza y se organiza tempranamente, las posibilidades de cambiarlo se reducen. Esos fenómenos de plasticidad involucran otros, como los epigenéticos (ciencia que estudia cómo se expresan los genes). En esta etapa de la investigación, estamos acumulando evidencia de fenómenos epigenéticos que podrían ser causales de la relación entre pobreza y desarrollo del sistema nervioso. Pero aún debemos definirlo con más evidencia. En cualquier caso, desde el punto de vista del cuidado infantil, cualquier chico o chica debe tener la alimentación necesaria para que su organismo esté sano; ser mirado, respetado y estimulado para querer, aprender, jugar. Si no ocurre todo esto, pueden aparecer dificultades en su desarrollo. El impacto de la pobreza en el desarrollo infantil empieza en la panza. Es muy importante al hablar de “crítico y sensible”, no tomar lo sensible como crítico y no cerrar la posibilidad de que hay cosas por hacer, a pesar de vivir en pobreza.

–¿Cuáles son los principales problemas hoy, en el estudio científico de la pobreza, el desarrollo de la disciplina de neurociencia de la pobreza y el estudio neurocientífico?

El primer problema son las preguntas que nos hacemos los que estamos en el área, que aún debemos responder en la próxima década, que tienen que ver con entender si lo que encontramos en cada cultura es universal o no. ¿Qué aspectos afectan a todos los seres humanos y cuáles se relacionan con las diferencias culturales e individuales? Sigue siendo necesario conocer los mecanismos por los que la pobreza impacta sobre el cerebro. Y en tal sentido, es necesario considerar fenómenos básicos como los epigenéticos, así como también los psicológicos y sociales. Importa encontrar mecanismos que nos expliquen las causas, por qué se asocia la pobreza con el sistema nervioso que genera esos efectos.

–¿Cómo se relacionan los “costos cerebrales de la pobreza”, con la producción de “residuos humanos”?

Durante la acumulación de adversidad por pobreza estás expuesto a situaciones de privación materiales, simbólicas-afectivas y se activa el sistema de regulación del estrés de manera crónica. Ello desgasta la fisiología de diferentes sistemas: nervioso, inmunológico, cardiovascular; son costos biológicos y neurobiológicos que si aumentan, incrementan la posibilidad de que te enfermes y mueras antes de lo esperado. Esto es producto de cómo nos organizamos socioeconómicamente y sin intervenciones políticas es como generar “residuos humanos”. La clave de esta asociación es el lugar donde te parás respecto de la causa de la pobreza. El costo cerebral de la pobreza, con la hipótesis de Zygmunt Bauman de residuo humano, es un componente ideológico: o es un problema de la gente pobre o uno institucional. Adhiero a la última.

–¿Por qué la pobreza no es prioridad, en tu opinión?

Es necesario seguir trabajando en un sentido multilateral o intersectorial dentro y entre países, atentos a cuáles son los valores que deberían alimentar nuestras sociedades, sin excluir a la gente. Bauman decía que estábamos en un interregno: el conocimiento que generamos no permite aún entender qué debemos hacer para sacar de la miseria a más de media población mundial. La peste muestra que la estructura en que estamos organizados es del todo desigual. Me preocupa cómo enfocar el conocimiento generado y crear futuros estudios, para mejorarla. ¿Qué le podemos acercar a una familia, a un político, o un colega de otra disciplina, que permita mejorarnos como personas y salir un poco de esta gran desigualdad? La desigualdad se resuelve con política, imposible soslayarla.

Fuente de la Información: https://vientosur.info/por-que-afecta-la-pobreza-al-cerebro/

 

 

 

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España: «El virus obliga a pensar en interdependencias que el capitalismo nos enseña a no pensar»

«El virus obliga a pensar en interdependencias que el capitalismo nos enseña a no pensar»

 Katharine Viner / Naomi Klein

Entrevista con Naomi Klein :: La crisis climática, la igualdad social y la justicia deben ser las cuestiones sobre las que debe girar la reconstrucción del mundo pospandemia

La activista, escritora y académica es la primera titular de la Cátedra Gloria Steinem de medios, cultura y estudios feministas de la Universidad Rutgers (Nueva Jersey, EEUU). La versión libro de bolsillo de su libro On Fire (2019) será publicada por la editorial Penguin el 24 de septiembre.

¿Qué le parece el confinamiento?

Para quienes estábamos impartiendo clases a través de Zoom, y ese ha sido mi caso, además de mantener una escuela en casa, haciendo malabarismos y descubriendo cómo hacer cosas en el horno, ha sido muy cómodo. Ahora volveré a Canadá para pasar el verano con mi familia y en cuarentena, porque en Canadá, cuando regresas de EEUU, tienes que pasar una cuarentena muy estricta. Ya llevo casi dos semanas sin salir de casa. De hecho, estoy empezando a desarrollar alguna fobia a salir del confinamiento.

Hay una cita muy buena en uno de sus últimos ensayos que dice: «Los humanos somos un riesgo biológico, las máquinas no lo son». Me llegó a los huesos y me hizo sentir miedo por el futuro. Ha escrito cosas muy interesantes sobre un «Nuevo Acuerdo sobre las Pantallas».

Silicon Valley tenía una agenda antes del coronavirus en la que ya imaginaba sustituir muchas, demasiadas, de nuestras experiencias corporales insertando tecnología en medio del proceso.

Por eso, para aquellos pocos espacios en los que la tecnología aún no media en nuestras relaciones, había un plan -por ejemplo, sustituir la enseñanza presencial por aprendizajes virtuales, la medicina del contacto personal por telemedicina y la entrega en persona mediante robots. Todo está siendo resignificado como tecnología sin contacto tras la COVID-19, es un modo de sustituir el diagnóstico del problema, que ahora es el contacto.

Pero en lo personal, lo que más echamos de menos es el contacto. Y necesitamos ampliar el menú de opciones que tenemos para vivir con la COVID-19, porque no tenemos vacuna y no está próxima. Incluso si se dan grandes avances, van a pasar muchos, muchos meses, posiblemente años, antes de que pueda desarrollarse a la escala que necesitaríamos.

Entonces, ¿cómo vamos a vivir con esto? ¿Vamos a aceptar una «normalidad» previa a la COVID-19 pero muy menguada y sin las relaciones que nos sostienen? ¿Vamos a permitir que nuestros hijos reciban todo su aprendizaje a través de la tecnología? ¿O vamos a invertir en personas?

En vez de poner todo el dinero en un ‘Nuevo Acuerdo sobre las Pantallas’ y en tratar de resolver los problemas de un modo que disminuya nuestra calidad de vida, ¿por qué no nos ponemos a contratar profesores a todo trapo? ¿Por qué no tenemos el doble de profesores en clases con la mitad de alumnos y empezamos a pensar en la educación al aire libre?

Hay tantas formas en las que podemos pensar para dar respuesta a esta crisis que no aceptamos esa idea de que tengamos que regresar al statu quo previo a la COVID-19, solo que en una versión peor, más vigilados, con más pantallas y menos contacto humano.

¿Sabe de algún gobierno que tenga ese discurso?

Me anima escuchar a Jacinda Arden hablar de una semana laboral de cuatro días como solución al hecho de que Nueva Zelanda es muy dependiente de los ingresos del turismo. Nueva Zelanda es, probablemente, el país que mejor ha lidiado con la pandemia, al menos mejor que otros en lo que se refiere a tasas de mortalidad. No puede abrir las puertas a los turistas como lo ha hecho en el pasado y de ahí nace la idea de que quizás los neozelandeses deberían trabajar menos, cobrar lo mismo y tener más tiempo libre para disfrutar de su propio país con seguridad.

¿Cómo bajamos el ritmo? Pienso mucho en eso. Parece que cada vez que pisamos el acelerador de «que todo siga igual» o «de regreso a la normalidad» el virus aparece de nuevo y dice: «Frenad».

A todos nos encantan esos momentos de frenar pero el gobierno del Reino Unido está empeñado en regresar a la normalidad pase lo que pase, abriendo todo, por ejemplo los pubs, y está desesperado por que nos vayamos de vacaciones. Es urgente que nada cambie en nuestras vidas, que nos limitemos a regresar a una realidad igual a la de antes.

Eso es una locura. Es muy pequeño el porcentaje de población que quiere abrir las puertas de nuevo como si nada. De hecho, hay una mayoría de personas mucho más preocupada por tener que regresar al trabajo antes de que sea seguro o por mandar a sus hijos al colegio antes de que lo sea. A veces, se presenta como dar a la gente lo que pide, pero no es eso lo que muestran las encuestas.

Hay ciertas similitudes en el modo en que Donald Trump y Boris Johnson han gestionado la crisis. La están convirtiendo en una especie de prueba de masculinidad y, en el caso de Johnson, incluso después de haber pasado la enfermedad. Jair Bolsonaro hablaba de que era atleta y sabía como gestionarlo [el presidente brasileño reveló que tenía coronavirus poco después de hacer esta entrevista]; Trump habló de lo bueno de su genética.

Me interesa su punto de vista sobre las protestas por los derechos civiles a raíz de la muerte de George Floyd. ¿Por qué cree que han sucedido ahora? Es intrigante que, en medio de una crisis como esta, se produzcan grandes manifestaciones contra el racismo por todo el mundo.

No es la primera ola de movilizaciones de estas características. Pero creo que hubo algunos aspectos que fueron únicos debido a la crisis de la COVID-19 y al impacto descomunal en las comunidades afroamericanas en ciudades como Chicago, por ejemplo, donde, según algunas fuentes, hasta el 70% de los fallecidos de COVID-19 eran afroamericanos.

Ya sea porque son quienes desempeñan trabajos de más riesgo con menor protección, por el legado de contaminación ambiental en sus comunidades, el estrés, el trauma o un sistema sanitario que las discrimina, las personas negras cargan de manera desproporcionada con las muertes por el virus. Es un hecho y desafía la idea de que todos estamos juntos en esto.

En este momento traumático, esos asesinatos, el de Ahmaud Arbery, el de George Floyd, el de Breonna Taylor, se abren paso. Y surge una pregunta recurrente: ¿qué hacen en esas protestas tantas personas que no son negras? Eso es nuevo. Al menos en la escala en la que ha sucedido. Muchas de estas manifestaciones fueron multirraciales de verdad; manifestaciones multirraciales lideradas por personas negras. ¿Por qué esta vez ha sido diferente?

Tengo algunas ideas. Una tiene que ver con que la pandemia ha introducido una cierta suavidad en nuestra cultura. Cuando bajas la velocidad, sientes más las cosas; cuando estás en una carrera constante por la supervivencia, no te queda demasiado tiempo para la empatía. Desde que todo esto comenzó, el virus nos ha obligado a pensar en relaciones e interdependencias. Lo primero en lo que piensas es, de todo lo que toco, ¿hay algo que lo haya tocado alguien antes? Lo que como, el paquete que acaban de entregarme, la comida de las estanterías. Son conexiones en las que el capitalismo nos enseña a no pensar.

Creo que vernos obligados a pensar de manera más interconectada puede habernos ablandado al pensar en estas atrocidades racistas, como algo que no es solo un problema de otras personas.

Esta es una gran cita de su último libro, On Fire: «Todo lo que ya era malo antes del desastre se ha degradado al nivel de lo insoportable». El modo en que la policía trata a los hombres negros es insoportable.

Siempre que nos golpea un desastre escuchamos el mismo discurso: «El cambio climático no discrimina, la pandemia no discrimina. Estamos juntos en esto». Pero eso no es cierto. Los desastres no funcionan así. Ejercen de intensificadores y magnificadores. Si tenías un trabajo en un almacén de Amazon que ya estaba afectándote antes de que esto comenzara o si estabas en alguna residencia de mayores y ya se te trataba como si tu vida no valiera nada, ya era malo antes, pero todo eso se magnifica hasta convertirse en insoportable ahora. Y si antes era desechable, ahora se te puede sacrificar.

Eso por hablar solo a la violencia visible. Tenemos que hablar más sobre la violencia escondida, la violencia doméstica. Sin rodeos, cuando los hombres se estresan, las mujeres y los niños lo sufren. Estos confinamientos son estresantes porque las familias no tienen manera de tomarse un tiempo los unos de los otros. Incluso la mejor familia necesita algo de espacio. Si añades despidos y presión económica el resultado es el que vemos, una situación actual muy mala para las mujeres.

Pasó gran parte del año pasado trabajando en la campaña de Bernie Sanders y en el denominado ‘Green New Deal’. ¿Cómo ve todo eso ahora? ¿Se siente más o menos optimista respecto a su potencial?

En cierta manera, es más complicado. Menciona a Bernie y, sin duda, hubiera preferido que el resultado fuera un candidato presidencial que basa su campaña en el ‘Green New Deal’. Solo podremos ganar cuando haya una interacción entre un movimiento de masas que presione desde el exterior con una receptividad en el interior del sistema. Creo que tuvimos esa oportunidad con Bernie.

Con Joe Biden es más difícil, pero no imposible. Al final de On Fire planteé diez razones a favor de un ‘Green New Deal’ y los motivos por lo que es una buena política climática. Una de esas razones es que funciona a prueba de recesiones. Si miramos atrás, vemos que el movimiento climático tiene una trayectoria pobre en cuanto resultados cuando la economía va relativamente bien. El tipo de soluciones que ofrecen los Gobiernos tienden a ser neoliberales y basadas en el mercado, impuestos climáticos o políticas basadas en energías renovables que se perciben como elementos que encarecen el coste de la energía. También impuestos al carbono que elevan el precio de la gasolina. En cuanto llega la recesión, no cabe duda de que el apoyo a ese tipo de políticas se evapora. Lo vimos después de la crisis financiera de 2008.

Lo que importa a la hora de hablar del ‘Green New Deal’ es que toma forma a partir de uno de los programas de estímulo económico más importantes de todos los tiempos: el New Deal de Roosevelt durante la Gran Depresión. Por esta razón, el mayor golpe que recibí cuando publiqué el libro hace poco más de un año fue: «Pero no hacemos cosas como esta cuando la economía va bien».

Las únicas oportunidades en los que podemos señalar con claridad en la dirección de un cambio social rápido, grande, que actúe como catalizador -y sobre esto no me cabe duda alguna- es en momentos de gran depresión o guerra. Sabemos que podemos cambiar rápido. Lo hemos visto. Hemos cambiado nuestras vidas de forma sustancial. Y hemos descubierto que los Gobiernos tienen billones de dólares que podrían haber movilizado durante todo este tiempo.

Todo esto tiene un potencial radical. Siento que tenemos una oportunidad. No me describiría como optimista porque hablamos de un futuro por el que tenemos que pelear. Pero si miramos en dirección a los momentos de la historia en los que se han producido grandes cambios, son momentos como el actual.

The Guardian / El Diario. Traducido por Alberto Arce.

Fuente de la Información: https://www.lahaine.org/mundo.php/el-virus-obliga-a-pensar

 

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Argentina: Entrevista – “Nunca más discutamos si las universidades sirven o no”

 Florencia Saintout: “Nunca más discutamos si las universidades sirven o no”

Entrevista

Al frente del Consejo Provincial de Coordinación con el Sistema Universitario y Científico, la ex decana de la Facultad de Periodismo y Comunicación Social de la UNLP destaca el trabajo de las universidades en la emergencia sanitaria y habla del rol de estas instituciones tras el paso del coronavirus.
Por Gabriel Dávila

Florencia Saintout llevaba más de una década de carrera política cuando fue elegida al frente del Consejo de Coordinación con el Sistema Universitario y Científico de la Provincia de Buenos Aires, el 12 de diciembre de 2019. Nada hacía pensar cuál sería el desarrollo de los acontecimientos en esos días. Pandemia, cuarentena y coronavirus eran palabras impensadas. Todo cambió, menos el trabajo entre las universidades y el Estado como garante de derechos e inclusión, reforzado en un contexto de emergencia sanitaria.

Ya pasaron casi cuatro meses de cátedras remotas para más de medio millón de estudiantes y 42 mil docentes en toda la Provincia. El foco no estuvo puesto en este tiempo de cuarentena sólo en la parte pedagógica, las universidades se pusieron en un rol activo desde y para la comunidad.

“Lo que me planteó Axel (Kicillof) era trabajar en la articulación entre el sistema científico, el universitario y el Ejecutivo. Que eso no quedara librado a la buena voluntad y al azar”, le contó al Suplemento Universidad la diputada provincial y ex decana de la Facultad de Periodismo y Comunicación Social de Universidad de La Plata.

– ¿En cuánto afectó la aparición del COVID-19 a aquellas ideas que tenía para el Consejo, en diciembre pasado?

– Más que nada, lo que hizo este contexto es acelerar procesos. Cuando surgió el coronavirus, todas las universidades empezaron inmediatamente a dar clases. Desde el Consejo tuvimos que reunirnos con todos los rectores via Zoom, no pudimos hacerlo presencial. Pero además de acelerar, se demostró que la articulación de las políticas públicas anti neoliberales (porque no es cualquier política pública) y el sistema científico-universitario, cuando trabajan juntos, resuelve problemas concretos de la sociedad.

Si alguien tenía dudas si eran necesarias tantas universidades o quiénes iban y quiénes no, en este periodo se demostró su valor. Todas las universidades, incluso desde diferentes conducciones políticas, están respondiendo en diferentes áreas y a diferentes problemas.

– ¿La continuidad pedagógica mediante plataformas es algo definitivo?

– Para eso es esencial disminuir la brecha digital. Tenemos un proyecto de ley que va en ese sentido, que surge a partir de la demanda de los estudiantes. La brecha digital con la que nos encontramos era incluso más grande de lo que habíamos imaginado, y obviamente se corresponden con brechas sociales y económicas. Esa es una de las preocupaciones en educación tanto de Nación como de Provincia, que están haciendo un trabajo estupendo con las plataformas AR. Hay que tomar una decisión política en ese sentido muy fuerte para acortar esa brecha. Incluso pensar distintas plataformas que nos permitan no ser tan dependientes del mercado, apuntando al desarrollo científico y tecnológico.

– ¿Cómo se preparan para la pospandemia?

– Es difícil pensar en la pospandemia hoy y en esta zona tan complicada como es la Provincia. Pero no hay que solo pensarlo sino ponernos en acción. Creo que hay un aprendizaje de esta articulación entre Estado y universidades. Incluso de los no universitarios. La universidad tiene que ser un derecho para ellos. Y eso no significa solo acceder a la universidad, sino el derecho a usufructuarla, a gozarla, a utilizar el conocimiento que allí se genera.

Hoy las universidades empezaron a hacer máscaras, alcohol en gel, test de todo tipo, pero también investigaciones junto con espacios académicos internacionales para encontrar las vacunas.

Por eso digo que para lo que viene se va a necesitar un tipo de saber orientado al desarrollo, a la producción. Y desarrollo entendido en un sentido amplio, no solo desde una mirada economicista.

-¿Se viene una mirada de universidades enfocada tanto en lo urgente como en el desarrollo a futuro?

– Claramente. Algo que a mí me impactó mucho fue ver las universidades que se transformaron en hospitales de campaña, entonces este aprendizaje tiene que estar para lo que viene. ¿Qué quiero decir con eso? Que no será solamente aprender a cómo diseñar un test, sino en términos de que ese saber valioso sirva para transitar este tiempo que viene que es tan difícil.

En términos de desarrollo económico, hay universidades que están haciendo estudios de cómo será el impacto económico después de la pandemia. Incluso hasta desde la perspectiva de género. Eso después, para hacer políticas económicas focalizadas, va a ser fundamental.

Podemos tener universidades maravillosas y papers increíbles, pero si no tenemos un Gobierno que las convoque, no estamos al servicio de la población.

– Entonces se puede hablar de un nuevo enfoque de un sistema más apuntado a la sociedad…

– Hoy hay una gran conciencia en las universidades. Yo nunca vi una comunión tan fuerte entre instituciones tan distintas dispuestas a llevar adelante una política de cuidado de la población. Esos son los acuerdos de base para lo que viene. Creo que el aprendizaje de este momento histórico tiene que ser que podamos decir “nunca más discutamos si las universidades sirven o no sirven”.

En la universidad se debe discutir todo, pero si hay algo seguro es que es un derecho. El derecho a que ese conocimiento resuelva problemas concretos. Que ayuden al bienestar de la población y que eso que sucede no quede enclaustrado. Y eso tiene que ver con una posición política, del Gobierno Provincial y Nacional, que supieron que las universidades tenían que estar en las políticas públicas, mucho antes de la pandemia; y la creación del Consejo va en esa dirección. En tomar esa idea que esto es de todos y de todas.

Fuente de la Información: https://www.nodal.am/2020/07/argentina-florencia-saintout-nunca-mas-discutamos-si-las-universidades-sirven-o-no/

 

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