Francia: Scientifiques et politiques : comment améliorer le dialogue

Europa/Francia/Mayo del 2017/Noticias/https://theconversation.com/

 

Récemment une professeure de sciences de l’éducation, Linda Evans, remarquait que la formation continue était devenue en vingt ans un élément essentiel dans la carrière des enseignants qui y attachent désormais une très grande importance. De sorte que la recherche universitaire s’est emparée de ce thème et a établi nombre de travaux de grande valeur. Or, regrettait-elle, très rares sont les politiques gouvernementales qui s’en sont inspirées.

Le regard des politiques sur la science

On est en droit de s’interroger sur les raisons de cette situation. Il est difficile de croire qu’il s’agit d’un mépris général pour la science. Tout au plus peut-on avancer qu’il existe une suspicion à son égard dans la mesure où souvent elle ne donne pas un message univoque.

C’est le cas, par exemple, en médecine avec les vaccins et la pilule que certains médecins ne jugent pas bénéfiques ; c’est le cas également avec le réchauffement planétaire et le fameux effet de serre remis en cause par quelques scientifiques ; c’est le cas en économie où se sont opposés pendant longtemps les keynésiens et les monétaristes ; c’est le cas, aussi, en éducation avec les tenants de l’approche par les connaissances et ceux de celle par les compétences. Et de nombreux autres exemples pourraient être donnés.

En outre, les responsables politiques peuvent douter de la neutralité de la science en mettant en avant que selon que l’on est de telle ou telle obédience, les préconisations que l’on établit peuvent varier.

Enfin, les hommes politiques peuvent faire valoir que la recherche doit se cantonner dans l’explication du fonctionnement de toute chose et se garder de faire des recommandations politiques sur la façon dont elles devraient être gérées. C’est le fameux argument de Max Weber dans Le savant et le politique) selon lequel le savant doit fonder sa recherche sur un jugement de fait, suivant le principe de neutralité axiomatique (une approche positive, donc, et non normative) pour expliquer le fonctionnement de la société ; tandis que le rôle de l’homme politique est d’user de son jugement de valeur et de ses convictions pour décider de ce qui lui semble être le meilleur pour la société.

Un autre facteur a son poids dans cette situation : c’est la considération du public à l’égard des experts. Or, il semble que nous

« nous dirigeons d’une situation caractérisée par un scepticisme supérieur au scepticisme naturel que le public peut avoir des experts, pour aller vers la mort de l’idéal de l’expert lui-même ».

Cette situation ne peut évidemment qu’accroître la méfiance des politiques à l’égard des travaux des scientifiques.

Le besoin de science

On comprend donc que deux attitudes sont en présence : ceux qui pensent que le monde est trop complexe pour être laissé aux seuls hommes politiques car ils ont de la réalité une connaissance simplifiée. Et puis il y a ceux pour lesquels la politique consiste à prendre en compte les intérêts bien sentis des différentes composantes de la population, et à susciter un espoir sinon même à faire rêver d’un monde meilleur. Cette tâche fort délicate, seuls les hommes politiques peuvent, selon eux, l’accomplir.

Reste que notre monde est passé depuis nombre d’années au stade de la complexité et que vraisemblablement un des seuls et rares lieux sur terre d’où peut jaillir une vérité basée sur des évidences vérifiables et non partisanes, c’est le monde de la science. Or, plus que jamais, nous avons besoin de cette vérité pour guider nos sociétés et leur avenir.

Le 20 avril dernier, un mouvement lancé aux États-Unis pour soutenir la science et la recherche s’est répandu dans le monde entier avec des manifestations organisées dans plus de 500 villes. C’était en réaction contre la politique du nouveau président américain qui, étant strictement opposé aux thèses sur le réchauffement planétaire, a délibérément réduit les crédits du Ministère de l’Environnement (EPA), a mis à sa tête un climato-sceptique, réduit le budget des centres de recherche sur l’environnement et proposé de détruire des données sur le climat.

La communauté internationale des chercheurs s’est alors solidarisée pour sauver ces données et a décidé de manifester dans le monde pour démontrer son désaccord. Mais le mouvement entend également saisir cette occasion pour créer de nouvelles relations entre les scientifiques, les politiques et les citoyens autour de quatre objectifs : garantir l’indépendance totale de la recherche ; replacer les débats scientifiques au cœur de la société ; améliorer l’enseignement des sciences en y incluant celle de la démarche scientifique ; enfin, mieux intégrer les connaissances scientifiques dans les décisions politiques en intégrant davantage de titulaires de doctorat dans le personnel politique.

Un contre-pouvoir

L’ensemble de la situation actuelle montre à l’envi le rôle majeur de la science en tant que contre-pouvoir, rôle d’autant plus indispensable dans le monde présent où la presse de qualité recule en nombre, où s’installent les réseaux sociaux et les sites Internet qui diffusent des informations souvent non vérifiées et où les fake news (vérités truquées) deviennent une loi commune. Dans un tel contexte, la démocratie a plus que jamais besoin de ce contre-pouvoir pour du doigt montrer où se trouve la vérité.

Mais il faut aussi que les scientifiques se souviennent qu’ils sont là pour servir la démocratie et qu’ils doivent d’abord rendre leurs messages aussi clairs et transparents que possibles pour être compris par le plus grand nombre. Ils doivent ensuite accepter que leur avis ne soit pas toujours pris en compte par les politiques. Les scientifiques, auxquels on reproche parfois de désenchanter le monde, doivent enfin apprendre à sortir plus souvent de leur rationalité pour enchanter notre monde. Ils en seront évidemment plus écoutés.

Fuente:

https://theconversation.com/scientifiques-et-politiques-comment-ameliorer-le-dialogue-77056

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Pensamiento Crítico. El marxismo en Cuba hoy

Por: Natasha Gómez Velázquez

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Ya no se puede esperar más… [I] Hace mucho tiempo, la comunidad académica y científica cubana se debe a sí misma una reflexión extraordinaria sobre el marxismo. Esa deuda se remonta a la época en que tuvimos conocimiento y conciencia para hacerlo (no siempre fue así); actitud (no estoy segura de que esta condición se […]

Ya no se puede esperar más… [I]

Hace mucho tiempo, la comunidad académica y científica cubana se debe a sí misma una reflexión extraordinaria sobre el marxismo. Esa deuda se remonta a la época en que tuvimos conocimiento y conciencia para hacerlo (no siempre fue así); actitud (no estoy segura de que esta condición se mantenga hoy); y no lo hicimos. Ni la caída del socialismo en la URSS y Europa —que dejó muy comprometido al marxismo—, tuvo fuerza suficiente para convocar a dicha discusión.

La ausencia de debates fundamentales y las características que el marxismo tiene en Cuba, poseen causas que exceden el campo intelectual. Guardan relación con la historia del socialismo y del marxismo, también en nuestro país [2]. La inexistencia de una cultura marxista que permitiera sostener un criterio de selección informado [3]; la familiarización unilateral con la teoría de personas encargadas de su instrumentación educativa desde los 60 [4]; y hasta la urgencia revolucionaria (acompañada de auténtica avidez, entusiasmo, e interés por la teoría), terminaron facilitando la imposición progresiva de la específica versión soviética denominada “marxismo-leninismo” [5], que apaga los espíritus teóricos, y sobre la cual se acumula casi un siglo de críticas (para 1960, esa valoraciones negativas databan de tres décadas y más). No obstante, puede aceptarse que en los inicios, se hizo lo que se pudo…

En la actualidad, reconsiderar el marxismo —su enseñanza, edición, investigación—, no ha de ser un acto coyuntural sino estratégico. Este ejercicio reflexivo, crítico, y proactivo no puede ser postergado más [6]. Paradójicamente, después de los años 90 pareciera que existen actitudes de nihilismo y escepticismo hacia todo el marxismo.

El objetivo no puede consistir en engañarnos: efectuando una exégesis más; sustituyendo aleatoriamente el discurso teórico que se repite por uno “nuevo” o “actualizado” (que cambia el orden de los asuntos o reincorpora los que se pusieron en reposo, empleando el mismo criterio voluntarista); o injertando contenidos ajenos a la preocupación marxista utilizando de manera instrumental su nombre. ¡Y pretender hacer todo esto, sin que medie un verdadero ejercicio intelectual o desde fuera de la ciencia! No. Se trata de preguntarnos: ¿el marxismo corriente es marxismo? Eso obliga a estudios y debates, que no son de un día, lógicamente.

Las premisas de un eventual debate no pueden seguir siendo apriorísticas. Las de siempre: tradición; emoción; facilismo (lo sabido o lo que se cree saber); el discurso vacío (pero que, desde el desconocimiento, se considera correcto); las empatías personales (el llamado aleatorio a especialistas, cuyos criterios o silencios son conocidos y predecibles, y no van a disentir, sino a confirmar); los dogmas; y la norma. Todas estas constituyen actitudes tan interiorizadas, que no las reconocemos como tales y las continuamos reproduciendo. Esas, las confortables premisas de siempre, han negado las condiciones de posibilidad para la vida —no reductible a la condición de existencia— de una auténtica intelectualidad marxista.

La reflexión que corresponde debe ser extraordinaria (en su sentido literal); abierta (por los alcances sociales de este asunto); radical; y fundarse realmente en el conocimiento y la investigación, con teorías y estudios históricos primarios. No es momento de doxa, catarsis, indiferencia, negligencia, enamoramiento facilista que ciega (y convierte a X interpretación de segunda mano, en “piedra filosofal”), o saber vulgar y ordinario. Tampoco puede reducirse a la confirmación del pasado/presente por medio de consultas a los considerados a priori “expertos”, sino de un debate que involucre a especialistas con capacidad y disposición para avanzar (las dos dimensiones, son imprescindibles). El resultado de tales debates ha de expresarse en una transformación efectiva (en sentido marxiano) y no aparente.

Entretanto, el marxismo común continúa siendo el “marxismo-leninismo”, de efectos nocivos para la teoría y la política socialistas, y que se diferencia y opone a la naturaleza crítico-revolucionaria del marxismo y leninismo originarios, y a su más legítima tradición. Una vez más, no por denominarse comúnmente “soviético” (¡y ese no es todo el marxismo soviético! [7]), representa la dignidad de la Revolución bolchevique y sus líderes; no por denominarse “marxismo-leninismo” expresa la teoría y la praxis de Marx, Engels, y Lenin; es más bien todo lo contrario. No por haber autolegitimado el monopolio de los nombres (en época de intrigas, purgas, y pugnas por el poder inmediatamente después de la muerte de Lenin, durante el resto de la década del 20 y los años siguientes), es el único marxismo. Es, una tendencia bien definida —e identificada casi siempre a través de sus errores teóricos y políticos—, al interior de la plural tradición que inicia en Marx. Este es un asunto que el universo marxista diagnosticó, debatió, describió, y superó hace décadas. Hay que ponernos al día. ¿Cómo ser marxista, sin conocer críticamente su teoría e historia, o su presente diverso?

Sin embargo, aún no existe consciencia del carácter necesariamente múltiple, y por tanto, heterogéneo y contradictorio de la tradición marxista, o de que nuestro marxismo intelectual no es El marxismo (porque tal cosa no existe).

Las investigaciones genealógicas recientes —iniciadas en los años 90— sobre la trayectoria del marxismo en Cuba y sus conflictos en los 60, no han logrado un replanteo fundamental de la teoría, una reconstrucción personal y colectiva de los conceptos y su historia, o una consciencia crítica generalizada sobre el marxismo corriente. No han promovido la pasión por volver con ojos propios a Marx y a todo el marxismo clásico de fines del XIX e inicios del XX que ha sido omitido —Luxemburgo, Trotski, Pannekoek, Korsch, Lukacs, y tantos otros—; a las especificidades teóricas de Engels y Lenin; e ir al encuentro de Adorno, Horkheimer, Marcuse, Benjamin, Sartre, Habermas, Althusser (Gramsci está tan de moda que ha entrado en la norma), y a los más contemporáneos aún, que integran el marxismo a políticas de izquierda en Cuba, Latinoamérica y el mundo. En el contexto cubano, las lecturas extemporáneas de algunos de los nombres citados y de otros, pueden resultar inmensamente reveladoras en pleno siglo XXI.

Si lo sugerido pudiera parecer simple “historia” —de la que se puede prescindir—, hay que recordar que el marxismo es su historia. A diferencia de otros discursos, en el marxismo cada concepto, cada praxis, cada libro, solo tiene sentido en relación con su contexto. Además, los nombres citados y otros tantos, no son personajes de reparto (prescindibles) del “verdadero” y “exitoso” marxismo; tampoco fueron siempre, por siempre y para siempre la negación (criticada, “equivocada”, “tergiversada”) del pensamiento de Marx o Lenin; ni su repetición, pues tienen su propia obra; ni siquiera constituyen precisamente su continuidad.

Las contradicciones y polémicas de la historia y el presente del marxismo, no pueden seguirse interpretando según la lógica aristotélica: si un enunciado es verdadero —históricamente “exitoso”—, el otro es falso. La voluntad polémica de ayer y hoy, no obedece a la erudición ni a las características personales de los líderes marxistas. Obedece a la necesidad de definir estrategias políticas, que no pueden contrastarse con ninguna verdad prescrita. En ese sentido, puede decirse que cada uno de esos teóricos y revolucionarios, daba constantemente un salto al vacío. Formados en culturas marxistas (¡no solo!) distintas y con urgencias propias de sus naciones y Partidos, se sentían en igualdad para contender ante la praxis política. Precisando: la capacidad de reflexión personal de la inteligencia militante —entendida como cualidad política—, y la voluntad crítico-polémica, constituyó siempre —ayer y hoy— un signo de vitalidad y no de vergüenza para la tradición marxista.

El marxismo es crítico y contradictorio. Ni lineal, ni positivo, ni siempre y únicamente exitoso. No solo son Marx, Engels y Lenin. Desde los años 90 es de buen gusto incluir a Gramsci, y en época más reciente se menciona a Luxemburgo, sin especificar que la dimensión de su obra solo es comparable a la de Lenin (su coetáneo). Sin embargo, siempre se les sitúa a uno detrás de otro, como “desarrollo” de las tesis del anterior en las “nuevas condiciones”. Pero, No. Es también: Engels distinto a Marx; Lenin diferente de Marx; Lenin igual a Engels y ambos diferentes de Marx. Incluso es Marx versus Marx, hasta resultar difícil de comprender. Al marxismo originario no se le puede adjudicar una razón teórica a priori, porque no se escribió de una vez, tiene inconsecuencias, búsquedas, reconstrucciones, vacíos y problemáticas coyunturales.

De manera que no existe una teoría marxista sobre la organización política, la institucionalidad, la estrategia, el imperialismo, la Revolución, o el materialismo. Debemos considerar la feliz oportunidad de contar con soluciones teóricas diversas a un mismo asunto. Esto no significa que se asuma el marxismo de manera relativista, sino que hay que estudiarlo todo (¡si de estudiar se trata!).

Descuidar, excluir, omitir, o desconocer sistemáticamente una parte significativa de esa producción política, no es un simple error cometido en nombre de la “didáctica” o de que el auditorio no es “especialista”. Eso es falsear el marxismo y su historia. El relato de un marxismo sin vida real solo puede alejar a los potenciales interesados. ¿Será que eso nos ha pasado?

Un obstáculo que no puede ser subestimado, radica en nosotros mismos. Las personas comprometidas con el marxismo en Cuba, hemos sido formadas en el paradigma de ese marxismo de manual que prolonga hasta la actualidad su estatus hegemónico (aunque hoy reciba otros nombres y tenga otro sumario). De manera que cualquier acción de juicio tiene implicaciones epistémicas, existenciales y sociales que se resisten, por definición, al autoexamen crítico. Además, ese tipo específico de marxismo ha generado una actitud de fidelidad, que hace parecer el interés por otras interpretaciones —legítimo y necesario, si se pretende ser intelectual orgánico—, como herejía.

Por otra parte, la práctica teórica mantiene divisiones disciplinares. Aquello que recordaran Lukacs, Korsch, y Gramsci, sobre la esencia originaria del marxismo como teoría unitaria de la revolución, ha quedado fuera de consideración, en favor de una desmembración de contenidos positivos que se expresa por excelencia en la docencia y en nuestras propias formaciones perimetrales [8]. Los “filósofos” no dominamos la “economía política” (¡no se trata de sacar cinco puntos en la Asignatura!) y viceversa. ¿Cómo afirmar entonces que somos marxistas o somos “especialistas” en marxismo, si no poseemos la capacidad sintética —en su sentido teorético— para comprender los fundamentos totalizadores de la obra de Marx?

Una consecuencia de ese marxismo vulgar consiste en la interpretación determinista. Esa tesis en su carácter absoluto y estructural, simplemente no se corresponde con la experiencia histórica de las revoluciones ni del socialismo. También se relegan contenidos histórico-sociales a status de segmento particular de una “concepción del mundo” especulativa, expresada en leyes y categorías en abstracto, que supuestamente sirven para efectuar cualquier análisis y garantizan corrección política. Esta conversión traiciona el legítimo objeto de investigación marxiano: clases, plusvalía, enajenación, Estado, política, capitalismo, modo de producción, praxis, mercancía, ideología, revolución… Estas son las auténticas categorías de Marx.

Otro problema consiste en la presencia de actitudes excluyentes que discriminan sin criterio fundado todo marxismo de autor, porque el “marxismo-leninismo” en particular —por su esencia y génesis— es estandarizado, y desconoció siempre lo que se produjo más allá de sus fronteras intelectuales (también con carácter retroactivo, es decir, antes de abril/mayo de 1924).

Muchos de los nombres omitidos o a los que nos referimos con negligencia, vivieron solo para la idea (¡aunque fuera solo para la idea!) de la Revolución. Resulta necesaria, entonces, una deconstrucción lógica e histórica a la vez, para concretar una definitiva y demorada ruptura con el marxismo sistémico que confunde todo en un solo pensamiento —supuestamente verdadero y siempre exitoso— fundido en monolito falso.

La inconsistente voluntad de saber en que nos encontramos obedece, por ejemplo, a la imposibilidad de disponer de una voluminosa información que se ha generado internacionalmente al interior del marxismo (¡no solo!), y que ha estado por décadas a disposición de las viejas y nuevas izquierdas. En consecuencia, profesores, especialistas y ciudadanos no han podido ir asimilando esos contenidos en tiempo real. La deuda de lecturas es extensa y se sigue acumulando.

Este panorama se hace visible en los escasos foros donde caben los estudios de marxismo en sí. En estos “eventos científicos” se multiplican las presentaciones formales que repiten lo de siempre y lo de casi todos. Falta debate informado y actualizado. A penas se perciben evidencias de investigaciones seguidas y sustentadas con criterio personal.

Además, resulta insuficiente la capacidad integrativa de saberes (dialéctica de historia, política (también a nivel noticioso), economía, filosofía, arte, situación ambiental, avances científicos). Y esa carencia de capital cultural —como decía Pierre Bourdieu— resulta, por definición, incapaz de reconocer su propia condición.

Por otra parte, todavía se reservan espacios de gran convocatoria y amplificación a voces que han probado no tener disposición hacia la reflexión, la crítica y la superación de su propio discurso, construido a la medida de la norma. Cuando se niegan sistemáticamente a incorporar variedad de fuentes históricas y teóricas, y al empleo de recursos hermenéuticos que expongan las posibilidades analíticas y políticas del marxismo —proponiendo, en cambio, tesis de sentido único, simplificado y muy reiterado—, continúan contribuyendo a alejar a otros y a la opinión pública del interés por esa teoría.

Otra fuente de problemas proviene del ejercicio laboral de personas de profesión marxista y no de vocación (y formación) marxista, que se pronuncian desde fuera de la ciencia. Esta zona externa, ajena totalmente a los parámetros de rigor (y de imaginación) de estudio e investigación, se ha legitimado a través de habilitaciones masivas con fines docentes; y además, por medio de la percepción de que ser políticamente correcto califica automáticamente para hablar de marxismo. El marxismo no es tratado como ciencia [9].

Las interrogantes, proposiciones, tendencias, y diversidad histórica y teórica que el marxismo ha generado… lo que constituye esta tradición teórico-política, puede comprenderse únicamente por medio de conocimientos sistematizados y presupuestos intelectuales (me refiero al deber ser de la dimensión científica y académica). Solo una operación de reducción instrumental sucesiva y reiterada en el tiempo, puede sugerir otra cosa.

Y, si de la formación de sujetos políticos se trata, no está de más recordar que desde la propia plataforma marxista (para no ir a Aristóteles), se entiende que la política coincide con el espacio existencial humano. De manera que hacer ciencia o literatura y enseñarla —biología, matemática, arte, comunicación, diseño—, es también hacer política. La educación ideológica —para referirme solo a lo institucional— ocupa todo el espacio escolar. ¿Por qué confinarla a la hora de “marxismo”? Conviene recordar entonces el sentido fundamental —¡y no otro!— de una de las tesis antológicas de la ejemplar Rosa Luxemburgo, relativa a que la Revolución no se aprende en las Escuelas, sino en la vida política activa [10].

En contraste con la prosperidad que exhiben otras áreas del conocimiento en Cuba, casi no parece producirse marxismo en sí. Incluso, prometedoras inteligencias han reencauzado su talento hacia temas y campos más provechosos —en varios sentidos— y prestigiosos —desde la percepción social—, a la vez que resultan ¡menos problemáticos! No obstante, es cierto que puede admitirse la existencia de un trabajo científico desde presupuestos metodológicos, conceptuales, políticos y utópicos marxistas. Sin embargo, más allá de las individualidades, el dominio hegemónico del marxismo vulgar una generación tras otra —con su libro de certezas, omisiones y demarcación de legitimidad— ha terminado por apagar la preocupación teórica. Esa situación no se instaló durante los 90, más bien se prolonga ya por largas décadas.

Generaciones de cubanos viven creyendo que solo hubo tres marxistas. En el mejor de los casos, ciertas nociones de marxismo permanecen en el sentido común en calidad de conocimiento positivo que se da por aprendido después de haber aprobado un examen escolar, o se retienen en el pensamiento como sello de identidad política. Hemos llegado a un punto donde nuestro “problema fundamental” hoy en los ámbitos de la enseñanza, la investigación, la divulgación, y las ediciones —esta última resulta de primerísimo orden—, consistiría en emprender una verdadera arqueología crítica del marxismo corriente.

Pero todo esto era ya sabido en Cuba a fines de los 60, e internacionalmente al término de la década del 20 del siglo XX.

No pretendo ser original…

Notas:

1. El presente texto refiere ciertas cuestiones de naturaleza crítica, especialmente relativas a la enseñanza y a la esfera académica. Se ha seleccionado este enfoque (y no otro, que pudiera resultar más balanceado y posible también de concebir), en el entendido de que solo identificando los problemas, pueden ser superados. Decidí emplear estos minutos y espacio, para pensar, escribir, y hablar, sobre lo que considero que dejamos de hacer y sí se puede hacer. Por otra parte, las intervenciones de otros compañeros en “Dialogar, dialogar”, me motivaron a (re)considerar y precisar algunos asuntos.
2. Ver Bibliografía de la autora sobre el tema, por ejemplo: 2017, “Edición Revolucionaria (R): memoria y nostalgia del saber en Cuba. Entrevista a Rolando Rodríguez, fundador y director de Edición Revolucionaria (4 de febrero de 2016). Revista Estudios de desarrollo social: Cuba y América Latina, FLACSO, Vol. 5, No. 1; 2015-2016, “El marxismo: su difusión y enseñanza darwinista” http://www.filosofía.cu, No. 28, set-junio; 2016, “Marxismo GUIÓN Leninismo”, conferencia para profesores de la Facultad de Filosofía e Historia de la Universidad de La Habana (inédito); 2014, “Definiendo el Pensamiento Crítico”. Revista Temas, La Habana, No. 80; 2006, “La divulgación del marxismo en la revista Pensamiento Crítico”, Marxismo y Revolución, Ciencias Sociales, La Habana; y 2001, “La difusión del marxismo en las publicaciones periódicas cubanas: 1959-1970”, Tesis de Doctorado, Inédita, Universidad de La Habana.
3. Por una parte, antes de 1959 Cuba había estado sometida a propaganda anticomunista, y por otra, el marxismo que llegó a sectores políticos muy localizados, era el que se consideró oficial dentro de la Tercera Internacional, institución definitivamente desfigurada —en sus objetivos, funcionamiento, organización, estrategia y teoría políticas— después de la muerte de Lenin.
4. La masificación de la enseñanza del marxismo por vías institucionales, se inició en diciembre de 1960 con la inauguración de las Escuelas de Instrucción Revolucionaria (EIR), y un poco más tarde, con la Reforma Universitaria de 1962.
5. Cuestión referida también por el Diputado Dr. en Ciencias Filosóficas Miguel Limia David, en la Sesión Plenaria de la Asamblea Nacional (diciembre de 2015, presentado en la Televisión Nacional).
6. El proceso de “perfeccionamiento de la enseñanza del marxismo” en las Universidades cubanas (2015-17), impulsado por el Ministerio de Educación Superior (MES), puede ser una oportunidad para adoptar criterios pedagógicos, fundados en investigaciones y consensuados por medio de debates científicos.
7. Además, la URSS proporcionó a la Revolución Cubana, por décadas, una extraordinaria ayuda de todo tipo que ha de reconocerse y agradecerse. En este sentido, puede recordarse “lo que ha hecho la Unión Soviética por nosotros”. Palabras dichas por Fidel en la circunstancia contradictoria de la crisis de octubre, cuando “surgieron algunas discrepancias”. Informe del Comandante en Jefe Fidel Castro al pueblo de Cuba. Posición de Cuba ante la crisis del Caribe. (Discursos, Declaraciones, Comunicaciones, Cartas y Documentos publicados durante la Crisis). COR, 1962. págs. 71; 73.
8. Me refiero a los graduados de “Filosofía marxista-leninista” (Universidades de La Habana, Santiago de Cuba, y Las Villas); “Economía Política” (esta última especialidad cerró hace muchos años, pero como saber e investigación sólida —no necesariamente como carrera universitaria— ¡cuánta falta nos hace en su proyección educativa y de estrategia social!); y de “Marxismo-leninismo e Historia” en las Escuelas Pedagógicas (perfil que —según se ha dicho en los medios de comunicación nacionales— apenas tiene matrícula). El resto de las personas dedicadas hoy al marxismo fundamentalmente dentro del sistema educativo, y que la sociedad inviste de autoridad para su ejercicio —cuyo número crece, por distintas razones prácticas—, no son graduados de estas carreras.
9. Lenin recuerda y confirma la tesis de Engels: “el socialismo, desde que se ha hecho ciencia, exige que se le trate como tal, es decir, que se le estudie”. En ¿Qué hacer? dedica amplio espacio a destacar la importancia del conocimiento teórico del marxismo frente a las “formas más estrechas de actividad práctica”, y argumenta: la “amplia difusión del marxismo ha ido acompañada de cierto rebajamiento del nivel teórico. Mucha gente, muy poco preparada e incluso sin preparación teórica alguna, se ha adherido al movimiento por su significación práctica y sus éxitos prácticos”. Lenin, 1960, ¿Qué hacer? Obras Escogidas en 3 tomos, Ediciones en Lenguas Extranjeras, Moscú, pp. 143-146.
10. Algunos de los compañeros presentes en el espacio “Dialogar, dialogar”, señalaron que el marxismo es una teoría política obrera, extensible en las condiciones de nuestro país, a los trabajadores y la ciudadanía. Hicieron notar, sin embargo, que el trabajo dialogado de preparación marxista (por tanto, política) con el pueblo, resulta insuficiente. Personalmente, suscribo la idea de que el marxismo tiene que encarnar en las masas (forma parte de su ideología, junto con el pensamiento nacional y latinoamericano, que conforma nuestra plataforma revolucionaria) y que debemos dirigirnos también hacia ese propósito. Hago constar que no por referirme en este texto a la esfera académica, dejo de comprender o compartir ese criterio. Más bien, lo confirmo.

Fuente: https://dialogardialogar.wordpress.com/2017/03/27/el-marxismo-en-cuba-hoy/?fb_action_ids=1297635440292409&fb_action_types=news.publishes

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