Centro América/República Dominicana/27 Julio 2017/Fuente: Acento
Un convenio firmado hoy entre varias instituciones proporcionará becas para formar a 20,000 docentes de excelencia, iniciativa que supondrá una inversión de más mil millones de pesos, informó el Ministerio de Educación en un comunicado.
Los signatarios son los ministros de Educación, Andrés Navarro, y de Educación Superior, Ciencia y Tecnología (Mescyt), Alejandrina Germán, y el director del Instituto Nacional de Formación y Capacitación del Magisterio (Inafocam), Andrés de las Mercedes.
El acuerdo conviene motorizar el nuevo modelo de formación docente con características muy específicas para los aspirantes, como son, estudiar a tiempo completo y dedicación exclusiva, y estudiantes con mayores competencias y nivel académico, aspectos determinados por medio de pruebas de ingreso.
La alianza tripartita Minerd-Mescyt-Inafocam “tiene un carácter estratégico, porque el desarrollo de la educación está condicionado fundamentalmente por la calidad de los docentes. De ahí que estamos fortaleciendo la primera política de calidad educativa que tiene el Minerd, la formación docente”, refirió Navarro.
El gobierno “apuesta por resultados a medio y largo plazo para que la política educativa sea sostenible, es decir, lograr que nuevas generaciones de docentes se formen con criterios de excelencia de calidad, coherente con el nuevo modelo educativo”.
“Esta alianza es una expresión del trabajo en equipo que desarrollan el MINERD y el MESCYT como proyecto común, dado que no sería posible transformar la educación si cada institución anda cada quien por su lado. Ha sido de mucha satisfacción y motivación, la manera en que la ministra Germán ha estado abordando el tema de la formación de los maestros”, subrayó.
En tanto, la ministra Germán aseguró que el convenio rubricado constituye un paso decisivo para la mejora de la calidad educativa que, unido otros programas como la República Digital, el Programa de Infraestructura Escolar y la Jornada Escolar Extendida, “marcarán la diferencia en toda la historia de la educación dominicana.
Por su parte, Andrés de Las Mercedes dijo que el acuerdo, que se viene trabajando desde el año 2015, “es el impulso para el inicio de la formación docente de excelencia” y el país podrá contar pronto con los primeros estudiantes convocados el pasado año con la debida prueba de aptitud y académica.
La política de formación de docentes de excelencia será implementada a través de Instituciones de Educación Superior (IES) que serán seleccionadas entre las que cumplan con la totalidad de la Normativa 09-15, y con las exigencias de mapa curricular y diseño de asignaturas por competencias, según fue aprobado mediante resolución del Consejo Nacional de Educación Superior, Ciencia y Tecnología.
América del Sur/Perú/29 Julio 2017/Fuente: Prensa Latina
Una huelga de maestros de la región surandina de Cusco, a la que se sumaron otras 13 regiones, cumplió hoy 41 días, tras la denuncia penal por vandalismo, presentada por el Ministerio peruano del Interior contra sus dirigentes.
La medida fue anunciada horas después de que el presidente Pedro Pablo Kuczynski afirmara que el paro tiene ‘motivación política más que pedagógica’ y que los huelguistas plantean demandas salariales excesivas por lo que ‘no hay forma de conversar’.
La denuncia fue presentada por la procuradora (abogada) del Ministerio del Interior, Rosalbina Vilela, ante el Ministerio Público, en el que se acusa de perturbar la seguridad y tranquilidad pública a Ernesto Meza, Augusto Idme, Ruth Báez y otros dirigentes del Sindicato Unitario de Trabajadores de la Educación (SUTE), de Cusco.
Precisa que los nombrados son responsables de ‘actos de vandalismo’ registrados el 14 de julio, cuando grupos de huelguistas dañaron el cerco del aeropuerto de Cusco, capital regional, y servicios de transporte público.
Entretanto, las protestas continuaron hoy con bloqueos, con piedras y troncos, de las vías que conectan a la ciudad de Puno, capital de la región del mismo nombre, con Bolivia, mientras que las operaciones policiales de despeje de la vía dejaron como saldo una maestra herida, según fuentes sindicales.
El SUTE de Puno fue uno de los primeros en sumarse a la huelga de Cusco, a la que, según recuentos de la prensa, cumplen también los de otras 12 regiones, por mejoras salariales y otros reclamos populares.
Los huelguistas demandan que el presidente Kuczynski cumpla la promesa de elevar los sueldos de los maestros y pagarles como mínimo dos mil soles (unos 617 dólares) y que el próximo año se duplique ese monto.
El jefe Estado declaró en días pasados que no ha podido cumplir lo ofrecido, debido a la caída del monto de la recaudación de impuestos y señaló que lo hará en los próximos meses.
Europa/Francia/Julio del 2017/Noticias/https://theconversation.com/
Né dans les ghettos du Bronx au début des années 1970, le rap est arrivé en France au milieu des années 1980. Issu de la culture urbaine, vilipendé par les uns, plébiscité par les autres, il est devenu de plus en plus écouté, au point aujourd’hui, malgré des réticences toujours tenaces, de s’imposer comme une musique « populaire ». Dorénavant incontournable dans notre paysage musical, il fait progressivement son entrée dans les écoles, tous niveaux et toutes matières confondus.
Le rap intéresse des disciplines et des niveaux variés
En 2012, la maison d’édition scolaire Nathan faisait entrer le rappeur havrais Médine dans un livre d’histoire de terminale par la publication de son rap « 17 octobre » dans un chapitre sur la guerre d’Algérie. Un professeur de Mathématiques s’est même servi du rap pour expliquer le théorème de Pythagore à ses élèves.
Comment expliquer un tel engouement chez les enseignants pour une musique pourtant encore aujourd’hui très contestée ?
Une musique qui parle aux élèves
Dans le cadre de ma profession, j’organise régulièrement des ateliers slam en lettres et en anglais. Pour l’année prochaine, j’ai prévu d’organiser une journée (semaine ?) urbaine qui mettra à l’honneur le slam, le rap, le graff et, peut-être aussi, le skate et/ou le BMX. La classe à qui j’ai proposé ce projet l’a adopté à l’unanimité. Pourquoi un tel enthousiasme ? Parce que, disent-ils, « ça nous parle ».
À l’heure actuelle, face à un désintérêt grandissant des élèves pour l’école, de nombreuses recherches s’orientent vers les facteurs susceptibles de stimuler leur motivation. Des chercheurs comme Roland Viau insistent sur le fait que, pour être motivés, les élèves doivent trouver un intérêt aux activités qu’il leur est demandé de réaliser. Ainsi, une activité qui fait sens pour l’élève est une activité qui, par exemple, correspond à ses centres d’intérêt. D’autres recherches mettent l’accent sur l’importance des émotions, notamment du plaisir, dans les apprentissages, particulièrement à l’occasion d’activités créatives.
Le rap parle à de très nombreux élèves, c’est indéniable. Ils s’y intéressent pour de multiples raisons. Tout d’abord, c’est une musique qui, par les thèmes qu’elle aborde, convient à un esprit de rébellion caractéristique de l’adolescence. Ensuite, il y a dans les modes de verbalisation rapologique une fonction de cryptage (notamment par l’usage du verlan et du veul, forme de verlanisation du verlan) qui répond à leur goût pour le secret et qui dresse une frontière entre le monde adulte et le leur. Enfin, en plus de l’aspect cryptique du rap, la surabondance de jeux de et sur les mots lui donne un aspect ludique dont les adolescents raffolent.
Le rap, véritable couteau suisse didactique
Le rap constitue donc un bon outil didactique. Mais comment les enseignants s’en servent-ils ?
Citer Médine dans un livre d’histoire permet d’attirer l’attention des élèves sur un événement qui, parfois, leur paraît très lointain et ne leur semble pas les concerner (aux dires de certains de mes élèves). Le fait que des rappeurs s’y intéressent peut insuffler un regain d’intérêt chez eux. D’autant que Médine est réputé pour son grand attachement à l’histoire. Il est également réputé pour écrire des textes très documentés.
Quels que soient leur niveau de scolarisation et les rapports qu’ils entretiennent avec l’institution scolaire, les rappeurs sont fans de littérature et de chanson française et ils s’en inspirent. Leurs textes regorgent de références et d’hommages à nos grands auteurs, romanciers, poètes et chanteurs à texte comme, par exemple, Renaud, Jacques Brel, Georges Brassens, Boris Vian, Victor Hugo, Verlaine, Rimbaud, Baudelaire, Voltaire. Ces auteurs et chanteurs font partie de leur patrimoine culturel, aux côtés de grands auteurs étrangers tels que Lewis Carroll. Aussi, des manuels scolaires font figurer, à pied d’égalité, des extraits de chansons, de poésies et de romans appartenant à des genres différents, dont le rap.
Il est donc tout à fait envisageable d’établir un pont entre le rap, la chanson à texte et la littérature française, en préambule à une étude de texte littéraire ou poétique. Les figures de style, les échos sonores, les jeux sur les mots sont légion dans les textes de rap. Pourquoi ne pas les étudier en les comparant à des auteurs plus classiques pour montrer aux élèves que les techniques employées par les uns et par les autres sont finalement les mêmes. Les élèves peuvent également être invités à produire des textes plus ou moins longs, poétiques ou autres (pourquoi pas des parodies, pour rester dans le style provocateur du rap qui plaît tant aux adolescents) en français ou en langues étrangères, qu’ils apprennent ensuite à rapper.
Par ailleurs, les scansions propres au rap sont de fabuleux outils d’apprentissage : le rythme, les rimes et les effets de répétition procurent aux élèves une aide précieuse quand il s’agit de mémoriser. D’où une utilité certaine pour l’apprentissage de règles de grammaire, de formules mathématiques, de dates, etc. Des enseignants ont donc utilisé ces rythmes particuliers en cours de langues, notamment pour apprendre les verbes irréguliers :
Enfin, les enseignants de FLE (Français langue étrangère) et FLS (Français langue seconde) sont de plus en plus nombreux à utiliser le rap dans leurs cours. Parmi ses apports, on trouve principalement la sensibilisation à divers registres de langue, l’apprentissage lexical, phonétique et phonologique, l’apprentissage de techniques poétiques, l’étude de points culturels et sociaux (l’immigration, l’exclusion sociale…).
Quid de la violence exprimée par le rap ?
Peut-on légitimement proposer de tels textes à nos élèves ? Et pourquoi pas ? Après tout, certains de nos plus grands romanciers, poètes et chanteurs « à texte » ont produit eux aussi des œuvres d’une violence certaine qui, en leur temps, ont parfois causé des ennuis à leurs auteurs. Et pourtant, elles sont aujourd’hui considérées comme des éléments majeurs de notre patrimoine culturel. À titre d’exemple, citons La Charogne de Baudelaire, J’irai cracher sur vos tombes de Boris Vian, Lemon incest de Serge Gainsbourg et Le gorille de Georges Brassens. Et puis, comme le dit Valérie Morel, inspectrice pédagogique régionale en éducation musicale, « c’est le rôle du professeur d’expliquer le texte ».
La violence est une composante de la littérature.Booknode
En effet, étudier un mouvement musical exige d’en étudier l’histoire et le contexte social dans lequel il a été produit. Mes recherches m’ont amenée à comprendre que la violence exprimée par le rap n’est somme toute que symbolique et rituelle. La violence symbolique est l’une des composantes de toute société, quels qu’en soient le lieu et l’époque ; elle aide à réguler les tensions du quotidien. Aborder ce point au cours d’une étude de textes de rap me paraît indispensable afin de comprendre l’essence même de cette musique, mais aussi afin d’en dédramatiser, auprès des jeunes comme des adultes, les références violentes qui sont trop souvent prises au premier degré. Ainsi que le souligne le groupe NTM, « Il serait temps de comprendre aussi que NTM n’a l’intention de niquer la mère de personne ». Autrement dit, il est grand temps de réaliser que les insultes proférées dans les textes de rap sont à prendre au second degré, au moins.
Les rappeurs ont pris pour leitmotiv « le savoir est une arme ». Ils font de la connaissance au sens large l’arme suprême grâce à laquelle nous pouvons diriger et assumer notre existence. Par conséquent, quoi de plus logique que d’inviter le rap dans nos séquences pédagogiques pour instruire nos élèves !
Oceanía/Australia/Julio del 2017/Noticias/https://theconversation.com
Can a school impose a uniform policy that does not take into account a student’s religious or cultural beliefs and practices? This is an issue currently being considered by the Victorian Civil and Administrative Tribunal (VCAT).
Sagardeep Singh Arora, on behalf of his five-year-old son Sidhak Singh Arora, is challenging Melton Christian College’s decision not to enrol his son unless he agrees not to wear his patka, a Sikh head covering.
Despite being a Christian school, Melton Christian College accepts children of all faiths “as long as they don’t wear clothing that promotes other religions”. Its stated reason for its stance is it doesn’t “want children standing out as different”.
Protections for freedom of religion in Australia are notoriously weak. The Victorian Equal Opportunities Act prohibits discrimination on the basis of a person’s religion, but also grants a wide exemption for schools in relation to uniforms. Section 42(1) states:
An educational authority may set and enforce reasonable standards of dress, appearance and behaviour for students.
This is qualified by Section 42(2), which states:
In relation to a school, without limiting the generality of what constitutes a reasonable standard of dress, appearance or behaviour, a standard must be taken to be reasonable if the educational authority administering the school has taken into account the views of the school community in setting the standard.
Earlier this year, the Victorian Equal Opportunity and Human Rights commissioner, Kristen Hilton, commented on cases where schools were refusing to allow students to wear their hair in braids, even when done so for cultural reasons. She said:
There is a clear difference between students who have had their hair in braids for their entire life and whose hairstyle connects them to their culture, and students who have gotten braids or cornrows on an overseas holiday.
The principal of Melton Christian College, David Gleeson, has failed to draw a distinction between headwear worn for reasons of fashion and Sikh headwear worn for reasons of faith. He has been reported as drawing an analogy between Sidhak’s patka and a student who wished to wear a New Balance cap but was not allowed to do so.
The patka is a smaller version of the turban, or dastar, worn by most Sikh men. It is an important article of faith. It therefore forms an important part of a Sikh child’s identity. It is not simply a piece of clothing.
An analogy may also be drawn with a UK case in which a Muslim student challenged the decision of Denbigh High School to prohibit her from wearing a form of Islamic dress known as a jilbab. While the House of Lords was split on whether the school uniform policy had infringed the student’s religious freedoms, all agreed there were justifiable grounds for doing so.
Female Muslim students at Denbigh High School were permitted to wear the shalwar kameez, an alternative form of Islamic dress. The school had agreed on this accommodation for its Muslim students in consultation with the local community. The school’s aim in requiring compliance with its uniform policy was to promote social cohesion in a multicultural, multi-faith school.
On the one hand, the Denbigh High School case supports Melton Christian College’s position. Like Denbigh High, the stated aim of its uniform policy is inclusivity – ensuring individual students “don’t stand out”.
On the other hand, Denbigh High had already sought to accommodate the needs of its Muslim students in consultation with the local community – something it appears Melton Christian College has not done for its Sikh students.
It will be for the VCAT to determine whether the uniform policy of Melton Christian College falls within the exceptions granted by Section 42. However, whether the policy is legal is arguably not the point. In a religiously diverse, multicultural society, the attitude taken by the school is unhelpful.
The school’s principal is reported to have commented that:
I think one of the real strengths of the college is that we’re blind to … everyone is blind to religious affiliations.
This is similar to the colour-blind approach to racism. The difficulty with this approach is that it does not accommodate or acknowledge difference, it simply pretends it’s not there. Refusing to acknowledge Sidhak’s Sikh faith, and refusing to allow him to acknowledge it, does not mean it’s not there.
Similarly, the school’s claim that its policy is neutral is equally unhelpful.
The problem with neutrality is that it tends only to in fact be neutral for the majority. It is only those from minority groups that are asked to compromise. Equality does not always equal equity.
A policy requiring all students to take the stairs is neutral, yet has a negative impact on students who use a wheelchair. Similarly, a school uniform policy that prevents students from wearing any form of headwear is neutral – but it has a negative impact on Sikh, Muslim and Jewish students.
Providing some form of accommodation for Sidhak, and other students in a similar position, does not require Melton Christian College to abandon its uniform policy. The students can still be required to comply with all other aspects of it. The school could also place requirements on students’ religious dress in terms of colour and fit with the existing uniform.
The school could look to the example set by the Victoria and Western Australian police in finding ways to accommodate both the Sikh turbanand Islamic hijab within their existing uniform policies.
África/Julio del 2017/Noticias/https://theconversation.com/
Children’s oral vocabulary – their knowledge of the sounds and meanings of words – is strongly positively associated with their reading all the way through school. Understanding this relationship is important for making children’s reading as strong as possible.
Our new research has pointed to one mechanism underlying this association: when primary school children know a spoken word, they form an expectation of what that word should look like when it is written down – and they do this even if they have never seen it before.
Using eye-tracking technology, we demonstrated that these expectations can help children to process orally familiar words more quickly when they read them for the first time.
The tech: understanding eye-tracking
Advances in technology have made it much easier to use eye-tracking with children. Unlike old systems that were mounted on participants’ heads, new systems (shown below) sit on the desk in front of the child. The eye-tracker finds a small target sticker on the child’s forehead and uses it to work out where the child’s eyes are.
Jo Stephan, Macquarie University, Author provided
Eye-trackers are special cameras that can follow the movement of the eyes as children read in real time. They provide information about where children look and how long they look for, giving insight into what is happening when children read.
When the properties of a written word are changed (for example, how many letters it has or how frequently it occurs in written language), this influences how easy or difficult those words are to process.
Put simply, when processing is easy, looking times are shorter. When processing is hard, looking times are longer.
The experiment: from hearing to seeing
In order to form expectations about written words that have not yet been seen, children require a combination of knowledge about:
the pronunciation and meaning of a spoken word; and
the links between the sounds in spoken words and the written letters that represent them.
The figure below illustrates that by drawing this information together, children can imagine the written form of words they cannot see.
The formation of ‘Finch’.Author provided
We taught children in Year 4 the pronunciations and meanings of some made-up words. We told them the words were inventions coming from “Professor Parsnip’s invention factory”. Each invention had a name and a function. A “nesh”, for example, is an automatic card shuffler (see below).
During this training period children learned some new oral vocabulary but they never saw any of the words written down.
Author provided
Later we took the words the children had learned about and some other words they hadn’t learned about, and put them into some simple sentences. We then tracked the movement of the children’s eyes as they read.
Previously heard versus previously unheard words
We found that when children had previously learned about a spoken word, they spent less time looking at it than other words they hadn’t heard about. This suggested their reading was enhanced by their previous oral vocabulary.
The time spent looking at the words they had learned about was also affected by how predictable the spellings of the words were. This revealed that children formed advance expectations about how the words were likely to be spelled.
When a word was spelled in a way that was what they expected to see, this helped their reading. For example, if the children had learned the spoken word “nesh”, we showed them the written word nesh.
But when we showed them a word that was spelled in a way the children probably did not expect to see, the children were surprised by this and they focused on it longer. For example, the children were surprised when they learned the spoken word “coib” but we showed them the written word koyb.
In the two videos, there is a clear difference in reading times for the unpredictably spelled word koyb and the predictably spelled word nesh.
The fact that children’s reading was affected by whether they knew the spoken form of the word and how predictably it was spelled shows that when children hear spoken words they form expectations about what those words should look like before they see them. In turn, this can help their reading.
Building oral vocabulary and boosting literacy skills
Making deposits in children’s spoken word banks – their store of words with known pronunciations and meanings – is an important and practical way of helping to support their literacy development.
Classrooms are logical places to teach children new spoken words, but parents can create learning opportunities at home too. If an unfamiliar word arises during conversation or shared book reading, perhaps try starting a dialogue by asking your child whether they have heard it before.
Docentes y estudiantes del Ministerio de Educación (Mined) y la Universidad Nacional Autónoma de Nicaragua (UNAN-Managua), debatieron este martes sobre el futuro de la Educación Digital en Nicaragua.
Durante el Foro de Educación Digital, celebrado en el Auditorio “Fernando Gordillo” (Auditorio 12 de la UNAN), los docentes presentaron proyectos interesantes, en los que aplican la tecnología para fortalecer su pedagogía.
La Fundación Zamora Terán, demostró el uso de las tabletas XO, y expertos en informática presentaron las NicaTablet, para integrar tecnología en las escuelas, así como los llamativos robots legos.
El docente Luis Armando Genet, Responsable del Departamento de Tecnología Educativa de la UNAN-Managua, explicó que el foro ha tenido como objetivo que los docentes TICS de las escuelas primarias y secundarias, puedan exponer los trabajos de innovación educativa utilizando tecnología.
La asesora pedagógica departamental-Managua del Mined, Gabriela Solís, expresó que lo más importante es poder intercambiar con los docentes las nuevas prácticas y conocimientos adquiridos en el tema de tecnología educativa.
El estudiante del Colegio República de Argentina, Michael Mejía, dijo sentirse muy satisfecho con los nuevos conocimientos obtenidos durante el foro, los cuales son realmente innovadores, interesantes y productivos.
Durante el foro, los estudiantes tuvieron la oportunidad de realizar un intercambio sobre habilidades aplicadas en la robótica moderna, creación inteligente de plataformas web y efectividad comunicativa.
Ley de reclutamiento de la República Popular China. Capitulo 1, articulo 3: Según esta ley, los ciudadanos de la R.P.C. tienen la obligación de realizar el servicio militar, sin importar la etnia, raza, ocupación, situación familiar, religión y nivel de educación.
Así es, según la ley, en China tanto estudiantes de primaria y secundaria, como estudiantes universitarios tienen la obligación de participar en el entrenamiento militar que tiene lugar durante las primeras semanas de curso. Es parte de su educación, hasta el punto de que la nota que obtengan en estas clases contará para la media final de sus estudios, por lo que a parte de ser obligatorio, no es algo que deban tomarse a la ligera.
Esto es algo que me llamó muchísimo la atención cuando llegué a mi universidad china porque jamás había escuchado hablar sobre el tema antes de llegar allí. Al encontrarme con cientos de estudiantes vestidos de militares paseando campus arriba y campus abajo pensé: “¿pero en qué clase de universidad me he metido?”
Tras mucho observarles desde mi ventana, comprendí que aquello debía ser normal y que los militares de aspecto peligroso eran estudiantes como yo. Fue entonces cuando me lancé a charlar con una de las chicas para indagar un poco más en el asunto. Y así, por fin, el misterio quedó resuelto.
Cada día, a eso de las 6 de la mañana, me despertaban los cánticos patrióticos de estos jovencitos que, dirigidos por un profesor recién salido del Ejército, desfilaban por el patio que había debajo de mi habitación. Así se pasaban un par de horas, moviéndose a buen ritmo de acá para allá y siguiendo las órdenes del profe que, de vez en cuando, les hacía parar en seco y colocarse en filas perfectas. Terminado este ejercicio, salían de marcha por las calles del campus, desfilando, siempre desfilando, con una coordinación que solo los chinos son capaces de conseguir. Y así hasta la noche, cuando volvían a colocarse bajo mi ventana para darme las buenas noches con otra canción dedicada a la patria.
Solo fue necesaria una semana para que la vocecita de los militares que dirigían a estos grupos de estudiantes se quedase grabada en mi cabeza para siempre. Aún hoy en día, ya unos cuantos años después, sigue viniendo a mi cabeza en determinadas ocasiones ese “Yi, er, saaaan, si! Yi er saaaan, si! Yi, er! San, si!”, que tantas veces al día escuché durante mi primer mes en Hangzhou.
Una de las primeras cosas que pregunté a la chica que me informó sobre el asunto, fue que durante cuánto tiempo exactamente iba a tener que disfrutar de sus serenatas bajo mi ventana. Fue todo un alivio escuchar que el entrenamiento militar solo duraba 3 semanas, ya que yo ya había empezado a hacerme a la idea de tener que soportar los cánticos (sobre todo los de las 6 de la mañana) eternamente.
Investigando sobre el asunto en internet (desde luego, no es algo que la chica me contase), descubrí que la idea de realizar esta instrucción militar surgió tras la Revuelta de Tiananmen en 1989, con el fin de prevenir cualquier tipo de insurrección estudiantil en el futuro.
El objetivo de este entrenamiento es enseñarles tanto teoría como práctica para que puedan hacer un mejor uso de habilidades como la disciplina, el orden, el sentimiento de unidad o la obediencia. Además de recordarles cuáles son los valores que importan en China, inculcarles un amor incondicional por el país o hacerles comprender la trascendencia de la defensa de la nación. Cosas importantes para el gobierno, ya sabéis.
Otro de los datos interesantes que aportó la chica, casi como si me lo confesara en secreto, fue el de que sabía que se trataba de algo importante para China y que debía sentirse orgullosa de recibir ese tipo de formación, pero que aquello le parecía un rollo absoluto y que era bastante agotador. Le di la razón y le desee ánimo con una sonrisa, ella me la devolvió y me respondió diciendo que intentaba mantener la paciencia y las fuerzas hasta que terminase la instrucción, porque si el profesor veía un atisbo de desmotivación en sus rostros, les haría trabajar aún más duro.
Después de haber hablado con esta chica, cada vez que iba de camino al comedor, a la biblioteca o al supermercado, compadecía a aquellos pobres estudiantes chinos con los que me cruzaba y que aguantaban hasta 15 horas de instrucción militar.
Y yo quejándome de mis dos horas semanales de educación física, allá por la secundaria…
Días después, escuché por casualidad algo sobre una ceremonia de clausura y, sin saber muy bien si me dejarían entrar o no, me fui para allá cámara en mano. No fue difícil encontrar el lugar; solo tuve que seguir a los chicos que caminaban hondeando banderas rojas por el campus. Conseguí colarme sin problemas y, aunque la luz no me permitió sacar fotos demasiado decentes, pude apreciar la felicidad que había dibujada en el rostro de todos los estudiantes. Lo que no me quedó claro es si esta expresión estaba motivada por el hecho de que al fin se libraban de aquella tortura involuntaria, o si por el contrario se debía a que de verdad les habían convencido de que cantar canciones patrióticas al unísono era algo que les honraba en extremo. A ellos, y a China.
OtrasVocesenEducacion.org existe gracias al esfuerzo voluntario e independiente de un pequeño grupo de docentes que decidimos soñar con un espacio abierto de intercambio y debate.
¡Ayúdanos a mantener abiertas las puertas de esta aula!