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Francia: De la nécessité de vulgariser les sciences sociales

Europa/Francia/Mayo 2017/Noticias/https://theconversation.com/

Le management de la recherche n’est guère interrogé par la communication scientifique. Il y a un risque véritable de laisser des pouvoirs s’installer hors du champ d’investigation des sciences humaines et sociales, et donc hors d’une nécessaire recherche sur des fonctionnements sociaux et des idéologies sous-jacentes.

Les sciences sociales dans la culture scientifique

Longtemps, la culture scientifique a été pensée pour le domaine limité des sciences physiques et biologiques, soit des sciences mathématisées et très instrumentées. Les sciences humaines et sociales, quant à elles, ont été implicitement considérées comme faisant déjà partie de la culture et ne nécessitant pas d’efforts de traduction, de vulgarisation ni de communication.

Plus encore, les textes en sciences sociales (articles et surtout ouvrages) sont régulièrement accusés d’être inutilement arides, jargonneux, alors que l’extrême difficulté de compréhension des articles en physique ou biologie ne suscite aucune critique, puisqu’elle va de soi : c’est justement cette évidence qui a rendu nécessaire l’effort de vulgarisation, celle-ci étant envisagée comme une simple opération de traduction.

Pourtant, les concepts scientifiques propres à l’analyse du social ont aussi besoin d’être expliqués, définis. La notion de représentations sociales, par exemple (Serge Moscovici), ou celle de discours (Michel Foucault) supposent un gros travail d’appropriation, car elles transforment profondément la compréhension du monde social. Le fait que les sciences sociales soient considérées comme plutôt faciles à comprendre – avec un peu de bonne volonté – produit des effets pervers, notamment dans le contexte où les politiques de recherche se fondent sur des convictions et des idées reçues à propos de la société et des sciences.

« Gestion » et « valorisation » de la recherche

Avec le développement accéléré en Europe, depuis 2000, du financement de la recherche par projets et par priorités économiques, sociales et politiques (la santé et le vieillissement, le développement durable, les processus de numérisation, l’économie de la connaissance, etc.), la pluridisciplinarité et la valorisation sont des exigences inscrites dans les conditions de soumission et de financement.

La fusion actuelle des universités en France radicalise encore cette tendance. L’organisation systématique de collaborations, entre sciences de la nature et sciences sociales, est posée régulièrement comme une nécessité pour cette recherche par projets sur des thèmes socioscientifiques.

L’un des enjeux est que les acteurs de la gestion et du management de la recherche ne ressentent pas d’ignorance face aux sciences sociales qui, si elle était ressenti, pourrait les amènerait à essayer de comprendre le travail des chercheurs de ce domaine à propos des régimes de valeur ou des rapports sociaux (pouvoirs, légitimités), ou encore, des conceptions du lien entre savoirs et démocratie. Chacun, en gestion ou en politique, se sent compétent lorsqu’il s’agit de parler d’opinion publique, de fonctionnement des médias, de pratiques sociales, du patrimoine, etc.

Sciences sociales et méthodologie

Les sciences humaines et sociales ne sont pas considérées pour leur dimension réflexive et critique (et pour les concepts qui portent ces interrogations critiques), elles sont plus volontiers sollicitées, d’une part, pour l’expertise méthodologique (les pratiques d’enquête, par exemple) et, d’autre part, pour leur capacité à produire des discours et des argumentaires. Et, il y a risque de confusion.

Par exemple, « l’acceptabilité sociale » est non pas un concept, mais un outil de gouvernance. Ce dernier est inspiré par une attente gestionnaire axée sur les sciences sociales lorsqu’on met en œuvre des projets dont on sait qu’ils vont profondément transformer la vie des individus et des communautés.

De même, il est souvent demandé aux sciences sociales de modifier leur épistémologie pour s’adapter à la nécessité de mesurer, d’objectiver, de modéliser des processus, et ainsi de faciliter la collaboration avec les sciences physiques et biologiques. Par exemple, on leur réclamera des indicateurs chiffrables de positions ou tendances, telle la perception de la qualité de l’environnement.

L’injonction d’utilité

On se trouve alors face à une contradiction : les sciences sociales sont sollicitées dans des projets multidisciplinaires thématisés qui répondent au besoin de connaissances à propos de questions sociopolitiques. Elles sont pourtant incitées à renoncer à l’effort d’être partagées et discutées facilement, pour plutôt adopter les formalismes et les langages de la mathématisation et de la modélisation. Celles-ci sont même posées comme étant la condition de leur « utilité » renforcée.

Une des causes de ce paradoxe est peut-être un déplacement des légitimités qui transforme les besoins de compréhension de la recherche en sciences sociales en attentes de performance technique, d’une part (mesures et modélisations de phénomènes sociaux), et de communication efficace, d’autre part (production d’argumentaires et de représentations). D’où vient ce déplacement, et pourquoi n’est-il pas discuté lorsqu’il est question du rôle de la communication scientifique pour développer une réflexion citoyenne sur les sciences en société?

Nouveaux acteurs, nouvelles contraintes

Des acteurs nouveaux sont entrés dans le jeu des dialogues et des relations qui nourrissent la production des savoirs scientifiques : il s’agit des acteurs d’une ingénierie du management et de la gestion. Ils interviennent sur tous les plans, dans les politiques et dans l’administration de la recherche, pour la gestion des projets et programmes, l’anticipation, l’évaluation, la communication.

Cette sphère de l’ingénierie est issue, au moins partiellement, du développement des enjeux propres à la production d’instruments, enjeux qui se sont autonomisés– qu’il s’agisse de machines ou des procédures et protocoles qui relèvent de l’ingénierie sociale, avec un marché, des compétences, des objets, des espaces. Les instruments ont structuré les sciences physiques, et les sciences de la nature l’ont été au point de devenir partiellement synonymes de celles-ci, et de porter « l’image » même de leur scientificité. L’ingénierie des sciences physiques et des sciences de la nature reste peu visible, car elle a été très fortement intégrée aux environnements et aux pratiques de recherche.

Ingénierie et production standardisée

Il faut pourtant rappeler que le domaine « sciences, technologies et société » s’est constitué à la fin des années 1960 et dans la décennie 1970, au moment où la critique des technosciences était considérée comme un impératif pour certains des représentants les plus importants de ce nouveau domaine de réflexion sur les sciences.

En sciences humaines et sociales, c’est le développement crucial des dispositifs destinés à cadrer les pratiques de lecture et d’écriture et à déléguer le pouvoir de fixer et de gouverner les conditions d’écriture à des « architextes, souvent des modèles informatisés, qui ouvre dans les années 2000 une période d’instrumentation de la recherche par une ingénierie également discrète, mise au service de l’optimisation d’une logique de production standardisée.

L’informatisation, puis la « plateformisation » des activités qui produisent de la valeur (notamment les activités des scientifiques) enferment donc les sciences dans des cadres que les chercheurs professionnels ont du mal à remettre en question : il faut collaborer pour produire, il faut produire pour développer une économie marchande. La recherche est moins une activité intellectuelle autonome qu’un secteur piloté par des pouvoirs qui se retranchent derrière la « modestie » d’une volonté d’optimisation.

Pour une communication scientifique vraiment éclairante

Dans ce contexte, les journalistes scientifiques et les professionnels de la communication scientifique – par exemple, dans les services de communication des organismes de recherche – peuvent éviter d’entrer eux-mêmes dans ce dispositif de promotion et de gestion d’une recherche qui perd rapidement ses capacités réflexives et son autonomie. Le management de la recherche n’est guère interrogé par la communication scientifique.

Il y a un risque véritable de laisser des pouvoirs s’installer hors du champ d’investigation des sciences humaines et sociales, et donc hors d’une nécessaire recherche sur des fonctionnements sociaux et des idéologies sous-jacentes. Par exemple, il me semble que les acteurs de la communication scientifique peuvent réactiver des questions à propos des collaborations scientifiques, sans nécessairement se restreindre au strict périmètre de la recherche professionnelle très instrumentée.

La communication scientifique peut notamment contribuer aux vifs débats qui mobilisent actuellement les chercheurs en tant qu’intellectuels. En outre, de très nombreux individus et collectifs sont engagés dans des pratiques de connaissance sans être des professionnels. Ces collaborations, peu apparentes, échappent partiellement au management de la recherche. Elles sont actuellement le foyer de questions, de dialogues, de pratiques qui se développent hors des priorités économiques, au nom d’une exigence politique et cognitive qui inspire quantité d’innovations locales.

Fuente

https://theconversation.com/de-la-necessite-de-vulgariser-les-sciences-sociales-76825

Fuente imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/D4I23gxw3jmiM8K0A0sS2nnVCJyaLzFrniYMiyW23idSmSngODK62FSH9EV4VplQI0Q7wA=s85

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Cierra otra textil y despide 28 trabajadoresArgentina:

América del Sur/ Argentina/Mayo del 2017/Noticias/http://www.infogremiales.com.ar/

Luego de un intenso día en el que estuvieron en el Ministerio de Trabajo de Nación aguardando un encuentro con representantes de la empresa Yámana, que no se presentaron, y luego en el Ministerio de Trabajo de la Provincia, donde finalmente acudieron, los trabajadores de la textil recibieron la noticia menos esperada: la firma confirmó que estaría por declararse en quiebra y cierra su planta en Rio Grande, dejando así a 28 familias sin trabajo.

Este martes los trabajadores se presentaron a las seis de la mañana, como todos los días, y de manera sorpresiva encontraron las puertas cerradas y ninguna explicación. La respuesta llegaría este mediodía luego de varios intentos frustrados de que los representantes de la firma den la cara ante sus empleados.

“En la reunión en el Ministerio de Trabajo de Nación nos enteramos que la empresa el día 18 de abril había presentado un preventivo de crisis en el Ministerio de la Provincia, como ellos no tienen injerencia con la decisión lo enviaron a la cartera laboral nacional el 24 de abril, debido a eso fue que salió la audiencia para a la cual la empresa hoy no se presentó”, contó a la radio libre FM la dirigente de SOIVA, Miriam Planes.

Luego mantuvieron una reunión con el ministro de Industria de la provincia, Ramiro Caballero, quien les comunicó que desde el día de ayer intenta comunicarse con la empresa. Además les explicó los alcances del Programa Nacional de Transformación Productiva, por el cual los trabajadores podrían recibir una subsidio por seis meses de la mitad del promedio de sus últimos salarios, para luego ver de qué manera se reinsertan laboralmente. En este sentido la posibilidad es que otra textil –con la ayuda de algún beneficio- pueda absorber a los empleados despedidos.

Finalmente mantuvieron una audiencia con representantes de la empresa en la delegación del Ministerio de Trabajo de la Provincia. “Ahí vino la doctora Natalia Chaina, de la empresa, quien nos comunicó que la empresa cerró, que está esperando que alguien decida la quiebra, y que le habían salido los juicios del dueño anterior por un monto de 60 millones de pesos a pagar, que por ese motivo como ya no le da rentabilidad o para poderla sostener, cerró”, contó Planes.

“Lo que le pedimos al ministro Caballero es que él se comunique con la empresa, y que nos diga cuál es la situación de los trabajadores, que no sabemos si están suspendidos o despedidos, cómo va a ser, en el caso de estar despedidos cómo serán indemnizados”, dijo la dirigente.

Fuente:

Cierra otra textil y despide 28 trabajadores

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https://lh3.googleusercontent.com/HH4GMDQg3Lgpn-ya50ZTdYsBRFG5wh6GCigUxgrYyyV1qFUGPvd3QER3a85x1FASXc58Zgc=s85

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Mexico: Se descontará o despedirá maestros que asistan a manifestaciones, Nuño.

Por: El Dragonario. 05/05/2017

A los maestros que integran la Coordinadora Nacional de Trabajadores de la Educación (CNTE) y que asistan a las manifestaciones programadas para mayo se les descontará de su sueldo por no presentar “justificación”, y de alcanzar las tres faltas consecutivas serán dados de baja, recordó el secretario de Educación Pública, Aurelio Nuño.

De acuerdo con el funcionario, en los estados donde este 1 de mayo se encabezaron protestas contra la reforma educativa y para exigir mayor número de plazas ya se llegó a un acuerdo. “Vamos avanzando y podemos hacerlo más en los próximos días”, indicó.

La mañana de este martes, integrantes de la Sección 18 de la CNTE tomaron varias casetas en diferentes autopistas de Michoacán, donde se implementó un operativo en el que los policías monitorearon las manifestaciones del magisterio.

En Chiapas, los maestros de la CNTE iniciaron su segundo día de protestas con la toma de medios de comunicación y brigadeo informativo en plazas comerciales, con el objetivo de pedir espacios para difundir sus demandas. Entre sus acciones también se encontró el reparto de volantes y la exposición en plazas públicas y mercados de sus inconformidades con la reforma educativa.

A la protesta en Chiapas también se unió la Sección 40 del Sindicato Nacional de Trabajadores de la Educación (SNTE), quienes entre sus peticiones colocaron que la dirigencia nacional del Sindicato emita “sin condicionamientos ni trampas” antes del 1 de junio la convocatoria para elegir al nuevo secretario general de la Sección 40.

La dirigencia de la CNTE en Chiapas inició una mesa de diálogo con autoridades del gobierno estatal para llegar a un acuerdo sobre las demandas y las próximas actividades dentro del marco de la jornada de protesta. De acuerdo con los maestros, se han incumplido algunos puntos de los once acuerdos políticos a los que se llegaron en el 2016.

Por último, en Oaxaca la Sección 22 inició un paro de labores de 48 horas para llevar a cabo 37 bloqueos y la toma de plazas comerciales. Aproximadamente a las 10 horas estuvo programada una mesa de diálogo con el gobierno estatal para acordar la autorización de mayor número de plazas y aclarar las inconformidades del magisterio sobre la reforma educativa.

Fuente: http://www.eldragonario.com/2017/05/se-descontara-o-despedira-maestros-que.html

Fotografía: telesurtv.net

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Argentina: 2×1 a genocidas Yasky propuso marchar con organismos de DDHH

América del Sur/Argentina/Mayo del 2017/Noticias/http://www.infogremiales.com.ar

La CTA de los Trabajadores que conduce Hugo Yasky propuso este miércoles realizar una movilización junto a los organismos de Derechos Humanos en repudio al fallo de la Corte Suprema de Justicia que declaró aplicable el beneficio del 2×1 para los condenados por delitos de lesa humanidad.

La central obrera calificó el pronunciamiento del máximo tribunal como “un retroceso sin precedentes en las políticas de Estado en materia de Memoria, Verdad y Justicia”.

“La CTA se suma al clamor de los organismos de derechos humanos y manifiesta públicamente su decisión de marchar junto a ellos para condenar esta ofensiva contra los derechos ciudadanos de los argentinos”, planteó en un comunicado.

La central repudió el fallo y dijo que “tiene sus antecedentes inmediatos en la decisión judicial de otorgar la prisión domiciliaria al genocida Miguel Etchecolatz y, pocos días después, en el llamado de la Conferencia Episcopal Argentina a la reconciliación de la sociedad con los genocidas”.

Fuente:

2x1a genocidas: Yasky propuso marchar con organismos de DDHH

Fuente Imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/0xjtj4UXyamfPRBjuEIqxoYGBJe0RAdkAWKL2wjmCcws-dKDoK6dySVTDVap37-M5beg4g=s85

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EEUU: What was the protest group Students for a Democratic Society? Five questions answered

América del Norte/EEUU/Mayo del 2017/Noticias/https://theconversation.com

Editor’s note: The 2016 election brought student activism back into the spotlight. No student activist organization in U.S. history has matched the scope and influence of Students for a Democratic Society (SDS), the national movement of the 1960s. We asked Todd Gitlin, former president of SDS (1963-1964), professor of journalism and sociology at Columbia University, and author of The Sixties: Years of Hope, Days of Rage for his perspective on this renowned organization and the state of student protest today.

1. What were the goals of Students for a Democratic Society (SDS) when it started?

SDS wanted participatory democracy – a public committed to making the decisions that affect their own lives, with institutions to make this possible. Its members saw an American citizenry with no influence over the nuclear arms race or, closer to home, authoritarian university administrations.

The organization favored direct action to oppose “white supremacy” and “imperial war,” and to achieve civil rights and the radical reconstruction of economic life (i.e., the redistribution of money into the hands of African-Americans in order to fight racism). SDS was increasingly suspicious of established authorities and looked askance at corporate power. But there was no single political doctrine; for most of its existence (1962-69), SDS was an amalgam of left-liberal, socialist, anarchist and increasingly Marxist currents and tendencies.

Several hundred people affiliated with the SDS race through the Los Angeles Civic Center in a 1968 demonstration against the Vietnam war. AP Photo/Harold Filan

From 1965 on, it was focused chiefly on opposing the Vietnam war. After 1967, SDS became partial to confrontational tactics and increasingly sympathetic to one or another idea of a Marxist-Leninist revolution.

2. How did SDS grow so quickly, from fewer than 1,000 members in 1962 to as many as 100,000 in 1969?

Tom Hayden, president of SDS from 1962 to 1963. AP Photo

The organization was launched with a stirring manifesto, the Port Huron Statement, and a leadership that was passionate, visionary, energetic, stylish and thoughtful.

Unlike most left-wing radicals and manifestos of the time, the Port Huron Statement was forthright and not riddled with jargon, thus its opening sentence:

“We are people of this generation, bred in at least modest comfort, housed now in universities, looking uncomfortably to the world we inherit.”

SDS, in language and spirit, spoke to a widely felt need for a New Left that was free of the dogmas about “class struggle” and a “vanguard party” that prevailed in the 1930s, 1940s and 1950s.

Its growth was helped along by a structure that, for many years, was flexible enough to encompass diverse orientations and styles of activism. Its volcanic growth after the 1965 escalation of the Vietnam War was made possible by its combination of zealous idealism and pragmatic activity that made sense to students – protests, demonstrations, sit-ins and marches.

3. Why did the SDS effectively dissolve in 1969? Were the Weathermen (the militant radical faction of SDS) to blame?

Poster from the 1969 Days of Rage demonstrations, organized by the Weathermen faction of SDS. SDS-1960s.org

Under the pressure of the Vietnam War and black militancy in the wake of Martin Luther King Jr.‘s assassination, SDS’ leadership factions adopted fantastical ideas, believing they were living in a revolutionary moment. The Weathermen were the most ferocious, dogmatic and reckless of the factions. Inspired by Latin American, Southeast Asian and Chinese revolutionaries, but heedless of American realities, they thought that by stoking up violent confrontations, they could “bring the war home” – force the U.S. government out of Vietnam to deal with a violent domestic revolt.

On March 6, 1970, a dynamite bomb they were building in New York City – intended to blow up hundreds of soldiers and their dates at a dance that evening – went off in their own hands, killing three of their own number. The Weather Underground (as the faction now called itself) went on to bomb dozens of government and corporate targets over the next few years, but the group was incapable of leading a larger movement: Though there were no further casualties after the 1970 explosion, the vast majority of SDS’ members were put off by the Weatherman violence. As the Vietnam War came to an end, no student radical organization remained.

4. What is the chief legacy of SDS?

SDS tried many tactics in its effort to catalyze a national radical movement. It was multi-issue in a time when single-issue movements had proliferated: hence, the SDS slogan “the issues are interrelated.” With community organizing projects, it tried to create an interracial coalition of the poor; it launched civil disobedience against corporations like the Chase Manhattan Bank, which was seen to be supporting the South African apartheid regime; it helped launch the most effective antiwar movement in history; it incarnated a generational spirit that was both visionary and practical.

SDS also engendered second-wave feminism, though sometimes in a paradoxical fashion. Many female members felt both empowered and thwarted – they gained skills and experience in organizing, but were angered by their second-class status in the organization.

But SDS’s confrontational tendencies from 1967 onward bitterly alienated much of its potential political base. In my view, the group’s romanticism toward the Cuban, Vietnamese, and Chinese revolutions – and its infatuation with the paramilitary Black Panther party – flooded out its common sense and intellectual integrity.

5. How has campus protest changed since the days of SDS?

Many changes that SDS campaigned for came to pass. Student life loosened up and became less authoritarian. In the decades since, students have taken on issues that were not raised – or even recognized – 50 years ago: climate change, sexual violence and racial subordination through the criminal justice system. On the other hand, campus protest is dominated by single issues again, as it was in the period before SDS. Much of the current issue-politics rests on an assumption that racial, gender or sexual identity automatically dictates the goals of student activism.

I also believe that student protest has become far more modest in its ambitions. It has abandoned extreme revolutionary delusions, but at some expense. It has failed to build a tradition that’s serious about winning power: Students are content to protest rather than work toward building political majorities and trying to win concrete results.

I feel that student protest today often confines itself within the campus and fails to sustain organizing outside. As the right threw itself into electoral politics, student activists largely dismissed the need to compete. As a result, students of the left face the most hostile political environment in modern times.

Fuente:

https://theconversation.com/what-was-the-protest-group-students-for-a-democratic-society-five-questions-answered-76849

Fuente Imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/XaFf0x4_789O3sP3nIiQ1ZP5WHvHlEedBKn0S4zSMpzCWUnu_ird5f75-FozeBkwbkuQ=s85

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UNESCO report: surveillance and data collection are putting journalists and sources at risk

Oceanía/Austarlia/Mayo del 2017/Noticias/https://theconversation.com/

The ability of journalists to report without fear is under threat from mass surveillance and data retention.

Released this week, my UNESCO report Protecting Journalism Sources in the Digital Age shows that laws protecting journalists and sources globally are not keeping up with the challenges posed by indiscriminate data collection and the spill-over effects of anti-terrorism and national security legislation.

Examining legal changes to how sources are protected across 121 countries between 2007-2015, I found that calls, text messages, and emails made in the process of reporting are increasingly exposed. In particular, they can be caught up in the nets of law enforcement and national security agencies as they trawl for evidence of criminal activity and terrorism, and conduct leak investigations.

Source protection laws should be updated to protect the online communications of journalists and whistleblowers.

If we do not strengthen legal protections and limit the impact of surveillance and data retention, investigative journalism that relies on confidential sources will be difficult to sustain.

New technologies, new problems

Now that simply using mobile technology, email, and social networks may result in a person being caught up in state and corporate surveillance and data mining, the laws protecting sources and journalists are being seriously undermined.

The study found that source protection laws globally are at risk of being:

  • trumped by national security and anti-terrorism legislation that increasingly broadens definitions of “classified information” and limits exceptions for journalistic acts
  • undercut by surveillance – both mass and targeted
  • jeopardised by mandatory data retention policies and pressure applied to third party intermediaries to release data which risks exposing sources
  • outdated when it comes to regulating the collection and use of digital data, such as whether information recorded without consent is admissible in a court case against either a journalist or a source; and whether digitally stored material gathered by journalistic actors is covered by existing source protection laws, and
  • challenged by questions about entitlement to claim protection – as underscored by the questions: “Who is a journalist?” and “What is journalism”?

These threats suggest lawmakers need to think differently when it comes to protecting press freedoms.

In the past, the main concerns of courts and lawmakers was whether a journalist could be legally forced to reveal the confidential source of published information or be the subject of targeted surveillance and search and seizure operations.

Now that data is routinely intercepted and collected, we must find new ways to protect the right of journalists to withhold the identity of their sources.

The Australian metadata threat

Australia’s experience with mandatory metadata collection shows how complicated the question of journalist-source protection can become in a digital era.

The Australian Federal Police recently admitted to illegally accessing an unidentified journalist’s metadata without a warrant.

This breach was possible because of the country’s mandatory data retention law, which requires phone and internet companies to preserve user metadata for two years, even when there is no suspicion of a crime. This includes information such as when a text message was sent and who received it, but not its content.

Advocates of long-term metadata retention, like Australian Attorney General George Brandis, have insisted the law poses no significant threat to privacy or freedom of expression. When the legislation was enacted in March 2015, it included an amendment that requires government agencies to seek a warrant to access journalists’ communications with sources in certain cases.

Then-Communications Minister Malcolm Turnbull and Attorney-General Senator George Brandis during a press conference introducing the metadata legislation in Canberra, Thursday, Oct. 30, 2014. AAP Image/Alan Porritt

Transparency, however, is not required. Revelation of the existence (or non-existence) of such a warrant is punishable by a two-year jail term. At no point are journalists nor media organisations advised of such an intervention, and there is no opportunity for them to challenge the issuing of a warrant.

These shortcomings mean the law fails seven out of 11 indicators in UNESCO’s guide for measuring the effectiveness of a country’s legal source protection framework.

In the face of these threats, journalists can take steps to protect their online security and ensure sources have ways to contact them securely. Yet even when they encrypt the content of their source communications, they may neglect the metadata, meaning they still leave behind a digital trail of whom they contacted. This data can easily identify a source, and safeguards against its illegitimate use are frequently limited or non-existent.

Australia’s Press Council chair, professor David Weisbrot has said mandatory data retention legislation risks “crushing” investigative journalism:

I think that whistleblowers who are inside governments or corporations will definitely not come forward because their confidentiality and anonymity will not be guaranteed. If they came forward, a journalist would have to say ‘I have to give you some elaborate instructions to avoid detection: don’t drive to our meeting, don’t carry your cell phone, don’t put this on your computer, handwrite whatever you’re going to give me’.

Australia’s metadata experience shows how legal protections that shield journalists from disclosing confidential sources may be undercut by backdoor access to data.

This also applies to information collected by internet service providers, search engines, and social media platforms. Such companies can, in some circumstances, be compelled by law enforcement to produce electronic records that identify journalists’ sources.

In an interview for the UNESCO study, Privacy International legal officer Tomaso Falchetta said

There is a growing trend of delegation by law enforcement of quasi-judicial responsibilities to Internet and telecommunication companies, including by requiring them to incorporate vulnerabilities in their networks to ensure that they are ‘wire-tap ready’

On World Press Freedom Day, we’d like a little less secrecy, and lot more accountability.

Fuente:

https://theconversation.com/unesco-report-surveillance-and-data-collection-are-putting-journalists-and-sources-at-risk-77038

Fuente Imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/v-EDNlB_-AAUT20OXeGuPPzYNJC-T5wKRq7D-9tP155hnnj9LFaPYvFTN1QhTvOy95o-HA=s85

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Sistemas educativos en un mundo de post-verdades

Por: Blog de CNIIE. 05/05/2017

Creo que la gente de este país ya ha tenido suficiente con los expertos”- Michael Gove, anterior Secretario de Estado de Educación del Reino Unido.

No se puede negar que las evidencias y aquellos que las aportan están en el punto de mira de la opinión pública. La palabra “post-verdad” se ha vuelto tan frecuente en nuestra discusión cotidiana sobre política que el Diccionario Oxford de inglés la ha declarado su palabra del año 2016. Las evidencias o “hechos” están siendo reemplazados cada vez más por creencias tan profundamente arraigadas que muchos políticos las consideran verdades a pesar de que no haya evidencia que las sustente ni prueba suficiente que las contradiga.

Esta lógica nos lleva inevitablemente a la pregunta: ¿Se puede mantener un sistema educativo solo con creencias?

En primer lugar, es importante reconocer que las creencias siempre importan en el diseño de las políticas, incluso cuando uno se esfuerza por atender a los hechos. Algunos estudios sugieren que a veces las personas ignoran las evidencias que no cuadran con su visión del mundo, y en su lugar se centran en los “hechos” que confirman sus expectativas o creencias.

Un ejemplo de efecto negativo en la educación es la práctica continua de la repetición de curso en varios países de la UE pese a investigaciones claras y sustanciales que sugieren que, a largo plazo, los estudiantes que se quedan por detrás de sus compañeros continúan teniendo dificultades académicas y son más propensos al abandono escolar temprano que los estudiantes que siguen en la escuela con su grupo de edad.

Por lo tanto, si estamos sujetos a esos sesgos cognitivos de todas formas, ¿significa que deberíamos tirar la toalla y dejar que nuestras creencias campen libremente por los sistemas educativos?

Por mucho que algunos políticos prefieran los sistemas educativos basados en creencias, hay buenas razones para destacar la necesidad de considerar la evidencia con seriedad:

  1. La evidencia puede arbitrar cuando las convicciones sociales son contradictorias. Durante las últimas décadas, las sociedades europeas se han vuelto más diversas debido al aumento de la migración y existe más diversidad de creencias sobre cómo debería ser el sistema educativo. La educación se encuentra en una situación particularmente complicada porque se relaciona directamente con los valores de la sociedad y de nuestros hijos.La evidencia proporciona una base para conciliar estas diferencias porque rompe grandes conceptos abstractos en unidades más pequeñas. Esto permite una discusión política basada más en criterios tangibles que en emociones y creencias. En consecuencia, la evidencia ayuda muchísimo a facilitar los sistemas democráticos y disminuir los debates antagónicos.
  2. Al menos intentar mirar a la evidencia podría mitigar los efectos negativos de basar la política únicamente en creencias, por muy arraigadas que estén. Si no, los problemas no resueltos que han sido dejados a un lado se acumularán y, al final, darán lugar a una situación en la que el sistema no se ocupe de las necesidades sociales. Por lo tanto, el diseño de las políticas debería tratar de prestar atención a la evidencias para obtener los mejores resultados posibles.

Por suerte, las cosas no parecen ser tan graves en Europa, al menos todavía no. Un informe reciente de Eurydice afirma que los legisladores de la educación en Europa suelen “utilizar” una amplia gama de investigadores, institutos públicos u otros organismos que les aportan evidencia en el diseño de las políticas educativas.

Sin embargo, incluso si se está generando evidencia, el reto para los que la aportan sigue siendo convencer a los políticos, funcionarios y demás expertos para que la tengan en cuenta.

Pero con el solo hecho de insistir en la necesidad de evidencia, si no se tienen en cuenta las estructuras sociales que respaldan su creación y proliferación, resulta difícil llegar a curar todos nuestros males sociales y políticos. No obstante, los legisladores harían bien en seguir el consejo de Bertrand Russell:

Cuando estás estudiando cualquier asunto, o considerando cualquier filosofía, pregúntate cuáles son los hechos y cuál es la verdad que los hechos confirman. Nunca te dejes desviar, ya sea por lo que deseas creer, o por lo que piensas que tendría efectos sociales beneficiosos si se lo creyera”.”

Fuente: http://blog.educalab.es/cniie/2017/05/03/sistemas-educativos-en-un-mundo-de-post-verdades/

Fotografía: Blog de CNIIE

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