RESUMEN: El Ministro de Educación presentó el jueves la circular que prepara a la escuela el año 2017 y preparó un período de cinco años de registro en la educación, criticar la propuesta de Emmanuel Macron en esta área, sin tener que nombrarlo. Con 12 millones de niños y un millón de maestros y otro personal, «un año escolar se prepara con meses de antelación», dijo Najat Vallaud-Belkacem, dijo en una conferencia de prensa. El retorno está «preparado por el gobierno, con un presupuesto aprobado por el gobierno», insistió. El regreso de circular sin duda puede ser modificado, pero el ministro llamó a sus deseos «una continuación de los esfuerzos para reformar la escuela», recordando que las reformas fundamentales en el sistema escolar necesitan «tiempo» . Hizo hincapié en los cambios implementados en el marco del período de cinco años: la educación nacional (con la Educación Superior e Investigación) vuelve a ser la primera en el presupuesto del Estado, con un aumento de 9 millones de euros cinco años, la creación de 60.000 puestos de trabajo, aumentos salariales y bonificaciones para los maestros, revisión de educación prioritaria, la restauración de la formación inicial de los profesores, etc.
La ministre de l’Education a présenté jeudi la circulaire qui prépare la rentrée scolaire 2017 et dressé un bilan du quinquennat en matière d’éducation, en critiquant les propositions d’Emmanuel Macron dans ce domaine, sans jamais le nommer.
Avec ses 12 millions d’élèves et un million d’enseignants et autres personnels, «une rentrée scolaire se prépare des mois à l’avance», a rappelé Najat Vallaud-Belkacem lors d’une conférence de presse. La rentrée est donc «préparée par ce gouvernement, avec un budget voté par ce gouvernement», a-t-elle insisté.
La circulaire de rentrée peut certes être amendée, mais la ministre a appelé de ses voeux «une poursuite de l’effort pour la refondation de l’école», rappelant que les réformes de fond dans l’institution scolaire avaient besoin «de temps».
Elle a mis l’accent sur les changements mis en oeuvre sous le quinquennat: l’Education nationale (avec l’Enseignement supérieur et la Recherche) est redevenue le premier budget de l’Etat, avec une augmentation de 9 milliards d’euros en cinq ans, création de 60.000 postes, revalorisation des salaires et primes des enseignants, refonte de l’éducation prioritaire, rétablissement de la formation initiale pour les enseignants etc.
La rentrée 2017 verra la création de 11.662 postes, qui permettront d’atteindre l’objectif des 54.000 nouveaux postes pour la seule Education nationale de 2012 à 2017. Les 6.000 postes restant sont allés à l’enseignement agricole et l’enseignement supérieur.
Najat Vallaud-Belkacem, qui soutient le candidat PS à la présidentielle Benoit Hamon, a aussi envoyé plusieurs piques en direction d’Emmanuel Macron.
Le candidat d’En Marche! veut diviser par deux les effectifs des classes de CP et CE1 des écoles en zone prioritaire, une mesure qui nécessite 12.000 postes d’enseignants. M. Macron souhaite en créer 4.000 et prendre le solde sur les «60.000 postes créés» de 2012 à 2017.
«On va aller les chercher dans le secondaire alors que c’est là que se fait sentir désormais la hausse démographique», s’est désolée la ministre.
Le choix laissé aux communes pour maintenir ou revenir sur la réforme des rythmes scolaires à l’école primaire, proposé là encore par M. Macron? «Ca veut dire quoi +laisser le choix aux communes?+ Où est l’Education nationale?», s’est-elle interrogée.
Revenir à quatre matinées d’enseignement au lieu de cinq actuellement ne favoriserait pas les apprentissages et priverait les enfants des milieux défavorisés d’accès à la culture via les activités périscolaires, a-t-elle martelé.
RESUMEN: Emmanuel Macron, acusado de ser demasiado vago en sus propuestas, es ahora favorito para ganar en las encuestas, el candidato de En Marche! debe presentar esta mañana un documento de treinta páginas que se estructuraalrededor de diez temas generales. En educacion propone: La autonomía de las escuelas en cuanto a la contratación pedagógica; una prima de 3 000 euros netos al año para los maestros en prioridad de zona PWR +; en estas áreas, reducir a la mitad el número de alumnos de CP-CE1 demanera que sea no más de 12 estudiantes por maestro; creación de 4 000 a 5 000 puestos de profesores; la restauración de las clases en dos idiomas; la restauración de estudios dirigidos «por todas partes» movilizando «maestros, voluntarios jubilados y estudiantes; prohibición del uso de teléfonos móviles en los colegios de los recintos y las escuelas primarias; limitar el examen final en cuatro materias obligatorias; las universidades pueden contratar a maestros y establecer su formación; la enseñanza de la religión en la escuela, paso de la Cultura en la cantidad de € 500 por cada 18 Francés entre otros temas.
Fin des régimes spéciaux de retraite, « grande loi de moralisation de la vie publique », réforme de l’indemnisation chômage… Emmanuel Macron, accusé d’être trop vague dans ses propositions, a abattu ce jeudi les cartes sur son programme pour tenter de faire taire les critiques. Désormais favori pour l’emporter selon les sondages, le candidat d’En Marche ! doit présenter ce matin un document d’une trentaine de pages qui s’articule autour d’une dizaine de grands thèmes.
Un candidat « vague », qui « n’a pas de programme », ou cherche en permanence à ménager tantôt à gauche, tantôt à droite. Emmanuel Macron s’est employé ce jeudi matin à casser l’image bâtie par ses détracteurs. Lui que les sondages placent dorénavant en très bonne place veut convaincre qu’au-delà des mots, il a aussi – surtout – des idées concrètes.
Voici les principales mesures du programme présidentiel que le candidat d’En Marche ! a présenté ce matin.
MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUE
– Interdiction pour les parlementaires d’exercer des activités de conseil
– Fiscalisation de l’intégralité de la rémunération des parlementaires, notamment l’IRFM (indemnité représentative de frais de mandat)
– Fin du régime spécial de retraite des parlementaires
– Interdiction pour les parlementaires d’employer des proches ou des membres de leur famille
TRAVAIL / EMPLOI
– Organisation « de la vie économique et sociale au niveau de la branche et de l’entreprise ». Les 35 heures pourront être assouplies par des « accords négociés majoritaires »
– Instauration d’un bonus/malus pour les entreprises abusant des CDD courts
– Création d’un système universel d’assurance-chômage financé par l’impôt et piloté par l’État, ouvert aux entrepreneurs, aux agriculteurs, aux indépendants, aux professions libérales, ainsi qu’aux salariés qui démissionnent, dans la limite d’une fois tous les cinq ans. Dans ce cadre, suppression de la part salariale des cotisations chômage, en plus de la cotisation maladie, grâce à une hausse de la CSG d’1,7 point
– Hausse de la prime d’activité de 50 %
– Suspension du versement des allocations chômage après le refus de plus de deux offres d’emploi « décent », pour un salaire qui « n’est pas inférieur de plus de 20-25 % » à l’ancien poste
– Aides à la mobilité pour les chômeurs
– Plan d’investissement de 50 milliards d’euros dont 15 milliards pour la formation des chômeurs et jeunes sans qualification
– Création d’un système universel de retraite
– Pérennisation du CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) sous forme d’allégement de charges pérenne.
– Baisse de l’impôt sur les sociétés de 33,3 à 25 % pour rejoindre la moyenne européenne
– Transformation de l’ISF en « Impôt sur la fortune immobilière » (le patrimoine financier et en actions ne sera plus assujetti)
ÉDUCATION
– Autonomie pour les écoles « en termes de recrutement » au niveau pédagogique
– Prime de 3 000 EUR net par an pour les enseignants en zone prioritaire REP +.
– Dans ces zones, division par deux du nombre d’élèves en CP-CE1 pour qu’il n’y ait pas plus de 12 élèves par enseignant
– Création de 4 000 à 5 000 postes d’enseignants
– Rétablissement des classes bi-langues
– Rétablissement des études dirigées « partout », en mobilisant « les enseignants, des retraités volontaires et des étudiants ». « Dans le parcours de tous les étudiants de France, il y aura ainsi un trimestre dédié à cette activité »
– Interdiction de l’usage des téléphones portables dans l’enceinte des collèges et des écoles primaires
– Modernisation du baccalauréat en limitant l’examen final à quatre matières obligatoires
– Les universités pourront recruter leurs enseignants et définir leurs formations
– Enseignement sur le fait religieux à l’école
– Pass culture d’un montant de 500 € pour chaque Français de 18 ans
POUVOIR D’ACHAT
– Exonération en trois ans de la taxe d’habitation pour 80 % des foyers, pour un coût global de 10 milliards d’euros
– Revalorisation de 100 € par mois de l’allocation adulte handicapé et du minimum vieillesse
SÉCURITÉ
– Création d’une « police de sécurité quotidienne »
– Création de deux nouvelles écoles de police. L’une de 1 000 places, l’autre de 500, pour la formation initiale et continue des agents
– Création de 10 000 postes de policiers et gendarmes
– Recréation d’un vrai renseignement territorial
– Création d’un état-major centralisé du renseignement rapportant directement au Conseil de défense auprès du président de la République
– Création de centres pénitentiaires ad hoc pour les « foreign fighters »
– Renforcement de la coopération européenne en matière de sécurité, création de 5 000 postes de policiers aux frontières au niveau de l’UE.
ENVIRONNEMENT
– 15 milliards d’euros du plan d’investissement consacrés à la transition écologique.
– Réduction de moitié du nombre de jours de pic de pollution atmosphérique, grâce au remplacement des véhicules anciens via la création d’une prime de 1 000 EUR pour l’achat d’un véhicule moins polluant, neuf ou d’occasion.
– Rénovation d’un million de logements mal isolés
– D’ici 2022, 50 % des aliments des cantines scolaires ou d’entreprises devront être bio, écologiques ou issus des circuits courts.
– Réduction à 50 % de « la part du nucléaire dans (la) production d’énergie ».
EUROPE
– Limiter à un an la durée autorisée de séjour d’un travailleur détaché
– Création d’une force de 5 000 garde-frontières avec les partenaires européens
– Imposer les grands groupes internet sur leur chiffre d’affaires réalisé en France
– Mise en place d’un budget de la zone euro avec un Parlement et un ministre de l’Économie et des Finances de la zone euro
– Réserver l’accès aux marchés publics européens aux entreprises localisant au moins la moitié de leur production en Europe
– Création d’un Fonds européen de défense qui financera les équipements militaires communs et d’un Quartier général européen permanent
– Mise en place d’un mécanisme de contrôle des investissements étrangers en Europe pour préserver les secteurs stratégiques
– Lancement dans toute l’Union européenne, après les élections allemandes de l’automne 2017, de conventions démocratiques, qui aboutiront à un projet adopté par tous les pays le souhaitant.
Señalan que a raíz de la circular emitida por el Ministerio de Educación y para la toma de tres días de salarios de los profesores que participaron en la huelga del 22 de febrero, la Comisión Administrativa de la unión general de la enseñanza secundaria llevó a cabo una reunión para decidir próximos pasos. En un comunicado dado a Mosaique FM, el subsecretario general de la Unión General de Educación Secundaria Morshed Driss dijo que la comisión es para la suspensión de clases durante los últimos diez días de marzo de 2017. Añadió que los participantes de la reunión creen que el ministerio está ejerciendo presión sobre los directores de las escuelas secundarias que se niegan a enviar listas de los maestros en huelga. Hacen mención sobre una circular fue emitida el lunes, 27 de febrero por el Ministerio de Educación llamando a restar tres días de salario a los directores regionales que no han enviado la lista de los profesores que participaron en la huelga del 22 de febrero de 2017. Enfatizan que la circular también indicaba que los tres días de salario serán recogidos de los profesores que participaron en las huelgas de 5 de enero y 22 de febrero, de 2017.
Les cours pourraient être suspendus durant les 10 derniers jours de Mars
Suite à la circulaire publiée par le ministère de l’Education et concernant le prélèvement de trois jours de salaires des enseignants ayant participé à la grève du 22 février, la commission administrative relevant du syndicat général de l’enseignement secondaire tient une réunion afin de décider les étapes à venir.
Dans une déclaration accordée à Mosaique fm, le secrétaire général adjoint du syndicat général de l’enseignement secondaire Morched Driss a fait savoir que la commission est pour la suspension des cours durant les dix derniers jours du mois de mars 2017.
Il a ajouté que les participants à cette réunion estiment que le ministère est en train d’exercer une pression sur les directeurs des lycées et collèges qui refusent d’envoyer les listes des professeurs grévistes.
Rappelons qu’une circulaire a été publiée lundi 27 février par le ministère de l’Education appelant à soustraire trois jours de salaire aux directeurs régionaux qui n’auront pas envoyé la liste des professeurs ayant participé à la grève du 22 février 2017.
La circulaire indique également que trois jours des salaires seront prélevés auprès des professeurs ayant participé aux grèves du 5 janvier et du 22 février 2017.
Face au bilan de la dernière réforme de la formation des professeurs (cf rapport Comité de suivi de la Loi de refondation de l’École), de nouvelles politiques scolaires s’imposent. L’enjeu est de taille : la société a changé, les élèves ont changé, les modes d’accès aux savoirs aussi. Une formation renouvelée des professeurs s’impose. Dans ce début de campagne aucun candidat n’aborde la question Il est grand temps de former autrement les enseignants, et donc de les recruter autrement.
En France, former les enseignants ne va pas de soi dans une tradition universitaire où la possession de connaissances disciplinaires attestée par la possession d’un niveau de diplôme a longtemps été jugée comme suffisante, l’autorité du Savoir faisant office de compétence pédagogique. Pour réformer la formation, il faut d’abord réformer le concours et l’architecture d’ensemble.
Réformer le concours de recrutement un préalable indispensable
Le concours de recrutement est un levier essentiel, jamais utilisé par les politiques frileuses menées.
PROPOSITION 1 : Pré-recruter les enseignants à bac + 2 en proposant un concours avec des épreuves mixtes pour proposer ensuite une formation en alternance et permettre une présence accrue d’adultes dans les établissements scolaires.
Proposition 1.1
Seul un recrutement précoce dès l’année de L3 permet d’allier une formation disciplinaire et une formation professionnelle. Les candidats à l’issue de leur L2 présenteraient un concours mixte dans les épreuves et les savoirs. Ce pré-recrutement permettrait une véritable formation en alternance, en M1 et M2 sous forme de stages (rémunérés). Il s’agit d’une formation universitaire en L3.
Proposition 1.2
À tous les niveaux de l’enseignement, de l’école maternelle au lycée, un concours de recrutement « mixte » associant épreuves théoriques et épreuves d’enseignement. Certes, un professeur est d’abord quelqu’un qui a une bonne maîtrise des savoirs à enseigner dans les différentes disciplines d’enseignement. Mais cela ne constitue qu’un préalable.
Il ne suffit pas de savoir pour savoir enseigner. Il faut donc introduire des épreuves pratiques. Nécessitant des stages pratiques (accompagnés) dans les établissements scolaires, ces épreuves se déclineraient d’une part en une série d’interventions en L3 (cours, travaux pratiques, travaux dirigés, séances informatiques, accompagnement scolaire…) devant des élèves, et d’autre part en entretiens évaluant ces interventions. Plusieurs leçons étalées dans le temps permettraient à la fois une meilleure évaluation de la candidature et des capacités de progression du candidat au fur et à mesure de ces leçons.
Proposition 1.3
Le concours doit aussi associer des savoirs disciplinaires, des savoirs « transversaux » issus des sciences humaines et sociales (sociologie, philosophie, anthropologue, sciences de l’éducation, psychologie) mais aussi des didactiques (didactique de la lecture, didactique de la physique ou didactique du français, etc.) et des pédagogies. Le métier d’enseignant devenu plus complexe, nécessite la mise en œuvre de compétences de haut niveau qui dépassent les seuls savoirs disciplinaires habituels : des savoirs scientifique, didactique, pédagogique, éducatif, institutionnel, psychologique, sociologique, philosophique.
Des épreuves théoriques écrites ou orales dont les coefficients seraient aussi importants que les coefficients des épreuves portant sur les disciplines d’enseignement s’imposent, et imposent une véritable révolution de la pensée en éducation. Un véritable travail de fond sur le recours au numérique qui ne doit être ni anecdotique, ni systématique, mais qui doit s’inscrire dans une réelle compétence de jugement sur la pertinence des usages.
Car dans notre culture scolaire et universitaire, cela ne va pas de soi.
Proposition 1.4
Un concours de recrutement associant épreuves individuelles et épreuves collaboratives serait le préalable à cette autre manière d’enseigner et de concevoir l’enseignement. Si le travail collaboratif des enseignants est un impératif, lié aux mutations des contextes culturels et sociaux d’enseignement, le concours doit prévoir une épreuve collective où le processus même du travail de groupe est évalué. Les modalités variables selon la discipline d’enseignement, consisterait en une tâche à élaborer en commun : proposer un TD sur une thématique, évaluer un travail d’élève, définir les objectifs pédagogiques d’une leçon, proposer des exercices adaptés aux besoins des élèves… L’objectif serait d’évaluer les compétences au travail de groupe : à entendre les objections, à écouter l’autre, à organiser la répartition des tâches…
Proposition 1.5
Le concours destiné au corps spécifique de professeurs de collège comporterait en outre des épreuves dans deux disciplines principales : lettres-histoire ; lettres-anglais, mathématiques-physique, etc.
Former autrement
Ces nouvelles modalités de concours de recrutement proposées imposent une nouvelle architecture de la formation des professeurs qui répondent à de nouveaux enjeux. Une véritable formation professionnelle des enseignants, associée à une « universitarisation » de cette formation des enseignants doit être couplée à une formation en alternance réelle sur le terrain.
C’est à dire avec une dimension d’accompagnement au quotidien et pas une immersion dans le « demerdesiesich ». Dans aucun modèle de formation en alternance de n’importe quel métier, on n’ose jeter les formés sans filet, sans mentor au quotidien, sans référent de compétences clairement identifié, et sans référentiel d’adossement.
Il faut apprendre à enseigner. Le compagnonnage auprès d’enseignants expérimentés peut constituer un apport mais il ne peut, en aucun cas, se suffire à lui-même. Le métier de professeur ne s’apprend pas simplement « sur le tas ». Avec l’hétérogénéité croissante des publics scolaires, avec les mutations de la forme familiale et des modes de socialisation contemporains, avec la multiplication des modalités d’accès aux savoirs, le métier d’enseignant est devenu plus complexe et nécessite une formation longue ancrée sur les savoirs de recherche.
Comment se construisent les inégalités scolaires ? Comment organiser le travail des élèves ? Comment gérer l’hétérogénéité des classes ? Comment dialoguer avec les familles ? Comment contribuer dans sa classe et dans l’établissement à la démocratisation de l’accès aux savoirs ? Comment prendre en compte les difficultés sociales et psychologiques de certains élèves ? Comment fonctionne un cerveau ? “
Autant de questions et bien d’autres sur lesquelles des savoirs sont produits et devraient nourrir la formation professionnalisante des enseignants. La formation des professeurs doit articuler disciplines d’enseignement, didactique, pédagogie et sciences humaines et sociales. Elle doit aussi se concevoir comme une formation en alternance seule à même de confronter très tôt les futurs enseignants aux contraintes du métier tout en développant les moyens d’observer et d’analyser des situations d’enseignement-apprentissage.
PROPOSITION 2 : une formation mixte de deux ans en alternance
Proposition 2.1
Il s’agit d’une formation en alternance. Dés la réussite au concours en fin de L3, la formation est prise en charge conjointement par l’université et par l’État employeur dans le cadre de stages, accompagnés et en responsabilités en deux ans ; elle permet à la fois l’obtention d’un M1 et d’un M2 et une véritable formation professionnelle longue.
Proposition 2.2
Il s’agit d’une universitarisation de la formation professionnelle qui ne se réduit pas à l’acquisition de connaissances dans les savoirs d’enseignement. Ces connaissances sont bien sûr indispensables… mais elles doivent être nourries de réflexivité et des savoirs de la recherche : par exemple, s’interroger sur les finalités et l’évolution de la discipline, sur les enjeux sociaux ou culturels de sa discipline, sur les relations de celle-ci avec les autres disciplines, sur la dimension civique de tout enseignement sur l’organisation d’un établissement scolaire. Il faut du temps pour mener une réflexion plus générale, ou encore un approfondissement sur les fondements épistémologiques ou gnoséologiques de tel ou tel élément de connaissance, pour intégrer les éléments de la didactique de sa discipline, ou encore se former à la psychologie de l’éducation ou à la sociologie de l’éducation…
Proposition 2.3
Tout professeur stagiaire en préparant son master devra nécessairement participer à un travail de recherche, activité facilitée par les projets collaboratifs menés entre enseignants et chercheurs. Ces projets s’intégreront obligatoirement dans l’emploi du temps de tous les professeurs dans le cadre de la formation continue. La formation par la recherche donne aux professeurs les éléments pour prendre du recul et analyser leur enseignement. La participation à une vraie recherche liée à une question vive en éducation doit être prévue.
Proposition 2.4 : une formation continue
La mise en place des projets collaboratifs en établissements scolaires permet la mise en œuvre d’une formation continue qui nourrit la recherche et s’en nourrit. Le métier de professeur s’apprend sur plusieurs années (c’est un métier dit d’expérience). Après la formation initiale intégrative, la formation continue doit permettre d’accompagner par des périodes de stages en université et à l’ESPE la première année en responsabilité. Enfin, une offre de formation continue au plus près des réalités des établissements d’enseignement devrait exister en complément de cette formation et être articulée avec la recherche et ses résultats, permettant à tout professeur de s’adapter aux mutations de la société.
Proposition 3 : organiser la collaboration de formateurs complémentaires
Proposition 3.1
Les équipes d’encadrement des formations sont constituées par plusieurs professionnels. Les enseignants qui accueillent dans leurs classes les stagiaires doivent être formés et avoir la responsabilité de l’accompagnement sur le terrain. Ils sont reconnus à ce titre. Les tuteurs ne sont pas les évaluateurs. Ceux-là interviennent dans un cadre d’évaluation différent. Les formateurs de l’ESPE interviennent en conseil dans les classes. Tous les intervenants se retrouvent dans un conseil de l’accompagnement, pour construire et partager une culture commune, qui évite les tiraillements entre perspectives théoriques et mise en œuvre pratique.
Proposition 3.2
Tout au long des trois années de formation, l’évaluation continuée est constituée en regard d’un référentiel de compétences. Celle-ci combine l’auto- positionnement du stagiaire, la guidance de l’enseignant qui accueille dans sa classe, les évaluations des formateurs.
Proposition 3.3
Faire en sorte que formellement dans la formation, les mouvements d’éducation populaire dans leurs diversités, participent à la formation des futurs enseignants.
Proposition 3.4
Faire vivre par les futurs enseignants durant les trois années de formation, d’autres expériences professionnelles en entreprise, dans les collectivités territoriales, ou structures sociales, de sorte de connaître la diversité des réalités sociales des élèves.
Voilà une proposition : sa caractéristique principale est de s’inscrire dans une durée longue. Dans aucun métier on ne peut faire croire qu’en quelques semaines, on construit les conditions d’une expertise professionnelle. C’est donc la responsabilité des politiques, mais également de tous les acteurs de s’imposer un devoir de cohérence. Cela a un prix. Celui de la démocratie.
Nos encontramos en un momento en el que los eventos electorales teóricamente imposibles se hacen realidad, como es el caso del Brexit y de Donald Trump. El próximo se encuentra a la vuelta de la esquina y cada vez pisa más fuerte, su nombre es Marine Le Pen, la líder del partido político de la ultraderecha francesa.
Las elecciones tendrán lugar el próximo 23 de abril en primera ronda, y el 7 de Mayo en segunda ronda, y está generando una gran incertidumbre en los mercados debido a que la victoria de Le Pen empieza a considerarse como una posibilidad real. Los inversores comienzan a incluirlo en sus valoraciones.
Ahora bien, para poder entender esta incertidumbre que se está generando en el mercado es necesario conocer las propuestas que propone la líder de la ultraderecha, la viabilidad para que dichas propuestas se cumplan, y cómo está digiriendo el mercado la situación.
El pasado 4 y 5 de febrero Le Pen reveló los “144 compromisos” que constituyen su programa electoral con los que busca una Francia “libre”, “segura”, “próspera”, “justa”, “orgullosa”, “potente” y “sostenible”, y entre los cuáles destacamos dos de sus promesas. En primer lugar dice que reducirá drásticamente la migración, expulsará a todos los inmigrantes ilegales y restringirá ciertos derechos ahora disponibles para todos los residentes, incluida la educación gratuita.
Es el más corto del año, pero el más movido. Febrero incluye también el Carnaval. La celebración invita al mundo a ataviarse de fiesta, música, color y baile.
Veamos algunos de los Carnavales más particulares que celebra la humanidad por estas fechas:
El Mardi Gras de Nueva Orleans (EEUU)
En la mítica ciudad del Mississippi, el Carnaval recibe el nombre de Mardi Gras. Durante dos semanas las calles de la ciudad de Nueva Orleans se ven invadidas por desfiles de carrozas y disfraces con un claro origen y gran influencia francesa; el más famoso de los carnavales estadounidenses tiene claras reminiscencias de los negros del África que llegaron como esclavos, como es el desfile Zulu, que recorre el distrito de Uptown.
Cada año, entre todas las carrozas destacan las realizadas por las distintas Krewe, asociaciones de artesanos, que discurren por las calles principales de la ciudad. En Nueva Orleans el Carnaval es una apoteoisis de lujosos trajes, carrozas y extravagantes comparsas que desfilan al son de la música de jazz.
La elegancia del carnaval de Venecia (Italia)
Durante diez días, la elegancia y el buen gusto están presentes en los espectaculares desfiles de disfraces de la plaza San Marcos, en los grandes bailes públicos y privados y en las procesiones de barcos tradicionales por los principales canales de la ciudad.
El origen del Carnaval de Venecia se remonta al siglo XI, aunque se consolidó en el XVIII. Entonces, el carnaval duraba hasta seis meses y en ese tiempo en la ciudad reinaba la magia de las máscaras y los elaborados disfraces detrás de los cuales se escondían en el anonimato los venecianos. Hoy, poco ha cambiado, quizás el número de personas que llenan las estrechas calles de la capital del Véneto, pero los trajes de época, la nariguada máscara del Doctor Peste, el anonimato de sus habitantes y el ambiente de desinhibición siguen presentes en Venecia.
Colonia, una fiesta de toda Alemania
El Carnaval de Colonia se inicia todos los años el día 11, del mes 11, a las 11 horas, y es una fiesta en la que participa toda Alemania, hasta tal extremo que es conocida como la Quinta Estación del Año. Durante estos días, llamados Días locos -y a pesar del frío- las calles se llenan de gente disfrazada y con ganas de pasarlo muy bien.
El día más popular del Carnaval es el Rosenmontag, el lunes de Carnaval, cuando tiene lugar el desfile más multitudinario. Además, Colonia luce sensacional estos días con una bella decoración luminosa, fuegos artificiales y puestos callejeros donde degustar la famosa cerveza local, Kölsch.
Río de Janeiro, a ritmo de samba
El Carnaval de Río de Janeiro es sinónimo de música y samba, luces y lentejuelas. Su origen se remonta a finales del siglo XIX, cuando en Brasil se empezaron a popularizar las fiestas alegres y desinhibidas de París. Pero con un toque brasileño. La samba inunda la ciudad con las actuaciones de las escuelas de samba que realizan exhibiciones impresionantes.
La apoteosis del Carnaval de Río es el desfile de las escuelas de samba por el Sambódromo, un fantástico espectáculo donde la riqueza de la música y la belleza rítmica de los participantes se mezcla con el lujo de los trajes y el esplendor de la decoración de las carrozas. Durante cuatro días, Río está invadida por el caos hasta el final, en que se declara la escuela ganadora de este disputado concurso.
Carnaval de Niza (Francia)
Desfiles de carrozas, charangas, cabezudos y bandas de música recorren estos días una Niza engalanada e iluminada con miles de bombillas de colores. El gran acontecimiento de los carnavales de la ciudad de la Costa Azul son las llamadas Batallas de Flores, que tienen lugar en los días señalados y que consisten en una lluvia de flores lanzadas desde las carrozas a los espectadores. También los concursos de cabezudos, carrozas y personajes tienen gran popularidad. Las concluyen la primera semana de marzo con la tradicional quema del rey y una sonada Batalla de Flores.
Montevideo, el carnaval más largo del mundo
En la fiesta intervienen grupos de candombe, murgas (género coral-teatral-musical), parodistas y humoristas que recorren los “tablados” al aire libre en la capital.
Los “tablados” funcionan en barrios periféricos y a precios populares con el subsidio del gobierno local, pero también en las zonas adineradas.
Paralelamente, el concurso oficial tiene lugar en el Teatro de Verano, con un aforo para seis mil personas, que luce colmado la mayor parte de las noches.
La murga y el candombe son las expresiones artísticas autóctonas más representativas de la fiesta popular que, incluso, trascendieron fuera de sus fronteras.
Con 17 hombres disfrazados y de caras pintadas, la murga actúa, canta y baila al ritmo de bombo, platillos y redoblante con una mirada sobre la realidad plena de humor, sátira y crítica.
El candombe, ritmo musical generado por tamborileros, es una tradición de los esclavos africanos que llegaron al país en el siglo XIX, declarado Patrimonio Intangible de la Humanidad por la Unesco (Organización de las Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura).
Parodistas, humoristas y revistas escenifican espectáculos en los que plantean con distintas variantes de acuerdo a la categoría, humor, baile y canto.
El carnaval más largo del mundo concluye en marzo después de varias semanas de concurso.
El Carnaval de Huejotzingo (México)
A corta distancia de la Ciudad de Puebla se realiza cada año un grandioso carnaval, una fiesta popular en la que se representan escenas de la historia y personajes de México, el Carnaval de Huejotzingo.
Por su gran atractivo se trata de una de las fiestas regionales más visitadas por turistas nacionales y extranjeros, miles de personas llegan estos días a la ciudad para presenciar la celebración.
Los festejos comienzan el fin de semana anterior al miércoles de ceniza y se desarrollan por varios días.
En su realización participa la comunidad con el apoyo de las autoridades. Los grupos o batallones son encabezados por mayordomos que se encargan de su organización y los propios danzantes se hacen cargo de sus vestuarios. Según se sabe, esta tradición se ha realizado cada año sin interrupción desde el siglo XIX.
Durante el carnaval cientos de danzantes recorren las calles de Huejotzingo disfrazados con máscaras y vistosos trajes para representar legendarios militares, turcos, indígenas, diablos y calaveras.
Carnaval de Tlaxcala (México)
En el Estado de Tlaxcala, uno de los más interesantes en el centro del país, se realiza una gran verbena, es un evento ejemplar e inicia con un baile sumamente colorido que incluye comparsas, carros alegóricos y grupos de bailarines.
Los participantes de la fiesta recorren las calles con grupos de bailarines denominados como camadas. Los integrantes de estos grupos recorren las principales calles de la ciudad de Tlaxcala, animando a lugareños y turistas. A los miembros de las camadas se les conoce como huehues, nombre que hace referencia a Huehueteotl, deidad náhuatl del fuego y el saber.
Como parte de los festejos de clausura, en el marco del carnaval tlaxalteco, los jefes de los diferentes grupos de catrines cargan cruces en sus espaldas, las cuales colocan en un gran altar de la iglesia local. Después rezan algunas oraciones y mientras tanto los catrines se congregan para efectuar algunos bailes acompañados de las melodías de bandas musicales. A la postre deambulan por las calles principales de la ciudad y concluyen con vistosas danzas en el zócalo.
Carnaval, en el Fin del Mundo
El ciclo de carnavales en la ciudad de Ushuaia se desarrolla con participación de distintas expresiones populares. En la fría localidad -la más austral del mundo- se despliega el color, el ritmo y la alegría.
Con una variedad de coreografías, vestuarios llamativos, máscaras, bailes y música las agrupaciones carnestolendas alegraron en las dos jornadas
La municipalidad organiza juegos y premios con la tradicionales kermes (Bailes) y corsos (desfiles). /EM
Europa/Francia/26.02.2017/Autor y Fuente: http://prensa-latina.cu/
La Unesco celebrará esta semana en París una reunión internacional para la salvaguardia del patrimonio cultural en las zonas liberadas de Iraq, informó hoy esa organización de las Naciones Unidas.
De acuerdo con un comunicado, la cita prevista jueves y viernes contará con la presencia de 80 expertos de varios países y será inaugurada por la directora general de la Unesco, Irina Bokova; así como los ministros de Educación y Cultura de Iraq, Mohammad Iqbal Omar y Feryad Rawnduzi, respectivamente.
El objetivo del encuentro es examinar el estado del patrimonio cultural en las zonas liberadas de ese país del Medio Oriente, incluidos enclaves como las ruinas de las ciudades de Asur y de Hatra, ambas declaradas por la Unesco como Patrimonio de la Humanidad e incluidas en la lista de Patrimonio en peligro.
Asimismo, los asistentes evaluarán las prioridades para la conservación de esos lugares e identificarán iniciativas para proteger sitios arqueológicos, monumentos, sitios religiosos del patrimonio urbano, colecciones de museos y manuscritos históricos.
También se dialogará sobre las acciones dirigidas a impedir el saqueo y el tráfico ilícito de objetos culturales.
Según el comunicado, al término de la reunión se adoptará un plan de acciones prioritarias y se aprobarán proyectos de salvaguardia a mediano plazo, los cuales serán presentados ante los estados miembros de la Unesco en una reunión destinada a buscar apoyo para ejecutarlos.
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