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En Francia algunos grupos de inmigrantes tienen más educación que la media de la población

Francia /16 febrero 2017/Fuente: La Vanguardia

Un estudio realizado demográfico francés tira por los suelos algunos de los tópicos que comúnmente se suelen asociar a los migrantes.

Un estudio realizado por un demógrafo francés tira por los suelos algunos de los tópicos que comúnmente se suelen asociar a los inmigrantes. Como las primeras generaciones suelen tener trabajos poco cualificados y muchos vienen de países con problemas, se tiende a pensar que esas personas tienen bajos estudios. Pero no siempre es así.

Muchos de los migrantes establecidos en Francia llegan al país con títulos universitarios en la maleta, tanto es así que en ocasiones incluso superan a la media francesa. Esto es lo que revela el trabajo de Ichou Mathieu, un investigador en el Instituto Nacional de Estudios Demográficos (INED), en una obra titulada “El nivel de educación de los inmigrantes: variado y muchas veces mayor que en los países de origen”, según publica Le Monde .

El 37% de los rumanos tiene título universitario, el 43% de los chinos, el 35% de los vietnamitas y el 32% de los polacos, una cifra muy por encima al 27% de los franceses

El demógrafo señala que ciertos grupos de inmigrantes tienen más formación que la media de la población francesa. Por ejemplo, el 37% de los inmigrantes nacidos en Rumanía y que viven en Francia tiene un título de enseñanza superior, el 43% de los chinos, el 35% de los vietnamitas y el 32% de los polacos, una cifra muy por encima al 27% de la población adulta de Francia con titulación universitaria. El mismo porcentaje que los senegaleses residentes en el país.

También es cierto que otras diásporas tienen una taza menos, como los tunecinos (el 21%), los marroquíes (el 19%) o los argelinos (18%). Pero a menudo, esas tasas son superiores a las de la media de su país. Es el caso de los inmigrantes afganos en Austria, entre los que sólo el 11% tienen titulación universitaria. No obstante, la media de su país es el 3%.

Otro de los tópicos que entierra el demógrafo es el de que se trata de gente de clase baja. Mathieu pone el ejemplo de los inmigrantes provenientes de Mali que, normalmente, provienen de la clase media o alta de su país.

Fuente:http://www.lavanguardia.com/internacional/20170215/4250087238/francia-grupos-inmigrantes-mas-educacion-media-poblacion.html

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Francia. Adolescentes : et s’il était temps de les lâcher ?

Europa/Francia/Febrero 2017/Noticias/https://theconversation.com

Jusqu’où les parents devraient-ils s’investir dans la scolarité, les activités et l’épanouissement de leurs enfants ? De nombreux psychologues et sociologues dénoncent ces derniers temps le trop plein d’attention déployé par les « parents hélicoptères », ainsi désignés car ils restent en position stationnaire au-dessus de leur progéniture, à l’affût du moindre de leurs besoins. La question se pose avec d’autant plus d’acuité à l’adolescence, période de l’apprentissage supposé de l’autonomie.

Notre équipe de thérapeutes s’est fait connaître par son approche originale du harcèlement scolaire, visant à donner à l’enfant harcelé les moyens de se défendre lui-même. Depuis 2016, cette façon inédite d’aborder les situations de souffrance scolaire fait l’objet d’un enseignement à l’université de Bourgogne. Nous nous appuyons sur les travaux du Mental research institute (MRI), à Palo Alto (Etats-Unis), héritier de « l’école de Palo Alto », un courant fondé dans les années 1950 par le psychologue américain Gregory Bateson.

Nous avons ouvert dans plusieurs villes en France des consultations pour dénouer les problèmes fréquents de relations avec l’école. Et reçu de nombreux parents d’adolescents venus chercher de l’aide, non pas pour une phobie scolaire, mais plutôt l’inverse, ce que nous pourrions qualifier d’apathie scolaire.

La dernière ligne droite avant l’émancipation

Nous entendons souvent des pères et des mères confier leurs inquiétudes quant à la léthargie académique de leur rejeton, son inconscience face à son avenir professionnel et les conséquences dramatiques auxquelles ces défauts préoccupants ne manqueront pas de l’exposer dans un futur proche.

D’une façon stratégique, pour ne pas les heurter dans leur volonté de faire pour le mieux, nous tentons de les amener à faire assumer les conséquences de cette inaction scolaire à leur adolescent lui-même, pour mettre en place un contexte qui le responsabilise. Avec cette idée qu’en faisant ou voulant à sa place, ils lui interdisent de prendre l’élan essentiel lors de cette dernière ligne droite que représente l’adolescence, avant la falaise qui se présentera devant lui – l’émancipation.

C’est ce que j’ai tenté de faire avec la maman de Léopold, 15 ans, en lui proposant de ne plus jamais insister lorsque ce dernier montrerait des signes de déconcentration pendant les devoirs, le soir. Et même d’inviter Léopold à aller plutôt jouer aux jeux vidéos au premier de ces signes, pour observer ce que cela générerait comme comportement chez son fils. Et ce pendant une semaine afin, ai-je prétendu, d’affiner mon diagnostic quant à un éventuel TDAH, le nom que les psychologues donnent à l’hyperactivité et ses troubles de la concentration. Un prétexte, en réalité, pour faire vivre à cette maman préoccupée l’expérience émotionnelle de la responsabilisation et de ses bienfaits.

« Il regardait en l’air en bâillant »

Cette maman revient en consultation une semaine plus tard.

– « J’ai réussi, me dit-elle, et pourtant… Le premier jour, Léopold est parti jouer lorsque je lui ai dit que son cerveau était en train de fumer et qu’il valait mieux qu’on arrête, vu qu’il regardait en l’air en bâillant au lieu de lire les consignes de son DM [devoir à la maison]. Le deuxième jour, idem. J’aime autant vous dire que je trouvais l’exercice difficile. Deux jours sans aucun travail scolaire…

– J’imagine, Madame.

– Et puis le troisième jour, il s’est déconcentré pareil, mais seulement au bout de dix minutes, ce qui est une sorte de record mondial le concernant, il a eu le temps de faire un exercice d’anglais. Puis il est allé jouer quand je lui ai proposé, vu son agitation. Et le quatrième jour, grandiose : il est resté environ dix minutes à son bureau avant que je lui dise d’aller jouer parce qu’il s’agitait ; il est parti ; et revenu au bout de cinq minutes en disant : “Allez, si on s’y met sérieusement, on n’en a pas pour longtemps.” Je me suis retenue pour ne pas rire, c’est exactement ce que je lui disais à chaque fois, avant qu’on mette l’observation en place avec vous. Il a tenu une demi-heure, jusqu’au dernier exercice qui consistait à légender une carte ; là, il en avait trop marre, il a commencé à gratter le livre avec son cutter. J’ai dit : “Stop, tu es vraiment trop fatigué, Léop, regarde, ton corps le dit, va jouer.”

– Vous avez vraiment été remarquable, Madame.

– Oui, je sais, se rengorge-t-elle, attendez, vous allez voir le bouquet final. Le soir même, à 22 heures, il arrive en pyjama et dit : “Maman, s’il te plaît, aide-moi pour la carte, j’y arrive pas, je comprends pas ce que ça veut dire légender, c’est sans doute à cause de mon TDAH…”. Et là je dis “Chéri, je suis très fatiguée et franchement, ce n’est plus l’heure des devoirs, je trouve que tu as bien travaillé aujourd’hui ; tant pis, tu auras un zéro en géographie, ce n’est pas la fin du monde.” Et là, il s’est littéralement déchaîné, j’avais rarement vu ça. Il m’a dit que j’étais la pire mère du monde, qu’il le raconterait à tout le monde, qu’il allait contacter un avocat, Enfance et Partage et pour ça aller voir l’assistante sociale du collège le lendemain à la première heure.

– Waouh, la puissance de cet enfant ! Je suis impressionnée !

– Mais j’ai tenu. Franchement, c’était vraiment difficile. Et… une heure plus tard, il est venu me voir, sa carte à la main. Il m’a demandé d’un air revêche si je voulais bien regarder. Là, c’était trop dur de dire non, alors j’ai regardé en râlant un peu. C’était franchement pas trop mal. Je lui ai dit, il avait l’air fier de lui. J’étais perturbée, parce que je me suis dit : “je ne le pensais pas capable de faire ça.” C’est dur quand même, penser ça de son fils, à tort !

– Alors, votre diagnostic sur son TDAH ?

– J’ai comme l’impression que son TDAH est assez réactionnel. C’est à dire que la responsabilisation l’atténue, non ? Mais pour en être sûres à 100 %, il faudrait que nous continuions sur cette voie-là. »

« Tu n’es pas capable », lui dit-on en substance

La prise en charge de l’adolescent par ses parents (ce qui consiste à faire à sa place ce qu’il devrait être capable d’assumer, par exemple sa scolarité), lui envoie deux messages implicites : le premier, c’est qu’on l’aime, c’est pour cela qu’on est inquiet pour lui ; le deuxième, c’est qu’on l’estime tellement incapable – scolairement, en l’espèce – qu’il nous semble essentiel de faire les choses à sa place. En dépit de la qualité du premier message, le deuxième message qui est très confortable pour l’adolescent à court terme (il est donc générateur de cette fameuse paresse que paradoxalement on lui reproche) est en fait assez destructeur de sa confiance en lui. « Tu n’es pas capable » lui dit-on en substance.

Notre approche, fondée sur la thérapie dite « brève et stratégique » née de l’école de Palo Alto, nous amènent, nous thérapeutes, à nous poser la question suivante : est ce que ce ne seraient pas précisément toutes ces modalités de prise en charge qui génèrent la léthargie chez cet adolescent ?

Ainsi, au lieu de percevoir le problème de façon linéaire – c’est parce que Léopold ne fait rien qu’on est obligé de le prendre en charge – nous le regardons alors de façon circulaire. Il ne travaille pas. Donc ses parents le prennent en charge. Il se démobilise encore plus puisque il est pris en charge (et qu’en quelque sorte on se mobilise à sa place). Cette démobilisation accrue inquiète les parents qui donc le prennent encore plus en charge. Il se démobilise un peu plus. Et les parents intensifient encore la prise en charge à la culotte et ainsi de suite.

La démobilisation qui désole les parents et leur semble incompréhensible – en dehors d’une mauvaise volonté ou d’un problème psychique de la part de leur fils – devient, dans cette perspective circulaire, une réponse logique à une prise en charge excessive.

La promesse de récompense, ou de sanction

Ce changement de perspective est l’apport de Gregory Bateson, le fondateur de l’école de Palo Alto, que son collègue Paul Watzlavick désigne comme « mutation méthodologique fondamentale » dans son livre Les cheveux du Baron de Münchhausen (Seuil).

Cette prise en charge excessive peut revêtir plusieurs formes, le parent d’adolescent inquiet étant très créatif pour la mettre en œuvre. Il y a la stimulation affectueuse et souriante : « Allez, chéri, c’est l’heure de se mettre aux devoirs, la la la la lère ! » Il y a aussi la promesse de récompense, ou de sanction, tenues ou pas.

– « On avait dit 11 de moyenne pour le smartphone…

– Papa, c’est abuser, j’ai 10,78 !

– Bon, d’accord ».

Il y a aussi les noms d’oiseaux, les cours particuliers imposés, les discours fleuves sur la crise économique et tout autre subterfuge qui consistera à prendre à son propre compte de parent, la motivation scolaire qui devrait pourtant être celle de l’adolescent.

Un résultat précisément inverse de celui qui était souhaité

Toutes ces manoeuvres constituent ce que les psychologues de l’école de Palo Alto appellent les « tentatives de régulation ». Elles sont mises en place pour résoudre un problème ou apaiser une souffrance et elles provoquent très précisément l’inverse de ce qui était souhaité. Ce mode d’interaction infructueux est précisément décrit dans l’article Thérapie courte, résolution d’un problème circonscrit, signé de quatre chercheurs de cette école et repris dans la somme collective des travaux menés de 1965 à 1974, Sur l’interaction (Seuil).

C’est sur ce concept fondateur que nous nous appuyons pour proposer à des patients chaque fois particuliers (enfants, adolescents mais aussi adultes), pour des problèmes tous différents (la phobie scolaire, le harcèlement au travail) un nouveau comportement, à 180° de ceux qui maintiennent le problème pour lequel ils sont venus chercher de l’aide. Avec cette idée, que cessant d’être alimenté par ces tentatives de régulation, le problème diminuera et la souffrance s’apaisera. Ce fut le cas avec la maman de Léopold, pour laquelle le virage à 180° a consisté à passer de la prise en charge à la responsabilisation d’un garçon par ailleurs… tout à fait représentatif de sa génération.

Fuente: https://theconversation.com/adolescents-et-sil-etait-temps-de-les-lacher-72333

Fuente imagen :

https://lh3.googleusercontent.com/RFgAprJ5gOVcDQfEUGxTC4j6o93cy4BHI-j1SDrJhM6h0bCCrd92EH36bti-IOu6TlMC=s129

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Docentes de Francia conocen las prácticas de convivencia de Canarias

Europa/Francia/05 Febrero 2017/Fuente:lavanguardia/Autor:EFE

Una comisión francesa compuesta por 12 profesionales de la educación, procedentes de la Academia de Niza, ha escogido Canarias como destino Erasmus + para conocer de primera mano el sistema de atención a la diversidad del archipiélago y las medidas de integración y convivencia positiva que se realizan en los centros de las islas.

Desde el pasado lunes la comisión ha visitado varios centros educativos en Tenerife para analizar los diferentes proyectos de atención a la diversidad, las medidas que aplican los centros para garantizar la integración de todo el alumnado y la ejecución práctica de los planes de convivencia positiva y de mejora del clima escolar del archipiélago, ha informado hoy Consejería de Educación y Universidades del Gobierno canario en un comunicado.

En concreto, el equipo educativo realizó sesiones de observación de buenas prácticas docentes en el Centro de Educación Infantil y Primaria (CEIP) Príncipe Felipe y los Institutos de Enseñanza Secundaria (IES) Santa Ana, Domingo Pérez Minik y Canarias.

Además, los visitantes conocieron el Consejo Escolar de Canarias, órgano de participación social de los sectores implicados en la enseñanza no universitaria de Canarias, y el Centro de Profesorado de La Laguna.

El equipo visitante también ha mantenido reuniones con los equipos directivos de los centros y con los responsables de orientación, con los que han tratado los diversos proyectos de acción tutorial con el alumnado y los planes de convivencia específicos, y su aplicación en función de las características de los estudiantes.

Entre las cuestiones que más han interesado al equipo extranjero se encuentran las diversas fórmulas de atención e inclusión, con fórmulas como la tutorización individual, el Programa de Mejora del Aprendizaje y el Rendimiento, el Programa de Mejora de la Convivencia Escolar o las medidas de inclusión que se desarrollan a través del trabajo de las Aulas Enclave.

Los visitantes escogieron Canarias dentro de su proyecto Moisson, de intercambio de experiencias educativas y evaluación de buenas prácticas, una iniciativa que se enmarca dentro del programa Erasmus +, en el que participa la Consejería de Educación y Universidades del Gobierno de Canarias.

La delegación francesa, formada por inspectores, docentes y personal de administración, finaliza mañana su visita a Canarias, con sesiones de observación en el CEIP Príncipe Felipe y el IES Domingo Pérez Minik. EFE

Fuente de la noticia: http://www.lavanguardia.com/local/canarias/20170202/413957896072/docentes-de-francia-conocen-las-practicas-de-convivencia-de-canarias.html

Fuente de la imagen: http://eldia.es/eldiaes/imagenes/2017/02/02/1486038157265a.jpg

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Embaixada de Portugal em Paris abre concurso para bolsas de estudo

Europa/Portugal/05 Febrero 2017/Fuente y Autor:mundoportugues

Resumen: La embajada de Portugal en París apertura un concurso de beca de estudio, con el propósito de premiar aquellos estudiantes portugueses o lusodescendientes inscritos para cursar estudios en Universidad residenciados en Francia

«Pretende-se premiar estudantes de reconhecido mérito facultando-lhes a frequência do ensino superior”, informa uma nota enviada pela Embaixada de Portugal em Paris

A Embaixada de Portugal em Paris anunciou a abertura de concurso para a atribuição de bolsas de estudo, no ano letivo de 2016/2017, a estudantes portugueses ou lusodescendentes, inscritos no ensino superior e residentes em França.

Para facilitar a vida a quem pretender concorrer a estas bolsas, serão aceites candidaturas ainda sem os documentos indicados no regulamento, desde que os mesmos venham a ser entregues até ao dia 10 de fevereiro de 2017.
“Com a atribuição destas bolsas pretende-se premiar estudantes de reconhecido mérito facultando-lhes a frequência do ensino superior”, informa uma nota enviada pela Embaixada de Portugal em Paris.
A bolsa tem, um valor de 1.600 euros e será atribuída a estudantes de origem portuguesa com dupla nacionalidade que tenham completado o ensino secundário, possuindo o diploma Baccalauréat (BAC) ou equivalente.
Os candidatos terão igualmente de estar já matriculados num estabelecimento de ensino superior e não beneficiar de qualquer outra bolsa.

Estão impedidos de concorrer os filhos dos funcionários do Estado Português nem de nenhuma das instituições que patrocinam a bolsa. Recorde-se que a iniciativa tem o apoio e patrocínio da Caixa Geral de Depósitos, Fidelidade, Banco BCP, INAPA, Novadelta e Banco BPI.

Os interessados deverão apresentar a sua candidatura – formulário preenchido e documentos anexos – até ao dia 10 de fevereiro de 2017,enviando-a via postal para a Embaixada de Portugal em Paris (1, rue de Noisiel – 75116 Paris).
O regulamento completo assim como os formulários a preencher estão disponíveis no site da embaixada de Portugal em França: https://www.paris.embaixadaportugal.mne.pt/pt/a-embaixada/noticias/311-bolsas-de-estudo-2016-2017

As candidaturas depois de entregues serão apreciadas por um júri composto pelo Conselheiro Cultural da Embaixada, pela Coordenadora do Ensino de Português em França, Adelaide Cristóvão, e ainda por um representante de cada uma das entidades patrocinadoras da bolsa, sendo as decisões tomadas por este júri irrevogáveis.

Fuente de la noticia: http://www.mundoportugues.pt/article/view/64683

Fuente de la imagen:http://www.mundoportugues.pt/assets/stores/93/uploads/o_article_64683.jpg

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Potencias del comunismo por Daniel Bensaïd

Europa/Francia/Febrero 2017/Daniel Bensaïd/
http://www.rebelion.org/n
La memoria no olvida
Potencias del comunismo
En un artículo de 1843 sobre “los progresos de la reforma social en el continente”, el joven Engels (recién cumplidos los 20 años) veía el comunismo como “una conclusión necesaria que se está claramente obligado a sacar a partir de las condiciones generales de la civilización moderna”. Un comunismo lógico en suma, producto de la revolución de 1830, en la que los obreros “volvieron a las fuentes vivas y al estudio de la gran revolución y se apoderaron vivamente del comunismo de Babeuf”.

Para el joven Marx, en cambio, este comunismo no era aún más que “una abstracción dogmática”, una “manifestación original del principio del humanismo”. El proletariado naciente se había “echado en brazos de los doctrinarios de su emancipación”, de las “sectas socialistas”, y de los espíritus confusos que “divagan como humanistas” sobre “el milenio de la fraternidad universal” como “abolición imaginaria de las relaciones de clase”. Antes de 1848, este comunismo espectral, sin programa preciso, estaba presente pues en el aire del tiempo bajo las formas “poco pulidas” de las sectas igualitarias o de ensueños icarianos.
Sin embargo, ya entonces la superación del ateísmo abstracto implicaba un nuevo materialismo social que no era otra cosa que el comunismo: “Igual que el ateísmo, en tanto que negación de Dios, es el desarrollo del humanismo teórico, también el comunismo, en tanto que negación de la propiedad privada, es la reivindicación de la vida humana verdadera”. Lejos de todo anticlericalismo vulgar, este comunismo era “el desarrollo de un humanismo práctico”, para el cual no se trataba ya sólo de combatir la alienación religiosa, sino la alienación y la miseria sociales reales de donde nace la necesidad de religión.

De la experiencia fundadora de 1848 a la de la Comuna, el “movimiento real” que busca abolir el orden establecido tomó forma y fuerza, disipando las “locuras sectarias”, y dejando en ridículo “el tono de oráculo de la infalibilidad científica”. Dicho de otra forma, el comunismo, que fue primero un estado de espíritu o “un comunismo filosófico”, encontraba su forma política. En un cuarto de siglo, llevó a cabo su muda: de sus modos de aparición filosóficos y utópicos a la forma política por fin encontrada de la emancipación.

1. Las palabras de la emancipación no han salido indemnes de las tormentas del siglo pasado. Se puede decir de ellas, como de los animales de la fábula, que no han quedado todas muertas, pero que todas han sido gravemente heridas. Socialismo, revolución, anarquía incluso, no están mucho mejor que comunismo. El socialismo se ha implicado en el asesinato de Karl Liebknecht y Rosa Luxemburg, en las guerras coloniales y las colaboraciones gubernamentales hasta el punto de perder todo contenido a medida que ganaba en extensión. Una metódica campaña ideológica ha logrado identificar a ojos de muchos la revolución con la violencia y el terror. Pero, de todas las palabras ayer portadoras de grandes promesas y de sueños de porvenir, la de comunismo ha sido la que más daños ha sufrido debido a su captura por la razón burocrática de Estado y de su sometimiento a una empresa totalitaria. Queda sin embargo por saber si, de todas estas palabras heridas, hay algunas que vale la pena reparar y poner de nuevo en movimiento.

2. Es necesario para ello pensar lo que ha ocurrido con el comunismo del siglo XX. La palabra y la cosa no pueden quedar fuera del tiempo de las pruebas históricas a las que han sido sometidos. El uso masivo del título “comunista” para designar el Estado liberal autoritario chino pesará mucho más durante largo tiempo, a ojos de la gran mayoría, que los frágiles brotes teóricos y experimentales de una hipótesis comunista. La tentación de sustraerse a un inventario histórico crítico conduciría a reducir la idea comunista a “invariantes” atemporales, a hacer de ella un sinónimo de las ideas indeterminadas de justicia o de emancipación, y no la forma específica de la emancipación en la época de la dominación capitalista. La palabra pierde entonces en precisión política lo que gana en extensión ética o filosófica. Una de las cuestiones cruciales es saber si el despotismo burocrático es la continuación legítima de la revolución de Octubre o el fruto de una contrarrevolución burocrática, verificada no sólo por los procesos, las purgas, las deportaciones masivas, sino también por las conmociones de los años treinta en la sociedad y en el aparato de Estado soviético.

3. No se inventa un nuevo léxico por decreto. El vocabulario se forma con el tiempo, a través de usos y experiencias. Ceder a la identificación del comunismo con la dictadura totalitaria estalinista sería capitular ante los vencedores provisionales, confundir la revolución y la contrarrevolución burocrática, y clausurar así el capítulo de las bifurcaciones, único abierto a la esperanza. Y sería cometer una irreparable injusticia hacia los vencidos, todas las personas, anónimas o no, que vivieron apasionadamente la idea comunista y que la hicieron vivir contra sus caricaturas y sus falsificaciones. ¡Vergüenza a quienes dejaron de ser comunistas al dejar de ser estalinistas y que no fueron comunistas más que mientras fueron estalinistas! /1

4. De todas las formas de nombrar “al otro” necesario y posible del capitalismo inmundo, la palabra comunismo es la que conserva más sentido histórico y carga programática explosiva. Es la que evoca mejor lo común del reparto y de la igualdad, la puesta en común del poder, la solidaridad enfrentada al cálculo egoísta y a la competencia generalizada, la defensa de los bienes comunes de la humanidad, naturales y culturales, la extensión a los bienes de primera necesidad de un espacio de gratuidad (desmercantilización) de los servicios, contra la rapiña generalizada y la privatización del mundo.

5. Es también el nombre de una medida diferente de la riqueza social de la de la ley del valor y de la evaluación mercantil. La competencia “libre y no falseada” reposa sobre “el robo del tiempo de trabajo de otro”. Pretende cuantificar lo incuantificable y reducir a su miserable común medida, mediante el tiempo de trabajo abstracto, la inconmensurable relación de la especie humana con las condiciones naturales de su reproducción. El comunismo es el nombre de un criterio diferente de riqueza, de un desarrollo ecológico cualitativamente diferente de la carrera cuantitativa por el crecimiento. La lógica de la acumulación del capital exige no sólo la producción para la ganancia, y no para las necesidades sociales, sino también “la producción de nuevo consumo”, la ampliación constante del círculo del consumo “mediante la creación de nuevas necesidades y por la creación de nuevos valores de uso”… “De ahí la explotación de la naturaleza entera” y “la explotación de la tierra en todos los sentidos”. Esta desmesura devastadora del capital funda la actualidad de un eco-comunismo radical.

6. La cuestión del comunismo es primero, en el Manifiesto Comunista, la de la propiedad: “Los comunistas pueden resumir su teoría en esta fórmula única: supresión de la propiedad privada” de los medios de producción y de cambio, a no confundir con la propiedad individual de los bienes de uso. En “todos los movimientos”, “ponen por delante la cuestión de la propiedad, a cualquier grado de evolución que haya podido llegar, como la cuestión fundamental del movimiento”. De los diez puntos que concluyen el primer capítulo, siete conciernen en efecto a las formas de propiedad: la expropiación de la propiedad terrateniente y la afectación de la renta de la tierra a los gastos del Estado; la instauración de una fiscalidad fuertemente progresiva; la supresión de la herencia de los medios de producción y de cambio; la confiscación de los bienes de los emigrados rebeldes, la centralización del crédito en una banca pública; la socialización de los medios de transporte y la puesta en pie de una educación pública y gratuita para todos; la creación de manufacturas nacionales y la roturación de las tierras sin cultivar. Estas medidas tienden todas ellas a establecer el control de la democracia política sobre la economía, la primacía del bien común sobre el interés egoísta, del espacio público sobre el espacio privado. No se trata de abolir toda forma de propiedad, sino “la propiedad privada de hoy, la propiedad burguesa”, “el modo de apropiación” fundado en la explotación de unos por los otros.

7. Entre dos derechos, el de los propietarios a apropiarse de los bienes comunes, y el de los desposeídos a la existencia, “es la fuerza la que decide”, dice Marx. Toda la historia moderna de la lucha de clases, de la guerra de los campesinos en Alemania a las revoluciones sociales del siglo pasado, pasando por las revoluciones inglesa y francesa, es la historia de este conflicto. Se resuelve por la emergencia de una legitimidad opuesta a la legalidad de los dominantes. Como “forma política al fin encontrada de la emancipación”, como “abolición” del poder de Estado, como realización de la república social, la Comuna ilustra la emergencia de esta legitimidad nueva. Su experiencia ha inspirado las formas de autoorganización y de autogestión populares aparecidas en las crisis revolucionarias: consejos obreros, soviets, comités de milicias, cordones industriales, asociaciones de vecinos, comunas agrarias, que tienden a desprofesionalizar la política, a modificar la división social del trabajo, a crear las condiciones de extinción del Estado en tanto que cuerpo burocrático separado.

8. Bajo el reino del capital, todo progreso aparente tiene su contrapartida de regresión y de destrucción. No consiste in fine “más que en cambiar la forma de la servidumbre”. El comunismo exige una idea diferente y unos criterios diferentes de los del rendimiento y de la rentabilidad monetaria. A comenzar por la reducción drástica del tiempo de trabajo obligatorio y el cambio de la noción misma de trabajo: no podrá haber completo desarrollo individual en el ocio o el “tiempo libre” mientras el trabajador permanezca alienado y mutilado en el trabajo. La perspectiva comunista exige también un cambio radical de la relación entre el hombre y la mujer: la experiencia de la relación entre los géneros es la primera experiencia de la alteridad y mientras subsista esta relación de opresión, todo ser diferente, por su cultura, su color, o su orientación sexual, será víctima de formas de discriminación y de dominación. El progreso auténtico reside enfin en el desarrollo y la diferenciación de necesidades cuya combinación original haga de cada uno y cada una un ser único, cuya singularidad contribuya al enriquecimiento de la especie.

9. El Manifiesto concibe el comunismo como “una asociación en la que el libre desarrollo de cada cual es la condición del libre desarrollo de todos”. Aparece así como la máxima de un libre desarrollo individual que no habría que confundir, ni con los espejismos de un individualismo sin individualidad sometido al conformismo publicitario, ni con el igualitarismo grosero de un socialismo de cuartel. El desarrollo de las necesidades y de las capacidades singulares de cada uno y de cada una contribuye al desarrollo universal de la especie humana. Recíprocamente, el libre desarrollo de cada uno y de cada una implica el libre desarrollo de todos, pues la emancipación no es un placer solitario.

10. El comunismo no es una idea pura, ni un modelo doctrinario de sociedad. No es el nombre de un régimen estatal, ni el de un nuevo modo de producción. Es el de un movimiento que, de forma permanente, supera/suprime el orden establecido. Pero es también el objetivo que, surgido de este movimiento, le orienta y permite, contra políticas sin principios, acciones sin continuidad, improvisaciones de a diario, determinar lo que acerca al objetivo y lo que aleja de él. A este título, es no un conocimiento científico del objetivo y del camino, sino una hipótesis estratégica reguladora. Nombra, indisociablemente, el sueño irreductible de un mundo diferente, de justicia, de igualdad y de solidaridad; el movimiento permanente que apunta a derrocar el orden existente en la época del capitalismo; y la hipótesis que orienta este movimiento hacia un cambio radical de las relaciones de propiedad y de poder, a distancia de los acomodamientos con un menor mal que sería el camino más corto hacia lo peor.

11. La crisis, social, económica, ecológica, y moral de un capitalismo que no hace retroceder ya sus propios límites más que al precio de una desmesura y de una sinrazón crecientes, amenazando a la vez a la especie y al planeta, vuelve a poner al orden del día “la actualidad de un comunismo radical” que invocó Benjamin frente al ascenso de los peligros de entre guerras.

Nota

1/ Ver Mascolo, D. (2000) A la recherche d´un communisme de pensée. Paris : Editions Fourbis, p. 113.

Traducción de Alberto Nadal (http://www.vientosur.info/)
Fuente:
http://www.rebelion.org/noticia.php?id=98601
Fuente imagen.
https://lh3.googleusercontent.com/s1ycEEosmuaU80LBU5SlHlwlyAmjcfMbpcdDLNSR_Tzc6aIWaG8pwIccM1XTVV4sTr3-ZHE=s88
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Francia: Macron propuso dar €500 a los jóvenes para gastos culturales

Europa/Francia/29 Enero 2017/Fuente:elmundo /Autor:Emen

El candidato socialista a la presidencia de Francia ofreció un bono cultural como parte de su proyecto político

– El exministro de Economía y aspirante socialista a la presidencia francesa, Emmanuel Macron, propuso este viernes dar 500 euros a todos los jóvenes cuando cumplan 18 años para que los gasten en cultura, reseñó Efe.

El abono podrá usarse a través de una plataforma digital gestionada por el Ejecutivo para «actividades culturales de su elección», como entradas de cine, teatro, museos, conciertos o la compra de libros, indicó en la emisora France Culture.

«Mi proyecto político es un proyecto de emancipación
. (…) Quiero que cada uno pueda disponer de los medios para tener éxito, que pueda salir de su condición», dijo Macron, para quien «el acceso a la cultura es fundamental» para conseguir ese objetivo.
El exministro indicó que esos 500 euros serán financiados por el Estado, por organismos culturales y por los gigantes de Internet como Google, Apple, Facebook y Amazon, conocidos bajo el acrónimo de Gafa.

«Forma parte de las contribuciones que les quiero pedir porque se benefician actualmente de ese acceso a la cultura»
, añadió el candidato a los comicios de abril y mayo, que dijo haberse inspirado en una medida similar del ex primer ministro italiano Matteo Renzi.
Macron apuntó en referencia a esas grandes empresas digitales que si se quiere proteger los datos individuales y darles valor a nivel económico, «es indispensable tener una verdadera política europea para regular esos actores». 
En su programa incluyó además la meta de garantizar el acceso a una educación artística a todos los niños, y una mayor apertura de las bibliotecas municipales y universitarias.
El bono cultural, el acceso a la educación artística y la ampliación de los horarios de las bibliotecas, según sus cálculos, supondrán cerca de 200 millones de euros al año para el presupuesto de Cultura. 
Macron, representante del ala más liberal del Ejecutivo socialista, presentó el pasado 30 de agosto su dimisión a ocho meses de las elecciones presidenciales con el objetivo de centrarse completamente en su propio movimiento.
Fuente de la noticia: http://www.elmundo.com.ve/noticias/actualidad/internacional/el-frances-macron-propuso-dar-%E2%82%AC500-a-los-jovenes-p.aspx
Fuente de la imagen: http://www.elmundo.com.ve/cmspages/getfile.aspx?GUID=ffdc972c-d1c6-43bd-9802-c70f28794c16&width=60
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Francia:MOOC, SPOC et campus en ligne : pour un autre débat

Europa/ Francia/Enero 2017/Noticias/https://theconversation.com

Après le tsunami MOOC en 2012, est maintenant venu le temps de la désillusion au sens du Hype Cycle de Gartner. Le désintéressement de la presse, l’abandon de la solution par certains acteurs clés de la formation jouent aujourd’hui en faveur des détracteurs de l’enseignement digital, en particulier contre le « massivement ouvert ».

Quel est le vrai débat ?

Les débats entre promoteurs et réfractaires sont vifs, les uns avançant que les institutions n’ont pas d’autres choix de compétitivité et les autres arguant que rien ne remplacera le présentiel, le risque étant de perdre définitivement les étudiants. Pour autant, pour ou contre l’enseignement 100 % en ligne, qu’il s’agisse de MOOC, de SPOC ou de campus numérique, là n’est pas la « bonne » question !

L’enseignement en ligne est déjà partie intégrante de la plupart des formations, dans des approches mixtes. À la lecture des dynamiques technologiques et industrielles, le 100 % en ligne sera partie intégrante de l’éducation à horizon de 3 à 5 ans.

En théorie, les voies de transformation sont connues : l’extension des cibles pour toucher des clients adjacents en leur rendant les offres accessibles ; le rajeunissement continu des activités pour suivre l’évolution du monde, les tendances sociétales comme la mobilité, les réseaux sociaux ; la réinvention ou la création de nouveaux marchés, souvent considérés par les acteurs établis comme anecdotiques, jusqu’à ce que rupture se profile.

Au final, une stabilisation s’opère autour de nouveaux standards, normes et réglementations sous l’effet de ceux qui ont su capitaliser sur l’expérience et exercer un pouvoir d’influence.

Une dynamique installée

Dans les faits, le monde de l’éducation n’échappe pas à ces dynamiques. Dès les années 2000, se multiplient les initiatives digitales avec en tête, l’OpenCourseWare du MIT. S’ensuit en 2008, l’apparition du terme MOOC et d’un produit de référence : des vidéos courtes, des articles, des quiz, des forums, une ouverture gratuite à tous sous réserve d’un accès Internet.

En 2012, c’est le tsunami : face au succès de Coursera, un mouvement massif des acteurs de l’éducation soucieux de ne pas « rater » un virage majeur accompagnés de nouveaux entrants de type start-up de l’éducation naît. En effet, la promesse et les premiers bénéfices visibles sont irrésistibles pour la plupart des parties prenantes.

C’est une image unique d’ouverture et de partage social avec ceux qui n’ont pas accès à l’éducation. C’est un outil de recrutement de talents internationaux sans pareil. C’est un levier de visibilité voire de productivité pour les enseignants qui peuvent ainsi dégager du temps pour leurs activités de publications et de ressourcement. C’est un gain de flexibilité majeur pour les apprenants qui de surcroît, peuvent personnaliser leur apprentissage. C’est un démonstrateur de la valeur du « social learning ».

Dépasser deux écueils : le coût et l’abandonnisme

Toutefois, la multiplication des actions de digitalisation à grande échelle met rapidement en exergue deux écueils majeurs : le business model insoutenable pour les institutions ; le taux d’abandon extrêmement élevé des MOOC. Viendront ensuite des inquiétudes allant jusqu’à la liberté d’expression et les possibilités de manipulation massive de communautés d’apprenants ou d’utilisation de leurs données privées.

Des alternatives comme les SPOC payants ou les campus en ligne plus communautaires sont lancées pour pallier ces limites, sans toutefois convaincre jusqu’ici. L’enseignement totalement digitalisé fait face aux effets induits, conséquences inattendues des transformations technologiques.

Mais ceci ne signifie pas qu’un retour en arrière, c’est-à-dire un arrêt du 100 % en ligne, est annoncé. Les actions passées ont permis de goûter à des bénéfices possibles que nombre de parties prenantes ne sont pas prêtes d’abandonner.

Comme les autres industries, le secteur de l’éducation absorbera le 100 % en ligne et verra naître des design dominants de formation accréditées et profitables. Toutefois, le secteur présente des caractéristiques intrinsèques susceptibles d’impacter fortement le rythme et la nature de ces transformations futures : une taille et une croissance économique peu attractive pour les développeurs de technologies relativement aux autres industries ce qui réduit leurs efforts et la qualité de leurs solutions ; le niveau de connaissances et la sensibilité sociétale pour ne pas dire la responsabilité sociale propre au monde de l’enseignement qui, plus qu’ailleurs, démontre une sensibilité aux valeurs sociétales, au-delà des profits.

Dès lors, comprendre l’avenir des solutions d’apprentissage digitales nécessite de porter une attention particulière aux expériences passées et aux efforts d’expérimentation actuels. Jouer un rôle d’influenceur dans cette dynamique suppose d’investir dans des expérimentations permettant d’apprendre et d’acquérir les atouts et les capacités indispensables à un déploiement à grande échelle durable et profitable du 100 % en ligne.

La voie de l’expérimentation

Alors, quels signaux faibles et quels événements extrêmes pourraient nous éclairer aujourd’hui ? Nous ne parlons pas ici de débats, de discours ni d’effets d’annonce.

Nous parlons d’expérimentation à petite échelle en environnement réel, pour lesquelles les valeurs sociétales sont un moteur de transformation technologique, à travers des dispositifs impliquant toutes les parties prenantes d’un campus ou d’un enseignement 100 % digital.

Permettons-nous une analogie avec le secteur de l’énergie et la façon dont des quartiers comme Issy-les-Moulineaux ont expérimenté des solutions digitales comme Issy GRID. L’objectif est de découvrir comment des actions telles que l’arrêt temporaire des systèmes de climatisation des particuliers et des entreprises peuvent permettre de réduire les pics de consommation, source de surcoûts et de coupure d’électricité.

Il s’agit bien de tester et d’apprendre comment modifier en profondeur les processus et les offres du secteur mais au-delà, les comportements et les décisions de toutes les parties prenantes.

Les universités d’entreprises de par la taille de l’effort, les enjeux de formation auxquels elles font face aujourd’hui sont d’excellents terrains d’observation en matière d’expérimentation de solutions d’apprentissage digitales, sous réserve d’associer des compétences en sciences de l’éducation.

Le cas « Business Innovation for Society »

Grenoble Ecole de Management fait partie des écoles qui sont très fortement engagées dans cette approche avec la création d’un campus GEM BIS, pour Business Innovation for Society. Sa vocation est de construire puis d’enseigner de nouvelles pratiques s’appuyant sur des « technologies appropriées » à leur contexte d’utilisation, dans le sens de l’économiste E.F. Schumacher, tout en prêtant une attention particulière à être créatif en matière de business model.

Une première lignée d’expérimentations vise à mettre au point une business school vue comme une plateforme phygitale collaborative : « PLEXUS ». Elle est le support d’une production numérique réalisée par des apprenants en présentiel, dans des espaces immersifs, co-construits avec des partenaires locaux.

Par des processus de partage, de réflexivité, de capitalisation et de diffusion des résultats menés au sein des communautés d’apprenants, de praticiens et d’enseignants, se mettent de facto en place des formes d’apprentissage réflexif 100 % en ligne qui constituent des prototypes de futurs programmes de formation.

Un premier retour d’expérience positif est avéré dans le champ de la culture technologique des managers qui, plutôt que d’être des « geeks » fans de technologie ou bien des réfractaires pratiquant l’ignorance consciente, démontrent une motivation pour la discipline et une capacité à façonner de nouvelles pratiques. Ils vont au-delà de ce que le corps enseignant peut imaginer et définir a priori dans un syllabus !

L’avenir de l’enseignement 100 % en ligne dépend très probablement de nos capacités à pratiquer une forme de « sagesse pratique et distribuée » telle que décrite par Ikujiro Nonaka en 2007, en référence à la « phronésis » du philosophe Aristote.

Fuente :

https://theconversation.com/mooc-spoc-et-campus-en-ligne-pour-un-autre-debat-71526

Fuente Imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/Z0u-kVgwn0ibEMT2JoFrZnlara5nEJbIsz9XHVvfpucdh7-hEG7OOZ5NOYCuGfIvEyTr1og=s85

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