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Francia: Innover pour une école à la fois plus juste et plus efficace

Europa/Francia/Marzo del 2017/Noticia/https://theconversation.com/

Deux rapports vont être rendus publics prochainement sur le thème de l’innovation. L’un a été confié au chercheur François Taddéi, à qui on a demandé de réfléchir à la recherche-développement en éducation dans l’enseignement scolaire et supérieur. L’autre est l’émanation des travaux du Conseil national de l’innovation pour la réussite éducative, une instance créée en 2013 et que je préside depuis septembre 2016. Ce sera le 3e et ultime rapport qui sera rendu public lors de la journée de l’innovation qui se tient le 29 mars.

L’innovation semble donc être devenue un thème majeur. Mais c’est aussi un mot piégé et même un repoussoir lorsqu’elle est vécue comme une injonction un peu vaine. L’enjeu est de sortir des pièges communicationnels et de construire une démarche d’innovation et d’expérimentation qui rassemble les enseignants et qui soit au service d’une ambition.

Les quatre pièges de l’innovation

1. L’innovant solitaire et rebelle.

La première difficulté tient à la manière dont l’innovant est trop souvent présenté à l’opinion publique par les médias. On y aime les belles histoires individuelles d’enseignants qui se dressent contre une administration qui les bloque et les empêche d’innover. La surmédiatisation récente de Céline Alvarez, est un des exemples les plus récents d’« héroïsation » de l’innovant. On peut même dire que les médias sont accros à l’héroïne…

Un enseignant innovant c’est bien, mais une équipe innovante c’est encore mieux ! Même s’il faut louer et encourager les « enseignants innovants », il est tout aussi important de mettre en évidence et d’analyser la dimension collective et institutionnelle qui permet aux projets de se développer, de se diffuser et de survivre à leurs initiateurs.

Par ailleurs, si l’innovation est une déviance, c’est surtout par rapport à des habitudes et des routines. La rébellion n’est pas forcément là où on pense la trouver. Innover, cela peut aussi tout simplement appliquer les textes officiels et se saisir des marges de manœuvre qu’ils contiennent.

2. L’innovation apanage du privé ?

Les médias ont souvent mis en avant des initiatives privées. Le développement récent des écoles hors-contrat nous donne à voir une très grande hétérogénéité des initiatives qui vont de méthodes centrées sur le développement de l’enfant à des dispositifs qui regardent vers le passé. Mais le point commun à toutes ces situations est qu’elles laissent entendre implicitement que le système public est incapable d’évoluer et d’accepter les expérimentations.

Cela amène une partie des enseignants à avoir une vision biaisée de l’innovation et à la refuser au nom d’une logique de défense du service public. Paradoxalement, cela laisse le champ libre à une logique marchande et élitiste car ces innovations médiatisées se développent sur certaines lacunes et les difficultés du service public. Il est indispensable de sortir de ce piège. C’est un des enjeux du rapport que nous présentons, d’affirmer et de montrer que le service public est capable d’innovations et d’expérimentations au service de tous et pas seulement de quelques-uns.

3. L’innovation : discours managérial ?

J’ai pu lire récemment dans une annonce qu’une académie X recrutait un « chargé de mission pour un incubateur de projets innovants ». On parle aussi souvent de « bonnes pratiques », un terme fréquent dans le management. Le vocabulaire associé à ce thème emprunte souvent au monde de l’entreprise. Pour certains enseignants, l’innovation ne serait alors qu’un terme à la mode, un élément de langage managérial.

Dans la suite logique de ce que nous évoquions plus haut, cela engendre une réaction de défiance et dans une phraséologie bien connue, cela va être lu comme un signe de la « marchandisation de l’École » et du développement des « pratiques néo-manageriales ».

Il ne faut pas le nier, c’est un discours technocratique et performatif que peut utiliser une partie non négligeable de la technostructure de l’Éducation nationale.

Du ménagement plutôt que du management… Le CNIRÉ souhaite qu’on évite ce piège d’un discours surplombant et de la rhétorique managériale sur les « bonnes pratiques » et préconise de privilégier les changements à « bas bruit » au sein de l’Éducation nationale.

4. L’injonction à l’innovation

« On le fait déjà », est en effet une des phrases qui revient souvent en réaction à ce qui est qualifié chez plusieurs enseignants d’« injonction à l’innovation ». Ceux-ci perçoivent le discours de l’administration comme un discours injonctif où on prescrirait un idéal qui méconnaîtrait la réalité du terrain et des pratiques enseignantes. Cela peut être vécu comme un discours culpabilisant au détriment de l’action quotidienne des enseignants engagés dans une « pédagogie ordinaire ».

Cette position doit être entendue et ne pas être cataloguée immédiatement comme relevant de la déploration enseignante et de la « résistance au changement » (autre terme piégé). Il s’agit de « moins prescrire l’idéal et mieux soutenir l’existant » pour reprendre une formule empruntée à Françoise Lantheaume.

Sortir des pièges

Il y a donc un ensemble de pièges qu’il faut éviter lorsque l’on parle de l’innovation. Celle-ci est trop souvent vue comme une injonction managériale ou la mise en avant d’individus ou d’expériences singulières relevant de l’initiative privée. Ceux-ci doivent être pris en compte pour refonder une démarche d’innovation et d’expérimentation et en faire une pratique commune et partagée.

Le Cniré a voulu se placer au cours de ses quatre années d’existence comme un observatoire des pratiques enseignantes plus que comme un prescripteur. Nous en ressortons avec la conviction que ce qui importe c’est autant la démarche de recherche que l’innovation en elle-même. Plutôt que de parler d’« enseignants innovants », il nous semble plus pertinent de parler d’enseignants ou de praticiens dans une démarche de recherche.

« Innover » n’est pas un but en soi mais une démarche au service de valeurs. On devrait, nous semble-t-il, parler plutôt de droit à l’expérimentation. Expérimenter, chercher ensemble, s’évaluer, plutôt qu’à tout prix innover…

Pour cela, et c’est une autre conviction, la formation est indispensable. La réflexivité, le travail en équipe, le partenariat, l’écriture professionnelle, le lien avec la recherche pourraient être plus présents dans la formation initiale. Mais la formation continue est encore plus importante. Il faudrait développer une logique du développement professionnel fondée sur une programmation des activités de formation partant des besoins et des problèmes rencontrés par les enseignants dans leur travail au quotidien.

Cette conception du développement professionnel, au service d’une innovation et d’une expérimentation au plus près des besoins des élèves, pourra le mieux s’exprimer et se programmer dans le cadre d’un établissement formateur et intégrateur.

Car la troisième conviction issue de nos travaux est que l’établissement est le lieu le plus adéquat pour favoriser l’innovation et lutter efficacement contre les inégalités. C’est à ce niveau que peuvent se construire des espaces de formation et de travail coopératif que nous souhaitons voir se développer. Cela suppose aussi une évolution de la gouvernance de l’éducation nationale qui aille vers une plus grande autonomie des équipes.

Innover pour quoi faire ?

Mais c’est une autonomie encadrée qui ne peut s’inscrire que dans des finalités clairement énoncées. Le titre donné à ce troisième rapport du Cniré est « Innover pour une école plus juste et plus efficace ». L’accord s’est fait très vite sur cet impératif. On ne peut plus s’accommoder d’une situation qui fait de l’École française une école inégalitaire où l’origine sociale joue un rôle si déterminant dans la réussite éducative.

Nous voulons améliorer notre École pour qu’elle puisse travailler plus efficacement au service de la réussite de tous les élèves. C’est parce que la lutte contre les inégalités doit être la priorité absolue qu’il faut innover et construire une école plus efficace.

Fuente:

https://theconversation.com/fr/education

Fuentente imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/917ZKXGdDBvaEDnd281DgZKDISDXs87Dzww5Jdo2HvyDcuHTX7-mZlKDLqNFcxvNK_BW=s85

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Éducation : la France aurait (presque) les élèves les plus indisciplinés

Francia/Marzo de 2017/Fuente: RTL

RESUMEN: Son los profesores de francés más dignos de lástima? Esto es lo que tiende a probar un informe científico desde el asesoramiento de la  Federación del Consejo de Padres (CIPF). Según él, Francia sería el país donde la indisciplina ha reinado más en el aula, de tercera a primera a excepción de Túnez. Para llegar a esta conclusión, el fondo de inversión se basa en el último ranking PISA fechadas 2015. Cada tres años, el programa publica una encuesta para medir las disparidades de rendimiento y el aprendizaje entre los estudiantes de 34 países de la OCDE y muchos países extranjeros. Cada vez que una de las tres áreas evaluadas (Lectura, Matemáticas, Ciencias) se selecciona como el área principal, donde se entrevista a los estudiantes. En 2015, fue la cultura científica. PISA, además de rendimiento educativo, también cuestionó los estudiantes en su comportamiento en el aula. Es de estos resultados que el CIPF ahora ilumina. Las situaciones se presentan a los estudiantes y deben ofrecer la frecuencia en que ocurren: los estudiantes no escuchan a lo que dijo el maestro, hay ruido y el desorden, los estudiantes no pueden trabajar bien,  los estudiantes no empiezan a trabajar hasta mucho después del inicio del curso, el profesor tiene que esperar mucho tiempo que los estudiantes se calmen.

Les professeurs Français sont-ils les plus à plaindre ? C’est ce que tend à prouver un rapport du Conseil scientifique de Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE). Selon lui, la France serait le pays où l’indiscipline régnerait le plus dans les salles de classe, de la troisième à la première. Exception faite de la Tunisie.

Pour tirer ces conclusions, la FCPE s’est basée sur le dernier classement PISA daté de 2015. Tous les trois ans, ce programme publie une enquête pour mesurer les disparités de performance et d’apprentissage entre les élèves des 34 pays de l’OCDE et de nombreux pays extérieurs. À chaque fois, l’un des trois domaines évalués (compréhension de l’écrit, mathématiques, sciences) est choisi comme domaine principal, sur lequel les élèves sont interrogés. En 2015, il s’agissait de la culture scientifique.

Une situation qui empire

Le programme PISA, en plus des performances éducatives, interroge aussi les élèves sur leur comportement en classe. Ce sont ces résultats que la FCPE met aujourd’hui en lumière. Des situations sont présentées aux élèves et ceux-ci doivent donner la fréquence à laquelle elles se produisent : les élèves n’écoutent pas ce que dit le professeur, il y a du bruit et du désordre, les élèves ne peuvent pas bien travailler, les élèves ne commencent à travailler que longtemps après le début du cours, le professeur doit attendre longtemps que les élèves se calment.

Autant d’obstacles à un bon apprentissage qui semblent particulièrement fréquents dans les classes de l’Hexagone. Ainsi, la FCPE rapporte que la France était le pays où ce climat était le plus dégradé en 2015, non seulement au sein de l’OCDE mais également dans l’ensemble des 72 pays sur lesquels se penche PISA, Tunisie mise à part.

Dans chaque pays, on constate un écart entre les élèves défavorisés et les autres. Mais cet écart est particulièrement marqué en France. De fait, la discipline est mieux établie dans les établissements privés que publics. Et la situation ne fait que s’aggraver : en 2000, l’indice de discipline était de -0,05 par rapport à la moyenne 0 de l’OCDE. Il est désormais à -0,27.

Fuente: http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/education-la-france-aurait-presque-les-eleves-les-plus-indisciplines-7787883025

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Revolución Francesa y Educación

Por: Eduardo Montagut

Las cuestiones educativas no comenzaron a ser tratadas como un asunto prioritario en los principios de la Revolución francesa. En la Asamblea Nacional Constituyente no se abordó de forma exhaustiva. A lo sumo, se encargó de la instrucción pública a un comité o comisión, que debía preparar un informe. El autor del mismo fue Talleyrand. En el Título Primero de la Constitución de 1791 sobre las disposiciones fundamentales garantizadas por el texto constitucional se aludía a que se crearía y organizaría la instrucción pública, común a todos los ciudadanos. También se establecía la necesidad de la creación de festividades nacionales con el fin de mantener la fraternidad entre los ciudadanos, vinculándoles a la patria y a las leyes, es decir, se estaba apostando por la educación cívica de los nuevos valores revolucionarios. Esta sería una de las primeras características del nuevo sistema educativo francés. En materia religiosa, la Revolución Francesa fue neutral. Lo que se pretendía era formar ciudadanos.

«En materia religiosa, la Revolución Francesa fue neutral. Lo que se pretendía era formar ciudadanos».

Ya en la Asamblea Nacional Legislativa, el Comité de Instrucción Pública no planteó un plan de reforma de la enseñanza en Francia. Pero era necesario, y no tanto por las carencias heredadas del Antiguo Régimen, sino porque el 18 de agosto de 1792 se decidió que ninguno de los niveles de la enseñanza fuera confiado a las órdenes religiosas, que habían sido suprimidas. Todas las niñas y jóvenes recibían educación de congregaciones femeninas, y la mayoría de los chicos en las congregaciones masculinas.

La educación fue elevada a derecho en la Declaración de los Derechos del Hombre, incluida como preámbulo de la Constitución de 1793 o del Año I, la primera republicana de la historia francesa. En el artículo 22 se manifestaba que la instrucción era una necesidad común. La instrucción debía estar al alcance de todos los ciudadanos. Fue un principio fundamental que aportó la Revolución Francesa. Posteriormente, la Constitución de 1795, o del Año III, dedicó el Título X a la instrucción pública. En Francia debía haber escuelas primarias donde los alumnos aprendieran a leer, escribir, “elementos de cálculo y de moral”. La República mantendría a los profesores alojados en las escuelas. Además, debían existir escuelas superiores por todo el territorio, al menos una cada dos departamentos. Se reconocía la existencia de la enseñanza privada, ya que cualquier ciudadano tendría derecho a crear establecimientos educativos. También se incluyó la cuestión de las fiestas patrióticas. Así pues, se establecía la escuela pública pero se permitía la existencia de la privada, otro rasgo del nuevo sistema educativo que se estaba configurando.

Una vez establecida que la educación sería una prioridad para la Convención, como hemos visto en el Título X, el nuevo Comité de Instrucción Pública se puso a trabajar. Muchos de sus componentes habían pertenecido al Comité de la Asamblea Nacional. Por fin, en diciembre de 1793 la Convención aprobó una ley para desarrollar y garantizar lo dispuesto en el artículo 22 de la Constitución. Se estableció la instrucción obligatoria y gratuita para todos los niños de 6 a 8 años. Los padres que no mandasen a sus hijos a la escuela podrían perder sus derechos cívicos. Sería responsabilidad municipal la selección, retribución y control de los maestros. En cambio, los libros de texto serían competencia nacional.

En 1794, el Comité de Instrucción Pública presentó el balance sobre lo realizado en el curso 1793-1794. Aunque la investigación ordenada obligaba a todos los distritos a enviar la información a París, no llegaron muchos; pero lo más importante fue la constatación del fracaso de la política establecida, ya que solamente una minoría había abierto la escuela que se había previsto. En noviembre de ese mismo año se elevó un informe que planteaba una alternativa para la enseñanza primaria. Se suprimía la obligatoriedad; ya no era obligatorio abrir escuelas en todos los municipios, solamente una por cada mil habitantes. Se estipulaba también la remuneración para los maestros y las maestras, siendo menor para éstas. La enseñanza sería segregada. En octubre de 1795 se suprimía la gratuidad de la enseñanza primaria. Los padres deberían sostener a los maestros. Parece evidente el giro conservador en materia educativa en el nivel de primaria. Imaginamos que la supresión de la obligatoriedad y la gratuidad pudieron incidir en los índices de escolaridad, aunque no tenemos datos para afirmar lo que exponemos. Presumimos que los niños eran necesarios en las tareas agrícolas, domésticas y en los talleres. Si no era obligatorio y, además, había que pagar la enseñanza, muchos no debieron ir a la escuela.

En la época del Directorio se dio otra disposición muy importante con relación a la enseñanza, que podríamos definir como secundaria o media. El 25 de febrero de 1795 se aprobaba la creación de escuelas centrales en cada departamento. Se pretendía unificar la enseñanza en Francia. Si se había apostado por la unidad de la República, solamente podía haber unidad en la enseñanza, otro rasgo de la educación que nace de la Revolución francesa, y que se relaciona con la anterior cuestión relativa a los libros de texto. En octubre se publicó el plan de enseñanza de las escuelas centrales. Cada escuela tendría trece profesores que se encargarían de asignaturas específicas: matemáticas, física y química, historia natural (ciencias naturales), lógica, “análisis de las sensaciones y de las ideas”, economía política (el nuevo saber promocionado por la Ilustración), higiene, artes y oficios, artes y dibujo, gramática, literatura, lenguas vivas y antiguas. Los profesores serían seleccionados, examinados y fiscalizados por un Jurado Central de Instrucción, nombrado por el Comité de Instrucción Pública de la Convención.

Las escuelas tendrían tres secciones en función de la edad de los alumnos. La primera comprendería a los alumnos entre 12 y 14 años. En esta sección se cursaría dibujo, historia natural y las lenguas. Entre 14 y 16 años la formación se basaría en las matemáticas, física y química y lógica. Por fin, la tercera sección abarcaría a los alumnos entre 16 y 18 años, que estudiarían literatura, historia y legislación.

En relación con la enseñanza superior, la Convención estableció una serie de grandes escuelas. La Escuela de Central de Trabajos Públicos se creó en septiembre de 1795, aunque cambió su nombre por Escuela Politécnica, para la formación de ingenieros. El Conservatorio de Artes y Oficios estaba destinado para la formación de técnicos. Se creó también en septiembre de 1795. La Escuela Normal de París se creó para formar a los maestros.

Las Universidades fueron suprimidas por un decreto de 16 de septiembre de 1793. Al año siguiente se crearon, como alternativa en el área sanitaria y científica, tres escuelas de sanidad, en París, Montpellier y Estrasburgo. Estas escuelas contaban con laboratorios, colecciones de ciencias naturales y un hospital. Por su parte, la enseñanza de las humanidades se repartía entre la Biblioteca Nacional, el Museo Arqueológico, el Louvre y el Conservatorio de Música.

Por su parte, el Colegio Real no fue abolido, sino que fue transformado en Colegio de Francia. Las Academias creadas por la Monarquía en distintas épocas fueron reemplazadas por el Instituto Nacional de las Ciencias y Artes, con tres secciones: ciencias físicas y matemáticas, ciencias morales y políticas, y literatura y bellas artes. También estaría el Museo de Historia Natural, heredero del Jardín del rey, y se encargaba de impartir enseñanza superior en ciencias naturales.

Fuente: http://www.nuevatribuna.es/articulo/historia/revolucion-francesa-educacion/20170322102557137911.html

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Francia: Présidentielles et Éducation : Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise)

Francia/Marzo de 2017/Fuente: Voltaire

RESUMEN: El programa educativo de Jean-Luc Mélenchon es particularmente atractivo porque se desarrolla como una utopía. Los resultados son justos y las soluciones propuestas se adaptan o son revolucionarias, de acuerdo con el consenso o los temas cuestionables. En el campo de observaciones, señaló el fracaso de las políticas de pedagogos en  los últimos diez años – incluso si, en realidad, podríamos ir por debajo de 2007 – las desigualdades se agravan en la escuelas donde las metas en las que se ha invertido, ya no se busca educar» conciencias libres y autónomas «, sino a» individuos empleables formato y adaptado al mercado.

Le programme éducatif de Jean-Luc Mélenchon est particulièrement attirant car il est élaboré comme une utopie. Les constats sont justes et les solutions proposées sont adaptées ou révolutionnaires, consensuelles ou contestables selon les sujets abordés.

Dans le domaine des constats, il relève l’échec des politiques pédagogistes des dix dernières années – même si, en réalité, on pourrait aller en deçà de 2007 – par les inégalités qui s’aggravent, « les finalités de l’école [qui] ont été inversées » puisqu’on ne cherche plus à instruire « des consciences libres et autonomes », mais à « formater des individus employables et adaptés au marché », le sentiment de « dépossession aggravée par l’absence de reconnaissance » des enseignants à cause de la « brutalité de l’UMP » ou encore de « l’autoritarisme du PS », ce que le livret de la France insoumise résume par la formule de Jean-Antoine Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet : « former des citoyens qui ne s’en laissent pas conter mais qui entendent qu’on leur rende des comptes ».

Dans le domaine des propositions, si l’on peut se féliciter de la promesse de supprimer la réforme du collège et des rythmes scolaires, la densification du « maillage des établissements en zone rurale afin de limiter à 30 minutes le temps de transport scolaire », la revalorisation des salaires gelés depuis 2010 et le rétablissement des « disciplines […] au cœur des apprentissages », on peut en revanche s’inquiéter de « l’intervention d’acteurs associatifs » dès l’école primaire pour aborder les thèmes de la discrimination et de l’égalité entre les femmes et les hommes (comment ces associations seront-elles OBJECTIVEMENT choisies ?), l’instauration d’une « visite médicale obligatoire dès la grande section de maternelle », le développement de « partenariats entre l’EN [Éducation nationale] et des mouvements pédagogiques agréés », l’allongement de « l’instruction obligatoire de 3 à 18 ans » couplé au « droit à la scolarisation dès 2 ans », l’inclusion des établissements privés dans la carte scolaire, la création d’un « statut des parents d’élèves délégués », ainsi que l’abrogation du Concordat et des statuts spécifiques en Outre-Mer. Dans un programme qui se veut ouvert à toutes les différences, supprimer celles de zones du territoire français qui ont un lien particulier avec notre pays peut paraître pour le moins incohérent.

Quoi qu’il en soit, comment tout cela sera-t-il financé ? Certes, si l’on ne peut qu’acquiescer au titre de ce sixième axe programmatique (sur les sept prévus), « le progrès humain d’abord », et si l’on considère que M. Mélenchon souhaite sortir de l’euro pour retrouver la souveraineté monétaire, financière et économique de notre pays, il n’en reste pas moins qu’il n’envisage, semble-t-il, pas de créer des états généraux internationaux de l’économie (comme proposé par M. Poutine à l’ONU le 28 septembre 2015) ou encore de ne plus fonctionner sur un système basé sur une monnaie : or son programme propose de si nombreuses créations de postes, revalorisations en tous genres et constructions de bâtiments publics que tout ce programme paraît irréalisable en l’état actuel de notre économie. M. Mélenchon parviendra-t-il à balancer ces comptes ou ne nous balance-t-il que des contes ?

Fuente: http://www.bvoltaire.fr/presidentielles-education-jean-luc-melenchon-france-insoumise/

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Francia: Un hallazgo casual en una fotocopiadora culmina con el ‘nobel’ de las matemáticas

Europa/Francia/26 Marzo 2017/Fuente:elpais. /Autor: MANUEL ANSEDE

El francés Yves Meyer gana el premio Abel por desarrollar una técnica que permite ver cine digital

Un día de 1984, el matemático Yves Meyer se encontraba en la cola de la fotocopiadora en la Escuela Politécnica de Palaiseau, cerca de París. Uno de sus colegas de edificio, un físico, estaba imprimiendo un estudio sobre una nueva técnica para descomponer las señales sísmicas complejas registradas en los terremotos.

Meyer se quedó fascinado. Cogió el primer tren a Marsella para conocer a sus autores. Hoy, aquella técnica, la teoría de las ondículas, es una de las aportaciones matemáticas que más ha transformado la sociedad: permite desmontar imágenes y sonidos en paquetes de información más sencillos que facilitan su manejo. Gracias a las ondículas podemos ver nuestro páncreas en un hospital, disfrutar de una película digital o comprimir nuestras fotografías de las vacaciones en formato JPEG-2000. Y, por desarrollar esta teoría, Yves Meyer ha ganado hoy el premio Abel, dotado con 675.000 euros y considerado el Nobel de las matemáticas.

Meyer nació en 1939 y se crió en el Túnez colonial francés. Aquello marcó su carácter a la hora de investigar. “De niño, me obsesionaba el deseo de traspasar las fronteras entre los diferentes grupos étnicos”, afirmó en una entrevista en 2011. Cuando se encontró en la fotocopiadora con la teoría de las ondículas, él era un matemático de 43 años experto en teoría de números, pero decidió saltar de disciplina. En aquel primer viaje a Marsella, conoció a Ingrid Daubechies, Alex Grossmann y Jean Morlet, tres de los pioneros de las ondículas. “Fue como un cuento de hadas. Sentí que por fin había encontrado mi hogar”, explicaba Meyer.

La Academia Noruega de Ciencias y Letras, que concede el premio Abel, aplaude en un comunicado el “papel clave [de Meyer] en el desarrollo de la teoría matemática de las ondículas”. El investigador francés combinó los estudios fundacionales observados en la fotocopiadora con el trabajo del matemático argentino Alberto Calderón, pionero del análisis armónico. “Se sintió fascinado por esta relación inesperada entre teorías de naturaleza tan diversa. A mediados [de la década de 1980] dio forma a esta interconexión, dando una visión unificada de la teoría”, destaca en un comunicado el Instituto de Ciencias Matemáticas (ICMAT), en Madrid, donde Meyer fue miembro del comité científico.

El matemático francés, profesor emérito de la Universidad París-Saclay, hace un llamamiento a los grandes expertos de cualquier disciplina para cambiar de campo de investigación una vez que han agotado el suyo. “Yo no soy más listo que mis colegas con carreras más estables”, señala. “Siempre he sido un nómada, intelectual e institucionalmente”, remata.

Sus avances en la teoría de las ondículas también permiten la eliminación de ruido en señales complejas. Por ejemplo, en 2015, el trabajo de Meyer fue clave en la detección por primera vez de las ondas gravitacionales predichas por el físico Albert Einstein un siglo antes. El experimento LIGO, llevado a cabo por dos observatorios en EE UU, fue capaz de captar la deformación del espacio y el tiempo provocada por una onda gravitacional formada por el choque de dos agujeros negros hace 1.300 millones de años. El próximo 23 de mayo, Meyer recibirá el premio Abel en una ceremonia con el rey Harald de Noruega.

Fuente de la noticia: http://elpais.com/elpais/2017/03/21/ciencia/1490102988_761922.html?id_externo_rsoc=FB_CM

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UNESCO: Semana del aprendizaje móvil: educación y tecnología convergen para ofrecer soluciones a las personas desplazadas

Europa/Francia, 25 de marzo de 2017. Fuente y autor: UNESCO

 Esta semana de marzo de 2017 fue inaugurada, en la sede de la UNESCO en París, la Semana del aprendizaje móvil, conferencia emblemática anual de la UNESCO sobre las TIC en educación. La edición de este año, centrada en el tema de “la educación en situaciones de emergencia y de crisis” y organizada conjuntamente con el ACNUR, examinará qué pueden ofrecer las tecnologías accesibles en materia de posibilidades de aprendizaje con miras a ayudar a las personas desplazadas en todo el mundo.

La sexta edición de la Semana del aprendizaje móvil fue inaugurada por el Sr. Qian Tang, Subdirector General de Educación de la UNESCO y por el Sr. Ralf Gruenert, representante del ACNUR en Francia. Su Excelencia Du Zhanyuan, Viceministro de Educación de la República Popular de China y Su Excelencia Laila Bokhari, Secretaria de Estado de Noruega pronunciaron los discursos de apertura.

“Estamos asistiendo a los niveles más altos de desplazamiento nunca vistos”, afirmó el Sr. Tang. “La Educación desempeña un papel particularmente importante en situaciones de emergencia y de crisis”.

La Semana del aprendizaje móvil 2017 tiene como objetivo facilitar el intercambio de conocimientos a lo largo de todo el mundo y elaborar soluciones que puedan ejecutarse a gran escala con miras a reforzar la inclusión en la educación y a mantener el ciclo del aprendizaje en situaciones de emergencia. La Semana examinará en específico los dispositivos que permiten un aprendizaje móvil innovador y constituyen una herramienta útil para los alumnos, los docentes y los sistemas.

El evento de cinco días de duración incluirá un simposio con 76 sesiones subsidiarias, exposiciones y un panel mixto de debates y sesiones plenarias. Hará hincapié en soluciones que utilizan las tecnologías para llegar a los educandos desplazados, protegen y mantienen la educación en situaciones de emergencia y facilitan los esfuerzos de integración.

El Sr. Gruenert subrayó: “En general, nuestro objetivo es velar por que todos los refugiados y las comunidades que los acogen tengan acceso a oportunidades educativas reconocidas, de calidad y pertinentes, facilitadas, apoyadas y reforzadas mediante el aprendizaje móvil”. “Esos nuevos entornos de aprendizaje prepararán a los refugiados y a las comunidades desplazadas para que logren comprometerse integralmente con el mundo económico, social y cultural del futuro”, añadió.

Soluciones para llegar a las personas desplazadas en cualquier parte.

Las Naciones Unidas estimaron que en 2015, 24 personas se vieron obligadas, por minuto, a abandonar sus hogares – cifra cuatro veces superior a la de hace diez años. Una de 113 personas ha sido desplazada en el mundo por motivo de un conflicto o por huir de las persecuciones, y más de la mitad de los refugiados del mundo son niños, muchos de los cuales han sido separados de sus padres o se desplazan solos.

“Nuestro cometido es ayudar a encontrar soluciones que saquen provecho de estas tecnologías para llegar a las personas en cualquier lugar, a fin de abrir las puertas al aprendizaje y al empoderamiento”, afirmó el Sr. Tang. “La Semana del aprendizaje móvil consiste justamente en esto, en ayudar a nuestros Estados Miembros y a otros asociados a comprender cómo sacar provecho de la tecnología con miras a reforzar la educación y a promover un aprendizaje a lo largo de toda la vida, en particular con las personas más vulnerables”.

La Semana del aprendizaje móvil 2017 incluirá talleres que resaltan los contenidos, las tecnologías, la investigación y los proyectos innovadores en el ámbito del aprendizaje móvil. Conjuntamente con instituciones asociadas se organizarán laboratorios de ideas para orientar la conceptualización y el desarrollo de los proyectos. Un Foro sobre políticas en colaboración con el ACNUR y la UTI reunirá a los ministros de Educación, los ministros de las TIC y dirigentes de empresas del sector privado con miras a examinar de qué manera los gobiernos pueden impulsar la innovación en el sector de la educación y facilitar la adquisición de competencias en cálculo, en particular por parte de los alumnos desfavorecidos o desplazados.

Obtenga más información acerca de la Semana del Aprendizaje Móvil 2017 y únase a la conversación por Twitter mediante el hashtag #MLW2017.

Fuente de la noticia: http://www.unesco.org/new/es/education/resources/online-materials/single-view/news/mobile_learning_week_education_and_technology_converge_to_p/

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Francia suspende los viajes escolares a Londres

Europa/Francia/25 Marzo 2017/Fuente: El periódico

El Ministerio de Educación adopta la medida por razones de seguridad tras la evaluación del riesgo de las autoridades británicas

Tras el atentado de Londres, los directores de los centros educativos franceses han recibido un correo informándoles de que los viajes de estudios a la capital británica estarán suspendidos hasta nueva orden salvo para los desplazamientos en tránsito. En el ataque de este miércoles a las puertas de Westminster han resultado heridos tres alumnos franceses del instituto Saint-Joseph de Concarneau, una localidad bretona.

Las autoridades francesas han fletado un avión gubernamental desde Lorient para que las familias acompañen a sus hijos y el ministro de Asuntos Exteriores, Jean-Marc Ayrault, ha viajado a Londres para reunirse con ellas y con las autoridades británicas, según ha informado el Quai d’Orsay.

Ante el temor expresado por algunos padres de alumnos y tras la evaluación del riesgo que han hecho las autoridades británicas, el Ministerio de Educación ha decidido enviar una circular a los centros informándoles de su decisión de cancelar los viajes previstos  a Londres por razones de seguridad, según señala Le Figaro. La medida afecta a unos 4.200 alumnos, lo que representa unos 169 viajes.

El ministerio recuerda en su página web las medidas de seguridad adoptadas con la aprobación de la reciente ley de junio del 2016 relativa a la lucha contra el terrorismo y que contempla, entre otras cosas, que los menores tienen que tener una autorización paterna para salir del territorio francés.

Por otro lado, debido a la presencia de víctimas francesas en la escena del ataque cometido este miércoles en Londres, la sección antiterrorista de la fiscalía de París ha abierto una instrucción judicial por los cargos de intento de homicidio en relación con una organización terrorista.

Fuente: http://www.elperiodico.com/es/noticias/internacional/francia-suspende-viajes-escolares-londres-5920873

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