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Las escuelas suecas dan marcha atrás en el uso de pantallas y vuelven a los libros de texto

Por: Carina Farreras/Barcelona

¿Cuánto deben ocupar las pantallas en los colegios? ¿Su uso está afectando a la adquisición de competencias consideradas esenciales? ¿Se crean diferencias entre centros? ¿Los datos conseguidos con un medio digital son fiables? Desde hace algunos meses, este es el debate en Suecia. El lugar que deben ocupar las pantallas y la tecnología digital en las escuelas, incluido el tiempo de exposición, algo que ha sido cuestionado por los profesionales de la salud. Y va en línea con la decisión que adoptó el Ayuntamiento de Barcelona para sus escuelas infantiles, eliminando los aparatos tecnológicos de las aulas.

Fruto de ese debate, la nueva ministra de Educación, Lotta Edholm, ha aplazado la estrategia de la Agencia Nacional de Educación Escolar (Skolverket) en su plan digital, que fue presentado en diciembre de 2022. Entonces, la ministra ya escribió en un artículo contra la “actitud acrítica que considera la digitalización como algo bueno, independientemente de su contenido”, lo que lleva a “dejar de lado” los libros de texto, que, según señaló, tienen “ventajas que ninguna tableta puede sustituir”.

La ministra anunció partidas específicas para reforzar el desarrollo del lenguaje, la lectura y la escritura

La ministra no niega el aprendizaje de la competencia digital de los niños, no elimina las pantallas, pero no va a invertir más en la tecnología y pone el énfasis en el papel. “El informe Pirls (sobre comprensión lectora) es una señal de que tenemos una crisis de lectura en las escuelas suecas. En el futuro, el Gobierno quiere ver más libros de texto y menos tiempo de pantalla en la escuela”.

Suecia, un país de 10 millones de habitantes, obtuvo una puntuación en el Informe Pirls 2021 de 544, situándose por encima de la media europea (528), la española (522) y la catalana (507). Pero esta cifra ha caído 11 puntos respecto al informe de 2016.

Según avanzó, el hecho de que los alumnos aprendan a leer y comprendan lo que leen es un requisito previo para el aprendizaje global y en los centros educativos se está perdiendo el foco en este objetivo. En su opinión, es preocupante que la capacidad de lectura esté disminuyendo entre los niños y los jóvenes por lo que las escuelas suecas deben volver a lo básico. “Hay que centrarse en competencias básicas como la lectura, la escritura y el cálculo”, afirmó recientemente Edholm según algunos diarios suecos.

Para remediar la situación, el Gobierno de centro-derecha anunció el pasado 15 de mayo que desbloqueará 685 millones de coronas (60 millones de euros) este año y 500 millones (44 millones de euros) anuales en 2024 y 2025, para acelerar el regreso de los libros de texto a las escuelas. “Esto forma parte del retorno de la lectura a la escuela, en detrimento del tiempo de pantalla”, advirtió la ministra. El objetivo es garantizar un libro por alumno y por asignatura. Asimismo, el gobierno ha invertido partidas económicas específicas destinadas a la compra de material escolar didáctico y, en concreto, el equivalente a unos 4 millones de euros a reforzar el desarrollo del lenguaje, la lectura y la escritura.

La ministra ha encargado un estudio sobre las cargas burocráticas que tienen los maestros

Diversos estudios subrayan que el formato papel es mejor que el digital en el aprendizaje de la lectura, según el profesor de Educación de la Universidad de Barcelona, Enric Prats. “Sabemos que lo que más ayuda es la lectura en papel, sosegada, larga y si se acompaña de la voz, mucho mejor”, apunta. Sin embargo, duda de que el cambio de digital al libro resuelva por sí mismo la comprensión lectora. A su juicio esto es un aspecto que compete a todos los maestros (no solo al de lengua) y que ayudaría generar un hábito de la lectura en los niños, aún sabiendo que es un objetivo que no se logrará en todos ellos.

Además de volver a los aprendizajes esenciales como la lectura, el Gobierno sueco también quiere que el maestro se centre en su labor docente. El Ministerio de Educación anunció el miércoles la creación de una comisión para analizar la carga burocrática de los profesores. “Las escuelas padecen la enfermedad de la documentación”, aseveró la ministra que aclaró que no se trata de que den más clases a cambio, sino de liberar tiempo para que los profesores puedan “planificar, revisar y llevar a cabo su labor docente, sin estar constantemente estresados por otras tareas”.

https://www.lavanguardia.com/vida/20230602/9013216/escuelas-suecas-dan-marcha-pantallas-vuelven-libros.html

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Document central : 2e Congrès mondial contre le néolibéralisme éducatif : alternatives pédagogiques, résistances associatives et syndicales (Panama, 5-9 juin 2023)

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Approuvé avec suggestions d’amendements en première discussion le 7 juin 2023 au Dôme Universitaire, ville de Panama. Approuvé en seconde discussion à Veraguas, Panama, pour diffusion massive le 9 juin 2023.

 

D’où venons-nous ?

Les syndicats et associations professionnelles des travailleur·ses de l’éducation, collectifs pédagogiques et d’éducation populaire, chercheur·ses et universitaires réunis à Panama, partagent un engagement indéfectible dans la défense du droit à l’éducation publique pour toutes et tous, ce qui nous a permis de nous retrouver venant de divers horizons.

Ainsi, nous avons construit un important tissu social de résistance, pluriel, démocratique, divers qui nous ont fait coïncider sur des positions, scénarios et perspectives.

Des décennies de connaissance et reconnaissances dans les résistances associatives et syndicales ont rendu possible l’importante convergence éducative qui s’est déroulée en 2020, quand nous avons décidé d’organiser le 1er Congrès mondial contre le libéralisme éducatif. Cette rencontre, faite de manière virtuelle, a permis de rassembler près de 12 000 activistes sociaux de l’enseignement pour dénoncer les anciens et les nouveaux modèles de privatisation éducative, la déterritorialisation, la mise en place d’une école à plusieurs vitesses, la dépédagogisation, la standardisation et la marchandisation de l’éducation.

En septembre 2020, nous avons décidé de nous rencontrer à nouveau de façon présentielle, pour continuer notre réflexion sur la manière d’affronter l’offensive néolibérale dans l’éducation. Nous retrouver pour réfléchir ensemble, articuler, proposer et mettre en accord des convergences dans des luttes communes. Ce 2e Congrès mondial contre le néolibéralisme, c’est la continuité du dialogue et de la rencontre, centrés sur cette opportunité d’explorer les convergences sur les alternatives pédagogiques, les résistances associatives et syndicales.

 

Une situation complexe pour l’éducation publique

Nous vivons une conjoncture exceptionnelle, dans laquelle se manifestent des attaques multiples contre l’éducation publique présentielle. Dans cette attaque contre le public convergent les intérêts nationaux et internationaux qui veulent transformer l’éducation en une marchandise. C’est pour cela qu’en complément du travail que réalisent, dans chacun de nos pays, nos organisations et collectifs, ainsi que les individus, il nous paraît important de préparer des chemins pour construire un horizon partagé tenant compte de nos diversités. Cet effort part du diagnostic suivant :

 

  1. L’éducation publique présentielle est un droit humain fondamental, obligation imprescriptible des États, qui rend possible la réduction des inégalités sociales dues aux origines de classe.

 

  1. C’est pour cela que les progrès scientifiques et technologiques récents doivent être vus comme des compléments au travail pédagogique présentiel mais jamais comme son substitut. Les institutions éducatives présentielles, au-delà de l’acquisition des connaissances et des savoirs, constituent l’espace privilégié pour apprendre à vivre ensemble, pour partager, pour créer et pour développer la justice sociale ;
  2. La symbiose entre plateformes digitales et systèmes méritocratiques constitue un modèle de gestion individualiste des apprentissages, dépersonnalisé et autoritaire, où toute possibilité d’amélioration des conditions de travail et formation professionnelle de l’enseignant est remplacée par le seul droit de la mise en concurrence entre pairs dans des conditions d’inégalité territoriale et technologique.
  3. Nous soutenons les exigences de transformation radicale des systèmes scolaires pour les mettre en conformité avec les attentes des majorités citoyennes et des diversités historiquement situées, non à celles du grand capital et de ses intérêts.
  4. Ces exigences impliquent de revoir les conditions du travail enseignant, les salaires et les traitements, la sécurité sociale et le droit à une retraite digne ;
  5. comme de comprendre que les luttes des travailleur·ses de l’éducation font partie d’un ensemble plus vaste de luttes contre les détenteurs du capital qui soumettent la classe travailleuse à des conditions de plus en plus aggravées de misère et précarité. Cela affecte les possibilités réelles d’inclusion et de poursuite d’études pour les enfants de celles et ceux qui vivent du travail.
  6. les élèves et étudiants sont également fortement atteints par le néolibéralisme éducatif. Considérés comme matière première ou produits de l’appareil productif, sans droits, sans voix devant les politiques éducatives. Une jeunesse sous attaque, qu’ils veulent sans pensée propre, soumise mais qui, malgré tout, se soulève, s’exprime aussi pour une nouvelle éducation et une société supérieure à celle qu’ils ont en face d’eux.
  7. La pandémie de Covid-19 a déclenché les pires offensives de privatisation sous le masque du virtuel et ce sont les familles, les élèves et les enseignants qui ont dû répondre à la transition vers le numérique tandis que les États nationaux, dans leur majorité, se désengageaient de leur obligation de garantir des conditions minimales d’apprentissage. À cela s’ajoute l’aggravation de l’école à deux vitesses déterminée par les inégalités d’accès aux connexion Internet et aux équipements de travail virtuel, ainsi que la déterritorialisation générée par les tentatives de présenter des «solutions éducatives» semblables pour des territoires très différents.
  8. De plus, les périodes de confinement dus à la pandémie ont accru la précarisation du travail, impactant fortement les femmes. Les travailleuses de l’Éducation sont retournées à l’intérieur de leurs foyers pour prendre en charge les travaux de soins domestiques (alimentation, habillement, nettoyage, soin aux personnes fragiles et aux enfants) ainsi que l’accompagnement de la scolarité en contexte virtuel de leurs enfants. Elles ont vu augmenter leurs heures de travail, au détriment des heures de repos et de leurs activités et progressions professionnelles.
  9. Malheureusement, le tournant néolibéral progressif de l’Unesco que nous constatons depuis 30 ans n’a pas seulement fragilisé les références alternatives mais a construit un nouvel ensemble de discours et imaginaires qui prétendent mettre l’éducation au service du marché.

11 C’est rendu possible en raison des difficultés de la pensée éducative critique à mettre en valeur et à comprendre en profondeur les différentes formes et expressions actuelles de l’offensive néolibérale contre l’éducation publique présentielle.

  1. Dans ce contexte, nous considérons que la mobilisation sociale est un modèle fondamental pour dénoncer le néolibéralisme éducatif et construire des consensus ;
  2. Pour cela, nous faisons un appel à multiplier à partir des associations professionnelles, syndicats enseignants, collectifs pédagogiques, organisations d’éducation populaire et de pédagogies critiques, les espaces de formation, de débat pluriel et de rencontres qui permettront la coordination d’initiatives socialement référencées, pour freiner sur tous les territoires l’offensive globale contre l’éducation publique ont entrepris les entreprises technologiques, les banques de développement, le multilatéralisme, la philanthropie d’entreprise et les corsaires qui prétendent prendre d’assaut les organisations de la société civile.

 

Alors, où allons nous ?

D’un côté, il y a ce que le capital veut mettre en place dans l’Éducation ; de l’autre, ce que pensent et permettent les Peuples. Ce 2e Congrès mondial contre le néolibéralisme éducatif est pensé à partir des logiques de résistance et de construction de l’enseignement populaire.

Pour le capitalisme, tout ce qui se fait dans la société doit être transformé en profit et ils considèrent l’Éducation comme une marchandise. Pour nous, l’Éducation a pour fonction centrale la vie en commun et le développement intégral social de la personnalité, dans une perspective d’émancipation.

Le capitalisme veut plus de virtuel et moins de présentiel pour diminuer l’investissement social et transférer ce qui est économisé aux grandes entreprises technologiques, quand nous affirmons alphabétisation algorithmique, virtuel/numérique comme complément et non comme centralité de l’acte éducatif et plus d’investissement dans l’infrastructure, les effectifs et la formation pour l’éducation présentielle émancipatrice du 21e siècle.

Le capitalisme veut perpétuer les objectifs comportementaux, l’évaluation standardisée, la planification et le curriculum avec des taxonomies reproductives, l’évaluation punitive et les didactiques de l’approche STEM. Nous, nous affirmons : plus de liberté et de joie dans les classes, apprentissage adapté, créatif, libérateur et humaniste, penser l’éducatif dans chaque école au travers de collectifs pédagogiques, d’évaluation partagée, de didactiques actives à partir du contexte, de programmation à partir des territoires.

Le capitalisme détruit la profession enseignante en précarisant le travail dans les classes, faisant des professionnels de l’enseignement des survivants du désastre économiques néolibéral. Nous, nous affirmons qu’il est urgent de rendre digne la profession enseignante, du point de vue social et du travail, revendiquant notre droit à nous organiser librement, à lutter syndicalement, à compter avec la stabilité, des conventions collectives et des conditions de travail dignes.

Le capitalisme veut gommer l’identité des travailleur·ses de l’éducation. Nous enseignant·es, affirmons notre identité et la construisons de manière partagée dans la mobilisation sociale et la rencontre dans les collectifs pédagogiques.

Le capitalisme nous veut enfermés dans nos classes, nous ouvrons les fenêtres pour respirer l’air du changement et nous ouvrons grand les portes pour rencontrer nos collègues et le peuple de tous les territoires, les mouvements populaires, les jeunesses, les peuples premiers, les populations en résistance, le mouvement féministe populaire, la défense des négritudes ;

Nous construisons un tissu social partagé avec un horizon commun dans la défense de l’Éducation publique présentielle populaire, démocratique, scientifique, actualisée, émancipatrice, fondée sur les savoirs et la connaissance, rebelle, libérée du patriarcat et pour une société de justice sociale ;

 

Pour un plan d’action partagé

Ce « 2e Congrès mondial contre le néolibéralisme éducatif : alternatives pédagogiques, résistances associations et syndicales » est la continuité d’efforts et le point de départ pour construire des chemins et continuer des résistances partagées que nous permettent de :

 

  1. Assumer l’identité de Congrès Mondial contre le néolibéralisme éducatif par la signature de documents, déclarations et autres contributions basés sur consensus.

 

  1. Renforcer le Groupe de Contact International (GCI) comme espace pour nous connaître, nous reconnaître, nous rencontrer et cheminer ensemble ;

 

  1. Construire dès maintenant un itinéraire interactif pour élaborer des agendas partagés communs contre le néolibéralisme éducatif. En conséquence, impulser la construction de mouvements pédagogiques, tenant compte des particularités territoriales.

 

  1. Procéder à des rencontres nationales diffusant cette initiative en 2023 et 2024 en privilégiant les espaces régionaux.

 

  1. Réaliser la deuxième École Syndicale internationale (virtuelle) fin 2023, basée sur les méthodologies et contenus travaillés pendant la première expérience de 2022 impulsée par «Otras Voces en Educacion»

 

  1. Construire une rencontre de travail, en janvier 2024, à Morelia, Michoacán-Mexique, pour réaliser le document conceptuel qui permettra de s’entendre sur les catégories, termes, pratiques et politiques néolibérales en Éducation. Pour cela, on établira un plan de travail à partir de ce 2e Congrès mondial ;

 

  1. Impulser notre première école présentielle d’éducation populaire et pédagogies critiques, avec des perspectives de genre, à Ibagué Tolima en juin 2024.

 

  1. Unir nos efforts pour tenir notre IIIe Congrès Mondial contre le néolibéralisme éducatif à Rio de Janeiro, Brésil en octobre 2024, comme un espace pour penser, dialoguer et construire ensemble.

 

  1. Explorer la possibilité de transformer la journée du 5 octobre (journée mondiale des enseignant·es – Unesco) à partir de 2024, en une journée globale de mobilisation et de lutte des travailleur·ses de l’éducation, en coordonnant internationalement la défense de l’Éducation publique présentielle, la profession et le travail enseignant. Pour cela nous établissons un plan de contacts et d’accords entre les organisations présentes.

 

Nous sommes en chemin, nous continuons à additionner les volontés pour aider à la naissance une société qui ait l’éducation et la justice sociale en son centre.

 

Panama, juin 2023

 

 

[1] organisations invitantes : ASOPROF (association des professeurs du Panama) et CII-OVE (centre international de recherche – autres voix dans l’Éducation), avec la participation de 78 délégués internationaux présents, 12 délégués virtuels, 500 délégués d’ASOPROF et quelques 2000 personnes connectées à la chaîne Youtube de «Otras Voces en Educación».

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Francesc Nogales: Educar en clase pero también en casa, un viaje pedagógico a los casos de éxito educativo. España

Francesc Nogales, reconocido a nivel nacional e internacional por sus propuestas educativas innovadoras, ha volcado su experiencia en su primer libro, “Educar en clase… y en casa”, un “viaje pedagógico” que reclama vincular las aulas y el proceso de aprendizaje con el entorno social y familiar.

“Se trata de un viaje en el que vamos creciendo”, desde la infancia hasta la edad adulta, explica Nogales en una conversación con EFE, “en el que al principio replicamos un modelo de educación que hemos recibido y del que luego renegamos”.

Nogales, profesor en el colegio San Enrique de Quart de Poblet (Valencia), fue elegido el mejor profesor de Primaria de España en los Premios Educa Abanca en 2021, y ha recibido también numerosos reconocimientos internacionales por sus proyectos pedagógicos que lleva a la práctica con sus alumnos, tras más de 25 años de “prueba-error”.

Francesc Nogales, reconocido a nivel nacional e internacional por sus propuestas educativas innovadoras. EFE/Ana Escobar

Propuestas de educación que implican a las familias y al entorno social de los alumnos

El libro que publica Plataforma Editorial reúne siete de estos proyectos relacionados con la lectura, las matemáticas, el abordaje del “bullying” o el Alzheimer con la recuperación de la memoria de los mayores, a través de propuestas que implican a las familias y al entorno social de los alumnos y les sirve de motivación para el aprendizaje.

Con sus alumnos ha realizado reseñas literarias que se han publicado en medios de comunicación; talleres de matemáticas con la presencia de las familias en el aula; ha tratado como afrontar situaciones que pueden derivar en “bullying” con vídeos elaborados por los niños para su difusión en YouTube; ha recopilado las historias de los abuelos en “un pueblo para recordar” y trabajado con las familias las frustraciones con propuestas como “De pequeño seré”.

Nogales precisa que son experiencias educativas de éxito después, en algunos casos, de “muchos errores”, consejos a los que los docentes y familias interesadas pueden acceder a través de códigos “QR” y modificar y adaptar a sus aulas de manera colaborativa.

El libro se divide en cuatro capítulos: infancia, juventud, madurez y vejez, y se acompaña también de varios temas musicales con la educación como temática, de Pink Floyd, Mecano, Fito y los Fitipaldis, Maluma o Seguridad Social.

Educación tradicional o innovadora

Nogales habla sobre las continuas reformas de la ley de Educación y opina que “ahora hay una confrontación muy evidente entre educación tradicional y educación innovadora cuando el camino, el debate, no tiene que ser ese sino qué podemos sacar de positivo de la educación tradicional y qué aporta de positivo la innovación metodológica”.

A su juicio, “las leyes están muy bien pero no sirven de nada si estamos dando clases como hace 30 años” y deberían centrarse en “ser útiles”. “No se trata de cambiar la ley sino de plantear la educación como una prioridad social, que se hable de la educación no tanto para debatir y generar polémica sino para generar unión”, añade.

Además, defiende que tenga un papel más visible socialmente, con propuestas como una sección de información educativa en los informativos, al igual que hay de sociedad o de cultura, que muestre las experiencias en las aulas que están desarrollándose con éxito. “Hay muchos colegios haciendo cosas que merece la pena contar y no lo cuentan ni ellos”, lamenta.

Francesc Nogales ha volcado su experiencia en su primer libro, “Educar en clase… y en casa”. EFE/Ana Escobar

Prólogo de Pilar Alegría

La ministra de Educación, Pilar Alegría, que contactó con Nogales tras su elección como mejor docente en 2021 para conocer su trabajo y el de otros profesores con su misma visión pedagógica, es la encargada del prólogo del libro.

Alegría destaca que es una llamada al orgullo de enseñar, al privilegio de ser referente para las nuevas generaciones y un aviso a los riesgos de estar siempre subido a la tarima, ya que “un profesor que no escucha es un profesor que no sabe lo que ha aprendido”.

“Un docente maduro es sensato y no depende solo del libro, tiene buen juicio y ofrece proyectos diversos y variados, y también es prudente y sabe que cada alumno necesita algo distinto”, reflexiona Nogales, que propone a los lectores “sumarse a la acción” y lanzarse a realizar alguna de sus propuestas. “Podemos llevarnos sorpresas increíbles”, asegura el docente.

Fuente: https://efe.com/sin-categoria/2023-06-17/educar-en-clase-pero-tambien-en-casa/

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CII-OVE apuntes sobre el 2 Congreso Mundial contra el Neoliberalismo Educativo

Por Luz Palomino/CII-OVE 

Entre el 5 y el 9 de junio del 2023 se realizo el 2º Congreso Mundial contra el Neoliberalismo en la Educación. Con el tema “Alternativas pedagógicas y resistencias estudiantiles y sindicales”, el evento tuvo lugar en Panamá y fue organizado por la Asociación de profesores (ASOPROF) y Centro Internacional de Investigaciones Otras Voces en Educación (CII-OVE). Contó con la participación de representantes de más de 30 países como: Panama, Argentina, México, Puerto Rico, Venezuela, Colombia, Bolivia, Perú, Guatemala, Paraguay, Uruguay, chile, EEUU, Brasil, Ecuador, Francia, España, Africa entre otros.

Este importante evento internacional de tejido social y en defensa de la educación publica presencial como derecho humano fundamental,  tuvo lugar en la ciudad de Panamá y también en la ciudad de Santiago de Veraguas, permitió el contacto y la participación de sindicatos, gremios, profesor@s y maestr@s de educación superior, educación básica y movimientos sociales de diversos países. Teniendo una fuerte presencia de representantes de sindicatos, asociaciones y colectivos educativos de América Latina y el Caribe, pero también estuvieron presentes luchadores de Estados Unidos, Europa, así como se enviaron videos de saludos de compañer@s de los continentes Africano y Asiático.

Durante los cinco días del evento, se produjeron decenas de debates y paneles, además de exposiciones de libros, revistas, vídeos y presentaciones culturales, que debatieron los ataques del Capital a la Educación, la mercantilización de la enseñanza y la lucha en defensa de la educación como derecho humano.

Algunos de los temas tratados fueron:

Situación educativa internacional
Desafíos del gremialismo y sindicalismo docente
La Educación universitaria ante la mercantilización, estandarización y desterritorialización
Movimiento pedagógico, gremialismo y sindicalismo  docente
El papel de la cultura y las humanidades en la escuela y las resistencias contra la instrumentalización del pensamiento
Desafíos del sindicalismo docente ¿Cómo trabajar la construcción gremial y sindical en un mundo cada vez más digital?
La democracia en las organizaciones gremiales y sindicales del magisterio
La producción del conocimiento como resistencia a las lógicas del mercado
Informes nacionales sobre la situación educativa por país 
La Educación del siglo XXI en defensa de la educación pública presencial.
Todas las ponencias y debates las pueden ver y escuchar por nuestro canal  https://www.youtube.com/@OtrasVocesEnEducacion/streams
Algunas conclusiones finales:
  • Brasil fue elegido como sede del próximo Congreso Mundial contra el Neoliberalismo en la Educación. El tercer congreso se celebrará en la ciudad de Río de Janeiro, en el segundo semestre de 2024. ANDES-SN, SINAFESE, participarán junto con otras entidades del sector de la Educación, en la organización del evento. Donde se tiene el reto de ampliar la presencia de compañer@s de África y Asia, así como de estudiantes en general.
  • Explorar la posibilidad de convertir el 5 de octubre de cada año, a partir de 2024, en una jornada global de movilización y lucha docente coordinada internacionalmente en defensa de la educación pública presencial y la profesión docente, para ello estableceremos una ruta de contactos y acuerdos entre las organizaciones presentes.
  • Asumir la identidad de Congreso Mundial contra el Neoliberalismo Educativo para la firma de documentos, declaraciones y otros aportes consensuados;

Por último, no podemos dejar de decir que los profesores y las profesoras de Panamá nos recibieron con mucho cariño y entusiasmo. Nuestro compromiso con la educación de la clase trabajadora puede dar otro paso concreto en Panamá. Este espacio es continuidad de esfuerzos y punto de partida que intenta construir caminos para seguir tejiendo resistencias compartidas.

Estamos en el camino, seguimos sumando voluntades para ayudar a que nazca una sociedad que tenga a la educación y la justicia social en su centro.

 

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España: Una escuela que segrega priva a los ricos del conocimiento de las cosas

Una escuela que segrega priva a los ricos del conocimiento de las cosas

Guadalupe Jover

La verdadera cultura se compone de dos cosas: pertenecer a la masa y poseer la palabra. Una escuela que selecciona destruye la cultura. A los pobres les quita el medio de expresión. A los ricos les quita el conocimiento de las cosas”. (Alumnos de la escuela de Barbiana, 1967).

Una escuela que segrega daña no solo al alumnado más vulnerable, condenado a no salir de allá donde lo puso el azar de su nacimiento. Daña también, y no poco, a quienes encierra en entornos de pretendido privilegio pues los priva, como denuncian los alumnos de Barbiana, del conocimiento de las cosas.

Hace ahora dos años, la Casa Real emitió un comunicado para informar de que la Princesa de Asturias cursaría el Bachillerato Internacional en una institución educativa privada del Reino Unido, previo pago de 67.000 libras esterlinas. En ese mismo comunicado se subrayaba que se trataba de un colegio en el que “puede haber unas 80 nacionalidades, con alumnos procedentes de diversos estratos económicos”, como prueba de un ideario que propugna el entendimiento intercultural y la valoración de la diversidad. Quienes conocemos el mapa escolar madrileño no pudimos dejar de sentir estupefacción. El instituto público que en razón del domicilio corresponde a las hijas de los Reyes de España cuenta con un número análogo de nacionalidades entre su alumnado, (aunque es verdad que sin gran diversidad de estratos socioeconómicos, visto que quienes pueden elegir, porque tienen dinero para ello, huyen de esa diversidad hacia entornos mucho más homogéneos). Para ese viaje, nunca mejor dicho, no necesitábamos alforjas.

El mensaje real del comunicado estaba sin embargo en lo no dicho: en la desafección hacia la escuela pública española por parte de quien, como en el caso de otras monarquías europeas, debiera ser su principal valedor. Lo mismo ocurre con gran parte de las élites políticas de nuestro país, cuyo currículum, por más que acumule posteriormente grados y másteres, adolecerá de una ceguera en muchos casos incurable: la que impide ver al otro como a un igual, sea cual sea su origen geográfico y cultural y su entorno socioeconómico, su lengua y sus creencias religiosas; la que impide luego comprender las razones azarosas, y por tanto esencialmente injustas, del desigual futuro que espera a unos y otros.

¿Dónde estarán los pobres, que no los veo?”, se preguntaba nada menos que el consejero de Educación de la Comunidad de Madrid, Enrique Ossorio, tras la publicación de un informe de Cáritas que alertaba de que un 22% de la población madrileña se encuentra en situación de exclusión social. Y lo hacía con gesto burlón, calificando de “error” la existencia de ese tipo de informes.

Pero es que no los ve. No los ven. “Una escuela que segrega destruye la cultura”: destruye, es verdad, los valores civilizatorios básicos, que debieran ser compartidos. “A los ricos les quita el conocimiento de las cosas”: privados de la capacidad de alzar la vista y mirar en derredor, aquejados de una miopía incapacitante, refugiados en la confortabilidad del privilegio, siguen alimentando –por activa o por pasiva– una segregación escolar que causa ya escándalo en Europa.

Para la educación democrática no hay atajos. El primer presupuesto de una sociedad democrática es la consideración del otro, de los otros, como personas iguales en dignidad y derechos. Y eso se aprende (o no) desde la infancia. Se vive o no se vive. “Solo se mira como a iguales a aquellos con los que se ha compartido pupitre en la escuela” afirmaba José Pedro Varela, maestro uruguayo, hace ya siglo y medio. Haber crecido, codo con codo, con niños y niñas diferentes en todo es lo único que puede despertar la conciencia del propio privilegio y no atribuir este a un mérito personal. Es lo único que puede despertar reflejos de empatía no atravesados por la asimetría de la desigualdad y conformar una suerte de “velo de ignorancia” que, llegado el momento de proponer medidas para el conjunto de la sociedad, haga abstracción de la propia posición en la rueda de la fortuna.

Educarse en una escuela diversa debería entenderse como un derecho de todo menor, tanto de los que están a un lado o al otro del privilegio. Y eso es algo que ningún dinero puede comprar.

Pero aún hay más. “Una escuela que selecciona destruye la cultura. […] A los ricos les quita el conocimiento de las cosas”. Nuestra cultura compartida –un posesivo hoy felizmente ampliado– incluye un suelo ideológico irrenunciable: no solo los derechos humanos, sino también el derecho a vivir en un planeta con futuro (y el deber de legarlo a las próximas generaciones).

¿Está en riesgo la provisión de ese conocimiento a no pocos niños y niñas de nuestro país, en favor de unas creencias religiosas concretas (no compartidas, por tanto, por el conjunto de la sociedad) y de unos filtros ideológicos que dan la espalda a la fundamentación científica en la selección del saber? Mucho nos tememos que sí.

Porque vivimos en una época de avalancha de información, desinformación y manipulación, es fundamental el papel de la escuela como agente de validación de la información y de transmisión de conocimientos validados científicamente. No se trata de convertir la escuela en un instrumento de adoctrinamiento ideológico, sino de garantizar que no se construyan opiniones que no están apoyadas en hechos”, afirman João Costa y João Couvaneiro en un libro de título bien elocuente: Conhecimentos vs competências. Uma dicotomia disparatada na educação. (2019).

El aprendizaje de la convivencia en condiciones de igualdad con quien es diferente, la educación en derechos humanos, la formación en un conocimiento científicamente contrastado o la libertad de conciencia son derechos de todo menor. Y su mejor garantía es la escuela pública.

Fuente: https://eldiariodelaeducacion.com/2023/06/08/una-escuela-que-segrega-priva-a-los-ricos-del-conocimiento-de-las-cosas/

 

Fuente de la Información: https://rebelion.org/una-escuela-que-segrega-priva-a-los-ricos-del-conocimiento-de-las-cosas/

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El fantasma de la despolitización

Por: Rafael Fraguas

Los resultados de las recientes elecciones municipales y autonómicas así lo demuestran. Ni ideas, ni proyectos, ni medidas concretas de tipo alguno avalan tan resonante victoria electoral como la obtenida por el Partido Popular. ¿Interés por la cosa pública?: se desconoce. ¿Propuestas de gobierno alternativo y mejorado?: no constan. ¿Innovaciones en la gestión política?: ninguna. ¿Programas electorales?: ausencia de medidas visibles. Entonces, ¿qué es lo que en verdad se ha votado?: todo indica que, muy posiblemente, el voto mayoritario ha sido emitido sin nada sustantivo que adquirir por el votante ni nada que ofrecer por parte del PP. Por consiguiente, cabe decir que se ha tratado de una especie de pataleta antigubernamental con ciertos visos, permítaseme decirlo, políticamente suicidas.

Cabe preguntarse si ha sido un voto antisistema, esa actitud tan cara a muchos españoles proclives a una acracia de derechas, protestona, refunfuñona, individualista e insolidaria; esto es, aquella que con su nihilismo antiparticipativo, beligerante/abstencionista y malencarado, abre el camino a que la gran derecha se enseñoree luego de la escena política en las urnas, con su arrogante actitud empeñada en desmantelar todo lo que tenga contenido social, colectivo, mayoritario, en síntesis, democrático, la única tarea que esa derecha sabe acometer de manera impecable. ¿Oferta diferencial propia del PP aquí y ahora?: la única conocida, la privatización de la mayor cantidad posible de riqueza pública, de servicios públicos, de prestaciones para todos que pronto pasarán a ser sólo para unos pocos y los demás tendrán que pagar a precio de oro.

Fulminado por sospechar

Veamos. El Partido Popular tiene hoy un líder que se hallaba muy a gusto en su Galicia natal. Aquí, al líder del PP, Pablo Casado, se le ocurrió insinuar corrupción en el entorno de Isabel Díaz Ayuso, presidenta regional, por los contratos de un hermano de ella adjudicados en plena pandemia. Casado sería literalmente fulminado. Núñez Feijóo sería llamado de urgencia a Madrid, pero no parece hacer el menor esfuerzo por ofrecer alguna idea propia sobre cómo gobernar mejor que el actual Gobierno; justifica su vagancia porque dice que le basta con esperar; ya vendrán luego las grandes corporaciones, a las que el PP tanto debe electoralmente, para asumir su tarea. Tal vez asistamos a su fagocitación por parte de la dama a la que tanto abrazaba, quién sabe.

Por su parte, la presidenta regional durante su estrambótico mandato, no ha tenido reparo alguno en demostrar -tras calcular el número de bares por kilómetro cuadrado en la región madrileña y confirmar la voracidad de las grandes inmobiliarias adquiridas por migrantes de postín-, que ha gobernado únicamente para los suyos; es decir, multinacionales, constructoras, grandes empresarios, hoteleros, taberneros y parroquianos todos, sin que haya parecido importarle el desmantelamiento de la sanidad pública madrileña hecha por los suyos o la pésima calidad de las infraestructuras educativas cuyo deprimente estado es de su incumbencia. Desde luego, distinguía, con claridad desdeñosamente discriminante, entre la migración de las gentes que huyen de la pobreza y la selecta migración de los que vienen de allende el mar forrados del dinero que allí no pagan en impuestos para comprarse a manos llenas barrios enteros de Madrid o predios de la Comunidad madrileña; y, de paso, financiar la publicidad que tan generosamente ha decorado las calles con lemas del partido único, publicitariamente hablando claro.

Verticalidad en la izquierda

Vamos ahora hacia la izquierda. Las candidaturas, al parecer, no se discuten. Siempre vienen de arriba, nunca de abajo. La verticalización de los partidos impide que fluya la inteligencia en su interior y que los más capacitados accedan democráticamente a los puestos de dirección. El ordeno y mando, el ronroneo sempiterno de anquilosados aparatos, el miedo a no salir en la foto, zanjan cualquier atisbo de imaginación y de vitalidad políticas, históricos rasgos distintivos de la izquierda, hoy tan desdibujados. Los egos proliferan por doquier. El adanismo de los recién llegados a la política causa efectos devastadores. La empanada ideológica que sufren algunos y algunas dirigentes les lleva a no discernir entre lo vital y lo accesorio. Tozudamente, la obstinación sustituye al pacto, al acuerdo que hubiera propiciado avances. No reparan en que anteponiendo su lógica particular, su infantilismo izquierdista, a la lógica social lo único que consiguen es que tengamos que soportar cuatro años más a esa plana mayor de la derecha, insoportable por su arrogancia, su incultura y su banalidad, tan amoral y tan tóxica, sin nada que decir ni nada que ofrecer.

Todo ello permite confirmar la pésima calidad de la cultura política existente, aún, en España, como siniestro legado del franquismo capaz, como lo fue, de desertizar la vida cívica y política del país entero. Y, sobre todo, el gran triunfo del mediocre general: el de franquistizar, como vemos a diario, a casi toda la derecha, escorándola hasta la derecha extrema, sin dejar el menor vestigio ni espacio de democraticidad a los sectores conservadores. En Europa hay derecha conservadora democrática. Aquí, desgraciadamente, hoy no la hay. La hubo, pero ya no queda nada de aquellos democristianos, liberales, republicanos de derechas que, puntual pero valientemente, se opusieron al dictador. El centrismo, copado por pijos y pijas de distinta catadura, se ha mostrado incapaz de entender que su apuesta política es diferencial respecto de la extrema derecha, por lo que el votante le ha pasado factura. Siempre son mejores las primeras marcas que las marcas secundonas; esto también se aplica a ese vetusto sector del socialismo y de las autonomías, tan rencoroso con el Gobierno de Pedro Sánchez, sector presto siempre a pactar con la derecha: la misma derecha que en su día le descabalgó arteramente del Gobierno, para ahora palmearle en sus diatribas dislocadas contra el quehacer político del primer Gobierno de coalición desde la Guerra Civil; Gobierno, por cierto, trufado de dificultades y errores de algunos principiantes, recelosos frente al pragmatismo del sector gubernamental mayoritario.

Querida clase obrera:

¿Qué decir de nuestra querida clase obrera?: que la crítica debe asimismo incluirla. Mayormente, por tirar, no piedras, sino grandes pedruscos, sobre su propio tejado. Votar a las formaciones de derecha y extrema derecha por parte de un asalariado es hoy, sin duda alguna, ejemplo supremo de alienación, de ignorancia y de desconocimiento de los intereses de todos, los propios incluidos. Aunque la alienación es una impostura más de los poderosos, de la que no cabe culpar siempre a quien la sufre, el error es previo: pocos asalariados se reconocen como tales –los sociólogos sabemos que muy pocos encuestados se reconocen pertenecientes a la clase obrera-; para colmo, algunos de ellos alardean de disponer ya de una individualidad y unos estilos de vida más propios de otra clase no asalariada y superior en ingresos -y en Código Postal-, a la clase a la que ellos, obreros, empleados, funcionarios, pertenecen. Legítimo es que se aspire a un ascenso social que la democracia puede facilitar, pero cosa bien distinta es creer que ya se halla uno inserto en esa categoría social por encima de aquella a la que en realidad se pertenece.

¿Qué hacer? ¿Por dónde empezar? ¿Cómo sobrellevar cuatro años más de alcaldes, algunos de ellos trincones, caciquiles o mafiosos, más muchos más simplemente desprovistos de vocación de servicio y con tendencia a considerar la política como una forma directa de enriquecerse, como diría el prócer exministro levantino?. Lo grave ahora es que se creerán avalados en sus exacciones por el sufragio de gentes que no pensaron apenas en los efectos de su voto sobre sus propias vidas o que no se molestaron en dedicar un cuarto de hora para acudir a las urnas.

¿Qué podemos hacer con esta izquierda amante de los reinos de taifas, enemiga de los acuerdos, obstinadamente amurallada en rígidos dogmas? ¿Qué cabe explicar a tantos jóvenes replegados sobre sí mismos, abducidos por sus teléfonos móviles y sus pantallas, que no se permiten ver la vida discurrir a su alrededor, mientras, cuando consiguen trabajo, soportan empleos de salarios miserables y suelen mostrarse incapaces de dedicar media hora a la semana en averiguar cómo mejorar sus condiciones de existencia y las de sus compañeros? ¿Dónde han quedado los sueños emancipadores que anidaron en las mentes de tantas generaciones jóvenes que en la Historia han sido?

¿Hemos de deslegitimar desde ya mismo, como ha hecho el PP desde el minuto cero, los Gobiernos surgidos de las urnas porque no nos gustan? No. La izquierda no es tan ruin. Empecemos por cambiar percepciones, métodos, aproximaciones, manías, vicios y, sobre todo, intentemos reflexionar de un modo hondamente autocrítico. La clase obrera llegó a ser antifranquista, pero no pudo o no supo descubrir que aquel régimen era una tapadera más del capitalismo que hoy, en su dimensión financiera, es el principal enemigo de la democracia. La sombra del franquismo es alargada. Demasiado alargada. Su legado tóxico se llama despolitización, falta de conciencia colectiva, irracionalidad, odio al migrante pobre, servilismo ante los poderosos de siempre, anticomunismo… la vida concebida en torno a una simple cerveza. Eso es todo lo que promete la cúpula más irresponsable del Partido Azul y su aliado natural. Pero en las clases asalariadas, pese a los desconciertos habidos, reside la potencialidad de todo cambio a mejor. Y más temprano que tarde, la despolitización pasará factura a sus irresponsables mentores.

Si entendemos la politización en clave democrática, como compromiso colectivo con la lucha por la satisfacción de los intereses mayoritarios y el respeto de los intereses minoritarios, la tarea a asumir es esa. El voto ha sido ahora adverso a tal misión. Despliéguese el ingenio, la imaginación y el talento para revertir esa tendencia tan impolítica y dañina ahora observada. Y admitamos que las derrotas, como la ahora sufrida, pueden ser la antesala de nuevas y prometedoras victorias. España las merece.

Fuente de la información e imagen: https://www.mundoobrero.es

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España: La ‘provención’, o cómo dotarse de los medios que impidan los conflictos en la escuela

La ‘provención’, o cómo dotarse de los medios que impidan los conflictos en la escuela

La Consejería de Educación, Universidades, Cultura y Deportes del Gobierno de Canarias, a través del Servicio de Prevención de Riesgos Laborales de la Dirección General de Personal, pone en marcha un protocolo para la gestión de conflictos en el entorno laboral de los centros educativos, que pretende responder a la necesidad de convivir en un entorno de paz así como sensibilizar sobre la importancia de la construcción de una convivencia positiva basada en la escucha activa y la aceptación de la propia responsabilidad. El protocolo ha sido sometido a audiencia y negociación con las organizaciones sindicales.

Este instrumento de prevención y gestión positiva de conflictos sirve como guía para facilitar la convivencia y el buen clima laboral de los centros educativos e incluye los mecanismos de resolución precoz para evitar la escalada de los conflictos y prevenir riesgos psicosociales.

El protocolo está a disposición de cualquier docente o Personal de Administración y Servicios (PAS) para la resolución de conflictos del entorno laboral mediante la petición de ayuda para su gestión. Se trata de un compendio de diferentes alternativas cuyo objetivo es ayudar en la resolución pacífica de los problemas derivados de las relaciones laborales, para poder afrontarlos como una oportunidad de crecimiento personal y de fortalecimiento en las relaciones interpersonales.

Las herramientas y procedimientos para la gestión positiva de los conflictos incluyen la “provención” (concepto que alude a la necesidad de proveerse de estrategias, habilidades y recursos que permitan afrontar y transformar los conflictos de manera no violenta para que pasen a representar una oportunidad de crecimiento personal y colectivo para todas las partes, la conciliación, la negociación, la mediación y otras prácticas restaurativas; además del arbitraje y del procedimiento disciplinario, cuando no haya sido posible un acuerdo mediado en el que “ambas partes resulten ganadoras”.

Este proceso se caracteriza por su positividad, al ser un procedimiento alternativo a la dinámica tradicional de confrontación de ganar o perder, ya que su finalidad primordial es transformar el conflicto en una situación más positiva, que cuida la relación entre los miembros de la comunidad educativa.

Entre las diferentes alternativas que se plantean, se potencia el uso de la mediación. En esta herramienta prevalece la cooperación, la persona mediadora colabora y guía a las partes, al tiempo que se facilita el entendimiento y la comunicación; la voluntariedad, dado que estas acuden de forma libre y pueden desistir en cualquier momento, así como la imparcialidad, porque la función de la persona mediadora es la de ayudar y asistir a las partes enfrentadas para que ellas mismas puedan entender lo que les está ocurriendo y cómo quieren solucionarlo, pero sin posicionarse a favor de una u otra.

De igual manera, la mediación pone en valor la independencia, porque las partes son las únicas que pueden decidir y tomar decisiones libres, sin la influencia de la persona que guía el proceso.

El Protocolo se puede descargar clicando en este enlace

 

Fuente de la Información: https://exitoeducativo.net/la-provencion-o-como-dotarse-de-los-medios-que-impidan-los-conflictos-en-la-escuela/

 

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