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France: Et toujours… Journée internationale des filles et des femmes de sciences

Europe/France/11-02-2022/Auteur(s) et Source : www.ferc-cgt.org

Chaque mois, la FERC s’associe à une journée internationale pour alerter sur les conditions de travail et de rémunération des femmes, mais aussi sur les questions d’éducation, de recherche, et de culture qui construisent les changements de société nécessaires à une véritable et réelle égalité entre les femmes et les hommes.

Le constat

Les filles représentent 58 % des étudiant·es à l’université. Elles sont 70 % dans les filières lettres ou sciences humaines, 40 % dans les filières scientifiques, selon le ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports. Pour autant, les parcours demeurent différenciés selon le sexe. Dès le lycée, les choix des filières scientifiques et techniques restent très clivés et les filles n’y représentent déjà plus que 31 %. Elles ne sont plus présentes qu’à 28,1 % dans les prépas scientifiques et dans les écoles d’ingénieur·es.

Dans le monde selon l’UNESCO, à l’heure actuelle « moins de 30 % des chercheur·ses dans le monde sont des femmes ». Selon les données de 2014-2016 de l’Organisation environ 30 % seulement des étudiantes choisissent des domaines liés aux STIM (Sciences, technologie, ingénierie, mathématiques) dans l’enseignement supérieur. À l’échelle mondiale, le taux de scolarisation des filles est particulièrement faible dans les domaines suivants :

  • Technologies de l’information et des communications, 3 %
  • Sciences naturelles, mathématiques et statistique, 5 %
  • Ingénierie, fabrication et construction, 8 %

En France, le plafond de verre est bien réel dans toutes les branches de métiers

Au CNRS, toutes disciplines confondues, le pourcentage moyen de chercheuses est de 35 %. Et, plus l’on s’élève dans la hiérarchie, plus ce pourcentage diminue.
Dans l’enseignement supérieur, la proportion de femmes parmi les enseignant·es chercheur·ses chute avec seulement 27 % des professeuses d’université.
Toutes les disciplines sont impactées avec des effets encore plus désastreux dans les disciplines « réputées difficiles et abstraites » comme la physique et les mathématiques.

  • En gestion et économie : 44 % des effectifs sont des femmes.
  • En langues & littérature : 62 %.
  • En mathématiques : 23 %.
  • En physique : 22 % (28 % parmi les Maitre·sses de conférence et 13 % parmi les Professeur·ses)/
  • En sciences pour l’ingénieur : 19 %.
  • En médecine : 27 %

Des inégalités de salaires

Dans l’ESR, en moyenne mensuelle un homme enseignant-chercheur touche 3758 € et une femme 3370 €.

Dans les entreprises, parmi les ingénieur·es, selon l’enquête menée en 2018 par l’IESF (Association des Ingénieurs Et Scientifiques de France), le salaire brut médian annuel des femmes s’élève à 47 000 euros contre 60 000 euros pour les hommes (écart 22 %).

Mais la réforme du Bac risque de renforcer les choix genrés des filières

Les premières données sur la répartition filles/garçons dans les spécialités de terminale, (soit la première promotion de la réforme du bac 2020) sont alarmantes : certaines matières scientifiques peuvent accueillir jusqu’à 87 % de garçons, quand des spécialités littéraires comptent 80 % de filles : 58 % de garçons en mathématiques et 87 % en informatique contre 30,7 % des filles.

Marie Duru-Bellat, professeuse émérite en sociologie et spécialiste des questions d’éducation, s’inquiète de son côté de ces premières données. « Dans l’ancien bac, les filles faisaient S parce qu’elles étaient de bonnes élèves, mais elles s’orientaient moins vers les sciences » dans le supérieur. « Aujourd’hui, poursuit la sociologue, on leur demande d’anticiper leur carrière professionnelle et l’on peut s’attendre à ce que leur choix soit encore plus genré ».

La LPR va pénaliser les femmes en repoussant l’âge de recrutement

Les nouvelles chaires de « professeur junior », qui consistent à donner quatre à six ans à une collègue pour faire ses preuves avant d’être recrutée, ou non, au niveau de professeuse, vont démotiver les jeunes femmes qui hésiteront à candidater.

Les nouveaux « CDI de mission scientifique » qui, contrairement à leur nom, sont à durée limitée, vont également précariser davantage les carrières des femmes.

Même Frédérique Vidal partage ce constat inquiétant. Dans un rapport publié en mars 2020, la ministre écrit : En France, mais aussi dans la plupart des pays européens, la part des femmes de 25 à 34 ans diplômées de l’enseignement supérieur est 10 points supérieure à celle des hommes. Pourtant, à l’entrée dans la vie active, la position des femmes reste problématique avec des écarts de rémunération défavorables d’emblée – de l’ordre de 10 % pour les diplômées de master -, ou une qualité de l’emploi inférieure, et ce quelle que soit la discipline de formation.

Pourquoi ? …encore le poids des stéréotypes

Dès le plus jeune âge, on ne valorise pas les mêmes qualités chez les filles et chez les garçons. Rapidement les premiers effets des inégalités femmes/hommes en matière de choix d’orientation se font sentir : dès la classe de seconde, seulement 46 % des élèves qui suivent des options scientifiques ou technologiques sont des filles, alors qu’elles sont surreprésentées (69 %) dans les enseignements d’exploration au profil littéraire, selon les données 2016 du ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports.

En raison des stéréotypes attribués à certaines filières, les filles ne vont pas naturellement vers les formations scientifiques et technologiques dites « masculines ». Elles doutent de leurs capacités à s’intégrer dans des formations où les garçons sont plus nombreux et, au final, sont poussées à l’autocensure (notamment par toutes sortes de comportements leur indiquant qu’elles ne sont pas autorisées à se sentir bien dans ces filières). Les filles privilégient des filières qui font appel aux soi-disant dispositions naturelles féminines (l’écoute, l’attention aux autres…) plutôt que celles qui demandent des compétences plus techniques.

Focus : et l’histoire ? L’effet Matilda, ou les découvertes oubliées des femmes scientifiques

« L’effet Matilda », ce phénomène de déni ou de minimisation de la contribution des femmes scientifiques à la recherche. Bien souvent, leurs travaux sont attribués à des collègues masculins, quand elles ne sont pas tout bonnement oubliées. Au cours de l’histoire, les femmes de science se sont faites spolier de nombreuses découvertes.

Nombreuses sont les femmes qui se voient évincées des remises de prix, quand il ne s’agit pas carrément d’un prix Nobel. De la physicienne Lise Meitner à la biologiste Rosalind Franklin en passant par l’astronome Jocelyn Bell, beaucoup de ces scientifiques n’ont accédé à la reconnaissance qui leur était due que des années après leurs découvertes. La minimisation, quand il ne s’agit pas de déni, de la contribution des femmes scientifiques à la recherche n’est pas un phénomène nouveau : l’historienne des sciences Margaret Rossiter l’a théorisée sous le nom d’effet Matilda.

Des exemples

Jocelyn Bell-Burnell (1943-) – Astrophysicienne britannique, est connue pour sa découverte du premier pulsar en 1967. C’est pourtant son directeur de thèse, Anthony Hewish, qui se vit décerner le prix Nobel de physique 1974. Ce fut par ailleurs la toute première distinction attribuée dans le domaine de l’astronomie.

Nettie Stevens (1821-1912) – Généticienne américaine, fut à l’origine de la découverte en 1905 que le sexe de chaque individu est déterminé par des caractères chromosomiques XY. Une contribution phénoménale à la science génétique naissante. Mais ce sont ses mentors, Thomas Hunt Morgan et Edmund Beecher Wilson, que l’histoire retiendra.

Marietta Blau (1824-1970) – Physicienne autrichienne, a révolutionné les méthodes photographiques de détection de particules chargées avec une de ses étudiantes, Hertha Wabacher. Le prix Nobel sera pourtant attribué en 1950 à Cecil Powell.

Face à ces constats dans le monde de la recherche et des sciences, la FERC- CGT rappelle :

  • qu’elle combat le système patriarcal, fondé sur une domination des hommes sur les femmes et toute forme de discrimination.
  • Qu’elle lutte pour l’égalité filles-garçons et dénonce les stéréotypes de genre.
  • Qu’elle défend l’accès des femmes aux postes de responsabilités dans tous les métiers et à tous les niveaux.
  • Qu’elle revendique l’égalité salariale et professionnelle.

Et toujours… Analyses et préconisations à retrouver dans les guides CGT disponibles :http://www.egalite-professionnelle.cgt.fr/

Source et Image: https://www.ferc-cgt.org/journee-internationale-des-filles-et-des-femmes-de-sciences

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Libro(PDF): ¿Por qué luchamos? Un libro sobre amor y libertad

Reseña: CLACSO

*Disponible sólo en versión digital

Manuela D ́Avila explica el feminismo actual para quien todavía no lo conoce o comprende. Con ella es posible entender que el feminismo es un asunto de todas y de todos. Es un libro dedicado especialmente a mujeres jóvenes que se quieren comprometer o quieren saber más y no se animan a preguntar. Es, también, una conversación, un abrazo y un punto de apoyo para reflexionar sobre la maternidad y la sororidad, las diferencias y la igualdad, la deconstrucción y la libertad, la violencia doméstica y el miedo, en definitiva: todo aquello por lo que luchamos. La autora sugiere pero también interactúa con las lectoras, incita a la reunión, la cofradía y la escucha para asegurarse (y asegurarnos) de que las mujeres no estaremos nunca más solas.
Autora: Manuela D’Ávila

Editorial/Edición: CLACSO. Siglo XXI.

Año de publicación: 2021

País (es): Argentina.

ISBN: 978-987-813-051-4

Idioma: Español

Descarga: ¿Por qué luchamos? Un libro sobre amor y libertad

Fuente e Imagen: https://www.clacso.org.ar/libreria-latinoamericana/libro_detalle.php?orden=&id_libro=2413&pageNum_rs_libros=0&totalRows_rs_libros=1598

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Pese a la recuperación económica, la extrema pobreza creció en 2021 en América Latina según informe de la Cepal

Los grupos más afectados por la pobreza en general siguen siendo las mujeres y los jóvenes.

En su informe denominado Panorama social de América Latina 2021 presentado este jueves en forma virtual en su sede de Santiago de Chile, la secretaria ejecutiva de la Comisión Económica para América Latina y el Caribe (Cepal), Alicia Bárcena, señaló que el número de personas que viven en extrema pobreza en la región creció de 81 a 86 millones, lo que implica un retroceso de 27 años en el avance de los indicadores, debido a la profundización de la crisis sanitaria y social desatada por la pandemia de coronavirus.

Bárcena explicó que en términos porcentuales la pobreza extrema pasó de 13,1% en 2020 a 13,8% en 2021, en tanto que la pobreza en general disminuyó de 33,0% a 32,1%.

Según el informe de la Cepal consignado por Associated Press, los grupos más afectados por la pobreza siguen siendo las mujeres y los jóvenes. En cuanto a los números del desempleo en la región, la tasa de desocupación en 2021 llegaría a 11,8% para las mujeres y a 8,1% para los hombres, en comparación al 12,1% y al 9,1% respecto de 2020, y afecta principalmente a los sectores de menores ingresos.

En detalle, en 2021 la pobreza aumentó sobre todo en Brasil y Costa Rica debido a los recortes de las ayudas estatales. En contrapartida, Chile y República Dominicana mantendrían sus niveles, apoyados en la continuidad de las transferencias fiscales.

Bárcena llamó a mantener las transferencias monetarias de emergencia en 2022 o hasta que la crisis sanitaria esté controlada, ya que fueron claves en gran parte de los países para mantener a raya los niveles de pobreza.

“La recuperación económica de 2021 no ha sido suficiente para mitigar los profundos efectos sociales y laborales de la pandemia, estrechamente vinculados a la desigualdad de ingreso y género, a la pobreza, a la informalidad y a la vulnerabilidad en que vive la población”, agregó Bárcena durante la presentación del trabajo.

La Cepal además estimó el crecimiento del producto interno bruto en la región en 2021 en 6,2%, y para 2022 proyecta 2,9%.

Por otra parte, la secretaria ejecutiva de la Cepal indicó que una de las áreas más afectadas durante la pandemia es la de la educación, por la suspensión de las clases presenciales de los niños y su reemplazo por otras en línea, ya que no todos tienen conectividad buena o regular en la región.

Fuente: https://ladiaria.com.uy/mundo/articulo/2022/1/pese-a-la-recuperacion-economica-la-extrema-pobreza-crecio-en-2021-en-america-latina-segun-informe-de-la-cepal/

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Afganistán: Las decisiones políticas deben incluir las voces de las mujeres para ser sostenibles

Los participantes en un debate del órgano de seguridad de la ONU reconocen el papel clave de las mujeres en los procesos de paz y en todos los ámbitos de la vida pública y social. Michelle Bachelet denuncia los abusos contra las mujeres en Afganistán. Un nuevo fondo respaldará a las defensoras de las mujeres en escenarios de conflicto o crisis.

“Las decisiones en materia de paz que no reflejan las voces, realidades y derechos de las mujeres no son sostenibles. Debe haber una defensa clara y una inversión significativa en las mujeres defensoras de los derechos humanos y constructoras de la paz”, afirmó este martes la Alta Comisionada de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos.

En su participación en un debate ministerial abierto del Consejo de Seguridad de la ONU sobre la violencia contra las mujeres en los procesos de paz y seguridad, Michelle Bachelet llamó a eliminar la brecha digital, ampliar el apoyo financiero y aumentar la rendición de cuentas por ataques e intimidación contra las mujeres.

“El trabajo de abordar la discriminación, la desigualdad, la negación del espacio cívico de las mujeres y la violencia de género también debe ser una prioridad para la construcción de la paz”, recalcó.

Bachelet destacó el papel del Consejo de Seguridad en el esfuerzo de construir la paz por y para las mujeres; sin embargo, subrayó que entre 1992 y 2019, sólo el 13 % de los negociadores, el 6 % de los mediadores y el 6 % de los signatarios de los principales procesos de paz en todo el mundo fueron mujeres.

La pandemia empeora la situación

“Y eso fue antes de que estallara la pandemia y antes de que una ola de conflictos cada vez más intensos, transiciones políticas antidemocráticas y crisis humanitarias desastrosas se apoderaran de muchas sociedades, reduciendo aún más los derechos de las mujeres”, advirtió.

Explicó que la situación a la que ahora se enfrentan las defensoras de los derechos humanos son mucho peores, como lo son las perspectivas de una participación plena, no simbólica, de las mujeres en la configuración y construcción de la paz.

Para ilustrar esta aseveración, citó que sólo el 1% del financiamiento a los países frágiles o afectados por conflictos se destina a las organizaciones de derechos de las mujeres y reportó que en 2020 su Oficina verificó 35 asesinatos de defensoras de los derechos humanos, periodistas y sindicalistas en siete países afectados por conflictos donde se pudieron recuperar datos.

“Este número, que sin duda es un recuento insuficiente, superó las cifras confirmadas de asesinatos en 2018 y 2019”, acotó.

Agregó que también se han documentado patrones de abusos de actores estatales y no estatales contra las defensoras de la igualdad de género y derechos sexuales y reproductivos entre otras causas, asegurando que esos ataques buscan disuadir la participación y liderazgo de las mujeres.

Mujeres en la clínica Mirza Mohammad Khan, en Afganistán. El centro sanitario cuenta con el apoyo de UNICEF.
UNICEF/Alessio Romenzi
Mujeres en la clínica Mirza Mohammad Khan, en Afganistán. El centro sanitario cuenta con el apoyo de UNICEF.

Exclusión de las mujeres en Afganistán

Durante su alocución, la Alta Comisionada se refirió al caso de Afganistán, subrayando la exclusión de las mujeres del Gabinete de facto y otros foros clave y advirtiendo que esta supresión socava en gran medida la capacidad de los gobernantes para garantizar un futuro pacífico duradero.

“Las mujeres afganas han sido excluidas de la toma de decisiones que afectan a sus vidas y familias, y se les ha impedido ejercer plenamente su derecho a participar en todas las esferas de la vida cívica y pública”, abundó.

Bachelet también consideró que frente a un desastre humanitario de proporciones sin precedentes, el país necesita que toda su gente se una. “En cambio, la negación de los derechos fundamentales de las mujeres y las niñas está dañando enormemente la economía y el país en su conjunto”, alertó.

Recordó que en los últimos meses, muchas defensoras de los derechos humanos, periodistas, abogadas y juezas afganas se han visto obligadas a huir o a esconderse, a menudo tras repetidas amenazas.

En este contexto, instó al Consejo de Seguridad a garantizar la rendición de cuentas de los responsables de las violaciones y abusos de los derechos humanos en Afganistán, incluso contra mujeres y niñas, “para permitir las condiciones para una paz sostenible”.

“Pido a todos los Estados que utilicen su influencia con los talibanes para fomentar el respeto de los derechos humanos”, enfatizó.

Solicitó además el establecimiento de vías seguras y programas de reasentamiento para las defensoras de los derechos de las mujeres afganas, al igual que la suspensión inmediata de la deportación de las afganas que buscan protección en otros países.

El caso de Colombia

Bachelet contrapuso la situación en Afganistán con el caso del Acuerdo de Paz de Colombia de 2016, en el que hubo una amplia participación de las mujeres y se incluyeron medidas puntuales de género.

“La Comisión de la Verdad y la Jurisdicción Especial para la Paz también han promovido la participación de las mujeres, y la Unidad de Búsqueda de Personas dadas por Desaparecidas ha reconocido el papel fundamental de las mujeres en esa búsqueda”, apuntó.

No obstante, añadió que se deben fortalecer medidas específicas de género en cuestiones como la reforma agraria, la participación política, las garantías de seguridad y otros puntos del acuerdo.

También recomendó mayores esfuerzos para combatir la continua violencia sexual relacionada con el conflicto y para garantizar que las víctimas de esos crímenes sean tratadas con dignidad y tengan acceso a protección, justicia y reparación adecuadas. “Este trabajo servirá a la causa de la justicia y, por lo tanto, a la paz”, concluyó Bachelet.

Mujeres colombianas decoran un muro con mensajes de paz.
Misión de Verificación de la ONU en Colombia/Daniel Sandoval
Mujeres colombianas decoran un muro con mensajes de paz.

Objetivo compartido

El debate en el Consejo de Seguridad fue organizado por Noruega, país que ostenta la presidencia del órgano en enero.

La canciller de ese país, Anniken Huitfeldt, resaltó que existen deficiencias persistentes en la creación de entornos seguros y propicios para que las mujeres constructoras de paz y defensoras de los derechos humanos puedan desempeñar su labor e instó a trabajar con miras a alcanzar el objetivo compartido de garantizar la participación plena, equitativa y significativa de las mujeres en todas las etapas de los procesos de paz.

Fondo de apoyo

En el misma línea que el Consejo de Seguridad, ONU Mujeres lanzó hoy el Fondo Humanitario y para la Paz de las Mujeres, que busca acelerar el respaldo a las defensoras de los derechos humanos de las mujeres en la primera línea del conflicto y la crisis.

La directora ejecutiva de ONU Mujeres, Sima Bohous, y la ministra de Relaciones Exteriores de Noruega presentaron el Fondo en un evento virtual en el que definieron dichos recursos como una nueva ventana de financiamiento para las defensoras de derechos humanos que trabajan por la paz inclusiva y la acción humanitaria.

El Fondo es un mecanismo global de financiamiento conjunto flexible y rápido cuya meta es revitalizar la acción y aumentar los recursos para la participación, el liderazgo y el empoderamiento de las mujeres en los procesos de paz y seguridad y en las respuestas humanitarias.

Fuente: https://news.un.org/es/story/2022/01/1502732

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‘Andaluces Levantaos’ exige a la Junta que refuerce las políticas de prevención de violencia machista ante el aumento “alarmante” de llamadas al 016

Por: Tercera Información

La coportavoz de la coalición, Esperanza Gómez, lamenta que el gobierno de Moreno Bonilla “esté secuestrado por la extrema derecha y elimine el lenguaje inclusivo en los centros educativos, apoye económicamente a organizaciones antiabortistas o impida líneas de apoyo a asociaciones feministas y políticas de igualdad en la administración autonómica”.

Andaluces Levantaos’ muestra su preocupación por el ascenso de las llamadas de socorro al 016 de mujeres víctimas de violencia machista en Andalucía durante 2021, según el último informe de la Delegación del Gobierno para la Violencia de Género, que coincide con un recorte de más de tres millones de euros, en lo que va de legislatura, por parte del gobierno andaluz, en materia de prevención de la violencia machista y en la atención a las víctimas.

Instamos a la Junta de Andalucía a avanzar hacia la erradicación de la violencia y a redoblar esfuerzos para combatir la violencia machista, estableciendo un marco institucional, educativo, económico y social de protección integral frente a la violencia hacia las mujeres, las niñas y los niños, reclama la coportavoz de la coalición, Esperanza Gómez.

De hecho, Gómez ha detallado que las llamadas al 016 se han incrementado de manera alarmante” en prácticamente todas las provincias andaluzas respecto al pasado año, por ejemplo, en el mes de octubre, se contabilizaron en la provincia de Sevilla 97 llamadas más, respecto al mismo mes del 2020, y en Almería el incremento fue del 125%.

Es indudable que la pandemia ha perjudicado especialmente a las mujeres andaluzas y a los datos de violencia de género, pero también resultan muy negativas en este sentido las políticas del gobierno de Juanma Moreno y sus recortes en materia de protección hacia las víctimas, algo que puede traducirse en el aumento de casos de asesinatos machistas y de la desigualdad de género en nuestra tierra, lamenta la coportavoz.

Asimismo, la también coordinadora de Más País Andalucía afirma que, en un momento en el que en Andalucía y en España se evidencia más que nunca la existencia y los efectos de la violencia machista, y la sociedad comienza a ser consciente de la violencia machista psicológica y de la violencia vicaria, el ejecutivo andaluz, secuestrado por los planteamientos de la ultraderecha, se dedica a desmantelar las políticas de igualdad y por tanto a menoscabar la integridad física y mental de las mujeres.

Nos preocupan los recortes económicos en este sentido, las medidas legislativas que buscan la eliminación del lenguaje inclusivo en los centros educativos andaluces, el apoyo económico a organizaciones antiabortistas y la falta de políticas feministas, señala Esperanza Gómez.

Por ello, Andaluces Levantaos’ propone una serie de medidas concretas importantes para prevenir y combatir la violencia machista en nuestra comunidad, como, revertir las políticas de la desigualdad de género” del gobierno andaluz, aumentar el presupuesto destinado a combatir la violencia machista, reforzando la ley con más recursos, aumentar las plazas en los centros de atención e incorporar en ellos a las víctimas de todas las formas de violencia machista, la creación de un Observatorio de Violencia Machista Psicológica y de violencia vicaria en Andalucía y la realización de campañas de sensibilización.

Por último, la coalición plantea la necesidad de establecer acciones de prevención y protección a los menores con padres con procedimientos de violencia de género abiertos o finalizados que tienen régimen de visitas.

Fuente e Imagen:https://www.tercerainformacion.es/articulo/actualidad/04/01/2022/andaluces-levantaos-exige-a-la-junta-que-refuerce-las-politicas-de-prevencion-de-violencia-machista-ante-el-aumento-alarmante-de-llamadas-al-016/

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México: Desempleo aqueja más a las mujeres; cae entre hombres

América del Norte/México/31-12-2021/Autora: Clara Zepeda/Fuente: www.jornada.com.mx

Ciudad de México. Las personas con educación media superior y superior son las que más padecen el desempleo en México, pero si son mujeres lo sufren más, revelan datos de la Encuesta Nacional de Ocupación y Empleo (ENOE) más reciente que realiza el Instituto Nacional de Estadística y Geografía (Inegi).

A nivel nacional, la población desocupada –dentro de la cual se considera a quienes se encuentran sin trabajar, pero que están buscando un empleo– se situó en 2.15 millones de personas en noviembre del presente año; de las cuales 53 por ciento tienen estudios de niveles medio superior y superior (1.14 millones). Asimismo, tres de cada cuatro desocupados están entre los 15 y 44 años de edad.

Sin embargo, son las mujeres con educación media superior y superior quienes más sufren el desempleo en México, al sumar 526 mil 922 al cierre de noviembre, lo que no sólo representa un aumento de 17 por ciento con respecto al mismo mes de 2020; también exhibe un incremento de 4.6 por ciento en relación a octubre del presente año.

En cambio, los hombres con la misma preparación sumaron 612 mil 601 en noviembre, 18.1 por ciento menos que en el mismo mes 2020 y frente a octubre del presente año también se observa una caída de 14.5 por ciento.

Édgar Vielma, director general de Estadísticas Sociodemográficas del Inegi, consideró que la desocupación entre personas con estudios superiores se debe, en parte, a que las principales plazas que pueden ocupar se encuentran en sectores perjudicados por la pandemia, toda vez que a nivel urbano se ha visto una mayor afectación del empleo.

La ENOE detalla que el siguiente segmento que padece la desocupación son los que comprueban tener una educación de secundaria completa, con 733 mil 450 personas (34.1 por ciento de los desocupados).

Y también en este grupo con secundaria completa, la desocupación afecta más a las mujeres, pues en los pasados 12 meses entre ellas registra un aumento de 8.4 por ciento y con respecto a octubre subió 10.1 por ciento; mientras que la desocupación de los hombres con el mismo nivel de estudios reportó una caída anual de 16.9 por ciento en noviembre y un descenso mensual de 10.5 por ciento.

Se dispara desocupación entre adultos mayores

La más reciente ENOE destaca que el desempleo entre mujeres de 65 años y más se disparó de 2 mil 399 en noviembre de 2020 a 10 mil 916 en el mismo mes de este 2021.

Los adultos mayores que se mantenían activos laboralmente hablando han padecido con la pandemia y según cifras del Inegi, han sido las mujeres quienes más padecen el desempleo por edad y nivel de estudios.

Mientras que para los hombres para esa edad, el desempleo pasó de 34 mil 302 de noviembre del año pasado a 28 mil 960 en el mismo mes de este año.

La brecha laboral –que contempla no sólo a los desempleados sino a los trabajadores subocupados y a quienes podrían formar parte de la fuerza laboral pero no están motivados para buscar hacerlo– muestra un panorama más completo de la insuficiencia del empleo.

Un análisis de la Fundación Forge adjudica el fenómeno de desocupación, principalmente en jóvenes, a factores como su falta de experiencia, de habilidades tecnológicas y el no contar con un perfil atractivo para las compañías.

En octubre la brecha laboral fue casi 10 puntos porcentuales más profunda entre las mujeres que para los hombres. Cerca de 31.2 por ciento de las trabajadoras potenciales se enfrentó a la insuficiencia de empleo; en marzo de 2020 la proporción era de 24.1 por ciento.

Fuente e Imagen: https://www.jornada.com.mx/notas/2021/12/27/economia/desempleo-aqueja-mas-a-las-mujeres-cae-entre-hombres/

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Nicaragua: Las mujeres no son libres, las mujeres no están seguras

Por: Aldania Serrano

Publicado en redclade.org

A pesar de las últimas reformas en la Constitución Política de Nicaragua, que incluye leyes que protegen a las mujeres, en el país se está viviendo una coyuntura con una centralización de poder y poca seguridad para la ciudadanía y a la vez múltiples crisis, en las que los niños, niñas, adolescentes y mujeres son más afectadas debido a su nivel de vulnerabilidad.

Para hablar sobre la violencia basada en género en Nicaragua, se debe reconocer que los nicaragüenses se encuentran en una sociedad patriarcal. Desde que las personas nacen se les asignan roles en dependencia de su sexo biológico, como consecuencia, las mujeres y niñas están creciendo en un sistema que dicta lo que deberán hacer el resto de sus vidas.

Es importante señalar que la violencia basada en género está sustentada por el sistema patriarcal en el que dominan los hombres sobre las mujeres, la mayoría de las veces, las mujeres sufren violencia a raíz de su cuerpo y la concepción de los hombres sobre él.

Según datos de la Organización Mundial de la Salud (OMS), alrededor de 736 millones de mujeres (una de cada tres), son víctimas de violencia física o sexual realizada por un compañero íntimo o agresiones sexuales perpetradas por otras personas, unas cifras que se han mantenido estables a lo largo del decenio más reciente.

También, para ONU mujeres, la violencia contra las mujeres y las niñas es una de las violaciones más generalizadas de los derechos humanos en el mundo y se producen muchos casos cada día en todos los rincones del planeta, y Nicaragua no es la expepción.

Así se manifiesta la violencia basada en género

“¿Ya tenes novia en la escuelita?”, todas las personas en Nicaragua ya han escuchado esta expresión que le dicen a los niños. Desde que son infantes se crían a los niños con la idea de que deben ser coquetos, que deben decirles ¨piropos¨ a las niñas y mujeres en la calle, pero no se les dice que en realidad eso es acoso y violencia normalizada porque invaden el espacio y la privacidad de las niñas y mujeres.

De igual forma, es violencia de género cuando a las niñas solo se les permite jugar con muñecas y jugar a ¨la cocinita¨, usar faldas y ser sumisas, porque eso es lo que la sociedad ha construido desde hace mucho tiempo. Es violencia también, que a los niños no se les permita llorar en público porque ¨los verdaderos hombres no lloran¨, porque los hombres son fuertes y deben dedicarse a trabajar para el hogar, no pueden ser sensibles porque no es parte de su naturaleza… criar a los niños con estas ideas, es violencia.

La violencia basada en género también se manifiesta con acoso callejero, con micromachismos,  y en palabras de la activista Integrante de la red de mujeres contra la violencia, Evelyn Floresestos comportamientos y conductas no deben celebrarse porque son expresiones de violencia determinadas por las relaciones de poder de los hombres hacia las mujeres, que se producen como:

  • Violencia física
  • Violencia psicológica
  • Violencia sexual
  • Violencia económica
  • Violencia emocional

Una de las expresiones más graves de violencia, es la conducta normalizada de hombres adultos que buscan una relación amorosa con adolescentes y jóvenes, quienes son vulnerables a ceder por algún tipo de amenaza y violencia ejercida por el adulto que goza de poder y por ello abusa del mismo. Las niñas, adolescentes y jóvenes deben ser protegidas de este tipo de abusadores.

Quiénes ejercen violencia

Generalmente, son los hombres quienes ejercen violencia hacia las mujeres, no necesariamente se puede ver en una pareja, la violencia basada en género sucede independientemente de si existe o no un vínculo entre el victimario y la víctima. La violencia también está presente en sitios de trabajo, en las calles, en las iglesias, en la familia, en las escuelas y universidades.

Qué ha cambiado en los últimos años

Gracias a los esfuerzos de las mujeres feministas, con el pasar de los años, las mujeres se han empoderado y muchas cosas del pasado han cambiado, antes los hombres eran los dueños de tierras en las zonas rurales, ahora hay mujeres productoras y dueñas de sus tierras, antes era muy común que los hombres fuesen los titulares de las casas y las herencias, ahora hay más mujeres siendo incluidas, hay más mujeres tomando responsabilidades y siendo parte de esta revolución que con el tiempo será una normalidad.

En busca de una sociedad justa

Para Flores, se debe luchar en contra de la violencia basada en género, pero para ello se necesita un trabajo armónico entre hombres y mujeres, no se trata de una competencia, si no de la construcción de una sociedad más justa y democrática, en la que los hombres y las mujeres puedan vivir en paz. Asimismo, en medida que hay democracia e institucionalidad se puede combatir la violencia de género de forma más efectiva, ya que, esto permite a las mujeres y niñas gozar de sus derechos.

Las organizaciones en Nicaragua aportan a la eliminación de la violencia de género

Gracias a la lucha feminista, hay muchas mujeres que gozan de su libertad, las organizaciones de sociedad civil y personas profesionales aportan a la eliminación de la violencia de género con sus conocimientos, sus acciones y actividades dirigidas a mujeres nicaragüenses. Con esto, se pretende compartir a la ciudadanía las herramientas para que gocen plenamente de sus derechos y no sufran de discriminación, exclusión, y en un futuro se logre erradicar el machismo. Para ello, se debe educar sobre derechos humanos y los hombres deben admitir que el sistema patriarcal les provee privilegios de los que deben desprenderse para ser parte de esta lucha en contra de la violencia. Las organizaciones en Nicaragua son fundamentales para generar opinión, conocimiento, y para ayudar a las comunidades más necesitadas.

¿En Nicaragua hay leyes que protejan a las mujeres?

La activista Flores comenta que, a pesar de las últimas reformas en la Constitución Política de Nicaragua, sí existen leyes que protegen a las mujeres, así como la ley 779. Sin embargo, entre el marco legal, los operadores de justicia y las instituciones estatales y acciones, existe una brecha significativa, pues en Nicaragua se está viviendo una coyuntura muy fuerte, porque existe una centralización de poder y poca seguridad para la ciudadanía y a la vez múltiples crisis, en las que los niños, niñas, adolescentes y mujeres son más afectadas debido a su nivel de vulnerabilidad. Según la abogada Flores, el marco legal relacionado a la protección y defensa de las mujeres no debe cambiarse, pero si se pudiese aplicar a como expresa la ley, sería lo ideal para brindar justicia a las víctimas.

Femicidios en Nicaragua

Al día de hoy, el número de víctimas de violencia supera las 66, y la cifra de femicidio en grado de frustración asciende las 100, las mujeres nicaragüenses han tenido que ser resilientes y luchar por sus vidas todos los días. No hay un espacio seguro en el que las mujeres se puedan desarrollar, por ello en conjunto se necesita erradicar la violencia de género. Y según afirma Floressolo una parte de las mujeres logra denunciar la violencia que sufre. A pesar de las leyes no se protege la integridad y dignidad de las víctimas, y a nivel de ejemplo, la activista comenta que, cuando un profesor abusa de una estudiante,  la familia de la víctima tiene que presentar muchas pruebas para que se reconozca al profesor como abusador, en lugar de apoyar y proteger a la niña, y si se confirma que el maestro es abusador, como respuesta, únicamente cambian al abusador de escuela, lo que le permite cometer nuevamente esos delitos y queda impune. No hay justicia para las niñas, no hay protección para ellas.

¿Cuál es la ruta para acabar con esta problemática?

La educación, desde el enfoque de derechos humanos en la que se les enseñe a las personas que los hombre y mujeres tienen los mismos derechos y capacidades, se debe construir una educación formal e informal más sana, más humanista y facilitadora de un futuro más próspero en Nicaragua.

Los cambios culturales también son importantes, los hombres y mujeres deben tener control de su sexualidad, la responsabilidad del futuro como familia debe ser planificado por los hombres y mujeres, la carga no tiene que ser solo de la mujer. Los derechos sexuales y reproductivos deben ser parte de las nuevas formaciones.

Las víctimas son afectadas de por vida

Las víctimas de violencia no pueden desarrollarse de manera óptima, su vida corre peligro y en vista de la impunidad tienen secuelas que aumentan con el tiempo, sufren la violencia del victimario y la violencia estatal porque no tienen justicia. Si las víctimas no son atendidas pueden estar afectadas durante toda su vida.

Cuando sepas que una mujer ha sido víctima de violencia, intenta acercarte para ayudarla, escucharla y protegerla, si podes buscar ayuda psicológica, hazlo, no podemos dejarlas solas.

¿Vos cómo ayudarás a la eliminación de la violencia de género?

Fuente e Imagen: https://redclade.org/noticias/nicaragua-las-mujeres-no-son-libres-las-mujeres-no-estan-seguras/
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