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« Teach for France », une machine à privatiser l’éducation

Europa / Francia / 4 de septiembre de 2016 / Por: Elise Duvel

En cette rentrée, 30 contractuels étudiants de l’académie de Créteil sont recrutés pour deux ans par une association nommée « teach for France ». Les heureux élus ont été formés pendant cinq semaines en juillet par l’association. Une formation éclair dans le cadre idyllique de l’Institut européen d’administration des affaires (INSEAD) à Fontainebleau (Essonne), une école privée de gestion des affaires et de management. Leur mission est simple : enseigner dans les quartiers défavorisés pour promouvoir le leadership et faire le super prof dans les quartiers populaires. 

Qu’est-ce que Teach for France ?

« Teach for France » est une branche de « Teach for All », association originaire des Etats-Unis aujourd’hui implantée dans quarante pays. Fondée en 1990 par Wendy Kopp, son principe est simple : « Teaching is Leadership ! » Comprenons : « nous sommes directement les agents du capital ».

Leur site internet, publie les données issues de l’étude PISA montrant que le système français fait partie des plus inégalitaires. Il rappelle également les pénuries de professeurs notamment dans les Réseaux d’éducation prioritaire – un phénomène qui, d’après TFF, n’est pas dû à la suppression de 60 000 postes par Sarkozy et restés vacants sous Hollande, alors même que la pression démographique ne cesse de s’étendre, mais au manque de candidats pour ce métier.

Enfin, le réseau français nous vend un monde merveilleux qui découlera sans doute son action : « un jour, écrit-il, la réussite d’un enfant ne dépendra plus de son origine sociale »

L’association propose donc la solution miracle à toutes ces inégalités, des situations d’échec scolaire aux manques d’enseignants : envoyer pour deux ans de jeunes diplômés des grandes écoles, futurs cadres supérieurs, faire une sympathique expérience comme enseignant dans les établissements d’éducation prioritaire pour grossir le CV.

Vous avez dit à but non lucratif et en dehors de toute appartenance politique ?

Par ailleurs, Teach for all affirme que son réseau s’inscrit « dans une perspective d’intérêt général, à l’exclusion de tout but lucratif et en dehors de tout esprit d’appartenance philosophique, religieuse ou politique ». Hum…Voyons ça de plus près !

Maria Noland, anthropologue américaine, interviewéee parl’Humanité, s’intéresse depuis longtemps aux politiques éducatives dans son pays et partout dans le monde. Face au développement du réseau Teach for All (« l’enseignement pour tous ») dans l’Hexagone, elle a créé unepage Facebookintitulée « Stop TFF », TFF pour « Teach for France ». Ses rapports sont éclairants :

« Sa fondatrice, Wendy Koop, sociologue à l’université, développe les fondements de l’association dans le site : « Notre mission fondamentale est d’engager les futurs leaders de nos sociétés dans la lutte contre les inégalités à l’école ». « Nous croyons que le leadership est la clé pour transformer l’école, les systèmes et en fin de compte l’avenir des enfants ». Voilà le message martelé pour vendre son projet. Sauf qu’on découvre que pour s’implanter aux Etats-Unis, d’abord, « Teach for America s’est associé à de nombreux réseaux de « charter schools » gérés par le privé mais financés par l’argent public. Je pense au réseau « charters Kipp ». Il appartient à l’époux de Wendy Kopp, la présidente de TFA. Les charters signent des contrats de recrutement avec TFA, qui leur garantit un flux constant d’enseignants bon marché. Dans ces charter schools, une journée typique de travail peut durer jusqu’à 10 heures. Ces établissements ne s’intéressent ni au développement de la personne ni à celui du citoyen. Ils spéculent sur la réussite aux examens puisque les dotations qu’ils reçoivent dépendent du taux de réussite ».

Voyons maintenant les fondateurs de Teach for France. Comme le souligne L’Humanité dans cet article, « Teach for Francea vu le jour en mai 2015 sous la houlette de Nadia Marik-Descoings, l’ex-femme de Richard Descoings, le directeur de Sciences-Po Paris mort à New York en 2012. Elle a été son bras droit à Sciences-Po, où elle avait en charge les partenariats financiers avec les entreprises, les relations avec les collectivités publiques et les donateurs… Un réseau de relations idéal. L’organisation reste très discrète sur ses ressources et partenaires, sur son programme de formation, tant sur son site Internet que sur sa page Facebook, pourtant très prolixe en discours. »

« Teach For France est un programme de sélection et de formation des meilleurs profils issus de l’ESCP (école de commerce), de Sciences-Po Paris, de Centrale, de l’École nationale supérieure-ULM », peut-on y lire. On y apprend également que ces professeurs « hors statut » seront accompagnés par plusieurs tuteurs, dont un « leader mentor » issu du monde de l’entreprise.

Les multinationales sont ravies, c’est pourquoi elles s’empressent de financer ce réseau. Maria Noland donne un exemple cinglant : « le cabinet d’affaires et de conseil McKinsey Company, implanté dans des dizaines de pays dont la France, est l’un des principaux donateurs. Il est à la fois capable d’analyser ce qui ne va pas et d’avancer des solutions. Ainsi, la création de Teach First en Grande-Bretagne a suivi la publication d’un rapport sur les inégalités scolaires signé par McKinsey Co. En Belgique, la compagnie vient de participer à l’élaboration d’un rapport facturé 38 ?000 euros au gouvernement. Et a inspiré la réforme de l’éducation. Des cadres dirigeants des entreprises pilotent les réseaux locaux. Bernard Ramanantsoa, administrateur de Teach for France, a travaillé avec le cabinet McKinsey Co. Il fréquente également les cabinets ministériels et la haute fonction publique comme conseiller. Laurent Bigorgne, le vice-président de Teach for France, est aussi un proche du pouvoir nommé par l’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur au comité Sup’Emploi. Il dirige l’Institut Montaigne, un think tank ouvertement néolibéral et favorable à la réduction du budget de l’éducation. »

Tout cela, c’est sans compter les donateurs privés et « discrets » de cette association tels que les multinationales.

Le gouvernement n’est pas en reste et accompagne activement Teach for France

Dans tout ce business libéral de l’éducation, le gouvernement accompagne, pieds et mains liés.

Déjà, le financement d’activités péri-scolaires financées par des entreprises privées n’est pas si nouveau. Le géant Total a signé un accord-cadre en 2013 avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports prévoyant un « financement des activités culturelles en dehors du temps scolaire, notamment pour accompagner la réforme des rythmes éducatifs dans le premier degré ». En contre-partie, Total fait sa publicité auprès des enfants sans bien sûr mentionner son implication avec les dictatures, les affaires de corruption ou encore de pollution. Le gouvernement juge donc que Total est un parfait exemple pour la jeunesse de ce pays.

De plus, l’Éducation nationale est une fonction publique d’État et c’est donc bien le gouvernement qui a accepté le recrutement de ces contractuels très spéciaux. En effet, le rectorat de l’académie de Créteil, laquelle explose déjà le nombre de contractuels, a trouvé bon « d’embaucher » ces nouvelles recrues formatées par un réseau néo-libéral, alors même qu’en cette rentrée, sur 3800 contractuels, 2500 ne sont pas encore affectés au 31 août.

Teach for France, un véritable poison pour l’éducation nationale

L’entrée de ces 30 personnes dans les établissements scolaires signifie d’abord le début de la privatisation et la marchandisation de l’Éducation nationale déjà bien affectée par les différentes réformes. Tout d’abord, le gouvernement entend soumettre les enseignants à des méthodes de gestion managériale puis maintenant, c’est au tour des entreprises privées de faire leur entrée par la petite porte dans nos écoles à travers ce réseau. En effet, on parle bien d’entreprises privées qui financent des formations de professeurs destinés à enseigner deux ans dans des écoles publiques.

Ce réseau veut également nous faire croire qu’il serait possible de former un professeur en cinq semaines et que les titulaires formés seraient alors obsolètes, inutiles, renvoyés à l’âge de pierre. Non, pour apprendre à enseigner, il faut plus de cinq semaines…..les enseignants valent plus que cela. Il manque des enseignants ou bien le métier n’attire pas, argumente Teach for France sur sa page d’accueil. Soit. Et bien, commençons peut être par revaloriser le statut d’enseignant, augmenter sa rémunération et en finir avec les contre-réformes dans l’éducation qui cassent les conditions de travail.

Ce n’est donc pas offrir une éducation au rabais par des personnels peu formés, qui par ailleurs délivrent un message idéologique clair, celui de l’idéologie dominante, qui permettra aux élèves de recevoir un enseignement de qualité. Ce n’est pas en envoyant des individus explorer les enfants des quartiers populaires, qui doivent être sauvés par les méthodes de gestion commerciale et par l’idéal capitaliste tout en nous vantant l’école de l’équité. On croit rêver.

Mais refuser cette privatisation qui ne dit pas son nom, c’est refuser la fonction actuelle de l’école, une fonction qui sert à reproduire les classes sociales et à les légitimer. L’école, dans cette société, divise , sépare et produit les classes sociales. Et parce que l’école reproduit les classes sociales, elle est à deux vitesses.

Pour combattre cette école, ce ne sera certainement pas à coups de privatisation, de jeunes diplômés issus des grandes écoles, futurs cadres supérieurs . Pour construire une école de l’égalité, cela passera par un renversement de cette société qui produit les classes sociales. Et pour la renverser, il faudra s’unir pour lutter ensemble contre cette société et son monde.

Fuente: http://www.revolutionpermanente.fr/Teach-for-France-une-machine-a-privatiser-l-education

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¿El modelo de educación dual alemán es la “única y mejor” alternativa?

Por: Gerardo Barboza

De un momento a otro la educación técnica vocacional, como hasta hoy se ha conocido en el país, para algunos ya no es conveniente, a pesar de que esta, por ejemplo, ha sido calificada, según la ministra de la cartera de Educación Pública (1), como exitosa por la Unión Costarricense de Cámaras y Asociaciones del Sector Empresarial Privado (Uccaep), de la inauguración de colegios técnicos (2), y de “la creación de 90 nuevos servicios de educación técnica que incluyen 35 CTP nuevos, 11 conversiones de colegios existentes a colegios técnicos y 54 nuevas secciones nocturnas”  (3).

¿Es posible que nos encontremos ante la creación de nuevos colegios técnicos con el propósito de traspasar “…en comodato Escuelas Públicas de Enseñanza Media Técnico-Profesional a grupos empresariales”, como sucedió en Chile… y que solo les hace falta la aprobación de la ley? (4).

O, por ejemplo, dentro del esquema de privatización de la educación pública, ¿nos encontremos en el umbral de la privatización explícita de la educación técnica profesional, como ha sucedido en los Estados Unidos de América, cuyo negocio a 2010 fue estimado en la suma de US$120 billones de dólares al año, con una calidad de los programas ofrecidos inferior al de las instituciones sin fines de lucro? (5).

Contradictorio resulta además que, de acuerdo con el diario oficial La Gaceta No. 42 del 28 de febrero de 2014, aparezcan la ex presidenta Chinchilla Miranda, el ex ministro de Trabajo y Seguridad Social, Segura Bonilla, y el ex ministro de Educación Pública, Garnier Rímolo, como signatarios del proyecto “Ley para la regulación de la educación o formación profesional-técnica en la modalidad dual en Costa Rica” (sic), Expediente Nº 19.019, en tanto inauguraban colegios técnicos, entre otros… Para aquel entonces, según el diario oficial, el proyecto de ley “pasó a estudio e informe de la Comisión Permanente Especial de Ciencia, Tecnología y Educación”.

Más contradictorio resulta aún que, uno de los signatarios ex ministros en 2014, haya publicado una nota (6) en un medio local, dos años después de concluida su “promoción automática”, criticando lo que había signado, al parecer en reconocimiento que el proyecto de ley que en su momento avaló, en realidad es “una mala ley”.

Recientemente, dentro del grupo de contradicciones, el gobierno emite un comunicado en el cual indica que el infundado proyecto 19.019 “dictaminado en la Comisión Permanente Especial de Ciencia, Tecnología y Educación de la Asamblea Legislativa, lamentablemente tiene serios problemas técnicos y educativos” (7).

¿Lo anterior no supondría que los empleados públicos temporales que dictaminaron “positivamente” un proyecto inútil sean invitados a dejar la comisión –o bien renuncien, que devuelvan lo que han gastado en recursos, y, en su lugar, asuman otros que al menos no parezcan tan “enamoradizos” del modelo de marca alemana?

¿Quizá el gobierno pudo haber sido más directo: el proyecto sobre educación dual en su totalidad es una pérdida de tiempo y de recursos de toda índole…? ¿O será que los problemas encontrados no se ajustan a lo que “recomienda”, por ejemplo, la OCDE? Curiosamente, ciertos medios de prensa que dedicaban páginas y programas de radio y televisión completos sobre lo que no entendían, divulgando los manuales de marketing de esa marca, tan siquiera han realizado la cobertura proporcional sobre lo comunicado por el gobierno…

Entonces, ¿en qué quedamos? Lo anterior solamente demuestra que quienes han tenido a cargo -y tienen- la política educativa pública nacional –y sus allegados- realmente no saben de lo que hablan: son simples repetidores  –y a medias- de lo que lograron comprender de “oídas” internacionales o nacionales.

Además, las contradicciones dejan clara la falta de fundamentación científica y transparencia con que han promocionado el modelo de educación dual alemán, como “única y mejor alternativa” para el país.

La vasta literatura internacional y las experiencias donde ese modelo ha sido impuesto, señala que ese modelo “educativo”, es, entre otros:

  1. Una marca cuya “filosofía” subyacente es la gestión corporativa (8).
  2. “Rígido y discriminatorio” (9).
  3. La ruta hacia el aprendizaje para la precariedad (10).
  4. “Una violencia simbólica… una burguesía que explota a los/las alumnos/as-trabajadores/as(11).
  5. “Un fraude educativo” (12).
  6. “Un sistema ‘fallido’, ‘precipitado’, ‘poco planificado’, ‘sin consenso’ y ‘falto de control’” (13).
  7. Un sistema que no reduce la deserción/expulsión escolar (14).
  8. Un sistema que ni forma, ni permite la inserción laboral (15).

Lo curioso, además, es que en España, por ejemplo, donde se impuso el modelo alemán, la tasa de desempleo juvenil superó el 48% en 2015 (16).

¿El modelo de educación dual alemán es la “única y mejor” alternativa?

No.

Uno de los modelos educativos más interesantes en el mundo es el finlandés, pero, al parecer, lo que copian de ese modelo es solamente partes del discurso para promover “educación de calidad”, la mampara con que han ido privatizando la educación pública nacional e imponiendo un tipo de “educación” estéril.

“Finlandia destaca por su estrategia pedagógica compartida,…evaluación innovadora para los estudiantes, así como preparación y salario sólido para los docentes” (17).

Desde luego, la calidad educativa en Finlandia no es el resultado de la arbitrariedad. Es, por el contrario, entre otros factores, consecuencia del “alto valor que los finlandeses dan a la educación y a la investigación científica” (18). Acá, los ciudadanos honestos dan un alto valor a la educación, con el infortunio de que la política educativa se encuentra en manos de… (Sírvase completar la oración).

“El sistema de educación técnica vocacional finlandés es el mejor”

Así lo afirma un artículo en “The Guardian” (19): “Si el enfoque finlandés es el que debe seguirse, su educación y formación técnica y profesional…podría proporcionar un medio de lucha contra el desempleo juvenil”.

El International Centre for Technical and Vocational Education and Training of the United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO-UNEVOC), instalado, precisamente, en Bonn, Alemania, posee el World TVET Database – Country Profiles, una base de datos sobre los modelos de educación técnica vocacional y profesional por país.

En el siguiente gráfico (20), sobre el sistema de educación general y técnico vocacional finlandés, podrán observarse algunas similitudes con el costarricense:

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Algunas de las preguntas que surgen son: si en Costa Rica contamos con un modelo de educación técnica vocacional catalogado como “exitoso”, que además comparte similitudes con un modelo internacional exitoso, ¿para qué sustituirlo por otro que con el tiempo ha demostrado ser un fracaso?

Dimensión cultural

Claros han sido los propios alemanes –los serios- en indicar que el modelo de educación dual de esa marca no es “exportable” (21).

Clara ha sido la investigación científica donde el modelo ha sido importado en indicar que:“… la experiencia señala que los patrones de funcionamiento del Sistema Dual Alemán son propios de un país altamente industrializado que posee fuertes asociaciones empresariales y que sólo pueden comprenderse en el contexto histórico-cultural de las tradiciones alemanas que difícilmente se replican en otro escenario. Existe cierto consenso en cuanto a que el Sistema Dual no es directamente importable, menos a un país en desarrollo donde las estructuras institucionales y de empleo difieren ampliamente de las alemanas” (22).

A pesar de la vasta literatura y experiencias internacionales, un grupito de “expertos” nacionales en asocio con otros internacionales, con tal de vender, dicen que el modelo de marca alemana sí es posible imponerlo en el país, por medio de “uno que otro ajuste”, que bastaría con “tropicalizarlo”.

“En la formación técnica profesional hoy en día, existe el desafío constante que muy poca investigación se ha hecho sobre la relación entre el desarrollo de habilidades y la cultura. ¿Cómo hacemos para que los sistemas se ajusten a la cultura, los valores, las tradiciones del país y la interacción social, así como a su nivel de desarrollo?”.

“A menudo, la tendencia es sólo superponer cualquier sistema que había tenido éxito en las economías desarrolladas, sin pensar en si estos sistemas y modelos funcionarán dentro de una cultura que es totalmente diferente. Como la mayor parte de la planificación se hace a menudo por consultores que desarrollaron estos sistemas con éxito en sus propios países, presumen que modelos similares trabajarán en estos países en vías de desarrollo”.

“Algunos de los consultores, a veces, en realidad no se han tomado la molestia de escuchar a la gente del lugar. Consideran a los funcionarios corruptos e ineficaces, por lo que piensan que estos funcionarios no tienen nada más que decir… Debido a la diferencia de idioma, no hay mucho pensamiento e intercambio de ideas” (23).

¿Dónde se encuentra el estudio comparativo independiente de los distintos modelos de educación técnica vocacional que señala que el modelo de educación dual alemán es el que debe ser “tropicalizado” e instituido mediante “una mala ley”?

¿Dónde se encuentra el estudio cultural independiente que demuestra que la marca alemana puede ser “ajustado” al país?

Quedan aún demasiadas preguntas por contestar y, si el actual gobierno no desea continuar con su precipitada caída al vacío, con académicos a cargo, mejor soliciten el archivo de esa “mala ley” y consulten a los educadores serios lo que el país debe hacer en educación en general y educación técnica profesional. Demuestren que son “académicos”, capaces de sustentar sus decisiones políticas en investigación científica independiente, entendida esta en su más amplia definición.

Fuente: http://www.elpais.cr/2016/07/18/el-modelo-de-educacion-dual-aleman-es-la-unica-y-mejor-alternativa/

Imagen: http://www.elpais.cr/wp-content/uploads/2015/05/Educaci%C3%B3n-Dual-Archivo.jpg

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CNTE de México denuncia «juego de persuasión” de la Segob

México/ 18 de Julio de 2016/Telesur

Tras dos meses de paro de labores, los maestros de la CNTE destacan que continuarán en las calles manifestándose contra la reforma educativa impuesta por el Gobierno de México.

Los maestros de la Coordinadora Nacional de Trabajadores de la Educación (CNTE) de México denunciaron este sábado el «juego de persuasión” que lleva a cabo la Secretaría de Gobernación (Segob) con las mesas de diálogo.

Diferentes emisoras radiofónicas y canales de televisión en Chiapas (sureste) permitieron a los docentes leer un comunicado en el que ratifican que, a 63 días de iniciado el paro de labores, el movimiento magisterial seguirá en Chiapas.

>>CNTE: Mesas de trabajo no desactivarán resistencia magisterial mexicana

Asimismo, la CNTE aseguró que a Segob “en su zigzagueante actitud de pretender aminorar la fortaleza del movimiento magisterial y popular que se gesta en todo el territorio nacional, intenta jugar a la persuasión con las mesas instaladas”.

Además, indicaron que la CNTE es el único referente en México que ha significado que la lucha oscila en el país, por lo que cientos de organizaciones civiles y grupos han dado su respaldo a la lucha magisterial.

Seguidamente, destacaron que ahora la lucha no es solo contra la reforma educativa sino también contra todo el paquete de reformas estructurales impulsadas por el gobierno de Enrique Peña Nieto y los partidos políticos que se lo avalaron en el Pacto por México.

Finalmente, informaron que preparan una marcha para el lunes 18 de julio por la para acompañar a los párrocos y sus feligreses de más de una decena de parroquias que se movilizarán en la capital del estado en apoyo a los docentes de la CNTE.

>>CNTE y Gobierno mexicano llegan a primer acuerdo general

Oaxaca

Los bloqueos carreteros de la Coordinadora, en compañía de familiares de estudiantes, continúan en Oaxaca pese a las negociaciones con el Gobierno mexicano.

Tras dos meses de paro, los maestros prevén continuar con sus actividades de protesta en uno de los estados más pobres de México.

La CNTE acordó tres mesas de trabajo con la Segob, a la par de que el secretario de Educación Pública, Aurelio Nuño, acordó modificaciones a la reforma educativa con el liderazgo del Sindicato Nacional de Trabajadores de la Educación.

Al concluir la semana, la CNTE y la Segob sostuvieron dos reuniones en la mesa política, sin que se llegara a ningún acuerdo.

Recientemente, Peña Nieto destacó que la reforma educativa no es negociable, sin embargo, aun ante esta advertencia, los docentes accedieron a sentarse a conversar nuevamente con el Gobierno sobre temas educativos y sociales.

En contexto
La segunda mesa de negociaciones, donde se abordará el tema educativo en México, se realizará en la sede de Gobernación en rechazo a aceptar como interlocutor al secretario de Educación Pública, Aurelio Nuño Mayer.
Desde que las protestas iniciaron el pasado 15 mayo, Aurelio Nuño Mayer se mostrado oposición al sindicato magisterial al demeritar públicamente las luchas de los docentes, incluyendo la represión policial a lo que son sometidos y ejerciendo cualquier tipo de intimidación por las aulas vacías a causa de las protestas continuas que se mantienen en México.
Fuente: http://www.telesurtv.net/news/CNTE-de-Mexico-denuncia-juego-de-persuasion-de-la-Segob-20160717-0006.html
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