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España: El PSOE ratificará hoy la purga de los diputados que votaron «no» a la investidura de Rajoy

Europa/España/Noviembre de 2016/Autor: Gabriel Sanz/Fuente: ABC España

Por la unidad no ahondemos en la fractura», pidió Pedro Sánchez a la gestora del PSOE a través de Twitter y Facebook ayer, 24 horas antes de que ese órgano ratifique la purga en sus cargos institucionales -además de la multa de 600 euros- a una parte o al conjunto de los quince diputados que votaron «no» en la investidura de Mariano Rajoy.

Al apartamiento, confirmado ayer, del diputado del PSC José Zaragoza como presidente de la Comisión Mixta Congreso-Senado para las relaciones con la UE -le sustituye Soraya Rodríguez-; y del balear Pere Joan Pons como portavoz del Grupo Socialista en la misma -será Eduardo Madina- hoy le va a seguir el grueso de los cambios.

No está claro que el también diputado del PSC, Manuel Cruz, filósofo y catedrático, vaya a ser relevado como portavoz en la Comisión de Educación justo al día siguiente de protagonizar el debate de la propuesta socialista que conlleva la suspensión de la Lomce (Ley Orgánica para la Mejora de la Calidad Educativa).

Sí parece claro que saldrá de la dirección parlamentaria de los socialistas la «número uno» por Barcelona en las elecciones del 26-J, Meritxell Batet, portavoz adjunta, y también Sofía Hernanz, diputada por Baleares, una federación abiertamente sanchista liderada por la presidenta de las islas, Francina Armengol.

«La gestora va a quitar presidencias y portavocías a quienes votamos ‘no’ por conciencia», se anticipó ayer Margarita Robles, presidenta de la Comisión de Justicia. Su cese, al ser cargo por elección de esa comisión, solo es posible forzando su salida de la misma.

Pero no está escrito, tras lo ocurrido ayer con Fernández Díaz, que el PP no le devuelva la jugada al PSOE e impida que el sustituto de Robles sea socialista.

Caso diferente es el de la diputada aragonesa Susana Sumelzo, portavoz en Cooperación Internacional y cuya sustitución solo necesita una comunicación a la mesa. Se espera también que la excomandante Zaida Cantera, fichaje estrella en la lista por Madrid el 26-J, sea relevada como portavoz adjunta de defensa y como vicepresidenta de la Comisión de Seguridad vial y Movilidad.

Está por ver qué ocurre con Odón Elorza, vicepresidente segundo de la de Cultura y portavoz adjunto en Hacienda y Administraciones Públicas; Rocío de Frutos, portavoz adjunta de la de Empleo y Seguridad Social y de la Comisión para las Políticas Integrales de la Discapacidad; Lidia Guinart (PSC), secretaria primera de la Comisión para el Estudio del Cambio Climático; Sofía Hernanz, vicepresidenta segunda de la Comisión de Industria, Energía y Turismo; Marc Lamú (PSC), vicepresidente primero de la Comisión de Agricultura, Alimentación y Medio Ambiente y portavoz adjunto de la Comisión para el Estudio del Cambio Climático; Mari Luz Martínez Seijo, vicepresidenta primera de la Comisión para las Políticas Integrales de la Discapacidad y portavoz adjunta de la de Educación y Deporte; y Mercé Perea (PSC) portavoz de la Comisión de Seguimiento y Evaluación de los Acuerdos del Pacto de Toledo y portavoz adjunta en Presupuestos.

El exsecretario de Organización César Luena criticó que la dirección provisional imponga «castigos»: «¿Esto es coser?», ironizó con dirección a la «sección de costura de la gestora».

Fuente: http://www.abc.es/espana/abci-psoe-ratificara-purga-diputados-votaron-no-investidura-rajoy-201611170231_noticia.html

Imagen: http://www.aulapt.org/lomce-recursos-para-la-nueva-ley/

 

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Paraguay: Docentes no volverán a clases sin el aumento

América del Sur/Paraguay/Noviembre de 2016/Fuente: Paraguay.com

Recrudecer las medidas de fuerza y no volver a clases el año que viene sies que el Parlamento Nacional no accede al aumento salarial del 23 por ciento, es lo que prometieron los docentes del sector público, informa Última Hora.

Los congresistas de la Cámara Baja, que aprobó un aumento del 12 por ciento recién para el segundo semestre del siguiente año lectivo (julio 2017).

El secretario general de la Unión Nacional de Educadores (UNE), aseguró, en conjunto con el secretario general de la Organización de Trabajadores de la Educación (Otep – Auténtica), Gabriel Espínola, que de no llegar a un acuerdo con los parlamentarios, plantean varias medidas, entre ellas no volver a clases el año que viene.

El incremento de la Cámara Baja es también para todos los niveles y no solo para los que cobran el sueldo mínimo, como se había planteado en un principio.

El ministro de Educación Enrique Riera, manifestó que se está elaborando un sistema de medición de la «capacidad» del docente, que estará colgado en el sitio web de la cartera educativa, lo que permitirá luego pagar más a los mejores.

Unas 40 instituciones educativas de gestión pública, más otras 15 privadas subvencionadas tuvieron clases normales en la víspera, debido a que no se plegaron a la huelga, según los reportes.

Solo dos colegios de la región 4 de capital suspendieron sus actividades; República de Cuba y Presidente Franco.

Fuente: http://www.paraguay.com/nacionales/docentes-no-volveran-a-clases-sin-el-aumento-154215

 

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Francia: Apprendre à l’université du XXIᵉ siècle ou comment nourrir son éléphant ?

Francia/Noviembre 2016/Noticias/https://theconversation.com/

Les travaux de la psychologie cognitive ont permis de mettre en évidence de nombreux phénomènes mnésiques qui sont essentiels pour comprendre l’apprentissage. Par exemple, nous savons maintenant que ce qui permet d’apprendre n’est pas la mémoire mais les mémoires.

Nous savons ainsi que les apprenants ont à la fois une mémoire de poisson rouge et une autre d’éléphant que l’on appelle respectivement mémoire à court terme et mémoire à long terme. Elle a ainsi permis de comprendre qu’un des enjeux de l’apprentissage est de parvenir à « nourrir » l’éléphant qui se cache derrière le poisson rouge.

Passer d’une mémoire à l’autre

Des solutions séduisantes ont été avancées pour faciliter ce « transit » intellectuel entre le poisson rouge et l’éléphant qui sommeillent en nous. L’une d’entre elles a été d’estimer que certains apprenants avaient un éléphant avec de grandes oreilles, les auditifs, alors que pour d’autres ils étaient dotés d’une vision quasi-photographique, les visuels.

Il est vrai qu’il est plus facile d’apprendre quand l’information est présentée verbalement (Peterson & Johnson, 1971), mais cela vaut uniquement en mémoire à court terme et pour tout le monde quelque soit la taille des oreilles. Il est également vrai qu’il est plus facile d’apprendre des images que des mots (Denis & Pouqueville, 1976) mais encore une fois cela est vrai pour tout monde, indépendamment de la profondeur du regard.

Pour trancher cette épineuse question entre les visuels et les auditifs, Lieury et ses collaborateurs ont imaginé une expérience en 1996 où ils ont présenté à une centaine d’apprenants, des corpus d’informations sous 7 formes différentes qui allaient de la simple lecture sans aucune image jusqu’à la télévision avec un reportage de E=M6, en passant par le cours oral aidé d’un tableau.

Les résultats ont montré que ce n’est pas ni l’image de la télévision, ni l’oral de l’enseignant qui sont à retenir, mais le simple cours écrit sans aucune image. Ce résultat surprenant s’explique principalement par notre mémoire de poisson rouge.

En effet, lorsque les informations sont présentées sous forme d’un flux continu comme c’est le cas pour le cours oral ou la télévision, l’apprenant trop occupé à nourrir son éléphant ou à « liker » le dernier brushing de Madonna, manque certaines informations importantes sur lesquelles il ne peut revenir. Ce problème ne se pose pas lorsqu’il lit, puisque toutes les informations restent disponibles le temps de l’apprentissage.

Apprendre par ses propres mots

Un autre enseignement de cette recherche est que pour comprendre l’apprentissage, il ne faut pas réduire l’apprenant à un simple réceptacle dans lequel il suffirait de déverser des informations au format le plus approprié. L’apprentissage est sans doute l’une des activités humaines les plus complexes et le contrôle que l’apprenant a sur celui-ci est déterminant pour sa réussite.

Différentes recherches à la fois sur la mémoire et sur certaines activités d’apprentissage confortent cette thèse. En ce qui concerne la mémoire, Slamecka et Graf (1978) ont montré qu’il est plus facile pour un individu d’apprendre des mots qu’il a générés lui-même que des mots identiques mais proposés par le chercheur.

Ce même phénomène a été retrouvé par Foos et coll. (1994) dans le cadre de l’apprentissage d’un texte sur la vie des abeilles. Dans différentes conditions, les chercheurs ont proposé d’apprendre ce texte en fournissant un plan et/ou des listes de questions afin de faciliter cet apprentissage. Dans d’autres conditions, les chercheurs ont demandé aux étudiants de générer par eux-mêmes le plan et les questions. Les résultats de la recherche ont montré sans équivoque que les individus retiennent plus d’informations et comprennent mieux le texte quand ils génèrent par eux-mêmes le plan et les questions.

Prendre des notes, activité-clé

Une des applications concrètes de ces recherches, surtout dans la cadre des apprentissages universitaires, est la fameuse prise de notes des étudiants quand ils suivent un cours. Avec l’utilisation massive des technologies qui permettent de mettre à disposition les diapos qu’utilisent de plus en plus les enseignants ou même directement les cours complets, on peut en effet se demander s’il est encore utile pour les étudiants de prendre par eux-mêmes des notes.

C’est précisément la problématique de la recherche de Barnett (2003) qui porte sur l’apprentissage d’un cours de neurologie d’une durée de 35 minutes diffusé sous forme de vidéo. Il a comparé plusieurs conditions. Dans la première, les étudiants avaient pour instruction de prendre des notes comme ils le feraient normalement. Dans la deuxième, le chercheur donnait aux étudiants une feuille de papier avec 16 mots clefs qui avaient pour fonction de les aider dans leur prise de note. Dans la troisième, les étudiants recevaient le texte écrit complet du cours en plus de la vidéo. Enfin, dans la quatrième, les étudiants recevaient uniquement le texte écrit complet du cours.

Les résultats ont montré que les étudiants qui avaient les moins bonnes performances de compréhension et de mémorisation du cours étaient ceux qui avaient eu le texte écrit complet du cours. Les étudiants qui avaient eu à prendre des notes du cours retenaient plus d’éléments du cours que ces deux conditions, mais moins que la condition où les étudiants étaient aidés par une liste de mots clefs.

Ce résultat met encore une fois en avant l’activité de l’étudiant. Elle indique également que toutes les activités d’apprentissage ne sont pas égales, certaines s’avèrent être plus efficaces que d’autres. L’étudiant, encore plus que l’élève, est en effet dans l’obligation d’apprendre par lui-même, après comme avant, les cours. Le questionnement sur les apprentissages se doit donc d’inclure à la fois l’activité de l’étudiant, mais aussi la qualité de cette activité.

Motivation et autorégulation des apprentissages

Ce questionnement fait actuellement l’objet d’un champ de recherche très dynamique qui s’est organisé autour de deux grandes thématiques étroitement liées que sont la motivation et l’autorégulation des apprentissages. S’autoréguler c’est mettre en place, de soi-même, des stratégies ou des méthodes d’apprentissage dans l’objectif de maîtriser un corpus de connaissances.

Comme nous avons pu le voir, toutes les stratégies d’apprentissage ne sont pas aussi efficaces les unes que les autres. Un des moyens de favoriser l’apprentissage est donc d’aider les apprenants à utiliser les stratégies d’apprentissage les plus efficaces, mais cela ne constitue qu’une partie du problème que pose l’autorégulation des apprentissages. En effet, la question de l’autorégulation commence avant la mise en place des stratégies, elle interroge, dans un premier temps, les buts que mettent en place les apprenants.

Le fait d’avoir un objectif est un préambule indispensable à la mise en place d’une autorégulation des apprentissages. C’est pour répondre à cet objectif que l’apprenant va réguler de lui-même son comportement. Cependant, tous les apprenants ne se fixent pas d’objectif et ce pour plusieurs raisons : pour des questions de motivation (valeur de l’activité, résignation apprise, etc.) ou parce qu’ils estiment qu’ils n’ont pas besoin d’apprendre.

Les recherches montrent que si les étudiants ne cherchent pas nécessairement à apprendre par eux-mêmes, c’est aussi parce qu’ils ont une assez mauvaise perception de leur niveau de connaissance et de la note qu’ils pourraient obtenir à un examen (Agarwal et coll., 2008). S’il est vrai que les étudiants qui ont confiance dans leurs capacités de réussite s’en sortent mieux que ceux qui doutent d’eux-mêmes, il reste que ceux qui surestiment leurs capacités de réussite aux évaluations scolaires s’en sortent moins bien que ceux qui ont une appréciation plus juste de leur capacité de réussite dans ces mêmes évaluations.

Les meilleurs élèves sont généralement ceux qui à la fois sont confiants dans leurs capacités de réussite et qui estiment avec pertinence leurs chances de réussite.

Prendre les commandes de son apprentissage

Ces différents éléments permettent d’entrevoir vers quoi devrait évoluer l’apprentissage du 21ém siècle. Nous pouvons déjà constater que les moyens massifs de diffusion des connaissances qu’offrent les technologies au travers de l’e-learning, des MOOCs ou encore des classes virtuelles permettent plus facilement de mettre à disposition les connaissances.

Ces systèmes invitent les apprenants à se mettre aux commandes de leurs apprentissages, ce qui permet plus facilement de « nourrir notre éléphant » comme nous avons pu le voir. Les apprenants ne sont plus contraints d’assister à un cours, mais peuvent le visionner à leur guise et télécharger le support qui l’accompagne. Des articles en ligne, des liens vers des sites Internet complémentaires, des échanges sur les forums peuvent éclairer certains points restés obscurs en première lecture.

Cependant, la recherche nous indique qu’à trop faciliter les choses, ces nouvelles technologies peuvent avoir un effet contre-productif. Si l’apprenant se contente de télécharger son cours sans mettre en place de stratégie, la qualité de son apprentissage ne sera pas brillante.

En conclusion, il est donc possible de dire que l’apprentissage du XXIesiècle est celui qui permettra à l’apprenant de prendre conscience de ses motivations et qui ainsi favorisera son investissement dans ses cours de même que dans toutes les connaissances qui lui sembleront utiles. C’est aussi un apprentissage qui ne laissera pas l’apprenant livré à lui-même, mais qui lui fournira les outils lui permettant de décoder les meilleures manières d’apprendre.

Fuente :

https://theconversation.com/apprendre-a-luniversite-du-xxi-siecle-ou-comment-nourrir-son-elephant-68728

Fuente imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/E5fM9CsaEvZQcJixW1hb4ffK6XMtCStEzLa5DUY3g43FzISdrGyVyjVyX-qVIvN_WxuovQ=s85

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Docentes del sur de Chile se dieron cita en seminario de Fundación Educacional ARAUCO

Chile/18 de Noviembre de 2016/

Dos expertos en desarrollo educativo innovador compartieron ideas y claves para un centenar de docentes y directivos que llegaron desde comunas como Empedrado hasta otras como Osorno. 

Con dos exposiciones de primer nivel sobre las confianzas institucionales en la comunidad educativa como base del desarrollo innovador y sostenido de la educación, y las claves para el mejoramiento escolar en Chile, se llevó a cabo en la ciudad de Valdivia Región de Los Ríos el noveno Seminario Nacional “Construyendo Confianza para la Mejora Escolar” organizado por Fundación Educacional ARAUCO.

Los expositores invitados en esta versión fueron el reconocido sociólogo José Weinstein, ex subsecretario de Educación y director del Centro de Desarrollo de Liderazgo Educativo (CEDLE); y Juan Pablo Valenzuela, doctor en Economía e investigador asociado del Centro de Investigación Avanzada en Educación (CIAE) de la Universidad de Chile. Ambos dieron en el marco de un evento al cual se hicieron cita más de 100 docentes y directivos de la educación del sur de Chile, desde la región del Maule hasta la Región de Los Lagos.

Isidora Recart Gerenta de Fundación Educacional ARAUCO, manifestó que este  encuentro buscó ser un espacio que permita intercambiar ideas y experiencias con toda la comunidad educativa respecto de cómo aportar al mejoramiento de las comunidades escolares.

“Como ARAUCO estamos convencidos que todos debemos apoyar y respetar a nuestros profesores. El trabajo docente tiene que ver en lo fundamental con el rigor, la consistencia, el esfuerzo, el trabajo continuo, la trayectoria y la inteligencia para enfrentar situaciones muchas veces nuevas y complejas”dijo Recart.

PRESENCIA

Desde 1989  Fundación Educacional Arauco acompaña y fortalece el trabajo de los docentes de las escuelas municipales de 12 comunas de la región a las que asisten, habitualmente, niños y jóvenes con mayor vulnerabilidad. En total, 1.561 profesores –que educan a más de 21 mil alumnos– han sido beneficiados gracias a los programas que la fundación ha implementado en 137 escuelas de Los Ríos.  

TRADICIONAL PREMIACIÓN

En el noveno encuentro se produjo además la tradicional premiación que reconoce a un docente y a una comuna por su compromiso con la labor docente de excelencia.

Se trata de los galardones “Premio Fundación Educacional ARAUCO al Maestro: un homenaje a Mabel Condemarín”, que reconoce a un (a) docente que trabaje en escuelas municipales de las regiones del Maule, Biobío o Los Ríos y que destaque por su compromiso con el aprendizaje de sus estudiantes. En tanto el premio denominado “Fundación Arauco Comunal” distingue el compromiso de un territorio por sus logros locales para el fomento de programas de incentivo a la lectura en sus establecimientos municipales.

Fuente: http://www.suractual.cl/2016/11/docentes-del-sur-de-chile-se-dieron-cita-en-seminario-de-fundacion-educacional-arauco/

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Los niños deben pasar los seis primeros años de su vida sin tecnología.

Álvaro Bilbao abre la séptima edición del ciclo ´La aventura de educar en familia´ con una conferencia sobre el uso de las nuevas tecnologías.

Neuropsicólogo y psicoterapeuta. ´Las nuevas tecnologías en el cerebro en desarrollo de nuestros hijos´ es el título de la conferencia que Álvaro Bilbao pronuncia el viernes a las 19.30 horas en el Palacio de Congresos de Santa Eulària en la séptima edición del ciclo ´La aventura de educar en familia´. El experto aboga por retrasar el uso de las nuevas tecnologías porque primero hay que enseñar al cerebro «a pensar, a estar atento, a imaginar».

-Lo primero que siempre digo es que las nuevas tecnologías son positivas para la sociedad y algo importante. Sin embargo, en el cerebro en desarrollo de los niños, y sobre todo de los más pequeños, están saliendo investigaciones que hablan de que su efecto puede ser negativo.

-¿En qué sentido?

-En primer lugar pueden reducir su capacidad de tener autocontrol. Las nuevas tecnologías, los videojuegos sobre todo o estar mirando cosas en Internet continuamente, hacen que el niño esté constantemente estimulado y tiene menos oportunidad de ejercer autocontrol, porque todo el control lo lleva la máquina. Otro efecto es que si los estímulos a los que está expuesto son muy intensos, muy rápidos, como en los videojuegos, el niño puede perder el interés por cosas que son un poco más lentas o menos intensas, como la maestra, la pizarra, un libro o jugar en la calle con los amigos; el niño se acostumbra a tener estímulos muy rápidos y cuando bajan de velocidad se empieza a aburrir.

-¿Hasta qué edad cree que los niños deberían estar alejados de móviles, tabletas u ordenadores?

-Sin lugar a dudas, y de acuerdo con la Sociedad Americana de Pediatría y la Clínica Mayo, hasta los tres años no deberían estar en contacto con estas tecnologías en ningún momento. Esa imagen que tenemos de un niño de un año o dos que no sabe hablar y que casi no anda pero que empieza a pasar el dedo por la tableta deberíamos borrarla de nuestra cultura porque los padres que tienen en mente que es positivo y muy beneficioso están muy equivocados; sabemos que es precisamente lo contrario.

-¿Y a partir de ahí?

-Yo voy un poco más allá. Creo que es importante que los niños pasen los seis primeros años de su vida sin tecnología porque es una edad muy importante en el desarrollo de la imaginación, que si no se desarrolla en esos años, luego cuesta mucho. Cuanto más tiempo pasan jugando a lo que llamamos el juego libre –que no va de la mano de otra persona o de un dispositivo o tecnología– mucho más desarrollan la imaginación. El aburrimiento es la madre de la imaginación y si el niño está constantemente entretenido no tiene tiempo para aburrirse ni para imaginarse o crear sus propios mundos donde jugar.

-¿Pero hoy en día es posible mantener a los niños lejos de la tecnología?

-Sí. Yo doy charlas en muchos sitios y hay muchos padres que desde hace tiempo lo tienen claro. A ver, es importante equilibrar. Yo no digo que vayas de vacaciones con el niño, hagas una foto con el móvil y por la noche no se la puedas enseñar, eso es ridículo, porque es bueno que vean fotos, les ayuda a construir su memoria. De la misma manera que es normal que le pongamos al teléfono a la abuela. Pero sí deberíamos limitar todo lo posible esos tiempos que el niño está tumbado en el sofá pasando el dedo por delante de la pantalla. Y se consigue con una palabra mágica que es ´no´.

-Esto va en contra de lo que se vende actualmente que los niños de hoy son nativos digitales…

-Esa frase en el fondo es un mito porque el mundo digital no es un idioma en sí mismo. Cuando el niño juega con un dispositivo no está activando las zonas del cerebro que tienen que ver con el lenguaje sino con el movimiento de la mano y la visión. Sí que es positivo enseñar programación, el tema de robótica, porque sí estamos enseñando a los niños ese lenguaje y estamos ayudándoles a pensar en otro idioma distinto. Pero que esté sentado jugando a un videojuego no quiere decir que sea nativo digital; a una señora de 70 años le das un iPad y en dos o tres días es capaz de enviar correos, whatsapps y buscar cosas en Internet porque es sencillo e intuitivo.

-¿Y que los niños demanden la tecnología desde muy temprano se debe a que es lo que ven en sus casas, en sus padres?

-Sí. Los niños tienen desarrolladas una serie de neuronas que se llaman neuronas espejo y lo que hacen es imitar todo lo que ven en los padres. Cuanto más tiempo pasan los padres delante del iPad es más fácil que el niño intente jugar con esa tecnología. También lo demandan mucho porque sus amigos lo tienen y porque es un estímulo muy interesante para ellos. Es como la Coca Cola: si se las das a un niño de tres años te pedirá al día siguiente y al otro, porque tiene mucha azúcar, cafeína, que le estimula y le encanta; pero que le encante no quiere decir que se la tengamos que dar todos los días porque es muy perjudicial para él.

-¿Pero existe alguna ventaja en el uso de las nuevas tecnologías en niños pequeños?

-No. Hay estudios que dicen que puede aumentar la velocidad de procesamiento, hacer que tenga una atención más rápida, pero son pocos, y hay tantos que van en dirección contraria de estos… Además, que tengan una atención más rápida no es necesariamente bueno: para ser pilotos de combate eso puede ser beneficioso, pero hoy en día lo que piden a los ejecutivos, a las personas mayores, es tener una atención más calmada, que te permita estar concentrado más tiempo. Y tener una atención más rápida también implica que el niño no sea capaz de esperar el tiempo suficiente para que aparezcan los estímulos que interesan.

-Pese a todo esto está de moda introducir pronto la tecnología en las escuelas con ordenadores, pizarras digitales. ¿Es acertado?

-Es distinto usar las nuevas tecnologías como soporte educativo a que el niño esté en casa sentado en el sofá. Yo defiendo que el niño no debe pasar la tarde en el sofá usando el iPad, que es mejor que esté aburriéndose, pintando, haciendo cosas que salgan de su cabeza, y no del ordenador. Aun así, hay estudios que dicen que un niño aprenderá matemáticas mucho antes jugando con unas cuentas, con garbanzos, que utilizando programas de ordenador que están diseñados para que aprenda.

-¿Por qué?

-Porque el cerebro une mucho la parte física y la parte cognitiva. Es decir, que maneja las dos partes y la del razonamiento está estrechamente ligada a la parte de la movilidad de la mano. Entonces, si el niño no tiene que hacer un movimiento de contar, de tocar, físicamente, es más difícil que aprenda todas estas cosas. Yo soy partidario de una metodología basada en el contacto físico con objetos, sobre todo los primeros años, como Montessori, a otra con el mejor dispositivo programado para estudiar matemáticas. Luego, más adelante, es maravilloso que estén en clase y que puedan estudiar por proyectos, hacer un trabajo sobre el descubrimiento de América y sean capaces de mirar en Internet.

-Precisamente hace unas semanas una noticia explicaba que la mayoría de los hijos de empleados de grandes empresas tecnológicas de Silicon Valley estudian en colegios sin ordenadores ni dispositivos electrónicos.

-Estos directivos llevan a sus niños a un colegio tipo Waldorf, donde no hay dispositivos electrónicos y aprenden todo de forma más tradicional. Es que con el hecho, por ejemplo, de algo tan sencillo como estar sentado a la mesa y no levantarte hasta que no terminas de comer se está cultivando la tolerancia a la frustración, el autocontrol, que es una de las capacidades cerebrales que más influye en determinada nota de Selectividad que sacará el niño 15 años más tarde. O sea que fíjate si esas cosas tradicionales son importantes. Ahora las estamos volviendo a poner en valor, pero durante mucho tiempo se ha pensado que ir más deprisa, que el niño aprenda a hablar siete idiomas con cinco años, es más beneficioso. Ahora sabemos que tienen que respetarse una serie de pasos.

-¿Y no es desaprovechar el potencial de la tecnología el introducirla más tarde?

-Desde mi punto de vista no, porque primero tenemos que enseñar al cerebro a pensar, a estar atento, a imaginar, y luego ya le podemos enseñar a dominar las herramientas que tiene a su disposición. Si introducimos las tecnologías demasiado pronto, el niño conseguirá conectar con ellas de una forma muy rápida pero se desconectará de otras cosas más importantes para su desarrollo.

-¿Qué claves daría a los padres para ayudar a desarrollar el potencial cerebral de sus hijos?

-Ir poco a poco, ayudar al cerebro a madurar a su propio ritmo y saber que su hijo dará los frutos en el momento que los tenga que dar.

Y algo muy importante que tienen que hacer cuando estén con los niños, independientemente de que les dejen la tableta a los tres, cuatro o cinco años, es enseñarles a tener autocontrol, tiempos limitados, para que cuando digan ´hasta aquí´, el niño sea capaz de soltarla sin gritar ni enfadarse. En eso los dispositivos electrónicos pueden ayudar. De hecho hay autores que dicen que es mejor que el niño empiece a utilizarlos a los tres años con reglas muy claras, entrenando el autocontrol, a que empiece con ocho o diez años y comenzar a entrenarlo ahí.

-Pero ese fijar tiempos se complica si los padres utilizan las tecnologías para que los niños estén entretenidos mientras ellos se ocupan de otras cosas…

-Efectivamente. Los dispositivos no solo son un refuerzo para los niños, sino un refuerzo enorme para los padres, porque los niños demandan en muchos momentos atención, cariño, que les hablemos… Como cuando hacemos un viaje largo en coche, ponen la televisión atrás y así el niño va tranquilo y el padre, relajado. Es importante también que el niño experimente la frustración, aprenda a dominarla, a aburrirse y a esperar que pase ese momento.

-Los padres se apoyan en esto…

-Es un refuerzo para los padres y esto es una de las cosas que ha hecho que la tecnología sea tan popular y esté tan extendido que los niños estén todo el día enchufados. Muchos padres se engañan porque dicen: ´No, yo dejo a mi hijo media hora´, y en realidad están conectados no solo a la tableta, teléfono móvil o videojuegos, sino a la televisión también dos o tres horas al día. Y sabemos que eso está relacionado con más probabilidades de tener déficit de atención, obesidad infantil, depresión infantil, problemas de conducta, y con más prevalencia de fracaso escolar.

Ecoportal.net

Diario de Ibiza

http://www.diariodeibiza.es/

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¿Que papel «DEBEN» desempeñar las instituciones educativas en la sociedad que queremos?

Por: Juana M. Sancho. El Diario de la Educación. 18/11/2016

Conecto el contenido de esta columna con la pregunta planteada en un panel sobre “Sociedad del conocimiento, diálogos y desafíos para la equidad”, en Encuentros BCN 2016. Decidir sobre el papel de estas instituciones ante la aparición de nuevos agentes, recursos, contextos y oportunidades de acceso a la información por parte de las personas, conlleva una serie de cuestiones interconectadas con la línea de pensamiento explicitada en la columna anterior.

Y lo están porque según nuestro posicionamiento frente a las dimensiones del fenómeno, nos inclinaremos por una u otra respuesta. En mi caso, comienzo problematizando el carácter prescriptivo de la pregunta. Llevo años dedicada a la educación, una actividad altamente prescriptiva, pero me cuesta utilizar el verbo “deber”, sobre todo de forma general y fuera de un contexto. En primer lugar, porque como aprendí de George Edward Moore, a menudo caemos en la “falacia naturalista” que, en síntesis, consiste en equiparar falazmente lo que consideramos que “es bueno” con “lo deseado”, con “lo que satisface un deseo” o “lo que existe necesariamente”. Lo que también nos lleva al “ilusionismo legislativo y/o académico”.

Con demasiada frecuencia, a análisis más o menos profundos y complejos les siguen prescripciones tecnicistas y simplistas que no solo no las mejoran, sino que incluso pueden contribuir a empeorar las cosas. En segundo lugar, porque las decisiones sobre lo que “debe ser” suelen estar demasiado alejadas de lo que es y las toman personas que no solo no las llevarán a la práctica, sino que ni siquiera podrán los medios necesarios para que otros las lleven. Dicho esto, junto con otros estudiosos y educadores, considero que, así como la imprenta supuso una transformación fundamental en la forma de representar, almacenar, divulgar y acceder al conocimiento, y tuvo un papel crucial en la manera de organizar la educación formal y en los modos de aprender; las tecnologías digitales de la información y la comunicación comenzaron hace tiempo una gran revolución en todas estas dimensiones, hoy por hoy, con consecuencias inexploradas.

La realidad es que, en estos momentos, las instituciones educativas, incluida la universidad, en general, parecen estar ancladas en el pasado y tener dificultades para crear el presente y el futuro, e incluso para entenderlo. Las multinacionales de la información tienen puestos sus ojos en la educación y desarrollan e intervienen en proyectos tanto en el sector privado como en el público, para garantizar la pervivencia del tipo de sociedad que están contribuyendo a crear, además de multiplicar sus ganancias.

Hoy la investigación y el desarrollo que mueven el mundo, hacia lugares que parecen vedados para una grandísima parte de la población -la brecha entre la riqueza y la pobreza no parece disminuir sino aumentar-, no están en la Universidad, sino en lugares como Silicon Valey.  Un lugar desde el que se lanza el mensaje de que: “La mayoría de universidades del mundo van a desaparecer”,  a lo que algunos añaden, desde hace tiempo, que las escuelas también (Piénsese en el elocuente título del libro de Perelman de 1992, School’s out: hyperlearning, the new technology, and the end of education).

Y se emite porque las empresas han comenzado a decir que lo que se valora no son los títulos que uno tiene, sino lo que uno sabe hacer. De ahí que, para poder responder a la pregunta del principio, lo que yo les preguntaría a las instituciones educativas sería ¿qué es lo que sabéis hacer? ¿Sabéis preservar el pasado? ¿Sabéis comprender el presente? ¿Cuál es vuestro papel en la configuración del presente? ¿Cómo contribuís a la invención del futuro? Seguramente, después de contestarnos estás preguntas llegaríamos a la conclusión de que su papel ha de ser totalmente diferente. Pero la decisión de cuál “debería” ser, depende de la visión del mundo hacia donde queramos ir.

Fuente: http://eldiariodelaeducacion.com/2016/11/16/papel-deben-desempenar-las-instituciones-educativas-la-sociedad-queremos/

Fotografía: hoy

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España: La Feria de la Ciencia y los Volcanes llegará a 25 colegios de toda Canarias

Europa/España/Noviembre de 2016/Fuente: El Día.es

El Instituto Volcanológico de Canarias (Involcan), entidad dependiente del Cabildo, ha organizado una nueva edición de la Feria de la Ciencia y los Volcanes que llegará a todas las islas con la participación de 25 centros educativos, unos 2.500 escolares.

La finalidad de esta actividad es promover el interés por la ciencia y los volcanes entre los escolares de Canarias que cursan 3º y 4º de la ESO, así como 1º y 2º de Bachillerato.

La nueva edición de este evento científico-educativo está cofinanciada por el Programa Tenerife Innova 2016-2021 del Cabildo de Tenerife, y la Fundación Española para la Ciencia y la Tecnología (FECYT).

El consejero del área Tenerife 2030 del Cabildo, Antonio García Marichal, explicó que esta actividad se enmarca en la estrategia Tenerife 2030, una iniciativa con la que se pretende que la isla base su desarrollo en la utilización del conocimiento y en que la ciudadanía pueda tener el mismo acceso a las nuevas vías educativas, en saber usarlas y manejarlas para obtener más oportunidades de éxito en los ámbitos social, personal y laboral.

García Marichal señaló que con la Feria se logra esa finalidad ya que «con su talento y creatividad, los más pequeños sean capaces de desarrollar proyectos de investigación, y que estos sean más accesible a la sociedad».

Por su parte, el coordinador científico del Involcan, Nemesio Pérez, explicó que en este congreso científico los escolares de todos los centros educativos de Canarias que lo deseen pueden participar y jugar a ser científicos.

Entre los objetivos se encuentran que los chicos aprendan que hacer ciencia, promoviendo la cooperación como método de trabajo, es diversión; promover el interés por la ciencia a través de la experiencia de participar en las diferentes fases que conlleva realizar un proyecto científico; acercar a los escolares a la realidad geológica de Canarias, los volcanes, informándoles y educándoles sobre sus riesgos y sus numerosos beneficios, y promover el interés por el avance del conocimiento como un elemento esencial para contribuir al desarrollo sostenible de regiones volcánicamente activas.

Los resultados de los trabajos científicos desarrollados por los escolares que se presentan en la Feria de la Ciencia y los Volcanes se encuentran ligados con diversos proyectos relacionados con el campo de las ciencias experimentales, las ciencias sociales y las artes, todos ellos vinculados con el fenómeno volcánico.

Los proyectos han sido tutelados por el profesorado de los centros educativos con el apoyo de científicos del Involcan.

OLIMPIADA VOLCANOLÓGICA

Esta nueva edición de 2016 se ha desarrollado en los municipios de Tuineje (Fuerteventura) y Yaiza (Lanzarote) el pasado 15 de noviembre y se tiene previsto desarrollar en Ingenio (Gran Canaria) el 18; en Fuencaliente (La Palma), El Pinar (El Hierro) y Hermigua (La Gomera), el 2 de diciembre y en el Puerto de la Cruz (Tenerife), el 9 de diciembre

Durante la feria, los escolares tienen también la oportunidad de participar en una Olimpiada Volcanológica que consiste en un concurso basado en preguntas y respuestas sobre el fenómeno volcánico y la gestión del riesgo volcánico, con el objeto de evaluar el grado de conocimiento de los escolares sobre esta temática.

Será una buena herramienta didáctica para el aprendizaje de los principales términos relacionados con la volcanología.

Fuente: http://eldia.es/canarias/2016-11-17/20-Feria-Ciencia-Volcanes-llegara-colegios-toda-Canarias.htm

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