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Bac 2018 : conseils d’élèves pour gérer son stress à l’approche de l’examen

Europe/Paris/12.06.18/Par Caroline Pain/ Source: www.lemonde.fr

Pour la dernière ligne droite des révisions du baccalauréat, qui débute lundi 18 juin, « Le Monde Campus » a interrogé des candidats sur leurs techniques pour faire baisser la pression.

Alors que les épreuves écrites du bac 2018 débutent lundi 18 juin, avec la philosophie, les révisions s’intensifient, la pression aussi. Faire du sport, méditertravailler avec des amis, bien planifier ses révisions… Cinq élèves de terminale de différentes filières confient comment ils tentent d’aborder sereinement le baccalauréat.

Participez à notre journée spéciale de révisions du bac :   Bac 2018 : posez vos questions pour réviser et réussir les maths

  • Nabila (terminale L, à Lyon) : « Il m’arrive souvent de me poser et de méditer »

« On a une grosse pression à cette période de l’année, il faut trouver une échappatoire. Je m’éloigne beaucoup en ce moment de mes appareils électroniques, j’essaie d’être plus efficace, si j’ai mon téléphone allumé je serai déconcentrée. Et même pendant le temps de repos, je me coupe de tout ça, pour profiter pleinement du temps libre. Il m’arrive souvent de me poser et de méditer. La méditation me permet de me recentrer sur moi-même. Sur le conseil de proches, j’ai fait quelques recherches en milieu d’année sur la méditation. Au départ, je n’étais pas très convaincue mais en fait, ça m’aide beaucoup, notamment pour la concentration. Je fais ça une à deux fois par jour. »

  • Joris (terminale S, à Paris) : « Il faut se faire confiance »

« Le fait d’avoir travaillé toute l’année, d’avoir déjà révisé pour les contrôles qu’on a fait, ça rend les choses moins stressantes. Ce n’est pas comme si on découvrait les programmes ou les leçons au dernier moment. Ça m’a permis de réviser régulièrement, donc je pense avoir le temps de finir mes révisions avant le bac. Pour être serein et reposé je pense que j’arrêterais les révisions pendant la semaine du bac : avec la fatigue créée par les épreuves, il est difficile de se concentrer. »

  • Léo (terminale S, à Grenoble) : « Avec un planning de révisions, je sais où je vais »

« Mine de rien, le stress augmente à l’approche du bac, mais ça m’aide beaucoup de faire un planning de révisions, comme ça, je sais où je vais. J’ai ordonné les matières en fonction des besoins de travail. La semaine du 11 juin, c’est une semaine blanche, on n’a pas cours. J’ai prévu de me faire une matinée avec quatre heures de maths, comme le jour de l’épreuve, pour bien me préparer. Le planning permet aussi de ne pas sous-estimer certaines matières et de les prendre toutes en compte. Par exemple, l’histoire-géo, qu’on pourrait juger moins importante, demande beaucoup de travail. En plus, c’est une des premières épreuves, donc si on la rate, ça ne nous met pas dans un bon état d’esprit. »

  • Siam (terminale L, dans l’Essonne) : « C’est plus motivant de travailler avec quelqu’un »

« Je révise à la bibliothèque tous les jours. Avec ma meilleure amie, qui est en ES, on se met d’accord sur les chapitres d’histoire à réviser, j’apprends le plan pour avoir les idées qui reviennent, ensemble on s’interroge. Souvent je lui explique les cours parce qu’elle a du mal dans cette matière, c’est vraiment plus motivant de travailler avec quelqu’un ! En dehors de ça, je fais pas mal de fiches de révisions. En philosophie par exemple, j’ai résumé toutes nos dissertations, et après je fais des fiches de fiches avec les principaux philosophes et leurs grandes idées.

Autre conseil : bien dormir ! Même si on a un rythme un peu décalé, je sais qu’en ce qui me concerne je travaille mieux le soir ou la nuit. Mais si je me couche à 22 heures par exemple, je ne me lève pas avant 10 heures du matin. Il faut être en forme, reposé. Et j’essaie aussi de bien manger, notamment des aliments qui aident à avoir une bonne mémoire. »

  • Camille (terminale S, dans les Vosges) : « Il faut parler de son stress »

« Je suis stressée de nature, c’est le cas depuis toute petite. Cette année, j’avais parfois du mal à dormir à cause de ça, je n’arrive pas à gérer l’angoisse donc je vais voir une psychologue depuis le mois de janvier. J’y vais une fois par mois, si besoin je peux l’appeler, elle m’a appris des exercices de respiration. Cela m’aide, parce que je sens que je ne suis pas seule, que quelqu’un m’écoute, me comprend. Il faut parler de son stress. Autrement, ça peut vraiment bloquer, ça m’a parfois empêché de réviser. Mais maintenant je relativise un peu aussi, le bac n’est pas une fatalité. On a travaillé toute l’année donc il n’y a pas de raison ! Et puis j’essaie de me vider la tête, je fais du sport par exemple. Je suis aussi sapeur-pompier volontaire, donc je prends des astreintes de temps en temps, ça me sort de mes bouquins. »

Lire aussi :   Bac 2018 : guide de relaxation et de méditation à l’usage des candidats

Source de l’article: https://www.lemonde.fr/campus/article/2018/06/10/bac-2018-conseils-d-eleves-pour-gerer-son-stress-a-l-approche-de-l-examen_5312449_4401467.html

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Alieto Guadagni: «La educación argentina discrimina a los pobres»

América del Sur/Argentina/ Por Alieto Guadagni/12.06.18/Fuente: www.infobae.com

Lejos de la excelencia que transformó a la Argentina en un país de avanzada y modelo de la Región, la educación atraviesa hoy una grave e inédita crisis. DEF dialogó con Alieto Guadagni, miembro de la Academia Nacional de Educación y director del Centro de Estudios de la Educación Argentina de la Universidad de Belgrano. Por Susana Rigoz

Como cada año, el comienzo de las clases pende de un hilo en los principales distritos del país. Si bien la discusión se restringe al tema salarial, los expertos coinciden en que el sistema necesita reformas y ajustes para responder a las demandas de la sociedad.

Desde una perspectiva amplia, Alieto Guadagni brindó a DEF su opinión sobre las principales deficiencias de nuestro modelo educativo y propuso una serie de políticas que han tenido éxito en otras latitudes.

-La escuela argentina, emblema de excelencia e igualdad de oportunidades, fue involucionando a través de los años. ¿Cómo describiría su realidad actual?
-Nuestro país tiene una larga tradición educativa que registró un hecho novedoso en el año 2003, cuando comenzó una fuga de la escuela pública, algo que no había sucedido desde la sanción de la Ley 1420 de educación gratuita, común y obligatoria en 1884. De tener una matrícula pública en constante crecimiento anual, a partir de 2003, fue disminuyendo y se fueron del primer grado estatal alrededor del 20 % de los inscriptos.

-¿A qué se debe esta fuga?
-Claramente el sistema educativo argentino es dual y, como lo indican todas las evaluaciones, el nivel de conocimiento de los chicos de las escuelas privadas es superior al de las escuelas públicas. En las pruebas implementadas por la Unesco a los alumnos de tercero y sexto grado en 1997, la Argentina salió segunda, detrás de Cuba. En la última, realizada a mediados de 2013, Cuba no se presentó, Chile obtuvo los mejores resultados y Argentina descendió al octavo lugar. El nivel de conocimiento de nuestros chicos es muy bajo y no, en comparación con Alemania o Suiza, sino con México, Perú o Chile. Este diagnóstico fue ratificado a nivel nacional por el último Operativo Aprender de 2016.

-¿Qué medidas considera primordiales para fortalecer la escuela pública?
-Uno de los grandes inconvenientes que tenemos en la primaria estatal es el incumplimiento flagrante de la ley que dispone la jornada escolar extendida. En 2006, la Ley Nacional de Educación estableció que hacia 2010, el 30 % de los chicos debían tener jornada doble. Hay una gran desigualdad en la Argentina. Basta un dato para comprender de qué hablamos: mientras en la Ciudad de Buenos Aires casi el 50 % de los alumnos primarios estatales tienen jornada extendida, cruzando la avenida General Paz, solo gozan de ese beneficio el 2 o 3 %. Estamos muy lejos de cumplir la meta establecida y lo más grave es que ni siquiera se debate cómo hacerlo. El problema de nuestro país es que las leyes no se cumplen.
Otro tema importante es que tenemos el calendario escolar más corto del mundo. Calendario corto, sobrecargado de feriados y con huelgas, cuyos días no trabajados no se reponen. En estos momentos hay una gran oposición a recuperar estos días perdidos, hecho que ni siquiera genera una gran demanda de parte de los padres. La sociedad es bastante indiferente respecto a la escuela. Estas medidas que menciono no aseguran una mejora en el nivel de la educación, pero sin dudas, son una condición básica y necesaria para alcanzarla.

-¿Cómo se entiende el bajo rendimiento escolar cuando somos uno de los países de América Latina que tiene mayor cantidad de docentes por alumnos?
-Es cierto, lideramos en Latinoamérica y en muchas naciones, sin embargo eso no impacta en el nivel de conocimiento de los chicos, porque la mejora viene por la calidad y no por la cantidad. En la Argentina el régimen de formación docente es muy pobre: tenemos más de 1000 institutos terciarios cuando en los países que progresan, la docencia es una carrera universitaria. Hay que hacer una gran reforma organizativa orientada en ese sentido y lograr lo que consiguieron los países que salieron adelante como Finlandia, Corea y Ecuador, donde solo pueden ser docentes los primeros promedios de la escuela secundaria. A largo plazo, esto implica que los mejores sueldos de la administración pública estarán destinados a los docentes, pero para ello deben estar mejor capacitados. Es una reforma estructural que puede durar 10 o 15 años.

 «El nivel de conocimiento de nuestros chicos es muy bajo y no en comparación con Alemania o Suiza, sino con México, Perú o Chile»

-¿Cuáles considera que son los principales problemas de nuestra escuela media?
-La escuela secundaria tiene dos características graves: los adolescentes saben poco y hay una profunda discriminación contra los más pobres. De cada 100 niños, terminan la secundaria entre 40 y 42 chicos, cifra cierta, pero engañosa porque esconde una gran variable: en las escuelas privadas egresan 70 de cada 100, mientras que en las públicas solo terminan 30 de cada 100 de los que ingresan a primer grado. De los que abandonan, un altísimo porcentaje se concentra en los chicos más humildes. Si miramos las cifras por provincia, hay algunas como Misiones o Santiago del Estero donde casi todos los que van a escuelas privadas se reciben, mientras que de las estatales lo hacen un 10 o 15 %.

-La primera premisa entonces es cómo logramos hacer obligatoria en serio la enseñanza secundaria.
-En cuanto a la calidad de la educación nada más evidente que la prueba PISA de 2012 (no hablo de la última de 2015, porque la Argentina fue expulsada debido a que la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico, OCDE, consideró que la muestra presentada no permitía garantizar la comparación con la evaluación de 2012), donde el 66 % de los estudiantes argentinos tiene una nota insuficiente en Matemáticas, en tanto que el promedio de ignorancia a nivel mundial es del 23 % y en los países asiáticos solo entre el 3 y el 6 %. Creo que estos son los principales problemas de la escuela secundaria.

-Hizo referencia al Operativo Aprender, que midió el aprendizaje de los estudiantes de primaria y secundaria. Este tipo de mediciones es utilizado en todos los países como herramienta para decisiones de política educativa y permite a las familias conocer la situación de la escuela de sus hijos. En la Argentina, no se permite la difusión de los resultados por considerarla «estigmatizante». ¿No debe ser un derecho la transparencia en la información?
-Por supuesto. El Operativo Aprender fue un censo, el más grande de la Argentina, que incluyó alrededor de 500 mil alumnos de sexto grado y más de 300 mil de secundario. La imposibilidad de acceder a la información brindada está avalada por el artículo 98 de la Ley Filmus que habla de resguardar la identidad de las instituciones. Esta prohibición no incluye a la propia escuela, por lo que los directores de las 40.000 instituciones educativas públicas y privadas tienen las evaluaciones a disposición; sin embargo, casi ninguna familia se tomó el trabajo de averiguar el resultado de su escuela en este operativo. Los padres argentinos dicen dos cosas al mismo tiempo: la primera es que la educación es un desastre; y la segunda, que el colegio al que mandan a sus hijos es fenómeno.

-Esta falta real de interés por el tema se manifiesta en todos los estratos de la sociedad, incluida la clase política.
-Porque la clase dirigente es seguidora no rectora. Cuando Sarmiento y Roca hicieron la Ley de Educación 1420 no le preguntaron a la gente. Esa es la grandeza de un estadista: adelantarse a los intereses de la sociedad. La clave de la buena política es ver el futuro, y cuando el político en vez de enfocarse en eso, solo mira el resultado de las próximas elecciones, estamos fritos.

-En su libro, La educación argentina en el siglo XXI, usted propone, entre otras acciones destinadas a mejorar el funcionamiento escolar, que los establecimientos avancen en la autonomía de gestión. ¿Cómo se implementaría esta herramienta?
-El régimen argentino es burocrático y centralizado, se gasta mucho en estructuras superiores y poco en las aulas, que es el lugar donde hay que invertir. La gran cantidad de gente con funciones fuera del aula explica la alta cifra de docentes respecto de los alumnos, porque es una estadística que comprende a todos los que están con cargos docentes: inspectores, supervisores, etc. Creo que debemos avanzar hacia un régimen en el cual el director de la escuela tenga mayores facultades que las que tiene en la actualidad y las estructuras superiores se dediquen a la programación y control, pero no a la gestión. Hay muchísimos ejemplos en el mundo donde el 20 o 25 % del currículum lo determina la propia escuela (Finlandia, por ejemplo), con una gran participación de los padres y de la cooperadora. Se trata de un modelo de alto grado de autonomía en la gestión, no en los resultados: cuanto más se delega, más se controla.

-¿Cuáles son las medidas más urgentes que deberíamos implementar para cambiar un diagnóstico tan preocupante?
-Para empezar a cambiar hay que difundir la realidad mostrando la radiografía y los análisis que determinan que el nivel de colesterol y triglicéridos están muy altos y que es urgente empezar una dieta. Difundir el estado de situación, decirle a nuestra clase dirigente: «Presten atención al futuro del país, miren a Brasil, a Colombia, a México. No se preocupen por Suiza y Finlandia. Miren a nuestros vecinos que se van a quedar con las inversiones porque van a tener una fuerza laboral mejor capacitada». ¿Cómo vamos a salir de la pobreza sin desarrollo pujante futuro y cómo vamos a alcanzarlo si no hay inversiones de riesgo que buscan, en el siglo de la ciencia y la tecnología, el capital requerido?

El ciclo superior

-¿Cómo ve la situación de la universidad?
-El sistema nuestro está armado para no tener graduados universitarios. Argentina es el país de América Latina que tiene más estudiantes secundarios en proporción a la población y, sin embargo, es el que tiene menos egresados. Brasil gradúa 80 % más que nosotros; Chile, 70 %; Colombia, 110 % y México, 60 % más. ¿Cómo se explican estos números? Es sencillo, todos ellos –al igual que más de 100 países del mundo– para pasar de la escuela secundaria a la universidad deben dar un examen de validación.
Hay gente que opina que eso es sinónimo de restringir. Restringe el que hace ingreso irrestricto, porque el mensaje que manda a los estudiantes del último año del secundario es que no es importante estudiar para ir a la universidad. Nosotros tenemos un tremendo problema de deserción en la universidad. La mitad de los estudiantes no aprueba más de una materia cuatrimestral después de estar un año. Carecen de metodología y disciplina de estudio. De cada 100 que ingresan a una universidad privada se van a recibir 40, y 60 van a desertar. En una universidad pública, a mismo ingreso, los valores son de 28 y 72, respectivamente.

-¿Cuáles son los principales problemas que debemos afrontar?
-Son tres: primero, no tenemos graduados universitarios. Segundo, no tenemos egresados en carreras científicas y tecnológicas (ciencias, matemáticas, ingenierías).Le doy una sola cifra: tenemos 120 mil graduados, de los cuales alrededor de 60.000 pertenecen al área de ciencias sociales. Ingenieros hidráulicos, 5. Todo el mundo habla de Vaca Muerta, pero nuestros ingenieros en petróleo no pasan de 30. En definitiva, nuestra matrícula universitaria es del siglo XIX no del XXI. Y tercero, no hay pobres en la universidad, porque la gratuidad a los pobres no les alcanza y a los ricos les sobra.Dicho de otro modo, es un buen mecanismo de transferencia de ingresos a los más acomodados, que son quienes predominan en la universidad y que en su mayoría vienen de escuelas privadas. Yo propongo copiar el modelo uruguayo, el Fondo de Solidaridad Universitaria, que le permite a la universidad uruguaya becar con 280 dólares por mes al 20 % de sus estudiantes. ¿Quién paga? ¿Los contribuyentes que en su gran mayoría no van a ir a la universidad? No, los graduados universitarios, que aportan 120 dólares por año por toda su vida profesional. Pero para eso hay que tener un espíritu solidario, y en la Argentina, cada vez que se quiso implementar esta propuesta fue automáticamente abortada porque no se consideraba políticamente viable.

-Hablando de la gratuidad universitaria, un tema de debate permanente es el de la situación de los extranjeros que estudian en el país. ¿Qué opina al respecto?
-Los inmigrantes en nuestro país tienen el mismo beneficio que los argentinos. En Uruguay, por ejemplo, no es así, para poder ingresar a la Universidad de la República, salvo en el caso de los exiliados políticos por alguna dictadura, se exige una residencia mínima de tres años en el país. Entonces sí acceden a la gratuidad como los uruguayos. En el resto de los países –Brasil, Colombia, México, Chile– no pueden hacerlo porque deben dar los exámenes de evaluación secundaria.

 «No hay pobres en la universidad, porque la gratuidad a los pobres no les alcanza y a los ricos les sobra»

-¿Cómo revertir esta situación?
Con políticas, pero para eso es necesario que haya una demanda social y, lamentablemente, la sociedad argentina no está madura para pedir una mejora en la educación ni asumir el tremendo desafío que implica el futuro. Estamos mandando al difícil mundo globalizado actual a adolescentes que van a tener serios problemas por una razón muy sencilla: en el siglo XXI progresan los países que tienen recursos humanos capitalizados con buena educación, no los que tienen recursos naturales. Argentina no sale adelante con Vaca Muerta, lo hace con un buen sistema educativo, como lo demuestra el caso de Corea que, sin tener nada, tiene mucho mejor nivel de vida que Nigeria al que le sale el petróleo por las orejas.

-¿Es optimista?
-Siempre hay que serlo porque si no, no se puede trabajar. Esa es una idea que le robé a Noam Chomsky. Si creyera que un problema es insoluble, no tendría la voluntad de cooperar en su solución. Creo que debemos realizar una verdadera epopeya educativa.Necesitamos convencer a la clase dirigente de que asuma la realidad y vaya más allá de lo que pretende la sociedad. Un estadista es el que mira el futuro, el que se preocupa por pensar dónde va a estar la argentina en 2050, porque ese es el país de los chicos que hoy tienen 10 años. ¿Cómo será el país en el que van a vivir? ¿Qué les vamos a dejar? Ese fue el gran sueño de Sarmiento. Él la tenía tan clara que cuando vio llegar a los inmigrantes dijo: «Los hijos de estos nos van a gobernar». Y no se equivocó, los últimos cinco presidentes son hijos de inmigrantes de primera generación. Hay una frase de Sarmiento con la que bien podemos cerrar el reportaje: «Por cada escuela que se abre se cierra una cárcel».

Fuente del artículo: https://www.infobae.com/def/desarrollo/2018/02/24/alieto-guadagni-la-educacion-argentina-discrimina-a-los-pobres/

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The Foundation of Africa’s Future. High quality education is key to overcoming Africa’s economic challenges.

Africa/Angola/12.06.18/By Zandre Campos/ Source: www.usnews.com.

 

THE CONVERSATION ABOUT Africa has been shifting from one about shortfalls to one about opportunities. Africa is a known leader in commodity exporting, but the economic potential far succeeds that.

Africa has an enormous coastline and is more proximate to both European and North American markets than Asia. Currently, Africa leads the world in mobile adoption, which continues to offer the biggest cross-sectoral economic opportunities. In addition, Africa has recently been cited as being a potential leader in technology, sustainability and agriculture.

There has been much progress over the years to make Africa the great place it is, but with the overall goal of making the region a competitive and effective player in international relations and the world economy, Africa needs to find a way to deliver effective, efficient and high-quality higher education systems in the region.

The general picture for education in Africa is one of ongoing progress and constant challenges. While no African country has achieved universal primary education, the number of children enrolled in primary school more than doubled between 1990 and 2012, according to «The State of Education in Africa Report 2015,» published by the Africa-America Institute. Yet in 2012, the average pupil-to-teacher ratio in primary school was 42 to 1, unchanged since 1999. In terms of higher education, enrollment more than doubled between 2000 and 2010 – with 50 percent more students per professor at African universities compared to the global average.

African education needs more of everything – more schools, more trained teachers, more investment. Certainly greater participation by the private sector and strengthening public/private partnerships would assist governments and bolster public sector funds to finance Africa’s public education system.

An article in the Harvard Business Review also calls for supporting Africa’s universities internationally. The article notes that many African universities are «decoupled» from their societies and markets, with no investment in research that drives innovative solutions. For example, an engineering school can exist for decades in a community without drinking water and make no effort to find a solution. Linking universities to companies in global innovation hubs such as Silicon Valley could help improve education and lead to new advancements in technology that would spur African economic growth, according to the piece.

A prime example of innovation is the education system in Finland. Since it implemented significant education reforms 40 years ago, Finland has consistently ranked at the top among developed nations, as measured by the Programme for International Student Assessment, an international standardized test for 15-year-olds in language, math and science. Finland has opted not to follow the evaluation-driven, centralized model that much of the Western world uses. There are no mandatory tests, homework is minimal, school days are shorter and courses are fewer. Instead of control, competition, stress and standardized testing, children are treated with warmth, collaboration and highly professionalized, teacher-led encouragement and assessment. They attend school fewer hours, but benefit from highly personalized attention and needed time for play.

Africa needs to find solutions that are directly connected to the needs of individual countries and to the continent as a whole. What has been tried in the past, particularly traditions begun under colonial regimes, won’t work in the future. The education system should emphasize the STEM disciplines (science, technology, engineering and math) and be geared to finding solutions to Africa’s challenges.

For example, let’s look at the numbers of foreign companies and engineers that are building Africa. Compare those numbers with African scientists and Ph.D.s. The education system should be structured to meet those shortfalls and groom the talent Africa needs to address the challenges in multiple sectors, such as energy, water and infrastructure.

Africa is the youngest continent, with 200 million young people between the ages of 15 and 24, the Africa-America Institute reports. By 2040, Africa will have the world’s youngest labor force. Young people in Africa need jobs and a positive outlook for their lives ahead. They need to realize their vision and to lead Africa forward. A quality education is the foundation and the essence of their future.

Source of the article: https://www.usnews.com/opinion/articles/2016-08-16/education-is-key-to-africas-economy

 

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La Prisión Escolar

Por Edgar León.

Pensando en los modelos industriales educativos que tenemos actualmente en Puerto Rico podemos decir que se asemejan a una prisión. En nuestro caso les damos una sentencia de 12 años a nuestros hijos donde están presos de 8:00 de la mañana a 3:30 de la tarde.  En la misma prisión hay que hacer lo que digan los maestros o los castigan con una mala nota. Esto se asemeja en que en la prisión hay que hacer lo que dice el guardia penal y punto. A las 12 del medio día hay que ir al comedor escolar y se come lo que hay sin protestar.  En la prisión se hace lo mismo.

Hay que sentarse en sillas del salón de clases en una fila de la cual no puede pararse ni moverse mientras la maestra o maestro habla. O sea, control de movilidad a un niño es en contra de su naturaleza que va creciendo y el desarrollo lo hace que se mueva.  El niño no puede pensar en nada mas que lo que se le dice en el salón. De lo contrario lo manda a callar y le cohíben su creatividad y desarrollo de liderazgo.  Hay que memorizar solamente el material que se copia en el salón aunque no sea algo relevante para el estudiante.

Se controla el movimiento en la prisión y en la escuela también. Se castiga al prisionero quitándole privilegios y quitándole la libertad de expresión. En la escuela se castiga al estudiante por medio de la toma de exámenes, quizzes, y pruebas que cada día lo que hacen es quitarle la motivación debido a que los estudiantes se reprueban y no adquieren buena puntuación por falta de interés.

Nuestro sistema escolar tiene que ser eliminado totalmente para poder crear un modelo que se asemeje al modelo de mercadeo digital moderno.  Esto lo han hecho los países como Finlandia y Singapur que ahora son líderes en sus sistemas económicos y de educación.

Hay que personalizar la educación de la misma forma que los productos que usted compra son personalizados de acuerdo a su gusto.

La educación es un producto resultado de un aprendizaje que envuelve múltiples actividades y desarrollo de proyectos creativos con el fin de motivar a los estudiantes a seguir aprendiendo aun cuando ya no estén en la escuela.

En la prisión no se puede usar ningún aparato electrónico y esta totalmente prohibido.  En la escuela pública también se sigue la misma ley.

En la prisión se usa un uniforme y en la escuela también. Aunque en este caso se hace para distinguir a las personas que no pertenecen al sistema escolar.

Ese modelo de castigo sicológico por doce años deja al estudiante odiando el sistema y sin motivación a seguir estudiando por creer que la educación consta de ese modelo solamente. Hay que de alguna manera comenzar a romper el modelo industrial por uno más flexible, motivador, interesante y basado en las cualidades y capacidades del estudiante usando la tecnología y la creatividad de cada estudiante como herramienta de aprendizaje.

Estamos en un error si creemos que transformar los edificios y su contenido va a transformar a los seres humanos de forma inmediata. Hay que transformar a nuestros estudiantes uno a la vez mediante la implementación de un modelo personalizado de educación donde el aprendizaje es el objetivo principal.

No se debe asignar salones, ni cuartos cerrados. Hay estudiantes que aprenden sentados en la grama, en un pasillo escuchando música mientras resuelve sus problemas de matemática.

La solución de problemas creativos y el diseño y construcción de proyectos debe ser la columna vertebral del día escolar donde todos colaboran y aprenden usando el pensamiento critico.

Los problemas de infraestructura de la isla de Puerto Rico requiere nuevas ideas para que no tan solo resistan las inclemencias del tiempo pero también que todo funcione a perfección.

Un gobierno debe ser para servir a la gente de forma rápida, eficiente y sin costo alguno por el servicio.   El modelo de gobierno existente en Puerto Rico es lento, confuso, deficiente, costoso y cada día sirve menos a los ciudadanos que lo pagan.

Si cambiamos ahora nuestro modelo educativo, estaremos encaminados a un gobierno digital y a un desarrollo económico exitoso.

Fuente: http://ahoranews.net/desde-puerto-rico-la-prision-escola

 

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Calidad de educación superior: pasamos de «preocuparnos» a «ocuparnos»

Por Víctor Hugo Malagón.

El acceso con mayor cobertura y con mayor calidad a la educación superior no solamente se ha puesto en uno de los primeros luhttps://www.dinero.com/opinion/columnistas/articulo/calidad-de-educacion-superior-vamos-a-ocuparnos-por-victor-malagon/25924gares del debate electoral sino que, más allá de ello, resulta ser una necesidad sentida para todo nuestro sistema educativo para consolidar los grandes y significativos logros que ha tenido Colombia en esta materia durante las últimas dos décadas.

El compromiso con la calidad en las instituciones de educación superior resulta, hoy más que nunca, una prioridad a pesar de las dificultades que surgen tanto para definir como para medir con contundencia y coherencia las múltiples dimensiones que suponen la comprensión de un concepto tan complejo como calidad en la educación.

La tradición colombiana en la creación y consolidación de un sistema de aseguramiento de la calidad, la utilización de estándares y dimensiones, internacionales para la autoevaluación y la acreditación de programas e instituciones, el reto de empezar a ver algunas de nuestras instituciones colombianas entrar en diversos rankings internacionales con distintos énfasis en sus mediciones, el desarrollo de programas como Colombia Científica que apuesta por el fortalecimiento de la calidad del sistema en su conjunto a través de innovadoras estrategias de formación del capital humano y de conformación de alianzas de investigación, desarrollo e innovación entre Universidades e instituciones de educación superior (IES) nacionales (acreditadas y no acreditadas) e internacionales del más alto nivel con actores y representantes del sector productivo, demuestra que nuestro sistema camina en la dirección correcta de pertinencia y calidad.

Vale la pena reconocer también la evolución (especialmente en las últimas 2 décadas) del sistema de aseguramiento de la calidad y el compromiso del Estado con el desarrollo y evolución de dicho sistema.  En la reciente publicación del Banco Mundial: “Momento decisivo: La educación superior en América Latina y el Caribe” dirigida por los reconocidos expertos, colegas y amigos María Marta Ferreyra, Ciro Avitabile, Javier Botero Álvarez, Francisco Haimovich Paz y Sergio Urzúa se afirma con contundencia que: “Medir la calidad de la educación es un reto por varias razones. Una razón es la falta de consenso con respecto a los resultados esperados de la educación… Por consiguiente, a menudo la elección de las medidas de calidad viene determinada por la disponibilidad de los datos. Otro reto crucial para la medición de la calidad de la educación es el que plantea la distinción entre la contribución de los diferentes insumos, que es necesaria para cuantificar la contribución concreta de las IES”

En este sentido las autoridades colombianas le han propuesto al sistema unas reformas y mejoramientos en los referentes de calidad. La preocupación por esta dimensión es en sí misma loable y debe ser aplaudida y rodeada por todos los actores del sistema que son (o somos) los primeros interesados en el mejoramiento de la calidad, pues el logro de la calidad será el principal garante para consolidar los avances significativos en cobertura, equidad y diversidad, que ha experimentado nuestro sistema.

En términos concretos del viceministerio de educación superior ha propuesto reflexiones significativas como:

  1. La independencia, rigurosidad, transparencia, imparcialidad, institucionalidad y responsabilidad de entes fundamentales para el sistema como la Comisión Nacional Intersectorial de Aseguramiento de la Calidad de la Educación Superior CONACES y el Consejo Nacional de Acreditación CNA.
  1. Se hacen precisiones y alcances sobre el proceso mismo de evaluación, sus dimensiones y etapas, buscando coherencia, eficacia y eficiencia tan reclamada por los actores y las instituciones en temas tan sensibles como condiciones institucionales, registros calificados y acreditaciones de alta calidad.
  1. Se intenta brindar mayor claridad en las condiciones referentes a programas a distancia y virtuales para el diseño y evaluación de programas de modalidad virtual, tan necesaria en las nuevas lógicas de la sociedad de la información.
  1. Se realizan precisiones en la descripción de las condiciones de calidad de manera que en la evaluación de cada una de ellas se comprenda la obligación de analizar la naturaleza y el nivel de los programas.

Debo destacar la apertura para discusiones y construcciones previas a las que fueron convocados todos los actores, particularmente Instituciones de Educación Superior, Asociaciones y ciudadanía, con miras a entregar este proyecto normativo. Este tipo de ejercicios participativos e incluyentes, favorecen ambientes más propicios para la regulación y mejoramiento de un sistema de calidad más incluyente que reconozca la diversidad de las realidades territoriales y de las instituciones de educación superior y que responda a la pertinencia de los programas ofertados y el impacto del logro estudiantil para las dinámicas de desarrollo de los territorios.

Seguramente seguirá habiendo muchísimo espacio de discusión y de mejoramiento. El sistema debe evolucionar al ritmo de la realidad nacional e internacional, pero valoro especialmente que hayamos pasado de “preocuparnos” a “ocuparnos”. Como de costumbre, el debate sobre educación y particularmente sobre calidad es un debate amplio, de diversas posiciones y muchas veces apasionado porque involucra, no sólo a muchos actores, sino sobre todo a múltiples intereses. Una vez más debo insistir, aunque parezca obvio, que el debate de ideas, argumentos técnicos y preocupación genuina por el mejoramiento del sistema siempre será bienvenido. Pero cuando el debate se basa en arengas, suposiciones, deformaciones ideológicas, desinformación, agresiones y mezquindades, se generan resistencias innecesarias y no aporta en nada al mejoramiento del sistema. Ese debate que parece más de corte “politiquero” y “electorero” no es bienvenido.

Fuente del artículo: https://www.dinero.com/opinion/columnistas/articulo/calidad-de-educacion-superior-vamos-a-ocuparnos-por-victor-malagon/25924.

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Medio siglo de educación popular

Por Raul Zivechi.

Entre las múltiples creaciones que alumbró la revolución mundial de 1968 (concepto acuñado por Immanuel Wallerstein), la educación popular es una de las más trascendentes, ya que ha cambiado en profundidad los modos como concebimos y practicamos el acto educativo, en particular en el seno de los movimientos anti-sistémicos.

En 1967 Paulo Freire publicó su primer libro, La educación como práctica de la libertad, y en 1968 redacta el manuscrito de Pedagogía del oprimido, que se publica en 1970. Este libro influyó sobre varias generaciones y llegó a vender la astronómica cifra de 750 mil ejemplares, algo extraordinario para un texto teórico. Desde la década de los años setenta los trabajos de Freire fueron debatidos en los movimientos, que adoptaron sus propuestas pedagógicas como forma de profundizar el trabajo político de los militantes con los pueblos oprimidos.

Una de las principales preocupaciones de Freire consistía en superar el vanguardismo imperante en esos años. Defendía la idea de que para transformar la realidad hay que trabajar con el pueblo y no para el pueblo, y que es imposible superar la deshumanización y la internalización de la opresión sólo con propaganda y discursos generales y abstractos.

De ese modo sintonizaba con los principales problemas legados por la experiencia de la Unión Soviética, pero también abordaba críticamente los métodos de trabajo de las guerrillas nacidas al influjo de la revolución cubana. Casi la totalidad de la generación de militantes de las décadas de 1960 y 1970 estábamos firmemente convencidos de representar los intereses de los sectores populares (incluyendo pueblos originarios y descendientes de esclavos arrancados de África), pero no se nos ocurría consultarlos acerca de sus intereses y menos aún sobre sus estrategias como pueblos.

Creo que la educación popular es una de las principales corrientes de pensamiento y acción emancipatoria nacidas en el entorno de la revolución de 1968. Buena parte de los movimientos tienen alguna relación con la educación popular, no sólo en sus prácticas educativas y las pedagogías que asumen, sino sobre todo en los métodos de trabajo en el seno de las organizaciones.

Freire se mostraba preocupado por transformar las relaciones de poder entre los revolucionarios y entre éstos y los pueblos (el vocablo revolución es uno de los más usados en Pedagogía del oprimido), probablemente porque estaba intentando superar los límites del proceso soviético. Sus propuestas metodológicas buscaban potenciar la autoestima de los oprimidos, jerarquizando sus saberes, que no los consideraba inferiores a los saberes académicos. Se propuso acortar las distancias y jerarquías entre los educadores-sujetos y los alumnos-objetos, con métodos de trabajo que mostraron enorme utilidad para potenciar la organización de los sectores populares.

Gracias a las formas de trabajo de la educación popular, los oprimidos pudieron identificar el lugar estructural de subordinación que los atenazaba, lo que contribuyó a la creación de las más diversas organizaciones de base en todo el continente.

En la década neoliberal de 1990, la educación popular fue tomando otros caminos. Un excelente trabajo de la socióloga brasileña Maria da Gloria Gohn (goo.gl/zBZVks), destaca que se produjo un profundo viraje que llevó a la profesionalización de los educadores populares, se debilita la horizontalidad y se consolidan relaciones de poder entre los que enseñan y los que aprenden. Los educadores populares van dejando de la lado la relación militante con sus alumnos para vincularse con la población como grupos de beneficiarios.

La mayoría de los educadores populares trabajan para ONG (antes eran militantes organizados que, por supuesto, no recibían paga) y se difunde la idea de que los gobiernos ya no son el enemigo sino fomentadores de iniciativas sociales para incluir a los excluidos. En adelante, la educación popular se dirige a individuos y ya no a sujetos colectivos, las metodologías ocupan un lugar central desplazando los debates político-ideológicos y el concepto de ciudadano sustituye al de clase.

Los educadores populares tienden a convertirse en auxiliares rentados de las políticas estatales cuando, señala Gohn, dejan de luchar por la igualdad y el cambio social y trabajan para incluir, precaria y marginalmente, a los excluidos. Los posgrados ocupan el lugar que antes tenían los educadores-militantes, mientras predomina un estilo que deja de lado la organización para la lucha, para adoptar la agenda de las financiadoras internacionales interesadas en proyectos para aprender a insertarse en una economía desregulada y en un mercado de trabajo sin derechos sociales.

Es evidente que no todos los educadores populares tomaron este camino. Aunque un sector mayoritario se ha incorporado a los ministerios de Desarrollo Social durante los gobiernos progresistas, aún con críticas e insatisfacciones, el sector más activo y rebelde trabaja junto a los nuevos movimientos, a las fábricas recuperadas y los campesinos sin tierra, y dedican tiempo y esfuerzos para la formación con sectores populares rurales y urbanos.

Una porción considerable de la nueva generación de educadores populares (sin título y sin nombre) se dedica a aprender los saberes populares en sus territorios, no para codificarlos ni usarlos con fines propios sino para potenciar la organización de los de abajo. El historiador chileno Gabriel Salazar sostiene que los sectores populares se educan a sí mismos, en sus espacios y en base a sus cosmovisiones. El objetivo de la autoeducación popular es crear poder, sostiene.

Los caminos se bifurcaron, como suele suceder en todos los procesos emancipatorios. Lo importante es que la educación popular está viva, que viene mutando desde que emergen nuevos sujetos colectivos y que tiene la capacidad de incorporar saberes de los pueblos. Una parte de los educadores decidió que la pedagogía crítica consiste en bajar y no subir.

Fuente: http://www.jornada.unam.mx/2018/06/08/opinion/019a2pol

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Educación no sexista: ¿con qué medidas hay que implementarla?

América del Sur/Chile/11.06.2018/ Por: Francisca Palma / Fuente: www.ciae.uchile.cl.

Ante el anuncio de la creación de una mesa de trabajo del Mineduc para avanzar en educación no sexista, académicas e investigadoras de la U. de Chile entregan sus propuestas para materializar este enfoque tanto en la educación escolar como superior.

Sin duda el movimiento feminista ha interpelado a toda la sociedad. Junto con levantar demandas de cambios en la institucionalidad y en las relaciones humanas cotidianas, han logrado visibilizar prácticas abusivas y discriminatorias naturalizadas, cuestionando las formas y normas de convivencia que han permitido el despliegue de dinámicas de sujeción. En vista de esta tensión propuesta, ¿cómo la sociedad debería avanzar y generar esos cambios demandados?

Considerando que las instituciones educativas son uno de los lugares donde la sociedad reproduce su cultura y visiones de mundo, el discurso de la necesidad de una educación no sexista se erige con fuerza.

Si bien, como recalcó la académica de la Facultad de Ciencias Sociales, María Elena Acuña, “para avanzar en esta demanda se requiere mucho más esfuerzos que medidas específicas”, ella junto a las académicas Patricia Soto, Salomé Martínez, Ximena Azúa, y Alejandra Mizala, respondieron a la pregunta respecto a cómo materializar este enfoque educativo, planteando diversas propuestas.

Alejandra Mizala, directora del Instituto de Estudios Avanzados en Educación

Incluir transversalmente el tema de género en mallas curriculares de pedagogía y en la formación de docentes en servicio, es una de las propuestas de la profesora Mizala, dado que “de esa forma los docentes toman conciencia del tema y pueden ser más ecuánimes en su interacción con niñas y niños. También, es importante evitar los estereotipos de género en los libros de texto y que, al contrario, se refuercen los modelos femeninos en las áreas de ciencias y matemáticas”.

A nivel universitario, en tanto, y en vista de una distribución desigual en carreras femenizadas y otras masculinizadas, una acción es incentivar la participación de mujeres en el área de ciencias, tecnología, ingeniería y matemáticas. Para ello, detalló la también académica del Departamento de Ingeniería Industrial de la FCFM, “es posible incluir otros indicadores de desempeño en el ingreso a educación superior, como se ha estado haciendo con las notas de educación media y el ranking de notas”.

También es importante establecer cuotas, “que son medidas transitorias que permiten romper el status quo, para que mujeres ingresen a carreras masculinizadas y hombres ingresen a carreras feminizadas”, medida que también debería darse en la contratación de académicas, dado que “los temas de igualdad de género requieren alcanzar una masa crítica de mujeres en espacios relevantes que permita cambios culturales”.

María Elena Acuña, académica de la Facultad de Ciencias Sociales

A nivel escolar y universitario, una de las propuestas de la académica es la “observación de prácticas de enseñanza aprendizaje para detectar sesgos sexistas y androcéntricos sobre todo a nivel escolar, tanto en enseñanza básica como en enseñanza media”.

Todo esto, debe ir de la mano del establecimiento de “bases conceptuales para observar, comprender y analizar las formas en que en jardines infantiles, escuelas, liceos y universidades se reproducen las desigualdades de género, cuáles son estas desigualdades, qué implican de manera más profunda y con qué otras desigualdades se interrelacionan. En este sentido, asumir que se trata de un tema estructural, de relaciones de poder expresadas en los procesos de enseñanza aprendizaje más que un problema de socialización”.

Por otro lado, agregó la también investigadora del Centro Interdisciplinario de Estudios de Género, “deben generarse propuestas para abordar todo lo que llamamos curriculo oculto de género, que obedece a las prácticas y a la expresión de los sesgos y prejuicios tanto institucionales como individuales. Desde mi punto de vista es nivel está estrechamente ligado con lo que podríamos llamar otros currículos ocultos como el disciplinamiento de clase, la reproducción del racismo y el etnocentrismo del modelo educativo chileno”.

Patricia Soto, académica del Departamento de Estudios Pedagógicos de la Facultad de Filosofía y Humanidades

El perfeccionamiento de las profesoras y profesores de todos los niveles de la educación -parvularia, básica, media y universitaria- sobre lo que significa una educación no -sexista. Esta es una de las propuestas de la profesora, para quien también es importante “incrementar un fondo bibliográfico sobre autoras/es nacionales e internacionales que sean pertinentes a la temática de género en cada biblioteca universitaria y escolar”.

En el caso de la educación superior, la profesora Soto propone “privilegiar los proyectos e investigaciones académicas, que estudien la temática de género”, y “desagregar por sexo los datos en las investigaciones”, a fin de poder conocer de manera exhaustiva, y con enfoque de género, los resultados de las indagaciones en diferentes disciplinas.

Salomé Martínez, directora del Área Estratégica de Educación Matemática del Centro de Modelamiento Matemático

En educación escolar y superior, destacó la profesora Martínez, es necesario cambiar las dinámicas de valoración de la participación de los estudiantes. Hay que “entender que al hacer una pregunta, si uno se queda con la primera respuesta, probablemente está valorando al más rápido, al que se atreve más, y no todos a los estudiantes del curso por igual, entonces hay que estar incorporando estrategias nuevas”.

Otro aspecto que destaca la académica es la pertinencia de las medidas a tomar, considerando que, por ejemplo, “es distinto hablar de educación no sexista en ingeniería que en otra carrera”.

«Uno quisiera que los estudiantes salieran también con herramientas, que salgan preparados para entender cómo es trabajar entre hombres y mujeres, lo que tiene que ver con valorar características de trabajo y de liderazgo distintas», concluyó la profesora Martínez sobre otra de las áreas sobre las cuales trabajar.

Ximena Azúa, académica del Departamento de Educación de la Facultad de Ciencias Sociales

Para la académica, “dentro de la formación profesional en las carreras de pedagogía -así como hoy día deben estar acreditadas por ley- se debiera mirar que en las mallas curriculares esté incluido un curso sobre la perspectiva de género en educación”.

Otra medida concreta es la evaluación de los textos escolares y materiales de estudio “para ver si se establece o no la perspectiva de género, si es equiparable como aparecen las niñas y los niños, o, por ejemplo, que no aparezca el papá leyendo el diario y la mamá cocinando”. A esto se suma el repertorio de lectura que tienen que leer los niños, que incluya tanto autores como autoras.

En el caso de las universidades –particularmente la U. de Chile-, la académica plantea que “siempre se ha planteado la formación de ciudadanos responsables como líderes de la sociedad en la que estamos insertos, pero en ese modelo nunca se ha plateado el respeto a la diversidad y una inclusión de género en el cual seamos respetuosos de la diferencias. Por lo tanto, para formar profesionales que en todas las áreas pudieran comprender esa diversidad, es fundamental, y eso debería estar en nuestro modelo educativo”.

Fuente: http://www.ciae.uchile.cl/index.php?page=view_noticias&langSite=es&id=1379.

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