Page 19 of 96
1 17 18 19 20 21 96

Josée Scalabrini: Les problèmes en éducation, le gouvernement ne peut s’en laver les mains

Par: lapresse.

Les derniers mois n’ont pas été de tout repos pour l’ensemble des acteurs de notre système d’éducation public.

Josée ScalabriniJOSÉE SCALABRINI
PRÉSIDENTE DE LA FÉDÉRATION DES SYNDICATS DE L’ENSEIGNEMENT, CENTRALE DES SYNDICATS DU QUÉBEC

En mars dernier, alors que la pandémie de la maladie à coronavirus nous frappait de plein fouet, le premier ministre a convié les syndicats à négocier de façon intensive et accélérée dans le but, disait-il, de mettre ces pourparlers derrière nous et de garantir une « paix sociale ». Bien que les enseignantes et enseignants n’avaient pas du tout la tête à la négociation à ce moment, nous avons accepté l’invitation insistante du gouvernement. Nous étions au rendez-vous. De toute évidence, malgré l’image qu’il voulait laisser, le gouvernement n’avait pas non plus la tête à la négociation.

Dans le contexte de la pandémie que nous vivons depuis plusieurs mois, la FSE-CSQ a démontré qu’on peut toujours compter sur elle quand vient le temps de trouver des solutions pour améliorer les choses en éducation. Dans un contexte difficile, les profs ont organisé le retour en classe de mai dernier avec brio, en moins de deux semaines. Cette opération a été réussie grâce au professionnalisme des enseignantes et enseignants et des équipes-écoles, car on va se le dire, les conditions n’étaient pas toutes réunies. La FSE-CSQ a joué son rôle en posant des questions, en demandant des réponses, en remettant parfois en doute certaines décisions gouvernementales. De bonne foi, elle a proposé des voies de passage réalisables afin de s’assurer que les décisions prises répondent aux besoins réels des profs et des élèves dans les écoles et les centres du Québec.

C’est avec la même attitude que la FSE-CSQ s’est présentée aux tables de négociation à la demande du premier ministre. Malheureusement, force est de constater que le gouvernement ne s’est pas présenté aux rencontres qu’il a lui-même convoquées.

Cette négociation devait être enfin l’occasion de mettre un baume sur la souffrance du personnel enseignant, en s’assurant que les services soient offerts aux élèves qui en ont besoin, en revoyant la composition de la classe et en reconnaissant son travail à sa juste valeur, notamment sur le plan de la rémunération.

Le gouvernement avait un autre plan en tête. Il souhaitait profiter de la crise ainsi que de son capital de sympathie pour tenter d’obtenir une entente au rabais avec les profs. Les enseignantes et enseignants ne sont pas dupes. Ils ont été catégoriques et ont refusé à 97 % les dernières offres gouvernementales.

Rappelons-nous que ce gouvernement se targuait de mettre l’éducation au cœur de ses priorités. De plus, le ministre de l’Éducation a répété à maintes reprises ses intentions d’améliorer les conditions de travail des enseignantes et enseignants pour attirer les meilleurs candidats, et retenir celles et ceux qui ont fait le choix de la profession enseignante. Mais entre le discours et la réalité de l’offre qui nous est faite, il y a un monde.

Alors qu’ils sont nombreux à être épuisés, est-ce en allongeant la semaine de travail qu’on rendrait la tâche du personnel enseignant humainement supportable ?

Est-ce en ne proposant rien pour améliorer la composition de la classe et en retirant les remparts qui garantissent les services aux élèves en difficulté qu’on améliorerait leur sort ?

Est-ce en revenant sur sa promesse phare d’éliminer les six premiers échelons salariaux que le gouvernement reconnaîtrait le travail des enseignantes et enseignants ? En leur offrant moins que l’inflation ?

Est-ce en offrant une majoration salariale minime à quelques enseignants émérites (des directions adjointes déguisées !) qu’on revaloriserait la profession enseignante et qu’on lui retirerait la palme de la moins bien payée au Canada ?

Si le gouvernement avait été réellement sincère et avait donné des mandats conséquents à son équipe de négociation pour qu’il y ait de véritables avancées aux tables de négociation, il aurait été possible d’en arriver à une entente rapidement. Malheureusement, il faut être deux pour danser.

Malgré le fait qu’il n’y aura rien de normal à la prochaine rentrée, les enseignantes et enseignants sont tout de même soulagés de voir que l’ensemble des élèves reprendront le chemin des établissements et des centres et que les spécialités seront enseignées, car elles favorisent la motivation de plusieurs et le développement global de chacun.

Oui, les enseignantes et enseignants ont hâte de retrouver leurs élèves. Parce qu’ils tiennent toujours à bout de bras l’école publique, ils seront tenus de mettre les bouchées doubles pour aider les plus vulnérables à rattraper le retard qu’ils ont accumulé au cours des derniers mois, sans qu’on leur donne toutes les ressources nécessaires.

Ils auraient cependant souhaité se consacrer aux élèves l’esprit tranquille, sans avoir à se préoccuper de la négociation nationale. Mais parce qu’ils aiment leurs élèves et leur profession, si besoin est, ils seront mobilisés.

Les enseignants seront prêts à poursuivre le combat pour obtenir une juste reconnaissance de la qualité de leur travail, car le gouvernement, qui s’était pourtant engagé à le faire, a manqué à sa parole.

On comprend qu’il pourrait être tenté de faire porter à la négociation le poids des ratés du plan de pandémie, comme il l’a fait pour les camps pédagogiques, alors que ce sont particulièrement les directions qui les décriaient. Nous avons trop donné dans les dernières semaines pour accepter d’être instrumentalisés ainsi.

L’arrivée de la nouvelle présidente du Conseil du trésor nous laisse cependant espérer un changement de ton dans les négociations. Sonia LeBel doit prendre rapidement conscience de l’ampleur des défis qui sont devant elle.

C’est le gouvernement qui voulait négocier en temps de pandémie. Les problèmes en éducation, il ne peut s’en laver les mains.

Source de l’interview: https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2020-06-26/les-problemes-en-education-le-gouvernement-ne-peut-s-en-laver-les-mains.php

Comparte este contenido:

Francia activará mecanismo de empleo parcial a largo plazo

Redacción: Prensa Latina

El gobierno francés anunció hoy la activación a partir de 1 de julio de un mecanismo de empleo parcial a largo plazo, para atenuar el impacto en el ámbito laboral de la crisis económica generada por la Covid-19.
La medida fue presentada la víspera en una reunión en el Palacio del Elíseo del presidente Emmanuel Macron con organizaciones sindicales y patronales, al cumplirse tres semanas de un proceso de consultas, en medio de pronósticos de la pérdida este año de alrededor de un millón de puestos de trabajo como resultado de la pandemia.

El dispositivo que comenzará la semana próxima busca evitar los despidos masivos en empresas que verán reducida su actividad, y consiste en la entrega del 84 por ciento del salario a los trabajadores y el reembolso del 80 a las entidades.

Las condiciones para este beneficio serán que las horas de desempleo no excedan un 40 por ciento para cada asalariado y la existencia de un convenio colectivo mayoritario.

De acuerdo con estimados oficiales, el desempleo superaría en Francia un 10 por ciento de su fuerza laboral al terminar el año, al menos dos puntos por encima del comportamiento del indicador en 2019.

Por otra parte, el mecanismo de desempleo parcial utilizado durante la cuarentena, al cual se acogieron más de 13 millones de trabajadores del sector privado, tendrá desde el 1 de octubre otro tratamiento, consistente en el pago del 72 por ciento del salario neto y una compensación del 60 a las empresas, por un período inicial de tres meses, prorrogable una sola vez por otros tres.

En la actualidad, los beneficiados en una entidad afectada por la Covid-19 reciben el 84 por ciento de los ingresos netos.

Aunque en la agenda del mandatario estaban otros temas que generan mucha expectativa, como el seguro de los parados, la formación profesional y el acceso a puestos de trabajo por los jóvenes, la prioridad se centró en el empleo parcial, a partir del complejo panorama imperante.

Según medios de prensa, los sectores de la aeronáutica y el automotor fueron los modelos tomados, los cuales intentan volver a funcionar en un entorno desafiante.

Fuente: https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=376744&SEO=francia-activara-mecanismo-de-empleo-parcial-a-largo-plazo
Comparte este contenido:

Chile: Libros estudiantiles de Francia utilizan imágenes del estallido social ocurrido en nuestro país

América del sur/Chile/25 Junio 2020/t23.cl

A través de redes sociales se difundieron las capturas de estos textos propuestos por el Ministerio de Educación en Francia para diferentes liceos del país.

El estallido social registrado a partir de octubre de 2019 en Chile traspasó las fronteras. En ese entonces, noticias de diferentes países del mundo informaban sobre lo acontecido en territorio nacional bajo la consignda de «dignidad».

Junto a esto, a través de redes sociales se difundieron imágenes de libros estudiantiles en Francia que abordan el estallido en Chile con potentes fotografías que se transformaron en íconos mundiales.

Según un usuario que publicó las capturas en su cuenta de Facebook, se trata de textos en castellano propuestos para el año escolar entrante, donde como temática abordan la fotografía como instrumento de protesta.

Cabe destacar que en Francia, los liceos pueden optar a uno de los 13 ejemplares de libros propuestos por el ministerio de dicho país. Entre los textos disponibles, al menos uno de ellos ilustra lo ocurrido en nuestro país durante el estallido social.

Fuente: https://www.t13.cl/noticia/nacional/libros-estudiantiles-francia-imagenes-estallido-social-chile-24-06-2020

Comparte este contenido:

Pugna global por la vacuna del coronavirus

Por: Eduardo Febbro

 

Compiten intereses de los Estados y los grupos farmacéuticos.

Estados Unidos, China, la Unión Europea y la industria farmacéutica se lanzaron a la búsqueda improvisada del antídoto contra la covid-19.

 ¿Quién se quedará con el tesoro de la patente de la vacuna contra la covid-19 ?. Una auténtica batalla científica, diplomática y financiera entre Estados y grupos farmacéuticos se está desplegando en el telón de la búsqueda de la vacuna que pondrá termino a la pandemia que infectó a millones de personas en el mundo y mato a otros miles y miles de seres humanos. Cuatro actores mundiales ocupan el primer plano: Estados Unidos y su estrategia ultranacionalista, China, para quien la vacuna sería una sólida victoria diplomática, la Unión Europea — un jugador que ingresó con mucho atraso en esta batalla global– y la industria farmacéutica.

El presidente norteamericano, Donald Trump, eligió la famosa doctrina llamada “Frank Sinatra” que se refiere a la canción My Way interpretada por el cantante en los años 60 para marcar sin ambigüedad su conducta: la haremos en casa, rápido y nosotros solosTrump se ha fijado un plazo que la comunidad científica mundial juzga imposible, es decir, noviembre de 2020, una fecha que coincide con las elecciones en los Estados Unidos. Cuando presentó el proyecto, Trump lo bautizó « Operation Warp Speed » en alusión directa a la serie Star Trek y la velocidad de las naves espaciales que vuelan más rápido que la velocidad de la luz.

Actualmente, hay 183 equipos internacionales trabajando en un proyecto de vacuna. Frente a ellos están los grupos farmacéuticos, casi todos captados y subsidiados por la administración norteamericana y Europa. Se destacan varios, entre ellos tres muy avanzados: GlaxoSmithKline (GSK), Merck & Co (MSD), Pfizer, Janssen-Johnson & Johnson, Sanofi Pasteur. También aparece la china CanSino que trabaja asociada con el Beijing Institute of Technology. Los más adelantados son: Moderna Therapeutics (Estados Unidos, 500 millones de euros en subsidios), AstraZenec (británico sueco, mil millones de euros de subsidios) y Sanofi (multinacional francesa que recibió 226 millones de euros de las cajas la Biomedical Advanced Research and Development Authority, Barda, la agencia federal de investigación médica de Estados Unidos).

En mayo de este año, el presidente de Sanofi, Paul Hudson, le dijo a Bloomberg que Sanofi, en caso de que descubriera la vacuna, la distribuiría primero en los Estados Unidos porque Washington “comparte los riesgos” de la investigación. Frente a la polémica que suscitaron estas declaraciones, los portavoces del grupo salieron a calmar las inquietudes y prometieron “servir a los franceses”. El presidente francés, Emmanuel Macron, ya dijo en mayo que le vacuna debería ser “un bien público mundial”. En el mismo sentido se expresó el Secretario General de las Naciones Unidas, Antonio Guterres, para quien la vacuna “debe ser vista como un bien público mundial, como una vacuna de los pueblos”. La Unión Europea “anhela” un “acceso universal rápido y equitativo” mientras que el presidente chino, Xi Jinping, prometió que si sus investigadores tenían éxito Pekín pondría su descubrimiento en acceso libre. Los industriales llaman a todas las puertas para conseguir financiación. La de los Estados y la de los fondos como la Coalición Internacional CEPI (Coalition for Epidemic Preparedness Innovations), cuya sede está en Noruega y cuenta con un “colchón” de 680 millones de euros consagrados a la selección y financiación de proyectos.

Es casi un sueño pensar en una posibilidad gratuita cuando está en juego un mercado de 65 mil millones de euros. La noción de bien público mundial apareció en los años 90, sobre todo a partir de las teorías de Charles Kindleberger, quien definió al bien público mundial como “un conjunto de bienes accesibles a todos los Estados que carecen de un interés individual por la producción”. No parece ser el caso, tanto más cuanto que la noción de “bien público mundial” reposa sobre una estructura ya desaparecida: la cooperación entre los Estados. Trump se quiere salvar a si mismo, China su prestigio y Europa pedalea detrás de las dos potencias mundiales. Los Estados financian sus propios laboratorios y centros de investigaciones al mismo tiempo que se “garantizan” la disponibilidad de la vacuna ante los grupos farmacéuticos.

La Unión Europea reveló hace unos días que invertiría 4 mil millones de euros en las cajas de los grupos farmacéuticos. Sin adelantar el precio, Francia, Alemania, Italia y los Países Bajos consiguieron que el laboratorio AstraZeneca entregue 400 millones de dosis si descubre la vacuna, y ello sin sacar beneficio alguno. El mismo laboratorio se comprometió a distribuir dos mil millones de dosis en el mundo a un precio equivalente al costo de producción. La fundación internacional GAVI (fundada hace 20 años por Bill Gates) bloqueó anticipadamente 300 millones de dosis del laboratorio AstraZeneca para repartirlas en los países pobres. En cada caso, el poder lo tienen los grupos farmacéuticos y no los Estados o la investigación pública. El sector público no hace más que negociar y pagar a los laboratorios en las mejores condiciones posibles un descubrimiento en gestación, pero no real. Es una lotería hacia el futuro. Muchos anuncios y poca transparencia. La doctora Nathalie Ernoult, miembro de Médicos del Mundo y del Instituto de Relaciones Internacionales estratégicas, recuerda que “para asegurarse de que las promesas van a cumplirse, habría que conocer el contenido de los contratos, lo que no es el caso hoy”.

La búsqueda de la vacuna se parece en mucho a la forma en que la pandemia fue combatida: a tientas, improvisando, corriendo detrás de la propagación del virus, con potencias enfrentadas, científicos populistas o charlatanes que promocionan sus milagros en las redes sociales sin la más lejana certeza científica. 

Los Estados apuestan por los laboratorios más avanzados en las investigaciones, pero, de hecho, la vacuna aún no existe. Hay unos cien proyectos sobre la mesa, pero sólo diez están siendo probados en los seres humanos, de los cuales 5 en China. Se han invertido miles de millones de euros en la elaboración de una vacuna contra el SIDA y la Malaria y ambos tratamientos tampoco existen pese a que matan, respectivamente, 770 mil y un millón de personas cada ano. La covid-19 es objeto de una pugna global entre intereses políticos, públicos, financieros, diplomáticos y tecnológicos. La carrera hacia el descubrimiento de una vacuna es un espejo perfecto de lo que ocurrió y sigue ocurriendo con esta pandemia. Una improvisación globalizada.

 

Fuente e imagen: https://www.pagina12.com.ar/273134-pugna-global-por-la-vacuna-del-coronavirus

Comparte este contenido:

Los alumnos franceses retoman las clases

Europa/ Francia/ 22.06.2020/ Fuente: www.lavozdegalicia.es.

Este lunes los alumnos de primaria y secundaria de Francia vuelven a clases de forma obligatoria hasta las vacaciones de verano, dentro de dos semanas. Esta medida busca restablecer el contacto con todos los niños, especialmente con el 4 % que se ha quedado descolgado durante el confinamiento.

«No se puede dejar a los alumnos sin clase de marzo a septiembre», explicó en una entrevista a la emisora «France Inter» el ministro de Educación, Jean-Michel Blanquer, que se ha marcado el objetivo de que en las dos próximas semanas los 6,7 millones de estudiantes de primaria y los 3,3 millones de secundaria asistan presencialmente.

Para lograrlo, se ha flexibilizado mucho el estricto protocolo sanitario establecido al comienzo de la desescalada en mayo, de forma que en preescolar ya no se exige ninguna regla de distanciamiento entre niños de la misma clase.

En el resto de cursos desaparece la regla que preveía un espacio de 4 metros cuadrados por cada uno y un máximo de 15 estudiantes por clase. A partir de ahora basta con una distancia lateral de un metro en las aulas. Sí se mantiene la obligatoriedad de mascarilla para los profesores y para los estudiantes de más de 11 años.

Blanquer insistió en que el confinamiento ha sido «una catástrofe educativa mundial» por las decenas de millones de estudiantes que se han quedado desescolarizados. El ministro aseguró que Francia es uno de los países que mejor ha respondido a ese problema ya que tiene «una de las tasas más bajas de Europa» de alumnos que se han quedado descolgados del sistema escolar. En concreto, calculó que, si al comienzo del confinamiento eran un 8 %, cuando se inició la desescalada el mes pasado ese porcentaje había conseguido reducirse a la mitad, lo que en números absolutos representa 500.000 alumnos, que constituyen «la primera de las prioridades» de la vuelta a clase y de la preparación del curso próximo.

Aunque solo faltan dos semanas para las vacaciones, Blanquer justificó el retorno de los alumnos a sus centros escolares porque «cada hora, cada día de clase cuenta». Señaló que los profesores deben conocer la situación de sus alumnos ya que «hay una dimensión psicológica que no hay que menospreciar».

En espera de las cifras reales, el ministro francés estimó que alrededor del 90 % de los profesores estarán en los centros escolares. El resto, en su inmensa mayoría han justificado su ausencia por razones médicas o familiares.

Según un sondeo del instituto demoscópico Odoxa-Dentsu Consulting, al menos el 61 % de los padres tenían intención de llevar a sus hijos a la escuela esta semana. Aquellos que no lo hagan, serán contactados por los centros escolares para saber qué ocurre y se aplicarán las reglas habituales en esos casos porque, como recordó el titular de Educación, «la instrucción es obligatoria en Francia».

Fuente de la noticia: https://www.lavozdegalicia.es/noticia/sociedad/2020/06/22/alumnos-francesesretoman-clases/00031592817940381175265.htm

Comparte este contenido:

Mayoría de franceses rechaza regreso obligatorio a clases el lunes

Europa/Francia/18 Junio 2020/prensa-latina.cu

Alrededor del 60 por ciento de los franceses rechaza el regreso obligatorio de los niños a las escuelas y los colegios del país a partir del lunes, revela hoy una encuesta realizada por Odoxa-Dentsu Consulting.
De acuerdo con el sondeo realizado para el diario Le Figaro y la cadena Franceinfo, con la participación en línea de mil personas, para el 56 por ciento de los entrevistados se trata de una mala decisión, criterio que sube al 59 por ciento en los casos de padres.

En su discurso a la nación el domingo, el presidente Emmanuel Macron anunció la decisión como parte del impulso al desconfinamiento, ante los progresos en la lucha contra la Covid-19.

La respuesta de la población habría sido otra si el mandatario hubiese dejado a los padres escoger qué hacer con sus hijos, opinó a propósito de la encuesta el presidente de Odoxa, Gael Sliman.

El 11 de mayo, con el comienzo del desconfinamiento, inició el regreso paulatino a las aulas, con medidas como el respeto a la distancia entre alumnos, en aras de evitar el contagio con el coronavirus SARS-CoV-2.

De cumplirse lo señalado por Macron, todos los niños de las escuelas primarias y los colegios (nivel secundario) estarían en clases por dos semanas antes de las vacaciones, aunque al parecer muchos progenitores no los enviarían por el temor a la enfermedad.

El ministro de Educación, Jean-Michel Blanquer, insistió en la necesidad del retorno a las aulas, salvo por problemas de salud.

Fuente: https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=375168&SEO=mayoria-de-franceses-rechaza-regreso-obligatorio-a-clases-el-lunes
Comparte este contenido:

Francia bajo la sombra de Colbert, símbolo del colonialismo racista

Por: Eduardo Febbro

 

A partir del asesinato de George Floyd en EE.UU. se reactivó en Francia, pero también en Bélgica y en Reino Unido, el debate de los que están a favor de “descolonizar la memoria”, esto es, reapropiarse del relato nacional.

Desde París

La globalización del movimiento antirracista iniciado en Estados Unidos irradió los mismos gestos simbólicos en Gran Bretaña, Bélgica y Franciadesatornillar o taguear los signos de las memorias conflictivas encarnadas por las estatuas de personajes que, la mayor parte de las veces, cometieron actos de barbarie en sus cruzadas colonizadoras. En Francia, la figura más comprometida es la de Jean-Baptiste Colbert. Este personaje histórico (1619-1683) cuya estatua está en la Asamblea Nacional, en el Senado y tiene además una galería a su nombre, cuatro calles en París, un liceo y una escuela privada, son tres hombres en uno.

Es una paradoja deslizante: en una época de su vida representó el pasaje de la monarquía hacia la República. Colbert pegó su nombre al republicanismo, pero fue un ávido servidor del Rey Luis XIV y de la monarquía absoluta (ministro de Finanzas). Por último (o primero) es el redactor del llamado Código Negro. Redactado en 1685, el Código Negro regulaba la esclavitud en todo el imperio colonial francés, limitaba las libertades y las actividades de los esclavos libres, no permitía otra religión que no fuera el catolicismo y exigía que los judíos abandonaran las colonias francesas. La estatua de esta síntesis del colonialismo racista está en las afueras de la Asamblea Nacional y, adentro, hay una sala que lleva su nombre. También hay otra estatua en el Senado francés. Con Colbert como insignia, Victorin Lurel suele vivir momentos donde se chocan su presente de senador socialista de Guadalupe (territorio francés de ultramar) y el pasado esclavista y colonial rememorado en el Senado y la Asamblea con las estatuas de Colbert. Victorin Lurel es vice nieto de esclavos y le toca expresarse en el Senado “bajo la sombra tutelar de la estatua de Colbert. Ese hombre redactó el Código Negro. Cuando uno es oriundo de África o de Ultramar, hay de qué sentirse herido”, dice el diputado y exministro de Ultramar bajo la presidencia del socialista François Hollande (2012-2017).

Varias asociaciones exigen que las estatuas de Colbert sean desatornilladas de una vez por todas. En una tribuna publicada por el diario Libération, Louis-Georges Trin, presidente del Consejo representativo de las asociaciones negras (CRAN), es uno de los más fervientes partidarios de arrancar de sus pedestales esas memorias contaminadas por genocidios coloniales. Trin escribe que tanto el destornillamiento como el cambio de los nombres de las calles que llevan su nombre deben llevarse a cabo en nombre “de la descolonización de los espacios y las mentalidades”. La propuesta lleva varios años debatiéndose, pero ganó en intensidad con el ejemplo de Estados Unidos, Gran Bretaña y Bélgica. El historiador François Durpaire estima que “desatornillar las estatuas equivale a poner en tela de juicio el relato actual para aquellos que no pueden escribir libros. Es una forma de reapropiarse de su propia historia”. 

El proceso se reactualizó el pasado 9 de junio, en Richmond, Virginia, cuando la estatua de Cristóbal Colón fue decapitada, incendiada y arrojada al lago. En el puerto británico de Bristol los manifestantes arrojaron al agua la estatua del célebre esclavista Edward Colston mientras que en Oxford los estudiantes del grupo Rhodes Must Fall pugnan por que la figura de Cecil Rhodes, uno de los grandes promotores de la superioridad blanca, del colonialismo y del imperialismo británico, desaparezca del frontón del Oriel College. A su vez, en Londres, el Intendente Sadiq Khan permitió que la estatua del cultivador esclavista del Siglo XVIII Robert Milligan fuera desatornillada para su traslado posterior al Museum of London Docklands. En Bélgica, las estatuas o los bustos de uno de los criminales colonialistas más sangrientos de Europa, el Rey Leopoldo II, fueron pintarrajeadas de rojo (Bruselas) o directamente desatornilladas por los movimientos anti racistas en nombre de “la descolonización del espacio público”. El caso de Leopoldo II es aberrante. Sus estatuas y las calles con su nombre son como los fideos en la sopa: están por todas partes, él y sus acólitos. Sin embargo, Leopoldo II fue su majestad de los crímenes en masa durante la colonización de África. Rey entre 1865 y 1909 y colonizador del Congo, Leopoldo II está dotado del doble atributo de genio y tirano asesino. Su aventura colonial permitió que Bélgica tuviera bajo su poder durante casi 75 años el Congo y luego, entre 1920 y 1962 (hasta la independencia), Ruanda y Burundi. Leopoldo II fue un colonizador asesino: la epopeya y la “misión civilizadora colonial del Rey dejaron un saldo de 10 millones de muertos en África (Adam Hoschschil, Les Fantômes du roi Léopold), millones de torturados y mutilados.

En Bélgica se da el mismo debate que en Francia, con las mismas divisiones, incluso entre quienes están a favor de “descolonizar la memoria”: la reapropiación del relato nacional no debe conducir a una guerra cultural ni al olvido del presente. Nabila Qamar, secretaria Nacional del colectivo Memoria Colonial (Bélgica) estima que “desatornillar las estatuas podría ser peligroso si ello conduce a negar la relación entre lo ocurrido y el racismo actual”. En cambio, la historiadora y especialista de la esclavitud Myriam Cottias argumenta que “el derribamiento de las estatuas simboliza el derribamiento del relato histórico. Con el se cuestiona la historia escrita desde el punto de vista de los dominantes”. En Ciudades francesas como Nantes y Burdeos que fueron lugares centrales de la trata de esclavos habría casi que desatornillar la mitad de las estatuas y cambiar decenas de nombres que rememoran a constructores de barcos, hombres políticos y comerciantes esclavistas. Y más cerca nuestro ¿ qué habría que hacer con la llamada cintura roja de París donde hay, entre otros detalles poco honrosos, una avenida que se llama Avenue Lenin ?. En Burdeos y Nantes asociaciones como Mémoire & Partages proponen, en vez de desbautizar, colocar placas pedagógicas en las calles que tracen la verdadera vida de los personajes de las calles y las estatuas. Los próceres suelen tener la facultad movediza de la dualidad. Además de Colbert, en Francia se pone en tela de juicio la figura de Jules Ferry. La presencia de Ferry en placas, nombres de calles, avenidas, plazas y escuelas es masiva. Jules Ferry instauró la educación laica y gratuita para todos, pero fue, igualmente, un ardiente promotor del colonialismo en virtud de esa “misión” de civilizar que Occidente se auto adjudicó.

El Rex, uno de los cines más grandes de Europa con 2.700 butacas, retiró de su cartelera la película Lo que el Viento se llevó a pedido de Warner. El nuevo estreno estaba previsto para el próximo 23 de junio. La película de Victor Fleming con Clark Gable et Vivien Leigh transcurre durante la guerra de Secesión y está considerada como una colección infame de prejuicios racistas hacia los negros de Estados Unidos. ¿Ejemplo del mal pasado y pedagogía para el presente ?. ¿U honores a tenebrosos esclavistas y genocidas en el seno mismo de las instituciones democráticas y en las calles de las grandes capitales de Occidente ?.

El debate se mueve en ese fino hilo y no sólo concierne al Occidente colonizador sino, también, a los colonizados y sus agentes nacionales. En la Argentina, placas, estatuas y avenidas celebran a Julio Argentino Roca (1843-1914). El general, dos veces presidente (1880-1886, 1898-1904), estuvo al mando de un genocidio: la Conquista del desierto. Entre 1878 y 1885 se conquistaron territorios pertenecientes a pueblos originarios (mapuche, pampa, ranquel y tehuelche). Miles de personas fueron asesinadas, deportadas, arrestadas o expuestas miserablemente en museos. Roca, como Colbert y los europeos en África, masacró en nombre de la civilización. ¿Cómo interpretar sus placas y estatuas si no se da un potente contra relato de aquel mal llamado momento de “unificación nacional” (Roca y el Racismo, Luciana Arias, antropóloga). El derribamiento de bustos y estatuas o las pedagogías horizontales de la historia no es una tarea reservada únicamente a Occidente. Escribir bien la historia es la forma más lúcida de reconstruir nuestro presente sabiendo quienes somos.

Fuente e imagen: https://www.pagina12.com.ar/272336-francia-bajo-la-sombra-de-colbert-simbolo-del-colonialismo-r

Comparte este contenido:
Page 19 of 96
1 17 18 19 20 21 96