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Francia: Comment l’apprentissage de la lecture transforme notre cerveau

Europa/Francia/Julio del 2017/Noticias/https://theconversation.com/

En ce moment même, vous êtes en train de lire ces mots sans avoir à y réfléchir, ni même à en être conscients. Dans un enchaînement extrêmement rapide, vos yeux se lancent de gauche à droite sur votre écran, décelant un sens dans ce qui apparaîtrait autrement comme une succession de gribouillis noirs.

Pour vous, la lecture n’est pas seulement facile, elle est automatique. Regarder un mot sans le lire vous est quasiment impossible, étant donné que les rouages du langage écrit se mettent en marche dès qu’un lecteur qualifié aperçoit des caractères.

Et pourtant, bien qu’il soit tentant de penser que la lecture nous soit inné, ne vous y trompez pasApprendre à lire n’est ni facile, ni naturel.

Les premières traces du langage écrit dont nous disposons datent d’il y a environ 5 000 ans, ce qui représente une part infime des 60 000 années (ou plus) que les humains ont passées à utiliser le langage oral.

Cela signifie que notre espèce n’a pas eu suffisamment de temps pour développer des réseaux cérébraux à même de nous prédisposer à apprendre la lecture. Ainsi, ce n’est que grâce à des années de pratique et d’apprentissage que nous façonnons nous-mêmes ces réseaux.

Comment le cerveau apprend à lire

Le cerveau se réorganise constamment. À chaque fois que nous apprenons une nouvelle compétence, les connections neuronales qui nous permettent de la réaliser se renforcent. Cette plasticité est maximale lors de l’enfance, ce qui explique pourquoi nous avons tendance à surcharger les enfants d’apprentissage, avant qu’ils ne deviennent adolescents.

Lorsqu’un enfant apprend à lire, aucun « centre de lecture » n’apparaît magiquement dans son cerveau. À la place, c’est en fait un réseau de connexions qui se développe, liant des zones qui n’étaient pas reliées auparavant.

La lecture devient alors un moyen d’accéder au langage par la vue, ce qui signifie qu’elle utilise une architecture qui est déjà utilisée pour la reconnaissance de structures visuelles ainsi que pour la compréhension du langage oral.

Les mots et les lettres sont initialement stockés dans le cerveau comme des symboles. Shutterstock

Lorsque les mots voyagent dans le cerveau

Lorsqu’un lecteur expérimenté lit un mot imprimé, cette information voyage de ses yeux jusqu’à son lobe occipital (situé à l’arrière du cerveau), où elle est traitée comme n’importe quel stimulus visuel.

De là, l’information se déplace vers le gyrus fusiforme gauche, aussi appelé la « boîte aux lettres » du cerveau. C’est à cet endroit que les gribouillis noirs sont reconnus comme étant des lettres qui forment un mot. Cette boîte aux lettres représente une étape spéciale dans le parcours d’un mot, puisqu’elle ne peut se développer qu’à partir de l’apprentissage de la lecture.

Ainsi, elle n’existe pas chez les très jeunes enfants ou chez les adultes analphabètes ; elle est également moins sollicitée chez les personnes atteintes de dyslexie, qui disposent d’une différence biologique dans la façon dont leur cerveau traite le texte écrit.

Les mots et les lettres sont stockés dans cette boîte aux lettres et y sont mémorisés individuellement, non pas comme des formes ou des modèles, mais comme des symboles. C’est pour cette raison qu’un lecteur confirmé est en mesure de reconnaître rapidement un mot, quelque soit sa fonte, sa cAssE, ou sa police.

Afin de déterminer la signification et la prononciation d’un mot, l’information se déplace ensuite de la boîte aux lettres vers les lobes frontal et temporal du cerveau. Ce sont ces mêmes zones sont activées lorsque nous entendons un mot ; elles sont donc spécialisées dans le langage et non pas seulement dans la lecture ou l’écriture.

L’information pouvant se déplacer très rapidement sur les autoroutes synaptiques d’un lecteur expérimenté, l’ensemble de ce trajet prend moins d’une demi-seconde, .

Mais que se passe-t-il dans le cerveau d’un enfant de cinq ans, dont les autoroutes synaptiques sont encore en construction ?

Apprendre à lire demande beaucoup d’effort. Shutterstock

De l’apprentissage de la lecture chez les enfants

Pour les jeunes enfants, le processus qui consiste à comprendre la signification de caractères imprimés est lent et demande des efforts. Notamment parce que les lecteurs débutants n’ont pas encore développé un répertoire assez grand de mots familiers qu’ils peuvent reconnaître par la vue. Ainsi, ils doivent épeler phonétiquement chaque lettre ou chaque séquence de lettres.

À chaque fois que les enfants déchiffrent des mots, ils forment de nouvelles connexions entre les zones de langage visuel et oral du cerveau, ajoutant peu à peu de nouvelles lettres et des mots à la boîte aux lettres du cerveau.

Souvenez-vous, lorsqu’un lecteur confirmé reconnaît un mot par la vue, ils traite les lettres du mot plutôt que sa forme.

L’enseignement de la lecture peut donc être facilité pour les enfants si l’on souligne la nature symbolique des lettres ; en attirant leur attention sur les relations entre les lettres et les sons émis par la parole.

Des preuves tirées de la recherche en imagerie cérébrale et de la recherche éducative convergent et démontrent qu’un apprentissage phonétique précoce peut aider à construire un réseau neuronal de lecture efficace dans le cerveau.

Comment l’alphabétisation va-t-elle évoluer dans le futur ?

Notre définition de ce que veut dire « être alphabétisé » doit suivre l’évolution technologique. En effet, désormais les jeunes cerveaux doivent non seulement s’adapter au langage écrit, mais aussi à l’environnement médiatique numérique contemporain, dans lequel le langage écrit est aussi présent.

Le futur nous indiquera comment l’évolution technologique affecte le développement de notre cerveau, cette mystérieuse éponge située entre nos oreilles.

Fuente:

https://theconversation.com/comment-lapprentissage-de-la-lecture-transforme-notre-cerveau-80494

Fuente imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/XKo0seetjoccQnVBTjXwM2Evg5AMFXCWA5m79f4Szct5c2UacwH-pDd3-DRVYHqxW6WXMBs=s85

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Francia: Aulas reducidas para mejorar el aprendizaje en Primaria

Francia/06 julio 2017/Fuente: Faro de Vigo

Francia defiende un máximo de 12 alumnos por clase – Los docentes gallegos apuestan por la reducción, pero la ven lejana.

Una de las reformas que prepara el presidente de Francia, Emmanuel Macron, atañe a la educación. Quiere reducir los alumnos por aula en primero y segundo de Primaria el próximo curso. Tanto las asociaciones de padres de alumnos como profesores y directores gallegos coinciden en que los grupos grandes dificultan el desarrollo del alumnado y limitan la capacidad de sus educadores.

Emmanuel Macron ha propuesto para los primeros años de Primaria un máximo de doce alumnos por aula, con el objetivo de reducir el abandono escolar y crear empleo.

En España la situación es muy distinta. En un Real Decreto aparece recogido que los centros de educación secundaria tendrán hasta 25 alumnos por clase en Infantil y Primaria; aunque esta cifra tope no cuenta con los repetidores, así que la clase de sexto de Primaria de un colegio de Vigo puede rozar los treinta alumnos.

Ramón Méndez Paz, director del Colegio Público Canicouva y Presidente de la Asociación de Directores de Colegios Públicos de Vigo (Adicopuvi), señala que estos números son especialmente inadecuados en lo que respecta a los cursos de Infantil, cuando los niños tienen que pasar por un difícil periodo de adaptación. Méndez Paz afirma que «la sociedad exige una educación adaptada a las necesidades exclusivas del alumno, pero con los medios actuales solo es posible una atención homogénea». Si la clase dura 50 minutos y tiene 25 alumnos, el profesor puede dedicarle dos minutos a cada uno. En palabras del director del Canicouva, «hay una política administrativa errónea, puesto que los repetidores, que precisamente necesitan un apoyo mayor, no se contabilizan en el cálculo. Su razonamiento es que este alumno ya tiene los conocimientos del curso anterior, pero la realidad es que a menudo solo aplazan su problema un año. Gran parte de los repetidores no sacan mejores notas el año siguiente.»

Para el director de este centro educativo, el tope óptimo y realista estaría entre 18 y 20 alumnos en Primaria y 14 ó 15 en Infantil, pues «no puede ser tratado igual un niño de once que otro de tres, que necesita ayuda para hablar, subir un peldaño o ponerse el mandilón, y salen de sus casas para enfrentarse a una nueva realidad.»

También incluiría en los colegios, como solución complementaria, más profesorado de apoyo en el aula, lo cual «podría ser más eficiente que dividir los grupos, al tener en cuenta la necesidad de integrar a los niños en procesos sociabilizadores. «

Otra directora entrevistada por este diario, a cargo de un centro público vigués, estima que el ratio actual de alumnos por aula no tiene en cuenta la existencia de niños que requieren una atención especializada: por discapacidad, incorporación tardía, desconocimiento del idioma… Calcula que el ideal sería 18, pero le parece imposible que una medida así se presentara en España, pues denuncia que ni siquiera llegan materiales a los colegios. En el suyo han retirado este año al cuidador para niños con necesidades especiales.

En España fueron presupuestados 2.291 millones de euros para educación en 2017. Es la mayor partida desde 2011, aunque muy inferior a las de 2008 y 2009, cuando se superaron los 3 billones de euros.

Un grupo de maestras entrevistadas coinciden en que reducir el ratio de alumnos por aula sería muy positivo, pues permitiría a los docentes atender a las necesidades individuales y ofrecer un servicio personalizado al alumno; siendo también importante que exista coordinación entre el centro y la familia. Apuestan por un ratio en torno a los dieciséis niños por aula.

Rogelio Carballo, presidente de la Federación Provincial de Anpas de Pontevedra (Fanpa), considera no sólo que la medida de Macron es acertada, sino que estamos en un buen momento para plantearla en nuestro país.

Afirma que «no tiene sentido hablar de costes económicos, pues la educación no es un gasto sino una inversión. Aún pensando de forma egoísta, solo la educación puede traer una generación productiva, que pague jubilaciones y contribuya a la sociedad».

A grupos grandes se les puede proporcionar una formación memorística, defiende Carballo, pero no impulsar su curiosidad, desarrollar habilidades ni reconocer inteligencias múltiples.

Tanto Carballo como Francisco Otero, presidente del AMPA del Colegio Mariano de Vigo, defienden que bajar el ratio redundaría en una mayor calidad de la enseñanza, además de ser indispensable para que los alumnos con dificultades puedan tener avances reales.

Otero duda que una medida así se llegue a aplicar en España, centrada en la restricción presupuestaria, aunque el descenso de la natalidad haya provocado que algunas clases presenten un número similar de alumnos al deseado por Macron.

Reducir el número de alumnos por aula, concluye, fomentaría la participación incluso de los alumnos más pasivos, e incitaría al aprendizaje.

Fuente: http://www.farodevigo.es/sociedad/2017/07/05/aulas-reducidas-mejorar-aprendizaje-primaria/1710934.html

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23 nuevas reservas de biosfera en la Red Mundial de la UNESCO.

Europa/Francia/04.07.2017/Autor y Fuente: http://es.unesco.org

El Consejo Internacional de Coordinación del Programa de la UNESCO sobre el Hombre y la Biosfera, reunido en París del 12 al 15 de junio, añadió hoy 23 nuevas reservas, cuatro ellas transfronterizas a la Red Mundial de la UNESCO. Doce reservas ya existentes fueron objeto de una extensión en su territorio o un cambio de nombre.

Por otra parte, 20 reservas (tres en Bulgaria y 17 en Estados Unidos) abandonaron voluntariamente la Red a pedido de los Estados respectivos. En el caso de Bulgaria, se trata de las reservas de Dupkata, Kamthia y Kupena. En el de Estados Unidos, son: Islas Aleutianas, Beaver Creek, Cordillera Costera de California, Carolinian South Atlantic, Llanuras Centrales, Croam, Desierto, Fraser, H.J. Andrews, Hubbar Brook, Área Natural de Investigación de Konza Prairie, Land between the lake, Niwot Ridge, Noatak, Stanislas-Tuolumne, Three Sisters e Islas Vírgenes.

Las reservas de biosfera son lugares de aprendizaje del desarrollo sostenible en los que se concilia la conservación de la biodiversidad con el uso sostenible de los recursos naturales. Cada año, el Consejo Internacional de Coordinación del programa, compuesto por representantes de 24 Estados Miembros de la UNESCO, se reúne para ampliar la Red a partir de las candidaturas recibidas. El Programa sobre el Hombre y la Biosfera, creado por la UNESCO a principios de los años 1970, es un programa científico intergubernamental cuyo objetivo es mejorar las relaciones entre los habitantes del planeta y su medio ambiente natural.

Las nuevas reservas de biosfera son:

Reserva de Biosfera del Río Mono (Benin)Situado al sudoeste del país, este sitio abarca ecosistemas como manglares, zonas húmedas, sabanas y bosques. Los animales emblemáticos de la diversidad biológica de la reserva son los manatíes o vacas marinas, los hipopótamos y dos especies de simios. Unas 180.000 personas pueblan el sitio y viven fundamentalmente de la ganadería, la pesca y la producción a pequeña escala de aceites de palma y de coco.

Reserva de Biosfera del Río Mono (Togo) – Situado al sudeste del país, este sitio comprende ecosistemas costeros, manglares, zonas húmedas, bosques y llanuras inundables. La población del territorio de la reserva, que se cifra en 1.835.000 habitantes aproximadamente, cultiva palmas y cocoteros destinados a la producción a pequeña escala de aceites, y también se dedica a la ganadería y la pesca. Cabe señalar, además, que la presencia diseminada de bosques y árboles sagrados atestigua la vitalidad duradera de las prácticas culturales tradicionales de los habitantes del sitio.

Reserva de Biosfera Transfronteriza del Río Mono (Benin y Togo) – Situada al sudoeste de Benin y al sudeste de Togo, esta reserva de biosfera transfronteriza del Río Mono abarca una superficie de 346.285 hectáreas y une las reservas nacionales del mismo nombre situadas en Benin y Togo. El territorio del sitio se extiende por la llanura aluvial, las orillas y las zonas del delta de ese curso de agua y comprende una gran variedad de paisajes y ecosistemas, en particular manglares, sabanas, lagunas, llanuras inundables y bosques, entre los que figuran bosques sagrados. El sitio de la reserva alberga una población de unos dos millones de habitantes que se dedican principalmente a la agricultura a pequeña escala (palmas aceiteras y cocoteros), el pastoreo, la silvicultura y la pesca.

Reserva de Biosfera de Savegre (Costa Rica) – Situada en la costa del Pacífico Central, a unos 190 km de San José, la capital del país, esta reserva posee una gran biodiversidad ya que alberga el 20% de la flora, el 54% de los mamíferos y el 59% de las aves de Costa Rica. La población del sitio se cifra en unos 50.000 habitantes, que se dedican principalmente a la agricultura y la ganadería. Los cultivos agrarios son importantes en las zonas de gran altura y comprenden sobre todo plantaciones de manzanos, granados y aguacates. En los últimos años el turismo ecológico ha cobrado auge y se ha convertido en una fuente de desarrollo socioeconómico de la región.

Reserva de Biosfera de Moen (Dinamarca) – Este sitio tiene una superficie de 45.118 hectáreas y se compone de un conjunto de islas e islotes del sur del mar Báltico que poseen bosques, praderas, pastizales, tierras húmedas, zonas costeras, lagunas y colinas escarpadas. En el territorio de la reserva de biosfera hay algunos pueblos pequeños, explotaciones agrícolas diseminadas y zonas residenciales donde viven unos 45.000 habitantes. Las principales actividades económicas de la población son el comercio, la agricultura, la pesca y el turismo.

Reserva de Biosfera Transfronteriza de Bosques de Paz (Ecuador y Perú) – Situado al sudoeste del Ecuador y al nordeste del Perú, este sitio tiene una superficie total de 1.616.988 hectáreas. Abarca territorios de los contrafuertes de los Andes Occidentales cuya altura puede alcanzar hasta 3.000 metros, lo que hace que la reserva posea una diversidad biológica con un elevado índice de endemismo. El sitio cuenta con bosques secos estacionales del Ecuador y el Perú que forman el núcleo de uno de los lugares del mundo más importantes para la diversidad biológica: la región endémica de Tumbes. Esta región alberga 59 especies endémicas, entre las que hay 14 en peligro de extinción. La población de la reserva se cifra en unos 617.000 habitantes que viven esencialmente de la ganadería y el turismo.

Reserva de Biosfera del Bosque de Majang (Etiopía) – Situada al oeste del país, esta reserva de biosfera comprende bosques de montaña que se encuentran en una de las zonas más fragmentadas y amenazadas del mundo. En el paisaje del sitio se pueden observar numerosas zonas húmedas y pantanosas. Por encima de los 1.000 metros de altura la vegetación se compone principalmente de helechos y bambúes, mientras que en las zonas más bajas predominan las palmeras. La gran diversidad biológica de esta región la patentizan sus 550 especies de plantas, 33 de mamíferos y 130 de aves. La población del territorio de la reserva se cifra en unos 52.000 habitantes.

Reserva de Biosfera de Tepilora, Rio Posada y Montalbo (Italia) Situada en la isla de Cerdeña, esta reserva de biosfera tiene una superficie de más de 140.000 hectáreas. Al oeste comprende varias zonas montañosas y al este una faja de tierra llana, cursos de agua y zonas costeras. Unas 50.000 personas viven en este sitio, que abarca también el macizo de Montalbo.

Reserva de Biosfera de Sobo, Katamuki y Okue (Japón) – Este sitio forma parte del macizo montañoso de Sobo-Katamuki-Okue y se caracteriza por la presencia de elevaciones abruptas. Los bosques cubren el 85% de las 243.672 hectáreas de la reserva, que es un lugar de gran importancia para la biodiversidad de la región. La población del sitio no excede los 100.000 habitantes y obtiene sus medios de subsistencia gracias a la agricultura o la explotación de recursos forestales (producción de madera y carbón, cultivo del champiñón “shiitake”, etc.).

Reserva de Biosfera de Garden Route (Sudáfrica) – La importancia de esta reserva, en general, y la del estuario de Knysna, en particular, son cruciales para la conservación de la biodiversidad floral de la provincia de El Cabo. El sitio tiene una superficie de 698.363 hectáreas y una población de más de 450.000 habitantes. La parte oriental de la reserva se caracteriza por la presencia de zonas húmedas, donde las actividades agrícolas y el desarrollo urbano podrían tener repercusiones nefastas para el medio ambiente. La fauna del sitio es muy diversa y comprende algunas especies de grandes mamíferos, como elefantes, rinocerontes y búfalos.

Reserva de Biosfera de la Selva Negra (Alemania) Situada al sur del país, esta reserva de biosfera posee cadenas montañosas de escasa altura, bosques a los que se han aplicado técnicas de silvicultura, llanuras bajas, praderas de montaña y turberas. La superficie total del sitio se cifra en 63.325 hectáreas, de las cuales un 70% son boscosas. En la región viven 38.000 personas que han sabido conservar sus tradiciones culturales y mantener actividades artesanales importantes. El fomento del turismo sostenible en la zona es muy considerable.

Reserva de Biosfera de San Marcos de Colón (Honduras) – Este sitio de 57.810 hectáreas de superficie se halla a unos kilómetros de la frontera con Nicaragua. Su altura varía entre 500 y 1.700 metros. Alberga una importante diversidad biológica y varias especies endémicas de animales. En el perímetro de la reserva hay 18 pueblos en los que viven 26.350 personas. Las principales actividades productivas de la reserva son: la horticultura, la fruticultura, la floricultura, la caficultura, la ganadería y la producción lechera. La región es reputada por sus productos de guarnicionería (cinturones, botas, arreos para cabalgaduras, etc.).

Reserva de Biosfera de Minakami (Japón) – Este sitio abarca una línea de crestas de 2.000 metros de altura que constituye la principal divisoria de aguas de la isla de Honshu. La gran diversidad biológica y cultural de la reserva se debe a las diferencias considerables que se dan entre el medio ambiente de las vertientes orientales y occidentales, así como entre las zonas montañosas y las de escasa altura. La extensión de la reserva se cifra en 91.368 hectáreas y su población en más de 21.000 habitantes. Las actividades humanas principales son la agricultura y el turismo.

Reserva de Biosfera de Altyn Emel (Kazajstán) – Esta reserva de biosfera engloba el Parque Nacional Estatal de Altyn Emel, una de las zonas protegidas del país que tiene una gran importancia para la preservación de la diversidad biológica de la región. El sitio posee un gran número de plantas endémicas y los paisajes de su territorio comprenden zonas desérticas, bosques ribereños de la llanura inundable del río Ili, bosques frondosos, bosques de coníferas y pantanos salobres. La región cuenta con unos 4.000 habitantes que viven de la agricultura, la ganadería y el turismo ecológico y recreativo.

Reserva de Biosfera de Gadabedji (Níger) – Situada en el centro del país, esta reserva se extiende por un territorio de 1.413.625 hectáreas. Alberga un conjunto variado de sabanas, depresiones, fosas y dunas de arena. El sitio cuenta con una fauna de mamíferos entre los que destacan las gacelas dorcas, los zorros pálidos y los chacales dorados. Los casi 20.000 habitantes de la reserva pertenecen a dos grupos étnicos principales: los tuaregs y los fulani. Su modo de vida es el nomadismo y su actividad principal el pastoreo.

Reserva de Biosfera de Castro Verde (Portugal) – Situada al sur du Portugal, en el interior de la región del Bajo Alentejo, esta reserva de biosfera tiene una superficie de unas 57.000 hectáreas y en ella se encuentra la estepa cerealista más importante del país, que constituye uno de los paisajes rurales más amenazados de la región mediterránea. Su flora se caracteriza por un alto grado de endemismo y su fauna comprende unas 200 clases de pájaros, entre los que destacan aves esteparias como la avutarda y especies endémicas como el águila imperial ibérica, una de las aves de presa que mayor peligro de extinción corre en el mundo. La población del sitio se cifra en unos 7.200 habitantes, que viven sobre todo de la producción extensiva de cereales y de la cría de ganado.

Reserva de Biosfera de Jakassky (Federación de Rusia) – Situada en el núcleo central del continente eurasiático, esta reserva de biosfera posee una rica biodiversidad y el 80% de su superficie de casi dos millones de hectáreas está cubierta por los bosques boreales de la taiga. La población del sitio se cifra en unos 5.500 habitantes permanentes, que viven de actividades como la explotación sostenible de los bosques, la agricultura, la apicultura y el turismo.

Reserva de Biosfera Transfronteriza del Gran Altai (Federación de Rusia y Kazajstán) – Esta reserva está integrada por dos sitios: el de Katunskiy (perteneciente a la Federación de Rusia, que fue declarado reserva de biosfera el año 2000) y el de Katon-Karagay (perteneciente a Kazajstán, que fue declarado reserva de biosfera en 2014). Entre las actividades humanas realizadas en el territorio de este sitio de más de un millón y medio de hectáreas, cabe destacar la ganadería, el pastoreo, la cría de ciervos, la producción de forraje y la apicultura. El turismo, la caza, la pesca y la recolección de productos forestales no leñosos son actividades bastante extendidas también.

Reserva de Biosfera del Jebel Al Dair (Sudán) – Esta reserva abarca uno de los últimos territorios de rica biodiversidad que subsisten en la región semiárida de Kordofán del Norte. Se trata del macizo montañoso de Al Dair, que posee bosques y parques de sabana seca, ecosistemas forestales y una red de arroyos. El sitio cuenta con 112 especies vegetales, la mayoría de las cuales se usan como remedios medicinales o perfumes. También posee 220 especies de aves y 22 de mamíferos y reptiles.

Reserva de Biosfera Transfronteriza de La Selle y Jaragua-Bahoruco-Enriquillo (Haití y República Dominicana) – Esta reserva agrupa el sitio de La Selle, situado en Haití, y el de Jaragua-Bahoruco-Enriquillo, situado en la República Dominicana, que fueron declarados reservas de biosfera en 2012 y 2002, respectivamente. Ambas reservas poseen corredores ecológicos separados por la frontera política y administrativa existente entre los dos países. Su agrupación facilitará una mejor gestión del medio ambiente.

Reserva de Biosfera de Karatau (Kazajstán) – Esta reserva está situada en la parte central de la dorsal montañosa de Karatau, que es una ramificación noroccidental de la cordillera del Tian Shan, una de las cadenas montañosas más grandes del mundo. Su superficie total se cifra en unas 151.800 hectáreas y su población en 83.000 habitantes aproximadamente. El sitio constituye un complejo natural de gran importancia para la conservación de la biodiversidad del macizo occidental de la cordillera del Tian Shan. Karatau ocupa el primer puesto entre las regiones del Asia Central por el número de sus especies endémicas. La economía de la región se basa esencialmente en la ganadería bovina, la agricultura y el turismo ecológico y recreativo.

Reserva de Biosfera de Itaipú (Paraguay) – Situada al este del país, esta reserva tiene una superficie superior al millón de hectáreas. Abarca una zona boscosa subtropical aún denominada Bosque Atlántico del Alto Paraná. Es uno de los ecosistemas más importantes para la conservación de la diversidad biológica a nivel mundial, debido al elevado número y la gran riqueza de sus especies endémicas, así como a su cubierta vegetal primigenia. Alberga poblaciones de grandes predadores –arpías, jaguares y pumas– y de grandes herbívoros como el tapir. La población permanente de la reserva se cifra en unos 450.000 habitantes.

Reserva de Biosfera de Indawgyi (Myanmar) – El Indawgyi es el mayor lago de agua dulce del país. La reserva tiene una superficie de 133.715 hectáreas y abarca una gran zona lacustre abierta, zonas de vegetación flotante, un bosque pantanoso y praderas inundables estacionalmente. Las colinas que rodean el lago están cubiertas por frondosos bosques subtropicales húmedos que albergan especies de aves y de mamíferos de zonas boscosas, como primates. La población local obtiene lo esencial de sus ingresos gracias a las explotaciones agrícolas ribereñas del lago.

Reserva de Biosfera de la Bahía de Kizlyar (Federación de Rusia) – Esta bahía, que es una de las más grandes del Mar Caspio, se halla en una de las rutas migratorias de aves más importantes del continente eurasiático. Posee diversos ecosistemas marinos y costeros, una zona de estepa desértica, poblaciones de animales en peligro de extinción –como la foca del Caspio– y numerosas especies de aves y esturiones. Tiene una superficie de 354.000 hectáreas y una población permanente de unos 1.600 habitantes que viven de actividades agrarias (pastoreo y producción de forraje), así como de la pesca, la caza y el turismo.

Reserva de Biosfera de Metsola (Federación de Rusia) – Situado en la frontera de Finlandia, este sitio engloba la reserva de Kostomukshsky y uno de los bosques intactos más antiguos de la taiga del norte y noroeste de Rusia. La reserva tiene una superficie de 345.700 hectáreas y una población de unos 30.000 habitantes. Los bosques de la taiga septentrional son esenciales para la reproducción de un gran número de especies de aves. La población local vive de la silvicultura, la agricultura, la pesca, la caza y la recolección de productos forestales no leñosos.

Reserva de Biosfera de Backo Podunavlje (Serbia) – Situado al noroeste del país, este sitio tiene una superficie de 176.635 hectáreas y abarca las zonas aluviales de la parte central de la llanura del Danubio, en las que hay llanuras inundables y vestigios históricos de paisajes modelados por asentamientos y actividades agrícolas del ser humano. En la llanura danubiana hay bosques y zonas húmedas aluviales, pantanos, cañaverales, hábitats de agua dulce y bosques inundables. Los 147.400 habitantes del sitio viven esencialmente de la agricultura, la silvicultura y la industria.

Extensiones de reservas de biosfera ya existentes

Reserva de Biosfera de Fitzgerald (Australia) [Extensión y cambio de denominación de la antigua Reserva de Biosfera del Parque Nacional del Río Fitzgerald] – Situado en el Estado de Australia Occidental, este sitio fue declarado reserva de biosfera en 1978. Con esta nueva extensión su superficie alcanza ahora 1.530.000 hectáreas aproximadamente. Bosques, cuencas fluviales, pequeñas cadenas montañosas, zonas húmedas y estuarios son los principales ecosistemas presentes en esta reserva.

Reserva de Biosfera de los Balcanes Centrales (Bulgaria) – Situado en el centro del país, este nuevo sitio engloba las cuatro reservas de biosfera de Steneto, Tsaritchina, Djendema y Boatin, cuya creación se remonta a 1977. La superficie total de su territorio suma unas 369.000 hectáreas y su población se cifra en unos 129.600 habitantes. La nueva reserva está constituida por el Parque Nacional de los Balcanes Centrales, alberga especies raras de fauna en peligro de extinción y abarca el mayor macizo forestal de hayas centenarias de Bulgaria (71% de los hayedos del país). Las principales actividades humanas en este sitio son el pastoreo trashumante, el apacentamiento del ganado y el senderismo turístico.

Reserva de Biosfera de Chervenata Stena (Bulgaria) – Declarado reserva de biosfera en 1977, este sitio se extiende por un territorio de 65.409 hectáreas. Los paisajes de la reserva, situada al sur de las montañas búlgaras, comprenden bosques semimontañosos y praderas de alta montaña. La población del sitio se cifra en unos 60.000 habitantes que viven de los ingresos proporcionados por la agricultura biológica, la ganadería y el turismo ecológico.

Reserva de Biosfera de Srébarna (Bulgaria) – Situado al nordeste del país, este sitio fue declarado reserva de biosfera en 1977, abarca una superficie de 52.000 hectáreas y alberga una población de 61.365 habitantes. Su grado de biodiversidad biológica es muy elevado. La reserva de biosfera ya existente se ha extendido para englobar el municipio de Silistra, escenario de numerosos actos culturales y celebraciones tradicionales.

Reserva de Biosfera de Uzunbudzhak (Bulgaria) – Declarado reserva de biosfera en 1977, este sitio se extiende por un territorio de 78.425 hectáreas y está poblado por unos 3.700 habitantes. Su paisaje, que es uno de los más representativos de Europa, comprende bosques templados con sotobosques de laureles. La reserva engloba el Parque Nacional de Strandja, muy rico en biodiversidad, así como cuevas cársticas.

Reserva de Biosfera de las Marismas del Odiel (España) – Declarado reserva de biosfera en 1983, este sitio se halla en el Golfo de Cádiz, al sudoeste de la Península Ibérica. Con esta nueva extensión su superficie aumenta, pasando de 7.158 a 18.875 hectáreas, y su población comprende ahora unos 33.700 habitantes. El territorio de la reserva se extiende por una parte de la provincia de Huelva, abarcando el tramo final de la cuenca del río Odiel y una franja costera.

Reserva de Biosfera de Megido (Israel) [Extensión y cambio de denominación de la antigua Reserva de Biosfera de Ramat Menashe]

Reserva de Biosfera de Manu (Perú) – Declarado reserva de biosfera en 1977, este sitio se extiende por los departamentos de Cusco y Madre de Dios. Su territorio alberga una gran variedad de ecosistemas, desde praderas montañosas hasta bosques montañosos y bosques tropicales húmedos. Además, esta reserva engloba prácticamente la totalidad de los ecosistemas y de la fauna y flora de la Amazonía peruana. Con esta nueva extensión la superficie del sitio aumenta, pasando de 1.881.200 a 2.438.956 hectáreas.

Reserva de Biosfera de los Lagos de Mazuria (Polonia) [Extensión y cambio de denominación de la antigua Reserva de Biosfera del lago Luknajno] – Declarado reserva de biosfera en 1976, este sitio se halla al norte de Polonia. En un principio su superficie era de 1.400 hectáreas tan sólo, pero actualmente abarca un territorio de 58.693 hectáreas en el que viven unas 8.300 personas.

Reserva de Biosfera del Lago Manyara (Tanzania) – Declarado reserva de biosfera en 1981, este sitio se halla en el África Oriental, concretamente en el Valle del Rift. Su superficie es de 346.741 hectáreas y su población sobrepasa los 257.000 habitantes. Abarca el Parque Nacional del Lago Manyara y la zona de conservación de fauna salvaje de Burunge, que albergan numerosas especies animales –hienas manchadas, hipopótamos y jinetas comunes– algunas de las cuales se hallan en peligro de extinción. La presencia de pastores de etnia masai en el territorio de esta reserva se remonta al siglo XVIII.

Reserva de Biosfera de Serengeti-Ngorongoro (Tanzania) – Declarado reserva de biosfera en 1981, este sitio se extiende por una superficie de 4.397.314 hectáreas. Engloba el Parque Nacional de Serengeti y la zona de conservación de Ngorongoro que se hallan al norte del país. La reserva es el hábitat de casi un millón y medio de ñus, así como de unas 900.000 gacelas de Thompson y 300.000 cebras aproximadamente. También hay numerosas poblaciones de topis, jirafas, rinocerontes negros, antílopes y primates. Los grandes herbívoros nutren a las especies de predadores carnívoros, entre las que destacan leones, leopardos, gatopardos, hienas manchadas y perros salvajes. El turismo es una actividad económica dinámica en esta reserva, donde viven comunidades del pueblo indígena masai.

Reserva de Biosfera de Usambara Oriental (Tanzania) – Declarado reserva de biosfera el año 2000, este sitio es representativo de los ecosistemas forestales. Su territorio abarca fragmentos de bosques tropicales y forma parte de las montañas del Arco Oriental, que es uno de los 35 sitios más importantes del mundo para el mantenimiento de la biodiversidad. Las montañas de la reserva constituyen una importante fuente de abastecimiento en agua para la ciudad de Tanga y las comunidades asentadas en los aledaños del sitio. Con una superficie de 83.994 hectáreas y una población de 184.253 habitantes, esta reserva de biosfera alberga especies vegetales y animales endémicas como la violeta africana y los búhos reales y pájaros tejedores de Usambara.

Fuente: http://es.unesco.org/news/23-nuevas-reservas-biosfera-red-mundial-unesco

Imagen: http://es.unesco.org/sites/default/files/styles/img_688x358/public/infocus_mab2017_ecuador_peru_es.jpg?itok=E1VXU52w

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Francia limitará las aulas de primaria a doce alumnos

Francia/03 julio 2017/Fuente: La Voz de Galicia

Emmanuel Macron ha llegado al Elíseo con una ristra de reformas a implantar antes de que acabe el año. Una de las más ambiciosas concierne la educación: el centrista quiere limitar a 12 alumnos las clases de primero y segundo de primaria antes de la vuelta al colegio de septiembre. El ministro de Educación, Jean-Michel Blanquer, anunció a principios de julio que la primera fase de la implantación incluirá solo 2.500 clases en colegios de zonas desfavorecidas, antes de extender la medida a 12.000 clases. Blanquer, exdirector de la Escuela Superior de las Ciencias Económicas y Comerciales insistió en que la reforma está basada en «estudios realizados en Francia y en el extranjero» que demuestran la eficacia de las clases pequeñas. «El objetivo es el 100% de aprobados en primaria», explicó. Con la reforma, Macron espera poder reducir los 98.000 abandonos escolares que se produjeron en el 2016 y crear miles de empleos en toda la cadena educativa.

Sin embargo, profesores y sindicatos ven imposible que la reforma obtenga buenos resultados. Por un lado, su aplicación es limitada, ya que los colegios que no puedan crear aulas suplementarias no podrán llevarla a cabo. Según David Constans-Martigny, consultor de una asociación de alcaldes de grandes ciudades, «los alcaldes están buscando soluciones».

Dividir las clases en dos

Entre las propuestas está transformar las salas de informática u otra, más polémica, dividir las clases en dos, con o sin cortina. Este es el método escogido por la ciudad de Marsella, que se verá obligada a doblar 120 clases, y por 18 colegios de París.

El segundo problema es encontrar suficientes profesores. Ante la necesidad de doblar sus efectivos, muchos colegios se verán obligados a poner fin al dispositivo «Más profesores que clases», lanzado en el 2013 por François Hollande para asegurar la presencia de dos maestros en cada aula de ciertas clases de primaria. En uno de los suburbios de París, 113 maestros del programa pasarán a enseñar en las nuevas clases. Los colegios temen perder en calidad de enseñanza si proponen solo un maestro por aula.

Blanquer insistió en que no se eliminará «Más profesores que clases», pero ello no frenó el cierre de escuelas para denunciar la aplicación de la reforma, ni las huelgas que convocaron los sindicatos la semana del 23 de junio. Las tres mayores organizaciones del país firmaron una carta abierta al ministro exigiendo que «se escuche a los docentes antes de decidir su futuro», pero Blanquer mantiene que solo la aplicación de la reforma podrá permitir estudiar los resultados.

Fuente: http://www.lavozdegalicia.es/noticia/sociedad/2017/07/03/francia-limitara-aulas-primaria-doce-alumnos/0003_201707G3P24994.htm

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Neurocientífico asegura que todo el mundo puede ser un prodigio

Por: El Comercio

Idriss Aberkane, investigador francés, afirma que «ante todo, un prodigio es alguien que hace lo que le gusta, hace algo en lo que es bueno, que el mundo necesita y para lo que puede ser pagado».

Todo el mundo puede ser un prodigio, pero no utilizamos bien el cerebro, señala el neurocientífico Idriss Aberkane, quien, para lograrlo, defiende un cambio radical del sistema educativo y que «la pasión y el amor» vuelvan a las aulas.

«Soy de los que piensa que todos podríamos ser prodigios; el problema no radica en nuestras capacidades, sino en la definición del término prodigio que, en el fondo, es muy pueril», señala Aberkane en su nuevo libro, «Libera tu cerebro» (editorial Planeta).

Y es que, lamenta Aberkane, la sociedad ha creado un modelo de aprendizaje que únicamente se basa en los resultados académicos obtenidos, no en el desarrollo de las habilidades mentales.

Por eso, hay que distinguir entre «la vida puntuada», basada en el aprendizaje tradicional, y la «vida real», donde hay que utilizar otras habilidades además de los conocimientos académicos y donde es vital expresarse libremente, ser autónomo o trabajar en grupo.

Este experto parisino, que antes de los 30 años ya contaba con tres doctorados, uno de ellos en neurociencia, afirma que durante mucho tiempo se sostuvo que uno era prodigio de nacimiento.

«Ahora nos damos cuenta de que, ante todo, un prodigio es alguien que hace lo que le gusta, hace algo en lo que es bueno, que el mundo necesita y para lo que puede ser pagado», explica a Efe Aberkane, quien añade que la genética juega un papel, pero «para nada es determinante; es mentira decir que la genética lo determina».

Este neurocientífico apunta que el mundo sería mejor con más prodigios y advierte de que todas las revoluciones en la historia de la Humanidad pasan por tres etapas: primero se considera ridículo, luego peligroso y después evidente, como con el voto femenino.

¿Entonces cómo se aprende a ser un prodigio? Aberkane resume que la curiosidad y la práctica son las claves en una educación que debe fomentar la «neuroergonomía» o el arte de utilizar bien el cerebro, y esto -asegura- está lejos de premiar la mera memorización.

A su juicio, los juegos y videojuegos sirven para captar y canalizar esa necesaria atención, la cual «hay que seducir».

No se trata de «embuchar» conocimiento, sino de una educación dinámica, pero para lograrlo el profesor no puede verse solo.

En este sentido, Aberkane, embajador del campus digital de sistemas complejos de la Unesco, defiende que el profesorado tiene que saber formar una red, a través de la cual pueda aprender nuevas prácticas pedagógicas para movilizar la inteligencia colectiva.

Para movilizarla hacen falta dos cosas, el derecho a equivocarse y despolitizar la educación.

En cuanto a la investigación del cerebro, este experto dice que no se puede determinar el porcentaje del cerebro que conocemos: «sabemos cosas, pero nuestra ignorancia sobre este órgano es gigantesca; no sabemos para qué sirve el sueño, por ejemplo».

«Tenemos elementos pero ningún neurocientífico puede decir exactamente para qué sirve, lo que prueba hasta qué punto ignoramos muchas cosas», relata Aberkane, quien para combatir la pseudociencia reivindica la divulgación: «Hay que hacer ‘marketing’ de la ciencia».

El conocimiento mundial, subraya, se duplica cada siete años, por lo que «la bañera del conocimiento» se rellena más rápido de lo que se vacía, así que hay que encontrar nuevos métodos para transmitirlo.

Para esto el mejor posicionado es EEUU, que «ha logrado hacer a los ‘geeks’ (fanáticos de la tecnología) sexis; ha conseguido que un ingeniero con su camisa y bolígrafos lo sea y salga en las películas».

La divulgación no está reñida con el rigor científico, asegura Aberkane, quien concluye que el «marketing» científico bien hecho sirve para estimular el deseo, en este caso, por aprender.

Fuente: https://elcomercio.pe/tecnologia/ciencias/neurocientifico-asegura-mundo-prodigio-438976

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México y Francia estrechan lazos en materia educativa

América del Norte/México/01 Julio 2017/Fuente: Segundo enfoque

Aurelio Nuño, secretario de Educación Pública en México, se reunió con Jean Michel Blanquer, ministro de Educación Nacional en Francia, para adelantar temas de movilidad estudiantil entre estudiantes de ambas naciones.

Por su parte, Nuño también aprovechó la reunión para plantear los avances en la Reforma Educativa que se ha implementado poco a poco en el sistema educativo mexicano, las medidas de inclusión, autonomía escolar, capacitación de maestros y nuevas tecnologías.

Tanto México como Francia aspiran avanzar en materia de transformación educativa con el propósito que la población tenga niños y niñas bien formados que puedan alcanzar sus metas, así como afianzar una amistad entre ambas naciones, a través de la  movilidad académica de mexicanos en Francia, país que ha recibido hasta la fecha unos mil 700 estudiantes latinoamericanos.

Ambas naciones también buscan compartir avances en programas de la Reforma y Modelo educativos, en especial en la profesionalización de maestros y organización de escuelas. Otro punto importante para ambos países es  fortalecer los primeros años de la educación.

México hará un esfuerzo para permitir que sus maestros se preparen en Francia, así como las estudiantes de las universidades tecnológicas y politécnicas. El ministro de Educación francés expresó que son bienvenidos los estudiantes mexicanos que aspiren a obtener una mejor educación.

Por su parte, secretario de Educación Pública de México manifestó que la presencia de estudiantes mexicanos en Francia consolida el intercambio estudiantil, ya que la nación francesa es la tercera en recibir estudiantes mexicanos, en especial los provenientes de la Universidad Nacional Autónoma de México.

Para Nuño Mayer es vital a través de este intercambio compartir los avances de los programas de la Reforma y Modelo educativos, pero también los apoyos que permitirán obtener maestros más profesionales y organizados.

Por eso, la mitad de la agenda de intercambio bilateral aspira fortalecer el intercambio en materia educativo y movilidad estudiantil. Por eso, la cooperación y el intercambio cultural entre la Comunidad Europea y los países de América Latina son temas vitales que serán atendidos próximamente durante la cumbre CELAC-Unión Europea en materia educativa.

Fuente: http://segundoenfoque.com/mexico-y-francia-estrechan-lazos-en-materia-educativa-55-360850/
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Francia: Comment associer efficacement cours traditionnels et e‑learning

Europa/Francia/Junio del 2017/Noticias/https://theconversation.com

 

Le développement des outils numériques et l’accès facilité à la connaissance modifient en profondeur le métier d’enseignant du supérieur. De nombreuses réflexions sur les pratiques pédagogiques sont actuellement menées dans les formations d’ingénieurs.

Pour autant, ces nouvelles pédagogies s’appuient sur des plates-formes qui intègrent les versions numériques des polycopiés et des documents de cours, sans changer réellement les pratiques. Et les enseignants, dans leur grande majorité, manquent de repères et de formations pour élaborer des scénarios d’apprentissage utilisant ces nouveaux outils.

L’expérience menée depuis quelques années à l’EPF, école d’ingénieur, tend à montrer qu’une pédagogie basée sur un apprentissage mixte (blended learning) peut comporter de sérieux atouts, si tant est qu’elle ait été le fruit d’une démarche rigoureuse.

Une formation en présentiel et à distance

Cette pédagogie se définit comme une association de séances de formation en présentiel et de périodes de formation à distance. Elle s’est développée au début des années 2000, grâce à l’évolution des outils numériques.

Le principe de l’apprentissage mixte présente des intérêts évidents, notamment pour une formation de futurs ingénieurs :

  • Elle permet de renforcer l’autonomie. Les étudiants participent à l’organisation temporelle de la formation. Ils peuvent s’entraîner, identifier leurs points forts et leurs points faibles, effectuer des exercices complémentaires ou des auto-tests, échanger sur des difficultés via des forums, etc. Cette autonomie de l’étudiant permet également de renforcer le statut de l’erreur : il peut se tromper, relire une partie de cours, recommencer… sans se sentir en échec.
  • Elle rend l’étudiant acteur de la planification de ses apprentissages. Il est amené à travailler de façon continue, avec seulement quelques contraintes liées à la programmation des séances en face à face.
  • Elle permet d’identifier les difficultés des étudiants et de personnaliser leurs parcours, l’enseignant pouvant visualiser les « profils » avec les erreurs récurrentes et ainsi proposer des retours personnalisés.
  • Elle permet également de centrer les séances en présentiel, sur des processus d’apprentissage de conceptualisation, qui débouchent ensuite sur la résolution de problèmes ; les processus de type « automatisation » pouvant être abordés en autonomie.
L’apprentissage mixte permet d’effectuer des retours personnalisés aux étudiants. Queen’s University/Flickr, CC BY-NC-ND

Une réflexion pour élaborer des scénarios pédagogiques

La démarche d’élaboration est indispensable : elle conditionne la réussite du dispositif. En amont, il est nécessaire d’identifier très clairement les objectifs de formation, puis de détailler ces objectifs en faisant émerger les différents formats de connaissances associés, ainsi que leur niveau de complexité.

En fonction, la stratégie d’alternance des séances peut être mise en place. À titre d’exemple, les connaissances de type automatisme, qui demandent une répétition des tâches, sont parfaitement adaptées à un travail en autonomie. Il en est de même pour des connaissances conceptuelles ou procédurales, dont le niveau de complexité est faible.

Les trois temps de formation d’un tel dispositif (séances en présentiel, périodes d’autoformation, et modalités d’évaluation) doivent être définis et séquencés avec soin.

Exemple de scénarisation d’une formation hybride. Author provided

Le type et le contenu des séances en présentiel

Les séances en présentiel sont de 4 types :

  • Une séance introductive pour expliquer le dispositif pédagogique et ce qui est attendu (objectifs de formation, évaluation, structure de la plate-forme, outils de communication étudiants/étudiants, étudiants/enseignants, modalités de suivi, etc.).
  • Des séances en classe entière, en nombre limité, focalisées sur ce qu’il faut avoir retenu d’un chapitre en termes de savoirs fondamentaux et en termes de savoirs méthodologiques.
  • Des séances de travaux dirigés (TD), souvent associées à des tests courts sur des savoirs fondamentaux. Ces séances commencent systématiquement par une phase participative, avec des questions-réponses sur la partie de cours concernée.
  • Des séances de « devoirs encadrés » (DE), pendant lesquelles les étudiants travaillent en groupe. Ces séances ont lieu à la fin d’un chapitre et conduisent les étudiants à mobiliser des connaissances vues précédemment pour résoudre un problème.

Les outils et les périodes d’autoformation

Des plates-formes pédagogiques Moodle permettent d’organiser le suivi des cours, ici celle du New Zealand College of Appearance Medicine, en Nouvelle-Zélande. Hazel Owen/Flickr, CC BY-NC-ND

Entre chaque séance en présentiel, des périodes plus ou moins longues d’autoformation sont organisées via une plate-forme pédagogique « Moodle ». On y trouve :

  • Des vidéos courtes dédiées (ne dépassant pas 5 minutes) et centrées sur une notion essentielle : explication d’un principe, démarche d’application, technique de résolution, outils mathématiques à maîtriser, expérience, etc.
  • En regard de chaque vidéo, des auto-tests dédiés permettent à l’étudiant de s’assurer qu’il a bien compris les notions présentées. Ces auto-tests, souvent simples, renvoient à la lecture de la vidéo correspondante.
  • Des auto-tests basés sur des exercices standards. Ici, la mise en situation est inexistante ou réduite au minimum, l’objectif étant d’appliquer une formule ou une technique de détermination. Pour être efficaces, ces auto-tests nécessitent un ou plusieurs retours, afin que l’étudiant ne soit pas découragé, qu’il comprenne pourquoi il n’a pas réussi et qu’il surmonte la difficulté.
  • Des ressources complémentaires mises à la disposition des étudiants. Ces ressources (synthèses, exercices résolus, etc.) sont parfois élaborées par l’enseignant « au fil de l’eau » (demande spécifique).

Une évolution nécessaire du travail de l’enseignant

Pendant les séances, le positionnement de l’enseignant évolue. Jeremy Wilburn/Flickr, CC BY-NC-ND

L’élaboration, puis la mise en œuvre d’un tel dispositif pédagogique, conduisent l’enseignant à faire évoluer ses pratiques. L’articulation des périodes de formation n’est pas un simple empilage de séances, mais demande une réelle réflexion en amont sur les différents types de connaissances (procédurales, conceptuelles, automatismes, etc.).

C’est la déclinaison précise des objectifs de formation et des difficultés attendues qui permettent d’élaborer les vidéos ciblées, les auto-tests, et les autres supports de formation. Ce travail de préparation complexe et conséquent ne dépend pas directement du mode d’apprentissage ; la richesse de la pédagogie de l’apprentissage mixte offre des outils supplémentaires et permet d’étendre le champ des dispositifs pédagogiques que l’enseignant peut mobiliser.

Mise en œuvre et suivi de la formation

Pendant les séances, le positionnement de l’enseignant évolue fortement :

  • Pendant les séances magistrales, l’enseignant ne dispense pas son cours de façon linéaire. Il fait émerger ce qui est fondamental et s’appuie sur le suivi à distance pour identifier les points à développer.
  • Pendant les TD et les devoirs encadrés, il crée du lien avec la partie effectuée à distance en revenant sur les difficultés et en faisant émerger l’essentiel. Le dispositif permet un accompagnement des étudiants efficace par l’intermédiaire du suivi personnalisé sur la plate-forme. Ce suivi doit être régulier car il permet à l’enseignant d’adapter les séances en présentiel (remédiations) et d’identifier les étudiants en difficulté (parcours spécifique).

Des modes d’apprentissages différents pour les étudiants

Le changement est tout aussi important pour les étudiants. Peu habitués à travailler en autonomie (en ayant à disposition un certain nombre de ressources), ils ont besoin d’être accompagnés sur ces nouvelles modalités d’apprentissages.

Les sondages réalisés tous les ans auprès des étudiants et les réunions bilan font émerger principalement trois obstacles aux pédagogies mixtes :

  • Le manque de temps d’assimilation pour certains étudiants, pendant les phases d’autoformation.
  • Le conservatisme des étudiants.
  • La nécessité de définir des objectifs précis et de mettre à disposition des éléments de synthèse.

Que conclure ?

L’enseignant ne peut plus ignorer les pédagogies basées sur un apprentissage mixte (blended learning), notamment dans l’enseignement supérieur. Il devra les utiliser et alors, modifier ses pratiques et mener une réflexion nécessaire sur ces nouveaux objets d’apprentissage.

Fuente:

https://theconversation.com/comment-associer-efficacement-cours-traditionnels-et-e-learning-78081

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