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Francia:Plaidoyer pour une éducation basée sur l’intelligence émotionnelle

Europa/Francia/Julio del 2017/Noticias/https://theconversation.com/

Un enfant anxieux et constamment embourbé dans ses propres peurs, peut complètement passer à côté de sa scolarité, échouant aux examens et, plus tard, dans sa vie professionnelle et personnelle. Mais heureusement pour lui, nous avons découvert un antidote à ce mal qui ronge petit à petit sa tête et son corps.

L’intelligence émotionnelle, une capacité mentale abrégé en QE (la première pour quotient, la deuxième pour émotionnel), permet de réguler efficacement nos émotions pour mieux appréhender certaines situations stressantes, voire paralysantes.

De nombreux résultats de recherche académiques montrent en effet qu’il est primordial, pour l’équilibre émotionnel des enfants et leur rapport a leurs peurs, de développer leur QE chez eux à la maison (principalement à travers la relation que leurs parents entretiennent avec eux), mais aussi à l’école, l’endroit où ils passent la plus grande partie de leur temps et où ils expérimentent l’essence même des relations sociales et des émotions qui vont avec.

À mon sens, c’est là où la malléabilité cérébrale de l’enfant est à son apogée (de la maternelle au lycée), que nous devons agir et réfléchir à la mise ne place de programmes de développement des compétences émotionnelles.

Chez 22 000 lycées américains, 75 % ont des ressentis négatifs

Ces programmes doivent permettre à l’individu en construction de lutter efficacement contre ses peurs et ses angoisses infondées. C’est sur ce socle psychiquement solide que prendra appui l’enfant pour se dresser, grandir et se transformer en adulte « bien dans ses pompes ».

Comme souvent, les États-Unis montrent la voie. Ainsi y a-t-il eu l’« appel » du 24 octobre 2015 dans le Connecticut. Un événement réunissant jeunes élèves, parents, professeurs, éducateurs, chefs d’établissements publics et privés, et chercheurs sur le QE s’est tenu ce jour-là dans un auditorium de la prestigieuse université de Yale.

Ce sommet avait pour nom « Emotion Revolution » et avait pour objectif de réveiller les consciences sur le rôle primordial que jouent les émotions dans l’éducation de nos enfants.

Une élève de la East Hartford High School, relatant son expérience du programme Emotion Revolution. CT Senate Democrats/FlickrCC BY-NC-ND

Une étude menée sur 22 000 lycéens américains fut notamment présentée. Interrogés sur la manière dont ils se sentent à l’école, 75 % d’entre eux répondent qu’ils ont des ressentis négatifs. Les trois premiers mots qui leur viennent en tête sont : fatigue (39 %), stress (29 %) et ennui (26 %).

Ceux qui ont affaire à des enseignants peu émotionnels, peu aidants et plutôt cassants ressentent de la peur, du désespoir et de la solitude, ce qui peut impacter négativement leur parcours scolaire, leur santé et, à terme, leur entrée dans la vie active.

Quand on leur demande comment ils voudraient idéalement se sentir au lycée, sortent de leurs bouches les mots : joie, excitation et l’idée d’être « réénergisés » par leurs professeurs, comme des batteries à plat qu’on rebranche au secteur.

Ceux qui se trouvent face à des profs engagés, émotionnellement positifs, délivrant des cours jugés utiles et pertinents, expérimentent en effet beaucoup plus d’émotions positives que la moyenne (intérêt, respect, joie) ; ce qui améliore grandement leur apprentissage et les maintient dans une bonne condition mentale et physique.

Pour une refondation éducative

Au moment de baisser le rideau, les organisateurs de cette journée ont donc appelé les chefs d’établissement à une refondation éducative, en les invitant à mettre en place des programmes pédagogiques innovants pour mener à bien cette « révolution émotion » dans la tête et le corps des enfants et adolescents.

Le programme d’apprentissage SEL (Social and Emotional Learning) a été cité à de nombreuses reprises. Il vise à éduquer émotionnellement les enfants de la pré-maternelle au lycée et est en plein développement dans les écoles américaines. Plus de la moitié d’entre elles l’ont déjà adopté.

L’apprentissage de l’intelligence émotionnelle bénéficierait à tous, élèves comme professeurs.NWABR/FlickrCC BY

Il serait souhaitable que ce type de programme puisse pénétrer les murs opaques et rationnels de la sacro-sainte Éducation nationale française, qui concentre surtout son enseignement sur le développement intellectuel de l’enfant (connaissances). Le développement physique et artistique n’étant que peu développé, et le développement social et émotionnel encore moins.

Pourtant, mettre en place un apprentissage autour du QE ferait le plus grand bien à tous, enseignants comme élèves. En maternelle, il est certes important que votre enfant connaisse quelques lettres et chiffres, qu’il soit propre et poli, qu’il sache s’habiller seul, mais aussi qu’il maîtrise des habiletés sociales et émotionnelles.

Apparu à la fin des années 1990, le SEL plonge les jeunes dans un environnement d’apprentissage qui favorise l’interaction sociale. L’objectif étant de les encourager à créer et à tisser des liens avec autrui, à être collaboratifs, à exprimer leurs émotions, à communiquer efficacement leurs besoins et leurs intentions tout en étant attentifs aux besoins d’autrui, à chercher le consensus, à gérer le conflit et à affronter leurs peurs. Rien de tel pour parfaire sa connaissance de soi et des autres !

Des enfants qui vont mieux et ont de meilleurs résultats

Pour ce faire, plusieurs méthodes sont mises en place, comme des jeux de rôle, des activités artistiques, des stimulations sensorielles, ou encore des jeux dramatiques. Avec, en filigrane, l’utilisation récurrente d’outils numériques et des nouvelles technologies.

Des chercheurs se sont intéressés aux bienfaits concrets de ce programme. Ils ont compilé pas moins de 213 études scientifiques sur le sujet (75 % d’entre elles ont été publiées au cours des vingt dernières années), impliquant 270 034 enfants (57 % d’enfants en maternelle et primaire, 31 % de collégiens, et 13 % de lycéens).

Leur conclusion est sans appel : les enfants ayant suivi un programme SEL ont développé significativement leurs compétences émotionnelles. Il apparaît notamment qu’ils sont capables, bien plus que ceux ayant suivi un cursus scolaire standard, de réguler leurs émotions, de savoir attendre leur tour, de gérer leur anxiété, leur stress, et de résoudre les conflits en négociant plus subtilement et habilement.

Des élèves qui vivent mieux… heureux, tout simplement. OakleyOriginals/FlickrCC BY

Ils sont plus empathiques, détectent plus facilement les émotions chez eux et chez autrui, sont de manière générale plus positifs et plus respectueux. Ils sont aussi moins sujets à la dépression, moins agressifs et violents. Ils commettent moins d’actes de délinquance. Ils ont plus confiance en eux, affirment leur « leadership », prennent plus facilement des décisions « responsables » sans peur de l’échec, développent un goût prononcé pour la justice sociale et, comme dirait Jean-Pierre Bacri, un certain goût des autres.

Ils ont en outre de meilleurs résultats scolaires que la moyenne. Les chercheurs ont même pu chiffrer leur progression académique : un enfant ayant suivi un programme SEL augmente de 11 % ses notes en maths et en lecture. Une étude complémentaire menée sur 667 lycéens révèle que ceux au QE élevé obtiennent des meilleurs scores de GPA – qui compte pour accéder aux universités les plus prestigieuses aux États-Unis.

Notez que tous ces effets bénéfiques – que l’enfant ait suivi le programme SEL quelques mois seulement ou un an ou plus – durent dans le temps. D’ailleurs, une étude a révélé que des programmes semblables au SEL, mis en place dans 13 classes « tests » pendant six semaines, ont permis d’augmenter significativement le QE des élèves, améliorant de fait leur capacité à gérer leur anxiété et à se montrer adaptables à leur environnement.

Développer l’émotionnel reviendrait à diminuer les coûts de santé

Pour mettre en place de tels programmes, pas besoin de faire appel à une équipe de choc. Les chercheurs montrent en effet que dans les écoles, l’équipe en place est tout à fait capable, à condition d’être formée en amont.

D’ailleurs, lorsque le programme est porté par le personnel existant, celui-ci est encore plus efficace que si l’école avait mandaté des prestataires extérieurs. Les chercheurs ont également démontré qu’il est aussi efficace dans les écoles en ville, en banlieue et en province : pas d’élitisme donc à adopter ce type de pédagogie !

Ce type de formation apporte également des bénéfices sur le long terme. Une étude récente menée en Belgique a démontré qu’inclure une formation visant à développer les compétences émotionnelles dans les écoles permet d’augmenter de 10 % le score de QE des élèves et reviendrait à diminuer, à terme, les coûts en soins de santé de 10 % !

Rendez-vous compte : éduquer émotionnellement nos enfants pourrait contribuer à réduire le déficit de la Sécurité sociale, largement creusé par les troubles anxieux que rencontrent beaucoup d’entre nous (et leurs effets secondaires, notamment somatiques) !

Qu’attendons-nous pour promouvoir cette intelligence si utile au XXIesiècle et qui ne requiert pas la mise en place de dispositifs lourds et coûteux ?

Fuente :

https://theconversation.com/plaidoyer-pour-une-education-basee-sur-lintelligence-emotionnelle-81235

Fuente Imagen.

https://lh3.googleusercontent.com/h6YAQgd-bjzNieM9LGMCusIQ9TBaUVDvk1FJW6c1WiHaEKVYVkkSqyfM5ZtvM6121CKBLDg=s85

 

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Película: Ser y tener

Reseña: En Francia siguen existiendo escuelas en las que se reúnen niños y niñas de todas las edades en una clase única en la que el profesor intenta adaptar la materia a los diferentes tipos de necesidades. En ella los más pequeños comparten con los mayores sus experiencias y sus aprendizajes. Ésta es la realidad que nos muestra la películaÊtre et avoir (Ser y tener), un documental de la mano de Nicolas Philibert. El film se rodó en un pequeño pueblo de la región de Auvergne, en el norte de Francia.

(Las reflexiones que siguen, que me han recordado las de otros maestros y maestras conocidos por mí,  las he resumido de las de la maestra Pilar Monteagudo, en referencia a una ponencia de Andresa Biesa Garde, maestra en Lucena de Jalón, una de las localidades del Colegio Rural Agrupado de Lumpiaque).

La literatura profesional sobre esta realidad no es muy abundante, sin embargo  en este tipo de escuelas se realizan prácticas innovadoras y otros tipos de escuela pueden tomar nota sobre todo en lo referente  a la respuesta a la diversidad que se da en la escuela unitaria.

Las escuelas unitarias destacan por su diversidad y la implicación en la vida de la comunidad. La convivencia está marcada por el escaso número de alumnos y gracias a este hecho el conocimiento que tiene de ellos y de sus familias es muy profundo; esto facilita su trabajo en el aula. Otra consecuencia de esta realidad es que su escuela es integradora; aquí todos los niños y niñas son aceptados y necesarios para realizar aprendizajes.

Dentro de la organización del aula, el agrupamiento del alumnado es flexible, primero por necesidad y segundo por las ventajas que aporta en cuanto a metodologías innovadoras. Los agrupamientos se hacen por «niveles abiertos», en función del tipo de actividad o del aprendizaje a adquirir. Así, un alumno puede incorporarse durante un periodo de tiempo en un contenido bien a un nivel inferior o superior al de su edad sin que se produzca una ruptura de la organización interna de la clase. Esto facilita que cada alumno mantenga su propio ritmo de trabajo y aprendizaje.

Es muy importante cómo programar, ordenar y secuenciar los contenidos. Para tener una visión global se pueden utilizar los «mapas de contenidos», con el fin de identificar cómo se repiten en los diferentes niveles y a qué profundidad. Después, selecciona, prioriza y simultanea. Cuando trabaja un contenido hace rentable su intervención en los diferentes niveles y, para llegar a todo el alumnado, se adapta a sus características personales.

Otra nota de identidad es cómo se aprovecha el contexto social y natural; utilizado como eje motivador de nuevos aprendizajes y también para facilitar que sean asequibles a todos. Cualquier excusa sirve para propiciar la curiosidad y el interés de los alumnos y alumnas.

La interacción y el aprendizaje cooperativo son otras de las estrategias que se utilizan para atender a la diversidad. La interacción facilita el intercambio de ideas y las relaciones afectivo-sociales. En este tipo de aulas se aprecia especialmente la sensibilidad, la estética, el arte y la creatividad.

https://youtu.be/U8AKTL5LP6I

Link: https://www.youtube.com/watch?v=U8AKTL5LP6I

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Francia quiere restablecer la repitencia en la escuela tras años de prohibición

Europa/Francia/15 Julio 2017/Fuente: Infobae

“No es normal prohibir que se repita”, dijo el nuevo ministro de Educación, en referencia a una norma de 2014. Populismo, dicen unos; estigmatización, replican otros. Los argumentos a favor y en contra

Las tendencias en materia de moda suelen venir de París; con frecuencia también las ideas. En pedagogía sucede lo mismo. Cuando en nuestro país, a mediados de 2012, se anunció que a partir de esa fecha ningún niño repetiría primer grado, el fundamento fue que los dos primeros años de educación primaria se transformarían en «un bloque pedagógico» para «nivelar a aquellos chicos a los que les cuesta un poco más que a otros llegar a completar los saberes».

Es a partir de este mismo concepto de «ciclos» que en Francia -y en muchos otros países- se viene limitando la repitencia. En 1989, la Ley de orientación de Lionel Jospin (entonces primer ministro) creaba los ciclos en base a la idea de que cada niño debe disponer del tiempo que sea necesario según su propio ritmo de aprendizaje para alcanzar los objetivos fijados en cada etapa. Los 12 años de escolaridad obligatoria quedaban divididos en 4 ciclos de 3 años cada uno. No habría repitencia en el interior de cada ciclo, salvo casos excepcionalísimos, como una larga interrupción de la cursada (por enfermedad o viaje). La decisión de que el alumno «permaneciera» -eufemismo usado para evitar el estigmatizante verbo «repetir»- sólo podría ser tomada con el acuerdo escrito de los padres. Otra excepción podía ser el paso del tercero al cuarto ciclo, que es cuando el alumno elige una orientación para su bachillerato. En caso de cambio o de no haber logrado ingresar a la orientación elegida, se podía repetir un año.

Se esperaba que con aquella ley la repitencia prácticamente desapareciera de la escuela primaria. Sin embargo, todavía en 2014, un 28% de los alumnos había repetido alguna vez, lo que colocaba a Francia en el 5º puesto en repitencia entre los países de la OCDE, con diez puntos porcentuales más que la media de ese grupo (12 por ciento).

Esto llevó, en septiembre de 2014, a la ministra de Educación de la anterior gestión -la del socialista François Hollande-, Najat Vallaud Belkacem, a extender por decreto la excepcionalidad de la repitencia también al paso de un ciclo al otro. En todos los demás casos, el tránsito de un curso al otro estaba garantizado.

Ahora, su sucesor en el cargo, Jean-Michel Blanquer (gobierno Macron), decide dar marcha atrás, afirmando que «hay algo absurdo en el hecho de dejar pasar de clase en clase a alumnos que acumulan retrasos». Es contrario al sentido común, podría decirse, el voluntarismo de certificar que un niño ha adquirido los conocimientos previstos en un nivel cuando no es así.

Jean-Michel Blanquer, nuevo ministro de Educación de Francia

Jean-Michel Blanquer, nuevo ministro de Educación de Francia

El Consejo Nacional de Evaluación del Sistema Escolar (Cnesco, por sus siglas en francés) recomienda la prevención, es decir, actuar sobre las dificultades escolares, instaurando sistemas de tutorado de los alumnos con dificultades y cursos recuperatorios de verano seguidos eventualmente de un examen para las materias con complicaciones.

Suena razonable y no es nada que no se hubiera recomendado antes. Pero no siempre es fácil implementar soluciones que exigen personal y recursos suplementarios, muchas veces no disponibles.

La contracara de la no repitencia es el riesgo de que el alumno vaya acumulando los retrasos o arrastre huecos que nunca se llenarán, dificultando los aprendizajes posteriores. Y no sólo el suyo. Es difícil pensar de qué modo la presencia de tres o cuatro alumnos que no tienen el mismo nivel de conocimientos que el resto de la clase puede no obstaculizar el desarrollo de la cursada para el conjunto.

Quienes ven la repitencia como un retroceso, aseguran que ésta es ineficaz en la mayoría de los casos. Aunque el alumno progrese en ese año de repitencia -rehaciendo el mismo programa- a largo plazo «la repetición no tiene efecto en las performances escolares» y tiene «siempre un efecto negativo en las trayectorias», decía el Cnesco en enero de 2015, señalando además los efectos psicológicos: pérdida de confianza, sensación de fracaso, desmotivación.

Quienes promueven su abolición alegan que la repitencia no mejora el rendimiento, pero no hay evidencia de que su eliminación sí lo haga

Quienes promueven su abolición alegan que la repitencia no mejora el rendimiento, pero no hay evidencia de que su eliminación sí lo haga

Lo que no han podido demostrar hasta ahora las autoridades educativas francesas es que lo contrario -el pase automático de un grado a otro- sí tenga un efecto positivo en las trayectorias, si se tiene en cuenta que Francia no mejora en el rendimiento en las pruebas internacionales.

Junto con la reinstauración de la posibilidad de la repitencia, Jean-Michel Blanquer prevé talleres de nivelación de una semana a fines de agosto -las clases comienzan en septiembre- para los alumnos que ingresan a 6º (último de la primaria), y estudios dirigidos para que los que están en el secundario regresen a casa con los deberes hechos.

El anuncio del nuevo ministro dio lugar a la reedición de un debate que no es nuevo, pero vale la pena repasar los argumentos a favor y en contra ya que se los escucha también entre nosotros.

 El fracaso es un elemento constitutivo de la futura vida profesional al que tarde o temprano todos se verán confrontados

¿Es posible poner fin a la repitencia por decreto? ¿No es acaso importante para un joven el verse confrontado a la eventualidad de un fracaso escolar y de la repitencia, puesto que el fracaso es un elemento constitutivo en la vida profesional, al que tarde o temprano deberán exponerse? ¿No es un engaño decirle al joven que es apto para algo cuando no lo es?

No siempre es negativo el impacto psicológico de la repitencia. Si bien a algunos jóvenes puede debilitarlos afectando su autoestima, en otros casos permite desarrollar resistencia a la adversidad.

Repitencia: ¿fracaso u oportunidad? (iStock)

Repitencia: ¿fracaso u oportunidad? (iStock)

Muchos docentes también son reticentes a suprimir la repitencia, porque los priva de una herramienta de presión que sigue siendo eficaz («si no estudiás, vas a repetir»), sin tener por otra parte medios ni tiempo para encargarse en forma especializada del alumno en dificultades.

El psiquiatra Alain Braconnier, especialista en infancia y adolescencia, entrevistado por el semanario Le Point, sostiene que la repitencia no es un fracaso sino una segunda oportunidad. Aunque admite que «siempre es una fuente de inquietud, porque es signo de un fracaso en la trayectoria escolar» y que al niño se le suma «el temor a perder a sus amigos y a ser menos valorado que los que pasaron de nivel», cree que «la repitencia no debe ser vista como una sanción, ni como una desvalorización, sino que a toda costa debe ser tomada de forma positiva». Se le debe explicar al alumno que tiene un retardo en el aprendizaje pero que puede recuperarlo.

Para que la repitencia sea positiva, dice Braconnier, hay que determinar bien sus causas. Porque de ello dependerá la alternativa que se elija. Se puede decidir un cambio de colegio o de maestros.

 Una mala promoción de un grado a otro puede tener las mismas consecuencias negativas que la repitencia en la autoestima de un niño

Pero atención, advierte, una mala promoción de un grado a otro puede tener las mismas consecuencias negativas que la repitencia en la autoestima de un niño. Estar en un nivel para el cual no tiene la base necesaria deriva en fracaso y afecta también la confianza en sí mismo. «No es la repitencia lo que es penalizante, sino la repetición de las mismas cosas, de los mismos fracasos», dice Braconnier.

Sugiere un sistema más flexible entre grado y grado. Por ejemplo, que un alumno que ya está en cierto nivel, regrese al anterior para cursar una materia pendiente y, a la inversa, pueda adelantarse en una temática si tiene cualidades especiales para ello.

Cuando este tema se debatió entre nosotros, en 2012, Mario Oporto, entonces ministro de Educación bonaerense, decía: «¿Alguien puede pensar con seriedad que el chico que repite primer grado lo hace porque es vago, porque no se esforzó? ¿O es porque tiene otra problemática? ¿Por qué no podemos poner los objetivos a dos años y no a uno? ¿Quién dijo que un grado tiene que durar un año?» Hacer repetir primer grado a un niño «lo estigmatiza por el resto de su vida escolar y no hay nadie que haya mostrado que la repitencia mejora el aprendizaje». «Las críticas a esto forman parte de esa visión de que tenemos una educación facilista, decía. Pero lo facilista para un docente es no ocuparse del pibe que tiene dificultades. La estrategia docente tiene que ser fortalecer al que tiene debilidades».

Populismo educativo

Precisamente, Jean Pierre Chevènement, referente de la izquierda gaullista y ministro de Educación bajo la presidencia de François Mitterrand, intervino en el debate a través de su último libro (Un défit de civilisation, Fayard, 2016), una violenta requisitoria contra la ideología del facilismo.

En su opinión, el verdadero populismo no radica tanto en el cortejo desenfrenado de los sectores más humildes, sino en «la promoción de la escuela ‘lúdica’, la escuela ‘sitio de vida’ dedicada a ‘actividades de estímulo’, que declara perimida la idea de memoria y de trabajo individual». Chevènement sugiere, sin medias tintas, dejar de «uberizar» la escuela para «devolverle su vocación de transmisión» (de saberes), poniendo fin «a las utopías que desde hace medio siglo la corroen desde el interior».

El ex ministro de Educación Jean-Pierre Chevènement y su requisitoria contra el facilismo y el populismo educativo

El ex ministro de Educación Jean-Pierre Chevènement y su requisitoria contra el facilismo y el populismo educativo

«La tarea más importante hoy en día es afirmar la vocación de la escuela de transmitir». La herencia del 68 en materia escolar es «una herencia del facilismo». Chevènement considera que el pretendido combate contra el elitismo ha engendrado un monstruo mucho más vicioso, la perpetuación de los privilegios y la escisión de la escuela en dos sectores, el de los privilegiados y el de los desheredados.

Critica también el Protocolo de Lisboa (de la UE) que en 2000 sustituyó a la transmisión de saberes la ideología de las «competencias» –otra palabrita que seduce a las actuales autoridades educativas argentinas. En versión criolla, «habilidades», como si las habilidades pudieran enseñarse en abstracto, sin contenidos.

El ex ministro francés se ocupa de mostrar hasta qué punto las pedagogías «constructivistas» -el niño construye su propio saber- han «saboteado el rol de los docentes en la transmisión de los saberes y de los valores».

 La exigencia es asimilada al fascismo, practicado contra alumnos indefensos (Milner)

Jean-Claude Milner, un precursor del combate contra el facilismo, formulaba, ya en 1984, la siguiente predicción: «La exigencia se vuelve la marca de un cuasi fascismo practicado contra alumnos indefensos; las calificaciones así como la repitencia serán pronto proscritas».

«Los maestros de antes entendían mejor el rol liberador de la escuelas que los docentes de hoy», afirma por su parte Chevènement. Lo esencial, dice, es la formación de los maestros «que deben antes que nada dominar a fondo su disciplina». Algo tan elemental como olvidado si consideramos que los programas de los profesorados están cada vez más colonizados por materias didácticas, en detrimento de los contenidos que los futuros docentes deberán enseñar.

«No hay evidencia científica de que repitiendo a los pibes les vaya mejor», decía en junio de 2012 el entonces ministro de Educación de la Nación, Alfredo Sileoni. Tampoco la hay de lo contrario.

De lo que sí hay evidencia es de que el rendimiento escolar es cada vez más deficiente y de que la escuela pública, alguna vez poderosa herramienta de igualación de oportunidades y de promoción social en nuestro país, está perdiendo prestigio, atractivo y eficiencia.

Fuente: http://www.infobae.com/sociedad/2017/07/13/francia-quiere-restablecer-la-repitencia-en-la-escuela-tras-anos-de-prohibicion/

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Universitarios y profesores franceses critican recorte de 331 millones de eur

Francia/Julio de 2017/Fuente: El Periódico

Los sindicatos de estudiantes y profesores universitarios franceses criticaron hoy el recorte de 331 millones de euros en la educación superior y los centros de investigación, anunciado por el Gobierno el miércoles.

La promesa de «proteger el presupuesto de la educación superior» hecha por el nuevo presidente francés, Emmanuel Macron, cuando era candidato a la jefatura del Estado «no ha durado ni dos meses», denunció la principal agrupación de profesores e investigadores universitarios, el SNESUP-FSU.

Macron prometió el pasado abril, un mes antes de ganar en segunda ronda las elecciones presidenciales, que dicho presupuesto era «sagrado» y no mermaría, recordó, por su parte, el principal sindicato estudiantil, la Fage, en un comunicado.

«El Ejecutivo priva a las universidades de un presupuesto que de por sí era ya insuficiente», pero que les habría permitido lanzar un plan de inversiones para recibir a los nuevos inscritos, que no han dejado de crecer en número en los últimos años, añadió.

Fuente: http://www.elperiodico.com/es/noticias/sociedad/universitarios-profesores-franceses-critican-recorte-331-millones-eur-6167188

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Entrevista: Idriss Aberkane (neurocientífico): Todo el mundo puede ser un prodigio

Idriss Aberkane (neurocientífico): Todo el mundo puede ser un prodigio

Todo el mundo puede ser un prodigio, pero no utilizamos bien el cerebro, señala el neurocientífico Idriss Aberkane, quien, para lograrlo, defiende un cambio radical del sistema educativo y que “la pasión y el amor” vuelvan a las aulas.

“Soy de los que piensa que todos podríamos ser prodigios; el problema no radica en nuestras capacidades, sino en la definición del término prodigio que, en el fondo, es muy pueril”, señala Aberkane en su nuevo libro, “Libera tu cerebro” (editorial Planeta).

Y es que, lamenta Aberkane, la sociedad ha creado un modelo de aprendizaje que únicamente se basa en los resultados académicos obtenidos, no en el desarrollo de las habilidades mentales.

Por eso, hay que distinguir entre “la vida puntuada”, basada en el aprendizaje tradicional, y la “vida real”, donde hay que utilizar otras habilidades además de los conocimientos académicos y donde es vital expresarse libremente, ser autónomo o trabajar en grupo.

¿Prodigio de nacimiento?

Este experto parisino, que antes de los 30 años ya contaba con tres doctorados, uno de ellos en neurociencia, afirma que durante mucho tiempo se sostuvo que uno era prodigio de nacimiento.

“Ahora nos damos cuenta que, ante todo, un prodigio es alguien que hace lo que le gusta, hace algo en lo que es bueno, que el mundo necesita y para lo que puede ser pagado”, explica a Efe Aberkane, quien añade que la genética juega un papel pero “para nada es determinante; es mentira decir que la genética lo determina”.

Este neurocientífico apunta que el mundo sería mejor con más prodigios y advierte de que todas las revoluciones en la historia de la humanidad pasan por tres etapas: primero se considera ridículo, luego peligroso y después evidente, como cuando el voto femenino.

Aberkane resume que la curiosidad y la práctica son las claves en una educación que debe fomentar la “neuroergonomía” o el arte de utilizar bien el cerebro, y esto -asegura- está lejos de premiar la mera memorización.

Por eso, tienen que entrar en juego el amor y la pasión por el aprendizaje: “Para descargar un saber hay que prestar atención durante mucho tiempo (…) y cuando se presta toda la atención y el tiempo se llama amor; ahí está la diferencia entre faena y pasión”.

A su juicio, los juegos y videojuegos sirven para captar y canalizar esa necesaria atención, la cual “hay que seducir”.

No se trata de “embuchar” conocimiento, sino de una educación dinámica, pero para lograrlo el profesor no puede verse solo.

En este sentido, Aberkane, embajador del campus digital de sistemas complejos de la Unesco, defiende que el profesorado tiene que saber formar una red, a través de la cual pueda aprender nuevas prácticas pedagógicas para movilizar la inteligencia colectiva.

Para movilizarla hacen falta dos cosas, el derecho a equivocarse y despolitizar la educación.

Investigación y cerebro

En cuanto a la investigación del cerebro, este experto dice que no se puede determinar el porcentaje del cerebro que conocemos: “sabemos cosas pero nuestra ignorancia sobre este órgano es gigantesca; no sabemos para qué sirve el sueño, por ejemplo”.

“Tenemos elementos pero ningún neurocientífico puede decir exactamente para qué sirve, lo que prueba hasta qué punto ignoramos muchas cosas”, relata Aberkane, quien para combatir la pseudociencia reivindica la divulgación: “Hay que hacer ‘marketing’ de la ciencia”.

El neurocientífico Idriss Aberkane. Imagen facilitada por Planeta.

El neurocientífico Idriss Aberkane. Imagen facilitada por Planeta.

El conocimiento mundial, subraya, se duplica cada siete años, por lo que “la bañera del conocimiento” se rellena más rápido de lo que se vacía, así que hay que encontrar nuevos métodos para transmitirlo.

Para esto el mejor posicionado es EEUU, que “ha logrado hacer a los ‘geeks’ (fanáticos de la tecnología) sexis; ha conseguido que un ingeniero con su camisa y bolígrafos lo sea y salga en las películas”.

La divulgación no está reñida con el rigor científico, asegura Aberkane, quien concluye que el “marketing” científico bien hecho sirve para estimular el deseo, en este caso por aprender.

Fuente: http://www.efefuturo.com/entrevista/idriss-aberkane-neurocientifico-prodigio/

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Francia: Comment l’apprentissage de la lecture transforme notre cerveau

Europa/Francia/Julio del 2017/Noticias/https://theconversation.com/

En ce moment même, vous êtes en train de lire ces mots sans avoir à y réfléchir, ni même à en être conscients. Dans un enchaînement extrêmement rapide, vos yeux se lancent de gauche à droite sur votre écran, décelant un sens dans ce qui apparaîtrait autrement comme une succession de gribouillis noirs.

Pour vous, la lecture n’est pas seulement facile, elle est automatique. Regarder un mot sans le lire vous est quasiment impossible, étant donné que les rouages du langage écrit se mettent en marche dès qu’un lecteur qualifié aperçoit des caractères.

Et pourtant, bien qu’il soit tentant de penser que la lecture nous soit inné, ne vous y trompez pasApprendre à lire n’est ni facile, ni naturel.

Les premières traces du langage écrit dont nous disposons datent d’il y a environ 5 000 ans, ce qui représente une part infime des 60 000 années (ou plus) que les humains ont passées à utiliser le langage oral.

Cela signifie que notre espèce n’a pas eu suffisamment de temps pour développer des réseaux cérébraux à même de nous prédisposer à apprendre la lecture. Ainsi, ce n’est que grâce à des années de pratique et d’apprentissage que nous façonnons nous-mêmes ces réseaux.

Comment le cerveau apprend à lire

Le cerveau se réorganise constamment. À chaque fois que nous apprenons une nouvelle compétence, les connections neuronales qui nous permettent de la réaliser se renforcent. Cette plasticité est maximale lors de l’enfance, ce qui explique pourquoi nous avons tendance à surcharger les enfants d’apprentissage, avant qu’ils ne deviennent adolescents.

Lorsqu’un enfant apprend à lire, aucun « centre de lecture » n’apparaît magiquement dans son cerveau. À la place, c’est en fait un réseau de connexions qui se développe, liant des zones qui n’étaient pas reliées auparavant.

La lecture devient alors un moyen d’accéder au langage par la vue, ce qui signifie qu’elle utilise une architecture qui est déjà utilisée pour la reconnaissance de structures visuelles ainsi que pour la compréhension du langage oral.

Les mots et les lettres sont initialement stockés dans le cerveau comme des symboles. Shutterstock

Lorsque les mots voyagent dans le cerveau

Lorsqu’un lecteur expérimenté lit un mot imprimé, cette information voyage de ses yeux jusqu’à son lobe occipital (situé à l’arrière du cerveau), où elle est traitée comme n’importe quel stimulus visuel.

De là, l’information se déplace vers le gyrus fusiforme gauche, aussi appelé la « boîte aux lettres » du cerveau. C’est à cet endroit que les gribouillis noirs sont reconnus comme étant des lettres qui forment un mot. Cette boîte aux lettres représente une étape spéciale dans le parcours d’un mot, puisqu’elle ne peut se développer qu’à partir de l’apprentissage de la lecture.

Ainsi, elle n’existe pas chez les très jeunes enfants ou chez les adultes analphabètes ; elle est également moins sollicitée chez les personnes atteintes de dyslexie, qui disposent d’une différence biologique dans la façon dont leur cerveau traite le texte écrit.

Les mots et les lettres sont stockés dans cette boîte aux lettres et y sont mémorisés individuellement, non pas comme des formes ou des modèles, mais comme des symboles. C’est pour cette raison qu’un lecteur confirmé est en mesure de reconnaître rapidement un mot, quelque soit sa fonte, sa cAssE, ou sa police.

Afin de déterminer la signification et la prononciation d’un mot, l’information se déplace ensuite de la boîte aux lettres vers les lobes frontal et temporal du cerveau. Ce sont ces mêmes zones sont activées lorsque nous entendons un mot ; elles sont donc spécialisées dans le langage et non pas seulement dans la lecture ou l’écriture.

L’information pouvant se déplacer très rapidement sur les autoroutes synaptiques d’un lecteur expérimenté, l’ensemble de ce trajet prend moins d’une demi-seconde, .

Mais que se passe-t-il dans le cerveau d’un enfant de cinq ans, dont les autoroutes synaptiques sont encore en construction ?

Apprendre à lire demande beaucoup d’effort. Shutterstock

De l’apprentissage de la lecture chez les enfants

Pour les jeunes enfants, le processus qui consiste à comprendre la signification de caractères imprimés est lent et demande des efforts. Notamment parce que les lecteurs débutants n’ont pas encore développé un répertoire assez grand de mots familiers qu’ils peuvent reconnaître par la vue. Ainsi, ils doivent épeler phonétiquement chaque lettre ou chaque séquence de lettres.

À chaque fois que les enfants déchiffrent des mots, ils forment de nouvelles connexions entre les zones de langage visuel et oral du cerveau, ajoutant peu à peu de nouvelles lettres et des mots à la boîte aux lettres du cerveau.

Souvenez-vous, lorsqu’un lecteur confirmé reconnaît un mot par la vue, ils traite les lettres du mot plutôt que sa forme.

L’enseignement de la lecture peut donc être facilité pour les enfants si l’on souligne la nature symbolique des lettres ; en attirant leur attention sur les relations entre les lettres et les sons émis par la parole.

Des preuves tirées de la recherche en imagerie cérébrale et de la recherche éducative convergent et démontrent qu’un apprentissage phonétique précoce peut aider à construire un réseau neuronal de lecture efficace dans le cerveau.

Comment l’alphabétisation va-t-elle évoluer dans le futur ?

Notre définition de ce que veut dire « être alphabétisé » doit suivre l’évolution technologique. En effet, désormais les jeunes cerveaux doivent non seulement s’adapter au langage écrit, mais aussi à l’environnement médiatique numérique contemporain, dans lequel le langage écrit est aussi présent.

Le futur nous indiquera comment l’évolution technologique affecte le développement de notre cerveau, cette mystérieuse éponge située entre nos oreilles.

Fuente:

https://theconversation.com/comment-lapprentissage-de-la-lecture-transforme-notre-cerveau-80494

Fuente imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/XKo0seetjoccQnVBTjXwM2Evg5AMFXCWA5m79f4Szct5c2UacwH-pDd3-DRVYHqxW6WXMBs=s85

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Francia: Aulas reducidas para mejorar el aprendizaje en Primaria

Francia/06 julio 2017/Fuente: Faro de Vigo

Francia defiende un máximo de 12 alumnos por clase – Los docentes gallegos apuestan por la reducción, pero la ven lejana.

Una de las reformas que prepara el presidente de Francia, Emmanuel Macron, atañe a la educación. Quiere reducir los alumnos por aula en primero y segundo de Primaria el próximo curso. Tanto las asociaciones de padres de alumnos como profesores y directores gallegos coinciden en que los grupos grandes dificultan el desarrollo del alumnado y limitan la capacidad de sus educadores.

Emmanuel Macron ha propuesto para los primeros años de Primaria un máximo de doce alumnos por aula, con el objetivo de reducir el abandono escolar y crear empleo.

En España la situación es muy distinta. En un Real Decreto aparece recogido que los centros de educación secundaria tendrán hasta 25 alumnos por clase en Infantil y Primaria; aunque esta cifra tope no cuenta con los repetidores, así que la clase de sexto de Primaria de un colegio de Vigo puede rozar los treinta alumnos.

Ramón Méndez Paz, director del Colegio Público Canicouva y Presidente de la Asociación de Directores de Colegios Públicos de Vigo (Adicopuvi), señala que estos números son especialmente inadecuados en lo que respecta a los cursos de Infantil, cuando los niños tienen que pasar por un difícil periodo de adaptación. Méndez Paz afirma que «la sociedad exige una educación adaptada a las necesidades exclusivas del alumno, pero con los medios actuales solo es posible una atención homogénea». Si la clase dura 50 minutos y tiene 25 alumnos, el profesor puede dedicarle dos minutos a cada uno. En palabras del director del Canicouva, «hay una política administrativa errónea, puesto que los repetidores, que precisamente necesitan un apoyo mayor, no se contabilizan en el cálculo. Su razonamiento es que este alumno ya tiene los conocimientos del curso anterior, pero la realidad es que a menudo solo aplazan su problema un año. Gran parte de los repetidores no sacan mejores notas el año siguiente.»

Para el director de este centro educativo, el tope óptimo y realista estaría entre 18 y 20 alumnos en Primaria y 14 ó 15 en Infantil, pues «no puede ser tratado igual un niño de once que otro de tres, que necesita ayuda para hablar, subir un peldaño o ponerse el mandilón, y salen de sus casas para enfrentarse a una nueva realidad.»

También incluiría en los colegios, como solución complementaria, más profesorado de apoyo en el aula, lo cual «podría ser más eficiente que dividir los grupos, al tener en cuenta la necesidad de integrar a los niños en procesos sociabilizadores. «

Otra directora entrevistada por este diario, a cargo de un centro público vigués, estima que el ratio actual de alumnos por aula no tiene en cuenta la existencia de niños que requieren una atención especializada: por discapacidad, incorporación tardía, desconocimiento del idioma… Calcula que el ideal sería 18, pero le parece imposible que una medida así se presentara en España, pues denuncia que ni siquiera llegan materiales a los colegios. En el suyo han retirado este año al cuidador para niños con necesidades especiales.

En España fueron presupuestados 2.291 millones de euros para educación en 2017. Es la mayor partida desde 2011, aunque muy inferior a las de 2008 y 2009, cuando se superaron los 3 billones de euros.

Un grupo de maestras entrevistadas coinciden en que reducir el ratio de alumnos por aula sería muy positivo, pues permitiría a los docentes atender a las necesidades individuales y ofrecer un servicio personalizado al alumno; siendo también importante que exista coordinación entre el centro y la familia. Apuestan por un ratio en torno a los dieciséis niños por aula.

Rogelio Carballo, presidente de la Federación Provincial de Anpas de Pontevedra (Fanpa), considera no sólo que la medida de Macron es acertada, sino que estamos en un buen momento para plantearla en nuestro país.

Afirma que «no tiene sentido hablar de costes económicos, pues la educación no es un gasto sino una inversión. Aún pensando de forma egoísta, solo la educación puede traer una generación productiva, que pague jubilaciones y contribuya a la sociedad».

A grupos grandes se les puede proporcionar una formación memorística, defiende Carballo, pero no impulsar su curiosidad, desarrollar habilidades ni reconocer inteligencias múltiples.

Tanto Carballo como Francisco Otero, presidente del AMPA del Colegio Mariano de Vigo, defienden que bajar el ratio redundaría en una mayor calidad de la enseñanza, además de ser indispensable para que los alumnos con dificultades puedan tener avances reales.

Otero duda que una medida así se llegue a aplicar en España, centrada en la restricción presupuestaria, aunque el descenso de la natalidad haya provocado que algunas clases presenten un número similar de alumnos al deseado por Macron.

Reducir el número de alumnos por aula, concluye, fomentaría la participación incluso de los alumnos más pasivos, e incitaría al aprendizaje.

Fuente: http://www.farodevigo.es/sociedad/2017/07/05/aulas-reducidas-mejorar-aprendizaje-primaria/1710934.html

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