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Francia: La gestion va-t-elle disparaître des statistiques de l’enseignement supérieur ?

Europa/Francia/Septiembre del 2017/Noticias/https://theconversation.com/

 

Le secteur des formations de gestion, qu’on appelle aussi de « commerce », d’« administration des entreprises » ou de « management » est, en France comme dans tous les pays développés, un domaine majeur de l’enseignement supérieur. Il est aussi un champion français dans les classements internationaux.

Pourtant la Sous-direction des Systèmes d’information et des études statistiques (ci-dessous « SIES ») du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation lui dénie aujourd’hui le statut de secteur autonome. Ce changement devrait mobiliser les responsables d’écoles et de formations de management, qui n’en ont pas été informés.

Un secteur en voie de « dilution statistique »

Le secteur des formations de gestion, partagé à peu près pour moitié entre les universités et les écoles, a connu une forte croissance depuis cinquante ans. Malgré cela, il n’a jamais fait l’objet d’une catégorie définie de façon claire et stable dans les nomenclatures statistiques du ministère. Loin de porter remède à cette carence, le ministère s’oriente aujourd’hui dans la voie contraire, consistant à nier le problème. Certains de ses représentants annoncent ainsi la fin de l’identification du secteur de la gestion dans les statistiques officielles.

Dans Repères et références statistiques, la publication statistique annuelle la plus complète sur l’enseignement supérieur, les formations de gestion n’apparaissent pas comme une catégorie spécifique. Elles sont intégrées dans des regroupements aux périmètres et aux titres variés, alors qu’elles en sont toujours la partie majoritaire : « Sciences économiques et gestion », en incluant, ou pas, Administration économique et sociale (AES) ; « Sciences économiques » ; « Sciences économiques et AES » ; « Échanges » ; « Services ».

La gestion est aussi victime d’une incroyable différence de « granulométrie » selon les secteurs. RERS 2016 identifie 16 diplômés de BTS dans la spécialité industrielle « papier-carton » en 2015, mais pas les 143 000 étudiants en gestion dans les universités !

On ne trouve pas dans cette publication les informations indispensables à la compréhension globale du secteur que sont ses effectifs et le nombre annuel de diplômés, aux niveaux bac+2, L, M, et D, par types d’établissements.

Des « notes » de SIES, bien que limitées à la moitié universitaire du secteur, permettent de tracer l’évolution des nomenclatures.

La note « Les étudiants en économie, gestion et AES à l’université en 2014-2015 » (NI 16.02) distingue ces trois domaines, en y ajoutant une curieuse quatrième filière, dite « pluri sciences éco-gestion ». Elle établit que les effectifs universitaires en gestion sont trois à quatre fois plus nombreux que ceux de chacune des autres filières.

Dans la note « Les effectifs universitaires en 2016-2017 » (NF n°4, mai 2017) la gestion n’est plus mentionnée. Elle est diluée dans les « sciences économiques », elles-mêmes incluses dans un « groupe disciplinaire » intitulé « Economie, AES ». Surprenante pratique, qui fait disparaître la gestion, très majoritaire, dans un ensemble qui porte le nom de ses composantes minoritaires.

Le 27 janvier 2017, lors d’un séminaire de la Commission d’évaluation des formations et diplômes de gestion (CEFDG), une représentante de la Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP), interrogée par nos soins, nous répond de façon péremptoire « la gestion pure et dure, c’est fini » (sic).

Ce qu’elle explicitera par écrit : « il est extrêmement difficile, en effet, de distinguer la gestion de l’économie… ». Un représentant de SIES nous confirmera : « notre système de nomenclatures ne nous permet pas d’isoler la gestion des disciplines connexes (économie notamment) ». Nos demandes d’explication de ce changement de nomenclature ont reçu des réponses très lapidaires.

Trois arguments peu convaincants

Le premier impute ce changement à la réforme de 2014, créant le « Cadre national des formations », qui a réduit la liste des diplômes universitaires. L’ancienne nomenclature définissait les diplômes de façon détaillée sur trois niveaux : diplôme, mention, spécialité. La nouvelle s’arrête au niveau de la mention. L’examen de cette liste simplifiée montre qu’elle facilite la distinction entre économie et gestion. Nous n’avons pas obtenu d’explication technique qui justifierait la non-distinction. Ni comment celle-ci, mal fondée côté universités, pourrait s’appliquer au secteur entier, alors que les grandes écoles ne sont pas concernées par la réforme de 2014. Celle-ci paraît être l’occasion du changement de nomenclature, pas sa cause.

Le second argument est que l’importance des enseignements de sciences économiques dans les formations de gestion ôterait son sens à la distinction des deux secteurs. Cette allégation révèle une méconnaissance du contenu des formations de gestion. Dans les cinq années conduisant à un diplôme de grande école de gestion, la part des enseignements de sciences économiques varie, sauf rare exception, de 5 à 10 %. Elle peut être un peu plus élevée dans certaines filières universitaires de gestion. Dans le secteur entier, l’économie tient une place inférieure à celle des mathématiques dans la formation des ingénieurs. Que l’on sache, SIES ne se donne pas le ridicule de proposer la « dilution statistique » des formations d’ingénieurs dans celles de mathématiques.

Le troisième argument est que SIES privilégierait, pour la gestion, une « approche disciplinaire, transversale au statut des établissements ». Si la dimension « transversale » s’impose, en quoi consiste l’approche « disciplinaire » d’un secteur multidisciplinaire ?

Car les formations de gestion le sont, comme celles de médecine ou d’ingénieurs, tout en étant structurées autour d’une discipline centrale. SIES applique aux formations de médecine et d’ingénieurs, une approche « sectorielle », l’appartenance au secteur étant définie par la discipline dominante. Aux formations de gestion, il prétend appliquer une approche « disciplinaire », ayant pour objet d’isoler en leur sein la part propre à une discipline « gestion » au sens strict.

Quelle est la définition de cette discipline « gestion » ? Comment accéder aux informations détaillées qu’elle exige ? Pourquoi cette approche « disciplinaire » est-elle réservée à la gestion, les secteurs similaires faisant l’objet d’une approche « sectorielle » ? On ne sait.

Un choix de nomenclature qui doit être remis en cause

Procéder à la « dilution statistique » du secteur de la gestion dans celui des sciences économiques, de nature différente et aux effectifs cinq fois moins nombreux, est un projet étrange, qui ne s’appuie ni sur une base scientifique, ni sur des références internationales.

L’approche « disciplinaire » de la gestion est mal fondée et peu réaliste. Elle ne peut dispenser SIES de produire des données statistiques complètes et détaillées sur le secteur entier des formations de gestion, comme il le fait sur celui des formations d’ingénieurs, aux caractéristiques institutionnelles semblables et aux effectifs moindres.

Comment est-il possible qu’un tel changement de nomenclature, qui porte atteinte à l’image sociétale d’un secteur majeur de l’enseignement supérieur, se fasse dans l’opacité la plus totale, sans annonce officielle, sans justification et sans concertation avec les représentants du secteur ?

Ces derniers n’ont pas été respectés. Ils ont aussi manqué de vigilance. Ces deux constats peuvent s’expliquer par l’éclatement de la représentation des établissements de gestion entre plusieurs structures à la légitimité limitée. Ce dossier, parmi d’autres, confirme la nécessité de créer une instance représentative de l’ensemble des directeurs d’écoles et de formations de gestion, dont l’une des priorités sera d’obtenir du ministère qu’il adapte ses nomenclatures aux réalités du XXIe siècle.

Fuente: https://theconversation.com/la-gestion-va-t-elle-disparaitre-des-statistiques-de-lenseignement-superieur-83398

Imagen: https://lh3.googleusercontent.com/cPMK9LCpECs_5LEraJ0y1gFK1Yol1AW04XmdXLihEVxjRaWrE2XWi7bxiVrcexWe7-XaLZk=s85

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Francia: Passer de l’efficacité à l’« effissens » grâce à un jeu de simulation

 

Europa/Francia/Septiembre del 2017/Noticias/https://theconversation.com

 

« Exercer les sens n’est pas seulement en faire usage, c’est apprendre à bien juger par eux » (Émile ou De l’éducation, 1762) Cet incontournable Jean‑Jacques Rousseau, dont la philosophie plane encore sur notre société, dit également que « chaque sensation deviendra pour nous une idée, et cette idée sera toujours conforme à la vérité ». Beaucoup de choses ont été écrites depuis, mais l’apprentissage par l’expérimentation demeure un pilier solide qui fait sens.

Le concept de TopCabine, prototypé et scénarisé en 2013 par Karim Benameur et Mathieu Heller, est à rapprocher d’un jeu de simulation et des jeux de rôles. Chaque participant est mis en situation au cœur de la chaîne pédagogique du centre technique de formation (simulated work environment) de l’entreprise Caterpillar. Celle-ci sert de support à cet outil pédagogique qui permet d’expérimenter et de comprendre les différences entre efficacité, efficience et « effissens ».

TopCabine un jeu de simulation pour apprendre à passer de l’efficacité à l’« effissens ». Grenoble École de managementAuthor provided

Premier tour de jeu : expérimentation en situation de crise

Lorsque les joueurs (managers, étudiants, chefs de projets, etc.) de TopCabine sont précipités, un beau matin, à 7h, sur une chaîne de montage de cabines (vêtus de chaussures de sécurité, de lunettes et de gants), alors même qu’ils pensaient venir visiter une usine, il est fort à parier que leurs sens sont exacerbés !

D’un seul coup, ils font face au bruit de la chaîne de montage, aux roulements, aux outils (viseuses qui tournent à plein régime), ainsi qu’à la cadence, la chaleur, et l’effort physique. Le corps entier est mis à l’épreuve : vue, ouïe, toucher. Les joueurs découvrent des sensations nouvelles et très intenses.

Lors de ce premier tour de jeu, les participants sont face à une situation de crise en temps contraint : ils doivent créer vingt cabines le plus vite possible. Il leur est expliqué que l’entreprise à laquelle ils appartiennent est en difficulté, et qu’ils doivent à tout prix satisfaire la commande d’un gros client.

Dans ce premier tour de jeu, il s’agit de prendre conscience que l’efficacité est utile en temps contraint, mais qu’elle génère des dégâts (en termes de qualité, de coût, d’humanité, de sécurité). Le culte du résultat a ses limites.

Lorsqu’il est demandé aux participants s’ils ont eu le sentiment d’avoir fait ce qu’il fallait, ils répondent par l’affirmative (il s’agit d’un « oui » éthique de conviction). En revanche, s’il leur est demandé s’ils ont eu le sentiment d’avoir bien travaillé, ils reconnaissent que ce n’est pas le cas (éthique de responsabilité).

En moyenne, seules quinze cabines sur les vingt sont correctement montées. Ce premier round met en évidence la maximisation des collaborateurs dans un mode de fonctionnement efficace mais irresponsable.

Deuxième tour de jeu : entrer dans l’efficience

Le premier round est suivi d’un bilan qui vise à stabiliser l’organisation, les comportements, les résultats et à rentrer dans l’optimisation. Pour les participants, il s’agit cette fois d’expérimenter l’efficience (affecter de manière optimale les ressources et leurs interactions aux objectifs fixés).

Chaque équipe dispose d’un tableau et de la maquette de la chaîne de montage. Les participants manipulent les différents éléments afin de réorganiser les rôles et fonctions de chacun. Cette phase permet de rendre le modèle qu’ils ont testé en première partie tangible ; ils peuvent ainsi le modifier en déplaçant, par exemple, les outils, les différentes zones de stockage, le réapprovisionnement, etc.

Cette fois-ci, l’objectif est de viser une culture de la qualité (à la différence du culte du résultat qui ne repose que sur un seul objet de vénération). Ils entament une réflexion sur le « comment ? ». Après la conception du nouveau modèle sur la maquette, ils le testent « en réel », sur la chaîne de production.

À la fin, lors d’un nouveau bilan, les valeurs perçues par les joueurs sont évaluées à nouveau. Certains concepts ont évolué : ils ont par exemple le sentiment d’avoir appartenu à une équipe, et plus à une collection d’individus. Les différents référentiels augmentent comme celui de la confiance, de l’audace, de la capacité à innover.

Cependant, les joueurs conservent, pour certains, un sentiment de monotonie et d’ennui, dû à la répétition des tâches. Selon les profils, les attentes divergent : les managers expérimentés veulent combler l’incertitude, y pallier, alors que les étudiants aspirent à une dose d’incertitude, car elles les inspirent.

Il faut parfois repenser son modèle de production. Grenoble École de ManagementAuthor provided

Troisième tour de jeu : entrer dans l’« effissens »

Le concept de TopCabine a été testé auprès de plus de 1 300 personnes (étudiants de Grenoble École de Management, mais aussi professionnels d’entreprises telles que la SNCF ou April) et à chaque séance, le même phénomène se produit : personne ne pense à demander à quoi serviront les cabines qui sont assemblées. Le sens ne reprend le dessus que dans la durée, à savoir avant le troisième tour de jeu.

Le deuxième bilan vise à questionner les manières de s’engager durablement sur la performance attendue. Il existe alors trois familles de réponses : économique (optimisation des coûts), professionnelle (avoir une vision globale, développer la polycompétence, être responsabilisé sur des résultats, avoir plus d’autonomie pour pouvoir modifier des éléments), et socioaffective (sens, confiance, estime, autonomie, responsabilisation).

Les participants sont interrogés sur ce qui peut-être mit en place immédiatement. De la culture de cause on passe à une culture de conséquences, et donc de responsabilité. Sachant qu’une cabine peut, normalement être assemblée en une minute, il est demandé aux joueurs d’estimer et de définir en combien de temps ils sont capables de produire quinze cabines afin de répondre à une commande client.

Chaque équipe doit ensuite coopter l’un d’entre eux pour aller négocier les objectifs avec celui qui tient le rôle du patron. Dans ce dernier round, la production devient le produit d’une discussion. Il s’agit de redéfinir les rôles avec la hiérarchie intermédiaire, en cherchant un équilibre durable entre ce qui est attendu et l’engagement possible de chacun. Donc ceux qui incarnent les chefs d’équipe passent d’un rôle autoritaire à celui de coproducteur. Il s’effectue alors un renversement.

Limites et perspectives

Lors de ce dernier tour de jeu, qui cherche à réintégrer, à redonner du sens au travail, un nouvel élément apparaît : avec l’« effissens » et les valeurs qu’elle accroît (confiance, responsabilisation, etc.), l’engagement des participants est proche du dépassement voire du sur-engagement. Les différents niveaux d’engagement apparaissent donc clairement en fonction du modèle :

  • application (efficacité)
  • implication (efficience)
  • dépassement (« effissens »)

Ce chemin peut mener vers le danger de l’épuisement ou du burnout.

TopCabine, grâce à différents mécanismes de jeu (limite de temporalité, jeu de rôles, outils de simulation, univers protégé), permet de faire comprendre par l’expérimentation comment il est possible de passer d’un modèle où le résultat précède le projet, à celui où le projet précède le résultat.

Ce concept a de l’avenir, d’autant plus que les concepteurs du jeu sont en train d’imaginer une nouvelle version. Cette fois, les joueurs formeraient deux équipes, une sur la chaîne, et l’autre à distance. Il serait ainsi possible de questionner l’impact du management à distance, d’en percevoir les conséquences et les enjeux.

Fuente: https://theconversation.com/passer-de-lefficacite-a-l-effissens-grace-a-un-jeu-de-simulation-81778

Imagen: https://lh3.googleusercontent.com/k80XyYp51Hg3n4pcOC2Aayy42II5UnN9i8CYDo7Nc1cYU_-XpYcCpqUOjLfOwpcAaixVAA=s85

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Profesores de Francia valoran correcta representación del clítoris en nuevo libro escolar

Europa/Francia/03 Septiembre 2017/Fuente:acento /Autor: EFE

El resto de manuales mantienen un tipo de representación «falsa, que con frecuencia reduce el clítoris a un órgano de unos pocos milímetros a pesar de que su tamaño real suele ser de unos 10 centímetros», insistió el colectivo.

Un manual escolar francés, dirigido a los alumnos de 13 años, representa el clítoris de forma anatómicamente correcta por primera vez en ese país, según afirma el colectivo de profesores y editores SVT Égalité, para el que hasta ahora “o no se ilustraba, o se hacía esquemáticamente”.

Los profesores destacan que este órgano femenino aparece “por fin” en su totalidad en la sección dedicada a la sexualidad en el libro de Ciencias Naturales, actualizado por la editorial Magnard con motivo del inicio del curso escolar la semana próxima.

Un “pequeño paso adelante” que la agrupación de profesionales valora positivamente en su cuenta de Facebook, antes de destacar que tan solo esa firma ha cambiado su antiguo esquema.

En Francia, los profesores tienen libertad para elegir el libro que más se adapte a sus métodos educativos, aunque todos deben seguir el programa dictado por el Estado.

El resto de manuales mantienen un tipo de representación “falsa, que con frecuencia reduce el clítoris a un órgano de unos pocos milímetros a pesar de que su tamaño real suele ser de unos 10 centímetros”, insistió el colectivo.

En Francia, los profesores tienen libertad para elegir el libro que más se adapte a sus métodos educativos, aunque todos deben seguir el programa dictado por el Estado.

Magnard ha estimado que cerca de un 20 % de todos los estudiantes de Ciencias Naturales del cuarto año de la educación secundaria dispondrán de su manual, aseguró hoy la directora editorial del grupo, Annick Ziani, en declaraciones al diario “Le Parisien”.

El Alto Consejo de la Igualdad reveló, en un estudio publicado el año pasado, que un cuarto de las niñas de 15 años no saben que tienen clítoris, y que un 68 % de los niños de esta edad ignoran la función de este órgano

Fuente de la noticia: http://acento.com.do/2017/actualidad/8487721-profesores-francia-valoran-correcta-representacion-del-clitoris-nuevo-libro-escolar/

Fuente de la imagen: http://acento.com.do/2017/actualidad/8487721-profesores-francia-valoran-correcta-representacion-del-clitoris-nuevo-libro-escolar/

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Macron lleva su espíritu reformista a la educación francesa

Francia/04 septiembre 2017/Fuente: El País 

El presidente francés, además de jefe de los ejércitos, ejerce oficiosamente de primer maestro del país. Un preceptor, un modelo. Emmanuel Macron, que se toma en serio esta tarea, inauguró este lunes su primer curso escolar, una jornada casi sagrada en Francia, país donde la educación —laica, republicana, centralizada— es uno de los pilares de la identidad nacional. Macron, que visitó una escuela de Forbach (Mosela), quiere llevar su espíritu reformista a los 12,4 millones de estudiantes que comenzaban el curso. Con dos medidas estrella: las clases de doce alumnos para primero de primaria en algunas escuelas, y el regreso opcional a la semana de cuatro días.

Este es un país jerárquico: los deseos de un dirigente se cumplen con mayor o menor rigor en todo el país. Y, si el presidente tiene aún algo de monarca prerrevolucionario, el ministro de la Educación es una especie de cardenal laico, una autoridad fundamental en país en el que, como decía el escritor Charles Péguy, los maestros de primaria son los “húsares negros» de la República, los soldados que, con el arma de la pizarra y a tiza, llevan por todos los rincones del Hexágono, y de los territorios de ultramar, los valores de la igualdad, la libertad y la fraternidad.

Todo ministro quiere dejar huella cuanto antes, y aunque lleve menos de cuatro meses en el cargo, Blanquer ya ha marcado el rumbo con una serie de medidas —medidas limitadas pero simbólicas: el macronismo traducido a la educación— que esta semana empiezan a ponerse en práctica.

CINCO MEDIDAS

SEMANA DE CUATRO DÍAS.Reducción optativa de la semana lectiva de cuatro días y medio a cuatro días, con el miércoles como jornada libre para dedicar a actividades extraescolares.

CLASES REDUCIDAS. Clases de doce alumnos en el primer curso de la escuela primaria en zonas en dificultad, medida destinada a atenuar las desigualdades desde el inicio de la escolaridad.

AYUDA EN LOS DEBERES. Los alumnos de la escuela intermedia, de entre 11 y 15 años, puedan hacer los deberes en clase con la ayuda de profesores y voluntarios, una medida diseñada para los alumnos cuyas familias no pueden ayudarles.

MÉTODO SILÁBICO. Los debates educativos alcanzan niveles muy técnicos en Francia. La mejora del aprendizaje de la lectura es una prioridad del ministro de Educación, Jean-Michel Blanquer, que ha suscitado una pequeña polémica al propugnar el método de aprendizaje silábico.

FUMAR EN LA ESCUELA. Otra propuesta en debate en este inicio de curso: la posibilidad de permitir fumar dentro del recinto escolar, donde ahora está prohibido. El objetivo atenuar el peligro de atentado terrorista contra los estudiantes fumadores concentrados en la calle ante el centro educativo.

La primera es la posibilidad de reducir la semana escolar de cuatro días y medio a cuatro días en la primaria. Un tercio de las escuelas francesas, sobre todo en municipios rurales, se ha acogido a esta posibilidad, que en realidad representa un regreso a la reforma adoptada bajo el presidente Nicolas Sarkozy. Se trata de liberar el miércoles para actividades extraescolares, jornada que tradicionalmente había sido festiva en la educación francesa (la práctica se remonta a 1882, cuando la República dejó libre el jueves para que los alumnos pudieran seguir una instrucción religiosa fuera de los edificios de la escuela pública).

La otra medida estrella es la división por dos de las clases de primero (curso preparatorio, o CP en francés) en las zonas llamadas REP+, que el Ministerio de Educación define como aquellos “barrios o sectores aislados con mayor concentración de dificultades sociales que tienen una incidencia fuerte en el éxito escolar”. En 2.500 clases de CP habrá doce alumnos por aula. En los próximos años debe extender a más zonas en dificultades y al segundo curso.

No ha sido un inicio de curso caliente, pero tampoco sin tropiezos. Seis mil alumnos recién graduados del bachillerato no han encontrado plaza en la universidad. Y los recortes en las subvenciones públicas a empleos de bajos ingresos, como el personal de los comedores, afectan a la escuela. Como institución central en Francia, los traumas de la República, todos sus problemas se proyectan en ella, desde las desigualdades sociales hasta el temor a los guetos y la islamización.

El debate de fondo ahora, y las críticas a Blanquer, va más allá de las iniciativas citadas. Se cuestiona su afinidad política con la derecha liberal —ocupó cargos de responsabilidad durante los años de Sarkozy—, su apego a los hallazgos más recientes de las ciencias cognitivas para diseñar políticas educativas y una retórica y un estilo tradicional.

Blanquer, que hasta que Macron lo nombró ministro dirigía la escuela de negocios ESSEC, regaló a 150.000 alumnos del quinto curso las Fábulas de La Fontaine y desea reforzar la enseñanza del latín, «un vector de la lucha contra las desigualdades», ha dicho a Le Figaro. En la misma entrevista, proclama: «Nuestro objetivo primordial es que cada alumno en la escuela primaria sepa leer, escribir, contar bien, y respetar a los demás». Y añade: «El ministerio de Educación es ante todo el ministerio de la lengua».

Parece un eco de la definición de lengua materna que puede leerse en el recién reeditado Diccionario de pedagogía de Ferdinand Buisson, publicado entre 1882 y 1886, y considerada la Biblia de la educación laica, el manual de los maestros de escuela republicanos de finales del XIX y principios del XX. «La enseñanza de la lengua nacional es evidentemente, la obra capital de la escuela primaria», se lee en la definición.

En la introducción de la nueva edición, el historiador Pierre Nora retraza el hilo entre la revolución, la república, la razón, la democracia, la educación y finalmente «la instrucción primaria» en la que, escribe, reposa «la identidad misma del ser nacional». Todos los ministros quieren dejar su huella, y sus reformas, pero hay una continuidad en la escuela republicana que todavía no se ha quebrado.

Fuente: https://elpais.com/internacional/2017/09/04/actualidad/1504535702_141768.html

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French student union raises alarm over rising costs

Francia/Agosto de 2017/Fuente: The World University Ranking

Resumen:  Los estudiantes franceses se enfrentan a aumentos por encima de la inflación en su costo de vida, particularmente en las principales ciudades universitarias, ha advertido el sindicato nacional de estudiantes del país.El aumento de los costos se producen a medida que el gobierno está reduciendo los subsidios de alquiler, incluso para alrededor de 800.000 estudiantes, informó The Local. El próximo año académico los costos estudiantiles aumentarán un 2,1 por ciento, según el Sindicato Nacional de Estudiantes de Francia, triplicarán la tasa de inflación, y mucho más que en 2015 y 2016. En las principales ciudades estudiantiles de París, Lyon, Estrasburgo, Angers y Rennes, tanto los costes de alquiler como de transporte están subiendo. El sindicato advirtió que el alquiler representa el 53 por ciento del presupuesto de los estudiantes, informó la salida. En Grenoble, Limoges, Perpignan y Chambéry se produjeron aumentos particularmente grandes de más del 4 por ciento. En París, el alquiler subió un 2,2 por ciento y el transporte aumentó un 2,4 por ciento. El sindicato quiere que se aplique un tope de alquiler a las principales ciudades y ciudades universitarias, informó The Local. Desde febrero se ha aplicado un tope en Lille, donde las rentas del próximo año están ligeramente por debajo.

French students are facing above-inflation rises in their cost of living, particularly in major university cities, the country’s national student union has warned.

Rising costs come as the government is cutting back on rental subsidies, including for around 800,000 students, reported The Local.

This coming academic year student costs are set to rise 2.1 per cent, according to the National Union of Students of France, triple the rate of inflation, and significantly more than in 2015 and 2016.

In the major student cities of Paris, Lyon, Strasbourg, Angers and Rennes, both rent and transport costs are going up.

The union warned that rent accounts for 53 per cent of students’ budget, the outlet reported. There were particularly big rises of above four per cent in Grenoble, Limoges, Perpignan and Chambéry.

In Paris, rent was up 2.2 per cent and transport increased by 2.4 per cent.

The union wants a rent cap to be applied to major university cities and towns, The Local reported. Since February a cap has been applied in Lille, where rents this coming year are marginally down.

Student registration fees and university restaurant prices have been frozen, but the union said this was not enough, and called for students to be exempted from council tax and be given discounted public transport.

The UK’s National Union of Students has also raised the alarm about rising rental costs for students, arguing that rising prices are resulting in a «social cleansing of working-class students from education».

Fuente: https://www.timeshighereducation.com/news/french-student-union-raises-alarm-over-rising-costs

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Francia aumentará el presupuesto destinado a la educación en 2018

Por: Prensa Latina/30-08-2017

El presupuesto destinado a la educación en Francia aumentará en 1,2 mil millones de euros en el 2018, anunció hoy el ministro del sector, Jean-Michel Blanquer, cuando faltan pocos días para el inicio del curso escolar.

En conferencia de prensa, el titular subrayó que la educación constituye una prioridad para el gobierno del presidente Emmanuel Macron, por lo cual la partida establecida pasará de 49,3 a 50,5 mil millones de euros.

Blanquer ofreció detalles sobre numerosas trasformaciones previstas para el nuevo curso, que incluyen cambios en sistemas de evaluaciones, reformas en el bachillerato y, sobre todo, un énfasis marcado en la promoción de la lectura.

Una investigación publicada este verano reflejó serios problemas en esta habilidad: un 22,5 por ciento de los jóvenes de 16 a 25 años afronta dificultades en el dominio de la lectura.

Entre las debilidades detectadas, sobresalen la lentitud para descifrar los textos y la escasa comprensión de lo leído, lo que implica serias lagunas en la preparación de los niños y jóvenes.

‘El dominio de la lectura es esencial para el buen desempeño escolar’, subrayó el ministro, y recordó que esta habilidad permite además ‘adquirir valores como el respecto a la libertad, la justicia, a sí mismo y a los otros, que son fundamentales para el ser humano’.

En consecuencia, se tomarán medidas como incrementar el tiempo dedicado a las diferentes modalidades de lectura (individual, colectiva, en silencio, en voz alta), y se aumentará la recomendación de libros para lecturas extra-clases, que tributen a los programas de enseñanza.

El nuevo curso escolar comenzará en Francia el 7 de septiembre y genera una amplia movilización de la sociedad para preparar la nueva etapa.

*Fuente: http://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=111441&SEO=francia-aumentara-el-presupuesto-destinado-a-la-educacion-en-2018

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Francia gastará más en educación en 2018, pese a la rebaja del gasto público

Francia/28 agosto 2017/Fuente: El Diario

El ministro francés de Educación, Jean-Michel Blanquer, aseguró hoy que su departamento verá incrementado su presupuesto en 2018, pese al recorte del gasto público que prepara el Gobierno para compatibilizar las rebajas fiscales y el cumplimiento de los objetivos de déficit.

«El presupuesto de la Educación Nacional va a aumentar» el año próximo, destacó Blanquer en una entrevista radio-televisada por «BFMTV» y «RMC», en la que aunque no quiso precisar cuánto, señaló que se superarán los 50.000 millones de euros de dotación.

La medida estrella es el desdoblamiento de las clases en las llamadas «redes de educación prioritaria» (barrios con acumulación de problemas sociales), con lo que tendrán generalmente 12 alumnos (en algunos 13 ó 14).

El titular de Educación avanzó que este año habrá 2.500 de esas clases con un número de alumnos reducido.

Otra de las medidas estrella es una evaluación durante el primer trimestre del nivel de lectura de los niños con la idea de prestar rápidamente una «atención particular para los alumnos con un primer retraso».

El alza de la partida presupuestaria en educación se suma al reiterado durante este verano por el presidente francés, Emmanuel Macron, para la defensa, otra de las prioridades de su Gobierno.

En cualquier caso, el ministro de Hacienda, Gérald Darmanin que coordina la preparación del presupuesto de 2018, reconoció hoy en la emisora «Europe 1» que el gasto público va a disminuir, aunque al mismo tiempo hizo hincapié en que eso no impedirá «proteger a los más débiles» con medidas para aumentar el poder adquisitivo y disminuir tasas.

Esta mañana Macron reúne a los miembros de su Ejecutivo para un seminario de inicio del curso político en un contexto difícil para él a la vista de la fuerte caída de popularidad que han puesto en evidencia las encuestas de los últimos días.

Según una de ellas, elaborada por el instituto demoscópico Odoxa y publicada hoy por la radio «RTL», el 63 % de los franceses no tienen confianza en él para sacar adelante su prometida reforma laboral, cuyos principales puntos se precisarán el próximo jueves.

Fuente: http://www.eldiario.es/sociedad/Francia-gastara-educacion-rebaja-publico_0_680682053.html

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