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UNESCO propone que se incluya educación LGTB en las escuelas para luchar contra el acoso

Europa/Francia/19 de Noviembre del 2016/Autor: Luis M Alvarez/Fuente: Noticias del Universo Gay

La Organización de las Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura (UNESCO) aconseja que las escuelas de todo el mundo incluyan educación sobre orientación sexual e identidad de género como método para luchar contra el acoso escolar al colectivo LGTB.

Para mayor disgusto del Papa Francisco y más allá del nombramiento de un experto en la comunidad LGBT en la ONU, la Organización de las Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura (UNESCO) se suma a la lista de organismos que incluyen una agenda inclusiva hacia la comunidad LGTB y lo hace recomendando la inserción de materiales LGTB en los planes de estudios de las escuelas públicas en todo el mundo como medida para luchar contra el acoso escolar a los miembros más jóvenes y desvalidos de la comunidad LGTB.

El pasado mes de mayo, UNESCO lanza Out in the Open, una primera encuesta sobre «respuestas del sector educativo a la violencia basada en la orientación sexual y la identidad de género». Apoyado por el gobierno de Holanda, este informe afirma que los estudiantes LGBT son más vulnerables a ser víctimas de la violencia en la escuela que otros colectivos. En particular, los autores argumentan que «los estudiantes que son percibidos como no conformes con las normas sexuales y de género predominantes, incluyendo aquellos que son lesbianas, gays, bisexuales o transexuales (LGBT), son más vulnerables». El objetivo con esta propuesta es el de conseguir una normalización en el comportamiento hacia el colectivo LGBT más allá de Holanda, tal y como proclaman en su página web: «El gobierno holandés defiende los derechos de los homosexuales en todo el mundo».

La orientación sexual y la identidad de género no están reconocidas ni protegidas por el derecho internacional, y varios estados miembros de la ONU consideran que la homosexualidad es inmoral, algunos hasta todavía la consideran ilegal. Por eso precisamente el informe solicita que tutores y profesores proporcionen a los niños «información sin prejuicios y exacta sobre la orientación sexual y la identidad de género a través de campañas de información y asociaciones con la sociedad civil y la comunidad escolar en general». «UNICEF  también reconocen los derechos de los niños LGBTI», aunque ni UNICEF ni ningún tratado de derechos humanos de la ONU menciona el tema.

El informe de INESCO utiliza como portada uno de los convertidos sello LGBT de la ONU y recomienda que «los planes de estudio y los materiales de aprendizaje estén basados en pruebas y sean incluyentes con respecto a la orientación sexual y la identidad de género, incluyendo representaciones en contenido e ilustraciones». Desafía los «uniformes y reglamentos de pelo específicos de género» como una forma de «violencia implícita homofóbica y transfóbica».

Disponible en la URL: https://noticias.universogay.com/la-unesco-propone-que-se-incluya-educacion-lgtb-en-las-escuelas-para-luchar-contra-el-acoso__03112016.html

 

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Sector educativo francés denuncia las reformas del Gobierno

Europa/Francia/19 de Noviembre del 2016/Autor: Juan Jose Dorado/Fuente: HispanTv.com

El sector educativo francés denuncia desde hace años las reformas del Gobierno de Hollande al que acusan de haber acelerado la calidad de enseñanza en Francia.

Cientos de miles de profesores han desfilado por las calles de Francia a lo largo de los casi cinco años del mandato del presidente François Hollande. Profesores, estudiantes, personal de la Administración Educativa que han denunciado reformas aprobadas sin consenso que han tenido como consecuencia la degradación progresiva de la calidad de la enseñanza y de las condiciones de trabajo.

Masificación en las aulas, falta de profesores y de medios materiales, salarios bajos, empleos precarios, aumento del fracaso escolar. La lista de quejas de un profesorado cansado de no ser escuchado se alarga día tras día. Un profesorado que constata la incapacidad de poder ejercer correctamente su profesión.

Las reformas educativas en Francia no han faltado: la del ritmo escolar y la de la enseñanza primaria son algunos ejemplos. Reformas aprobadas sin contar con los sindicatos de profesores ni de estudiantes. Reformas pensadas más desde una óptica económica que educativa lo que ha llevado a una situación dramática.

El enfrentamiento entre el mundo educativo y Gobierno ha sido permanente estos últimos años. Un mundo educativo que da un suspendido a las políticas gubernamentales.

Disponible en la url: http://www.hispantv.com/noticias/francia/314706/sector-educativo-reformas-calidad-ensenanza-gobierno-hollande

 

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Francia: Apprendre à l’université du XXIᵉ siècle ou comment nourrir son éléphant ?

Francia/Noviembre 2016/Noticias/https://theconversation.com/

Les travaux de la psychologie cognitive ont permis de mettre en évidence de nombreux phénomènes mnésiques qui sont essentiels pour comprendre l’apprentissage. Par exemple, nous savons maintenant que ce qui permet d’apprendre n’est pas la mémoire mais les mémoires.

Nous savons ainsi que les apprenants ont à la fois une mémoire de poisson rouge et une autre d’éléphant que l’on appelle respectivement mémoire à court terme et mémoire à long terme. Elle a ainsi permis de comprendre qu’un des enjeux de l’apprentissage est de parvenir à « nourrir » l’éléphant qui se cache derrière le poisson rouge.

Passer d’une mémoire à l’autre

Des solutions séduisantes ont été avancées pour faciliter ce « transit » intellectuel entre le poisson rouge et l’éléphant qui sommeillent en nous. L’une d’entre elles a été d’estimer que certains apprenants avaient un éléphant avec de grandes oreilles, les auditifs, alors que pour d’autres ils étaient dotés d’une vision quasi-photographique, les visuels.

Il est vrai qu’il est plus facile d’apprendre quand l’information est présentée verbalement (Peterson & Johnson, 1971), mais cela vaut uniquement en mémoire à court terme et pour tout le monde quelque soit la taille des oreilles. Il est également vrai qu’il est plus facile d’apprendre des images que des mots (Denis & Pouqueville, 1976) mais encore une fois cela est vrai pour tout monde, indépendamment de la profondeur du regard.

Pour trancher cette épineuse question entre les visuels et les auditifs, Lieury et ses collaborateurs ont imaginé une expérience en 1996 où ils ont présenté à une centaine d’apprenants, des corpus d’informations sous 7 formes différentes qui allaient de la simple lecture sans aucune image jusqu’à la télévision avec un reportage de E=M6, en passant par le cours oral aidé d’un tableau.

Les résultats ont montré que ce n’est pas ni l’image de la télévision, ni l’oral de l’enseignant qui sont à retenir, mais le simple cours écrit sans aucune image. Ce résultat surprenant s’explique principalement par notre mémoire de poisson rouge.

En effet, lorsque les informations sont présentées sous forme d’un flux continu comme c’est le cas pour le cours oral ou la télévision, l’apprenant trop occupé à nourrir son éléphant ou à « liker » le dernier brushing de Madonna, manque certaines informations importantes sur lesquelles il ne peut revenir. Ce problème ne se pose pas lorsqu’il lit, puisque toutes les informations restent disponibles le temps de l’apprentissage.

Apprendre par ses propres mots

Un autre enseignement de cette recherche est que pour comprendre l’apprentissage, il ne faut pas réduire l’apprenant à un simple réceptacle dans lequel il suffirait de déverser des informations au format le plus approprié. L’apprentissage est sans doute l’une des activités humaines les plus complexes et le contrôle que l’apprenant a sur celui-ci est déterminant pour sa réussite.

Différentes recherches à la fois sur la mémoire et sur certaines activités d’apprentissage confortent cette thèse. En ce qui concerne la mémoire, Slamecka et Graf (1978) ont montré qu’il est plus facile pour un individu d’apprendre des mots qu’il a générés lui-même que des mots identiques mais proposés par le chercheur.

Ce même phénomène a été retrouvé par Foos et coll. (1994) dans le cadre de l’apprentissage d’un texte sur la vie des abeilles. Dans différentes conditions, les chercheurs ont proposé d’apprendre ce texte en fournissant un plan et/ou des listes de questions afin de faciliter cet apprentissage. Dans d’autres conditions, les chercheurs ont demandé aux étudiants de générer par eux-mêmes le plan et les questions. Les résultats de la recherche ont montré sans équivoque que les individus retiennent plus d’informations et comprennent mieux le texte quand ils génèrent par eux-mêmes le plan et les questions.

Prendre des notes, activité-clé

Une des applications concrètes de ces recherches, surtout dans la cadre des apprentissages universitaires, est la fameuse prise de notes des étudiants quand ils suivent un cours. Avec l’utilisation massive des technologies qui permettent de mettre à disposition les diapos qu’utilisent de plus en plus les enseignants ou même directement les cours complets, on peut en effet se demander s’il est encore utile pour les étudiants de prendre par eux-mêmes des notes.

C’est précisément la problématique de la recherche de Barnett (2003) qui porte sur l’apprentissage d’un cours de neurologie d’une durée de 35 minutes diffusé sous forme de vidéo. Il a comparé plusieurs conditions. Dans la première, les étudiants avaient pour instruction de prendre des notes comme ils le feraient normalement. Dans la deuxième, le chercheur donnait aux étudiants une feuille de papier avec 16 mots clefs qui avaient pour fonction de les aider dans leur prise de note. Dans la troisième, les étudiants recevaient le texte écrit complet du cours en plus de la vidéo. Enfin, dans la quatrième, les étudiants recevaient uniquement le texte écrit complet du cours.

Les résultats ont montré que les étudiants qui avaient les moins bonnes performances de compréhension et de mémorisation du cours étaient ceux qui avaient eu le texte écrit complet du cours. Les étudiants qui avaient eu à prendre des notes du cours retenaient plus d’éléments du cours que ces deux conditions, mais moins que la condition où les étudiants étaient aidés par une liste de mots clefs.

Ce résultat met encore une fois en avant l’activité de l’étudiant. Elle indique également que toutes les activités d’apprentissage ne sont pas égales, certaines s’avèrent être plus efficaces que d’autres. L’étudiant, encore plus que l’élève, est en effet dans l’obligation d’apprendre par lui-même, après comme avant, les cours. Le questionnement sur les apprentissages se doit donc d’inclure à la fois l’activité de l’étudiant, mais aussi la qualité de cette activité.

Motivation et autorégulation des apprentissages

Ce questionnement fait actuellement l’objet d’un champ de recherche très dynamique qui s’est organisé autour de deux grandes thématiques étroitement liées que sont la motivation et l’autorégulation des apprentissages. S’autoréguler c’est mettre en place, de soi-même, des stratégies ou des méthodes d’apprentissage dans l’objectif de maîtriser un corpus de connaissances.

Comme nous avons pu le voir, toutes les stratégies d’apprentissage ne sont pas aussi efficaces les unes que les autres. Un des moyens de favoriser l’apprentissage est donc d’aider les apprenants à utiliser les stratégies d’apprentissage les plus efficaces, mais cela ne constitue qu’une partie du problème que pose l’autorégulation des apprentissages. En effet, la question de l’autorégulation commence avant la mise en place des stratégies, elle interroge, dans un premier temps, les buts que mettent en place les apprenants.

Le fait d’avoir un objectif est un préambule indispensable à la mise en place d’une autorégulation des apprentissages. C’est pour répondre à cet objectif que l’apprenant va réguler de lui-même son comportement. Cependant, tous les apprenants ne se fixent pas d’objectif et ce pour plusieurs raisons : pour des questions de motivation (valeur de l’activité, résignation apprise, etc.) ou parce qu’ils estiment qu’ils n’ont pas besoin d’apprendre.

Les recherches montrent que si les étudiants ne cherchent pas nécessairement à apprendre par eux-mêmes, c’est aussi parce qu’ils ont une assez mauvaise perception de leur niveau de connaissance et de la note qu’ils pourraient obtenir à un examen (Agarwal et coll., 2008). S’il est vrai que les étudiants qui ont confiance dans leurs capacités de réussite s’en sortent mieux que ceux qui doutent d’eux-mêmes, il reste que ceux qui surestiment leurs capacités de réussite aux évaluations scolaires s’en sortent moins bien que ceux qui ont une appréciation plus juste de leur capacité de réussite dans ces mêmes évaluations.

Les meilleurs élèves sont généralement ceux qui à la fois sont confiants dans leurs capacités de réussite et qui estiment avec pertinence leurs chances de réussite.

Prendre les commandes de son apprentissage

Ces différents éléments permettent d’entrevoir vers quoi devrait évoluer l’apprentissage du 21ém siècle. Nous pouvons déjà constater que les moyens massifs de diffusion des connaissances qu’offrent les technologies au travers de l’e-learning, des MOOCs ou encore des classes virtuelles permettent plus facilement de mettre à disposition les connaissances.

Ces systèmes invitent les apprenants à se mettre aux commandes de leurs apprentissages, ce qui permet plus facilement de « nourrir notre éléphant » comme nous avons pu le voir. Les apprenants ne sont plus contraints d’assister à un cours, mais peuvent le visionner à leur guise et télécharger le support qui l’accompagne. Des articles en ligne, des liens vers des sites Internet complémentaires, des échanges sur les forums peuvent éclairer certains points restés obscurs en première lecture.

Cependant, la recherche nous indique qu’à trop faciliter les choses, ces nouvelles technologies peuvent avoir un effet contre-productif. Si l’apprenant se contente de télécharger son cours sans mettre en place de stratégie, la qualité de son apprentissage ne sera pas brillante.

En conclusion, il est donc possible de dire que l’apprentissage du XXIesiècle est celui qui permettra à l’apprenant de prendre conscience de ses motivations et qui ainsi favorisera son investissement dans ses cours de même que dans toutes les connaissances qui lui sembleront utiles. C’est aussi un apprentissage qui ne laissera pas l’apprenant livré à lui-même, mais qui lui fournira les outils lui permettant de décoder les meilleures manières d’apprendre.

Fuente :

https://theconversation.com/apprendre-a-luniversite-du-xxi-siecle-ou-comment-nourrir-son-elephant-68728

Fuente imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/E5fM9CsaEvZQcJixW1hb4ffK6XMtCStEzLa5DUY3g43FzISdrGyVyjVyX-qVIvN_WxuovQ=s85

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Medidas de seguridad en las escuelas francesas

Francia/17 noviembre 2016/Fuente: rfI Las voces del mundo

En Francia, tras los atentados del 13 de noviembre, varias medidas de seguridad fueron adoptadas para proteger las escuelas del país.

Patrullas móviles de policías o soldados, controles más estrictos en la entrada de las instituciones escolares, ejercicios de seguridad, colaboración más estrecha entre los Ministerios del Interior y de Educación… La serie de medidas puesta en marcha por el gobierno socialista después de los atentados en Francia tiene como objetivo proteger los establecimientos escolares pero también tranquilizar a las familias y a los profesores.

El grupo terrorista Estado Islámico ha designado al mundo educativo como uno de sus blancos. En su revista de propaganda en francés, la organización yihadista llamó desde noviembre de 2015 a «combatir» y «matar» a los profesores.

Ante esta amenaza que persiste, la escuela, vista por muchos años como un santuario, tiene que cambiar de lógica, argumenta el Ministerio de Educación. Niños y adultos deben aprender una nueva «cultura de la seguridad».

Escuelas, colegios y liceos deben ahora organizar tres ejercicios de seguridad por año, en vez de dos. Uno de éstos simula un atentado-intrusión, aunque el vocabulario y las explicaciones entregadas a los alumnos son más o menos explícitas según su edad.

Pero ¿será realmente útil encerrarse en la sala, hacer silencio y esconderse detrás de las mesas si un terrorista entra al colegio con el objetivo de matar? Algunos se dicen dubitativos. Para Françoise Pétreault, subdirectora en el Ministerio de Educación, “se trata de desarrollar una cultura de responsabilidad, una toma de consciencia en materia de seguridad pero también de desarrollar comportamientos automáticos gracias a ejercicios que se repiten con calma y dando tranquilidad a los niños. Es algo a largo plazo pero también un entrenamiento para estar preparados a situaciones concretas.”

¿Qué impacto psicológico tienen estos ejercicios sobre los niños? se preguntan también los padres. El doctor en Psicología y Ciencias de la Salud, Javier Urra, que trabaja desde hace 30 años en la Fiscalía del Tribunal Superior de Justicia y de los Juzgados de Menores de Madrid, estima que “los niños se informan y conocen las noticias, (…) y necesitan mucho amor y mucha seguridad. El que se busque fórmulas para, en caso de terror, saber cómo escapar, adónde ir, qué hacer, me parece bien”. Destaca además el carácter colectivo del simulacro.

Primeros auxilios y convivir

Parte de esta nueva cultura de seguridad es saber ayudar a los demás en caso de emergencia. Para ello, el gobierno se ha propuesto formar en primeros auxilios a todos los alumnos de tercer grado, es decir más de 800.000 alumnos de unos 14 años.

También ha prometido desbloquear 50 millones de euros para ayudar a las municipalidades que tienen dificultades en realizar las obras necesarias para proteger mejor las entradas y los primeros pisos de sus escuelas.

En ese contexto, muchos profesores consideran importante trabajar con sus alumnos el «vivre-ensemble», el vivir juntos, cualesquiera sean sus diferencias sociales, de origen o religión, y dar un acceso igualitario a la enseñanza… Esto para luchar contra el miedo al otro, contra la falta de oportunidades y el sentimiento de exclusión, que pueden constituir un caldo de cultivo para las ideas yihadistas.

Las medidas y los ejercicios de seguridad son necesarios, considera Rodrigo Arenas, dirigente de una asociación de padres de alumnos en las afueras de París, pero tienen un impacto negativo sobre nuestras libertades.

Ese debate sobre el equilibrio entre seguridad y libertades civiles podría reactivarse en Francia. El primer ministro Manuel Valls indicó este fin de semana su intención de prolongar, hasta las elecciones presidenciales de mayo, el estado de emergencia. Una medida de excepción, según la Constitución francesa, pero que ya lleva más de un año en vigor y cuyo balance resulta controvertido.

Entrevistados: Étienne Sauvage, profesor de Educación Física en Marsella, Françoise Pétreault, subdirectora en el Ministerio de Educación, Javier Urra, doctor en Psicología y Ciencias de la Salud que trabaja desde hace 30 años en la Fiscalía del Tribunal Superior de Justicia y de los Juzgados de Menores de Madrid, Rodrigo Arenas, dirigente de una asociación de padres de alumnos en las afueras de París, y alumnos.

Fuente: http://es.rfi.fr/francia/20161115-medidas-de-seguridad-en-las-escuelas-francesas

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Francia: La francofonía sindical se moviliza por una educación pública, gratuita y de calidad para todos y todas

Europa/Francia/ 15 de noviembre de 2016/Fuente: ei-ie.org

El Comité Sindical Francófono de la Educación y la Formación celebra su XV Encuentro donde los sindicatos francófonos compartirán experiencias sobre temas como los derechos sindicales, la precariedad de los docentes, el rendimiento de los sistemas educativos o la financiación privada de la educación.

Diversas mesas redondas organizadas durante este evento abordarán retos importantes, incluyendo: ¿Cómo garantizar que todos tengan acceso a una educación de calidad, en pie de igualdad, y promover las posibilidades de aprendizaje a lo largo de toda la vida? Financiación para lograr los Objetivos de Desarrollo Sostenible (ODS) – ¿Abdican los Gobiernos de sus responsabilidades en beneficio del sector privado?; o ¿Cómo salir de la precariedad en la educación?

Los/las participantes tendrán ocasión asimismo de participar en talleres sobre los siguientes temas: derechos sindicales; protección social; salud y seguridad en el trabajo y condiciones de trabajo; representatividad sindical y las elecciones profesionales.

“Este Encuentro brindará la ocasión, a pocos días de la Cumbre de la Francofonía, para sensibilizar a los jefes de Estado y de Gobierno sobre la importancia de la educación en los países francófonos”, indicó el Secretario General del CSFEF, Luc Allaire, añadiendo que el CSFEF le había hecho llegar una Declaración que deja patente la movilización de la francofonía sindical por una educación pública, gratuita y de calidad para todos y todas.

Esta movilización, advirtió, será necesaria para que los países francófonos puedan alcanzar los ODS adoptados por las Naciones Unidas, y en particular el objetivo 4 sobre educación, que aspira a “garantizar una educación inclusiva, equitativa y de calidad y promover oportunidades de aprendizaje durante toda la vida para todos”.

La declaración del CSFEF con vistas a la Cumbre de la Francofonía que se celebrará los días 26 y 27 de noviembre de 2016, recomienda a las autoridades públicas de los Estados francófonos, entre otras cosas: hacer lo posible para que todas las niñas y todos los niños terminen los ciclos de la enseñanza primaria y secundaria, que ha de ser gratuita, equitativa y de calidad; velar por que todas las niñas y todos los niños tengan acceso a servicios de atención y desarrollo en la primera infancia; permitir a todos los niños y todas las niñas tener acceso a una enseñanza preescolar de calidad; construir infraestructuras escolares adaptadas y bien equipadas (laboratorios, bibliotecas, ordenadores) y garantizar la formación del personal docente en TIC; establecer un auténtico diálogo social y respetar los compromisos contraídos; consultar imperativamente al personal docente antes y en el transcurso de todas las etapas de cualquier reforma; y aumentar los presupuestos consagrados a la educación y la proporción del presupuesto general que se destina a la educación.

El Encuentro permitirá asimismo trazar las grandes líneas de acción para los próximos dos años para el CSFEF, organización internacional no gubernamental reconocida por la Organización Internacional de la Francofonía.

Fuente: https://www.ei-ie.org/spa/news/news_details/4173

 

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Un an après : comment parler des attentats aux plus jeunes ?

Europa/Francia/Noviembre 2016/Noticias/http://theconversation.com/

Trouver les mots justes ? Changer les codes ?

Les élections aux USA n’ont pas grand chose en commun avec les événements terroristes à Paris, et pourtant… ils laissent sans voix, sidérés. Et l’on se demande comment parler aux jeunes générations de la société qui se dessine pour leur avenir. Derrière la peur ou la panique qui saisit, derrière les déclarations fracassantes relayées par la presse, il y a des valeurs qui ont pris le large, que l’on n’a plus assez dites et contextualisées dans le quotidien, qui deviennent l’occasion de contradictions et laissent place aux individualismes.

Avant de « trouver les mots justes », l’école doit réinterroger le sens et réinventer les mots eux-mêmes, au nom de la liberté : « sur les murs de l’école, j’écris ton nom, Liberté ». Et puis, finalement, l’école ne devrait-elle pas changer ses codes, réviser les rôles en donnant une place davantage proactive aux élèves, à tous les élèves dans le respect de l’inclusion ? Les « mots justes », s’ils existent, se diront ensemble.

Les enfants d’aujourd’hui doivent apprendre à vivre dans le fluide, les incertitudes, ce qui rend encore plus nécessaire le recours à leurs bases, à des valeurs éducatives et citoyennes que les enseignants comme les familles devraient aider à construire dans une cohérence concertée.

(Un an après la première publication du texte ci-dessous, le dessinateur Rémi Malingrey a porté un regard graphique et personnel sur cet article)


16 novembre 2015

Après les attentats, l’école a repris, les classes ouvrent de nouveau et le deuil national de 3 jours est encore présent. Comment parler aux enfants, aux élèves et aux étudiants, à nos jeunes ? Durant tout le week-end se sont déroulés des rassemblements spontanés, des bougies ont été allumées. Sur le sol, on a écrit « Pour eux » avec la date. Mais comment les jeunes peuvent-ils comprendre ?

Plusieurs enseignantes venant de niveaux de classes et de disciplines diverses ont réfléchi et ont partagé avec nous les différentes actions qu’elles vont mener, sans penser qu’il s’agisse pour autant de modèles.

Nous sommes toutes démunis devant l’horreur, chacune va contribuer à sa manière, aucune ne recule. Toutes affichent qu’il est possible de faire quelque chose avec les enfants dès le plus jeune âge, les jeunes et les étudiants. Aucun silence ne répondra pour elles à l’agression du 13 novembre à Paris.

Des questions chez les enseignants

Annabelle, enseignante en collège, écrit : « C’est sûr, les professeurs de français se sentent concernés et s’interrogent !… Faut-il parler des attentats, comment en parler, sommes-nous légitimes en faisant cela, ne va-t-on pas faire plus de mal que de bien, comment gérer des réactions extrêmes ou inacceptables éventuelles de la part de certains élèves ? Si on ouvre l’espace de parole, il faut sans doute accepter de tout entendre (on l’a vu au mois de janvier). Comment réagir alors ? L’institution nous demande de signaler tout dérapage… Est-ce la bonne façon de gérer tout cela ? Les élèves vont-ils en parler à chaque heure de cours (dans ce cas, ça perd de son intérêt si on a la classe l’après-midi) ?

Et puis, j’ai conscience qu’en parler veut dire être capable de gérer toutes les remarques en restant professionnel, digne, fort, solide, pour aider les élèves, mais … je me sens au bord des larmes, fragile. J’en ai parlé avec ma fille qui est revenue du lycée samedi midi. Je lui ai demandé si elle avait parlé des attentats en classe, elle m’a répondu « Non, les profs, ils s’en foutent, ils ont dit qu’on avait autre chose à faire ». J’ai compris ce qu’ils avaient voulu dire avec maladresse, mais ça m’a fait mal. Je pense qu’en dehors de l’ampleur du nombre de victimes, il s’agit essentiellement de jeunes, agressés dans des moments de loisir, donc nos élèves se sentent vraiment concernés. Je crois que c’est sur ça que je voudrais d’abord les faire réfléchir. Quels étaient les lieux visés, pourquoi, en quoi c’est une atteinte à la liberté, qu’est-ce que ça veut dire la tolérance… ».

Ainsi, la liste de diffusion de Weblettres, le site associatif des professeurs de lettres, se fait l’écho des questions qui agitent les enseignants de français. Comment retrouver une place de guide lorsque le drame nous submerge ? Le site livre des pistes pour tous ceux qui se sentent démunis, mais ne veulent pas fuir. Les valeurs d’humanisme, la liberté, la culture, c’est tous ensemble dans la classe. Il s’agit de (re)créer la communauté et de la faire vivre.

Le besoin de rassurer

Monique, directrice d’école primaire dit : « En arrivant à l’école, je vais entendre mes collègues, voir comment nous allons procéder pour cette minute de silence, rassurer les élèves. Il s’agira pour nous dans un premier temps, d’accueillir les paroles des élèves, mettre des mots sur les ressentis, rester factuel, ne pas interpréter. »

Certains élèves ne comprennent pas ce qui se passe. Le « même pas peur » des adultes leur est étranger, ils balayent la réalité d’un revers de manche, s’enferment dans des postures de repli. Que faire ? Nombre d’entre eux sont aussi touchés par la peur qu’ils sentent malgré tout dans l’attitude des adultes.

Et certains se sentent stigmatisés, en danger peut-être… Il faut rassurer la jeunesse, ne pas laisser libre cours à cette ambiance.

Dany, enseignante en primaire, a décidé de mettre en place des activités autour de symboles : la paix, le vivre ensemble, par des activités de coopération positive et non de conflit ou de compétition. Elle a choisi des tâches développant les compétences sociales, des activités et des jeux pour se respecter, s’écouter, négocier ensemble.

Dans ces jeux, on poursuit un objectif commun, personne ne gagne ou ne perd seul et l’on découvre que c’est plus facile de perdre ensemble ou que l’on a bien plus de plaisir à résoudre collectivement un défi que seul (ex. le jeu allemand Tempo kleine Schnecke de Ravensburger, les jeux de plateaux, La ronde des oies, Le bal masqué des coccinelles). Ou encore on coopère pour atteindre un but ensemble, comme avec les jeux de rôles collectifs où chaque enfant est impliqué et apporte sa pierre à l’édifice (construire ensemble, faire une valise qu’un animal défait, etc.).

Selon le site non-violence actualité, « le développement des compétences psychosociales telles que la négociation, la résolution de conflits, la pensée créatrice, la capacité à prendre des décisions, à faire face aux évènements, les relations interpersonnelles et la communication, sont des éléments importants pour permettre un mieux-être individuel et collectif. Les recherches conduisent aux mêmes conclusions pour ce qui concerne la prévention des violences. Les phénomènes de violence résultent souvent d’une absence de parole ».

Dans ces jeux, le plaisir est présent et fondement de l’acte d’apprendre ensemble et de résoudre des problèmes en groupe.

Le besoin d’échanger et de partager

Carole, une enseignante de grande section, a opté pour accrocher un grand drap blanc dans la classe, sur lequel en arrivant à l’école les enfants ont dessiné avec de gros feutres de couleur ce qu’ils ont entendu, ressenti, vu durant ce week-end. Ensuite, assis en cercle, ils en ont discuté ensemble. Certains ne disaient rien, mais tous avaient dessiné. La parole ne libère pas toujours, surtout chez les très jeunes enfants. Mettre des mots sur l’indicible, s’apercevoir que les mots ne suffisent pas toujours.

Dans cette classe, il y a une forte proportion d’enfants dont le français n’est pas la langue de la maison. On a alors particulièrement pris en compte leurs dessins. Et expliqué ensuite les événements pour mettre des mots sur les faits, pour comprendre : « C’est quoi un attentat ? Tu as peur d’aller à l’école, toi ? Papa et maman ont éteint la TV ce week-end ; pourquoi ? »

Pour Carole, comme pour beaucoup d’autres enseignants, le temps de s’exprimer est primordial, mais aussi et avant tout le temps d’écouter les angoisses et les questions des jeunes. Ensuite, les élèves ont fait une ronde en écoutant des musiques du monde. Ensemble, par la musique et la danse, ils ont combattu les démons. L’art et le corps au service de la paix.

En primaire, et dans un second temps, une enseignante prévoit de mettre en place des débats réglés et d’organiser des ateliers philo. Une autre ne sait que faire, alors elle utilise le dossier d’Astrapi. Chacun sa solution, mais ne pas laisser le silence et l’ignorance s’installer…

Fatma, enseignante d’anglais en collège, s’exprime en anglais pour en parler :

1 : Listen
2 : Share
3 : Draw conclusions that have never been put foward !

My option will be a constructive approach :
1 : The lessons in the next few weeks will be focussed on the future :
2 : These lessons will be followed up by a conditionnal tense : to promote a creative sence of a future.

Le besoin de recourir à nos fondements culturels

Dans la classe de Valérie, les élèves vont relire des textes littéraires. Ils verront qu’à diverses époques, Céline (Voyage au bout de la nuit) ou Camus (« Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse »), tout comme bien d’autres grands penseurs, ont aussi contribué aux questions d’aujourd’hui.

Plusieurs enseignants de français soulignent l’importance d’expliquer l’Humanisme et les Lumières. Weblettres propose un choix de textes sous le titre « Notre arme à nous, c’est la culture ». Dans la classe de Nathalie, c’est le cinéma qui va aider les élèves avec le point de vue suivant : « Je veux leur montrer, comme prévu, cet extrait de La Nuit américaine de Truffaut.

Le besoin de s’inscrire dans la durée

A la fin de la matinée en maternelle, les enfants de la classe de Carole ont décidé d’écrire à d’autres enfants du 11e arrondissement dont on leur avait parlé il y a quelques temps.

Et puis il y a le danger des rumeurs qui font et défont les croyances avec davantage d’impact que le travail dans la durée parfois. Alors par exemple, on utilisera au second degré des articles parus sur les sites de presse.

Chez Monique, la directrice d’école primaire, c’est aussi dans la durée que l’on va s’inscrire. Pas seulement en agissant les premiers jours, mais en proposant des activités hebdomadaires pour développer le sens de l’autre et du respect.

Elle s’appuie sur les travaux de Serge Tisseron et notamment sur le jeu des 3F (le jeu des trois figures). Serge Tisseron est psychiatre, et chercheur associé à l’université Paris 7. Les avis des psychiatres, leur aide est nécessaire pour les enseignants démunis. Ici, les 3F ce sont les trois figures de l’agresseur, de la victime et du tiers. Dans un jeu de rôle sur un thème inventé, les élèves vont alternativement jouer chacun des trois rôles et les discuter ensuite.

Ce travail de recherche a servi notamment pour évacuer la violence devant les écrans de TV. Monique va le reprendre et d’adapter à la situation présente. Ces activités se dérouleront chaque semaine durant un mois.

D’autres envisagent des expositions sur la paix, la tolérance, construites par plusieurs classes et réunies dans le hall d’accueil de l’établissement. Les enseignantes (dont les noms ont été modifiés) qui nous ont soumis leurs suggestions sont des femmes de tous les jours, avec des doutes et leurs propres peurs.

Mais elles ont partagé pour que ne s’installe pas la barbarie.

Fuente:

http://theconversation.com/un-an-apres-comment-parler-des-attentats-aux-plus-jeunes-50807

Fuente imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/ljQvgC1zmLoPDjLGW9DfJS-uZWGfnj3L8iMFp1U8CNTzClqOCkGKv3H1AnKwhDYe6qato3o=s85

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Película: Los Coristas Frank

Reseña:

“El niño no es una botella que hay que llenar sino un fuego que es preciso encender”

 

En Les Choristes (2004) de Christophe Barratier la trama se desarrolla en Francia, en el año 1949, en un «orfanato – reformatorio» de la posguerra. Los alumnos, que tienen entre 8 y 13 años, concurren echados de otros establecimientos de enseñanza, se encuentran en el límite del sistema educativo.

Los Coristas está basada en un hecho real ocurrido inmediatamente después de la II Guerra Mundial, en que un maestro se empeña en crear un coro en un internado para niños abandonados o con problemas de conducta.

Clément Mathieu (Gérard Jugnot) es un profesor de música desempleado, que ha sido contratado como preceptor y maestro en un instituto correccional de menores, donde a través de ineficaces y represivas políticas, su director Rachin (Francois Berléand) intenta con dificultad mantener disciplinados a estos «alumnos problema».

La película nos ofrece el relato del educador, sus objetivos, sus propósitos, sus miedos y ansiedades. Pero nada nos dice de la perspectiva de los niños. Hace muchos años leí un libro de Peter Høeg, un escritor danés, que nos cuenta la perspectiva de tres niños -Peter, Katarina y August- encerrados en un reformatorio. Creo que ambos textos podrían ser leídos de manera complementaria. Los invito en este escrito a la suplementación del film con el texto literario, para escuchar las voces, no sólo del maestro sino también de los alumnos.

Link: https://www.youtube.com/watch?v=iOLVfhGewnw

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