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MODÈLES VIVANT·ES : des droits à conquérir par la lutte syndicale. France

Europe/France/11-06-2021/Auteur et Source : www.ferc-cgt.org

Éditorial

Depuis 2017 des modèles vivant·es se sont rapproché·es du SNPEFP-CGT pour faire entendre leur voix et être défendu·es. Lorsque l’on est précaire et multi-employeur·se, il est malaisé de trouver les bons canaux de représentation et les bon·nes interlocuteur·trices : le syndicalisme d’entreprise est peu adapté à ce type de métiers.

Il a fallu trouver des modalités d’accompagnement souples pour parrainer un collectif de modèles vivant·es au sein du SNPEFP-CGT. Notre Fédération la FERC-CGT a répondu présente en créant les conditions de l’encadrement des modèles. Le collectif a pris son envol, syndique dans la profession, se fait le relai des revendications et assure un travail de syndicalisation sur le terrain auprès des modèles.

Les résultats sont là : grâce à l’intervention des modèles syndiqué·es auprès des employeur·ses privé·es comme public·ques, des poses annulées pendant le confinement ont été payées, le recours à la captation sauvage d’images pendant l’exercice professionnel a été rendu quasiment impossible suite aux réclamations des camarades.

Le bilan est très positif ! L’activité syndicale ne se dément pas et les modèles vivant·es du SNPEFP-CGT continuent à fédérer de nouveaux·elles modèles parce qu’ils et elles sont devenu·es les interlocuteur·trices incontournables des directions d’établissements.

Beaucoup de chantiers sont ouverts : celui des conditions de travail, de la rémunération, des droits collectifs et du statut des modèles vivant·es. Cela se fera parce que la volonté et l’enthousiasme sont au rendez-vous.

Christine Fourage – Secrétaire Générale du SNPEFP-CGT

Faire respecter un métier mal connu et mal encadré

3000 ans de poses

Modèle vivant·e est un métier autant qu’une discipline enseignée depuis des millénaires.

L’antiquité a mis à l’honneur le nu artistique en le codifiant et en l’idéalisant, en Égypte et en Grèce antique. En Europe, à partir de la Renaissance italienne, il sert d’étude morphologique, au « nu académique ». En France, en 1648, les modèles sont recrutés par l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture, à raison de 2h de poses bi-hebdomadaires. Seuls des hommes exercent alors ce métier.

Au 19ème et 20ème siècles, les académies se développent et emploient des modèles hommes et femmes. Le « nu académique » est enseigné aux Beaux-Arts jusque dans les années 1970, l’enseignement des techniques appliquées « d’après modèle vivant·e » perdure avec une technicité au service des écoles d’art, des artistes, des activités. Depuis le 21ème siècle les enseignements avec modèle vivant·e se multiplient auprès des filières des métiers du numérique et de la communication visuelle.

Le cadre du travail

Le travail du ou de la modèle vivant·e s’organise sur la base du calendrier scolaire, en journée, en soirée et aussi le week-end. Le cumul des multi-employeur·ses journalier·es ajouté à de nombreux déplacements rallongent la journée de travail.

Les modèles vivant·es sont salarié·es, travaillant à l’heure dans le secteur public ou privé, cumulant les CDDU et les vacations.

Il n’y a pas de limite d’âge, pas de critère lié à la morphologie ou l’apparence, il n’y pas de formation qualifiante pour exercer le métier, c’est l’expérience de terrain qui fait le·la modèle vivant·e ; une certification professionnelle s’impose !

Modèle vivant·e : exclusivement du salariat !

Il est illégal de rémunérer les modèles comme indépendant·es ou autoentrepreneur·ses. Le·la modèle ne peut être que « salarié·e ».
Toute facture de complaisance est une pratique frauduleuse.

A ce titre, le ministère de la Culture et de la Communication le 17 avril 2018 rappelle « Ces modèles sont donc considéré.es comme des salarié.es. Le dispositif de l’auto-entrepreneur n’est pas ouvert aux activités dont l’exercice implique un rattachement au régime général de la sécurité sociale. ».

Les revendications de la CGT

Les modèles sont indispensables aux activités habituelles des écoles : le CDD d’usage à répétition est abusif. Pour reconnaître leur rôle dans l’enseignement des matières artistiques, des CDI ou CDII doivent leur être proposés.

Il faut garantir le volume horaire annuel décidé en début d’année et s’y tenir !
« Toute programmation de séances vaut promesse d’embauche et les dates de pose doivent être honorées. »

Les Négociations annuelles obligatoires (NAO) doivent intégrer les modèles vivant·es ! Les salaires des modèles doivent évoluer année après année et progresser avec l’ancienneté, comme tou·tes les salarié·es

La formation : le·la modèle n’a pas ou peu d’évolution de carrière en raison de l’absence de formation reconnaissant ses compétences. Il faut créer une certification/formation à l’exercice du métier.

Les modèles ne sont pas la cinquième roue du carrosse et ont des droits sociaux. Trop souvent les employeur·ses ne fournissent pas les attestations de fin de contrat rendant complexe l’accès à l’assurance chômage. Beaucoup d’établissements « négligent » de rémunérer les temps de préparation.

Les congés payés et la prime de précarité doivent être généralisés, 14 % pour les congés payés dans l’Enseignement privé indépendant (EPI).

Défraiements, en raison des nombreux trajets journaliers qui empêchent de travailler en continu, le temps de transports doit être défrayé tout comme les tickets restaurant ou la prise en compte d’un panier repas lors des journées continues.

Les confinements : une perte de salaire insoutenable, se syndiquer pour se protéger

La crise du Covid a bon dos

Certain·es employeur·ses ont oublié que les cours de modèles vivant·es font partie des enseignements de travaux pratiques et doivent se dérouler en présentiel face à un groupe d’apprenant·es.

A ce titre, l’introduction de la vidéo, la mise des cours en ligne, toute forme de captation d’image sont tout simplement intolérables. Tout comme l’est l’incitation faite aux modèles vivant·es de poser depuis leur domicile.

Faut-il rappeler que les pouvoirs publics (Jean Castex en octobre 2020) ont toujours affirmé qu’il convient de tenir en présentiel des cours « pratiques » tels que l’enseignement des arts ?

La pétition lancée par la CGT : « Non au modèle vivant en ligne », a été soutenue et signée par des centaines d’artistes et professeur·ses de renommée. Signez la pétition !

Droit au chômage partiel : à la demande des modèles de la CGT, des courriers ont été envoyés aux employeur·ses qui n’avaient pas mis en place le chômage partiel. Les modèles vivant·es ont pu percevoir leurs droits.

Le droit à l’image

Le·la modèle est aujourd’hui très exposé·e à des déviations picturales. Les photos et vidéos volées, au risque d’être diffusées sur internet, sont une violation de son intimité et de son intégrité, portant préjudice à son identité personnelle et professionnelle.

Au vu des obligations légales du RGPD et de l’article 9 du code civil, ce mode de transmission n’est pas acceptable. Le corps nu reste l’outil de travail du ou de la modèle, continuons d’interdire l’utilisation de la photo et de la vidéo en salle de cours, ainsi que l’enregistrement et la captation d’images avec retransmission.

Protection de la santé

L’immobilité des poses entraîne des troubles musculo-squelettiques et comportent de lourdes conséquences pour la santé des professionnel·les. Les modèles syndiqué·es demandent la reconnaissance de la pénibilité de leur travail et veulent une visite médicale annuelle.

La préservation de la santé des modèles ne peut se faire qu’à partir du respect des bonnes pratiques du métier : prise en compte des contraintes du métier (déplacements, durée de travail), bonne connaissance des limites et capacités physiques, adaptation des temps de poses en fonction de l’âge, de l’usure professionnelle, salle de pauses adaptées, etc.

Pour ces travailleur·ses, le corps est leur outil de travail, il faut le préserver et contraindre les employeur·ses à en prendre soin.

Le·la modèle vivant·e ne doit pas être soumis·e à des conditions d’hygiène défaillantes (salles de cours, vestiaires pour l’habillage et le déshabillage). Cela est non négociable. Il faut exiger de pouvoir évoluer dans un espace totalement sain puisque des corps nus y sont exposés.

Le bilan des modèles vivant·es

La CGT a été le syndicat le plus réactif aux demandes des modèles vivant·es. Dès 2016, le travail syndical a permis des avancées sociales.

Il a été obtenu pour les modèles vivant·es la qualification de Technicien·ne niveau 3 dans la Convention Collective de l’Enseignement Privé Indépendant (EPI), afin qu’ils et elles bénéficient de temps de préparation (heures induites).

Les courriers du SNPEFP-CGT au ministère du travail, au ministère de la culture et au ministère de l’enseignement supérieur ont alerté ces administrations sur le sort des modèles. Suite à ces sollicitations, nous attendons de rencontrer les ministres afin de leur faire part des spécificités du métier de modèle vivant·e et de les entendre sur nos revendications.

Nous avons interpelé plusieurs élu·es pour les sensibiliser à la précarité des modèles vivant·es. Le député André Chassaigne a envoyé un courrier le 20 mai 2020 à Monsieur Franck Riester… Courrier, hélas, resté sans réponse !

La FERC-CGT et le SNPEFP-CGT sont intervenu·es et ont pu obtenir, pour la majorité des écoles privées, le chômage partiel ou la rémunération des séances annulées pendant les confinements.

La conférence de presse du SNPEFP-CGT le 22 octobre 2020 a alerté les médias sur les conditions de travail des modèles et sur leur grande précarité. De nombreux articles ont vu le jour mettant en lumière leur situation dramatique.
La presse écrite et les réseaux sociaux s’en sont faits les échos.

Diffusion de la pétition en ligne signée par une centaine d’artistes professionnel·les et enseignant·es de renommée sur les dangers de la captation et retransmission par vidéo du travail du, de la modèle vivant·e.

Un certain nombre d’écoles ont arrêté le nu en ligne, par l’action des modèles syndiqué·es, et ont à nouveau programmer des séances avec modèle en présentiel par demi-groupes. Les étudiant·es y ont gagné.

Nous rappelons que partout où la CGT est présente les modèles ont obtenu des résultats !/span>

Les modèles au sein de la CGT !

Les modèles vivant·es sont soutenu·es par de nombreux·ses délégué·es syndicaux·ales de la CGT dans l’enseignement ; cela permet un dialogue avec les dirigeant·es d’établissements, afin de donner à leur profession les mêmes droits et la même parole qu’aux autres salarié·s de l’enseignement.

Autant il y a eu des avancées sociales avec le secteur de l’enseignement privé car la CGT y est très active, autant rien n’a été acquis dans le secteur public. Il nous faut un syndicat national de modèles vivant·es pour être représenté sur l’ensemble du territoire. La syndicalisation de nouveaux·elles modèles nous permettra d’amplifier nos actions afin de travailler avec les autres partenaires sociaux ainsi que nos différentes tutelles.

Faites-nous connaitre dans vos structures auprès des modèles y travaillant .

Fédérons les modèles vivant·es dans toutes les régions de France au sein du SNPEFP-CGT, pour les protéger et défendre leurs droits de salarié·e – santé, chômage, retraite – ainsi que de l’utilisation abusive de leur nudité !

ET POUR LE FAIRE AU SNPEFP-CGT : c’est ici !
Contact : modeles@efp-cgt.org – Tél : 06 77 13 38 80

Source et Image: https://www.ferc-cgt.org/modeles-vivant-es-des-droits-a-conquerir-par-la-lutte-syndicale 

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La Federación de Educación, Investigación y Cultura (FERC-GGT) de Francia llama a movilización el 14 de junio

Convocatoria para manifestarse el 12 de junio

Para la emancipación, retrocedamos las ideas de la extrema derecha, demostremos el 12 de junio

La Federación de Educación, Investigación y Cultura CGT saldrá a las calles el sábado 12 de junio con un nutrido encuentro de sindicatos, asociaciones y partidos políticos para alzar la voz contra la progresión de las ideas de extrema derecha, las políticas liberticidas y el cuestionamiento de los movimientos que llevan la valores de emancipación y progreso social.

Trabajando en los sectores de la educación, la formación, el deporte, la educación popular o la investigación, asistimos al cuestionamiento de nuestras misiones al servicio de la emancipación de todos. Para dividir a empleados y trabajadores, para aplazar el debate sobre las consecuencias de su política que acentúa las medidas antisociales y las desigualdades, Macron y el gobierno están desarrollando los temas de la extrema derecha y desplegando la alfombra roja para ellos.

Los movimientos de educación popular que a menudo se han desarrollado en respuesta al fortalecimiento del antisemitismo, el racismo y el fascismo ven sus libertades atacadas y, contrariamente a su tradición, tienen prisa por difundir una visión estrecha del patriotismo, la República y el laicismo. Los presupuestos de las políticas “Juventud y Deporte” están orientados al desarrollo del Servicio Nacional Universal, parte del programa, cuyos marcos y símbolos se toman prestados del campo militar.

Las libertades académicas están amenazadas. El Ministro de Educación Superior e Investigación se toma la libertad de etiquetar a los profesores-investigadores con el término de islamistas de izquierda. Se cuestiona la libertad sindical del principal sindicato estudiantil, UNEF, y el debate gira en torno a su disolución. Mientras tanto, aumentan los ataques a estudiantes por parte de milicias de extrema derecha.

Junto a los jóvenes, somos testigos de los efectos del racismo y las políticas excluyentes. Los dramáticos ataques que nos han golpeado están siendo utilizados para estigmatizar a parte de la población. Incluso si el Consejo Superior de Audiovisuales impusiera una multa a CNews, ¿cómo las declaraciones de Eric Zemmour en octubre de 2020 “los menores extranjeros todos ladrones, asesinos y violadores” podrían quedar impunes por la justicia?

Estas políticas deben ser combatidas, por un lado porque perfilan un proyecto de sociedad contrario a nuestros valores de democracia, solidaridad y justicia social, pero también porque fortalecen a la extrema derecha y plantean la amenaza de su llegada al poder. Para nosotros, la extrema derecha sigue siendo el peor enemigo de los trabajadores.

Porque creemos que es urgente que el movimiento social se levante contra estas amenazas, ¡marcharemos el 12 de junio!

Montreuil el 4 de junio de 2021

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Francia: Ciego recupera parcialmente la visión con técnica innovadora

Ciego recupera parcialmente la visión con técnica innovadora

Un hombre de 58 años ciego a causa de una enfermedad genética degenerativa pudo recuperar parcialmente la vista gracias a una técnica innovadora optogenética y a la estimulación lumínica.Es la primera vez que esta técnica, llamada optogenética, permite obtener una recuperación parcial de la función visual, afirman los investigadores que implementaron este ensayo clínico, que asocia equipos franceses, suizos y estadounidenses.

Cuando antes solo podía percibir la presencia de la luz, la terapia le facilitó localizar y tocar objetos, según el estudio, publicado el lunes por la revista Nature Medicine.

En la visión normal, los fotoreceptores de la retina utilizan proteínas que pueden reaccionar a la energía lumínica, las opsinas, que suministran informaciones visuales al cerebro a través del nervio óptico. Para restaurar la sensibilidad a la luz, al paciente se le inyectó el gen codificador para una de esas proteínas, llamada ChrimsonR, que detecta la luz ambarina, describe el estudio.

“Cerca de cinco meses después de haber recibido la inyección, con la finalidad de dar tiempo a su organismo para producir esta proteína, efectuó diferentes ejercicios, equipado de gafas específicas dotadas con una cámara. Con la ayuda de las gafas, puede ahora localizar, contar y tocar objetos”, afirman el Instituto de la Visión y el hospital parisino Quinze-Vingts. AFP

Fuente de la Información: https://www.ultimahora.com/ciego-recupera-parcialmente-la-vision-tecnica-innovadora-n2942488.html

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Francia: Macron Plans First Visit to Rwanda this Month

Macron Plans First Visit to Rwanda this Month

French President Emmanuel Macron said Tuesday he would make his first visit to Rwanda at the end of this month, a possible breakthrough in relations overshadowed by France’s role during the 1994 genocide.

«I confirm I am going to Rwanda at the end of the month. The visit will be one of politics and remembrance but also economic,» Macron said at the end of an Africa summit in Paris.

He added he had agreed with his Rwandan counterpart Paul Kagame, whom he met on the sidelines of a summit meeting on Monday, «to write a new page in relations».

His visit will be the first trip by a French president since Nicolas Sarkozy visited the country in 2010.

Kagame told journalists from the France 24 television channel and RFI radio Monday that Rwanda and France have a «good basis» to create a relationship after a landmark report acknowledged France bore overwhelming responsibilities over the 1994 genocide.

«We are in the process of normalization,» he added.

Macron moved to repair ties with Rwanda by commissioning a report by historians into the role of French troops in the genocide, in which about 800,000 people were killed.

It concluded in March that France had been «blind» to preparations for the massacres of members of the Tutsi ethnic group by the Hutu regime, which was backed by France.

Kagame has in the past accused France of «participating» in the genocide, but he said he accepted the findings of the French commission that Paris was not complicit in the killings.

«It’s not up to me to conclude that this is what they should have said,» Kagame said. «It is something that I can accommodate.»

Fuente de la Información: https://www.voanews.com/africa/macron-plans-first-visit-rwanda-month

 

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Francia prohíbe el uso de lenguaje inclusivo en los colegios

Europa/Francia/14-05-2021/Autor(a) y Fuente: www.eltiempo.com

Francia prohibió el uso del lenguaje inclusivo en los colegios al estimar que «constituye un obstáculo para la lectura y la comprensión de la escritura», poniendo fin oficialmente a un debate que divide desde hace años a los lingüistas y la comunidad educativa.

¿Un peligro mortal para la lengua de Molière o un medio para luchar contra la desigualdad de género? El lenguaje inclusivo, también conocido como no sexista o incluyente, es objeto desde hace años de un acalorado debate entre especialistas.

Para sus opositores es una «aberración» que pone en peligro las lenguas mientras que para sus partidarios es parte de la construcción de un mundo más justo que ha sido regido durante siglos por el orden binario.

El ministro francés de Educación, Jean-Michel Blanquer, trató de dar por zanjado este debate al prohibir en los colegios el uso de la escritura inclusiva, que en los últimos tiempos ha cobrado protagonismo sobre todo entre los más jóvenes.

«Se debe prohibir el recurso a la denominada escritura ‘inclusiva’, que utiliza notablemente el punto medio para revelar simultáneamente las formas femenina y masculina de una palabra usada en masculino cuando se usa en un sentido genérico«, señaló en una circular publicada el jueves 6 de mayo en el Boletín Oficial del Estado.

Deberán, por ejemplo, desaparecer de las aulas las grafías «les député·e·s» que responde a una combinación del masculino plural (députés) con el femenino (députées) de la palabra diputado, en rechazo a la regla gramatical según la cual el género masculino se impone en el plural.

«Nuestra lengua es un precioso tesoro que tenemos la vocación de compartir con todos nuestros alumnos, en su belleza y fluidez, sin rencillas y sin instrumentalizaciones«, añade la circular dirigida a los rectores de la academia y al personal del ministerio de Educación Nacional.

El ministerio, no obstante, respalda la feminización de algunas palabras, sobre todo las profesiones, siempre y cuando se respetan las reglas gramaticales y pide a los docentes «respetar la igualdad entre niñas y niños» a través de «la lucha contra las representaciones estereotipadas».

Colegios en Francia

Para los partidarios del lenguaje exclusivo es parte de la construcción de un mundo más justo que ha sido regido durante siglos por el orden binario.

Foto:

EFE

«Una aberración»: Academia Francesa de la Lengua

El ministro no es el primero en declarar la guerra al lenguaje inclusivo. En 2017 la prestigiosa Academia Francesa de la Lengua la tachó de «aberración«: «La multiplicación de marcas ortográficas y sintácticas que conduce a una lengua desunida, dispar en su expresión, creando una confusión que roza la ilegibilidad».

Para Mathieu Avanzi, profesor de Lingüística en la Sorbona, este tema levanta pasiones porque «se toca a una lengua y a un sistema establecido» desde hace siglos. «El amor a la lengua es algo muy francés, en cuanto se toca la lengua se levantan escudos por todos lados», afirma.

Además, subraya, a muchos les molesta porque son propuestas que emanan de cierta forma de activismo. «Cuando las evoluciones de la lengua se hacen de forma natural, la gente no las ve, cuando responde a una línea militante, siempre causarán problemas entre algunos sectores«, resume para la agencia de noticias ‘AFP’.

Al margen del gobierno y de la Academia, el Senado es la otra institución francesa donde más polémicas ha generado el lenguaje inclusivo. El jueves, senadores de izquierda y derecha se opusieron en un diálogo de sordos.

El Ejecutivo, por boca de la secretaria de Estado de Educación Prioritaria, Nathalie Elimas, lanzó una salva de críticas contra lo que considera no «una cuestión menor» sino un «peligro» para la escuela y la lengua francesas, e incluso para la República.

«El lenguaje evoluciona porque la sociedad evoluciona», le respondió la socialista Laurence Rossignol, señalando que «el masculino genérico excluye a las mujeres».

El ministro francés de Educación, Jean-Michel Blanquer, el 22 de abril de 2021 en París

El ministro francés de Educación, Jean-Michel Blanquer, el 22 de abril de 2021, en París.

Foto:

AFP

¿Qué opinan los maestro franceses del lenguaje inclusivo?

En el mundo académico las reacciones son dispares. En un comunicado, el sindicato de trabajadores de la enseñanza SUD denunció un intento del ministro de «imponer su conservatismo a la comunidad educativa» y llamó a «ignorar estas instrucciones».

Pero otros docentes, en cambio, subrayan los problemas que puede acarrear el lenguaje inclusivo para los niños con problemas de aprendizaje, contrariamente a lo que podría sugerir el adjetivo inclusivo.

«Yo, como ciudadano, lo uso, pero no con mis alumnos. Los profesores somos conscientes de los problemas que puede plantear para los estudiantes disléxicos», dice a la ‘AFP’ Stéphane, profesor de historia en Toulouse (suroeste).

También hay dudas sobre la urgencia de esta batalla, mientras no se dan otras más apremiantes. «Me sorprende toda esta energía legislativa para combatir algo que no me parece que sea el problema más urgente para las escuelas, sobre todo en plena crisis de covid-19«, agrega.

AFP

Fuente e Imagen: https://www.eltiempo.com/mundo/europa/francia-prohibe-el-uso-de-lenguaje-inclusivo-en-los-colegios-587005

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Francia: Manifestación en Londres: «Stop massacre in Palestina»

Por: Tomás F. Ruiz


Bajo el lema “Parar la masacre palestina” (Stop Palestine massacre) varios miles de manifestantes se convocaron frente al 10 de Downing Street en Londres para protestar por la venta de armas británicas al régimen nazi de Israel, así como contra la complicidad que el gobierno británico mantiene con el primer ministro Benjamín Netanyahu, en relación con las ultimas masacres provocadas por bombardeos israelíes en territorio palestino que dejaron 30 muertos. No contento con esta última y sanguinaria acción de castigo, el fhürer israelí ha prometido escarmentar a los palestinos con nuevas acciones bélicas de este tipo.

La concentración en Londres para protestar contra estas criminales agresiones y por una Palestina libre, fue ampliamente seguida por la población árabe que reside en la capital británica, contando en esta ocasión con un significativo porcentaje de ciudadanos ingleses que acudieron a la cita para manifestar su apoyo a la causa palestina en el Oriente Medio.

Hubo momentos de tensión cuando un grupo de provocadores israelitas desplegó una bandera de Israel en medio de la concentración. A continuación comenzaron a gritar consignas a favor de la ocupación de tierras y el exterminio de la población palestina. La indignación ante esta provocación pudo haber generado un linchamiento, acción que la policía británica evitó desplegando varias compañías de agentes que protegieron a los provocadores y los escoltaron hasta un lugar seguro.

Son muchos los grupos y asociaciones antibelicistas las que piden al gobierno británico que deje de abastecer al Estado de Israel con todo tipo de armamento, considerando que seguir vendiendo armas a un Estado terrorista, con el mismo tipo de actuaciones criminales en los territorios ocupados que desplegó la Alemania nazi durante la segunda guerra mundial, es convertirse en cómplice de Israel en todos los crímenes contra la Humanidad que comete.

La influencia del Estado de Israel en territorio británico, un poder que viene sobre todo marcado por la presión de los bancos y las sociedades financieras de propiedad hebrea, fue la que acusó al líder laborista Jeremy Corbyn de colaborador con terroristas -por su reunión con Hammas- y no paró hasta defenestrarlo como cabeza visible del partido. A pesar de la importante labor de regeneración que Corbyn llevo a cabo tras la decadencia ideológica del laborismo en manos de Tony Blair, fueron sus propios compañeros de partido los encargados de castigar su honestidad y su compromiso humanitario.

Mientras el canciller del Reichstag israelí, Benjamin Netanyahu, amenaza con nuevos y cruentos bombardeos como acción de castigo contra una Palestina que se resiste a ser ocupada por tropas nazis, la despreciable ramera en relaciones internacionales que representa la ONU mira para otro lado y ni siquiera condena estos inhumanos ataques a una población indefensa.

Fuente e imágenes: www.tercerainformacion.es

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Francia: Movilización de BTS en las escuelas secundarias: la ira retumba contra los exámenes cara a cara

Movilización de BTS en las escuelas secundarias: la ira retumba contra los exámenes cara a cara

Desde el comienzo de la semana, los estudiantes de BTS se han estado movilizando contra la voluntad de Blanquer para mantener exámenes presenciales. Entre el desprecio por los jóvenes y la gestión catastrófica de la salud en las escuelas, las raíces de la ira son profundas.

Si bien se supone que los estudiantes de BTS comenzarán sus exámenes este lunes 10 de mayo en persona, los estudiantes están protestando contra esta decisión irresponsable y aberrante, y están tratando de que se cancele la realización de dichos exámenes. Como las movilizaciones de bachillerato que se han producido desde el inicio de la semana, estos estudiantes denuncian el desprecio del gobierno que se niega a tomar en cuenta la situación excepcional y particularmente difícil en la que se encuentran.

Se expresa una fuerte ira entre los BTS, quienes se consideran los grandes olvidados del gobierno, Blanquer a menudo ni siquiera aborda su caso cuando habla en público.

Incompréhensible que @jmblanquer élude la situation des étudiants en BTS dont les épreuves débutent la semaine prochaine dans un contexte sanitaire encore préoccupant et en dépit des inégalités dans la préparation aux examens. Dans le même temps, ajustements pour le baccalauréat.

Esta ira no es nueva entre BTS, se materializó en particular por la creación del colectivo BTS en apuros hace unos meses. En abril, los estudiantes de BTS positivos para COVID se vieron obligados a tomar su examen cara a cara bajo pena de cero, por lo que tuvieron que romper el confinamiento de las personas positivas y, por lo tanto, correr el riesgo de contaminar a sus compañeros. . Estos casos habían comenzado a despertar el enfado de los estudiantes, que ya denunciaban el absurdo de tener que presentarse a los exámenes presencialmente -y más en pésimas condiciones- después de haber tenido que estudiar durante meses a distancia.

El colectivo BTS en apuros denuncia, entre otras cosas, las condiciones en las que se realizaron ciertos simulacros de exámenes, sobre France 3  : “  estamos hacinados en las habitaciones durante 6 horas sin poder comer, beber o incluso cambiarnos las máscaras después de cuatro horas, esto que es peligroso para nuestra salud y la de nuestros compañeros  ”.

En el mismo sentido, un estudiante entrevistado por Révolution Permanente explica : “  Asistí a una prueba en abril en el centro examinador de Arcueil, donde estaban presentes muchos BTS: las ventanas estaban cerradas, no había gel hidroalcohólico distribuido, las habitaciones estaban superpobladas no correspondía con el protocolo sanitario, la gente estaba atascada, había una espera mínima de cincuenta minutos en los pasillos, pasillos, escaleras para poder ingresar a las habitaciones «. Denuncia así los protocolos de salud que son en gran medida insuficientes y que ni siquiera pueden ser respetados por falta de medios suficientes, lo que nos recuerda la situación catastrófica en las escuelas secundarias desde el inicio de esta crisis de salud, que es el resultado de las decisiones del gobierno, no asignar recursos adicionales para la educación nacional al permitir que los estudiantes estudien en condiciones de salud catastróficas.

A finales de abril, mientras que el primer ministro Jean Castex había anunciado, el 1 de abril a la Asamblea Nacional, que todos los exámenes finales que pudieran realizarse a distancia deben ser imperativamente, el gobierno revirtió su decisión por ellos. Los estudiantes de BTS, poniéndolos en riesgo para ellos y sus seres queridos. Este anuncio encendió la pólvora y los estudiantes decidieron reaccionar demandando a los ministros de Educación Nacional, Jean-Michel Blanquer, y de Educación Superior, Frédérique Vidal. . Tanto el Consejo de Estado como la Corte Europea de Derechos Humanos rechazaron la apelación de los estudiantes, pero eso no impidió que se movilizaran, a través de una petición que recogió más de 10.000 firmas, y bloqueos de escuelas secundarias:

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Una reunión de estudiantes, incluidos muchos estudiantes de BTS, también se llevó a cabo el jueves 6 de mayo frente al Ministerio de Educación. La UNL (unión nacional de estudiantes de secundaria) ha estado llamando desde el comienzo de la semana a los estudiantes de secundaria y BTS a tomar medidas para exigir la cancelación de las pruebas. »  El movimiento está cobrando impulso, casi 300 escuelas secundarias fueron bloqueadas el martes por la mañana  » , afirma Elie Saget, vicepresidente de la UNL, al parisino. que exige una «mancha de aceite» de estudiantes de secundaria el 10 de mayo, el primer día de las pruebas conjuntas de BTS.

De hecho, pedirles a los estudiantes que vengan y tomen sus exámenes cara a cara después de meses de estudiar detrás de sus computadoras es otro desprecio del gobierno hacia ellos. Estos mismos estudiantes que tuvieron que afrontar una angustia muy importante durante este curso escolar porque fueron en gran parte sacrificados por el gobierno durante esta crisis, que se negó a destinar recursos suficientes para mantener la enseñanza presencial en condiciones auspiciosas. Más grave aún, la escuela fue uno de los primeros lugares de gestión realizados en MEDEF por el gobierno, dispuesto a poner en peligro la vida de los estudiantes y el personal para seguir manteniendo la economía en funcionamiento.

Los estudiantes de BTS, como otros estudiantes, han tenido que lidiar con un fuerte aislamiento y precariedad acentuados por la crisis económica. En estas condiciones, los cursos fueron muy difíciles de seguir y se ampliaron las desigualdades entre quienes pueden estudiar y vivir en condiciones dignas, y quienes, por el contrario, son precarios y se encuentran en condiciones materiales que dificultan o incluso imposibilitan la ‘educación’. estudio. La realización de exámenes en estas condiciones sería, por tanto, profundamente desigual. Esta decisión es tanto más absurda cuanto que el año pasado se cancelaron los exámenes presenciales en favor de un seguimiento continuo. Muchos estudiantes de BTS también denunciaron que no se pudo completar el programa del año escolar, lo que los coloca en una situación aún más crítica para los exámenes. En breve, enviado a la tubería de ruptura  ”y consideran que se trata de una“ vulneración de su derecho a la salud ”como explica Julien, en 2o año de BTS SP3S (sector salud y social), que pertenece al colectivo BTS en apuros, con Le Parisien

Estas movilizaciones son también expresión de un profundo enfado en la juventud y una fuerte desilusión, en un momento en el que lo único que se nos ofrece es un futuro de desempleo y precariedad, con recortes de empleo que se multiplican y grandes ataques a nuestro campo social.

En este sentido, es urgente imponer la validación automática del año para todos los estudiantes en vista de las condiciones de salud, más allá de la evaluación continua que no necesariamente excluye una selección de estudiantes. Pero también se trata de ampliar las demandas y de luchar junto al profesorado por más recursos en las escuelas y la educación superior para poder gestionar la crisis desde abajo y luchar contra la angustia de los estudiantes, pero también contra las condiciones laborales degradadas de los trabajadores de educación nacional y educación superior. De manera más general, es contra la selección, que solo está aumentando en la educación superior, contra lo que debemos luchar, y así negarnos a tener que ser seleccionados y no poder estudiar libremente lo que nos gusta.

Contra el desprecio del gobierno hacia los estudiantes pero también hacia todo nuestro campamento social, es a través de la movilización y en la calle que la juventud podrá retroceder para obtener y poner en marcha los medios que realmente permitan el desarrollo y el éxito de todos los alumnos en el camino que les conviene y que han elegido.

Fuente de la Información: http://www.cubadebate.cu/opinion/2021/05/03/la-hipocresia-democratica-de-un-traidor/

 

 

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