A propósito de la venidera Jornada Mundial del Libro y el Derecho de Autor, la Unesco tiene previstas varias actividades dirigidas a promover la lectura, la industria editorial y la protección de la propiedad intelectual.
De acuerdo con un comunicado divulgado hoy sobre el festejo celebrado cada año el 23 de abril, con la Organización de las Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura (Unesco) se movilizarán casas editoras, librerías, bibliotecas, institutos culturales y asociaciones de autores de todas partes del planeta.
‘La Jornada Mundial del Libro y el derecho de autor es la ocasión de impulsar el poder de los libros para promover nuestra visión de sociedades de saberes inclusivos, pluralistas, equitativos, abiertos y participativos para todos los ciudadanos’, declaró la directora general de la Unesco, Irina Bokova.
Según el texto, este año la fecha estará dedicada a las personas ciegas o que sufren alguna deficiencia visual, para quienes las dificultades de acceso a los libros y otros materiales constituyen un obstáculo para su plena participación en la sociedad.
Cifras oficiales citadas en la nota indican que del total de millones de libros editados cada año en el mundo, menos de un 10 por ciento están en formatos accesibles a las personas con este tipo de discapacidad.
Este tema y otros serán debatidos en las actividades previstas el 24 de abril en la sede de la Unesco, con propuestas como una conferencia sobre el tema: Accesibilidad: ¿qué desafíos para la edición?
Por otro lado, desde el 23 de abril comienza el periodo de la ciudad de Conakry (República de Guinea) como Capital mundial del libro 2017.
Para su mandato, la urbe tiene previsto un programa de alta calidad y muy diverso, con celebraciones que implican a las comunidades y a los jóvenes.
La Jornada Mundial del Libro y el Derecho de Autor se celebra cada año el 23 de abril, en el aniversario del fallecimiento de los grandes escritores William Shakespeare y Miguel de Cervantes.
La directora gerente del Fondo Monetario Internacional (FMI), Christine Lagarde, exhortó a los Gobiernos de todo el mundo a invertir en educación porque la batalla por la competitividad no se va a ganar gracias a bajos salarios.
La lucha por «la competitividad no se va a ganar a costa de bajos salarios», aseguró Lagarde en una conferencia sobre innovación que impartió hoy en Berlín, donde instó a economías industrializadas y emergentes por igual a «invertir en capital humano», ya que éste es en verdad «el factor decisivo».
«A veces pensamos que las desventajas del cambio tecnológico sólo afectan a las economías avanzadas, pero eso no es así. Pensemos por ejemplo en la industria textil de las economías en vías de desarrollo. Ellos también se van a ver afectados», señaló.
Los Gobiernos de todos los países deben mantener «un compromiso permanente con la educación», subrayó la directora gerente del FMI.
Lagarde argumentó que es preciso «expandir las oportunidades para todos» y «mejorar las capacidades» de los trabajadores no especializados, ya que así podrán optar a un buen trabajo.
La directora gerente, que se consideró una «optimista» con respecto a los desafíos para la economía y el empleo de los avances tecnológicos, subrayó que hay que «adoptar el cambio» y no tratar de refrenarlo o bloquearlo.
«Personalmente tengo gran fe en la capacidad de adaptación del ser humano», afirmó.
Además, consideró positivas las inversiones públicas en «futuro», en «investigación y desarrollo», ya que en muchas ocasiones sirven para abrir el camino a los inversores privados, aunque reconoció que en momentos de ajustes presupuestarios es necesario realizar una «inversión estratégica».
El cambio de «paradigma» que está experimentando la economía con los cambios tecnológicos puede conllevar cambios como la reformulación de los sistemas fiscales, apuntó asimismo la directora gerente del FMI.
A este respecto, Lagarde aplaudió el debate en torno a la necesidad de crear un impuesto sobre los robots y, sin decantarse a favor o en contra, consideró necesario «repensar» la economía: «Creo que tenemos que tener ese debate».
Lagarde se encuentra de visita en Berlín, donde se reunió con la canciller alemana, Angela Merkel, y los responsables de otras organizaciones internacionales como el Banco Mundial, la Organización Mundial de Comercio, la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico y la Organización Internacional del Trabajo.
Europa/Francia/Abril del 2017/Noticias/https://theconversation.com/
Depuis le forum mondial de Dakar sur l’Éducation pour tous (EPT) en 2000, une mobilisation internationale sans précédent a eu lieu en faveur de l’éducation en direction des pays les plus en retard, pour la plupart en Afrique subsaharienne. Considérés comme un droit et un moteur du développement, l’accès, la qualité et le financement de l’éducation posent encore un très grand nombre de questions sur lesquelles la recherche est amenée à travailler pour envisager l’atteinte des Objectifs du développement durable (ODD) en 2030.
La production de connaissances sur l’éducation dans les pays en développement, de statuts divers (scientifique comme institutionnelle) s’est donc considérablement accrue dans les dernières décennies et de nombreux espaces dédiés d’études et recherches ont vu le jour dans le monde. Commanditée par l’Agence française de développement (AFD), une récente étude réalisée par un collectif de chercheurs de l’Association pour la recherche sur l’éducation et les savoirs (ARES) apporte des éléments de réponses inédits sur la production scientifique française au travers des thèses, des offres de formation de niveau master, des publications académiques des chercheurs et des programmes de recherche dans ce champ de l’éducation.
Plus de 600 thèses de doctorat en France depuis 1990 sur le sujet, en nette augmentation depuis 2000
À partir des bases existantes de référencement de thèses dans le champ de l’éducation (hors linguistique, pédagogie et didactique) sur les pays en développement entre 1990 et 2013, un corpus de 448 thèses soutenues et 179 thèses en cours a pu être identifié. Fruit d’un « effet EPT », l’évolution globale du nombre de thèses sur l’éducation dans les pays en développement révèle une nette augmentation au cours des années 2000. Si ces thèses de doctorat sont toutes soutenues en France, un grand très nombre d’entre elles le sont par des étudiants originaires des pays en développement.
Figure 1 : thèses soutenues en France sur l’éducation dans les pays en développement, répartition (%) par année et par discipline
Une concentration des thèses soutenues sur les sciences de l’éducation, l’Afrique subsaharienne, le cycle primaire et l’offre éducative
Au niveau des disciplines de ces thèses, on observe une prédominance des sciences de l’éducation (60 %), suivies de l’économie (20 %) et de la sociologie (10 %). En termes de régions, il faut noter une nette priorité géographique accordée à l’Afrique subsaharienne (54 %). Sur la période 1990-2013, il y a un intérêt croissant pour l’Asie et une diminution des thèses portant sur l’Afrique du Nord.
Répartition ( %) des thèses selon la région concernée au cours des deux périodes de temps, 1990-2004 et 2005-2013
En ce qui concerne le niveau d’enseignement, il y a un intérêt porté avant tout sur le niveau primaire (35 %), mais également un fort pourcentage de thèses portant sur l’ensemble du système éducatif (29 %) ; en revanche, l’enseignement technique et professionnel est très peu traité (3 %), de même que l’éducation non formelle (2 %) et la petite enfance (0,8 %).
Répartition ( %) des thèses selon le niveau/type d’enseignement concerné au cours des deux périodes de temps, 1990-2004 et 2005-2013
Du côté des thématiques abordées, l’accent est mis avant tout sur l’offre éducative, à travers principalement la question des enseignants (statut, formation, pratique), la pédagogie, les apprentissages, les curricula, mais aussi les politiques éducatives et l’analyse des systèmes éducatifs. Parmi les thématiques peu traitées, on peut noter les différentes formes d’équité, la santé (hormis quelques thèses sur le handicap), les violences en milieu scolaire, les conflits, le secteur privé, les parcours scolaires, les langues d’enseignement et l’éducation non formelle.
Une dispersion grandissante des directeurs des thèses et une absence de pôle académique spécialisé
En termes de cartographie académique, 44 % des thèses soutenues l’ont été à Paris (Universités, Institut d’études politiques, Institut national des langues et civilisations orientales et École des hautes études en sciences sociales), dont près de 20 % dans seulement deux universités : Paris 5 Descartes et Paris 8. Seulement 13 universitaires ou chercheurs ont dirigé au moins 5 thèses relatives à l’éducation au Sud sur la période 1990-2013. Malgré le nombre très important de thèses soutenues, l’analyse démontre l’inexistence, en France, de pôle académique structuré et centré sur le champ de l’éducation dans les pays en développement. Il y a ainsi 137 directions de thèse différentes sur les 179 thèses en cours au total.
Près de 386 publications académiques généralement en français, publiées après 2000 et axées sur le primaire et l’Afrique subsaharienne
À partir de différentes sources existantes depuis 1990, 386 publications sur l’éducation dans les pays en développement peuvent être référencées : 279 articles parus dans 63 revues à comité de lecture, 68 chapitres d’ouvrage et 39 ouvrages. Les revues anglophones et hispanophones représentent plus du tiers des 63 revues répertoriées. Près de 80 % des références ont été publiées après 2000. L’analyse, réalisée à partir des titres des articles parus en français, met en évidence une recherche fortement concentrée sur le niveau primaire en Afrique subsaharienne.
Une recherche insuffisamment structurée, faiblement soutenue et donc peu visible
Cet état des lieux, assurément incomplet et bien sûr provisoire, a permis de recenser un peu moins de 70 chercheurs (majoritaires) et enseignants-chercheurs travaillant actuellement sur ce thème, réparti dans 23 structures de recherche. Parmi celles-ci, le Centre Population et Développement (CEPED) apparaît aujourd’hui comme la seule structure de recherche qui comporte une équipe explicitement centrée sur l’éducation dans les pays en développement. Parmi les autres laboratoires, seuls cinq affichent encore au moins deux enseignants-chercheurs, chercheurs permanents et/ou associés travaillant sur les questions d’éducation dans les pays en. Au cours de toute son histoire, une institution comme l’Institut de recherche pour le développement (IRD) a recruté moins de dix chercheurs en rapport avec le champ de l’éducation.
Ce qui ressort globalement de cette analyse, c’est à la fois l’intérêt continu porté sur le sujet en France, qui confirme l’analyse des thèses passées ou en cours, mais aussi la dispersion de ces forces et la déperdition qui en résulte. Les chercheurs qui travaillent isolés manquent visiblement de soutien qui les aiderait à poursuivre des recherches dans cette voie et à publier.
Par ailleurs, l’inventaire des offres de formation de niveau master, portant sur l’éducation avec une dimension internationale et orientée vers les pays du Sud, s’avère très limitée. La faible présence d’enseignants-chercheurs, responsables de la formation des futurs doctorants, ne laisse pas augurer d’une amélioration prochaine de ce relatif isolement de la recherche française sur l’éducation dans les pays en développement. En outre, très peu de programmes de recherche dédiés ont bénéficié d’un financement spécifique, de type Agence nationale de la recherche (ANR).
Finalement, la recherche française démontre une dispersion grandissante des directeurs de thèses, un nombre très restreint de ces directeurs étant spécialistes de la question et une absence de pôles académiques spécialisés ; elle apparaît insuffisamment structurée, faiblement soutenue et donc peu visible, alors même que l’intérêt pour le champ est croissant. Face à cette situation, il revient à la communauté scientifique impliquée dans ce champ, en France mais aussi dans l’ensemble de l’espace francophone et tout particulièrement dans les pays du Sud, de trouver les voies et moyens pour davantage communiquer, échanger et se rendre plus visible
Europa /Reino Unido/Abril del 2017/Noticias/https://theconversation.com/
Tens of thousands of people recently demonstrated in the Hungarian capital of Budapest against attempts by their government to close the Central European University (CEU).
This was the second large-scale demonstration in Budapest in as many weeks – with protesters turning out en masse to challenge recent amendments to the national law on higher education that have been adopted by the Hungarian parliament.
As a university, CEU has a dual identity, and offers degrees accredited in both the US and Hungary. But the latest amendments make the university’s continued operation in Hungary virtually impossible. This is because the bill would require CEU to operate under a binding international agreement and to provide higher education programmes in its country of origin – the US – all within a very short time-frame.
At the time of writing, the legislation is on the desk of the Hungarian president for signature or referral to the Constitutional Court. Signature of the law would mean that the legislative changes would come into force, requiring a binding international agreement to be signed within six months of the publication of the law.
Referral to the Constitutional Court – a move which many of the protesters were calling for at the demonstration in Budapest – would mean that the law could be scrutinised for its legality and constitutionality.
Campaign against liberalism
CEU is a privately funded university with more than 1,400 students from more than 100 countries, that offers degrees accredited in both the US and Hungary. It is ranked among the top 200 universities in the world in eight disciplines. It excels in political science and international studies.
It has had its home in Budapest for more than 25 years, and is part of the life of the city. That CEU was founded after the fall of communism to promote democracy makes the current move against it all the more reprehensible.
The university, ably led by the rector Michael Ignatieff – a former Canadian politician and internationally renowned academic – has mobilised an impressive campaign for supporteSTADO DE dERECHO.
Michael Ignatieff, rector of the Central European University.Reuters.
The response has been huge – with leading academic institutions in Hungary and around the world, as well as governments, politicians and individuals condemning the moves by the Hungarian government. The hash-tag #IStandWithCEU has also been trending on Twitter.
Freedom to teach
This outpouring of support underscores the importance placed in institutions that promote education and critical thinking.
Academic freedom is also a prized European value, and countries across Europe rightfully take pride in the quality of their universities and support their development.
The freedom of universities to teach, research, and publish is fundamental to a free and open society. Article 13 of the Charter of Fundamental Rights of the European Union provides that:
The arts and scientific research shall be free of constraint. Academic freedom shall be respected.
The need for such explicit protection of academic freedom is clear: universities and academics have long been targeted by autocrats because of the threat that free and critical thinking poses to their continued existence. And for an attack of this nature to take place within the EU should be cause for concern across Europe.
This is because the precedent it would set puts all academic freedom at risk. It is also a stark reminder of the need for constant vigilance to safeguard European democracies.
Targeting European values
While CEU has said that it will take all legal steps available to it to challenge the Hungarian law, this is not just a legal fight.
This move to shut an independent university poses a fundamental question as to the extent to which European values can be ignored by an EU member state. Rule of law is supposed to be central to the operation of member states – and targeting freedom of expression through the closure of academic institutions runs directly counter to this.
Threat to academic freedom and European values.Reuters
This is not the only recent move by the Hungarian Government that potentially contradicts the rule of law. In October, a major national newspaper – Népszabadság – closed alleging government pressure. And the government has also recently targeted civil society with the proposed introduction of restrictive legislation justified by national security concerns and the need for additional transparency.
There also doesn’t seem to be much understanding within Hungary as to why the threatened closure of CEU is causing such outrage. Just a few days ago, in response to the protests and influx of letters in support of CEU, the Hungarian government spokesman called the situation a “storm of political hype” that was part of a “political circus”.
The European Commission has said it will discuss the situation in Hungary – and this is an important opportunity to reinforce fundamental EU principles.
But for now, individuals, institutions and governments in the UK, and across Europe, need to take note of what is happening in Hungary, and take action to make the closure of CEU a red line that cannot be crossed.
El filósofo Paul Ricœur, considerado como uno de los más importantes pensadores de la segunda mitad del siglo XX, propone en este texto una mirada retrospectiva a sus fecundas contribuciones a la comprensión del papel que la narratividad juega en la vida individual y en la historia colectiva. Se trata, en efecto, de una auténtica recapitulación de sus cruciales aportaciones en este campo, desarrolladas durante décadas a través de varias obras que han devenido clásicas: un lugar de referencia inexcusable para teóricos e investigadores de toda especie. Entre sus numerosas obras pueden destacarse las siguientes: Temps et récit (1983-1985), Le conflit des interprétations (1969) y La méthapore vive (1975).
Europa/Francia/Abril del 2017/Noticias/https://theconversation.com/
« Quand on ne fait pas de communication c’est rare qu’on la fasse pour vous », c’est ce que déclarait François Hollande lors des Journées de la Refondation le 2 mai 2016. Et il ajoutait, toujours sur le ton de la plaisanterie : « si on attend que les compliments, on est pas toujours satisfait, si on attend les critiques, on peut avoir son lot… ». C’était il y a longtemps, très longtemps, en 2016…
Depuis François Hollande a renoncé à être candidat. Et la refondation de l’École semble bien loin dans la campagne présidentielle. Peu de candidats en tiennent compte, or le bilan devrait pourtant en être fait. On peut aussi se demander si les promesses des candidats sont à la hauteur des enjeux pour l’école de demain.
Les mots de la refondation
« Refondation », le terme choisi par Vincent Peillon était habile. Il permettait à la fois de rassurer puisqu’il renvoyait à un passé glorifié et d’envoyer aussi un signal à ceux qui pensent que l’École doit évoluer et s’adapter. Mais si le terme était porteur de beaucoup d’espérances, il a aussi généré des déceptions devant les compromis et le manque de lisibilité des réformes.
Car il a manqué un slogan à cette refondation. La finalité de tout cet ensemble de dispositifs décrits dans la loi de 2013 n’apparaissait pas assez clairement. Si la loi d’orientation de 89 se résume à « l’élève au centre du système » et celle de 2005 au socle commun, il n’y a pas le même mot d’ordre pour la refondation. À tel point que les journées de la refondation le reconnaissaient implicitement tout comme le 1er rapport du comité de suivi de la refondation : il y a eu un manque de lisibilité des réformes alors que la lutte contre les inégalités aurait pu être ce mot d’ordre mobilisateur.
On notera aussi que les créations de postes absorbées par une forte démographie non anticipée, par la reconstruction de la formation initiale et d’un vivier de remplaçants ont été, elles aussi, peu visibles pour les enseignants comme dans l’opinion.
Les maux des réformes
Après la grandiloquence des premiers mois, on est passé assez vite de la refondation aux « réformes »…
Or, le terme est ambigu et génère pas mal de difficultés. Il y a évidemment la crainte du changement. Mais il serait trop facile de voir les mouvements sociaux qui ont accompagné les principales réformes comme relevant uniquement de la « résistance au changement ». Il y a aussi l’idée implicite mais très vivement ressentie que tout ce qui précède peut être « mis à la réforme ».
Avec des enseignants qui mettent beaucoup d’eux-mêmes dans leur travail, il y a une tendance à prendre comme une critique de son propre travail ce qui se situe au niveau de l’ensemble du système. Or on peut pourtant faire son métier du mieux que l’on peut dans un système qui dysfonctionne…
La réforme est aussi une décision prise d’en haut par un pouvoir politique et appliquée ensuite par une technostructure. Cela se heurte à une culture antihiérarchique des enseignants et des pratiques de management qui restent bureaucratiques dans l’encadrement.
La concordance des temps
La gestion du temps a été un des problèmes de ce quinquennat. Pour l’éducation, il y a eu d’abord du retard à l’allumage. La loi sur la refondation dont Vincent Peillon prévoyait le vote en décembre 2012, n’a été publiée au JO que le 8 juillet 2013. La période d’« état de grâce » a été occupée par des discussions et concertations qui, au final, n’ont abouti qu’à faire ressurgir les tensions qui avaient été mises de côté au moment des présidentielles et législatives.
Le problème du temps s’est posé aussi avec la réforme des rythmes. Celle-ci semblait acquise puisque sous le précédent ministre (Chatel) une large commission avait conclu à sa nécessité. Ensuite, l’attentisme a abouti au télescopage avec les élections municipales et les enjeux syndicaux. Autre retard : celui de l’élaboration des programmes avec la mise en place laborieuse du Conseil supérieur des programmes et la démission de son premier président. Enfin, la plus belle illustration est donnée par la conjonction de la réforme des programmes et du collège et en plus pour tous les niveaux, une année avant la fin du quinquennat. On y trouve la conjonction du retard et de la précipitation. D’une manière générale, les retards pris dans l’application de la loi ont accentué l’absence de lisibilité.
Mais, plus que tout, tout cela nous rappelle que le temps de l’éducation n’est pas celui du politique. Ministre de l’éducation n’est pas le poste plus facile, car il est difficile de voir les effets de son action. Les enfants qui sont rentrés au cours préparatoire en 2012 seront évalués dans l’année 2021 par le système PISA. Pas facile pour un personnel politique et des Français qui veulent des résultats immédiats…
Dans notre pays centralisé et bureaucratique, nous fonctionnons toujours avec l’illusion d’une décision prise d’en haut et qui descendrait impeccablement jusque dans chaque salle de classe.
La réforme du Collège a combiné cette illusion avec l’autoritarisme. Le fait de publier le décret le lendemain d’une manifestation a été un handicap certain pour la suite.
Le paradoxe de cette réforme est qu’elle a donc été vécue comme l’expression d’une « prescription verticale » qui s’impose à tous alors que son enjeu était de redonner du pouvoir aux équipes dans les établissements.
Or, on le sait bien, beaucoup de changements se font « à bas bruit », loin du tintamarre des annonces ministérielles et des déclarations syndicales. L’enjeu pour l’avenir sera de (re)donner du pouvoir d’agir aux enseignants dans un cadre aux objectifs clairs.
Quels enjeux pour demain ?
Cette question de la gouvernance de l’Éducation nationale est peu abordée. Elle est pourtant essentielle. Car c’est toute la question de la conduite du changement et de la confiance envers les acteurs du système qui est posée.
Dans la campagne on s’est focalisé sur le mot très ambigu d’« autonomie ». Derrière beaucoup y voient la remise en cause de l’égalité républicaine et dénoncent tout ce qui pourrait accroître le pouvoir du chef d’établissement comme une « caporalisation » insupportable, une dérive managériale et une mise en concurrence
Toutefois on voit bien aussi que le système éducatif est trop bureaucratique. Ce système génère ses effets pervers : force d’inertie, faible adaptabilité aux situations locales, lourdeur des contrôles… Il contribue aussi à l’infantilisation et la déresponsabilisation des acteurs…
L’École gagnerait à être plus efficace. C’est un chantier difficile car il faut naviguer entre deux écueils, celui du conservatisme sclérosant et celui d’un libéralisme destructeur.
Le service public d’éducation est-il mortel ? Cette question pouvait paraître saugrenue il y a quelques années. Elle ne l’est plus. Le développement des écoles privées hors-contrat et le rôle croissant des fondations, l’idée du chèque-éducation, tout cela nous montre que ce qu’on croyait immuable peut demain être remis en question. Il faut bien sûr s’inquiéter et dénoncer la marchandisation de l’École. Mais on doit aussi comprendre que tout cela prospère sur la difficulté de l’École à s’adapter et à tenir ses promesses.
Pour rendre l’école plus juste, on ne peut pas se contenter de rafistolages sur un grand corps malade. Changer le pansement ou penser le changement ?
Europa/España/Abril del 2017/Noticias/http://www.sdpnoticias.com
«Sería opcional e incluiría contenidos que sensibilicen y promuevan normas internacionales Derechos Humanos»
El gobierno de Madrid, España, se encuentra trabajando en una nueva asignatura optativa para educación secundaria que abordaría el respeto y la no discriminación a la población LGBTI.
Al respecto, la presidenta de la Comunidad de Madrid, Cristina Cifuentes, dijo que la materia sólo se incluirá en aquellos centros, que dentro de su autonomía, decidan implantarla.
En este sentido, la ley de Protección Integral contra la LGTBifobia y la Discriminación por Razón de Orientación e Identidad Sexual, recoge en su artículo 31.9 que:
«Dentro de los contenidos educativos de libre asignación de la Comunidad de Madrid se garantizará que todos los alumnos madrileños reciban la formación que promueva los valores constitucionales de convivencia, respeto e igualdad hacia el colectivo LGTBI».
OtrasVocesenEducacion.org existe gracias al esfuerzo voluntario e independiente de un pequeño grupo de docentes que decidimos soñar con un espacio abierto de intercambio y debate.
¡Ayúdanos a mantener abiertas las puertas de esta aula!