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Hackathon pédagogique : « un travail sans hiérarchie où les compétences se mélangent »

Resumen: ¿Cuál es el hackathon educativo? Jean-Michel Perron, director de investigación y desarrollo sobre los usos de la educación digital de la red Canopé, nos responde: Al contrario de «hackear» y «maratón», un hackatón es un evento en el cual los equipos deben desarrollar un proyecto siguiendo las instrucciones. Estos equipos deben hacer esto por un período limitado. La palabra «piratear» es para el lado «entrometido», el participante es invitado a transformar, desviar y reconstruir. Para la segunda parte de la palabra: es una carrera contra el reloj. Es una experiencia «física» en un tiempo limitado: 6, 12 o 24 horas. Si el hackathon tradicional se lleva a cabo entre los empleados de una empresa, el hackathon educativo reúne al personal del mundo de la educación en torno a un desafío pedagógico. Cada año, organizamos un gran hackathon educativo internacional, llamado créathon. En 2017, tuvimos 200 equipos en todo el mundo y casi 700 participantes. Actualmente, estamos preparando la tercera sesión, que tendrá lugar el 16 de mayo. El objetivo es involucrar exitosamente a 500 equipos en todo el mundo. Este año, el tema del evento se centrará en la Francofonía. Los participantes tendrán 24 horas para responder el tema. Para lograr esto, tendrán que debatir, compartir, colaborar … ¡un verdadero trabajo en equipo! Después de la selección de las obras por un jurado, los 6 mejores equipos del créathon serán invitados a pasar una semana en el taller de Canopé en Futuroscope para convertir sus ideas en un proyecto real. Por ejemplo, contarán con la ayuda de abogados, especialistas digitales educativos o apoyo financiero para llevar su proyecto lo más lejos posible. El concurso internacional del créathon tiene lugar una sola vez al año, mientras que hay más de treinta hackathons educativos al año con temas muy variados.


Qu’est-ce que le hackathon pédagogique ? Jean-Michel Perron, directeur de la recherche et du développement sur les usages du numérique éducatif du réseau Canopé, nous répond.

Jean-Michel Perron

Jean-Michel Perron

Parlez-nous du hackathon pédagogique

Contraction de « hack » et « marathon », un hackathon est un événement lors duquel des équipes doivent développer un projet en suivant une consigne. Ces équipes doivent le faire sur une période limitée. Le mot « hack » est pour le côté « fouineur », le participant étant invité à transformer, à détourner et à reconstruire. Pour la seconde partie du mot : c’est une course contre la montre. Il s’agit d’une expérience « physique » s’inscrivant dans un temps contraint : 6, 12 ou 24 heures. Si le hackathon traditionnel se déroule entre collaborateurs d’une entreprise, le hackathon pédagogique rassemble des personnels du monde de l’éducation autour d’un défi pédagogique. Chaque année, nous organisons un grand hackathon pédagogique à l’échelle internationale, appelé créathon. En 2017, nous avions réuni 200 équipes dans le monde et près de 700 participants. Actuellement, nous préparons la troisième session qui aura lieu le 16 mai. L’objectif  est de réussir à faire participer 500 équipes dans le monde. Cette année, le thème de l’épreuve portera sur la francophonie. Les participants auront 24 heures pour répondre au sujet. Pour y parvenir, ils devront débattre, partager, collaborer… Un vrai travail d’équipe ! Après sélection des travaux par un jury, les 6 meilleures équipes du créathon seront invitées à passer une semaine à l’atelier Canopé au Futuroscope pour transformer leurs idées en réel projet. Ils seront par exemple aidés par des juristes, des spécialistes du numérique éducatif ou de l’accompagnement financier pour amener leur projet le plus loin possible. Le concours international du créathon a lieu une seule fois dans l’année tandis qu’on compte plus d’une trentaine de hackathons pédagogiques par an avec des sujets très variés.

Comment ce dispositif est-il né ?

Comme cité précédemment, le hackathon désigne à l’origine un événement où un groupe de développeurs se réunissent pour faire de la programmation informatique collaborative. Le but ? Développer une nouvelle application. C’est un processus créatif fréquemment utilisé dans le domaine de l’innovation numérique. Le ministère de l’Education nationale et le réseau Canopé se sont rendu compte des avantages de ce dispositif. Travailler sur un temps très court, relever un défi et faire naître une production n’était que positif pour les participants. Nous avons donc décidé de travailler ensemble pour l’étendre au domaine éducatif. L’idée était donc de s’inspirer du hackathon déjà existant pour en faire un objet de transformation des démarches pédagogiques. L’objectif : mettre les participants dans des situations de coopération, de collaboration et de recherche d’informations pour donner naissance à un concept. Se servir des méthodes qu’utilisent les passionnés d’informatique s’avère un moyen efficace et prometteur pour réfléchir à de nouvelles pratiques pédagogiques.

Quelles sont les différentes étapes du hackathon ?

A partir d’un thème et sur un temps bien déterminé, les membres d’une même équipe vont travailler ensemble pour relever un défi pédagogique. Tout au long de la séance, ils vont être invités à participer à plusieurs phases. La première : la phase de créativité. C’est le moment de la clarification du projet : « décortiquer le sujet », proposer un inventaire de stratégies possibles et faire des choix afin de définir un cahier des charges. Puis s’ensuit la phase d’opérationnalisation. C’est la structuration et le montage du projet : se répartir les rôles et les tâches, développer des stratégies de réajustement, etc. Enfin, la troisième phase : la création aussi appelée production. C’est créer le livrable. A chacune des phases, un animateur peut venir en aide aux équipes et les motiver. Le temps étant compté, c’est une expérience intense qui met les cerveaux et les corps à rude épreuve. Même s’il ne s’agit pas de courir au sensremier du terme, il n’en demeure pas moins que les 6, 12 ou 24 heures de formation demanderont une dépense d’énergie. La philosophie du hackathon pédagogique tient en un seul mot : la collaboration. C’est aussi un travail sans hiérarchie, où les compétences se mélangent, se confrontent et se complètent. C’est surtout expérimenter ce que les enseignants demandent aux élèves de leurs classes : travailler en groupe, être capable de s’écouter, se répartir des rôles, des tâches, respecter les idées d’autrui et s’investir pleinement dans un objectif commun. A la fin du hackathon pédagogique, le travail de l’équipe doit donner lieu à une présentation : vidéo, affiches, cartes, bande annonce, scénario écrit, etc.

Quels sont ses principaux objectifs ?

Les principaux objectifs du hackathon pédagogique sont de modifier les postures professionnelles, transformer les pratiques pédagogiques, favoriser l’esprit de groupe et stimuler la créativité. En plus de ces objectifs communs, certains sont directement liés au hackathon lui-même. En effet, pour chacun, il y a un défi particulier à relever : lutter contre le harcèlement scolaire ou créer de nouvelles ressources pédagogiques par exemple. Les objectifs varient en fonction du hackathon lui-même.

Si des enseignants sont intéressés, comment y participer ?

Le hackathon pédagogique est accessible à tous. Il s’adresse à des étudiants, enseignants, formateurs et même à des parents. L’idée est de réunir des personnes aux compétences très diverses. Tout humain a la possibilité d’être créatif, le hackathon pédagogique permet de le démontrer. Pour s’inscrire, il faut se rendre sur le site internet du hackathon pédagogique visé et prendre contact avec les organisateurs. Pour le créathon, les inscriptions sont ouvertes depuis le 15 février. Pour y participer, il suffit juste d’aller sur le site internet du réseau Canopé et de compléter une fiche d’inscription.

Fuente: http://www.vousnousils.fr/2018/03/12/hackathon-pedagogique-un-travail-sans-hierarchie-ou-les-competences-se-melangent-612716

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Afghanistan: Thousands more university places set aside for women

Asia/Afganistan/universityworldnews.com

Resumen: El gobierno afgano dijo que destinará hasta 7.000 asientos adicionales para mujeres en universidades del sector público en todo el país para el nuevo año académico que comenzará a fines de este mes, en un intento por alentar una mayor participación, anunció el ministerio de educación la semana pasada. Mientras cientos de miles de estudiantes afganos se presentan a los exámenes de ingreso a la universidad Kankur a mediados de marzo, el ministerio dijo que además de las admisiones universitarias normales para mujeres basadas en resultados de Kankur y becas especiales para mujeres, se han reservado 6,850 asientos adicionales para las mujeres que ingresan a las universidades en el nuevo año académico a partir de este mes.  Tras la caída del régimen talibán hace 17 años, el país devastado por la guerra ha sido testigo de un progreso significativo hacia la educación femenina, aunque todavía se ve obstaculizado por las limitaciones sociales, económicas y de seguridad. Actualmente, las mujeres representan poco menos del 30% de los 300,000 estudiantes matriculados en instituciones de educación superior públicas y privadas, en comparación con un promedio de 19% entre 2005 y 2014, principalmente debido a la escasez de plazas de albergue para mujeres. El establecimiento de albergues para mujeres en el campus y el desarrollo de jardines de infantes dedicados en todas las universidades es un área en la que el gobierno afgano está interesado, para alentar a las familias a permitir que las mujeres y las niñas estudien en un entorno seguro y sostenible. «Queremos desarrollar el desarrollo de las guarderías en las universidades como una cultura», dijo Arefa Pekar, portavoz del ministerio de educación superior, y agregó: «Solo podemos tener éxito en el fortalecimiento de la presencia de mujeres y niñas en las instituciones académicas cuando todos sus las necesidades básicas se satisfacen y hay seguridad social para ellas. Nos aseguraríamos de que todas las universidades obedezcan esto como una ley laboral vinculante en todo el país «.


The Afghan government said it will earmark up to 7,000 additional seats for women in public sector universities across the country in a bid to encourage higher participation, according to an announcement last week by the ministry of education.

As hundreds of thousands of Afghan students sit for the ‘Kankur’ university entrance exams starting mid-March, the ministry said in addition to the normal university admissions for women based on Kankur results and special scholarships for women, 6,850 more seats have been reserved for women entering universities in the new academic year starting later this month.

Following the fall of the Taliban regime 17 years ago, the war-ravaged country has witnessed significant progress towards female education although it is still hampered by social, economic and security constraints. Women currently make up just under 30% of the country’s 300,000 students enrolled in public and private higher education institutions, up from an average of 19% between 2005 and 2014, mainly due to a shortage of hostel places for women.

Establishing women’s hostels on campus and developing dedicated kindergartens in all universities is an area the Afghan government is keen on, to encourage families to allow women and girls to study in a secure and sustainable environment.

“We want to evolve the development of kindergartens in universities as a culture,” Arefa Pekar, spokesperson for the ministry of higher education, said, adding: “We can only succeed in strengthening the presence of women and girls in academic institutions when all their basic needs are met and there is social assurance to them. We would ensure that all universities obey this as a binding labour law across the country.”

Leadership positions

Under the leadership of President Mohammad Ashraf Ghani, a former World Bank economist, the government is pursuing a comprehensive plan for social equality in the country’s educational system, which includes at least 20% of the leadership positions at academic institutions to be held by women and girls by the year 2020.

As part of the ministry’s incentive programme for women and girls, 20 female leaders will be selected for key positions such as university chancellor, vice-chancellor and other positions in the upcoming year, Pekar said. “We are striving to strengthen the presence of women even as chancellors and vice-chancellors in the country.”

The government is working to increase the number of women faculty members, who currently make up just 14% of faculty. The main bottleneck is lack of postgraduate qualifications among women lecturers.

Pekar said 321 Afghan women were sent abroad on government scholarships to study for undergraduate, postgraduate and PhD degrees last year, while 713 others were provided with scholarships to study at public universities across the country for postgraduate courses.

Human Rights Watch noted in a report that despite loud claims, the stated aim of getting all girls into school in Afghanistan is far from being realised, highlighting that the proportion of students who are women is actually falling in parts of the country. It underlined that 3.5 million children are out of school, 85% of them girls.

The 132-page report released in October I Won’t Be a Doctor, and One Day You’ll Be Sick: Girls’ access to education in Afghanistan, said growing insecurity, poverty and displacement were the main factors contributing to dropouts and falling rates of enrolments.

Kamal Sadaat, deputy minister for youth affairs at the ministry of information and culture, told University World News that the government was striving to address these issues, acknowledging that the country’s security situation is the main obstacle.

He added that the government is encouraging the private sector to play a role, and has signed a memorandum of understanding with 34 private institutions of higher education under which 9,500 women who could not afford to study will be supported with bursaries to continue their education.

Fuente: http://www.universityworldnews.com/article.php?story=2018031112203468

Imagen tomada de: https://defence.pk/pdf/threads/afghanistans-women-emerge.315751/

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«Lee lo que quieras pero Lee» una novedosa estrategia para promover la lectura en Colombia

Por: http://spanish.xinhuanet.com/ Sylvia B. Zárate y César Mariño

La Biblioteca Nacional y el Ministerio de Cultura de Colombia promueven la campaña «Lee lo que quieras pero lee» con el fin de facilitar a los colombianos el acceso a la lectura en sus dispositivos digitales a través de una novedosa aplicación, con el mismo nombre, lanzada en los últimos días.

Conscientes de la necesidad de aumentar los índices de lectura en una nación donde al inicio del actual gobierno se leían apenas 1,9 libros por persona al año, estas entidades gubernamentales se han enfocado en el público juvenil y con mayor acceso a las nuevas tecnologías para establecer la actividad de leer como un hábito de diversión, entretenimiento y aprendizaje.

En entrevista con Xinhua, Jonathan Clavijo, coordinador de la campaña, explicó que la iniciativa busca incidir en la forma en que cada ciudadano afronta el hecho de leer, enfatizando la necesidad de que cada cual debe orientar el hábito hacia temáticas que son de su interés sin importar los formatos, digitales o impresos, en que se presenten.

«Lo que queremos con esta campaña es decirle a las persona vea, usted también está leyendo cuando está haciendo estas actividades y no solamente quedarnos ahí, por eso hemos desarrollado toda una estrategia digital que lo que busca es llevar a las personas contenidos de calidad pero en un formato más fácil, facilitar la lectura a las personas para hacerla mucho más cercana a las realidades actuales». dijo.

El programa cuenta con una innovadora plataforma digital en la que se aborda a los usuarios de teléfonos móviles y tabletas digitales por medio de la simulación de conversaciones de chat entre protagonistas de novelas y obras clásicas de literatura.

De esta forma se logra trascender la simple lectura de los contenidos de las redes sociales hacia contenidos más profundos que además de entretener sirven para informar y educar al público general que usa las nuevas tecnologías.

«Los niños son los que en este momento más están leyendo y son los que están cumpliendo con la meta que se había propuesto el ministerio de cultura al inicio de estas acciones de gobierno que eran 3,2 libros leídos por persona al año. Los niños ya están leyendo esto, los niños están superando a los adultos e incluso a los jóvenes en la cantidad de libros leídos al año. Es una buena noticia esta ventaja y también un reto para los adultos y jóvenes el alcanzarlos», agregó.

De acuerdo con sus gestores, esta estrategia junto a varios programas más que buscan incrementar los niveles de lectura en Colombia, son claves para fortalecer valores como la democracia, la tolerancia y, por supuesto, la curiosidad y creatividad en todos los ciudadanos.

«Fortalecer el hábito lector resulta fundamental para una Colombia mejor, hacer de Colombia un país de lectores es fundamental para este proceso que estamos viviendo y para hacer de Colombia un país distinto y en ese sentido esperamos que estos aprendizajes sean retomados por el próximo gobierno y sigan adelante para fortalecer nuestro hábito lector», concluyó.

«Lee lo que quieras pero Lee» se encuentra disponible en todas las tiendas virtuales de aplicaciones y funciona de forma gratuita con los sistemas operativos iOS y Android.

Algunos de los títulos que ya se encuentran disponibles son «María» de Jorge Isaacs, «La Vorágine» de José Eustasio Rivera, «El capítulo de Fernelli» de Hugo Chaparro, «Cosas que piensas cuando te muerdes las uñas» de Amalia Andrade y «Viaje a Pie» de Fernando González, entre otros.

La nueva plataforma virtual cuenta con 40 obras literarias de alta calidad y se irá actualizando y enriqueciendo para ofrecer más propuestas digitales a quienes ingresen al universo de la lectura, un hábito que según la biblioteca nacional de Colombia, puede transformar cualquier sociedad en poco tiempo.

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Identidades de género: cómo se vive la diversidad en las escuelas platenses

Hasta 2017 eran 10 las infancias trans reconocidas legalmente. Para las instituciones, el reconocimiento e integración de niños y niñas trans representa un desafío para el que no suelen estar preparadas

América del Sur/Argentina/

A fines de 2014 Eliana Vasquez (46) conoció a Gabriela Mansilla, la mamá de Luana, la primera niña trans que logró el cambio de identidad en su DNI sin haber mediado un proceso judicial. En ese entonces, y desde 2011, Eliana era directora de Psicología Comunitaria y Pedagogía Social en la Dirección General de Cultura y Educación de la Provincia de Buenos Aires, cargo que asumió hasta el 2015.

En esas reuniones que Eliana y su equipo llevaron adelante con Gabriela y con la Comunidad Homosexual Argentina (CHA), se llegó a la conclusión de que, si bien se había avanzado en el otorgamiento del DNI con el nombre que Luana había elegido, no había una política institucional en las escuelas de la provincia que asegurara el cuidado de los procesos en los que niños y niñas expresan que perciben una identidad de género distinta al sexo que le asignaron al momento de nacer.

 

EN LA PUERTA DEL NORMAL 1, LOLA Y JONÁS CONVERSAN COMO REPRESENTANTES DE LOS CENTROS DE ESTUDIANTES DE LAS ESCUELAS A LAS QUE ASISTEN

Entonces comenzaron a trabajar en una comunicación. “Nos parece que en ciertas ocasiones las escuelas hacemos cosas mal, y eso no está vinculado con malas intenciones, sino con que no sabemos cómo hacerlas”, dice Eliana. A partir de la historia de Luana, que desde los dos años se autopercibió como niña, y de tomar contacto con la expresión de otras formas de sufrimiento de las infancias, se pensó en una política educativa para el abordaje de la identidad de género en la escuela.

Después de varios meses de trabajo interdisciplinar, en 2015 se elaboró la “Guía para el abordaje de la diversidad sexual e identidad de género en las instituciones educativas de la Provincia de Buenos Aires”, una herramienta escrita para la escuela por personas que eran parte de las escuelas, lo que facilitaba la comprensión de los procesos.

ELIANA VASQUEZ COORDINÓ LA ELABORACIÓN DE LA “GUÍA PARA EL ABORDAJE DE LA DIVERSIDAD SEXUAL E IDENTIDAD DE GÉNERO EN LAS ESCUELAS

También se trabajó con escenas del libro “Yo nena, yo princesa. Luana, la niña que eligió su propio nombre”, que Gabriela Mansilla escribió a partir de la situación vivida con su hija en la búsqueda del reconocimiento de su identidad de género. En una de las escenas, Gabriela relata lo que fue para Luana ingresar al jardín, porque aún no había afirmado su identidad legalmente, jugaba con las nenas y las mamás le decían que su hijo era un Don Juan.

Eliana, desde su oficina en la Dirección de Género, Diversidad y Derechos Humanos de la Prosecretaría de Derechos Humanos de la Universidad Nacional de la Plata, es clara en su postura a la hora de llevar adelante esta guía: si un niño o niña no se identifica con el sexo asignado al momento de nacer, la escuela tiene que poder reconocer esa decisión y ese deseo como un derecho, porque existe la ley de identidad de género pero también la ley que dice que garantizar el derecho a la educación es responsabilidad indelegable del Estado. “Te encontrás con que la población trans en un mínimo porcentaje termina la escuela. Esto no tiene que ver con la disposición de asistir a la escuela, sino con las posibilidades institucionales de alojar lo novedoso”, explica Eliana.

La población trans en un mínimo porcentaje termina la escuela y no tiene que ver con la disposición de asistir a clases”

Eliana Vasquez

Vivir en tal o cual sociedad implica hacer los deberes para ser aceptado, pero convivir no se trata sólo de tolerar sino de reconocer, porque cuando uno reconoce le está dando lugar al otro. Esta guía surgió de la necesidad de que “las chicas y los chicos empiecen a sumarse a un modo de mirar las relaciones entre las personas, las construcciones identitarias y que lo vayan haciendo porque ellos mismos van permitiéndose ese proceso”, afirma.

EL INVALUABLE ROL DE LOS EQUIPOS DE ORIENTACIÓN ESCOLAR

En los pasillos de la Escuela Industrial Albert Thomas, ubicada en 1 entre 57 y 58, hay algunos alumnos que vinieron a rendir materias en las mesas de exámenes de febrero. Hace calor y el ruido incesante de los autos y colectivos que pasan por calle 1 es una especie de banda de sonido permanente.

Leticia Argemi (29), Verónica (37) y Romina Oholeguy Zárate (36) están sentadas alrededor de un escritorio inmenso en una oficina también enorme del colegio. Leticia y Romina forman parte del equipo psicopedagógico, y Verónica es preceptora. La primera cuestión que mencionan como importante es la ley de Educación Sexual Integral (ESI). Y en esta escuela –como en muchas otras, sino en todas-, que tiene la particularidad de tener doble jornada con talleres, pareciera que falta una bajada de los contenidos de esa ley y una capacitación a los docentes.

El Albert Thomas, con una matrícula de 1800 alumnos y aproximadamente mil docentes, tiene, para Romina “una cantidad de profes, mínima, que intenta generar el espacio para trabajar ciertos temas relacionados con ESI”. El material necesario existe y los cuadernos están al alcance de todos para ser descargados en la página del Ministerio de Educación, pero no hay información sobre qué hacer.

Aceptar la diferencia cuesta y aun cuando lo hayas aceptado internamente, deconstruirse es un momento importante”

Lola Escudero

Las integrantes del equipo dependen de una inspectora de psicología y ahí saldan sus dudas, pero los que no son del equipo o los docentes, preceptores o directivos que pertenecen a una escuela que no tiene uno, no saben dónde ni cómo conseguir esa información. “Tenés que hacerte el camino de buscar el material”, dice Romina.

Eliana Vasquez considera a la ESI como una experiencia/acontecimiento porque no se trata de lo que pasa si no de lo que “nos pasa”. Cuando las tres se propusieron buscar los cuadernillos de ESI, porque el material no había llegado a la escuela, les costó conseguirlos. Verónica, en línea con las palabras de Eliana, dice que la educación sexual no es a partir de la experiencia propia: “Es en el marco de la ley, los temas estás enmarcados en la ley; podés hablar de anticoncepción, de identidad de género, en ese marco”.

Los profesores de esta escuela saben que cuentan con el gabinete psicopedagógico para abordar ciertos temas, pero para ellas es necesaria una capacitación para todos los docentes y equipos. La mayor parte de las dudas vienen de entender la sexualidad desde la genitalidad: “Se piensa que son temas como anticoncepción, aborto, y que lo tienen que dar las profes de biología, justamente cuando lo que queremos es despegar lo sexual de lo genital y trabajar con la definición de sexualidad que da la ESI, que es una construcción histórica, social y cultural y no solo biológica”, indica Romina.

KRISTINA: DOCENTE TRANS Y CATÓLICA

A Kristina Espinosa (50) le gustaba contar la leyenda de la papisa Juana en sus clases de Historia de la secundaria: una mujer supuestamente nacida en Alemania en el año 822, hija de predicadores ingleses, que accedió al estudio de los libros santos y a textos que les estaban vedados a las mujeres, pero que para poder desempeñarse como docente debió vestirse con ropas varoniles y cambiar su nombre a Johannes Anglicus.

Cuenta la incomprobable leyenda que Johannes fue presentado al Papa León IV quién la hizo su “secretario” y al fallecer este, fue elegida Papa por el pueblo y el clero. Kristina es creyente y piensa que la Papisa existió. Actualmente es subcomisaria, trabaja de administrativa en la biblioteca del Centro de Altos Estudios en Especialidades Policiales y está tomándose un descanso de la docencia.

En 2013, Kristina, que había vivido 46 años como varón heterosexual, reconoció su deseo de ser mujer. Trabajaba como docente de Historia en dos institutos privados de La Plata y comenzó a trasvestirse para salir de noche. Pero fue un mes que pasó en Paraguay saliendo a la calle como mujer lo que hizo que tomara la decisión: en febrero de 2014, después de hablar con sus superiores, apareció en las instituciones en las que trabajaba con una nueva identidad de género.

Kristina recuerda que tenía que elegir un nombre para iniciar los trámites de cambio de DNI, en los títulos analíticos y en la obra social. Tomó la lista de mujeres de uno de sus cursos, cerró los ojos y bajó con su dedo índice hasta detenerse en un nombre: Antonella. Para el segundo nombre hizo lo mismo y le tocó el de una hija de posibles fanáticos de Tolstoi: Karenina. Kristina se llamó durante un mes Antonella Karenina Segura, pero cuando tuvo que completar la planilla para gestionar su DNI eligió Kristina Eva.

Kristina recuerda que cuando era chica le preguntaban si era nene o nena: “A mí me confundían porque mi mamá me dejaba los pelos como los Beatles. Me ponía la ropa de mi hermana, pero automáticamente me autoreprimía”. Entonces, reflexiona sobre la pregunta que más se hacen los adultos cuando un menor decide cambiar su identidad porque se autopercibe de manera diferente al género asignado al momento de nacer: ¿y si se arrepiente?

Y responde: “Entre mis dos matrimonios estuve casi dos años sola y potencié la figura de varón, pero una vez que arranqué como mujer, no paré. Yo creo que no hay una vuelta atrás, una vez que tomás la decisión es muy difícil volver atrás. Puede pasar, hay variantes. Y si hay vuelta atrás, no pasa nada. Solo que legalmente necesitás una autorización judicial para volver a tener tu nombre anterior”.

LA EXIGENCIA DEL ABORDAJE DE LA ESI

Jonás (12) y Lola (17) están sentados bajo un árbol en Plaza Moreno. No se conocen, pero forman parte de centros de estudiantes agrupados bajo la misma coordinadora, la CEB (Coordinadora de Estudiantes de Base).

Jonás García Leri, representante desde el 2017 de la Comisión de Género de UPLE, la lista que conduce el centro de estudiantes del Colegio Padre Castañeda y Lola Escudero, representante de Incongruencia, que dirige el centro de estudiantes de la Escuela Normal Superior N° 1, reflexionan sobre la aplicación de la ley de ESI. Y si bien saben que no es la manera directa de abordar la cuestión de las identidades de género, saben que es una herramienta introductoria que pocos docentes se animan a poner en práctica.

En ocasiones las escuelas hacemos cosas mal, porque no sabemos cómo hacerlas”

 

Cuando Jonás entró al centro de estudiantes, desde la comisión de género comenzó a insistir para que en su escuela hubiera educación sexual integral. Sugirió la idea al Director General y a la Directora del nivel secundario: “Les dije que existía una ley que decía que en cada escuela tenía que haber educación sexual integral y que en esta escuela no se estaba cumpliendo”. Jonás explicó qué temas era necesario que se abordaran, planteó unos puntos para destacar y los directivos le prometieron que el proyecto se iba a armar para este año, en conjunto con los estudiantes.

Desde la comisión de género del centro de estudiantes del Normal 1 también se comenzó a movilizar respecto a este tema y organizaron charlas. Pero se encontraban con la barrera de que debían pedir autorizaciones a los padres para que sus hijos pudieran escuchar información sobre la educación sexual integral como marco de una actividad extraescolar.

Sin embargo, los docentes abordaban los contenidos sin haber recibido ninguna formación específica. “Estaría bueno que los docentes se informaran y que no sea una cuestión de ‘tengo que dar este tema y lo doy como puedo, como sé, y como me enseñaron a mí hace 30 años, porque no sirve’”, asegura Lola.

Tanto ella como Jonás son conscientes de la importancia de hablar de sexualidad, género e identidades en las escuelas, ya que son ámbitos de formación donde propiciar el debate y formarse en todos los aspectos para el futuro. Como refería Eliana Vasquez, los jóvenes comienzan a sumarse a una manera de ver las identidades y las diferencias, desde el respeto. “Aceptar la diferencia cuesta y aun cuando lo hayas aceptado internamente, deconstruirse es un momento importante. Es, por ejemplo, no quedarse mirando a dos chicas o dos chicos que se están besando. Son cosas que nos enseñan de chicos y nos quedan”, reflexiona Lola.

Fuente: https://www.eldia.com/nota/2018-3-10-3-31-10-identidades-de-genero-como-se-vive-la-diversidad-en-las-escuelas-platenses-la-ciudad

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Venezuela: Construyen políticas públicas inclusivas para la población afrodescendiente

El Decenio de la Afrodescendencia promueve el respeto, la protección y el cumplimiento de los derechos humanos y libertades fundamentales de los afrodescendientes. En la reunión se hacen propuestas sobre afrodescendencia para elevarse a la Asamblea Nacional Constituyente y considerar su inclusión en el contenido del Plan de la Patria

América del Sur/Venezuela/PrensaMPPEUCT

Con el objetivo de adelantar la construcción de políticas públicas en materia de afrodescendencia para ser incorporadas en las actividades del Decenio Conadecafro 2015-2024, así como hacer propuestas para elevarse a la Asamblea Nacional Constituyente (ANC) y considerar su inclusión en el contenido del Plan de la Patria 2019- 2025; el Consejo Nacional para el Desarrollo de las Comunidades Afrodescendientes de Venezuela (Conadecafro) se reúne este martes en las instalaciones del Ministerio del Poder Popular para Educación Universitaria, Ciencia y Tecnología (Mppeuct).

Ovidio Charles, coordinador del Comité de Evaluación y Acreditación de Programas e Instituciones de Educación Universitaria, expone en el encuentro un documento base sobre cómo debe construirse el objeto de estudio afrodescendiente bajo una concepción científica.

Puntualiza que algunos de los temas más destacados en materia de educación universitaria, que deben ser abordados en estas propuestas, son la incorporación sobre la identificación afrodescendiente en el registro del Sistema Nacional de Ingreso, el levantamiento de un registro de la matrícula afrodescendiente, tanto de pregrado como de postgrado; así como el estudio del papel que juegan las universidades religiosas en materia de distanciamientos étnicos en el país.

El Decenio de la Afrodescendencia inició en enero del año 2015 y culmina el 31 de diciembre de 2024, con la finalidad de promover el respeto, la protección y el cumplimiento de los derechos humanos y libertades fundamentales de esta población.

Prensa Mppeuct / María José Rodríguez

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Las empresas educativas más innovadoras de 2018

América del Norte/Mexico/Observatorio ITESMX/

El top 10 de las empresas de educación más innovadoras de la revista Fast Company abarca desde plataformas educativas en línea hasta programas para promover el bienestar de los estudiantes.

La revista Fast Company ha revelado la lista de las empresas más innovadoras de 2018. El líder en el sector educativo es CommonBond, una empresa que ayuda a los estudiantes con sus préstamos universitarios. También destacan las plataformas en línea que alcanzan a millones de estudiantes, como Duolingo y Coursera.

Aquí está la lista:

  1. CommonBond. Empresa que ayuda a los estudiantes a pagar sus préstamos. La compañía ha refinanciado créditos de licenciatura y posgrado para estudiantes de más de 2,000 universidades.
  2. Duolingo. Plataforma de aprendizaje de idiomas. Ofrece cursos de 68 lenguajes distintos en su sitio web y aplicación. Duolingo tiene cerca de 200 millones de usuarios registrados.
  3. Sesame Workshop. Organización sin fines de lucro que produce programas educativos para niños. Su misión es ayudar a los alumnos a desarrollarse de manera más inteligente. Tiene presencia en más de 150 países.
  4. The Big Green. Comunidad de salones de clase dinámicos al aire libre. Su objetivo es promover el bienestar de niños y jóvenes al mejorar su alimentación mediante programas de educación alimentaria.
  5. Cornell Tech. Escuela de ciencias aplicadas que mezcla una mentalidad científica y emprendedora. Ofrece educación e investigación de posgrado para la era digital.
  6. Coursera. Una de las principales plataformas de aprendizaje en línea. Está asociada con universidades de todo el mundo, y compañías como Google y Microsoft, para ofrecer educación accesible.
  7. Quill.org. Proveedor de herramientas gratuitas en línea para ayudar a los estudiantes de bajos ingresos a mejorar su escritura. Ofrece actividades de escritura y gramática para estudiantes de primaria, secundaria y preparatoria.
  8. Newsela. Plataforma de aprendizaje instruccional. Aborda el problema del bajo rendimiento escolar y se enfoca en estudiantes, maestros y directivos académicos. Tiene una comunidad de más de 1,300,000 educadores.
  9. Clever. La misión de la compañía es mejorar la educación a través de la tecnología. El equipo está formado por educadores, maestros y expertos en tecnología con el objetivo de transformar la experiencia en el aula.
  10. MissionU. Se enfoca en preparar a los estudiantes para los trabajos del siglo XXI. Los programas educativos de MissionU ofrecen una experiencia de aprendizaje inmersiva, colaborativa y eficiente. El objetivo es graduarse con un portafolio y un currículum sólidos.

En el ranking general de las compañías más innovadoras destacan gigantes tecnológicos y algunas sorpresas:

  1. Apple
  2. Netflix
  3. Square
  4. Tencent
  5. Amazon
  6. Patagonia
  7. CVS Health
  8. The Washington Post
  9. Spotify
  10. NBA

Fuente: https://observatorio.itesm.mx/edu-news/empresas-educativas-mas-innovadoras-2018

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Chile: Ministro Varela busca posicionar a la educación técnico-profesional como una opción competitiva

América del sur/Chile/15 Marzo 2018/Fuente: El economista

La autoridad además llamó a quienes no hayan completado el FUAS a realizar el trámite antes de las 14.00 horas del viernes 16 de marzo, para acceder a los beneficios estudiantiles para la educación superior.

Son los técnicos quienes mueven las empresas, quienes mueven Chile, y es por esto que ustedes deben estar muy orgullosos de su contribución al desarrollo de nuestro país», sostuvo el ministro de Educación, Gerardo Varela, quien  inauguró el año académico 2018 de DUOC UC.

En la actividad, desarrollada en la sede de la institución en San Joaquín, estuvieron presentes además el rector de la Pontificia Universidad Católica, Ignacio Sánchez, y el rector de DUOC UC, Ricardo Paredes.

El ministro Varela puso énfasis en que este sector será una de sus prioridades, junto con la educación parvularia. «Tenemos la tarea de posicionar la educación superior técnico-profesional como una opción competitiva y de excelencia para nuestros jóvenes y adultos que trabajan».

Añadió que «el Estado tiene la obligación de estar dónde la sociedad no ha podido llegar, y por eso nuestra misión será trabajar codo a codo con los privados para dar educación técnica en lugares donde no exista, así como también en aquellas disciplinas que, o no se impartan, o sea necesario impartirlas con un enfoque distinto».

El titular del Mineduc dijo que es necesario vincular el ámbito formativo con el mundo laboral, porque «las experiencias exitosas de países desarrollados muestran que la educación técnico-profesional va de la mano con la industria a la que debe servir. Los estudiantes alternan el estudio con el trabajo, buscando mejorar sus habilidades laborales en los campos específicos en los que se van a desempeñar».

El ministro Varela destacó algunos de los desafíos que enfrentará en esta área, como dotar de mayor flexibilidad al proceso formativo técnico – profesional; generar un diseño curricular que contemple el acompañamiento a los estudiantes y la generación de una oferta atractiva y adaptable a los requerimientos y realidades de los distintos alumnos.

Gratuidad y beneficios estudiantiles

La máxima autoridad del Mineduc aprovechó la instancia para hacer un llamado a los estudiantes que no hayan completado el Formulario Único de Acreditación Socioeconómica (FUAS) a que realicen el trámite, para que puedan acceder a la gratuidad, becas de arancel y créditos para la educación superior.

El proceso está dirigido a quienes ingresaron a primer año de una carrera de pregrado de la Educación Superior y no completaron el FUAS entre octubre y noviembre de 2017; y a los alumnos antiguos que desean optar a los beneficios estudiantiles; quienes tienen beneficios previos y desean optar a otros más favorables; y quienes hayan accedido a gratuidad o becas, pero que no cumplen con los requisitos de renovación, para optar a los créditos Fondo Solidario y con Garantía Estatal.

Los alumnos pueden acceder a gratuidad y otros 12 beneficios estudiantiles, completando el formulario online, disponible en la plataforma www.fuas.cl, o en los sitios www.beneficiosestudiantiles.cl y www.gratuidad.cl. Adicionalmente, para optar a las becas Vocación de Profesor, de Reparación y de Reubicación Universidad Arcis y Universidad Iberoamericana, deben completar formularios de inscripción diferentes, que también se encuentran disponibles en la plataforma.

Este segundo proceso FUAS se extenderá hasta el viernes 16 a las 14:00 horas. De acuerdo al último reporte del Departamento de Financiamiento Estudiantil del Mineduc, más de 52 mil jóvenes ya han completado exitosamente su postulación. Las asignaciones se conocerán el 30 de abril, fecha en que además sabrán sus resultados los jóvenes que están renovando beneficios de 2017 a 2018.

En la primera asignación, dada a conocer el pasado 20 de febrero, 154.673 personas recibieron beneficios estudiantiles del Ministerio de Educación. De ellos, 97.473 estudiantes obtuvieron gratuidad, 52.860 becas de arancel y 4.340 el Crédito Fondo Solidario.

Fuente: http://www.eleconomistaamerica.cl/actualidad-eAm-chile/noticias/9002607/03/18/Ministro-Varela-busca-posicionar-a-la-educacion-tecnicoprofesional-como-una-opcion-competitiva.html

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