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Éducation à la sexualité ou éducation à l’hétérosexualité?

 On parlait du cycle menstruel. Le jour 14, c’est le jour où tu ovules, et tout. Un élève a dit : « Merde ! J’ai fait l’amour le 14 février ! » Il a fallu que j’explique que l’ovulation n’avait pas nécessairement lieu le 14 de tous les mois », raconte, perplexe, une enseignante d’école secondaire québécoise. « “En matière de sexualité, c’est au garçon d’assurer. C’est lui qui fait tout puisque c’est lui qui pénètre”. C’est le genre de commentaire qu’on entend systématiquement », rapportent des professeurs de collège français. Pour peu qu’on s’intéresse à l’éducation à la sexualité, les anecdotes abondent, navrantes et similaires des deux côtés de l’Atlantique.

La sexualité sans plaisir

Ces constats, pourtant, sont loin d’étonner les membres du Groupe académique Éducation à la sexualité de Créteil. Ce groupe d’une quinzaine de membres (infirmières, enseignant(e)s, chefs d’établissements, etc.) de l’Académie de Créteil œuvre depuis 2013 à l’information et à la formation des personnels en matière d’éducation à la sexualité. Leurs actions menées au sein de différents établissements visent à susciter chez les élèves des réflexions quant aux fausses croyances (liées notamment à une méconnaissance du fonctionnement du corps ou des pratiques sexuelles) et aux stéréotypes sexués (accordant aux filles et aux garçons des rôles distincts et complémentaires dans l’exercice de la sexualité) qu’ils peuvent entretenir.

 

 

Ces préconceptions ne sont pas entièrement adressées par les programmes actuels, qui misent pour la plupart sur des points d’entrée en matière essentiellement biologiques, via les sciences de la vie et de la Terre. Cela contribue à constituer, toujours selon des membres du Groupe avec qui nous avons échangé, un frein à une éducation à la sexualité plus complète et inclusive. Ils estiment que cette approche dessert les élèves LGBTI(lesbiennes, gays, bisexuels, trans et intersexes) mais, plus globalement, « tous les élèves qui se questionnent ou estiment ne pas être dans la norme – du corps, du comportement, du ressenti », comme le montrait d’ailleurs l’anthropologue américaine Gayle Rubin.

Les contenus des apprentissages en éducation à la sexualité passionnent Guillaume Cyr, doctorant en éducation à l’Université du Québec à Montréal et ancien enseignant de science. L’ennui, selon lui, c’est que l’inclusion des programmes d’éducation à la sexualité se heurte à au moins deux types d’obstacles. Le premier, c’est l’insistance accordée aux enseignements sur la reproduction sexuée. « Cela évacue la question du plaisir sexuel, ce qui tend à naturaliser l’hétérosexualité ». Le second, « c’est qu’on présente les corps, et donc la sexualité, selon une bicatégorisation par sexe ».

Selon ces enseignements, au-delà des anatomies féminine et masculine, il y aurait des manières acceptables de draguer, de solliciter les rapprochements sexuels, de se comporter pour plaire à l’autre, de concevoir le plaisir sexuel, qui seraient distinctes en fonction du sexe. Ces représentations limitées de la sexualité humaine (presqu’exclusivement associées à la pénétration vaginale) contribueraient de surcroît à présenter une sexualité associée au plaisir pour les garçons/hommes, et à la responsabilité et à la gestion du risque pour les filles/femmes. Bref, les programmes auraient tendance à reconduire une série de normes en matière de sexualité qui seraient largement genrées.

Tabous, clichés et controverses

Les tensions autour des contenus à transmettre en éducation à la sexualité n’étonnent guère les sociologues du curriculum. La sexualité est peut-être l’une des thématiques dont l’inclusion dans le curriculum scolaire a fait – et continue de faire – l’objet du plus de controverses, et dans plusieurs pays. Au Canada, le gouvernement de la province de l’Ontario a dû retourner à la table de travail en 2010 après que sa tentative d’introduire un nouveau programme d’éducation à la sexualité abordant les notions d’orientation sexuelle et d’identité de genre ait déplu à des groupes de parents d’élèves. Au Royaume-Uni, de 1988 à 2003, les enseignant(e)s désireux de parler d’homosexualité étaient largement freinés en raison de la section 28 de l’acte de gouvernement local interdisant de faire la promotion de l’homosexualité.

En France, la controverse la plus récente date de 2011 et concerne l’introduction des notions d’identité et d’orientation sexuelles dans les manuels scolaires de science et vie de la terre. Cette initiative a engendré une importante levée de boucliers, ses opposants reprochant à l’Éducation nationale de se faire porteuse d’une supposée « théorie du genre ».

On identifie trois courants dominants d’intervention en éducation à la sexualité, qui correspondent à autant de manières d’inclure la sexualité dans le curriculum.

  • Le modèle traditionnel, préconisé par plusieurs états américains se caractérise par la promotion de l’abstinence avant le mariage, la valorisation de l’union hétérosexuelle et la condamnation de l’homosexualité. Ces programmes accentuent la construction d’un certain type de « normalité sexuelle », encensant les notions de monogamie, de relation sexuelle comme étant uniquement centrée sur la pénétration, de la conformité des partenaires aux rôles de genre conventionnels.

  • Le modèle préventif, sur lequel s’axe notamment le programme scolaire français, aborde la sexualité sous l’angle de ses risques inhérents (infections transmissibles sexuellement, grossesse à l’adolescence, violence dans les relations amoureuses, etc.) et des manières d’y faire face (principalement la contraception).

  • Quant au modèle libéral, en vigueur dans les pays scandinaves, il est axé sur la promotion du plaisir et la discussion des différentes orientations sexuelles.

L’Unesco a publié en 2010 des Principes directeurs internationaux sur l’éducation à la sexualité, mais suggère qu’une approche uniforme des contenus liés à la sexualité n’est ni possible, ni souhaitable. L’efficacité des initiatives d’éducation sexuelle dépend ainsi des influences culturelles spécifiques à chaque région.

Pas d’uniformisation des savoirs

Au-delà des contenus scolaires, le manque d’uniformisation des connaissances transmises d’une école à l’autre, même d’une classe à l’autre, règne en maître au chapitre des préoccupations. « L’éducation à la sexualité est tout à fait inégale d’une école à l’autre », constate Guillaume Cyr. « Au Québec, on a peu d’informations, autres qu’anecdotiques, sur ce qui se passe dans les écoles ».

Il faut dire que l’éducation à la sexualité a connu son lot de pérégrinations dans la province. Instaurés en 1986 comme module du cours de Formation personnelle et sociale, les enseignements liés à la sexualité ont à toutes fins utiles disparu du cursus scolaire en 2000, avec la modification du programme de formation de l’école secondaire. Malgré cette réforme des contenus, ces sujets demeuraient en théorie sous la responsabilité de l’école. Les enseignant(e)s et les personnels scolaires se partageaient donc la tâche d’évoquer, ici les mécanismes de la reproduction humaine, là la puberté, là encore, l’épineuse question des orientations sexuelles. En septembre 2015, un programme pilote d’éducation à la sexualité a vu le jour dans 19 écoles secondaires, mais n’en est encore qu’à ses premiers balbutiements.

La situation n’est ni plus simple, ni plus rose en France. L’éducation à la sexualité est obligatoire dans les écoles françaises depuis l’adoption de la loi du 4 juillet 2001. Les écoles, les collèges et les lycées sont tenus d’assurer au moins trois séances annuelles d’éducation à la sexualité. Comme au Québec, on fait rapidement le constat d’initiatives inégales en fonction des écoles et des territoires, puisqu’étroitement liées aux bonnes volontés d’enseignants et de personnels.

Le 15 juin 2016, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes publiait un rapport relatif à l’éducation à la sexualité. Ce rapport tirait la sonnette d’alarme quant aux inégalités filles-garçons en matière de sexualité : poids des attentes de genre et des stéréotypes de sexe, enjeux liés à la préservation d’une réputation féminine, popularité des violences sexistes et cybersexistes, méconnaissance du plaisir et du corps féminin, inégalité des responsabilités en matière de prévention des maladies sexuellement transmissibles et des grossesses non désirées, etc.

Comment aller de l’avant, alors, avec une éducation à la sexualité répondant dans les faits aux besoins de tous les élèves ? Le caractère inclusif du programme devrait être dans la mire des ministères d’éducation et du corps enseignant, suggère Guillaume Cyr.

« Le programme d’éducation à la sexualité devrait faire mention des réalités des personnes LGBTI, inclure une historicisation des contenus des programmes afin d’éviter de les présenter et de les percevoir comme universels, et les présenter de manière non genrée afin d’éviter la bicatégorisation par sexe. »

Selon le Groupe académique Éducation à la sexualité de Créteil, il faudrait a minima que l’on questionne la manière dont les membres des équipes éducatives se représentent eux-mêmes la sexualité. Car si les tabous en matière de sexualité sont surtout verbalisés par les jeunes, ils n’en sont pas moins partagés par les adultes à l’école

Fuente:

https://theconversation.com/education-a-la-sexualite-ou-education-a-lheterosexualite-67612

 

Fuente imagen: https://lh3.googleusercontent.com/65tW-nCuHUhwFBrOXX9QLnspp-JENp0e5GTSkfPH7uo7lzFaryfWOcOR18KskIM1z1rU=s85

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La pregunta como dispositivo pedagógico

 

La pregunta como dispositivo

pedagógico*

Thé quéstion as pédagogic dévicé

Germán Vargas Guillen**

Emilio Guachetá Gutiírrez***

 

Un nuevo género de filósofos está apareciendo en el horizonte:

yo me atrevo a bautizarlos con un nombre no exento

de peligros. Tal como yo los adivino, tal como ellos se dejan

adivinar -pues forma parte de su naturaleza el querer

seguir siendo enigmas en algún punto-, esos filósofos del

futuro podnan ser llamados tentadores. Este último nombre

mismo es, en Úitima instancia, sólo una tentativa y, si se

quiere una tentación.

Nietzsche (1988)

Parte 1.

El uso de la pregunta es uno de los dispositivos m6s antiguos en los procesos de pensamiento: de la investigación, de la enseñanza y del aprendizaje. Ya Sócrates empleaba la mayéutica como procedimiento básico y esencial para estimular la actividad reflexiva del hombre, y, orientarlo en la búsqueda personal de la verdad. Mediante el interrogatorio, los interlocutores eran conducidos a distinguir entre el error y las verdaderas prácticas.

 La verdad surgia como fruto del descubrimiento y la conquista personal.Conversar, preguntar y responder, son actividades cotidianas en los distintos ambientes donde se despliega la vida; por ello en el aula, se trata de propiciar espacios para pensar(se), interrogary comunicar(se) a través del diálogo. La pregunta como dispositivo pedagógico implica formular ‘buenas y pertinentes’ inquietudes, bien  sea porque  provengan del asombro o porque  conduzcan a él; lograr que las  preguntas que se formulan sean ‘buenas y pertinentes’ no es una tarea fácil, puesto que en muchos casos ellas son imposturas, simulaciones fingirnientos, engaños o simples formalismos.

Asumir la actividad docente dentro de la pregunta como dispositivo pedagógico supone desarrollar herramientas para la adquisición y despliegue de los procesos pedagógicos. Tales herramientas permiten delimitar el objeto de interés y asegurar su seguimiento. Como se insinuó, el uso de las preguntas con fines docentes es de larga data. Se pueden rastrear sus orígenes en los m6todos usados por Sbcrates-en especial en la mayéutica- y continuar con una larga tradición evidenciada en los libros de texto y manuales de enseñanza.

De otra parte, se vislumbra que lo más importante y necesario en todo ello, es que en la práctica cotidiana maestros y educandos aprendan a valorar el uso de la pregunta en las relaciones interpersonales conducentes al y del diálogo, y, que lleguen a considerarla como fuente de conocimiento tanto en la vida corriente como en el aula escolar. Ésta es una de las funciones más importantes que debe y tiene que abordar la pedagogía liberadora y humanista del siglo XXI.

Dimensión psicopedagógica de la pregunta

(El aporte de Freire  la pedagogía crítica)

Un ejemplo es preciso tener en cuenta: la educación liberadora de Freire, que se nutre de la pregunta como desafío constante a la creatividad y al riesgo del descubrimiento. En muchos sentidos se puede afirmar que la educación liberadora es la Pedagogía de la pregunta (Freire, 1986); y, su método es el diálogo. La curiosidad del estudiante en todos los casos tiene que conmover, y quizá remover, la certeza del profesor. Por esto al limitar la curiosidad del alumno, el profesor autoritario limita también la suya; pues, la pregunta que hace el alumno le brinda al profesor un ángulo distinto, desde el cual a éste le será posible profundizar en una

Reflexión crítica.

 Sin embargo, la preocupación por la pregunta, alrededor de ella, no puede quedar tan s61o en el nivel del interrogar por sí o en sí mismo. Importa, sobre todo, unir siempre que sea posible la pregunta  y la respuesta a las acciones que han sido practicadas o a las acciones que pueden llegar a ser ejecutadas o rechazadas.

El acto de preguntar de ninguna manera se torna en un juego intelectualista.

Por el contrario, es necesario que el educando al preguntar  sobre un hecho tenga en la respuesta una explicación del mismo y no una descripción pura de las palabras ligadas al hecho. vencionalrnente la fenomenología llama «Y a las cosas mismas a,. No se trata, por tanto, de ver sólo el sentido o el significado de las palabras, se trata de auscultar las vivencias que llevan a los sujetos a interpelar; y de abrir los horizontes de comprensión entre los miembros de la comunidad dialogante.

Fuente :

https://profesorvargasguillen.files.wordpress.com/…/la-pregunta-como-di…

Fuente imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/Mkh7OWhODckFppMUvd1RzD58YXg5o_H6vMMbfc89slDHH56V3EOKWfVzhE9ytz5LcrFXmw=s103

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Venezuela: Constituido Comité Nacional Provisional del Movimiento Pedagógico Bolivariano

América del Sur/Venezuela/ Noviembre 2016/noticias/http://www.aporrea.org/

Desde todas las regiones del país, ciento cuatro (104) delegados, en su condición de voceros de igual número de movimientos, colectivos y expresiones del profesorado Bolivariano se encontraron en las instalaciones del Centro internacional Miranda (CIM) en Parque Central, Caracas los días 18 y 20 de Noviembre. Allí discutieron temas diversos desde la situación de la educación mundial en el marco del capitalismo neoliberal del siglo XXI, la pedagogía en la tradición política venezolana, las tendencias globales de las reformas educativas, la propuesta venezolana de reforma curricular, entre otros temas desarrollados por Luis Bonilla-Molina, Omar Hurtado Rayugsen, Carlos Bracho, entre otros.

El evento contó con la presencia del Ministro del Poder popular para la educación Rodulfo Pérez y el educador Eduardo Piñate quienes disertaron sobre las tareas de los docentes en la actual coyuntura política y de transformaciones educativas. El Ministro de Educación expresó a los participantes el saludo enviado por el Vicepresidente del área social Jorge Arreaza, del Vicepresidente Ejecutivo Aristóbulo Istúriz y del Presidente Nicolás Maduro Moros. Igualmente tanto Pérez como Piñate exhortaron a los presentes a participar activamente en el Congreso de la Patria, sector educación, el cual se unificó para ser expresión de los debates de todo el sistema educativo, desde la educación inicial hasta el postgrado, Así mismo se decidió reabrir el registro online del movimiento.

Articular a los docentes e investigadores de todos los niveles, modalidades y expresiones del sistema educativo venezolano desde el preescolar hasta la universidad en función de avanzar en la sistematización del pensamiento pedagógico Bolivariano, la agenda de transformaciones educativas de nueva generación y la repolitización del debate educativo, constituye un propósito central del naciente movimiento unitario.

Los participantes decidieron conformar el equipo nacional promotor del Movimiento Pedagógico Bolivariano, nombrando a Eduardo Piñate como Coordinador Nacional y ratificando al Equipo Nacional de Organización conformado por los profesores Alexis Corredor, Melys Garcia, Carlos Bracho y Luis Bonilla-Molina

En los próximos días se estará comunicando la agenda de reuniones y trabajo del Movimiento Pedagógico Bolivariano (MPB) por regiones.

Para registrarse y recibir informaciones sobre los pasos siguientes por favor acceder al siguiente link

https://goo.gl/forms/HaioSsDfP1wNoEY63
RegistroMovimientosPedagogicos@gmail.com

 

Otras fotos del encuentro:

encuentrocim002

encuentrocim003

encuentrocim004

Fuente

http://www.aporrea.org/educacion/n300501.html

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Reviving Indigenous languages – not as easy as it seems

Oceanía /Australia/Noviembre 2016/Noticias/https://theconversation.com/

The NSW government has announced it will propose legislation for protecting and reviving NSW Aboriginal languages.

NSW Aboriginal languages are part of the heritage of NSW Aboriginal people, and part of Australia’s heritage.

Recognising this should lead to greater understanding of the people and history of different parts of NSW, to greater respect for Aboriginal people, and, in turn more reconciliation between Aboriginal and non-Aboriginal people.

How to revive a language

But protecting and reviving languages is no easy task. Here are a few things to consider.

NSW has a lot of languages. There are at least 35 distinct languages, and many of those languages have different dialects.

For many of these languages, only a few words have been handed down. The last few years have seen activity in mining archives and libraries for these words.

But it takes considerable practice to interpret how a word should be pronounced from reading the old spellings, and comparing them with other word-lists and what is known of closely related languages.

The next step is to interpret the sentence structure and reconstruct the grammar of the language. Muurrbay Aboriginal Language and Culture Co-operative (Nambucca Heads) have done outstanding work in working with linguists to create short grammars for some of the 35 languages.

As it stands, only a few languages (eg Bundjalung, Gumbaynggirr, Muruwari, Paakantyi, Wiradjuri, Yandruwandha, Yuwaalaraay/Gamilaraay) currently have enough material in a useable form for adults to begin learning the languages.

NSW Aborigines bore the brunt of first settlement, and so it is sad, but unsurprising, that NSW no longer has communities where children grow up speaking a traditional Aboriginal language every day. And many Aboriginal people in NSW live away from their traditional country.

This has major consequences for reviving the languages. The first step is for enough adults to learn the languages, so that they can help the children learn the languages.

Revitalising a language needs first and foremost the interest and engagement of the community. This is the easy part.

Then it needs teachers, a staged curriculum and resources, for children and for adults. Here, it is all too easy for things to go wrong, and for communities to be deeply disappointed.

Lack of Indigenous language teachers

We simply don’t have enough teachers who speak NSW Indigenous languages to cover all the schools in all the communities where people want to revitalise their languages.

This was identified as a major problem in a recent national workshop hosted by First Languages Australia.

There are local initiatives to learn languages, but whereas German and French teachers would be expected to have university-level qualifications in the language, only two NSW languages, Gamilaraay and Wiradjuri, are offered at university level.

Little training in language teaching methods is available – the University of Sydney offers a Masters of Indigenous Language Education for trained teachers, but there aren’t enough trained teachers who are Aboriginal in the first place.

NSW could consider the model offered by Western Australia, where the state education department offers a course especially designed for Indigenous people who want to teach their own language. Successful completion allows them to apply for a limited authority to teach the languages.

Once we have the teachers, we need back-up and succession planning. Programs often flounder when a brilliant teacher gets sick or retires. So one teacher per school is not enough.

Zeke Kay at Winanga-Li Aboriginal Child and Family Centre in Gunnedah, beginning Gamilaraay. Photographer: Hilary Smith. Not to be republished., Author provided

Need to design a curriculum and resources

Teachers need a framework for teaching languages. A generic curriculum for teaching Indigenous languages, with a pathway for language revitalisation programs, has been developed through the Australian Curriculum, Assessment and Reporting Authority (ACARA).

That curriculum needs fleshing out for each language, and that will take time, as teachers need first to understand the grammar and vocabulary of the language, and then break it down into learnable lessons that build up logically.

Lastly, teaching a language needs lesson plans and activities that engage learners.

Languages such as French and German have vast numbers of accessible, beautiful and exciting learning materials.

They are the products of many years’ experience and of a very large market. Only a few Indigenous languages in NSW have teaching resources like Yuwaalaraay and Gamilaraay.

NSW will have to be very clever in sharing and creating re-usable resources. Unfortunately Australia has a dreadful track record in wasting money on well-meant but ill-thought-out projects.

For example, in 2003, the Federal Department of Communications, Information Technology and the Arts spent nearly half a million dollarson paying a developer (Multilocus) to build language learning programs for five Indigenous languages. No one appears to have done an evaluation of the effectiveness of the CDs as a learning/teaching aid.

The software was not open source, was not updated, and appears to exist now only as archived relic CDs, one of which contains no more than 230 words. That’s a lot of dollars per word.

That’s why we need the accountability framework that is proposed. And we need one that has teeth.

The state government has taken an important first step in recognising NSW Aboriginal languages. Reviving the languages will be a giant step.

Fuente :

https://theconversation.com/reviving-indigenous-languages-not-as-easy-as-it-seems-68977

Fuente imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/mknPvAFgycmcLiFXSzqMUCq-3isAvUA1lVAsdZJajTJOcX60dqRKWiO_m3cH9sUWxGYs4w=s85

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Colombia: Timochenko” dice que el acuerdo de las Farc con el Gobierno colombiano es “definitivo”

América del Sur/Colombia/Noviembre 2016/Noticias/.noticias24.com/

El líder de las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (Farc), Rodrigo Londoño Echeverri, alias “Timochenko”, aseguró hoy que el nuevo acuerdo firmado con el Gobierno es “definitivo”.

“Tenemos un acuerdo sólido, incluyente, plural y posible de implementación. Por lo tanto, es definitivo”, dijo desde Cuba “Timochenko” a la Agencia Nueva Colombia, vinculada a las FARC.

El nuevo acuerdo de paz, sellado el pasado 12 de noviembre en La Habana, contiene las aportaciones de los sectores contrarios al pacto inicial que fue firmado el pasado 26 de septiembre en Cartagena de Indias y rechazado por los colombianos en un plebiscito el 2 de octubre.

Asimismo Londoño aseguró que las FARC están cumpliendo “rigurosamente” los acuerdos a los que llegó con el Gobierno y de los que dijo “son sagrados”.

Igualmente destacó la participación de la sociedad en la elaboración del nuevo documento.

“Los movimientos sociales y los grupos organizados de víctimas, mujeres, jóvenes, representantes de Iglesias y los más diversos credos fueron fundamentales para lograr el acuerdo definitivo”, enfatizó el líder guerrillero.

Y añadió que “Colombia entera tiene una deuda con ustedes, nosotros desde las Farc-EP, no les vamos a fallar”.

El Gobierno colombiano no ha definido el mecanismo para refrendar el nuevo acuerdo de paz pero baraja las posibilidades de convocar un nuevo plebiscito, a través del Congreso de la República, o mediante cabildos abiertos, es decir concejos municipales con participación directa de los ciudadanos.

COn informción de EF

Fuente :

http://www.noticias24.com/internacionales/noticia/119797/timochenko-dice-que-acuerdo-de-farc-con-el-gobierno-colombiano-es-definitivo/

Fuente imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/kh57thOnin5bxHg4X8qMVxQVqafxfBXUHFC3a5DjFlhG2WkhVGEIzXGWlfF7qWha7_vXiw=s85

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Rusia: Внеурочная работа La educación en casa

Europa/Rusia/Noviembre 2016/Noticias/http://ng.sb.by/

Después de horas de trabajo

 

 Resumen:
Señalan que  enseñar a los niños en el hogar,  esto es ahora un fenómeno común   a su vez se refieren que en realidad aprender en la casa más es  mas difícil que en la escuela. enfatizan que :  Por supuesto, no hay nada malo con el aprendizaje individual. Pero no es adecuado para todos. En primer lugar, los padres deben tener un nivel de ingresos muy por encima de la media, para pagar las clases. En segundo lugar, se requiere más atención a los niños. Uno de los padres es probable que tenga que abandonar el trabajo. En cualquier caso, hoy en día hay niños que aprenden en casa y  este proceso debe ser marco civilizado y claramente definida, y cómo hacerlo? .
Многодетная семья Голуб из Гомеля практически ничем не отличается от остальных. Папа, мама, два брата и две сестры, новая квартира по льготному кредиту — это теперь в жизненной копилке многих белорусов. Необычным можно назвать отношение к школьному образованию. Голубы обучают ребят на дому. Насколько это сейчас распространенное явление?
Старший сын Антон пошел в первый класс. Через год второй сын Максим — в первый. Все вроде бы было неплохо, но мы переехали в новую квартиру. Вокруг одни новостройки, школа далеко. Мы с супругой приняли необычное решение — перейти на надомное обучение. Закон позволяет. Правда, нужна веская причина. Например, ребенок сильно болеет и не может посещать занятия, тогда из школы домой к нему приходит учитель. Мы объяснили директору, что нам неудобно ездить, так как школа далеко и у детей разные смены. Бесплатного  учителя не требовали, сказали, что будем заниматься с репетиторами дома, а в школу приезжать на контрольные. Договорились. Написали необходимые заявления.

Конечно, в индивидуальном обучении нет ничего плохого. Но оно подходит не для всех. Во-первых, родители должны иметь уровень заработка гораздо выше среднего, чтобы оплачивать занятия. Во-вторых, это требует большего внимания к детям. Один из родителей, скорее всего, должен будет отказаться от работы. В любом случае сегодня есть дети, которые учатся дома. И этот процесс должен идти цивилизованно и в четко оговоренных рамках. А как это сделать? Над этим нужно думать. Главное — не запретить, а развить, помочь, разъяснить, выработать общие подходы. Ведь исключения только подтверждают правило.
Fuente:
http://ng.sb.by/obrazovanie-4/article/vneurochnaya-rabota.html
Fuente imagen
https://lh3.googleusercontent.com/EVFXlzTBiMr-YHpwbJr3PI6wOPo6F-YXCR_tj-QvDmUPS77LeXZpzf9lp0FqKOKkqpbD=s128
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Micropolíticas del deseo y Macri-políticas del encierro

America del Sur/Argentina/Noviembre 2016/Marino Pacheco/http://www.rebelion.org/

La reciente modificación de la Ley Nacional de Salud Mental, que vuelve a poner el foco en la enfermedad y la reclusión, trajo otra vez a escena una lucha que ya lleva años.

El viernes 7 de octubre, bajo la consigna “La salud mental se planta, que broten nuestros derechos”, una nutrida columna se desplazó por las calles de Córdoba capital, en la tercera edición de la Marcha por el Derecho a la Salud Mental, que este año logró realizarse en coordinación con otras ciudades del país y del mundo.

“Históricamente, las personas con padecimiento mental han sido consideradas y denominadas como locos peligrosos, locos delincuentes, locos incapaces. Por esto han sido objeto de castigos y las respuestas que han dado fueron desde acciones piadosas, de reeducación hasta control por medio del aislamiento, encierro y medicalización”, destacaron desde el colectivo organizador de la Marcha en Córdoba, integrado por psiquiatras y psicólogos, usuarios y estudiantes de psicología, pero también estudiantes de otras carreras universitarias, comunicadores y talleristas, personas sensibilizadas y comprometidas con la situación de la salud pública en general.

Seguramente la reciente derogación de la resolución 1.484 de la Ley Nacional de Salud Mental, llevada adelante por el gobierno de Mauricio Macri, haya reavivado ciertas indignaciones y promovido mayores procesos de movilización, en un sector que viene ejerciendo acciones de resistencia y creación desde hace años. La resolución 1.484 fue aprobada en 2015 y establecía el plazo de un año para reducir el cupo “mínimo de camas” en las instituciones psiquiátricas, tanto públicas y privadas, en el camino hacia sustituir estas instituciones por nuevos espacios, regidos por otras lógicas, sostenidas sobre otros paradigmas.

Esta avanzada del Ministerio de Salud de la Nación sobre una ley que de todos modos no había logrado implementarse plenamente, permite un claro paso adelante de los sectores que promueven la privatización y la medicalización de la salud.

De allí que desde la organización de la movilización realizada el viernes hayan denunciado la disminución del presupuesto destinado a salud mental, así como también que desde el Estado no se haya avanzado en la creación de una red de abordaje integral y una institucionalidad que permita controlar y erradicar las prácticas manicomiales. Plantarse, entonces, sostuvieron desde la movilización, para exigir equipos de salud mental en los barrios, que funcionen con dinámicas interdisciplinarias y comunitarias; para reclamar por la readecuación de los servicios de salud mental en hospitales generales; para exigir dispositivos con participación ciudadana real en la implementación de las políticas públicas; para que se brinde atención infanto-juvenil a través de dispositivos apropiados y para que la medicalización no sea la principal respuesta; para que se diversifiquen las respuestas con dispositivos sustitutivos al manicomio y para que la internación sea efectivamente el último recurso, sin dejar de ser respetuosa de los derechos de las personas y de sus particularidades culturales .

“Todos los abordajes comunitarios en salud que se vienen realizando son los más avanzados. Desde la década del 70 la salud está invadida por la creación de necesidades, la venta de medicamentos y toda una dinámica que sostiene a los laboratorios”, comenta Alejandro Vainer, uno de los editores de Topía. Revista de psicoanálisis, sociedad y cultura, que desde hace 25 años dirige Enrique Carpintero. Para Vainer, el abordaje territorial, comunitario de la salud mental es muy importante, ya que no considera a la salud mental aislada del resto de abordajes en salud comunitaria que puedan hacerse territorialmente, que a su vez están inscriptos “en una concepción de salud no privatista sino pública y universalista”.

Para muchos especialistas, más allá de sus límites, la gran virtud de la Ley Nacional de Salud Mental argentina (promulgada por el Congreso de la Nación en 2010 y reglamentada luego de un decreto en 2013) radica en el hecho de que en ninguna parte del texto se hable de “enfermedad mental” ni de “tratamientos”, sino de “padecimiento mental” y “procesos de atención” a los “usuarios”.

Incluso algunos referentes en la materia, como Vicente Galli (Director Nacional de Salud Mental entre 1984 y 1989), han destacado la eficacia de este tipo de abordajes en contraposición a los sostenidos sobre el paradigma de las “hiper-especialización” y la “medicalización”. Galli, por ejemplo, reivindica el abordaje “Comunitario, Colectivo y Territorial” de la salud mental desde una perspectiva de “interdisciplinariedad” que, lejos de borrar o diluir las responsabilidades específicas, las sitúa en una “perspectiva integradora”, cuyo eje está puesto en las tramas colectivas, en “equipos interdisciplinares” y “saberes no disciplinables”.

Cambiar de paradigma

En el libro Vivir sin manicomios. La experiencia de Triste, publicado hace algunos años por editorial Topía, su autor, Franco Rotelli, destaca la importancia de concretar los derechos consagrados en los textos de las leyes.

El psiquiatra italiano pone énfasis en la necesidad de cambiar de paradigma: no sólo sobre el hospital y la psiquiatría, sino además sobre la mirada que el propio psiquiatra tiene de sí mismo, y de la locura. Porque el cambio de paradigma, dice, implica además un cambio en las relaciones de poder. Y también un abordaje diferente en la agenda de trabajo.

Rotelli rescata de la Ley 180 italiana, que fue un referente mundial en la temática, quince “principios operativos” que, de modo sintético, podríamos resumir a través de una serie de énfasis: en el sujeto y no en la enfermedad; en una crítica al manicomio; en la necesidad de participación ciudadana; en la definición de “no neutralidad” de clase de los “aparatos psíquicos”; en las necesidades concretas de los usuarios y la necesidad de combatir el estigma y la exclusión social; en la posibilidad de definir “la libertad” como un espacio en el que es posible imaginar un “encuentro” más allá de la “enfermedad”; en las modalidades colectivas de los tratamientos; en la dimensión afectiva y el respeto por la diversidad; en el valor “terapéutico” de las múltiples prácticas de la vida cotidiana y, finalmente, en el “valor emancipador general” de las prácticas específicas de la salud mental, que pueden ser pensadas como “laboratorios” para políticas más en general, que apuesten a “un cambio radical de las instituciones”.

Por otra parte, el autor subraya el necesario doble trabajo de deconstrucción de las estructuras psiquiátricas y la construcción del proyecto que, en el caso de Trieste, encontró en las cooperativas un rol central. Grupos de teatro, video, diseño gráfico, limpieza, venta de productos fabricados por los propios usuarios o talleres como los de teatro, danza, música, cerámica o alfabetización, resultaron de vital importancia para el proceso de “desmanicomialización” que aconteció en Italia, junto con lo aquello que Rotelli denomina como “contaminación”, es decir, como una “trama de intercambios” entre el mundo “normal” y el otro. Contaminación que parte de la necesidad de cuestionar el “viejo módulo separado” (del médico/psicólogo) para convertir a las experiencias en “laboratorios de producción de relaciones y de conexiones”. “La empresa social comprende no solamente la activación de cooperativas de formación y de trabajo, sino el conjunto de iniciativas culturales, de conexión entre todas las agencias que construyen gradualmente en la ciudad el derecho de ciudadanía”, especifica.

Ese paradigma que -sólo en parte- la Ley Nacional de Salud Mental contempla (¿contemplaba?), es sobre el que el macrismo, como en otras esferas de la vida social, se propone avanzar para desarticular barriendo la cancha (como se dice popularmente), para abrirle nuevamente paso a las formas clásicas de entender la salud desde la enfermedad como correlato del control social.

Basado en la experiencia de desmanicomialización desarrollada en Trieste, Franco Rotelli argumenta que el desarrollo de una “empresa social” coincide con la necesidad de implementar una “acción habilitadora” y “rehabilitadora”, es decir, que apueste a la emancipación. Para ello, concluye, son necesarias la fuerza “de los movimientos sociales, un nuevo protagonismo de los pacientes y un largo proceso de autocrítica dentro de las corporaciones profesionales”.

Enclaves comunitarios

Durante el último fin de semana de noviembre (los días 25, 26 y 27), en la Copi de Villa Carlos Paz, se realizará el 6° Encuentro de Prácticas Comunitarias en Salud. Dicho encuentro trabaja con “Comisiones Organizadoras Regionales” que funcionan de manera permanente en Buenos Aires, Rosario, Mendoza y La Plata, y suele realizar durante el año pre-encuentros en las distintas ciudades. Hasta el momento se han realizado encuentros en Buenos Aires (2011 y 2012), La Plata (2013), Rosario (2014) y Mendoza (2015).

El Encuentro de Prácticas Comunitarias en Salud es un conjunto de servicios, instituciones, ONGs, agrupaciones políticas, sociales y profesionales, agrupaciones estudiantiles, organizaciones vecinales, micro-emprendedores, equipos de atención y personas del campo de la salud mental de todo el país, articuladas en red en pos del desarrollo de la salud comunitaria.

El mes pasado, cuando visitó Córdoba para participar del Pre Encuentro de Prácticas Comunitarias en Salud, Vicente Zito Lema rescató el “valor de eso” de las prácticas comunitarias frente al “valor de cambio” que propone la medicina hegemónica, que -dijo- “transforma todo en un negocio”, hasta lo más sagrado, “como es nacer y morir”. Frente a esos paradigmas, las resistencias se multiplican y se hacen oír. Movilizaciones como las del viernes, encuentros como el programado para noviembre, no hacen más que evidenciar que hay un creativo reverso de potencia social al “pragmatismo neoliberal” propuesto por el macrismo.

Fuente: http://revistazoom.com.ar/micropoliticas-del-deseo-y-macri-politicas-del-encierro/

Fuente:

http://www.rebelion.org/noticia.php?id=218056

Fuente imagen

https://lh3.googleusercontent.com/aQLLlA8akO-uLmO6fipR9T33-jkcbdBBaTOlSbrPYG7VVE6RFwppVSlEmB5VaKSia5L2Y-g=s85

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