Cuando todo hacía parecer que los brotes de pestes, endemias o epidemias eran cuestiones del pasado, otro virus y otra pandemia llegaron sin previo aviso. La sensación de inseguridad se vio atizada por la inasible presencia del covid-19 que signó nuestras experiencias vitales como nunca lo hubiéramos pensado ante el vertiginoso avance científico y tecnológico que la humanidad parecía haber alcanzado. ¿Qué percepción tuvieron las sociedades del pasado y la nuestra ante una enfermedad desconocida? ¿Contamos con repertorios culturales, políticos, económicos para superar psicológicamente los efectos de una pandemia? ¿Los intereses particulares influyen en las respuestas políticas a la catástrofe humana? Interpelado por este escenario de incertezas y situaciones que nos atraviesan, este libro procura reflexionar sobre las pandemias desde una perspectiva histórica y generar un aporte para volver a analizar contextos de epidemias y enfermedades con el fin de dar cuenta de esos escenarios pospandémicos.
Autora: Yolanda de Paz Trueba. Olga Echeverría. Silvana A. Gómez. Lucía Lionetti. [Coordinadoras]
Diego Armus. Lucía Lionetti. Jesús Binetti. Yolanda de Paz Trueba. Lucas Andrés Masán. Lucas Bilbao. Marcelino Irianni. Jorge Troisi Melean. Silvana A. Gómez. Adriana Carlina Álvarez. María Silvia Di Liscia. Karina Ramacciotti. Daniela Testa. Olga Echeverría. Irene Molinari. [Autoras y Autores de Capítulo]
Editorial/Edición: CLACSO. Facultad de Ciencias Humanas – UNICEN.
Fuente e Imagen: https://www.clacso.org.ar/libreria-latinoamericana/libro_detalle.php?orden=&id_libro=2459&pageNum_rs_libros=0&totalRows_rs_libros=1599
Cuba fue el único país del mundo que abrió su sistema educacional con todo su personal docente, sus niños y sus estudiantes vacunados contra la COVID-19, y, después de inmunizada masivamente su población pediátrica, no ha muerto ni un solo niño por la enfermedad.
Así lo recordó este martes Yuri Valdés Balbín, director adjunto del Instituto Finlay de Vacunas, para fundamentar cómo hay una participación decisiva de las universidades en los resultados que muestra el archipiélago contra la COVID-19.
Al intervenir en el Congreso Internacional Universidad 2022, el diputado a la Asamblea Nacional y Héroe del Trabajo de la República de Cuba, explicó que, desde un inicio, se entendió, por el país y por la comunidad científica, que íbamos a tener que responder a la urgencia con las capacidades que teníamos: una industria de vacunas de más de 30 años de experiencia, y antecendentes exitosos de las relaciones de esta industria con la universidad.
Relató que, en la década de los 80, las vacunas no funcionaban en niños menores de dos años, hasta que en 1987 un laboratorio de la Universidad de La Habana obtuvo la primera que resolvía ese problema, y otro laboratorio de la misma institución, el de Antígenos Sintéticos, en 1989 empezó un proyecto de una vacuna conjugada. «Hablamos de un conocimiento que se gestó en una universidad y que, después, se puso en función de un problema de salud».
Puso el ejemplo de la vacuna conjugada Quimi-Him (contra el haemophilusinfluenzae tipo B), a partir del diseño gestado en la universidad, y que luego se insertó en una formulación pentavalente.
Mencionó también la vacuna Quimi-Vio (contra el Streptococcuspneumoniae), que nos concede soberanía para combatir las enfermedades producidas por una bacteria considerada «asesina de niños».
La capacidad tecnológica surgida de nuestras universidades ha demostrado que somos capaces de hacer ciencia con impacto social y generar repercusión económica, dijo Valdés Balbín y, argumentó cómo la respuesta cubana a la COVID-19 ha sido otra muestra de ello.
Una expresión contundente es la tercera posición a nivel mundial que ocupa la Mayor de las Antillas en cobertura de vacunación, según el sitio web de referencia internacional Our World in Data; un resultado exaltado en Twitter, este martes, por el Primer Secretario del Comité Central del Partido y Presidente de la República, Miguel Díaz-Canel Bermúdez: «Fue difícil llegar hasta ahí, pero lo logramos en medio de las peores circunstancias. La dificultad, como tantas veces a lo largo de nuestra historia, se convirtió en oportunidad», escribió.
Europe/France/11-02-2022/Auteur(s) et Source : www.ferc-cgt.org
Chaque mois, la FERC s’associe à une journée internationale pour alerter sur les conditions de travail et de rémunération des femmes, mais aussi sur les questions d’éducation, de recherche, et de culture qui construisent les changements de société nécessaires à une véritable et réelle égalité entre les femmes et les hommes.
Le constat
Les filles représentent 58 % des étudiant·es à l’université. Elles sont 70 % dans les filières lettres ou sciences humaines, 40 % dans les filières scientifiques, selon le ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports. Pour autant, les parcours demeurent différenciés selon le sexe. Dès le lycée, les choix des filières scientifiques et techniques restent très clivés et les filles n’y représentent déjà plus que 31 %. Elles ne sont plus présentes qu’à 28,1 % dans les prépas scientifiques et dans les écoles d’ingénieur·es.
Dans le monde selon l’UNESCO, à l’heure actuelle « moins de 30 % des chercheur·ses dans le monde sont des femmes ». Selon les données de 2014-2016 de l’Organisation environ 30 % seulement des étudiantes choisissent des domaines liés aux STIM (Sciences, technologie, ingénierie, mathématiques) dans l’enseignement supérieur. À l’échelle mondiale, le taux de scolarisation des filles est particulièrement faible dans les domaines suivants :
Technologies de l’information et des communications, 3 %
Sciences naturelles, mathématiques et statistique, 5 %
Ingénierie, fabrication et construction, 8 %
En France, le plafond de verre est bien réel dans toutes les branches de métiers
Au CNRS, toutes disciplines confondues, le pourcentage moyen de chercheuses est de 35 %. Et, plus l’on s’élève dans la hiérarchie, plus ce pourcentage diminue. Dans l’enseignement supérieur, la proportion de femmes parmi les enseignant·es chercheur·ses chute avec seulement 27 % des professeuses d’université. Toutes les disciplines sont impactées avec des effets encore plus désastreux dans les disciplines « réputées difficiles et abstraites » comme la physique et les mathématiques.
En gestion et économie : 44 % des effectifs sont des femmes.
En langues & littérature : 62 %.
En mathématiques : 23 %.
En physique : 22 % (28 % parmi les Maitre·sses de conférence et 13 % parmi les Professeur·ses)/
En sciences pour l’ingénieur : 19 %.
En médecine : 27 %
Des inégalités de salaires
Dans l’ESR, en moyenne mensuelle un homme enseignant-chercheur touche 3758 € et une femme 3370 €.
Dans les entreprises, parmi les ingénieur·es, selon l’enquête menée en 2018 par l’IESF (Association des Ingénieurs Et Scientifiques de France), le salaire brut médian annuel des femmes s’élève à 47 000 euros contre 60 000 euros pour les hommes (écart 22 %).
Mais la réforme du Bac risque de renforcer les choix genrés des filières
Les premières données sur la répartition filles/garçons dans les spécialités de terminale, (soit la première promotion de la réforme du bac 2020) sont alarmantes : certaines matières scientifiques peuvent accueillir jusqu’à 87 % de garçons, quand des spécialités littéraires comptent 80 % de filles : 58 % de garçons en mathématiques et 87 % en informatique contre 30,7 % des filles.
Marie Duru-Bellat, professeuse émérite en sociologie et spécialiste des questions d’éducation, s’inquiète de son côté de ces premières données. « Dans l’ancien bac, les filles faisaient S parce qu’elles étaient de bonnes élèves, mais elles s’orientaient moins vers les sciences » dans le supérieur. « Aujourd’hui, poursuit la sociologue, on leur demande d’anticiper leur carrière professionnelle et l’on peut s’attendre à ce que leur choix soit encore plus genré ».
La LPR va pénaliser les femmes en repoussant l’âge de recrutement
Les nouvelles chaires de « professeur junior », qui consistent à donner quatre à six ans à une collègue pour faire ses preuves avant d’être recrutée, ou non, au niveau de professeuse, vont démotiver les jeunes femmes qui hésiteront à candidater.
Les nouveaux « CDI de mission scientifique » qui, contrairement à leur nom, sont à durée limitée, vont également précariser davantage les carrières des femmes.
Même Frédérique Vidal partage ce constat inquiétant. Dans un rapport publié en mars 2020, la ministre écrit : En France, mais aussi dans la plupart des pays européens, la part des femmes de 25 à 34 ans diplômées de l’enseignement supérieur est 10 points supérieure à celle des hommes. Pourtant, à l’entrée dans la vie active, la position des femmes reste problématique avec des écarts de rémunération défavorables d’emblée – de l’ordre de 10 % pour les diplômées de master -, ou une qualité de l’emploi inférieure, et ce quelle que soit la discipline de formation.
Pourquoi ? …encore le poids des stéréotypes
Dès le plus jeune âge, on ne valorise pas les mêmes qualités chez les filles et chez les garçons. Rapidement les premiers effets des inégalités femmes/hommes en matière de choix d’orientation se font sentir : dès la classe de seconde, seulement 46 % des élèves qui suivent des options scientifiques ou technologiques sont des filles, alors qu’elles sont surreprésentées (69 %) dans les enseignements d’exploration au profil littéraire, selon les données 2016 du ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports.
En raison des stéréotypes attribués à certaines filières, les filles ne vont pas naturellement vers les formations scientifiques et technologiques dites « masculines ». Elles doutent de leurs capacités à s’intégrer dans des formations où les garçons sont plus nombreux et, au final, sont poussées à l’autocensure (notamment par toutes sortes de comportements leur indiquant qu’elles ne sont pas autorisées à se sentir bien dans ces filières). Les filles privilégient des filières qui font appel aux soi-disant dispositions naturelles féminines (l’écoute, l’attention aux autres…) plutôt que celles qui demandent des compétences plus techniques.
Focus : et l’histoire ? L’effet Matilda, ou les découvertes oubliées des femmes scientifiques
« L’effet Matilda », ce phénomène de déni ou de minimisation de la contribution des femmes scientifiques à la recherche. Bien souvent, leurs travaux sont attribués à des collègues masculins, quand elles ne sont pas tout bonnement oubliées. Au cours de l’histoire, les femmes de science se sont faites spolier de nombreuses découvertes.
Nombreuses sont les femmes qui se voient évincées des remises de prix, quand il ne s’agit pas carrément d’un prix Nobel. De la physicienne Lise Meitner à la biologiste Rosalind Franklin en passant par l’astronome Jocelyn Bell, beaucoup de ces scientifiques n’ont accédé à la reconnaissance qui leur était due que des années après leurs découvertes. La minimisation, quand il ne s’agit pas de déni, de la contribution des femmes scientifiques à la recherche n’est pas un phénomène nouveau : l’historienne des sciences Margaret Rossiter l’a théorisée sous le nom d’effet Matilda.
Des exemples
Jocelyn Bell-Burnell (1943-) – Astrophysicienne britannique, est connue pour sa découverte du premier pulsar en 1967. C’est pourtant son directeur de thèse, Anthony Hewish, qui se vit décerner le prix Nobel de physique 1974. Ce fut par ailleurs la toute première distinction attribuée dans le domaine de l’astronomie.
Nettie Stevens (1821-1912) – Généticienne américaine, fut à l’origine de la découverte en 1905 que le sexe de chaque individu est déterminé par des caractères chromosomiques XY. Une contribution phénoménale à la science génétique naissante. Mais ce sont ses mentors, Thomas Hunt Morgan et Edmund Beecher Wilson, que l’histoire retiendra.
Marietta Blau (1824-1970) – Physicienne autrichienne, a révolutionné les méthodes photographiques de détection de particules chargées avec une de ses étudiantes, Hertha Wabacher. Le prix Nobel sera pourtant attribué en 1950 à Cecil Powell.
Face à ces constats dans le monde de la recherche et des sciences, la FERC- CGT rappelle :
qu’elle combat le système patriarcal, fondé sur une domination des hommes sur les femmes et toute forme de discrimination.
Qu’elle lutte pour l’égalité filles-garçons et dénonce les stéréotypes de genre.
Qu’elle défend l’accès des femmes aux postes de responsabilités dans tous les métiers et à tous les niveaux.
Qu’elle revendique l’égalité salariale et professionnelle.
Los últimos dos años quedarán siempre en nuestra memoria por la llegada de la COVID-19, por el caos o la incertidumbre, pero, también por el punto de inflexión que ha dotado a la tecnología hiperconectada de visibilidad en lugares y sectores en los que hasta ahora parecía de difícil aplicación. Cómo en toda crisis, sea del tipo que sea, hay quienes en medio de las dificultades siempre encuentran la oportunidad para avanzar y mejorar en algunos aspectos, como ha sido el caso de la educación.
El sector educativo está evolucionando en su metodología, cada día más alejada de lo que entendemos como tradicional, pero también su suma a la transformación digital. Si cada día es más normal integrar este tipo de tecnologías en auge como el IoT en la industria y las empresas, ¿por qué no hacerlo en las escuelas?
El IoT está creciendo muy rápido, aportando valor a todas aquellas industrias que deciden aplicarlo, y, por ello, son cada vez más los centros educativos que apuestan por su uso, aunque sea de manera gradual, ya que los dispositivos IoT contribuyen a la construcción de entornos educativos distintos.
El Internet de las Cosas puede estar presente de manera crítica en algunos sectores como el logístico, donde se emplea de manera masiva para la monitorización de activos en tiempo real, por lo que conocer su aplicación y potencial es de gran utilidad de cara a la empleabilidad del alumnado.
Además de lo referente a la mejoría de la experiencia tanto desde el punto de vista del que aprende como del que enseña, no puede pasarse por alto la gran utilidad del IoT en lo referente a la seguridad tanto física, si se emplea para la vigilancia de los recintos como atribuida a lo digital para proteger la red interna que contenga información relevante del centro, los alumnos o los profesores.
Respecto a los datos, el uso del IoT permite una mejoría en la gestión de los centros educativos, recogiendo un volumen de información que, posteriormente, la dirección de los centros puede utilizar para enriquecer rendimientos o ahorrar costes. Por ejemplo, conectando la iluminación o los sistemas de calefacción y refrigeración al IoT y teniendo un control de horarios, aulas vacías y apagados programados.
Un aspecto fundamental es la implicación de los estudiantes con estas tecnologías IoT. El Data Science y El Internet de las Cosas son dos tecnologías en crecimiento, prácticamente acaban de aterrizar, por lo que todo indica que de aquí a unos años se convertirán en auténticas necesidades tanto como lo es un teléfono móvil o un ordenador hoy día. No está de más que se invite a los alumnos, sobre todo si cursan algo en relación con la ingeniería, a descubrir estas nuevas posibilidades que ofrece el IoT.
La administración de esta tecnología juega un papel determinante en esta era tecnológica con nativos digitales en las aulas. El IoT tiene el firme propósito de colaborar para que colegios, institutos y universidades otorguen a sus alumnos una formación excelente acompañada de unas herramientas de gestión de vanguardia.
Este libro reúne un conjunto de debates y reflexiones actuales en torno a las políticas y la diversidad de formas en las que se produce, circula, gestiona y evalúa el conocimiento en las universidades de América Latina y el Caribe. Sus veintinueve contribuciones escritas por investigadoras/es de Argentina, Bolivia, Colombia, Cuba, Ecuador, México, Perú y Uruguay dan cuenta de los desafíos y las reconfiguraciones que atraviesan las funciones de investigación, vinculación y/o extensión en diálogo con la docencia, y las actividades de gestión del conocimiento y evaluación de la investigación. El libro ofrece un aporte colectivo que busca fortalecer la apertura en la producción y circulación del conocimiento entendido como bien público y común, gestionado por las comunidades académicas de manera no comercial, contextualizado en las universidades latinoamericanas y robustecido por una diversidad de enfoques.
Autora:
Liliana Córdoba. Laura Rovelli. Pablo A. Vommaro. [Editores]
Editorial/Edición: CLACSO. Universidad Nacional de Córdoba.
Fuente e Imagen: https://www.clacso.org.ar/libreria-latinoamericana/libro_detalle.php?orden=&id_libro=2432&pageNum_rs_libros=0&totalRows_rs_libros=1598
Del inesperado Nobel de Literatura al poco pacífico presidente de Etiopía o el desaparecido arzobispo sudafricano, pasando por la descubridora de la variante ómicron del coronavirus o la primera mujer jefa de Estado en Tanzania… esta decena de personas ha hecho historia este año.
Al terminar cada año, el blog África no es un país recuerda a algunos de las mujeres y hombres africanos que fueron noticia en los últimos 365 días, una lista inevitablemente corta que recorre los ámbitos de la política, el deporte, la ciencia o la cultura; un repaso a la actualidad del continente en 2021 a través de sus rostros más destacados.
Y Abiy Ahmed se fue a la guerra
La imagen de Abiy Ahmed, primer ministro de Etiopía, vestido con uniforme militar y arengando a sus tropas en el frente de guerra será, sin duda, una de las más icónicas de 2021. No solo porque dicha fotografía resume la paradoja del ardor guerrero de quien fue elegido Premio Nobel de la Paz hace dos años, sino porque este conflicto tiene en vilo a todo el continente. La llegada al poder de Ahmed en 2018 fue el comienzo del fin del complejo sistema de equilibrios étnicos y políticos que había imperado en Etiopía durante dos décadas y los grandes perjudicados fueron aquellos que habían ocupado la cúspide de dicho entramado, los dirigentes del Frente de Liberación del Pueblo de Tigray (TPLF) que no tardaron en oponerse a las reformas de su laureado primer ministro.
Ahmed declaró la guerra en noviembre de 2020 pero las hostilidades habían comenzado meses antes con los tigrayanos en franca rebeldía en su feudo del norte del país. El primer ministro etíope mostró un excesivo optimismo cuando tres semanas más tarde declaró el final del conflicto tras la entrada en Mekele de las tropas federales. Los rebeldes se echaron al monte, reorganizaron sus fuerzas y lanzaron una contraofensiva que llegó a situarse a unos 200 kilómetros de la capital, Adís Abeba. Fue entonces cuando el premio Nobel decidió ir al frente para coordinar a su Ejército, que logró ir recuperando terreno hasta forzar la retirada de los tigrayanos de las regiones de Afar y Amhara hace apenas unas semanas. La guerra de Etiopía, en todo caso, está lejos de haber terminado.
Ngozi Okonjo-Iweala, primera mujer al frente de la OMC
El 15 de febrero, la Organización Mundial de Comercio (OMC) hacía historia al nombrar a la primera mujer y a la primera persona nacida en el continente africano al frente de este organismo. No fue fácil. La candidatura de la nigeriana Ngozi Okonjo-Iweala había sido bloqueada nada menos que por el presidente estadounidense Donald Trump, quien apostaba por la ministra de Comercio de Corea del Sur, Yoo Myung-hee, alegando que la africana no tenía suficiente experiencia pese a que había ocupado puestos de responsabilidad en el Banco Mundial durante más de dos décadas, había sido ministra de Finanzas y Asuntos Exteriores de su país y había integrado una larga lista de consejos de administración y juntas directivas de empresas, ONG y organismos internacionales. La llegada de Joe Biden a la Casa Blanca permitió desbloquear el nombramiento de Okonjo-Iweala.
Economista formada en Estados Unidos, no solo destaca por su impresionante currículum sino por su capacidad de gestión y liderazgo. En los distintos cargos que ha ocupado, uno de los últimos presidenta de la Alianza Mundial para las Vacunas y la Inmunización (GAVI), ha destacado por su lucha contra la corrupción y por su interés en promocionar a jóvenes y mujeres. Su intención es promover profundas reformas en la OMC para avanzar hacia un comercio más justo y precisamente lo que define como “nacionalismo y proteccionismo” de las vacunas contra la covid-19 es uno de los primeros retos a los que se debe enfrentar.
Idris Déby, muerto en el frente de batalla
El 20 de abril, el portavoz del Ejército de Chad hacía un anuncio sorprendente: el presidente Idris Déby, poderoso aliado de Occidente en África central y uno de los jefes de Estado más influyentes de la región, había muerto a consecuencia de las heridas sufridas mientras combatía a un grupo rebelde que había entrado en el país desde la vecina Libia. En realidad, Déby había fallecido dos días antes y su cuerpo había sido trasladado en un helicóptero hasta Yamena, la capital. Sin embargo, los pilares del régimen necesitaban tiempo no solo para digerir la noticia sino para organizar un golpe de Estado que les permitiera seguir en el poder sin tener en cuenta el relevo establecido en la Constitución.
Déby murió como había vivido, en permanente combate contra sus enemigos. En 1990 entró como líder guerrillero en Yamena y, tras derrocar a Hissène Habré, se convirtió en nuevo presidente de Chad, puesto que ocuparía con puño de hierro durante tres décadas. Frente a las constantes rebeliones que le amenazaban o ante el avance del yihadismo de Boko Haram, Déby no dudaba en acudir al frente a dirigir a sus tropas. De hecho, había logrado convertir a su Ejército en el más temible de la región gracias al dinero del petróleo, mientras en el interior reprimía a la oposición y ganaba una elección tras otra. Tras su muerte es su hijo, el general Mahamat Idris Déby, apodado Kaka, quien ostenta el poder al frente de una junta militar.
Sifan Hassan o el arte de correr
El pasado 7 de agosto la atleta de 28 años Sifan Hassan, nacida en Etiopía y nacionalizada holandesa, se convirtió en la primera deportista de la historia en conseguir tres medallas en carreras de fondo en unos Juegos Olímpicos. Dos oros en 10.000 y 5.000 metros y un bronce en 1.500 han llevado a esta joven que huyó de su país natal con 15 años y se convirtió en refugiada en Europa hasta el Olimpo del deporte mundial. Tras pasar por un centro de acogida de menores se asentó en Eindhoven con el sueño de convertirse en enfermera, pero sus extraordinarias dotes para el deporte la llevaron por otro camino.
Ostenta los récords de Europa de 10.000, 5.000, 1.500 y medio maratón y los récords mundiales de la milla, cinco kilómetros en ruta, 10.000 y la hora. La proeza de Hassan en los Juegos Olímpicos 2020 de Tokio, aplazados a 2021 por la pandemia, tiene mucho que ver con un carácter formado en la adversidad. En la última vuelta de la semifinal de 1.500 sufrió una caída y tuvo que acelerar para lograr la clasificación. La refugiada que huyó de su país en 2008 se ha convertido en una auténtica estrella en su país de adopción.
Alpha Condé, más dura fue la caída
Sentado en un sofá con cara de pocos amigos, vestido con pantalones vaqueros, descalzo y una camisa mal abrochada y rodeado de militares. A su pesar, esta será la imagen que pasará a la historia de un Alpha Condé, de 83 años, que fue durante más de una década presidente de Guinea-Conakry y que acabó saliendo por la puerta de atrás. El 5 de septiembre, un golpe de Estado acabó de cuajo con el hombre que estaba llamado a consolidar la democracia en su país y cuyo empeño por mantenerse en el poder terminó por hacer retroceder a Guinea hasta la casilla de salida de los tiempos oscuros de la dictadura militar.
Cuando el histórico opositor Alpha Condé ganó las elecciones de 2010 se convirtió en el primer presidente democrático de la sufrida Guinea-Conakry. Sin embargo, su carácter arisco, sus maneras de tratar a la oposición y su fracaso a la hora de desarrollar a su país fueron abonando el terreno para un final abrupto. Tras reformar la Constitución y ganar las elecciones en 2020, procesos ambos que estuvieron salpicados de decenas de muertos y cientos de presos, Condé tenía los días contados. Los hombres del teniente coronel Doumbouya no encontraron mucha oposición en su camino hacia el Palacio de Sekhoutoureya y la mayoría de los guineanos celebró la caída en desgracia de su presidente.
Samia Suluhu está a los mandos en Tanzania
El 19 de marzo, Samia Suluhu Hassan aparecía en la televisión pública tanzana con rostro serio. Le tocaba anunciar el fallecimiento del presidente del país, John Magufuli, oficialmente por problemas cardíacos. Como vicepresidenta, esta economista nacida en Zanzíbar en 1960 y con una larga carrera política se convertía en la primera mujer jefe de Estado en Tanzania, la segunda en ejercicio en toda África junto a la etíope Sahle-Work Zewde. Sin embargo, como ella misma ha asegurado en varias entrevistas, no debe favores a nadie y ha llegado hasta el cargo por su trabajo y sus competencias.
Tras cursar estudios de Administraciones Públicas y Finanzas entre su país, India y Reino Unido, Mama Samia (como se la conoce en Tanzania) comenzó su servicio público en su Zanzíbar natal como diputada y ministra regional para dar luego el salto como parlamentaria a la Asamblea Nacional. Su reconocido trabajo en la reforma de la Constitución y su talante conciliador hicieron que el presidente Magufuli la nombrara vicepresidenta del país en 2015. Sin embargo, era ella quien solía acudir a las cumbres internacionales y quien fue ganando peso como figura política emergente. Frente al negacionismo ante la covid-19 y las bravuconadas de su antecesor, Samia Suluhu propone otra forma de gobernar.
El esperado regreso de Laurent Gbagbo
Diez años después de su humillante salida de Costa de Marfil, Laurent Gbagbo regresaba a su país aclamado por miles de seguidores. El 17 de junio las calles de Abiyán se convirtieron en una fiesta para recibir a quien fuera presidente del país entre 2000 y 2011, derrocado tras unas polémicas elecciones y un conflicto que costó la vida a unas 3.000 personas y conducido ante la Justicia Internacional para, una década más tarde, resultar absuelto de los crímenes que se le imputaban. Pero Gbagbo no tiene intención de mirar hacia atrás y lo dejó claro cuando, un mes después de su vuelta, se reunía con su rival, el presidente marfileño Alassane Ouattara, en un clima distendido y de reconciliación. Aún hay presos políticos y heridas abiertas, pero Costa de Marfil ya mira hacia adelante.
El veterano profesor de Historia de 76 años ha decidido romper su vínculo con el Frente Popular Marfileño, que él mismo fundó, y crear el Partido de los Pueblos Africanos, una formación panafricanista y de izquierdas que pretende llegar en pleno estado de forma a las elecciones presidenciales de 2025. Sin embargo, Gbagbo esconde de momento sus cartas y mantiene el suspense acerca de sus intenciones. ¿Se presentará a dichos comicios o dará un paso a un lado? “Yo decidiré de qué manera voy a continuar en la batalla”, dijo en un mitin reciente.
Angelique Coetzee, la descubridora de ómicron
A mediados de noviembre, la doctora sudafricana Angelique Coetzee recibió en su consulta a un varón de unos 30 años con dolores de cabeza y corporales. Aunque en ese momento la incidencia de la covid-19 era muy baja, decidió hacerle un test. Al dar positivo, alertó a sus colegas: “Algo va mal, estos síntomas no coinciden con la variante delta”. Varias pruebas después, los científicos sudafricanos alertaban al mundo de la existencia de la ómicron, que hoy se extiende por todo el mundo. Para Coetzee, presidenta de la Asociación Médica de Sudáfrica, la reacción de cierre de fronteras a Sudáfrica fue precipitada y no estaba justificada, pues la nueva variante ya estaba circulando por esos mismos países que prohibían vuelos. En su opinión se trata de una mutación menos grave que la delta, según la evolución que ha vivido en Sudáfrica.
Abdulrazak Gurnah, el Nobel sorpresa
Fue la gran sorpresa literaria del año. El ganador del Premio Nobel de Literatura, el tanzano Abdulrazak Gurnah, no estaba en las quinielas del galardón ni su nombre sonaba como aspirante en los círculos editoriales. “Cuando me llamaron, pensé que era una broma”, aseguró el propio Gurnah a los periodistas. Autor de diez novelas y varios relatos cortos, cuando era joven decidió emigrar a Reino Unido para finalizar sus estudios. En la Universidad de Kent se doctoró y allí ejerció como director del departamento de inglés durante muchos años hasta su jubilación. La Academia Sueca le concedió el Nobel “por su penetración inflexible y compasiva de los efectos del colonialismo y los destinos de los refugiados en el abismo entre culturas y continentes”.
La lucha climática de Vanessa Nakate
A sus 25 años, la ugandesa Vanessa Nakate se ha convertido en una de las activistas climáticas más conocidas de África. Carismática y reivindicativa, inspirada por Greta Thunberg, en enero de 2019 comenzó a manifestarse delante del Parlamento de Uganda para protestar por su inacción ante el cambio climático y para defender las amenazadas selvas del Congo. Tras participar en la COP25 celebrada en España acudió al Foro Económico Mundial en Davos donde coincidió con otros activistas climáticos. Allí, la agencia Associated Press publicó una foto de grupo y recortó a Nakate. “No me han borrado a mí, sino a todo un continente”, dijo entonces. La agencia se acabó disculpando. La revista Time la incluyó en 2021 como una de las 100 líderes del futuro.
Desmond Tutu, el arzobispo que se enfrentó al ‘apartheid’
La vida del arzobispo emérito Desmond Tutu se apagó el pasado 26 de diciembre apenas dos meses y medio después de cumplir los 90 años. Premio Nobel de la Paz en 1984 y después presidente de la Comisión de la Verdad y la Reconciliación, pocos sudafricanos contribuyeron de una manera tan destacada a la caída del apartheid y a la construcción de la nueva Sudáfrica. Activista comprometido con la no violencia, destacó por su verbo libre y su constante defensa de los oprimidos. Además del combate contra la segregación racial y pese a ser la cabeza visible de la Iglesia Anglicana en África austral, no dudó en defender el uso del preservativo, la homosexualidad y la eutanasia, además de múltiples causas internacionales como la creación de un Estado palestino o la lucha del Dalai Lama en el Tíbet. Su talante risueño e irónico y su ánimo conciliador quedarán para la historia.
El equipo será montado en la base Belgrano II, la más austral de los emplazamientos argentinos en el continente, para detectar exoplanetas y otros cuerpos menos accesibles desde otras latitudes.
Un telescopio automatizado, que podrá operar remotamente desde Buenos Aires, será montado en la base antártica Belgrano II, la más austral de los emplazamientos argentinos en el continente, desde donde tendrá la posibilidad de detectar exoplanetas y otros cuerpos celestes que son de difícil acceso desde otras latitudes.
El montaje del «Observatorio Robótico Antártico Argentino» -tal su nombre- es parte de una cooperación entre el Instituto Antártico Argentino (IAA), el Instituto de Astronomía y Física del Espacio (IAFE) y la Universidad Nacional de Hurlingham (Unahur). Estará orientado a realizar observaciones científicas de tipo fotométrico sobre diversos objetos del cielo nocturno.
El observatorio tendrá un telescopio con instrumentos necesarios para producir imágenes astronómicas de alta calidad y una infraestructura adecuada para albergarlos frente a las condiciones climáticas extremas.
Para albergarlo se construyó una cúpula que contará con sistema de motorización y automatización realizado en la Unahur; el observatorio estará apoyado sobre una base de hierro galvanizado, que ya está instalada en el suelo antártico.
El doctor en física e investigador del IAFE, Mario Melita, afirmó en diálogo con Télam que «las ubicaciones polares tienen ventajas importantes para la astronomía. En la Antártida hay regiones donde el régimen climático es de los más estables en el planeta, con muy poco viento, las bajas temperaturas disminuyen el ‘ruido’ en los detectores y de acuerdo a la latitud en la que nos paremos podemos disponer de seis meses de día y seis meses de noche».
Melita consideró «muy valiosas» todas esas condiciones para «estudiar un fenómeno astronómico como estrellas binarias o exoplanetas porque se pueden conseguir datos constantes durante un largo período de tiempo y no observaciones de ocho horas al día como se puede hacer desde posiciones más al norte».
Y sostuvo: «Este proyecto aprovecha la disponibilidad logística de Argentina para operar desde la base antártica Belgrano II que está ubicada a apenas 17 grados del Polo Sur, desde donde se puede monitorear la región del espacio visible desde allí con mucha regularidad, algo que para los observatorios ubicados más al norte es más complejo porque sus latitudes le dan menos tiempo de acceso».
El físico señaló que «esta iniciativa no busca solo avanzar en la observación astronómica, sino que también busca desarrollar la ingeniería necesaria para poder montar un observatorio que pueda operar en regiones más aisladas de la Antártida en las que no tenga personal para darle soporte técnico como sucede en Belgrano II».
«El observatorio que se va a montar en Belgrano II también es un modelo de pruebas para ver cómo tolera esta tecnología las condiciones climáticas de ese ambiente hostil, y en esta ubicación en particular su cercanía con la costa», resaltó.
En ese sentido, indicó que «en la campaña de verano de 2019-2020 fue montada allí la estructura metálica que servirá de base, este verano se va a trasladar a Belgrano II el edificio en forma de cúpula que protegerá al telescopio y el próximo verano llevaremos el telescopio y el resto de los sensores».
«La dotación de Belgrano II va a ser la responsable del mantenimiento del edificio y revisar si efectivamente es lo suficientemente estanco y robusto, si los motores que deben mover la cúpula funcionan y si los burletes mantienen su estanqueidad bajo esas condiciones climáticas», detalló.
Melita contó que «el telescopio en sí es un equipo que nos lo dona el Instituto de Ciencias Astronómicas, de la Tierra y del Espacio (ICATE), un instituto del Conicet que hace astronomía en San Juan, y durante este año vamos a trabajar para adecuar los componentes electrónicos al frío antártico y en los sistemas necesarios para que en principio el observatorio pueda ser operado de manera remota desde Buenos Aires, pero con el objetivo de que en el mediano plazo pueda funcionar de manera robótica, eligiendo qué sectores observar o cuándo hacerlo en base a los parámetros que se le programen para cada investigación».
«Con la experiencia que nos de la operación de este observatorio en las condiciones climáticas de Belgrano II también esperamos sumar los conocimientos necesarios para un futuro observatorio que planeamos totalmente autónomo, para el cual todavía el principal desafío sigue siendo la provisión de energía; en un continente donde la gran mayoría de la energía se genera con combustibles fósiles entendemos para operar en un lugar remoto o aislado en el que además puede haber varios meses de noche, tenemos que pensar en desarrollos vinculados a la energía eólica», estimó
El investigador subrayó que «hasta donde tenemos conocimiento esta sería la tercera experiencia a nivel mundial de estas características, China ya tiene un observatorio que les permitió avanzar en varias investigaciones y ahora planea instalar en el corto plazo otros tres o cuatro similares, mientras que también hay un telescopio en la base Concordia que operan de manera conjunta Francia e Italia y también ha demostrado ser muy útil».
«Este observatorio nos va a dar más oportunidades de observar estrellas peculiares y sistemas exoplanetarios tomando como referencia lo que ya conocemos y los datos que aportan las misiones satelitales, por ejemplo la misión TESS. Esta ubicación nos permitirá producir datos con una base de tiempo similar a la que producen los satélites pero con un costo comparativo muchísimo menor», completó Melita.
La Base Belgrano II está ubicada en el Nunatak Bertrab, en bahía de Vahsel sobre la costa Confín en la Tierra de Cotas a unos 1.300 kilómetros del Polo Sur y a cerca de 5.000 de la Ciudad de Buenos Aires y a nivel internacional es la más austral asentada sobre tierra firme.
La región se caracteriza por tener cuatro meses de noche polar y cuatro meses de día, en la que las temperaturas pueden alcanzar decenas de grados bajo cero con vientos de hasta 200 kilómetros por hora.
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