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Francia:Plaidoyer pour une éducation basée sur l’intelligence émotionnelle

Europa/Francia/Julio del 2017/Noticias/https://theconversation.com/

Un enfant anxieux et constamment embourbé dans ses propres peurs, peut complètement passer à côté de sa scolarité, échouant aux examens et, plus tard, dans sa vie professionnelle et personnelle. Mais heureusement pour lui, nous avons découvert un antidote à ce mal qui ronge petit à petit sa tête et son corps.

L’intelligence émotionnelle, une capacité mentale abrégé en QE (la première pour quotient, la deuxième pour émotionnel), permet de réguler efficacement nos émotions pour mieux appréhender certaines situations stressantes, voire paralysantes.

De nombreux résultats de recherche académiques montrent en effet qu’il est primordial, pour l’équilibre émotionnel des enfants et leur rapport a leurs peurs, de développer leur QE chez eux à la maison (principalement à travers la relation que leurs parents entretiennent avec eux), mais aussi à l’école, l’endroit où ils passent la plus grande partie de leur temps et où ils expérimentent l’essence même des relations sociales et des émotions qui vont avec.

À mon sens, c’est là où la malléabilité cérébrale de l’enfant est à son apogée (de la maternelle au lycée), que nous devons agir et réfléchir à la mise ne place de programmes de développement des compétences émotionnelles.

Chez 22 000 lycées américains, 75 % ont des ressentis négatifs

Ces programmes doivent permettre à l’individu en construction de lutter efficacement contre ses peurs et ses angoisses infondées. C’est sur ce socle psychiquement solide que prendra appui l’enfant pour se dresser, grandir et se transformer en adulte « bien dans ses pompes ».

Comme souvent, les États-Unis montrent la voie. Ainsi y a-t-il eu l’« appel » du 24 octobre 2015 dans le Connecticut. Un événement réunissant jeunes élèves, parents, professeurs, éducateurs, chefs d’établissements publics et privés, et chercheurs sur le QE s’est tenu ce jour-là dans un auditorium de la prestigieuse université de Yale.

Ce sommet avait pour nom « Emotion Revolution » et avait pour objectif de réveiller les consciences sur le rôle primordial que jouent les émotions dans l’éducation de nos enfants.

Une élève de la East Hartford High School, relatant son expérience du programme Emotion Revolution. CT Senate Democrats/FlickrCC BY-NC-ND

Une étude menée sur 22 000 lycéens américains fut notamment présentée. Interrogés sur la manière dont ils se sentent à l’école, 75 % d’entre eux répondent qu’ils ont des ressentis négatifs. Les trois premiers mots qui leur viennent en tête sont : fatigue (39 %), stress (29 %) et ennui (26 %).

Ceux qui ont affaire à des enseignants peu émotionnels, peu aidants et plutôt cassants ressentent de la peur, du désespoir et de la solitude, ce qui peut impacter négativement leur parcours scolaire, leur santé et, à terme, leur entrée dans la vie active.

Quand on leur demande comment ils voudraient idéalement se sentir au lycée, sortent de leurs bouches les mots : joie, excitation et l’idée d’être « réénergisés » par leurs professeurs, comme des batteries à plat qu’on rebranche au secteur.

Ceux qui se trouvent face à des profs engagés, émotionnellement positifs, délivrant des cours jugés utiles et pertinents, expérimentent en effet beaucoup plus d’émotions positives que la moyenne (intérêt, respect, joie) ; ce qui améliore grandement leur apprentissage et les maintient dans une bonne condition mentale et physique.

Pour une refondation éducative

Au moment de baisser le rideau, les organisateurs de cette journée ont donc appelé les chefs d’établissement à une refondation éducative, en les invitant à mettre en place des programmes pédagogiques innovants pour mener à bien cette « révolution émotion » dans la tête et le corps des enfants et adolescents.

Le programme d’apprentissage SEL (Social and Emotional Learning) a été cité à de nombreuses reprises. Il vise à éduquer émotionnellement les enfants de la pré-maternelle au lycée et est en plein développement dans les écoles américaines. Plus de la moitié d’entre elles l’ont déjà adopté.

L’apprentissage de l’intelligence émotionnelle bénéficierait à tous, élèves comme professeurs.NWABR/FlickrCC BY

Il serait souhaitable que ce type de programme puisse pénétrer les murs opaques et rationnels de la sacro-sainte Éducation nationale française, qui concentre surtout son enseignement sur le développement intellectuel de l’enfant (connaissances). Le développement physique et artistique n’étant que peu développé, et le développement social et émotionnel encore moins.

Pourtant, mettre en place un apprentissage autour du QE ferait le plus grand bien à tous, enseignants comme élèves. En maternelle, il est certes important que votre enfant connaisse quelques lettres et chiffres, qu’il soit propre et poli, qu’il sache s’habiller seul, mais aussi qu’il maîtrise des habiletés sociales et émotionnelles.

Apparu à la fin des années 1990, le SEL plonge les jeunes dans un environnement d’apprentissage qui favorise l’interaction sociale. L’objectif étant de les encourager à créer et à tisser des liens avec autrui, à être collaboratifs, à exprimer leurs émotions, à communiquer efficacement leurs besoins et leurs intentions tout en étant attentifs aux besoins d’autrui, à chercher le consensus, à gérer le conflit et à affronter leurs peurs. Rien de tel pour parfaire sa connaissance de soi et des autres !

Des enfants qui vont mieux et ont de meilleurs résultats

Pour ce faire, plusieurs méthodes sont mises en place, comme des jeux de rôle, des activités artistiques, des stimulations sensorielles, ou encore des jeux dramatiques. Avec, en filigrane, l’utilisation récurrente d’outils numériques et des nouvelles technologies.

Des chercheurs se sont intéressés aux bienfaits concrets de ce programme. Ils ont compilé pas moins de 213 études scientifiques sur le sujet (75 % d’entre elles ont été publiées au cours des vingt dernières années), impliquant 270 034 enfants (57 % d’enfants en maternelle et primaire, 31 % de collégiens, et 13 % de lycéens).

Leur conclusion est sans appel : les enfants ayant suivi un programme SEL ont développé significativement leurs compétences émotionnelles. Il apparaît notamment qu’ils sont capables, bien plus que ceux ayant suivi un cursus scolaire standard, de réguler leurs émotions, de savoir attendre leur tour, de gérer leur anxiété, leur stress, et de résoudre les conflits en négociant plus subtilement et habilement.

Des élèves qui vivent mieux… heureux, tout simplement. OakleyOriginals/FlickrCC BY

Ils sont plus empathiques, détectent plus facilement les émotions chez eux et chez autrui, sont de manière générale plus positifs et plus respectueux. Ils sont aussi moins sujets à la dépression, moins agressifs et violents. Ils commettent moins d’actes de délinquance. Ils ont plus confiance en eux, affirment leur « leadership », prennent plus facilement des décisions « responsables » sans peur de l’échec, développent un goût prononcé pour la justice sociale et, comme dirait Jean-Pierre Bacri, un certain goût des autres.

Ils ont en outre de meilleurs résultats scolaires que la moyenne. Les chercheurs ont même pu chiffrer leur progression académique : un enfant ayant suivi un programme SEL augmente de 11 % ses notes en maths et en lecture. Une étude complémentaire menée sur 667 lycéens révèle que ceux au QE élevé obtiennent des meilleurs scores de GPA – qui compte pour accéder aux universités les plus prestigieuses aux États-Unis.

Notez que tous ces effets bénéfiques – que l’enfant ait suivi le programme SEL quelques mois seulement ou un an ou plus – durent dans le temps. D’ailleurs, une étude a révélé que des programmes semblables au SEL, mis en place dans 13 classes « tests » pendant six semaines, ont permis d’augmenter significativement le QE des élèves, améliorant de fait leur capacité à gérer leur anxiété et à se montrer adaptables à leur environnement.

Développer l’émotionnel reviendrait à diminuer les coûts de santé

Pour mettre en place de tels programmes, pas besoin de faire appel à une équipe de choc. Les chercheurs montrent en effet que dans les écoles, l’équipe en place est tout à fait capable, à condition d’être formée en amont.

D’ailleurs, lorsque le programme est porté par le personnel existant, celui-ci est encore plus efficace que si l’école avait mandaté des prestataires extérieurs. Les chercheurs ont également démontré qu’il est aussi efficace dans les écoles en ville, en banlieue et en province : pas d’élitisme donc à adopter ce type de pédagogie !

Ce type de formation apporte également des bénéfices sur le long terme. Une étude récente menée en Belgique a démontré qu’inclure une formation visant à développer les compétences émotionnelles dans les écoles permet d’augmenter de 10 % le score de QE des élèves et reviendrait à diminuer, à terme, les coûts en soins de santé de 10 % !

Rendez-vous compte : éduquer émotionnellement nos enfants pourrait contribuer à réduire le déficit de la Sécurité sociale, largement creusé par les troubles anxieux que rencontrent beaucoup d’entre nous (et leurs effets secondaires, notamment somatiques) !

Qu’attendons-nous pour promouvoir cette intelligence si utile au XXIesiècle et qui ne requiert pas la mise en place de dispositifs lourds et coûteux ?

Fuente :

https://theconversation.com/plaidoyer-pour-une-education-basee-sur-lintelligence-emotionnelle-81235

Fuente Imagen.

https://lh3.googleusercontent.com/h6YAQgd-bjzNieM9LGMCusIQ9TBaUVDvk1FJW6c1WiHaEKVYVkkSqyfM5ZtvM6121CKBLDg=s85

 

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¿Cómo son los niños de alta capacidad? Un perfil aproximado

Por: Javier Tourón

Cada uno es cada uno, de esto no cabe duda. Es más, cada uno es único e irrepetible, tiene su propia familia, historia, gustos, intereses, etc. Vamos que ¿si no hay dos personas iguales qué sentido tiene este título?.

Pues lo tiene. Habiendo hecho la precisión anterior, ahora puedo señalar que hay unas características típicas relativamente comunes a todos los alumnos de alta capacidad, que se dan en éstos en diverso grado o con diferente intensidad, que algunas pueden estar presentes y otras no tanto… Vamos que, por seguir un simil médico, podemos decir que no hay enfermedades si no enfermos.

Utilizando otra aproximación terminológica podríamos decir que la manera de expresar fenotípicamente las características propias de un determinado genotipo serán distintas por la intervención del ambiente.

Hay muchos repertorios de características propias de los niños más capaces y con talento. Aquí os ofrezco una primera aproximación, que no será la única que os ofrezca, que he adaptado y traducido de un libro relativamente reciente de Webb y colaboradores (2007), cuya portada y dirección de acceso os incluyo en la fotografía.

A los padres os pueden dar pistas, pero a los profesores también. Son una pequeña relación que ampliaré en unos días al presentaros unos cuestionarios específicos que se utilizan en la nominación (así se llama) que padres, profesores, o compañeros pueden llevar a cabo respecto a los niños más capaces.

Un conjunto de 21 características comunes a los niños más capaces podría ser este:

  • Estado de alerta inusual ya en la infancia
  • Aprendices rápidos, capaces de relacionar ideas con rapidez
  • Retienen mucha información y suelen tener buena memoria
  • Vocabulario inusualmente amplio, uso de estructuras oracionales complejas para la edad
  • Comprensión avanzada de los matices de las palabras, metáforas e ideas abstractas
  • Les gusta resolver problemas que involucren números y acertijos
  • En gran parte autodidactas, leen y escriben ya en su edad preescolar
  • Inusual profundidad emocional, intensos sentimientos y reacciones, muy sensibles
  • El pensamiento es abstracto y complejo, lógico e intuitivo
  • El idealismo y el sentido de la justicia aparecen a una edad temprana
  • Gran preocupación por temas sociales y políticos y por las injusticias
  • Atención más prolongada, persistencia en la tarea y concentración intensas
  • Preocupados por sus propios pensamientos, sueñan despiertos
  • Impacientes consigo mismos y con las incapacidades de los demás o su lentitud
  • Capacidad de aprender las habilidades básicas más rápidamente con menos práctica
  • Hacen preguntas de indagación, van más allá de lo que se les enseña
  • Amplia gama de intereses (aunque a veces extremo interés en una sola área)
  • La curiosidad altamente desarrollada; preguntas ilimitadas
  • Gran interés por experimentar y hacer las cosas de manera diferente
  • Tendencia a relacionar las ideas o las cosas en formas que no son corrientes u obvias (pensamiento divergente)
  •  Agudo y a veces inusual sentido del humor, sobre todo con juegos de palabras

Si crees que tu hijo o tu alumno tiene en cierto grado muchas de estas caracteristicas, quizá sea el momento de que un especialista evalúe su capacidad intelectual. Ya sabes, el talento que no se cultiva…puede perderse. Pero para poder intervenir es preciso antes evaluar.

Fuente: http://www.javiertouron.es/2012/05/como-son-los-ninos-de-alta-capacidad-un.html

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La negligencia emocional sufrida en la infancia crea adultos poco asertivos

Por: Jennifer Delgado Suárez

La asertividad es una competencia esencial para la vida. No solo nos evitará numerosos problemas en el ámbito de las relaciones interpersonales sino que también nos permitirá perder menos la paciencia y vivir de manera más equilibrada y relajada. De hecho, Anthony Robbins afirmó que «la forma en que nos comunicamos con los demás y con nosotros mismos, en última instancia, determina la calidad de nuestras vidas«.
La asertividad no es más que la capacidad para hacer valer nuestros derechos con claridad de manera adecuada, sin ser demasiado pasivos ni muy agresivos, respetando a su vez los derechos de los demás.
Sin embargo, aunque parece muy sencillo, ponerla en práctica es un poco más complicado. De hecho, la mayoría de las personas que nos rodean no son asertivas, o lo son en muy poca medida. ¿Por qué?
En muchos casos la razón se encuentra en su infancia. Si hemos crecido en un hogar donde se practicaba la negligencia emocional, donde las emociones eran ignoradas o incluso castigadas, simplemente no hemos tenido la oportunidad de desarrollar la asertividad.

Tus 10 derechos asertivos

1. Tienes derecho a juzgar tu propio comportamiento, pensamientos y emociones, así como asumir la responsabilidad por ellos.
2. Tienes derecho a no ofrecer excusas ni explicaciones por tus decisiones.
3. Tienes derecho a decidir si asumes la responsabilidad de resolver los problemas de los demás.
4. Tienes derecho a cambiar de opinión.
5. Tienes derecho a cometer errores, y asumir las consecuencias.
6. Tienes derecho a decir “no lo sé”.
7. Tienes derecho a actuar independientemente de la “buena voluntad” de los demás.
8. Tienes derecho a tomar decisiones ilógicas.
9. Tienes derecho a decir “no lo entiendo”.
10. Tienes derecho a decir “no me interesa”.
Sin embargo, las personas cuyos padres pensaban que expresar las emociones era algo negativo, probablemente no serán conscientes de sus derechos. Si tus padres ignoraban o incluso castigaban tus expresiones emocionales, te habrá llegado el mensaje de que tus sentimientos, emociones y necesidades no cuentan.
Por tanto, quizá a menudo te descubres diciéndote frases como: “no hables de cosas negativas”, “no puedes dejar que los demás sepan cómo te sientes o qué piensas en realidad” o “no provoques alteraciones”. Estas frases seguramente provienen del discurso de tus padres, pero se han enquistado tanto en tu inconsciente que siguen determinando tu comportamiento, aunque hayas crecido.

Los resultados de la negligencia emocional en la adultez

La negligencia emocional es la incapacidad para responder adecuadamente a las necesidades emocionales de los niños. De hecho, una de las tareas fundamentales de los padres es, precisamente, validar las emociones de sus hijos y enseñarles a encauzarlas de la manera más adecuada. Los padres son el modelo emocional de sus hijos, son las personas en quienes estos se reflejan y buscan apoyo cuando se encuentran desorientados.
Si los padres no son capaces de reconocer esas emociones o cuando estas afloran les restan importancia a través de frases como “no hay motivos para llorar” o “no ha pasado nada”, le estarán diciendo al niño que su reacción, que es completamente normal y comprensible, no es adecuada. Como resultado, ese pequeño no sabrá qué hacer, por lo que se convertirá en un adulto que:
– No confía en sus emociones e instinto, ya que le han enseñado a ocultarlos e ignorarlos.
– Tiene dificultades para reconocer sus emociones y sentimientos ya que nunca fueron validados.
– Tiene problemas para expresar de forma asertiva sus emociones, por lo que asume posturas extremas: permite que los demás le pisoteen o se muestra muy agresivo.
– Desarrolla una baja autoestima pues cree que no es digno de ser amado.
– Experimenta sentimientos de culpabilidad y cree que no tiene derecho a ser él mismo.

Las bases para desarrollar la asertividad en cualquier etapa de la vida

– Aprender a reconocer las emociones propias y etiquetarlas. Saber exactamente cómo te sientes y por qué te ayudará a gestionar mejor esas emociones, de manera más asertiva.

– Ser consciente de tus derechos como persona, sabiendo que mereces ser tratado con respeto. Y ser consciente de que los demás merecen lo mismo.

– Valorar las opiniones de los demás, sabiendo que podemos disentir sin juzgar ni menospreciar al otro. Y exigir lo mismo a cambio.

– Desarrollar una autoestima sana, comprendiendo que los errores no disminuyen tu valía sino que son oportunidades para crecer. De esta forma no te sentirás amenazado por los demás y no responderás de manera agresiva ni dejarás que te pisoteen.

Por supuesto, también será de gran ayuda aprender algunas técnicas asertivas, para lidiar con las situaciones más complicadas.

En el caso de los niños, para desarrollar la asertividad es fundamental que los padres aprendan a respetar su individualidad y sus opiniones, aunque puedan parecer infantiles o poco prácticas. Estas preguntas podrán obrar milagros para educar a un niño seguro y asertivo:

– ¿Qué piensas?
– ¿Cómo te sientes?
– ¿Qué necesitas?
– ¿Qué tienes que decir?

De esta manera los niños aprenderán a:

– Descubrir lo que sienten y necesitan.
– Saber que sus emociones y necesidades son importantes
– Expresar sus emociones y necesidades de manera que la otra persona les respete.

Fuente: http://www.rinconpsicologia.com/2017/01/la-negligencia-emocional-sufrida-en-la.html

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La Matemática y la Psicología en interacción armoniosa

Por:  Nestor del Prado

Cuenta mi amigo, el eminente psicólogo Manuel Calviño, que muchos de los candidatos a estudiar Psicología confesaban que lo hacían entre otras razones porque se iban a librar de la Matemática. La Psicología es muy importante para la Matemática y viceversa, como veremos a groso modo en este artículo.

Matemática es de género femenina, es polisémica por sus muchas aristas e interpretaciones. Es una anciana por tantos años de vida, que siempre aporta sabiduría; es una señora porque tiene la combinación ideal de juventud y experiencia, es una joven porque tiene el ímpetu de los emprendedores; es una niña porqué siempre anda cuestionando todo lo que va observando y pensando, utilizando  ese par de palabras en forma de pegunta, tan potentes para aprender, ¿por qué? Nadie duda de la contundencia del ¿por qué? de una niña o un niño.

¿Cómo tratarla? Todo depende de lo que tengamos como problema a resolver. Ah, como casi siempre todo se mezcla desde la niña hasta la anciana.

Matemática quiere decir desde su origen griego mathēmatiká , “cosas que se aprenden”. Al principio del principio se derivaban en cuatro partes: la aritmética, la música, la astronomía y la geometría. La aritmética para contar y calcular y la geometría para medir la tierra.

¿Es correcto designarla en plural o en singular? ¿La Matemática o las matemáticas? Ambas maneras son aceptadas, aunque el plural es más usado.

Para hacer una presentación que honre a fundadores, compartiremos algunas definiciones dadas por grandes matemáticos.

René Descartes: “La matemática es la ciencia del orden y la medida, de bellas cadenas de razonamientos, todos sencillos y fáciles. “

Galileo Galilei: “Las matemáticas son el alfabeto con el cual Dios ha escrito el Universo”.  “Las matemáticas son el lenguaje de la naturaleza”

David Hilbert: “En un cierto sentido, el análisis matemático es una sinfonía del infinito. La matemática es el sistema de las fórmulas demostrables.”

John David Barrow: “La esencia de la matemática está en la relación entre cantidades y cualidades”.

Charles S. Peirce: La matemática es el estudio de lo verdadero de las situaciones hipotéticas.

Bertrand Russell: “Las matemáticas poseen no sólo la verdad, sino cierta belleza suprema. Una belleza fría y austera, como la de una escultura.”

Nadie duda de la necesidad de la Matemática, sin ella no es posible ni la vida doméstica ni el desarrollo de otras ciencias naturales, técnicas o sociales.

La Matemática no es ni la panacea que algunos presentan ni el demonio que otros advierten.

Veamos las dos caras de la moneda.

M=f(P)

Esta fórmula expresa cómo la Psicología impacta en la Matemática

Veamos algunos componentes que pueden resultar interesantes:

Aprendizaje de la Matemática

Es memorístico y mecanicista, cuando se les presenta una información (estímulo) y son capaces  de anteponer una respuesta aplicar los algoritmos de una manera carente de sentido, coartando la tendencia natural que tienen los niños de ver las cosas como una totalidad estructurada la percepción  simplemente como la suma de los estímulos que llegan a los sentidos

En vez de éste aprendizaje memorístico carente de sentido, los psicólogos de la Gestalt proponen un aprendizaje productivo basado en la organización de un conjunto de ideas relacionadas estructuradamente; un aporte valioso de los psicólogos de la Gestalt a las matemáticas es el relacionado con la enseñanza y el aprendizaje de conceptos. Para ellos, los niños son capaces de descubrir los conceptos matemáticos si se les proporciona un material relevante y se les permite ensayar y equivocarse; organizar sus ideas hasta encontrar por si mismos las reglas y relaciones que dan origen al concepto buscado.

Para enseñar las matemáticas, en consecuencia, no basta con el saber matemático que posee el docente. Se requiere, además, que éste conozca con precisión en qué nivel de desarrollo intelectual se encuentran los alumnos, y asegurarse así de lo que ellos están en capacidad de aprender en un momento dado.

Otros psicólogos cognitivos como Bruner, Ausubel y Vigotsky también han investigado y reflexionado con respecto a éste asunto. Conviene, por tanto, que el docente poseedor del saber matemático se preocupe también por conocer cómo aprenden los alumnos, incluyendo al alumno ciego. De ésta manera, estará en capacidad de comprender cómo podrá enseñarles los conocimientos matemáticos.

La Aritmética, aptitud para calcular. Polos opuestos

En un extremo están quienes tienen una extraordinaria capacidad de cálculo; por ejemplo multiplicar números de 6 o más dígitos en pocos segundos; o dada la fecha de nacimiento día-mes-año, calcular el día de la semana que cae.

En el otro extremo están quienes poseen  baja capacidad para calcular: serias dificultades para realizar las operaciones básicas con números enteros; incorrecta asociación entre el concepto abstracto y su manifestación visual. Existe la  llamada discalcúlia, causada por problemas neurológicos  o cognitivos, emocionales, educacionales; o sus combinaciones

Igual como ocurre con el trastorno de la lectura o la escritura, no se conoce la causa exacta de la discalcúlia. La opinión actual es que se trata de un problema de origen multifactorial en el que influyen factores madurativos, cognitivos, emocionales y educativos en distintos grados y combinaciones, vinculados a trastornos verbales y espaciales. La capacidad viso-espacial y viso-perceptiva tiende a estar afectadas. Con frecuencia hay mala lateralización (lateralidad cruzada o contrariada), con los trastornos que conlleva de esquema corporal, falta de ritmo y desorientación espacio-temporal. En algunos niños, pueden presentarse además, problemas sociales, emocionales y/o comportamentales, siendo relativamente frecuentes las dificultades en las relaciones interpersonales.

Por lo general los primeros problemas con el cálculo aritmético se hacen evidentes hacia los 8 años, si bien, en algunos niños, ya muestran síntomas hacia los 6. En otros no se detecta hasta los 9 o 10 años o después.

No se disponen de estudios concluyentes que puedan orientarnos de forma inequívoca de cuál va a ser el posterior desarrollo y progresión del niño que presenta el trastorno.

Una vez identificado el problema (normalmente en primaria) hace falta recurrir a todos los recursos psicopedagógicos para intentar que el niño logre un mejor funcionamiento en este terreno. Lo que sí parece claro es que los niños con una discalcúlia moderada que no reciben tratamiento y los que aun recibiéndolo no logran mejorar, pese a la intervención educativa, tiene una mayor riesgo de presentar dificultades académicas asociadas a baja autoestima, frustración e incluso depresión. Estas complicaciones pueden provocar rechazo a ir a la escuela y trastornos comportamentales.

Cultivando amor o pánico hacía la Matemática

La Psicología puede o debe contribuir a moverse en ese eje de polos opuestos: del pánico al amor. Lo primero es su  presentación o concepción, si la presentamos como purgante los resultados serán malos. Luego viene su realización, que implica al maestro, que debe tener la sabiduría y las habilidades para motivar a los alumnos. Es muy importante saber  gestionar las aptitudes y los retos. Tener siempre presente las inteligencias múltiples descritas por Gadner.

Es necesario conjugar el tratamiento   individual y el  grupal.

La otra cara de la moneda

Matemática al servicio de la Psicología  P=f(M)

Las estadísticas son vitales para la investigación en psicología y para la conformación de la psicometría, la rama de la psicología que diseña y pone a prueba los test psicológicos, cuyo objeto es medir los aspectos psicológicos de una persona, tales como las capacidades mentales, conocimientos, rasgos de personalidad entre otras.

Cabe mencionar que la psicología en relación con las matemáticas es una aproximación que se basa principalmente en modelos matemáticos de los procesos perceptuales, cognitivos y motrices. La psicología matemática está estrictamente relacionada con la psicometría que se refiere a las diferencias individuales en variables, en su mayoría estáticas, mientras que la psicología matemática se centra en los modelos de procesos de percepción.

La lógica matemática es muy útil en todas las carreras universitarias y en la vida cotidiana.

Por la importancia  la  originalidad y la manera didáctica que lo aborda, sugiero a los lectores consultar el texto de la conferencia “de la estadística y otros demonios: reflexiones personales y sugerencias prácticas”,  de Yunier Broche, profesor de la Universidad Central “Marta Abreu” de Villa Clara, Facultad de Ciencias Sociales, Departamento de Psicología

Lean estas cuatro conclusiones de Y. Broche en la referida conferencia.

Una buena idea, mal orientada metodológicamente, no se diferencia de una idea mala. Incluso algunas ideas que han surgido de procedimientos torcidos han encontrado excelentes concreciones cuando se han replanteado a la luz de procedimientos metodológicos bien planificados. Lo que siempre debemos evitar es abandonar ideas fértiles por temor a los procedimientos.

El análisis cuantitativo de los datos debe ser para los psicólogos un medio para la obtención de resultados, nunca una barrera. Quizás nunca comprendamos la matemática detrás de un análisis multivariado, pero podemos llegar a comprender cómo se representa un constructo psicológico a través de un resultado estadístico.

Si bien es cierto que no debe hacérsele un altar a la estadística dentro de la psicología, tampoco debe menospreciársele por incomprensión. Gracias a su empleo hoy nuestra ciencia puede predecir, anticipar, generalizar…

Cuando solicitemos ayuda de un matemático (si finalmente usted no se anima a hacer sus propios análisis de datos) recuerde que no solo está aprendiendo estadística, también está enseñando psicología. En última instancia, quienes estudiaron matemáticas, lo hicieron también por “huir de las letras”.

Mis conclusiones inconclusas

  1. La Matemática ha de enseñarse y aprenderse desde las edades tempranas de manera razonada, creativa y participativa
  2. La Matemática es una ciencia que descubre e inventa, es abstracta y concreta
  3. La Matemática y la Psicología deben y pueden estar en sinergia total.

Fuente: http://www.cubadebate.cu/opinion/2017/06/07/la-matematica-y-la-psicologia-en-interaccion-armoniosa/#.WT2CgpI1-00

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República Dominicana: Realizan educativo Taller Interpretación psicológica a través del dibujo

Centro América/República Dominicana/11 Junio 2017/Fuente: hoy/Autor:Dominga Valdez

Estudiantes puertorriqueños de trabajo Social y Sicología, así como dominicanos profesionales de diferentes áreas del saber se expresaron complacidos anoche con el Taller Interpretación Sicológica a Través del Dibujo que ofreció la profesora quisqueyana María Ester Camacho.

La actividad se llevó a cabo en el local de la Casa Dominicana y fue organizada por el Movimiento de Solidaridad Humana, que dirige Héctor Omar Martínez.
Durante su exposición Camacho Grullón, manifestó la importancia para los sicólogos de los colores en los dibujos y los trazos e imágenes que las personas plasman, mandando un mensaje con lo expresado.

Dijo que en estudios científicos, cada color utilizado tienen unas respuestas porque las personas ponen de manifiesto alegrías, penas, traumas, soledades, frustraciones, vacíos entre otras cosas que afectan al ser humano.

“Un dibujo puede explicar cómo si tú y Yo fuimos niños deseados o indeseados por nuestros padres al igual de qué enfermedades podríamos morir”, apuntó.

Los dibujos expresan también los significados celebrales, podemos igualmente conocer cuando dibujan de porqué las personas actúan de X o tal manera”, argumentó.
Agregó que desde la concepción al nacimiento se fragua la personalidad de los individuos.

Los presentes realizaron dibujos, con tres colores los cuales fueron presentados en dispositivas y explicado por la profesora, dejando a muchas madres impresionadas con los resultados de los dibujos realizados por los niños y jovencitos asistentes.

La expositora pertenece a la cátedra de psicología diferencial general de la Escuela de Psicología de la Universidad Autónoma de Santo Domingo, UASD, y  posee experiencias en análisis sicológicos a través del dibujo y las técnicas proyectivas gráficas  dentro de un proceso psico- diagnóstico  donde se toma en cuenta las particularidades  acordes a la edad del individuo.

Abrió al final de la charla taller, un espacio de preguntas y respuestas, donde además a través de las letras de algunos nombres decifró  las personalidades de varios de los asistentes.

María Ester Camacho cursó estudios en Sexualidad Humana y en Educación Superior, a nivel de maestría; es experta en Pedagogía Waldorf y cursos avanzados de Análisis Transaccional.

Además, posee más de una década de experiencia en el análisis psicológico a través del dibujo y de las técnicas proyectivas gráficas dentro de un proceso psico-diagnóstico, donde se toman en cuenta las particularidades acordes a la edad del sujeto.

Este taller será efectuado nuevamente dirigido a otro grupo según informaron los organizadores del evento educativo.

Fuente de la noticia: http://hoy.com.do/realizan-educativo-taller-interpretacion-psicologica-a-traves-del-dibujo/

Fuente de la imagen: http://hoy.com.do/wp-content/uploads/2017/06/1-84-519×450.jpg

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Libro: Hacia una psicología rural latinoamericana

Hacia una psicología rural latinoamericana

Fernando Landini. [Coordinador]

ISBN 978-987-722-039-1
Universidad de la Cuenca del Plata. CLACSO.
Buenos Aires.
Febrero de 2015

El objetivo de este libro es abrir la discusión crítica sobre las especificidades, problemáticas y principales áreas de interés de la Psicología Rural, aspirando a convertirse en un material de referencia para psicólogos y psicólogas interesados en el área. En este sentido, y dada su voluntad de poner en discusión el ámbito de la Psicología Rural en sí mismo, posiblemente se trate del primer libro a nivel global en su tipo.
Fuente: http://www.clacso.org.ar/libreria-latinoamericana/buscar_libro_detalle.php?id_libro=931&campo=titulo&texto=psicologia
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Un psicológo sordociego dice que no todos los niños «pueden estudiar en una clase ‘normal'»

07 Mayo 2017/Fuente: diariodenavarra/Autor:Universidad de Navarra

El psicólogo Alexander Suvorov propuso en la Universidad de Navarra la integración de niños minusválidos en entornos distintos al del colegio

Quien puede estudiar en una clase ‘normal’ del colegio, bienvenido sea. Pero no todos pueden, por eso tiene que haber una alternativa”, afirmó en la Universidad de Navarra el psicólogo ruso Alexander Suvorov. Sordociego desde la infancia, participó en la Jornada ‘Creando desde la diversidad’, organizada por el grupo de investigación VOICES (Voces de Innovación y Creatividad en la Educación y la Sociedad) de Facultad de Educación y Psicología, con una conferencia sobre la importancia de educar la imaginación en niños con discapacidad sensorial.

“La educación inclusiva puede ser formativa o personalizada”, explicó el experto. Él se considera autor de la teoría de la inclusión de la personalidad, fuera del sistema educativo. Esta consiste en la integración de niños minusválidos con otros sin problemas en entornos distintos del colegio; por ejemplo, en campamentos. Suvorov expuso que se encuentra en una situación complicada: “Por un lado, siempre abogo por la educación inclusiva, pero estoy muy en contra de que se convierta en una imposición en detrimento de otros modelos”, sostuvo. Por ese motivo no hay una solución única para todas las personas minusválidas, sino que se debe resolver su formación teniendo en cuenta a cada uno individualmente, sumando si es necesario la educación inclusiva con otra educación especializada.

Asimismo, el ponente indicó que no les gusta hablar de ‘discapacidad’ y de ‘personas con limitaciones físicas o psíquicas’. “¿Quién de vosotros no tiene capacidades limitadas? No sois ni dioses, ni superhéroes”, interpeló al público. Aclaró que, en cambio, emplea con tranquilidad el término ‘minusválido’ porque la etimología de la palabra en ruso (‘invalide’) significa ‘veterano de guerra’.

LA CIENCIA SOBRE LA IMAGINACIÓN

En esa misma línea, el ruso definió la psicología como “la ciencia sobre la imaginación” y, a su vez, su concepto de imaginación en cuanto actividad orientativa. “Percibimos nuestra actividad a través de una serie de modelos de existencia, de comportamiento, que creamos continuamente”, añadió. Así pues, señaló que para él la imaginación implica la percepción subjetiva de la realidad, además de la creación mental de imágenes.

Por último, Suvorov ofreció una reflexión: “Sin la mutua humanidad, sin la acción compartida, es imposible que la personalidad crezca”. Todo, desde el objeto más cotidiano hasta la música más extraordinaria, permite la comprensión y el entendimiento mutuo. “La especialización de cada cual aporta matices a su personalidad, pero lo esencial para su crecimiento viene de la posibilidad de encuentro con otros en una cultura compartida”, concluyó.

Fuente de la noticia: http://www.diariodenavarra.es/noticias/magazine/sociedad/2017/05/04/un-sordociego-dice-que-todos-pueden-una-clase-normal-530052-1035.html

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