Éducation (France) : mettre les écoles à l’arrêt le 7 mars et les jours suivants

Raphaël Alberto, William Daunora

Avec des chiffres de grève et de participation aux manifestations très importants, en particulier le 19 janvier, la participation des personnels de l’éducation à la lutte contre la réforme des retraites n’est plus à démontrer, même si le secteur semble encore douter, à tort, du rôle qu’il peut jouer pour gagner contre Macron.

Même si pour la grande majorité des profs, dans le calcul actuel de la retraite, il faudrait aller jusqu’à 67 ans voire plus pour avoir une retraite complète, le rejet du recul de l’âge de départ de 62 à 64 ans est tout aussi profond qu’ailleurs. Il est l’expression d’un ras-le-bol qui englobe aussi la dégradation des conditions de travail, en accélération ces dernières années. Et les annonces de NDiaye, qui place sa politique dans la lignée de son prédécesseur, augmentent encore ce ras-le-bol. L’augmentation annoncée de 10 % pour touTEs s’éloigne chaque jour un peu plus tel un mirage dans le désert, et les déclarations sur le « pacte » montrent qu’il s’agit bien de dépoussiérer la vieille arnaque du « travailler (beaucoup) plus pour gagner (un peu) moins ». À ce jeu-là, on peut se demander si le ministre n’a pas surestimé la capacité d’encaissement d’une profession déjà largement pressurée.

Ancrer la grève reconductible dans les faits

Pour toutes ces raisons, le 7 mars a d’ores et déjà toutes les chances d’être une journée très forte dans l’Éducation nationale. L’enjeu maintenant est de voir au-delà, afin de vraiment déstabiliser la machine macronienne. Cela passe par l’impulsion d’une grève reconductible, dès le 8 mars qui a une signification très forte dans une profession aussi féminisée, mais aussi le jeudi 9 avec la jeunesse, afin d’ancrer la grève reconductible dans les faits, aux côtés d’autres secteurs comme les transports.

Il y aura pour cela quelques blocages à dépasser dans les jours qui viennent. La colère est présente, mais la conviction que l’on peut gagner et, surtout, que les travailleurs de l’Éducation ont le pouvoir de jouer un rôle déterminant dans le mouvement est encore largement à construire. Convaincre que nous pouvons gagner passe par la reconstruction d’une capacité d’action en partant du plus concret comme les banderoles d’établissement, les affiches, les tracts locaux, jusqu’aux AG de lutte. Cela se fera aussi en reliant cette lutte à celles qui nous ont permis de gagner par le passé. En 1995, en 2006 et en 2019, nous les avons fait reculer ! Ainsi qu’en s’inspirant des luttes victorieuses contre les expulsions d’élèves sans-papiers qui ont largement mobilisé les écoles avec des occupations.

L’Éducation nationale peut être un secteur « bloquant »

La période du confinement a fait la démonstration claire et sans appel de l’impact dans la société d’une fermeture des écoles, mais aussi des collèges et des lycées. Au-delà, le maillage des quartiers par nos établissements et la concentration de travailleurEs que nous représentons à cette échelle permettent d’envisager une territorialisation des actions de blocage et de visibilisation dans le sens d’une « gilet jaunisation » de la mobilisation (blocages et tractages aux ronds-points, réunions publiques de quartier en lien avec les parents, occupations d’écoles pour en faire des lieux d’organisation, etc.).

Après cinq ans d’un Blanquer autoritaire qui a imposé sa loi, les profs, et plus largement tout notre camp social, nous avons besoin d’une victoire afin de retrouver la confiance dans notre propre force. En 2023 c’est possible !

Crédit Photo. Photothèque Rouge / JMB

https://europe-solidaire.org/spip.php?article65875

Comparte este contenido:

Norway: Fewer participate in ad hoc education

Fewer Norwegians participate in ad hoc education

Norway, 24/06/2017.  By http://education.einnews.com

At the first quarter of 2017, 47 per cent of employed persons had participated in ad hoc  education in the past 12 months.

This amounts to a decrease of two percentage points compared to 2016.

The workplace is an important arena for learning, and this can clearly be seen in the 2017 figures, which show that participation in non-formal education is much lower among persons who are not in employment than among employed persons.

Sixteen per cent of persons not in employment participated in non-formal education, a decrease of two percentage points from 2016.

For employed persons, participation is highest among those aged 35-44. In this group, over half participated in non-formal education. The lowest participation was among the 62 to 66-year-olds, with a participation rate of 43 per cent.

The age distribution differs somewhat among persons not in employment. Here, participation is greatest among those aged 25-34, where 22 per cent participate, and lowest in the age group 62-66 years, where five per cent participate.

Participation in non-formal education also varies with the highest completed education level. Among employed persons with a higher education, 58 per cent participated in non-formal education. For employed persons with education at basic school level or with no completed education, the corresponding figure is 33 per cent.

Stable participation in formal education

In 2017, 15 per cent of the employed persons responded that they had participated in formal education in the preceding 12 months.

The corresponding proportion among persons not in employment was 39 per cent. Participation was at the same level the previous year.

At 17 per cent, the share of employed women who participated in formal education is higher than that of employed men, where 12 per cent participated.

The opposite trend can be seen among the persons not in employment, where participation is 42 per cent for men and 36 per cent for women.

© Statistics Norway/ Norway Today

From: http://education.einnews.com/article/388690500/9rpq2vqZ0HN_m-S8?lcf=ZdFIsVy5FNL1d6BCqG9muZ1ThG_8NrDelJyazu0BSuo%3D

Comparte este contenido: