Page 21 of 28
1 19 20 21 22 23 28

ONU abrirá escuelas palestinas a pesar de recortes de fondos

Incluso con un déficit presupuestario, el OOPS dijo que es crucial «proteger el derecho fundamental a la educación». Pero la agencia de la ONU encargada de ayudar a los refugiados palestinos ha dicho que aún no están «fuera de peligro».

La crisis de financiamiento de la agencia de refugiados palestinos de la ONU se profundiza

Asia/Palestina/dw.com

Más de 700 escuelas dirigidas por la ONU para refugiados palestinos abrirán a tiempo a pesar de un grave déficit presupuestario , dijeron el jueves las Naciones Unidas.

Las escuelas brindan educación a más de medio millón de estudiantes en todo el Medio Oriente, incluso en los Territorios Palestinos, Jordania, Líbano y Siria.

La Agencia de Obras Públicas y Socorro de las Naciones Unidas para los Refugiados de Palestina (UNRWA) temía que no tendría fondos suficientes para apoyar a las escuelas después de que el presidente estadounidense, Donald Trump, decidiera retener cientos de millones de dólares a principios de este año .

No ‘fuera de peligro’

La Casa Blanca ha argumentado que la agencia necesita reformar o enfrentar las consecuencias . La administración de Trump apuntó a la agencia de la ONU, acusándola de perpetuar el conflicto palestino-israelí, de acuerdo con los medios estadounidenses.

«Quiero dejar claro que el OOPS no está fuera de peligro», dijo el Comisionado General de la UNRWA, Pierre Krähenbühl.

«Actualmente solo tenemos fondos para ejecutar los servicios de la agencia hasta fines de septiembre. Necesitamos otros $ 217 millones (€ 191 millones) para garantizar que nuestras escuelas no solo se abran sino que puedan funcionar hasta el final del año».

Mapa que muestra la ubicación de los refugiados palestinos registrados por la UNRWA

‘Oferta del siglo’

El anuncio se produce un día después de que Israel reabrió su cruce de carga con la Franja de Gaza, permitiendo que mercancías comerciales ingresen al área por primera vez en semanas.

Egipto está intentando mediar en un cese del fuego a largo plazo entre Israel y Hamas , el movimiento islamista que gobierna Gaza, después de meses de enfrentamientos . Mientras que los pequeños grupos militantes a menudo son los culpables de los cohetes lanzados contra Israel, el gobierno israelí responsabiliza al grupo islamista.

Mientras tanto, la administración Trump ha señalado su intención de presentar el «acuerdo del siglo»,su visión de cómo poner fin al conflicto israelo-palestino. Pero los palestinos dicen que la Casa Blanca no está interesada en mediar en un trato justo.

UNRWA fue creado para proporcionar asistencia y protección a más de 700,000 refugiados palestinos que huyeron o fueron expulsados durante la creación de Israel en 1948. Alemania y otros países han prometido fondos adicionales para aliviar el déficit de financiación creado por los Estados Unidos.

Fuente: https://www.dw.com/en/un-to-open-palestinian-schools-despite-us-funding-cuts/a-45106006

Comparte este contenido:

Réfugiés palestiniens : Au Liban, c’est l’enseignement qui est aujourd’hui en danger, avertit l’Unrwa

Asia/Palestina/10.09.18/Source:  www.lorientlejour.com.

Hoda Samra, porte-parole de l’agence onusienne au Liban, fait le point sur l’impact, pour les réfugiés dans le pays, de la réduction drastique du financement américain.

En juillet dernier, l’Unrwa, qui emploie 20 000 personnes au Proche-Orient, annonçait le licenciement de 250 employés à Gaza et en Cisjordanie occupée. Et ce après la forte réduction de l’aide américaine qui a chuté de 360 millions de dollars en 2017 à seulement 60 millions pour l’année 2018. Résultat, le 8 août, des employés de l’agence onusienne occupaient partiellement le QG de l’organisation à Gaza, un mouvement qualifié de « mutinerie » par la direction locale de l’Unrwa. Ces développements surviennent après les révélations du magazine américain Foreign Policy, le 4 août, sur le contenu d’un courriel envoyé le 11 janvier dernier par Jared Kushner, conseiller et gendre du président américain Donald Trump, au représentant spécial du président américain pour les relations internationales, Jason Greenblatt, et à d’autres diplomates américains actifs sur les dossiers du Proche-Orient : « Il est important de poursuivre un effort sincère et honnête pour interrompre les activités de l’Unrwa », disait-il, poursuivant que « cette agence perpétue le statu quo, (qu’)elle est corrompue, inefficace et n’aide pas à la paix ».
Malgré ces attaques, le commissaire général de l’Unrwa, Pierre Krähenbühl, annonçait hier que les 711 écoles de l’Unrwa au Liban, en Jordanie, en Syrie, à Gaza et en Cisjordanie incluant Jérusalem-Est ouvriront leurs portes « à temps », à la prochaine rentrée scolaire. Les fonds d’urgence collectés ne permettent d’assurer les services d’assistance aux réfugiés palestiniens « que jusqu’à fin septembre », a-t-il néanmoins averti lors d’une réunion extraordinaire de la Commission consultative de l’Unrwa, à Amman. Dans ce contexte, il a annoncé des « mesures robustes pour sauvegarder la situation financière de l’agence », basées « sur des réformes et sur l’identification des efficacités », avant d’insister sur « l’important mandat de l’Unrwa de préserver la dignité des réfugiés palestiniens ».
L’Orient-Le Jour a contacté le bureau régional de l’Unrwa au Liban, dirigé par Ibrahim el-Khatib, afin de connaître les répercussions de cette crise sur l’aide apportée aux réfugiés palestiniens du Liban. Hoda Samra, porte-parole de l’agence onusienne au Liban, fait le point sur la question.

Quel est le budget annuel du bureau régional de l’Unrwa basé au Liban avant et après la décision américaine ? Quel est le budget de l’agence pour le Liban ? Qui sont les principaux donateurs actuels ?
Le budget global de l’Unrwa pour l’année 2018 s’élève à 1,397 milliard de dollars. Il est centralisé et redistribué de manière hiérarchisée aux domaines d’intervention, en fonction des besoins de santé, d’éducation, de secours, de services sociaux. Le budget pour le Liban est donc une partie du budget central et n’est pas estimé séparément.
Avant la Conférence ministérielle extraordinaire tenue à Rome le 15 mars 2018 (de soutien à l’Unrwa, NDLR), le déficit cumulé total était de 446 millions de dollars. Nos efforts globaux et notre campagne « Dignity is Priceless » (La dignité n’a pas de prix) ont permis à l’Unrwa d’obtenir un soutien supplémentaire considérable. De mars à juin 2018, l’Unrwa a réuni 238 millions de dollars de nouveaux fonds et avec la clôture de la conférence des donateurs de New York le 25 juin, le déficit de 446 dollars a été ramené à 217 millions de dollars. Une réalisation monumentale, mais nous sommes toujours en crise. Nous poursuivons nos efforts pour combler le déficit financier et assurer le financement nécessaire pour nos opérations en 2019. Et ce compte tenu que les principaux donateurs de l’Unrwa pour l’année 2018 sont l’Union européenne (100 millions USD), l’Arabie saoudite (100 millions USD), la Suède (65 millions USD), les États-Unis (60 millions USD), les Émirats arabes unis (50 millions USD) et le Qatar (50 millions USD).

Quel est l’impact de la décision américaine sur le bureau, les activités et le personnel local et régional de l’Unrwa au Liban ?
En dépit de cette crise financière sans précédent, l’Unrwa n’a pas réduit ses services aux réfugiés palestiniens au Liban. L’agence lutte pour éviter d’avoir à le faire. Elle intensifie ses efforts pour mobiliser des donateurs.
L’Unrwa a donc pris des mesures d’austérité. Au Liban, si l’effectif global du personnel a été maintenu, en dépit de la fermeture d’une centaine de postes liés à des projets, les augmentations de salaires du personnel de l’Unrwa ont été reportées. À l’échelle régionale, les employés retraités n’ont pas bénéficié d’extension de leur mandat. Les postes vacants n’ont pas été pourvus. Et les déplacements sont désormais limités.

Combien de réfugiés palestiniens dépendent de l’Unrwa aujourd’hui, au Liban et dans la région ? Cette aide est-elle menacée ? Quel est l’impact de la crise sur les réfugiés ?
Au Liban, c’est l’enseignement qui est aujourd’hui en danger, plus particulièrement les services d’enseignement primaire, préparatoire et secondaire offerts à environ 37 000 enfants réfugiés palestiniens inscrits dans 66 écoles, dont environ 5 500 enfants palestiniens réfugiés de Syrie (PRS). Est également menacé l’enseignement professionnel et technique d’un millier d’étudiants. Les étudiants PRS sont bien logés et intégrés dans les écoles de l’agence au Liban. Ils sont engagés avec les réfugiés de Palestine dans des activités scolaires et parascolaires, récréatives, sportives et psychosociales. Ils pourraient faire les frais du déficit financier de l’Unrwa. L’assistance médicale fournie à près de 160 000 patients par an est aussi menacée, ainsi que les soins de santé secondaires et tertiaires financés par l’organisation dans les hôpitaux conventionnés, de même que le soutien financier à plus de 61 000 réfugiés vivant sous le seuil de pauvreté.
À plus large échelle, le manque de financement met en péril tous les services fournis par l’Unrwa et pourrait avoir un impact considérable sur la vie quotidienne de millions de réfugiés palestiniens vulnérables en Jordanie, en Syrie, au Liban, à Gaza et en Cisjordanie, incluant Jérusalem-Est. À commencer par l’accès à l’éducation de base pour 526 000 garçons et filles dans 711 écoles de l’organisation. Sont également menacés l’aide alimentaire d’urgence et financière à 1,7 million de réfugiés palestiniens extrêmement vulnérables, ainsi que l’accès aux soins de santé primaires et prénataux pour 3 millions de réfugiés. Sans oublier que cette crise représente une atteinte à la dignité et la sécurité humaine de 5,3 millions de réfugiés qui ont enduré 70 ans d’injustice et d’incertitude.

L’Unrwa a-t-elle un plan B, si les États-Unis maintiennent leur décision ?
Le commissaire général, Pierre Krähenbühl, a clairement annoncé que l’organisation travaillera sans relâche pour veiller à ce que les services ne soient pas interrompus. Mais la tâche est énorme parce que le déficit de financement est énorme. Nous avons lancé une campagne mondiale #Dignity_Is_Priceless pour atteindre d’autres donateurs non traditionnels, des organisations caritatives islamiques, des fondations et des particuliers.

L’Unrwa est-elle en danger aujourd’hui ?
Le mandat de L’Unrwa est fixé par l’Assemblée générale des Nations unies, dont les membres appuient largement la mission humanitaire et de développement de l’agence. Ils rendent aussi hommage à notre contribution indispensable à la paix et à la sécurité, avec certaines des communautés les plus marginalisées du Moyen-Orient. L’Unrwa continue de bénéficier d’un large soutien parmi ses membres. Ni elle ni aucun État membre de l’ONU ne peut modifier unilatéralement son mandat. Cela ne peut être fait que par l’Assemblée générale en tant qu’organisme. En attendant, nous continuerons à mettre en œuvre le mandat avec les ressources disponibles.

Source des nouvelles: https://www.lorientlejour.com/article/1130216/au-liban-cest-lenseignement-qui-est-aujourdhui-en-danger-avertit-lunrwa.html

Comparte este contenido:

Así educan en el fanatismo y el odio las escuelas palestinas

Redacción: Enlace Judío

Generación tras generación los niños y adolescentes que estudian en escuelas palestinas reciben una serie de valores que se caracterizan por un ferviente islamismo -en el que se llega a presentar el ‘martirio’ como la más noble aspiración de los jóvenes-, un no menos feroz nacionalismo, tanto palestino como panarabista, un radical odio a Israel y una demonización de todo lo que represente Occidente.

Conceptos como la paz, el diálogo e incluso la propia ‘solución de dos estados’ patrocinada internacionalmente como salida al conflicto palestino-israelí están fuera de los currículos oficiales aprobados por la Autoridad Palestina y mandatorios en las escuelas bajo su responsabilidad y, en un porcentaje significativo, administradas por la UNRWA.

Unas notas sobre la escuela palestina.

Las autoridades palestinas controlan su sistema educativo desde los Acuerdos de Oslo en 1994, a raíz de los cuales se pusieron en marcha varios ministerios, uno de los cuales era el de Educación.

En el año 2000 llegó a las aulas la primer edición de libros elaborados por la Autoridad Nacional Palestina (ANP) y que, por cierto, fueron financiados por varios países europeos. A principios del curso 2017-18 llegaron a las escuelas una nueva versión de todos los libros de texto, siendo esta la primera ocasión en la que se realizaba una modificación global de este currículo.

La escuela palestina está dividida en varias etapas: a unos años de educación preescolar les sigue una “fase preparatoria” que va desde el primer hasta el cuarto curso y en la que no hay calificaciones. Los niños entran en esta parte del sistema con 6 años.

A partir de los once años segunda etapa completa la educación primaria y obligatoria desde el quinto hasta el décimo curso. Por último, la educación secundaria se compondría de otros dos cursos -11º y 12º- tras los que se entraría en la universidad.

Según los últimos datos disponibles de hace unos años aproximadamente dos tercios de los estudiantes estudian en escuelas de la ANP, un poco más de un cuarto en las de la UNRWA y el resto -algo más de un 5%- en centros privados.

Unos libros más radicales

El Instituto para la Supervisión de la Paz y la Tolerancia Cultural en los Sistemas Educativos (IMPACT-se, por sus siglas en inglés) es una organización que se dedica a estudiar los sistemas educativos y la enseñanza que por distintos métodos y canales se ofrece a los niños en diferentes países, especialmente de Oriente Medio.

IMPACT-se produce análisis en los que se evalúa distintos aspectos educativos de acuerdo con los estándares internacionales de tolerancia y educación para la paz a partir de declaraciones y resoluciones de la UNESCO.

Entre sus métodos de trabajo más habituales está el análisis del material educativo y los libros de texto, y en octubre de 2017 publicó el resultado de un exhaustivo análisis de los libros de texto de la ANP desde el 5º hasta el 11º, que después se ampliaría a los cursos restantes.

Las conclusiones básicas de este estudio fueron que la radicalidad inunda estos libros de texto de una forma mucho mayor que en el anterior currículo palestino, presionando a los jóvenes para que se conviertan en ‘mártires’, es decir, terroristas suicidas; llamando a la yihad y, por supuesto, demonizando a Israel. Vamos a analizar alguno de estos aspectos más detalladamente.

La yihad y el martirio

Los niños palestinos aprenden a través de sus libros de texto que forman parte de una larga tradición de ‘martirio’, una muerte violenta que se les presenta como ideal de futuro de forma insistente y desde varios puntos de vista.

Obviamente, esta sublimación de la violencia está fuertemente ligada a la religión, por lo que se una de las formas en las que se trata de convencer a los niños es ofreciéndoles una visión dramática del infierno que espera a los infieles así como de los placeres -incluso sexuales– con los que en el paraíso se premiará a los creyentes. Así, en el libro de Educación Islámica de sexto curso (estudiantes de 12 años) se explica que en el edén “el creyente se casa con mujeres castas que no se han casado antes. Y Alá hizo a estas mujeres comparables a zafiros y corales en la intensidad de su belleza”.

Los libros inciden en que los ‘mártires’ son un grupo selecto a los ojos de Alá, que reciben diversos beneficios tras su ‘martirio’, entre ellos casar con “72 esposas elegidas entre las huríes”, tal y como promete un libro de Educación Islámica de noveno curso, es decir, destinado a adolescentes de 15 años.

Las niñas palestinas también son animadas a sacrificar sus vidas, aunque en su caso no se le prometen vírgenes en el paraíso sí se las recuerda que “las mujeres en el islam son hermanas de los hombres en el sacrificio y el altruismo” y se les presenta como ejemplos a seguir a destacadas terroristas como Dalal Mughrabi, que participó en la llamada masacre de la carretera costera, un atentado que tuvo lugar en 1978 y en el que se asesinó a 38 civiles, 13 de ellos niños, aunque no es así como lo cuenta el libro de Estudios Sociales de 9º curso (para niñas de 15 años): “Encabezó la operación de Deir Yassin en la costa palestina en 1978, cuyo resultado fue la muerte de más de 30 soldados israelíes”.

Mughrabi, que durante la citada masacre arrebató de brazos de su madre a un niño y lo arrojó vivo al fuego, es uno de varios “héroes” que se presentan como ejemplos a seguir en su vida a los jóvenes palestinos, incluso de sólo 11 años: “Estos héroes son las joyas de la corona de su nación (…), lo mejor de entre los generosos (…). Su determinación nunca se debilitó y ellos nunca se cansaron ni se rindieron. Algunos alcanzaron su destino como mártires, otros murieron en su empeño como héroes orgullosos”.

Las menciones a la violencia y la muerte son directas y los consejos se dan sin ningún rodeo, incluso a niños de sólo 11 años, como en este fragmento del libro de árabe de 5º curso: “Entregar tu propia vida, sacrificarte, luchar, el esfuerzo y la yihad son lo más importante en esta vida, especialmente para gente que sufre el azote de la ocupación”.

Las imágenes de jóvenes en situaciones violentas aparecen en los entornos más insospechados. Por ejemplo, los libros de ciencias de 7º y 11º utilizan los tirachinas con los que los jóvenes palestinos atacaban a soldados israelíes como ejemplo en sus problemas o explicaciones, haciendo uso de dibujos o incluso de fotografías y no sólo normalizando estas situaciones de violencia sino proponiéndolas como paradigma de comportamiento para los estudiantes.

Otras imágenes tienen un contenido aparentemente menos cruento, pero son de una violencia simbólica descomunal: en un libro de Estudios Sociales de 5º curso, (es decir, para niños de sólo once años), aparece un aula en la que hay tres asientos vacíos, supuestamente de ‘mártires’.

Un islam radical.

Esta presentación del ‘martirio’ y la yihad como metas en la vida se enmarca tanto desde el punto de vista nacionalista como desde el religioso, con una visión radical del islam que incluye aspectos como que la nación islámica, la Umma, debe regir “sobre las otras naciones”.

A los alumnos se les enseña que las otras religiones tienen básicamente dos formas de relacionarse con el islam que son la subyugación o la destrucción: “Alá ordenó a los creyentes que hagan la yihad contra ellos [los infieles] y los traten con dureza hasta que sean subyugados, debilitados y vencidos”.

La relación del islam con la guerra queda acreditada en numerosas ocasiones, presentando la religión como un repositorio de sabiduría militar. Mahoma es entre otras cosas un héroe de guerra y las antiguas batallas de los primeros musulmanes o sus relaciones con otras religiones durante la vida del profeta aparecen como lecciones a tener en cuenta en el presente. Un ejemplo interesante de esto es la derrota de los judíos en Medina, que “no respetaron los acuerdos y fueron traicioneros y agresivos, así que a los musulmanes no les quedó más remedio que combatirlos”.

Esta visión de la religión no deja de lado ningún aspecto por delicado que este nos pueda parecer desde el punto de vista occidental, por ejemplo en un manual de 8º curso se presenta como “permisible” para los musulmanes “disfrutar de esposas y de esclavas, que poseen como siervas”. El texto aclara que la esclavitud no está permitida hoy en día, pero este permiso concedido a los creyentes volvería a estar en vigor “si por alguna razón volviese la esclavitud”.

Por último, hay que señalar que estos libros en los que la fe musulmana está presente de forma constante y con un peso desproporcionado no tienen un espacio para las minorías de otras religiones dentro de la población palestinas, no muy numerosas -entre un 2 y un 3% en Cisjordania- y que cada día se sienten más perseguidas, algo que este currículo no ayudará a cambiar.

Israel “será aniquilado”.

Un aspecto especialmente interesante es la visión de Israel que se ofrece en los libros. Por supuesto, en ningún caso se da la mínima legitimidad al Estado judío, de hecho en la mayor parte de las ocasiones ni siquiera se le cita por su nombre, en su lugar se habla de “Ocupación”, “Ocupación sionista”, “Sionistas” o “Entidad sionista”.

En los más de sesenta libros analizados en el estudio de IMPACT-se sólo se menciona la solución de dos estados en una ocasión, en una nota sobre una resolución de ONU. Esta nota es también el único momento en todos los libros en el que aparece la palabra “paz” en el contexto de las relaciones entre palestinos e israelíes.

A lo largo de los diferentes textos se deslegitima la presencia de israelíes en la zona incluso en el caso de asentamientos judíos durante el imperio otomano, décadas anteriores a la aparición del sionismo como ideología y proyecto judío en la mente de Theodor Herzl.

Diversas asignaturas y diversas temáticas en ellas se usan para minimizar o directamente borrar la historia judía en el actual Israel, que por supuesto no aparece en ningún mapa como tal sino siempre como “Palestina”.

Allí donde se menciona Israel es para situarlo como potencia colonial o para propagar auténticos libelos de sangre, como en un ejercicio de un libro de 9º curso en el que se pide a los alumnos, de 15 años, hacer un “artículo periodístico sobre la violencia israelí contra los niños palestinos” en el que deben comentar aspectos como “el ‘martirio’ de los niños” o como se les priva de educación y juegos.

Otra acusación llamativa es que Israel ha convertido “grandes áreas de Cisjordania y Gaza en un basurero tóxico y han contaminado el medioambiente palestino con materiales químicos y radiactivos”. En este sentido en varios momentos se acusa a Israel de estar provocando enfermedades graves, “especialmente cáncer”. Lo más grotesco es cuando se dice que Israel suelta “piaras de cerdos que causan estragos entre la población y sus cultivos”.

Por supuesto, el tratamiento es lo más duro posible respecto a las consecuencias de la Guerra de Independencia de Israel y, especialmente, respecto a los exiliados palestinos y su mal llamado derecho de retorno. Se omite el contexto de todo lo ocurrido (por ejemplo, que la guerra empezó por la invasión simultánea de cinco países árabes) y se presenta a los israelíes como malvados e inhumanos. No es necesario decir que en ningún momento se expone la necesidad de reconciliación y o se pide mirar al futuro, al contrario, se busca provocar sentimientos de humillación y venganza.

Por último pero no menos importante, la aniquilación se presenta como el destino de Israel con claridad meridiana: “La corrupción de los hijos de Israel en esta tierra fue y será la causa de su aniquilación”.

Conclusiones.

En líneas generales el estudio de IMPACT-se concluye que el currículo aprobado por la ANP está aún más lejos que el anterior de los estándares demandados por la UNESCO. Conceptos como el respeto al otro y la tolerancia han desaparecido por completo y hasta la consideración del otro (los israelíes o los occidentales o los cristianos) como seres humanos individuales es inexistente.

En ningún momento se estimulan las relaciones con otros que no sean los propios palestinos o los musulmanes ni, por supuesto, se busca generar visiones positivas para un acuerdo de paz con Israel, de hecho la única posible solución al conflicto es la victoria, la ‘Gran Palestina’ desde el Jordán hasta el mar y la aniquilación del enemigo.

Finalmente, la información y los hechos que se enseñan son ofrecidos de forma parcial cuando no directamente falsa y los estudiantes son adoctrinados para entender el mundo de una forma maniquea, dividido entre buenos y malos y sin ninguna complejidad, sin tratar de hacerles entender las verdaderas razones del desarrollo histórico.

No sólo durante el curso.

Este adoctrinamiento para la guerra de los más jóvenes no se limita al curso normal en las escuelas, sino que en Gaza se prolonga también durante el verano en campamentos que son en realidad unidades de entrenamiento militar en las que participan niños desde los 15 años.

Durante este campamento de dos semanas de duración los jóvenes aprenden habilidades que van desde la escalada de edificios hasta el lanzamiento de misiles. La organización terrorista no ocultan el verdadero propósito de su iniciativa ni su naturaleza: “El objetivo de estos campamentos de entrenamiento militar es formar espiritual, intelectual y físicamente a la vanguardia de la liberación, para que estén listos para desempeñar su papel en el momento adecuado”, aseguraban en un comunicado las Brigadas Izz ad-Din al-Qassam de Hamás.

Por último, conviene no olvidar que este sistema educativo pensado para educar en el fanatismo y el odio se sufraga en parte con dinero de nuestros impuestos gracias a las múltiples subvenciones que se entregan a las autoridades palestinas sin ningún control sobre el uso que finalmente se les da. Entidades locales, comunidades autónomas o la Agencia Española de Cooperación han donado millones a la ANP en proyectos que pasan por ser educativos, pero en realidad vemos cómo ese dinero se destina al adoctrinamiento ideológico y la promoción del terrorismo yihadista, todo en un sistema educativo cuyo funcionamiento nadie se ha molestado en supervisar.

Esto es especialmente lamentable en el caso de AECID, que en su propia página web asegura que la ayuda a Palestina tiene como uno de sus fines últimos “consolidar los procesos democráticos y el estado de derecho” y que se supone que también busca “la consecución de una solución negociada y justa al conflicto”, dos objetivos que este sistema educativo está, directamente, boicoteando.

Fuente: https://www.enlacejudio.com/2018/09/04/asi-educan-en-el-fanatismo-y-el-odio-las-escuelas-palestinas/

Comparte este contenido:

La educación, el pasaporte hacia la dignidad de los niños y niñas refugiados de Palestina, en riesgo

Redacción:  Raquel Martí/El Diario

La educación, el pasaporte hacia la dignidad de los niños y niñas refugiados de Palestina, en riesgo

La educación para los niños y niñas refugiadas de Palestina no es sólo una forma de desarrollarse y garantizarse un futuro, es la única manera de mantener la cohesión de un pueblo en la diáspora, es la vía para transmitir la cultura palestina, una forma más de resiliencia, su única arma contra la guerra y la ocupación. Es incluso un oasis de paz en un contexto de violencia extrema.

UNRWA lleva salvaguardando la educación de los refugiados y refugiadas de Palestina desde hace 68 años. Hasta la fecha, dos millones de niños y niñas se han graduado en sus escuelas. La amenaza de quedar excluidos de la educación es el mayor daño que se le puede causar a la comunidad de refugiados más antigua del mundo.

Más allá de los hallazgos sobre la excelencia educativa de UNRWA, la educación es el motor social y cultural de la comunidad. Las escuelas de UNRWA son parte de una comunidad más amplia y una cultura de aprendizaje que apoya al niño y garantiza que la educación recibida sea de calidad. Los maestros y maestras, refugiados de Palestina, son el motor de la educación de la Agencia, pero también hay una gran implicación de toda la sociedad palestina. Junto a los maestros, las familias y la sociedad en su totalidad priorizan la educación de sus hijos e hijas por encima de todo. Esto es algo que les inculcan desde pequeños y que cala hondo en los estudiantes.

Faisal, un maestro de UNRWA de 56 años del campo de refugiados de Dera’a, en el sur de Siria, ilustra la determinación y la capacidad única de entrega delprofesorado de UNRWA. Faisal salía de su casa a las 6:30 todas las mañanas, viajaba 60 kilómetros, cruzaba dos zonas de enfrentamientos armados y cuatro puestos de control militar, para enseñar a su clase de estudiantes de tercer grado dentro del campo de Dera’a. Los tres edificios escolares de UNRWA allí fueron destruidos, pero 300 niños asistían a una escuela improvisada.  Antes de la guerra, el viaje de Faisal duraba diez minutos. En la actualidad, él y otros miembros del personal educativo de UNRWA dejan atrás a sus propios hijos cada día, arriesgando sus vidas para proporcionar a los niños y niñas refugiados de Palestina una educación de calidad.

El coraje y la determinación son sintomáticos del valor que la comunidad de refugiados de Palestina brinda a la educación, lo que a su vez explica por qué a pesar de los alarmantes niveles de inseguridad en zonas como Gaza, Siria o Cisjordania, nuestros cientos de miles de estudiantes continúan desafiando el conflicto armado y la ocupación y asistiendo a nuestras escuelas.

Hoy anunciamos que reabrimos nuestras 711 escuelas para que el más de medio millón de estudiantes que acuden a ellas puedan comenzar su curso escolar a tiempo. Pero no lo celebramos. Tan sólo tenemos fondos para pagar los salarios de los maestros durante un mes. Eso quiere decir que los 526.646 niños y niñas que en las próximas semanas regresarán con ilusión a sus clases, seguirán atemorizados por la posibilidad de tener que regresar a sus casas a finales de septiembre sí la comunidad internacional no destina los fondos necesarios para mantener el sistema educativo de UNRWA.

El empeño de algunos políticos de reducir la financiación a UNRWA pone en riesgo su derecho fundamental a la educación y el futuro de toda una generación. Algo que solamente traerá mayor inestabilidad a una región ya de por sí altamente inestable.

Fuente: https://www.eldiario.es/unrwa/educacion-pasaporte-dignidad-refugiados-Palestina_6_804279571.html

Comparte este contenido:

Ministro israelí propone lanzar bombas a niños de Gaza

Redacción: Telesur

“No hay ningún impedimento legal. ¿Por qué no apuntarles directamente a ellos, en vez de apuntar a regiones cercanas?”, reiteró el ministro de Educación de Israel.

“¿Por qué no disparar a quien sea que envíe armas aéreas contra nuestras comunidades?”, dijo el pasado domingo el ministro de Educación de Israel, Naftali Bennet, citado el lunes por citado por el diario israelí Ynet News.

Esta declaración la hizo Bennet durante una reunión de gabinete que realiza cada semana el Gobierno israelí sobre los recientes bombardeos contra la Franja de Gaza.

El ministro defendió que las cometas incendiarias, que generalmente son lanzadas contra los niños, sean usadas para realizar ataques contra los menores y desde aviones de guerra.

Ver imagen en Twitter
Los blancos de estos ataques israelíes han sido la localidad de Salah Al-Din, en el centro de la Franja, y un sitio ocupado por la organización Hamas en Beit Lahiya, entre otras posiciones.
“No hay ningún impedimento legal. ¿Por qué no apuntarles directamente a ellos, en vez de apuntar a regiones cercanas?”, reiteró.

Asimismo, cuestionó la decisión de su Gobierno de aceptar un alto el fuego con el Movimiento de Resistencia Islámica de Palestina (Hamas) tras una serie de ataques.

Fuente: https://www.telesurtv.net/news/ministro-israeli-propone-lanzar-bombas-ninos-gaza-20180717-0045.html

Comparte este contenido:

Palestina en los textos escolares Israelíes. (Video)

Por: Investig’Action. 11/07/2018

Nurit Peled-Elhanan presenta la imagen de la población palestina en los textos escolares en Israel. En Israel la industria de los textos escolares es una industria privada y los profesores pueden elegir los textos que quisieran enseñar. “No obstante, todos los textos deben ser autorizados por el ministerio de educación” explica Peled-Elhanan añadiendo que el objetivo de esta autorización es garantizar que todos los textos tengan al sionismo como base ideológica. Peled-Elhanan es profesora de lengua y educación en la Universidad Hebrea de Jerusalén y activista de derechos humanos. Ella recibió el Premio Sájarov a la Libertad de Pensamiento otorgado por el Parlamento Europeo de 2001. Smadar, su hija, murió a la edad de trece años en un ataque suicida perpetuado por un palestino en 1997 en la calle Ben Yehuda de Jerusalén. El libro de Peled-Elhanan, “Palestina en los textos escolares israelíes: ideología y propaganda en la Educación”, fue publicado en Reino Unido en abril de 2012. En este libro describe el racismo de la representación de los árabes en los textos escolares israelíes.

*Fuente: https://www.investigaction.net/es/palestina-en-los-textos-escolares-israelies/

Fotografía: Investig’Action

Comparte este contenido:

Breve historia de la huelga de un maestro palestino

Entrevista con H. Mezna Qato y Mai Abu Moghli

En febrero y marzo de 2016, casi 35.000 maestros y maestras palestinas iniciaron una serie de huelgas en Cisjordania. Se suspendieron las clases, se manifestaron por las calles de Ramala y organizaron sentadas ante las oficinas del Ministerio de Educación. Aunque fue breve, la huelga tuvo gran repercusión porque los y las maestras utilizaron su menguante capital social como no lo habían hecho desde la segunda Intifada y animaron a otros sindicatos a convocar huelgas, particularmente después de la ratificación de la Ley 6 de la Seguridad Social, de 9 de marzo de 2016.

Fue la mayor huelga de maestros de la historia palestina y sin embargo, no solo no la organizó su sindicato, la Unión General de Maestros Palestinos (UGMP) sino que se organizó a pesar de la UGMP.

Con anterioridad ya se habían organizado huelgas sin el respaldo del sindicato. En 2012, entre 400 y 500 maestros se declararon en huelga durante 25 días en contra de la dirección sindical. Se prolongó más allá de la huelga de dos días que simbólicamente convoca cada año la UGMP para expresar su frustración por el estancamiento de los salarios y de las pensiones de los docentes. La huelga de 2012 terminó cuando la Autoridad Palestina (AP) aceptó una serie de reivindicaciones y, con la intermediación de la UGDP, firmó un acuerdo (efectivo desde el 1 de enero de 2013) que prometía incrementos concretos. Pasaron los meses y aunque el gobierno posponía la ejecución del acuerdo los huelguistas siguieron en las aulas convencidos de que la AP lo aplicaría.

Un año después del acuerdo inicial con la UGMP, la AP aplicó unilateralmente una medida provisional agregada mediante una anotación en las nóminas de los maestros, que prometía que todos los maestros cualificados recibirían un aumento del 5% en el salario base tan pronto como hubiera fondos disponibles. Para la mayoría de los maestros este aumento suponía entre 170 y 220 NIS (nuevo sheqel israelí) al mes. Los docentes se opusieron porque el aumento era menor que el estipulado en el acuerdo y porque no era retroactivo al acuerdo original de 2013. Pero aún no se ha cumplido: allí sigue la nota agregada en sus nóminas indicando que el pago se realizará “cuando el dinero esté disponible”.

Para septiembre de 2014, después de constantes demoras y con una UGMP cada vez menos implicada y más mediadora de la AP que defensora de los miembros del sindicato, el Comité de la Conferencia de la UGMP envió una carta a la secretaría del sindicato y al Secretario General, Ahmad Suhwail. La carta detalla los casi dos años de negociaciones y acuerdos entre la UGMP y la AP. La UGMP respondió asegurando que el acuerdo se aplicaría el 1 de enero de 2015. Aplacados, inseguros sobre los siguientes pasos que debían dar y sumidos en fracturas políticas internas, los maestros y maestras suspendieron las acciones previstas. Para el 5 de febrero de 2015, sin embargo, quedó claro que la AP no tenía intención de pagar los salarios atrasados. Se envió una carta a todos los maestros y maestras indicando que la AP les debía un promedio de 5.000 NIS, lo que excedía en mucho su presupuesto para los 42.000 maestros y maestras de Cisjordania.

La UGMP negoció un aumento salarial de 600 NIS mensuales para cumplir con algunas reivindicaciones concretas. Aunque la AP estuvo de acuerdo, cada maestro solo recibió 20 NIS adicionales en su siguiente nómina. Las noticias de la mísera cantidad circularon rápidamente por Cisjordania.

Las presiones a la UGMP para que convocase una huelga se incrementaron. Los maestros y maestras rechazaron la espera que solicitaba el sindicato y al final, la UGMP se vio obligada a anunciar una huelga general de dos días a mediados de febrero. Al final del primer día, la UGMP hizo un llamamiento a los maestros para que volvieran a la escuela porque habían acordado con la AP que todos los sueldos retroactivos se pagarían en mayo de 2016. Luego se produjeron declaraciones contradictorias del Ministerio de Educación que indicaban que los pagos serían incrementales y comenzarían en abril. No obstante, las declaraciones emitidas por otros funcionarios del sector daban a entender otras fechas.

150 maestros y maestras se negaron a volver al trabajo el primer día de la huelga ilegal. Uno de ellos era H., maestro de una escuela de niños de Belén y miembro del Comité Electoral de la UGMP.

Hemos hablado con H. varias ocasiones durante dos años: cuando comenzó la huelga de los maestros en febrero de 2016, cuando la huelga estaba en marcha, y finalmente en enero de 2018.

¿Cómo comenzó la huelga y cómo os organizasteis?

El movimiento de los maestros y maestras comenzó espontáneamente. Usamos las redes sociales para discutir nuestras reivindicaciones colectivas y los pasos concretos para exigirlas. Sin embargo, no avanzamos hasta que no fuimos varios miles loa dispuestos a ir a la huelga. La espontaneidad de la acción colectiva aseguró que las re¡vindicaciones no se fragmentaran y que los partidos políticos no apoderaran se las movilizaciones. Exigimos justicia e igualdad. Nuestro lema es “dignidad para todos los maestros y maestras”. Una de las expresiones de la amplia popularidad de nuestro movimiento y de nuestra convicción sin fisuras de que solo somos leales a nuestras reivindicaciones colectivas y no a ninguna facción o partido político, es nuestra renuncia generalizada a la UGMP. Algunos maestros no se han sumado a este llamamiento de renuncia masiva principalmente por su estrecha relación política con el partido gobernante y otros intereses a él ligados.

A medida que el número de maestros y maestras involucrados en el movimiento aumentaba, nos dimos cuenta de que era necesario contar con un mecanismo de coordinación para garantizar una representación transparente e igualitaria. Fue entonces cuando establecimos los comités de coordinación. Los comités están estructurados de la siguiente manera: se eligen dos maestros de cada escuela en cada gobernación. Luego se eligen catorce maestros para crear el Comité de Reivindicaciones Básicas en cada gobernación (hay 18 gobernaciones en Cisjordania). De esos catorce, tres maestros son elegidos como un sub-grupo para reunirse regularmente en Ramala y ofrecer valoraciones a los Comités de Reivindicaciones Básicas. Se ha elegido a un maestro como portavoz del movimiento pero no tiene autoridad para comunicarse con el gobierno a menos que lo autoricen los Comités de Reivindicaciones Básicas. [1]

¿Cuáles son esas reivindicaciones?

Son seis reivindicaciones principales: 1) Exigimos que el gobierno pague a los maestros el aumento salarial retroactivo que viene prometiendo desde 2012. 2), Queremos un aumento de nuestro salario básico que corresponda al aumento del coste de la vida. 3) Exigimos que el gobierno permita la promoción de los maestros. Las promociones se han congelado durante los últimos quince años. 4) Exigimos que el salario de jubilación de los maestros sea igual que los salarios de jubilación de otros funcionarios. 5) Queremos que todas las personas que trabajan en el sector sean consideradas como personal de educación, sin diferenciar entre director, consejero escolar, conductor de autobús escolar o conserje. 6) Queremos un verdadero sindicato que se preocupe por los maestros y maestras. Queremos que se reestructure la UGMP y que todos y cada uno de los maestros y maestras estén representados y tengan la oportunidad de participar en las elecciones sindicales. No queremos un sindicato monopolizado por el partido gobernante que se alinea con la AP y su gobierno contra los maestros, contra sus intereses y su bienestar.

A pesar de que nuestras reivindicaciones también conciernen a los maestros de la Franja de Gaza y aunque forman parte de la UGMP, no están participando en las movilizaciones. Primero porque Hamas no les permitirá ningún activismo. Pero también porque los maestros de Cisjordania prefirieren que los de Gaza no se unan para evitar que la AP acuse a los cisjordanos de tener “agendas extranjeras” o de estar afiliados a Hamas. Sin embargo, aspiramos a tener un sindicato de maestros y maestras que sea verdaderamente nuestro, no manipulado o monopolizado por la AP; un sindicato representativo de todos los maestros palestinos en Palestina y en la diáspora. En resumen, lo que queremos es una representación verdadera e igualitaria, que rinda cuentas, con transparencia y dignidad para todas y todos los maestros. Lamentablemente, mientras exista la división entre Cisjordania y Gaza no podremos tener un movimiento fuerte, coherente y sostenible. La AP es consciente de la fortaleza de los comités de coordinación y utiliza mecanismos varios y técnicas opresivas para reprimirlos e infiltrarlos.

¿Cómo ha respondido la AP a la huelga?

La supresión y la represión de cualquier movimiento de maestros independientes comienza con la UGMP. Cuando aumenta el malestar, la UGMP y el gobierno acuerdan un par de días de huelga para liberar parte de la tensión y evitar un cambio real. A los maestros que mantienen la huelga fuera del paraguas de la UGMP se les castiga reduciendo sus salarios o con amenazas de despido o de traslado que en muchos casos se han cumplido.

Cuando el movimiento de maestros comenzó a principios de 2016, éramos unos 10.000. Organizamos una concentración ante el Consejo de Ministros en Ramala. No hubo mucha respuesta ni por parte de la AP ni de la gente en general. El gobierno salió rápidamente al paso denunciando que nuestra acción estaba enmarcada en cuestiones políticos. Pero no nos hemos rendido y hemos organizado concentraciones diarias ante las oficinas del Ministerio de Educación en diferentes ciudades de Cisjordania. Todos los martes nos concentramos coincidiendo con la reunión semanal del Consejo de Ministros. La segunda semana, cuando nos dirigíamos a la concentración de Ramala, los aparatos de seguridad de la AP nos hicieron frente y confiscaron nuestra documentación y nos retuvieron en un punto de control de la AP hasta tres horas. Este intento de frustrar la concentración justo cuando comenzaba a ganar visibilidad no funcionó y seguimos hasta Ramala donde vimos que habían convertido la ciudad en un complejo militar. Contábamos con que nos pondrían impedimentos pero no esperábamos tal nivel de violencia. No esperábamos que nos obligaran a bajar de los coches y de los taxis y nos dejaran en la calle durante horas. No esperábamos que la policía de la AP multara a los automóviles que llevaban maestros a Ramala. Confiscaron las licencias de los taxistas que llevaban maestros. Fue un momento muy triste para nosotros, maestros, porque muchos de los policías habían sido alumnos nuestros.

Y dado el grado de violencia de la AP y de sus fuerzas fue desalentador comprobar que, al menos al principio, la sociedad civil no reaccionaba. Pero visto en retrospectiva, casi fue mejor que ninguna organización se solidarizase públicamente con nosotros porque la AP solo estaba esperando alguna excusa para incriminarnos y acusarnos de mantener y seguir agendas extranjeras. Estaban esperando cualquier oportunidad para dirigir una campaña de desprestigio contra nosotros.

¿Qué significa la huelga para la movilización en Cisjordania y en Palestina en general?

A medida que se extienden nuestras movilizaciones recibimos más solidaridad. Padres y alumnos se unen a nuestras manifestaciones. Llevan carteles con lemas como “Nuestra dignidad proviene de la dignidad de nuestros maestros”. En las universidades de Birzeit y An-Najah, los estudiantes y los profesores nos apoyan. También nos apoyan organizaciones ciudadanas populares y varios miembros del Consejo Legislativo Palestino, incluido el parlamentario Najat Abu Baker (sancionado por la AP por hacerlo). Otros sindicatos también se han solidarizado con nosotros, especialmente el Sindicato de Funcionarios Públicos que también se están planteando ir a la huelga.

El movimiento es fuerte. De un total de 42.000 maestros y maestras más otros 13.000 administrativos, más de 35.000 se han unido a la huelga. Se trata de la mayor demostración de fuerza de funcionarios de Palestina desde el ataque al sector público el Día de la Tierra en marzo de 1976. Las cifras no tienen precedentes y tampoco nuestra capacidad para mantener la huelga durante tanto tiempo. Creo que realmente golpeamos a la AP y la obligamos al menos a re-calibrar su relación con el sector educativo y con el sector público en general.

¿Qué conclusión extraéis sobre la Autoridad Palestina?

Este movimiento nos ha enseñado muchas cosas. En la dirección política hay confusión. No están preparados para lidiar con ningún movimiento social eficaz. El liderazgo de la AP ha respondido con violencia y ha utilizado un lenguaje inapropiado en los medios. Nos calificaron de colaboradores ingenuos y antipatrióticos. Nos han acusado de incitación, de ser títeres de Hamas, del FPLP (Frente Popular para la Liberación de Palestina), de los sirios y de los iraníes. Todo bastante ridículo.

La ironía, por supuesto, es que la mayoría de los maestros están afiliados a Fatah. Desde que se aplica la política de “seguridad institucional” todos los funcionarios públicos han sido investigados. Lo que significa en términos reales que te investigan para saber que eres de Fatah. Algunos de los huelguistas miembros de Fatah intentaron en vano razonar con la AP y explicarles que se trataba de una huelga legítima y legal.

Intentamos ser razonables. Propusimos una serie de iniciativas y concesiones pero desafortunadamente el Primer ministro Rami Hamdala dijo condescendientemente que él solo negocia con la UGMP: “Con esos otros maestros, yo no hablo”. En otras palabras, no reconoce ni las quejas y ni la presencia de 35.000 maestros y maestras movilizados. Solo reconoce a los 7.000 que que son miembros del sindicato y que no hacen huelga. No importa. Continuaremos nuestra lucha más allá de la huelga. En una ocasión, Hamdala nos dijo que aceptaría nuestra reivindicación de un aumento de 60 NIS mensuales cuando encontrase un pozo de petróleo. Nos trata con absoluto desprecio.

Pero debo decir que no queremos estar en huelga constantemente. Queremos volver a nuestras escuelas y a las clases. Echamos de menos a los estudiantes cuando estamos en huelga. No queremos que pierdan clases y estén en las calles. Pero al final, estamos luchando por nuestra dignidad y por nuestros derechos. Nos negamos a que nos humillen con estos rechazos permanentes.

Con todas estas complicaciones, ¿cómo ves tu papel en el cambio social y político?

Es una pregunta difícil y angustiante. Es obvio que solos no conseguiremos que la AP se mueva. No conseguiremos que nada cambie a menos que todos salgamos a la calle. Como ves, 35.000 personas no son suficientes. La ecuación está clara. Según la AP, o estás conmigo o contra mi. La AP ha sido implacable para retener el poder. En este punto, nuestra única opción es la desobediencia civil.

¿Es una posibilidad?

No lo sé. Cisjordania está tan fragmentada geográficamente, los puestos de control, las invasiones… La ocupación abre y cierra las líneas de comunicación a su antojo, y la AP sabe que la ocupación le protege. Mientras estábamos en huelga los oficiales de la AP nos dijeron: estamos aquí para proteger a la AP, no a la gente. La división entre Cisjordania y Gaza será nuestro fin. Las facciones políticas son las que nos dividen, quién es de Hamas, quién es de Fatah, etc. Es destructivo. Necesitamos reconstruir lo que nos conecta para poder ser ciudadanos de esta causa.

La huelga terminó en abril de 2016 con una nueva promesa de la AP de cumplir con algunas de sus reivindicaciones iniciales en enero de 2018. Ahora que el plazo ha vencido, ¿hay novedades? ¿cuáles son vuestros siguientes pasos?

Me temo que no hay buenas noticias. El gobierno prometió pagarnos un aumento salarial retroactivo en enero de 2018 pero lo último que hamos sabido es que lo pospondrán una vez más. Así viene ocurriendo desde los últimos ocho años. En parte fuimos a la huelga por eso. Por lo tanto, no esperamos que ocurra nada en realidad.

El Ministerio del Interior se ha negado a otorgar la licencia para crear un nuevo sindicato de maestros alegando que el sindicato existente, la UGMP, forma parte de la OLP y no puede ser reemplazada. Dijimos: vale, pero haced que sea representativo. Eso es lo que les asusta. Les preocupa que si hay elecciones libres y justas ganará la oposición, ya sean islamistas o de izquierda. Les asusta porque el sindicato es la única institución de la OLP verdaderamente operativa y ellos la controlan.

Las amenazas del aparato de seguridad de la AP fueron eficaces. Amenazaron con encarcelar a cualquiera que participara y así silenciaron a muchas personas. Muchos de los principales dirigentes de la huelga, como los presidentes de los comités de reivindicaciones básicas y otros, han desaparecido. A otros les dieron cargos en la AP. Los maestros considerados parte del movimiento han sido reasignados a otras áreas para aislarlos de sus compañeros. Otros vieron cómo les aumentaban sus cargas laborales. Y a otros los despidieron. Fueron contra nuestro medio de vida y como nuestro supuesto sindicato no respaldó la huelga, no pudimos continuar. Los maestros están desilusionados y se sienten traicionados. Estamos agotados.

Eso no significa que nos hayamos dado por vencidos. Algunos de nosotros todavía seguimos hablando, reuniéndonos y manteniéndonos en contacto. Queremos revivir la coordinación y los comités de reivindicaciones básicas. En esta etapa, creemos que es mejor que pedir un sindicato nuevo o reformado. Tenemos que seguir descentralizados y con un perfil bajo pero queremos estar listos para cuando legue el momento adecuado. Estamos atentos a lo que sucede con los maestros y maestras de todo el mundo, a las huelgas en Estados Unidos y en Latinoamérica, y nos sentimos alentados.

Hace un tiempo, Salam Fayyad, el ex primer ministro, dijo que nos haría hacer cola en los cajeros automáticos… y así estamos, pensando en lo que nos van a pagar nos queda poco tiempo para pensar o participar en cambios sociales y políticos. Ese era su objetivo. Y aquí estamos…
 

Notas

1. Estas estructuras políticas se desarrollaron de esta manera porque: a) reflejan las experiencias tradicionales de los maestros y maestras palestinas en movilizaciones sectoriales democráticas y horizontales, particularmente durante la Primera Intifada; b) sus mecanismos de organización se diferencian a propósito de las jerarquías de la UGMP afiliada a la AP; c) están en mejores condiciones para dar cuenta de las múltiples áreas geográficas de los educadores palestinos en Cisjordania, en Gaza, en Israel, en la región y en la diáspora en general.

Fuente: http://www.rebelion.org/noticia.php?id=242826

Comparte este contenido:
Page 21 of 28
1 19 20 21 22 23 28