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13 de enero: huelga en la Educación. Francia

Europa/Francia/25-03-2022/Autor(a) y Fuente: www.ferc-cgt.org

Una semana después de la reanudación de las clases tras las vacaciones de invierno, el personal educativo nacional inició una huelga masiva.

Ante un protocolo sanitario de difícil aplicación por los medios que se le otorgan, ante una epidemia galopante y un ministro despectivo, el personal está desesperado. Y particularmente en 1º grado donde la gestión de los certificados de las pruebas y la continuidad educativa se ven complicadas por un retorno a cuentagotas de los alumnos. Con una tasa de huelguistas de casi el 75% en 1º y del 60% en 2º, sí que es la voz de la comunidad educativa en su conjunto la que se ha hecho oír.

Desde hace dos años, los sindicatos piden un plan de emergencia para la escuela

Este plan de emergencia presentado en varias ocasiones a Blanquer quedó sin respuesta. Por el contrario, Blanquer prosiguió la destrucción de la escuela: supresión de plazas, cierre de clases, reforma del bachillerato, reforma de la vía profesional, reforma del liceo general, apertura de unidades de formación de aprendices en los liceos profesionales. Ley Rilhac, ley 3DS…

En la CGT es evidente que estamos a favor de mantener abiertos los colegios en este periodo de crisis sanitaria, pero no a cualquier precio, no sin dar todos los medios materiales de protección necesarios ni los medios humanos para que lo permitan en buenas condiciones.

La CGT Éduc’action y la CGT Enseignement Privé siguen reclamando un plan de urgencia con la creación inmediata, masiva y permanente de plazas para todas las categorías de plantilla, empezando por la apertura y agotamiento de listas adicionales para concursos. Pero también, ante una epidemia galopante y el deterioro de las condiciones de aprendizaje de los estudiantes por la epidemia, exigen la postergación de los exámenes de especialidad de bachillerato en junio, la reducción de números por clase, la adecuación de programas para tomar en cuenta de los 3 cursos escolares interrumpidos y el abandono de las reformas Blanquer de clasificación y selección social en la Universidad.
Esta bonita jornada de movilización terminará con una audiencia con el Presidente del Gobierno que intenta apagar el fuego del pirómano Blanquer.

¡Finalmente, los anuncios se mantienen muy por debajo de la ira!

  • Establecimiento de un organismo nacional de consulta sobre la gestión del riesgo de Covid-19 en las escuelas (integrado por el Ministerio de Salud, el Ministerio de Educación Nacional y expertos), este organismo se implementará en las academias.
  • Contratación de 800 docentes escolares a través de listas complementarias.
  • Distribución de mascarillas FFP2.
  • Discusiones en torno a la postergación de las evaluaciones de mitad de CP y pruebas finales de especialidad.

En términos más generales, la ira es profunda en toda la profesión. Es una pérdida de sentido de la profesión cada vez más sentida por los colegas, una falta de reconocimiento, en particular salarial, que también llevó a la movilización. El malestar en la profesión es fuerte, las cifras de detenciones, renuncias y solicitudes de terminación de contrato son prueba de ello.

Finalmente, esta fuerte movilización habrá permitido un cambio de tono y método del Ministro, un primer paso, ciertamente muy insuficiente, pero que debería alentarnos a continuar las movilizaciones para mantener la presión y ganar.

Fuente e Imagen: https://www.ferc-cgt.org/13-janvier-greve-dans-l-education

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France: Et toujours… Journée internationale des filles et des femmes de sciences

Europe/France/11-02-2022/Auteur(s) et Source : www.ferc-cgt.org

Chaque mois, la FERC s’associe à une journée internationale pour alerter sur les conditions de travail et de rémunération des femmes, mais aussi sur les questions d’éducation, de recherche, et de culture qui construisent les changements de société nécessaires à une véritable et réelle égalité entre les femmes et les hommes.

Le constat

Les filles représentent 58 % des étudiant·es à l’université. Elles sont 70 % dans les filières lettres ou sciences humaines, 40 % dans les filières scientifiques, selon le ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports. Pour autant, les parcours demeurent différenciés selon le sexe. Dès le lycée, les choix des filières scientifiques et techniques restent très clivés et les filles n’y représentent déjà plus que 31 %. Elles ne sont plus présentes qu’à 28,1 % dans les prépas scientifiques et dans les écoles d’ingénieur·es.

Dans le monde selon l’UNESCO, à l’heure actuelle « moins de 30 % des chercheur·ses dans le monde sont des femmes ». Selon les données de 2014-2016 de l’Organisation environ 30 % seulement des étudiantes choisissent des domaines liés aux STIM (Sciences, technologie, ingénierie, mathématiques) dans l’enseignement supérieur. À l’échelle mondiale, le taux de scolarisation des filles est particulièrement faible dans les domaines suivants :

  • Technologies de l’information et des communications, 3 %
  • Sciences naturelles, mathématiques et statistique, 5 %
  • Ingénierie, fabrication et construction, 8 %

En France, le plafond de verre est bien réel dans toutes les branches de métiers

Au CNRS, toutes disciplines confondues, le pourcentage moyen de chercheuses est de 35 %. Et, plus l’on s’élève dans la hiérarchie, plus ce pourcentage diminue.
Dans l’enseignement supérieur, la proportion de femmes parmi les enseignant·es chercheur·ses chute avec seulement 27 % des professeuses d’université.
Toutes les disciplines sont impactées avec des effets encore plus désastreux dans les disciplines « réputées difficiles et abstraites » comme la physique et les mathématiques.

  • En gestion et économie : 44 % des effectifs sont des femmes.
  • En langues & littérature : 62 %.
  • En mathématiques : 23 %.
  • En physique : 22 % (28 % parmi les Maitre·sses de conférence et 13 % parmi les Professeur·ses)/
  • En sciences pour l’ingénieur : 19 %.
  • En médecine : 27 %

Des inégalités de salaires

Dans l’ESR, en moyenne mensuelle un homme enseignant-chercheur touche 3758 € et une femme 3370 €.

Dans les entreprises, parmi les ingénieur·es, selon l’enquête menée en 2018 par l’IESF (Association des Ingénieurs Et Scientifiques de France), le salaire brut médian annuel des femmes s’élève à 47 000 euros contre 60 000 euros pour les hommes (écart 22 %).

Mais la réforme du Bac risque de renforcer les choix genrés des filières

Les premières données sur la répartition filles/garçons dans les spécialités de terminale, (soit la première promotion de la réforme du bac 2020) sont alarmantes : certaines matières scientifiques peuvent accueillir jusqu’à 87 % de garçons, quand des spécialités littéraires comptent 80 % de filles : 58 % de garçons en mathématiques et 87 % en informatique contre 30,7 % des filles.

Marie Duru-Bellat, professeuse émérite en sociologie et spécialiste des questions d’éducation, s’inquiète de son côté de ces premières données. « Dans l’ancien bac, les filles faisaient S parce qu’elles étaient de bonnes élèves, mais elles s’orientaient moins vers les sciences » dans le supérieur. « Aujourd’hui, poursuit la sociologue, on leur demande d’anticiper leur carrière professionnelle et l’on peut s’attendre à ce que leur choix soit encore plus genré ».

La LPR va pénaliser les femmes en repoussant l’âge de recrutement

Les nouvelles chaires de « professeur junior », qui consistent à donner quatre à six ans à une collègue pour faire ses preuves avant d’être recrutée, ou non, au niveau de professeuse, vont démotiver les jeunes femmes qui hésiteront à candidater.

Les nouveaux « CDI de mission scientifique » qui, contrairement à leur nom, sont à durée limitée, vont également précariser davantage les carrières des femmes.

Même Frédérique Vidal partage ce constat inquiétant. Dans un rapport publié en mars 2020, la ministre écrit : En France, mais aussi dans la plupart des pays européens, la part des femmes de 25 à 34 ans diplômées de l’enseignement supérieur est 10 points supérieure à celle des hommes. Pourtant, à l’entrée dans la vie active, la position des femmes reste problématique avec des écarts de rémunération défavorables d’emblée – de l’ordre de 10 % pour les diplômées de master -, ou une qualité de l’emploi inférieure, et ce quelle que soit la discipline de formation.

Pourquoi ? …encore le poids des stéréotypes

Dès le plus jeune âge, on ne valorise pas les mêmes qualités chez les filles et chez les garçons. Rapidement les premiers effets des inégalités femmes/hommes en matière de choix d’orientation se font sentir : dès la classe de seconde, seulement 46 % des élèves qui suivent des options scientifiques ou technologiques sont des filles, alors qu’elles sont surreprésentées (69 %) dans les enseignements d’exploration au profil littéraire, selon les données 2016 du ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports.

En raison des stéréotypes attribués à certaines filières, les filles ne vont pas naturellement vers les formations scientifiques et technologiques dites « masculines ». Elles doutent de leurs capacités à s’intégrer dans des formations où les garçons sont plus nombreux et, au final, sont poussées à l’autocensure (notamment par toutes sortes de comportements leur indiquant qu’elles ne sont pas autorisées à se sentir bien dans ces filières). Les filles privilégient des filières qui font appel aux soi-disant dispositions naturelles féminines (l’écoute, l’attention aux autres…) plutôt que celles qui demandent des compétences plus techniques.

Focus : et l’histoire ? L’effet Matilda, ou les découvertes oubliées des femmes scientifiques

« L’effet Matilda », ce phénomène de déni ou de minimisation de la contribution des femmes scientifiques à la recherche. Bien souvent, leurs travaux sont attribués à des collègues masculins, quand elles ne sont pas tout bonnement oubliées. Au cours de l’histoire, les femmes de science se sont faites spolier de nombreuses découvertes.

Nombreuses sont les femmes qui se voient évincées des remises de prix, quand il ne s’agit pas carrément d’un prix Nobel. De la physicienne Lise Meitner à la biologiste Rosalind Franklin en passant par l’astronome Jocelyn Bell, beaucoup de ces scientifiques n’ont accédé à la reconnaissance qui leur était due que des années après leurs découvertes. La minimisation, quand il ne s’agit pas de déni, de la contribution des femmes scientifiques à la recherche n’est pas un phénomène nouveau : l’historienne des sciences Margaret Rossiter l’a théorisée sous le nom d’effet Matilda.

Des exemples

Jocelyn Bell-Burnell (1943-) – Astrophysicienne britannique, est connue pour sa découverte du premier pulsar en 1967. C’est pourtant son directeur de thèse, Anthony Hewish, qui se vit décerner le prix Nobel de physique 1974. Ce fut par ailleurs la toute première distinction attribuée dans le domaine de l’astronomie.

Nettie Stevens (1821-1912) – Généticienne américaine, fut à l’origine de la découverte en 1905 que le sexe de chaque individu est déterminé par des caractères chromosomiques XY. Une contribution phénoménale à la science génétique naissante. Mais ce sont ses mentors, Thomas Hunt Morgan et Edmund Beecher Wilson, que l’histoire retiendra.

Marietta Blau (1824-1970) – Physicienne autrichienne, a révolutionné les méthodes photographiques de détection de particules chargées avec une de ses étudiantes, Hertha Wabacher. Le prix Nobel sera pourtant attribué en 1950 à Cecil Powell.

Face à ces constats dans le monde de la recherche et des sciences, la FERC- CGT rappelle :

  • qu’elle combat le système patriarcal, fondé sur une domination des hommes sur les femmes et toute forme de discrimination.
  • Qu’elle lutte pour l’égalité filles-garçons et dénonce les stéréotypes de genre.
  • Qu’elle défend l’accès des femmes aux postes de responsabilités dans tous les métiers et à tous les niveaux.
  • Qu’elle revendique l’égalité salariale et professionnelle.

Et toujours… Analyses et préconisations à retrouver dans les guides CGT disponibles :http://www.egalite-professionnelle.cgt.fr/

Source et Image: https://www.ferc-cgt.org/journee-internationale-des-filles-et-des-femmes-de-sciences

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Francia: Tracto CGT Educ Pop ECLAT – Después del paro masivo del 14 y 15 de diciembre, después del paro del 27 de enero

Europa/Francia/04-02-2022/Autor(a) y Fuente: www.ferc-cgt.org

Hexopée debe escuchar las demandas de los trabajadores de la educación popular.

El histórico paro del 14 y 15 de diciembre, su extensión el 27 de enero mostró la profundidad del hartazgo de los animadores y animadoras y de todos los empleados de la educación popular, enfrentados a salarios de miseria, precariedad violenta, trabajo a tiempo parcial y recortes múltiples. impuestas, tasas de vigilancia peligrosas para la salud del personal y de los usuarios y, más ampliamente, el no reconocimiento de las profesiones.

La responsabilidad de los financiadores públicos está comprometida, porque están lastrando las condiciones sociales de los empleados, al poner en competencia a las asociaciones y no dotarlas de un presupuesto operativo suficiente.

Pero también corresponde a los empresarios y sus asociaciones, agrupados en Hexopée, poner fin a la lógica de dúmping social que ataca constantemente los salarios y las condiciones de trabajo de los empleados del ramo y los precariza.

El 8 de febrero tendrá lugar la primera Comisión Paritaria del año y, por primera vez, los sindicatos CGT y SUD serán mayoría. Llevarán las reivindicaciones de la intersindical formada en torno a France Animation en Lutte.

Hexopée debe escucharlos, renunciar a la enmienda 182, proponer un aumento masivo del punto (para la CGT Educ pop Eclat: 15% mínimo, valor del punto mínimo en 7,42) que permita un reconocimiento real de las profesiones en un contexto de inflación, romper con el tiempo parcial impuesto y el doble o incluso triple descanso diario, reconocer la tecnicidad de los trabajos integrando el tiempo de preparación en el tiempo de trabajo.

Con motivo de este día 8 de febrero, la FERC CGT Educ pop-ECLAT llama a los empleados de la seccional ECLAT a mantenerse movilizados y organizar acciones para cuestionar a los empresarios y financiadores públicos · cuestiones en torno al tema de los salarios y la precariedad.

Se envió a Hexopée un aviso de huelga para los días 8 y 9 de febrero con este fin.

Fuente e Imagen: https://www.ferc-cgt.org/tract-cgt-educ-pop-eclat-apres-la-greve-massive-des-14-et-15-decembre-apres-la

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Decenas de protestas en Francia llevan los salarios a la campaña electoral

Varios de los grandes sindicatos franceses organizaron hoy decenas de manifestaciones en ciudades de todo el país para reclamar subidas salariales, un tema que pretenden que sea central en las elecciones presidenciales y legislativas que se celebran esta primavera.

La Confederación General del Trabajo (CGT), segunda central de Francia y principal convocante de esta jornada de protestas junto a FO, FSU, Solidarios y varias asociaciones juveniles, la justificó por la «explosión de desigualdades».

«Muchos asalariados se dan cuenta de que sus empresas tienen beneficios y han recibido ayudas públicas cuando para ellos cada vez es más difícil salir adelante», señaló en un comunicado Nathalie Verdeil, responsable confederal de la CGT.

El sindicato indicó que se habían previsto más de 170 marchas por toda Francia, la más importante de las cuales se desarrolló en París, entre la Plaza de la República y la de la Nación, en la que estuvieron algunos de los candidatos de izquierdas a las presidenciales.

Se dejaron ver junto a los sindicalistas el líder de la Francia Insumisa, Jean-Luc Mélenchon, el ecologista Yannick Jadot o el comunista Fabien Roussel, que en declaraciones al canal BFMTV dijo que los trabajadores están «hartos» de que una parte de los salarios se acaben pagando en forma de subsidios sociales con dinero público.

«Lo que queremos es que los paguen las empresas», subrayó Roussel, que también reclamó «salarios contantes y sonantes que permitan llenar la nevera».

Con la deriva inflacionista que se vive en los últimos meses a causa de la escalada de precios de la energía (la inflación interanual se situó en el 2,8 % en diciembre), el poder adquisitivo se ha convertido en uno de los temas centrales del debate político en el país.

Una cuestión que tiene visos de ser central en la campaña de las presidenciales de abril, lo que podría plantear problemas para el actual jefe del Estado, Emmanuel Macron, que aunque no ha formalizado todavía su candidatura nadie duda de que buscará su reelección.

Todos los otros candidatos incluyen en sus programas la subida salarial con diferentes dispositivos que van desde la rebaja de las cotizaciones sociales a la imposición de negociaciones sobre las remuneraciones en las empresas o a nivel sectorial, pasando por un incremento del salario mínimo (SMIC) decidido por el Gobierno.

En la actualidad, el SMIC es de 1.603,12 euros brutos al mes (1.269 euros netos) y la CGT reclama un ascenso hasta los 2.000 euros, con el argumento de que apenas ha aumentado en los últimos diez años.

A las manifestaciones de hoy se sumaron profesores que, por tercer jueves consecutivo, hicieron huelga para denunciar la gestión por parte del Gobierno de la covid en los centros escolares, en particular por la falta de medios humanos y materiales y los continuos cambios de protocolo sanitario.

Según la Federación Sindical Unitaria (FSU), un 20 % de los enseñantes secundaron este paro, mientras que el Ministerio de Educación los cifró en el 8,5 %.

Fuente: https://www.swissinfo.ch/spa/francia-salarios_decenas-de-protestas-en-francia-llevan-los-salarios-a-la-campa%C3%B1a-electoral/47299080

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France: Appel fédéral – 27 janvier : augmenter les salaires et pensions c’est urgent !

Europe/France/28-01-2022/Auteur(s) et Source: www.ferc-cgt.org

L’inflation des produits de première nécessité, de l’alimentaire, de l’énergie, du carburant… aujourd’hui personne ne peut nier que les prix flambent et rendent les fins du mois toujours plus difficiles pour la plupart des travailleurs et travailleuses dans les champs de Éducation, de la recherche, de la formation professionnelle, de la culture, dans les associations. D’autant que ces dernier·es ne peuvent pas en dire autant de leurs salaires et pensions. Gel du point d’indice pour les agent·es de la Fonction publique, NAO en berne dans le privé, accord au rabais dans le sport, avenant dans l’animation qui ne compense pas l’inflation… Le pouvoir d’achat devient la priorité numéro 1 des jeunes, des salarié·es des secteurs du privé et du public, des privé·es d’emploi, des retraité·es.

Malgré cet état de fait, le gouvernement et le patronat restent sourds aux difficultés et aux revendications de la majorité des travailleur·ses et ne proposent que quelques mesurettes : primes Macron défiscalisées, l’indemnité inflation de 100 €, revalorisations salariales très insuffisantes… Et axent tout sur les propositions qui en définitive sont inégalitaires et temporaires, notamment l’ensemble de la rémunération au mérite.

Les propositions qui fleurissent comme la baisse des prix de certains produits (la fameuse « baguette à 29 cts d’euros), ou l’augmentation des salaires par la baisse de cotisations sociales sont des leurres ! Pour les premières, peut-on se satisfaire de sous-payer certaines productions dévalorisant ainsi le travail de certain·es et obérant des augmentations de salaires dans certains secteurs (comme l’énergie). Pour les secondes, faut-il rappeler que les cotisations sociales sont une partie intégrante du salaire (ce qu’on appelle le salaire socialisé) et permettent le financement de la Sécurité sociale (santé, retraite, assurance chômage, famille) de manière solidaire au nom du « chacun·e cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins ». Les baisses et les exonérations, même si elles peuvent paraitre attrayantes dans l’immédiateté, sont en fait du vol de salaire !

Pour la FERC, la seule manière d’augmenter le pouvoir d’achat, c’est augmenter immédiatement et largement les salaires et pensions !

Elle revendique :

  • l’augmentation générale des salaires et dans l’immédiat une revalorisation uniforme de 400 euros (80 points d’indice pour la fonction publique pour tous les agent·es titulaires et non titulaires)
  • le SMIC à 2000 € bruts
  • le dégel du point d’indice
  • dans le privé, des négociations salariales de branches et d’entreprises portant sur les salaires réels, des augmentations régulières et la reconstruction des grilles de salaires garantis prenant en compte la qualification (avec un salaire de base) et l’expérience professionnelle
  • l’abandon de la rémunération « au mérite » source d’inégalités et favorisant le clientélisme et l’arbitraire de l’encadrement
  • une indexation du point d’indice garantissant le pouvoir d’achat
  • l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes
  • la réduction du temps de travail à 32 heures par semaine sans perte de salaire, ce qui équivaut à la création de 4,5 millions d’emplois
  • une revalorisation des pensions à hauteur de 2 000 euros
  • une augmentation des minima sociaux et de nouveaux droits pour les précaires et privés d’emploi

Pour toutes ces raisons, la FERC appelle l’ensemble des travailleurs et travailleuses à faire grève le 27 janvier et à participer aux manifestations qui auront lieu partout en France.

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Francia: CGT FERC Sup – Carta Abierta a la Sra. Frédérique Vidal Ministra de Educación Superior e Investigación contra selección en la Universidad

Europa/Francia/21-01-2022/Autor(a) y Fuente: www.ferc-cgt.org

Señora ministra,

Los programas o métodos que ha puesto en marcha para modernizar los procedimientos de registro de jóvenes en la ESR han demostrado algo que ahora está claro para todos: desde ParcourSup hasta la nueva plataforma FindMonMaster (TMM), en realidad, todo contribuye a la insidiosa despliegue de la selección en la universidad, ya sea para ingresar a ella o para continuar los estudios. Para nosotros se trata de desentrañar lo conquistado en una dura lucha: la democratización de la Educación Superior para permitir a todos, en particular a los niños de los medios más humildes, acceder a los diplomas ya las titulaciones de Superior.

Hasta ahora, la nación ha dependido en gran medida del servicio público para llevar a cabo estas misiones y los derechos concomitantes para el personal y para sus usuarios. Entre ellos, la condición de funcionario con sólidas garantías académicas y el derecho, para los jóvenes, de ingresar en el sector de su elección y progresar en él, sin segregación…

La CGT FERC Sup ha defendido a lo largo de su existencia esta lógica y trabajado para hacer cumplir sus principios. Los golpes fueron a veces muy duros y la cuestión presupuestaria estuvo siempre en el centro de los enfrentamientos. Siguiendo el ejemplo de lo que hacen por el conjunto de la sociedad, los sucesivos gobiernos siempre han tratado de reducir la inversión social que constituyen los servicios públicos, juzgada como un “coste” siempre demasiado elevado, y no han escatimado en el sistema educativo , desde el jardín de infancia hasta la universidad.

Después de haber intentado, sin resultado por el momento, quitar el carácter de «1º título universitario» al Bachillerato y así practicar la selección sobre criterios cada vez más arbitrarios para el ingreso a la Universidad, usted y sus antecesores han impuesto a las universidades una farsa autonomía a través de las Responsabilidades y Competencias Ampliadas, dejándolos en una situación financiera incruenta como ha señalado el Tribunal de Cuentas.

Su Ministerio rechaza hoy en cada establecimiento la gestión de los problemas que deben ser suyos… El inicio del curso 2021-22 es la imagen desgarradora de esta política incapaz de responder a la legítima solicitud de matrícula en la universidad de un jóvenes ya probados por la pandemia y que aún aspiran a entrenar al más alto nivel.

Los «sin universidad», con en particular un conflicto en Nanterre que el Ministerio de Enseñanza Superior e Investigación ha dejado empantanar de forma escandalosa en detrimento de todos, son la parte visible del daño de esta selección que no dice su nombre. ¿Cuántos jóvenes no pudieron registrarse? ¿Cuántos se han dado por vencidos? ¿Cuántos los seguirán? Esta pregunta va mucho más allá de los muros de tal o cual universidad. Este es un problema social que nos concierne a todos porque afecta la naturaleza misma de nuestra ambición por los jóvenes, por nuestro futuro y, en última instancia, por el progreso de todos.

Es así como la CGT FERC Sup hace un llamado a la solidaridad de todos los miembros de la comunidad universitaria para derrotar esta política de educación superior. Ya sea que elijas esta o aquella forma de lucha, es esencial no dejarte engañar por las apariencias, que hábilmente mantienes.

Es a usted, en el marco de su responsabilidad ministerial, a quien exigimos rendición de cuentas y exigimos medidas inmediatas para el registro de los estudiantes que hasta el momento no han podido hacerlo, con miras a lograr el respeto de todos los derechos existentes y la conquista de nuevos derechos. . Por supuesto, esto requiere una política presupuestaria con visión de futuro, a diferencia de la que ha practicado hasta hoy.

Le ruego que crea, señora Ministra, en nuestro apego inquebrantable al servicio público de la Enseñanza Superior y la Investigación y su corolario, la condición de funcionario de todo su personal.

Jean-Marc Nicolas
Secretario General de la CGT FERC Sup

Fuente e Imagen: https://www.ferc-cgt.org/cgt-ferc-sup-lettre-ouverte-a-mme-frederique-vidal-ministre-de-l-enseignement

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Francia: Huelga en la educación nacional

Huelga en la educación nacional

A l’encontre, 16-1-2022

http://alencontre.org/

Traducción de Correspondencia de Prensa

 

En Francia, todos los sindicatos de la enseñanza convocaron una huelga el jueves 13 de enero. Es el -resultado de una situación insostenible en las escuelas [primaria y secundaria, ndt] desde hace mucho tiempo, debido a la política del gobierno en muchos aspectos (contexto sanitario, condiciones de trabajo, salario, etc.), acentuada por las decisiones arbitrarias y autoritarias del ministro, Jean-Michel Blanquer, que está librando una verdadera guerra social en el seno de la Educación Nacional.

 

La huelga debe continuar la semana próxima

 

La huelga del 13 de enero fue un éxito innegable, con dos tercios de los docentes en huelga en la enseñanza secundaria y casi tres cuartos en la enseñanza primaria. Las manifestaciones fueron masivas y dinámicas. En todas partes, los compañeros intercambiaron ideas, se reunieron y discutieron sobre las perspectivas abiertas por la jornada de huelga. También hubo intervenciones policiales escandalosas delante de algunos liceos (en París, Nantes…) donde los estudiantes también se movilizaban por condiciones de estudio satisfactorias.

 

El 13 de enero por la tarde, SUD Educación, junto con la intersindical y la Federación de Consejos de Padres, fueron recibidos en el Ministerio. El gobierno anunció varias cosas. Sobre los reclamos sanitarios, el ministerio anunció las entregas de equipos de protección (algunos de los cuales ya estaban previstos), en particular las máscaras FFP2 para los maestros de jardín de infantes y de primaria. En cuanto a la contratación de más personal, el ministro anunció que va a recurrir a las listas complementarias [personas en espera de ser nombradas] en la enseñanza primaria (sin embargo, sin dar cifras concretas) y la contratación de personal precario (unos 3.300). Estos anuncios son insuficientes.

 

Para SUD Educación, la nerviosidad del gobierno es evidente. El éxito de la huelga lo obligó a recibir a las organizaciones y a hacer estos anuncios insuficientes. El primer ministro [Jean Castex] tomó el lugar de Blanquer [Ministro de Educación Nacional] e incluso lo contradijo en varias ocasiones. La cuestión del aplazamiento de lo sexámenes de especialidad está sobre la mesa. Esto debería animar al personal movilizado a continuar. En efecto, la relación de fuerzas subió un escalón, a favor de los docentes: ahora se trata de reforzar aún más la movilización para obtener la satisfacción de las reivindicaciones.

 

En la reunión, SUD Education expuso las reivindicaciones del personal:- Contratación inmediata para cubrir las necesidades en materia de remplazos ( y no solamente recurriendo a las listas complementarias).

 

–  Personal de protección suficiente.

 

–  Aplazamiento de los exámenes de especialidad y anulación de las evaluaciones intermedias.

 

–  Un presupuesto común para dotar de recursos a la educación, tanto en términos de contratación como de salarios.

 

–  Hay una necesidad urgente de aumentos salariales, empezando por el personal con salarios más bajos.

 

–  Los auxiliares de educación (AED) y el personal de asistencia a los alumnos con discapacidad (AESH) están en primera línea de la crisis. Sus demandas, en términos de estatus y remuneración, deben ser satisfechas.

 

En resumen, es necesario un plan de emergencia para la educación sin demora.

 

Más allá de estas reivindicaciones, SUD Educación exigió solemnemente, ante el Primer Ministro, la dimisión del Ministro de Educación Nacional, Blanquer. Su incoherencia y su autoritarismo lo desacreditaron ante el personal del servicio público de educación.

 

Para SUD, tenemos que seguir presionando ahora

 

En la reunión intersindical nacional del viernes 14 de enero, SUD Education propuso convocar una huelga el 20 de enero. Esperamos que se pueda lograr la unidad en torno a esta propuesta. SUD Education convoca al personal a que participe en todas las iniciativas decididas a nivel local la semana próxima, a partir del martes 18 de enero. SUD Education llama a todos los trabajadores de la enseñanza a la huelga el jueves 20 de enero y a participar en las manifestaciones. (Publicado en Sud educación, 14-1-2022 https://www.sudeducation.org/communiques/des-annonces-insuffisantes-sud-appelle-a-la-greve-jeudi-20)

 

Fuente de la Información: http://alencontre.org/

 

 

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