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Francia: Conférence nationale du handicap 2016 : un point d’étape positif pour l’école inclusive

www.education.gouv.fr/

Resumen: La educación inclusiva es ante todo una realidad , consagrado en la ley desde 2013 y se concreta todos los días durante más de 280.000 estudiantes con discapacidad , en las escuelas regulares «, dijo el Ministro . La Conferencia Nacional sobre Discapacidad s ‘ a cabo el jueves , 19 de de mayo de , 2016 a Elíseo . Presidido por el presidente, François Hollande , se encontró con Najat Vallaud – Belkacem , Ministro de Educación nacional , Enseñanza superior e Investigación , Marisol Touraine , Ministro de Asuntos sociales y Salud, Emmanuelle Cosse , Ministro de Vivienda y Hábitat sostenible , Clotilde Valter , Secretario de Estado para la formación profesional y aprendizaje y Ségolène Neuville , Secretario de Estado responsables de las personas con discapacidad y la lucha contra la exclusión .

«L’école inclusive, c’est surtout une réalité, inscrite dans la loi depuis 2013 et rendue concrète au quotidien pour plus de 280 000 élèves en situation de handicap, scolarisés en milieu ordinaire» souligne la ministre. La Conférence nationale du Handicap s’est tenue le jeudi 19 mai 2016 au Palais de l’Élysée. Présidée par le président de la République, François Hollande, elle a réuni Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable, Clotilde Valter, Secrétaire d’État chargée de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage et Ségolène Neuville, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion.

«La Conférence nationale du handicap est une opportunité pour le président de la République et le gouvernement de rappeler notre engagement en faveur d’une société plus inclusive.

Cette Conférence est l’occasion pour moi de montrer la mobilisation sans relâche de mon ministère pour une École, elle-aussi, toujours plus inclusive.

L’école inclusive, c’est celle qui «reconnaît que tous les enfants partagent la capacité d’apprendre et de progresser, […] qui veille à l’inclusion scolaire de tous les enfants, sans aucune distinction», dit la Loi de la Refondation pour l’École de la République. C’est l’école qui se soucie de tous les enfants ; mais c’est aussi celle qui ambitionne la construction de la société de demain et d’un vivre ensemble où chacun se reconnaît en l’autre dans ce qu’il est à la fois le même et différent.

Bien entendu, c’est un changement de paradigme : ce ne sont plus les élèves qui s’adaptent au système mais chaque école qui s’adapte aux spécificités des élèves et met en place tous les dispositifs nécessaires à leur scolarisation et à leur réussite éducative, quels que soient leurs besoins.

L’école inclusive, c’est surtout une réalité, inscrite dans la loi depuis 2013 et rendue concrète au quotidien pour plus de 280 000 élèves en situation de handicap, scolarisés en milieu ordinaire.

Dans toutes les écoles de France, on compte aujourd’hui au moins un élève en situation de handicap. Ce résultat est le fruit d’une détermination sans faille dans la politique que je mène.»

Najat Vallaud-Belkacem,
ministre de l’Éducation nationale,
de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche

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En Francia: Mieux rémunérées, mieux accompagnées, les nouvelles carrières enseignantes

Resumen: El Ministerio de Educación  de Francia proponen nuevas medidas de modernización y adecuación de la carrera de maestros, psicólogos de educación y asesoramiento, funcionarios públicos y similares, como parte de los cursos Protocolo profesionales, Carreras y Remuneración (PPACC) en el servicio público. Estas medidas refuerzan las directrices pedagógicas y educativas de la Ley de 8 de julio de 2013 para la reconstrucción de la Escuela de la República . Esta nueva etapa concluye los avances importantes para el personal de Educación, sus carreras y prácticas, que se han celebrado desde 2013, en consulta con los sindicatos representativos.

En 2012, François Hollande a fait de la jeunesse sa priorité. Vecteur principal de cette priorité, l’Éducation nationale a été au cœur de profonds changements ces quatre dernières années.

Nouveau socle commun et nouveaux cycles, nouveaux programmes de l’école maternelle au collège, nouveaux rythmes éducatifs, nouveau collège, révision de l’éducation prioritaire, mobilisation pour les valeurs de la République, les réformes ont été nombreuses pour refonder l’École de la République et recréer les conditions de la réussite de tous les élèves.

Mais cette refondation ne se concrétise qu’à travers les professionnels qui la font vivre au quotidien.

Pour cela, nous nous sommes donné les moyens de notre ambition pour l’École. C’est notamment l’engagement de créer 54 000 postes sur 5 ans dans l’éducation nationale et de rétablir la formation initiale des enseignants.

C’est aussi, depuis 2013, l’engagement d’une profonde modernisation des métiers de l’éducation nationale conduisant à une redéfinition des missions des enseignants et à des premières revalorisations : régime indemnitaire des directeurs d’école, des formateurs, des conseillers pédagogiques, des conseillers principaux d’éducation, des chefs de travaux et bien sûr, revalorisation de l’indemnité des enseignants exerçant dans l’éducation prioritaire.

En parallèle de ces chantiers, est engagée la revalorisation des enseignants du premier degré avec la création de l’indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves (Isae) en 2013, initialement de 400 euros, avec l’engagement d’un alignement sur l’indemnité de suivi et d’orientation des élèves (Isoe) versée aux enseignants du second degré, soient 1 200 euros. Cet engagement sera tenu dès l’année scolaire 2016-2017.

Je dévoile aujourd’hui la dernière étape de ces immenses chantiers. Avec la définition d’une nouvelle carrière enseignante et sa revalorisation, nous faisons un pas important vers plus d’attractivité et une plus grande reconnaissance de nos personnels enseignants, d’éducation et d’orientation.

Désormais, les carrières seront mieux rémunérées et mieux accompagnées.

Nous revoyons ainsi tous les échelons de la grille afin que tous les enseignants, de leur recrutement à la fin de leur carrière, en voient les bénéfices. Cet effort, conduit dans le cadre du protocole Parcours professionnels, carrières et rémunérations de la fonction publique se déploiera sur les trois prochaines années : il se traduira concrètement dès le premier janvier 2017 et représentera au total un milliard d’euros, dont près de la moitié dès 2017.

L’avancement sera régulier et transparent. Cela nous permet de repenser l’évaluation des enseignants pour mettre en place une véritable politique de développement des compétences et de gestion des ressources humaines à l’échelle d’une carrière. Conseiller, accompagner, former les enseignants, reconnaître et valoriser leur parcours et leur engagement au service de l’École de la République, voilà quels doivent être nos objectifs.

Pour cela, ils bénéficieront de rendez-vous réguliers au cours de leur carrière, qui leur permettront de bénéficier de possibilités d’accélération dès la classe normale et d’accéder dans le déroulement normal de leur carrière à la hors-classe. À travers la création d’un troisième grade, la classe exceptionnelle, nous ouvrons par ailleurs de nouvelles perspectives pour reconnaître et valoriser leur parcours et leur engagement au cours de la carrière.

À l’heure où notre pays se tourne toujours plus vers son École, je veux croire que cette revalorisation permettra aussi de rappeler à quel point l’engagement des enseignants et des personnels de l’éducation nationale est précieux pour notre avenir.

Najat Vallaud-Belkacem,
ministre de l’Éducation nationale,
de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche

Fuente: http://www.education.gouv.fr/cid102560/mieux-remunerees-mieux-accompagnees-les-nouvelles-carrieres-enseignantes.html

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Francia: Plan de Gobierno de enseñar árabe en las escuelas genera polémica

Europa/Francia/05 Junio 2016/Fuente y Autor: actualidad.rt

La ministra de Educación de Francia, Najat Vallaud Belkacem, afronta una ola de críticas tras su anuncio de un plan para incluir el árabe entre las opciones de idiomas para los niños de la escuela primaria desde los seis años de edad.

«Enseñaremos el árabe en escuelas primarias si existen los recursos humanos y si padres lo piden», afirmó este martes la ministra a la radio francesa BFM.

Las palabras de la ministra socialista han indignado a parte de la clase política. «Los jóvenes no necesitan esta herejía, sino [necesitan] cursos de francés y de historia reforzados para una asimilación exitosa», escribió el político ultraderechista del partido francés Frente Nacional, Louis Aliot, en su cuenta de Twitter.

«En Francia es la cultura francesa la que se debe estudiar en primer lugar», declaró por su parte el diputado francés Bruno Le Maire a BFM. «Al parecer, no le gusta Francia», concluyó Jean-Frédéric Poisson, del derechista Partido Demócrata Cristiano, en referencia a la ministra de Educación, a la que pidió que renunciara al cargo.

Asimismo, la política Annie Genevard advierte que la enseñanza de árabe sería un «caballo de Troya» que podría conducir a un «adoctrinamiento islámico».

Fuente de la noticia:https://actualidad.rt.com/sociedad/209291-francia-plan-ensenar-arabe-escuelas-indignacion

Fuente de la imagen:https://cdn.rt.com/actualidad/public_images/2016.06/article/57515c19c36188646f8b458a.jpg

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Entrevista a Sami Nair: La alfabetización de las familias, sobre todo de las madres, es esencial

Francia/01 junio 2016/Autor:Pau Rodríguez /Fuente: El Diario

¿Cuál es el impacto de la globalización en el sistema educativo?.Esta es la pregunta que debía responder Sami Naïr en una charla en la Universidad de Girona la semana pasada. Lo mismo estaba previsto para esta entrevista. Pero los recientes atentados de París lo han sacudido todo: también, como no podía ser de otra manera, las preguntas a este catedrático de ciencia política, filósofo, sociólogo y experto en movimientos migratorios. Sin buscar las causas concretas que han empujado a algunos jóvenes a cometer estas atrocidades, con Naïr intentamos averiguar el por qué de la exclusión social profunda que sufren las periferias francesas, el papel que juega el laicismo en las escuelas de un país que se cuestiona continuamente su identidad –»el Dios de la escuela es la razón», proclama Naïr– o como la globalización está minando lo común –donde se encuentra el sistema escolar– en beneficio del interés privado.

Se cumplen 10 años del estallido de violencia en las banlieues de París. Pero el problema viene de lejos. La haine, rodada en 1995, ya dejaba constancia de la exclusión profunda en la que viven miles de jóvenes. ¿Qué ha pasado durante tanto tiempo en las periferias francesas?

 Ante todo, hay que dejar claro que los atentados no tienen nada que ver con las banlieues. En Francia hay muchas  banlieues, sobre todo en ciudades industriales . Son barrios de exclusión y marginación, donde viven cinco o seis millones de personas. Es una catástrofe a nivel de vivienda, sanidad e integración laboral. Y es una situación económica y social que depende del fracaso de las políticas económicas del Estado. Además, en las banlieues  hay poblaciones determinadas, sobre todo provenientes de países excolonizados, como Argelia, Marruecos, Túnez u otros subsaharianos.

¿Qué entiende por exclusión?

Además de lo que le decía, las familias ya no juegan el papel tradicional de vector de la transmisión de valores. Se encuentran en situación de estallido. Son problemáticas, los vínculos están desapareciendo… Esto es lo que hace que una parte muy pequeña de los jóvenes, viéndose sin futuro, se conviertan en presas de la estrategia de movimientos integristas a escala regional, sobre todo de Oriente Medio. Se trata de un problema social global.

¿Por qué se ha llegado a este extremo de marginación en Francia?

Al igual que en España, Italia, Grecia: 25 años de políticas económicas dictadas por la comisión de Bruselas han reducido drásticamente los gastos de los estados, porque lo que interesa es el Pacto de Estabilidad. Han tansformado la función de los estados de creación de equilibrio social con políticas públicas.

Ante una problemática tan global, con unas familias descapacitades por su función, ¿qué papel juega el sistema educativo?

Depende de las políticas del Estado. Un sistema educativo sin recursos está condenado al fracaso.  Es así de sencillo. Basta sacar recursos a escuelas y universidades para que todo vaya mal. La respuesta de los que quieren recortar es: ‘Lo hacemos porque la gente no trabaja y hay privatizar’. Un sistema educativo privado significa que los que tienen dinero pueden acceder a la educación y los que no, son carne de banlieu. El sistema francés, sin embargo, sigue siendo muy competitivo en general, para la vieja tradición republicana y por el esfuerzo de los maestros. Pero cuando se ahoga el sistema no se le puede pedir tener éxito.

De hecho, le pedimos mucho al sistema educativo como compensador de unas desigualdades que provienen de la pobreza de las familias y de un urbanismo que las arrincona.

Todo junto. Las familias no transmiten la cultura como antes. Por razones sociológicas, son círculos familiares de sectores muy poco cultos. La televisión, las redes sociales… todo ello hace que la capacidad de transmitir unilineal de las familias haya estallado.

En esta Europa mestiza sobre la que usted escribe, y que ya es una realidad, ¿qué valores de convivencia puede transmitir una maestra que tiene un 90% de alumnos de orígenes en una docena de países diferentes? ¿Cuál es la identidad común que hay que reforzar?

Primero: no se debe hacer hincapié en las diferencias. En la escuela no hay diferencias de origen, se quedan en la puerta. El color de piel, la religión… No existen. En la escuela lo importante es el saber: los alumnos pasarán, pero el saber se queda. La ideología de la diferencia no debe entrar en la escuela, que es territorio de lo común. El bien común. Segundo: se ha de transmitir la cultura del país de acogida, en su caso la catalana. Conocer la historia, transmitir el pasado… Yo en Francia me identifiqué con los filósofos del siglo XVIII. Y tercero: hemos de inculcar los valores que nos permiten vivir conjuntamente. El valor de la razón, el de la crítica, el de la igualdad, la libertad y la solidaridad. Este es un núcleo de valores comunes, que integran en su interior todos lo demás, y los tenemos que transmitir de manera sistemática. Y en la escuela, con el valor de la razón por encima de todos.  El Dios de la escuela es la razón.

¿Qué papel juega en todo esto, precisamente en Francia, el laicismo? Una parte de la derecha ha hecho campaña por la retirada de los menús ‘halal’ en los centros amparándose en el laicismo . ¿ Le parece correcto?

El problema es de fondo. Los musulmanes y los judíos dicen que comen ‘halal’ y ‘kosher’, respectivamente. Pero es que en algunas cantinas el viernes no se come carne, sino pescado. ¿Por qué unos sí y otros no? Detrás de esto está el debate sobre el laicismo. Los franceses hicieron una guerra social para conseguirlo. La religión es un asunto privado, no público. Pero en ningún caso se trata de una guerra contra las religiones: la laicidad es una ideología de la emancipación, no de la dominación. Es la Ilustración. Pero las iglesias, mezquitas y sinagogas nunca han renunciado a ganar espacio público. Su sueño es volver a ser el centro de la educación.

Habrá quien le dirá que, si hacemos del sistema educativo un espacio únicamente de lo común, estamos negando las diferencias. ¿ La escuela no debería poder celebrar también la diversidad?

Las diferencias no se deben negar, pero son un asunto privado. Poner énfasis en la diferencia desemboca en la petición de diferencias de derechos. Y si tienes derechos diferentes, me puedes pedir no venir a clase el sábado, por ejemplo. No. En Canadá llegaron a aceptar que musulmanes tuvieran dos o tres mujeres en nombre del derecho a la diferencia. Podemos discutir filosóficamente al respecto, pero los cinco valores de los que hablábamos antes deben ser el núcleo duro de la educación, porque representan lo mejor de la civilización hoy.

¿Qué más puede hacer la escuela para revertir las bolsas de exclusión?

Muchísimo. Puede poner en marcha una política de recuperación escolar. La gente excluida del sistema debe ser recuperada. Es absolutamente necesario. Se debe abrir la escuela a los que la han dejado. Y la escuela –sé que es difícil, pero hay buenas experiencias– tiene que hacer un trabajo hacia las familias. Sensibilizar a los padres y las madres. La alfabetización de familias, sobre todo de las madres, es esencial.

Aquí hay escuelas que hacen venir las familias a hacer los deberes con sus  hijos Son experiencias cruciales. Y la mayoría de quienes participan son mujeres.

Las mujeres son el vector más importante de la modernización cultural. Se debe hacer un trabajo de recuperación y de ayuda a las madres en los espacios en los que viven los inmigrantes. Que los maestros tengan un espacio horario consagrado a los espacios de vida de la gente, en las casas de cultura. Es la reconstrucción del tejido social. Pero para ello se necesitan dos cosas: recursos y confianza en los maestros.

¿Cómo afecta a todo esto la globalización? Estos espacios que comenta, el tiempo para el debate, para el intercambio, para hablar de valores, quedan relegados ante un sistema que se rige cada vez más por los resultados.

Es curioso que lo que se globaliza es la competencia mercantil y no el saber.

¿Por qué?

Porque se privatiza el vínculo social, todos los espacios de la vida común. E sta es la lógica de la globalización: destrozar el bien común por el interés privado. Ante esto debemos defender los espacios de producción de los bienes comunes, como el saber. En la transmisión del saber no tiene que entrar la competencia. La UE introduce competencia en nombre de la construcción del gran mercado. Miremos el Plan Bononya: ¡ha sido un fracaso! Ha destrozado la capacidad de creación cultural de casi todos los países que tenían un buen sistema. Si no separamos la educación del mercado, esta desaparecerá y tendremos un sistema como el de EEUU. Anti bien común. No lo podemos aceptar. Se están creando desigualdades como nunca habían existido aquí en Europa.  Tenemos que luchar contra ello.

Usted dirá cómo.

De entrada, no podemos decir que no a Europa. Es un proceso histórico. Pero se necesitan reglas.  En primer lugar, hay que arreglar la situación del sistema monetario internacional, que es causa de competencia desleal a escala planetaria. Y en segundo lugar, hay que estabilizar la situación geopolítica mundial, y el gran foco a escala planetaria es ahora mismo el Mediterráneo. Allí están todas las contradicciones: identitarias, migratorias, ecológicas, económicas, militares. La comunidad internacional debe proponer a esta región un Plan Marshall para que se pueda desarrollar económicamente.

Fuente:

http://www.eldiario.es/catalunya/alfabetizacion-familias-madres-esencial_0_456705307.html

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Francia : película entre los muros .

Europa/Francia/2008/Dirigida por Laurent Cantet, con François Bégaudeau, Nassim Amrabt, Laura Baquela, Cherif Bounaïdja Rachedi, Juliette Demaille, Dalla Doucoure, Arthur Fogel, Damien Gomes.

La dialéctica es el tema de Entre los muros, la nueva y formidable película del francés Laurent Cantet. Pero no porque el film transcurra entre las paredes de un aula y con un profesor de lengua, sino porque desde su fondo y forma invita al debate, y no sólo de los temas que aborda sino de cómo esos personajes los afrontan, así como también apela a un lenguaje narrativo documental, a no actores que son alumnos y profesores en la vida real, para construir una ficción novedosa dentro de un subgénero tan trillado como el de alumnos y maestros. Precisamente, esas divergencias con el modelo habitual son producidas por la dialéctica. Es decir, por el diálogo que establece Cantet con los materiales que utiliza, y por la forma en que se los da al espectador para que éste, a su vez, elabore un nuevo diálogo con el film. Esta multiplicidad de voces en constante intercambio de ideas es la misma que ocurre dentro de un aula con los chicos.

Un ejemplo clave se da con la resolución de uno de los tantos incidentes que François Marin (François Bégaudeau), el profesor, sostiene con sus alumnos. Y que es fundamental también para la película porque desencadena otros eventos. Una discusión se va de cauce y el docente les dirá a dos chicas que determinada actitud las hace quedar como «zorras». Esto provoca un fuerte enfrentamiento, y lo interesante pasa por ver cómo los alumnos se aferran a lo dicho por el profesor para atacarlo –entienden que «zorra» es igual a «puta»–, mientras que François recurrirá a sus conocimientos lingüísticos para refutar el argumento del alumnado. En esa secuencia la dialéctica nos permitirá encontrar, de paso, la línea autoral que une a Entre los muros con las anteriores películas de Cantet: una línea que explora el poder y cómo se lo ejerce. Porque el profesor no evita ser arrogante –de hecho, los alumnos lo habían acusado de ello– a la hora de sostener su argumentación.

Bien se pregunta el cineasta durante toda la película: ¿qué otra cosa que una forma de la administración del poder es el sistema educativo? Es que hay una institución, y personas que responden a ella intentando por todos los medios construir a otros seres dentro de los límites que el propio sistema plantea. Por el otro lado tenemos a los alumnos que, obligados a participar, finalmente se resisten por una simple conducta humana de autodeterminación. Esa fricción es la que Cantet registra con una cámara que se planta en una justificadísima utilización del primer plano. Estos no son los muros de una cárcel, pero el sentido es el mismo. El clima del film, a pesar de cierta ligereza y de su atmósfera por momentos distendida, es opresivo, restrictivo. Y la forma es consecuente con el fondo porque la cámara nunca se aleja del colegio; porque no le interesa mostrar la vida de esos personajes más allá de esas paredes. Pero no porque no importe «lo demás». Al contrario, cada alumno es un universo muy propio al que uno adivina en sus problemas cotidianos. Sino porque en la película la realidad externa, el afuera, ingresa sólo a través de los mecanismos administrativos de la propia institución: una charla con los padres, una junta directiva.

Entre los muros simula ser un documental, pero es una ficción. También parece ser sumamente espontánea, pero lo cierto es que Cantet trabajó con esos alumnos durante varios meses, siempre sobre la base del libro escrito por el propio Bégaudeau, docente en la vida real aunque con grandes cualidades para la actuación. Y sin embargo lo que termina generando el estilo del film es precisamente su procedimiento narrativo, propio del documental. Se podría decir que Entre los muros es un documental sobre el rodaje de una película que habla de una clase en una escuela. Siguiendo los diálogos y las discusiones dentro del aula, la cámara se mueve tratando de captar gestos, movimientos, acciones, cosas por fuera del eje de la situación. En una ficción pensada y racionalizada, la inclusión de planos de corta duración, aparentemente elegidos al azar, agrega espontaneidad y un interesante ritmo interno a las escenas.

La forma toda de este film redondea su concepto general: no hay acusaciones, ni dedos señaladores, ni demonizaciones. Y si uno lee cierto pesimismo en él, es porque nos dice que posiblemente estos docentes fueron antes esos chicos, que hoy traducen su disconformismo en su profesión. Si uno deja pasar la arrogancia de los docentes y se siente molesto ante la irreverencia de los chicos tal vez pueda descubrir cómo ha crecido, a qué lugar llegó. Precisamente, la falta de acusaciones y de voces en mayúscula es otro logro significativo de Cantet, sobre todo si tenemos en cuenta el panorama que enfrentaba: un colegio secundario en Francia es igual a una clase repleta de árabes, senegaleses, chinos, marroquíes, israelíes. El director, que por lo demás tal vez sea el autor de cine social más interesante de la actualidad, no se deja atosigar por la multiplicidad de voces e inteligentemente, cuando surge un comentario político en su film, deja que sea de los propios chicos. Así, las diferencias raciales y religiosas aparecen a través de una discusión sobre fútbol, un tatuaje o una pertenencia cultural. En ese contexto los docentes no tienen nada interesante para agregar. En cierta forma quieren comprender, pero a la vez se sienten alejados, impotentes ante un mundo que se les presenta inabarcable. Cantet usa el subgénero de profesores y alumnos, pero esquiva sabiamente las «voces autorizadas», las «enseñanzas de vida» y los adultos piolas encaminando a adolescentes descarriados. Lo documental permite leer –otra vez la dialéctica– la superficie de los géneros para reelaborarla.

En definitiva, a través de los tira y afloje de alumnos y profesores, pero también entre docentes y docentes y entre estos y los directivos, se impone una realidad: no hay romanticismo posible en la docencia. Cantet no dice que no lo haya habido alguna vez, pero con sus recursos administrativos, con sus rutinas, con sus frustraciones, enseñar se revela decididamente como un trabajo más. Cuando la educación deja de parecerse a una instrucción universal humana para convertirse en un recurso utilitario para conseguir un puesto en una oficina, o en una fábrica, ya no hay romanticismo posible en la imagen del profesor. ¿Y qué clase de profesional puede gestar a su vez un profesional frustrado? Pero no, no confundamos; una cosa son las lecturas que uno hace de una película y otra las conclusiones cerradas. Entre los muros habla de todo esto, pero no dice qué está bien y qué está mal. Despliega, en cambio, un estado de las cosas. Como bien lo dice desde su propia forma: se trata tan sólo de poner la cámara –el ojo– y registrar –observar–; luego, decodificar. Claro, la dialéctica.

Enlace: https://youtu.be/g7E6XwEgWFY

Imagen: http://www.incaatv.gov.ar/wp-content/uploads/2011/07/Entre-los-muros.jpg

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La educación de aquí a 2030: Una meta común, 15 años y muchos desafíos

París/ 31 de mayo de 2016/ Fuente: UNESCO

Esta semana, los días 25 y 26 de mayo, la UNESCO acogió la primera reunión del Comité de Dirección del ODS 4-Educación 2030, que tuvo lugar en París, en la Sede de la Organización.

El Comité de Dirección es una alianza democrática de múltiples interesados, que proporciona a la vez un foro de debate y una visión de futuro sobre cómo ejecutar la agenda educativa. En la reunión se lograron grandes avances, especialmente en la confirmación de la amplia base de representación, el establecimiento de un proceso democrático eficaz para el funcionamiento del Comité y el acuerdo en torno a su mandato, y el comienzo de los debates sobre la hoja de ruta para la consecución del Objetivo de Desarrollo Sostenible 4 de garantizar “una educación de calidad inclusiva y equitativa, y promover las oportunidades de aprendizaje permanente para todos”.

El Sr. Jordan Naidoo, Director de la División de la UNESCO de apoyo y coordinación para la Agenda Educación 2030, afirmó: “Estamos muy agradecidos a todos los miembros del Comité de Dirección por el éxito de esta primera reunión. Los miembros aportaron claridad sobre las cuestiones ejecutivas y analizaron en profundidad las prioridades, tales como la equidad, la calidad y el aprendizaje, así como los problemas y las oportunidades para la financiación de la nueva agenda”.

No obstante, todos los miembros del Comité reconocen la enormidad de la tarea que tienen ante sí. Preguntamos a algunos de los miembros del Comité de Dirección cuáles eran los retos más importantes que afrontan en la consecución de la Agenda Educación 2030.

Un mundo que se transforma: los retos tecnológicos

Dankert Vedeler, funcionario del Ministerio de Educación e Investigación de Noruega y Presidente del Comité de Dirección:

“Nuestra tarea primordial es seguir trabajando en el programa Educación para Todos –escolarizar a los niños y asegurarnos de que realmente aprenden cuando están en la escuela. Para lograrlo, tenemos que redoblar los esfuerzos en todos los países. Uno de los retos es el de los adelantos tecnológicos y su repercusión, tanto en la enseñanza como en la economía. Por el momento, no conocemos las consecuencias del uso de robots en los centros de trabajo: si van a “superar” a los seres humanos y qué competencias vamos a necesitar en el futuro. Mi labor, en tanto que Presidente, es encontrar las preocupaciones y experiencias comunes entre todos los interesados, a fin de trazar una hoja de ruta. Esta hoja de ruta debe tener una flexibilidad intrínseca, ya que hay numerosos problemas externos que afectarán nuestro trabajo en los próximos 15 años”.

El crecimiento demográfico: cómo financiar la educación

El Sr. Muhammad Humayun representa a los países del Grupo E9, en los que vive el 60 por ciento de la población mundial:

“En los próximos años, habrá aproximadamente 180 millones más de estudiantes en las escuelas, muchos de ellos en países del Grupo E9, que están ya muy poblados, y en los que el crecimiento demográfico medio es del 3 por ciento. Esto quiere decir, sin ambages, que vamos a necesitar más docentes y más escuelas. También quiere decir que es preciso mejorar las instalaciones de las que ya disponemos, porque la falta de electricidad, de agua o de vallas perimetrales hace que algunos padres no manden a sus hijos –especialmente, a sus hijas- a la escuela.  Esas nuevas instalaciones deberán construirse teniendo en cuenta las redes de transporte y las barreras sociales y culturales.

Nosotros, los países del Grupo E9, calculamos que esta iniciativa costará alrededor de 239.000 millones de dólares estadounidenses, y que, por lo tanto, tendremos un déficit de 39.000 millones. Tenemos la esperanza de que el Comité de Dirección pueda contribuir a la solución de este problema de financiación”.

Debemos recordar nuestros valores

Camilla Croso, Presidenta de Campaña Mundial para la Educación y representante de la sociedad civil:

“Creo que la dificultad primordial en la consecución del ODS 4 es garantizar la voluntad política. Con esto no quiero decir únicamente la financiación, sino la creación de todas las condiciones democráticas necesarias para que los ciudadanos puedan participar en el debate. Debemos valorar realmente a los docentes: lo mismo en las zonas rurales de Brasil que en el centro metropolitano de Hong Kong, los docentes necesitan autonomía y condiciones laborales propicias.

También tenemos que respetar la identidad de los estudiantes, en tanto que personas y no como números. Y esto sólo podremos lograrlo mediante un sólido sistema de enseñanza pública. El otro reto que afronta el Comité de Dirección es el de mantener la visión de una educación ‘inclusiva, equitativa y de calidad’, y no atascarse con los datos cuantitativos: también necesitamos de la dimensión cualitativa.

Nuestra labor debería basarse más en los aspectos temáticos: la manera en que este primer Comité de Dirección establezca la agenda para los próximos 15 será decisiva”.

Mirar al futuro

En su discurso de clausura, el Sr. Qian Tang, Subdirector General de Educación de la UNESCO, insistió en la importancia y singularidad del Comité de Dirección, que congrega a los más destacados agentes del ámbito educativo. El Sr. Tang hizo hincapié en que es preciso ampliar esas ventajas y recordó que las principales tareas de este órgano de coordinación, en su función de apoyo a los Estados Miembros y los asociados en la consecución del ODS4 de Educación 2030, son la promoción de base empírica, la comunicación, la evaluación del progreso, la definición de las lagunas y la coordinación de las actividades.

Por consiguiente, el Comité de Dirección acordó que antes de su próxima reunión, que tendrá lugar en noviembre/diciembre de este año, definirá nuevos ámbitos de investigación, planificará consultas regionales y creará grupos de trabajo más reducidos sobre temas específicos. Hubo un consenso general acerca de la necesidad de debatir más acerca de la financiación y de identificar a otros órganos vinculados a la educación, con miras a crear más nexos, para que los debates futuros resulten tan enriquecedores como la primera reunión del Comité de Dirección.

Fuente: http://www.unesco.org/new/es/media-services/single-view/news/education_by_2030_a_common_goal_15_years_many_challenges/#.V0yBMPnhCUk

Imagen: http://2.bp.blogspot.com/-y_07Ecmzuh8/VvInY_J6ryI/AAAAAAAAAB0/4F6tEdxxw5sWmZSukfCyTqglhdjmYHnCQ/s1600/Sin%2Bt%25C3%25ADtulo.jpg

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Europa: Evaluar es cada vez más habitual

Europa/23 de Mayo de 2016/La Voz de Galicia

Es sabido el afán de Europa por medirlo todo, desde el tiempo a las distancias. De ahí que no resulte extraño que cada vez sea más frecuente la evaluación de los sistemas educativos. En alumnos, según Eurydice (la Red de Información de la Educación en Europa), en la UE-27 es una práctica en aumento, en la se pueden ver tres grandes grupos según el objetivo principal que buscan: los exámenes para evaluar el sistema, que son pruebas anónimas, como las que había en España en 4.º de primaria; con evaluaciones personales -con el nombre del alumno- pensadas para detectar problemas de forma precoz; y con afán excluyente, aquellas que hay que aprobar para poder seguir estudiando. Pero también se analizan centros y profesores:

Alumnos

Pruebas internas. Los alumnos son evaluados de forma constante. En siete Estados -Bulgaria, Irlanda, Chipre, Luxemburgo, Islandia, Liechtenstein y Noruega- no se contempla repetir curso. Y en cinco -Bélgica, Grecia, Chipre, Lituania y Polonia- se exige un título para pasar a secundaria. En medio, hay matices: en Reino Unido se pasa por edad; en Alemania, Luxemburgo, los Países Bajos, Austria y Liechtenstein la transición la decide el consejo escolar; y en Irlanda, España, Francia, Italia, Malta, Portugal y Rumanía, los alumnos deben aprobar todas las asignaturas del último curso de primaria.

Pruebas externas. Un aspecto de los exámenes nacionales que varía mucho entre países es el número de cursos en que se realizan estos test. Por ejemplo, Dinamarca, Malta, el Reino Unido y Noruega los llevan a cabo en casi todos los cursos de la educación obligatoria. En Bélgica, Chipre y Eslovaquia, solo en dos; y en Alemania hay un único examen. En Irlanda, Francia, Letonia, Lituania, Portugal y Noruega se pueden realizar dos pruebas nacionales en el mismo curso. España tiene ahora cuatro.

Centros

Europa. En todo el continente hay un control externo de los centros, no buscando responsables particulares sino valorando el trabajo en conjunto. Son los servicios de inspección los que se encargan de comprobar que en los colegios se cumple con los estándares de calidad mínimos. En 14 países el control es estandarizado, mientras en algunos lugares simplemente se mira si en la práctica se cumple el proyecto educativo que había decidido el centro previamente.

En Europa del Norte, la Administración educativa es municipal y cada departamento se encarga de controlar y corregir los problemas de los colegios de su distrito. Cada vez es más frecuente publicar el resultado de estos informes de centro en Internet.

España. El sistema contempla la inspección de la Administración como garante del buen hacer de los colegios. Las críticas que recibe es que muchas veces los inspectores están sobrecargados con la vigilancia de las normas burocráticas. En España no se publican los resultados.

 Profesores

Europa. En 21 países, además de esta evaluación externa del centro, hay un control del trabajo de los profesores, que realiza el director. Suele implicar la formación de un juicio sobre el trabajo de cada uno y la entrega de un informe personal.

En Grecia, Chipre y Luxemburgo, el proceso de evaluación no tiene por objeto los centros sino los profesores. En los países nórdicos es al contrario, sobre los docentes no hay control individual, sino una autoevaluación, que además suele ser voluntaria.

España. Los profesores solo se someten a control sistemático e individual en España al principio de su carrera profesional (con las oposiciones) y cuando optan a la promoción. Algo parecido ocurre en otros 11 países del entorno europeo (como Estonia o Irlanda).

Fuente: http://www.lavozdegalicia.es/noticia/educacion/2016/05/24/evaluar-vez-habitual/0003_201605G24P3993.htm

 

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