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España: Educación, violencia de género o empleo, los temas que más preocupan a los jóvenes españoles

Europa/España, 27 de enero de 2017. Fuente y autor: Europa Press

Educación, violencia de género, sanidad pública, acoso escolar y empleo juvenil son los temas más preocupantes para las nuevas generaciones, según una encuesta de de ‘Generación SISI’, impulsada por la Fundación Transforma España y Pangea, que contrastan con el último Barómetro del CIS, donde el paro y los problemas económicos junto a la política, la corrupción y el fraude han ocupado las primeras posiciones.

Sanidad pública, acoso escolar, igualdad en instituciones y empresas, maltrato animal o aumento de becas para el estudio son otros de los problemas más votados

El estudio, realizado a 609 personas de entre 14 y 35 años, la igualdad en instituciones y empresas, el maltrato animal, el aumento de becas para el estudio, la conciliación y la integración del colectivo LGTB completan la lista de los diez problemas más votados.

Tras la encuesta, más de un centenar de personas de entre 14 y 35 años se han inscrito en los talleres para tratar los diez temas más votados para la búsqueda de soluciones reales en tres ámbitos: la política, las empresas y la nueva generación.

El 70% de los participantes son estudiantes y el 30% restante son trabajadores y desempleados. Por franja de edad, los jóvenes de entre 20-25 años han mostrado una mayor implicación (44%), seguidos de los jóvenes entre 14-16 (23%). Además, han sido la Comunidad de Madrid (32%), Cataluña (12%), Andalucía (11%) y la Comunidad Valenciana (9%) las regiones con mayor participación.

Para el presidente de la Fundación Transforma España, el exministro Eduardo Serra, este estudio es una «oportunidad única» para llevar al ámbito político y empresarial las preocupaciones de las nuevas generaciones, «permitiéndoles aportar sus opiniones más sinceras y una visión joven para la mejora del país».

Fuente noticia: http://www.diariovasco.com/sociedad/201701/26/educacion-violencia-genero-empleo-20170126174831-rc.html

 

 

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Francia:MOOC, SPOC et campus en ligne : pour un autre débat

Europa/ Francia/Enero 2017/Noticias/https://theconversation.com

Après le tsunami MOOC en 2012, est maintenant venu le temps de la désillusion au sens du Hype Cycle de Gartner. Le désintéressement de la presse, l’abandon de la solution par certains acteurs clés de la formation jouent aujourd’hui en faveur des détracteurs de l’enseignement digital, en particulier contre le « massivement ouvert ».

Quel est le vrai débat ?

Les débats entre promoteurs et réfractaires sont vifs, les uns avançant que les institutions n’ont pas d’autres choix de compétitivité et les autres arguant que rien ne remplacera le présentiel, le risque étant de perdre définitivement les étudiants. Pour autant, pour ou contre l’enseignement 100 % en ligne, qu’il s’agisse de MOOC, de SPOC ou de campus numérique, là n’est pas la « bonne » question !

L’enseignement en ligne est déjà partie intégrante de la plupart des formations, dans des approches mixtes. À la lecture des dynamiques technologiques et industrielles, le 100 % en ligne sera partie intégrante de l’éducation à horizon de 3 à 5 ans.

En théorie, les voies de transformation sont connues : l’extension des cibles pour toucher des clients adjacents en leur rendant les offres accessibles ; le rajeunissement continu des activités pour suivre l’évolution du monde, les tendances sociétales comme la mobilité, les réseaux sociaux ; la réinvention ou la création de nouveaux marchés, souvent considérés par les acteurs établis comme anecdotiques, jusqu’à ce que rupture se profile.

Au final, une stabilisation s’opère autour de nouveaux standards, normes et réglementations sous l’effet de ceux qui ont su capitaliser sur l’expérience et exercer un pouvoir d’influence.

Une dynamique installée

Dans les faits, le monde de l’éducation n’échappe pas à ces dynamiques. Dès les années 2000, se multiplient les initiatives digitales avec en tête, l’OpenCourseWare du MIT. S’ensuit en 2008, l’apparition du terme MOOC et d’un produit de référence : des vidéos courtes, des articles, des quiz, des forums, une ouverture gratuite à tous sous réserve d’un accès Internet.

En 2012, c’est le tsunami : face au succès de Coursera, un mouvement massif des acteurs de l’éducation soucieux de ne pas « rater » un virage majeur accompagnés de nouveaux entrants de type start-up de l’éducation naît. En effet, la promesse et les premiers bénéfices visibles sont irrésistibles pour la plupart des parties prenantes.

C’est une image unique d’ouverture et de partage social avec ceux qui n’ont pas accès à l’éducation. C’est un outil de recrutement de talents internationaux sans pareil. C’est un levier de visibilité voire de productivité pour les enseignants qui peuvent ainsi dégager du temps pour leurs activités de publications et de ressourcement. C’est un gain de flexibilité majeur pour les apprenants qui de surcroît, peuvent personnaliser leur apprentissage. C’est un démonstrateur de la valeur du « social learning ».

Dépasser deux écueils : le coût et l’abandonnisme

Toutefois, la multiplication des actions de digitalisation à grande échelle met rapidement en exergue deux écueils majeurs : le business model insoutenable pour les institutions ; le taux d’abandon extrêmement élevé des MOOC. Viendront ensuite des inquiétudes allant jusqu’à la liberté d’expression et les possibilités de manipulation massive de communautés d’apprenants ou d’utilisation de leurs données privées.

Des alternatives comme les SPOC payants ou les campus en ligne plus communautaires sont lancées pour pallier ces limites, sans toutefois convaincre jusqu’ici. L’enseignement totalement digitalisé fait face aux effets induits, conséquences inattendues des transformations technologiques.

Mais ceci ne signifie pas qu’un retour en arrière, c’est-à-dire un arrêt du 100 % en ligne, est annoncé. Les actions passées ont permis de goûter à des bénéfices possibles que nombre de parties prenantes ne sont pas prêtes d’abandonner.

Comme les autres industries, le secteur de l’éducation absorbera le 100 % en ligne et verra naître des design dominants de formation accréditées et profitables. Toutefois, le secteur présente des caractéristiques intrinsèques susceptibles d’impacter fortement le rythme et la nature de ces transformations futures : une taille et une croissance économique peu attractive pour les développeurs de technologies relativement aux autres industries ce qui réduit leurs efforts et la qualité de leurs solutions ; le niveau de connaissances et la sensibilité sociétale pour ne pas dire la responsabilité sociale propre au monde de l’enseignement qui, plus qu’ailleurs, démontre une sensibilité aux valeurs sociétales, au-delà des profits.

Dès lors, comprendre l’avenir des solutions d’apprentissage digitales nécessite de porter une attention particulière aux expériences passées et aux efforts d’expérimentation actuels. Jouer un rôle d’influenceur dans cette dynamique suppose d’investir dans des expérimentations permettant d’apprendre et d’acquérir les atouts et les capacités indispensables à un déploiement à grande échelle durable et profitable du 100 % en ligne.

La voie de l’expérimentation

Alors, quels signaux faibles et quels événements extrêmes pourraient nous éclairer aujourd’hui ? Nous ne parlons pas ici de débats, de discours ni d’effets d’annonce.

Nous parlons d’expérimentation à petite échelle en environnement réel, pour lesquelles les valeurs sociétales sont un moteur de transformation technologique, à travers des dispositifs impliquant toutes les parties prenantes d’un campus ou d’un enseignement 100 % digital.

Permettons-nous une analogie avec le secteur de l’énergie et la façon dont des quartiers comme Issy-les-Moulineaux ont expérimenté des solutions digitales comme Issy GRID. L’objectif est de découvrir comment des actions telles que l’arrêt temporaire des systèmes de climatisation des particuliers et des entreprises peuvent permettre de réduire les pics de consommation, source de surcoûts et de coupure d’électricité.

Il s’agit bien de tester et d’apprendre comment modifier en profondeur les processus et les offres du secteur mais au-delà, les comportements et les décisions de toutes les parties prenantes.

Les universités d’entreprises de par la taille de l’effort, les enjeux de formation auxquels elles font face aujourd’hui sont d’excellents terrains d’observation en matière d’expérimentation de solutions d’apprentissage digitales, sous réserve d’associer des compétences en sciences de l’éducation.

Le cas « Business Innovation for Society »

Grenoble Ecole de Management fait partie des écoles qui sont très fortement engagées dans cette approche avec la création d’un campus GEM BIS, pour Business Innovation for Society. Sa vocation est de construire puis d’enseigner de nouvelles pratiques s’appuyant sur des « technologies appropriées » à leur contexte d’utilisation, dans le sens de l’économiste E.F. Schumacher, tout en prêtant une attention particulière à être créatif en matière de business model.

Une première lignée d’expérimentations vise à mettre au point une business school vue comme une plateforme phygitale collaborative : « PLEXUS ». Elle est le support d’une production numérique réalisée par des apprenants en présentiel, dans des espaces immersifs, co-construits avec des partenaires locaux.

Par des processus de partage, de réflexivité, de capitalisation et de diffusion des résultats menés au sein des communautés d’apprenants, de praticiens et d’enseignants, se mettent de facto en place des formes d’apprentissage réflexif 100 % en ligne qui constituent des prototypes de futurs programmes de formation.

Un premier retour d’expérience positif est avéré dans le champ de la culture technologique des managers qui, plutôt que d’être des « geeks » fans de technologie ou bien des réfractaires pratiquant l’ignorance consciente, démontrent une motivation pour la discipline et une capacité à façonner de nouvelles pratiques. Ils vont au-delà de ce que le corps enseignant peut imaginer et définir a priori dans un syllabus !

L’avenir de l’enseignement 100 % en ligne dépend très probablement de nos capacités à pratiquer une forme de « sagesse pratique et distribuée » telle que décrite par Ikujiro Nonaka en 2007, en référence à la « phronésis » du philosophe Aristote.

Fuente :

https://theconversation.com/mooc-spoc-et-campus-en-ligne-pour-un-autre-debat-71526

Fuente Imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/Z0u-kVgwn0ibEMT2JoFrZnlara5nEJbIsz9XHVvfpucdh7-hEG7OOZ5NOYCuGfIvEyTr1og=s85

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España: La escuela concertada, ¿blindada jurídicamente?

Europa/España/27 de enero de 2016/Fuente: el mundo

La puesta a cero de los conciertos educativos en las enseñanzas postobligatorias (Bachillerato y Formación Profesional) quedó ayer definitivamente oficializada. El DOGV publicaba ayer el decreto de la Conselleria de Educación que acaba con la renovación automática de dichos conciertos, que disfrutaban los colegios de forma generalizada. Y, aunque el Consell se escuda en el vacío legal de la legislación estatal -tampoco el Consell Jurídic Consultiu ha puesto reparos a la norma-, desde el sector de la concertada se cuestiona el encaje legal, algo a lo que también ha apelado el PP.

La pregunta, por tanto, es la siguiente: ¿Está la escuela concertada blindada jurídicamente? A juicio del abogado especializado en derecho educativo Jesús Muñoz de Priego, la libertad de enseñanza está hoy «amenazada», a pesar de su reconocimiento explícito en la Constitución Española. Invitado por la Mesa por la Educación en Libertad, Muñoz de Priego argumentó que «la libertad de enseñanza es fundamentalmente una libertad de elección». Y para que pueda elegirse, debe haber diferentes opciones.

Esto es lo que justifica, en su opinión, la existencia de un centro concertado: «Es importante que se reconozca el ideario como elemento nuclear de la libertad de enseñanza frente a otras líneas argumentales», puesto que es «la elección de un centro conforme al ideario» lo que «debe ser garantizado por la Administración educativa». Sólo así se puede defender lo siguiente: «Aunque las plazas públicas fueran suficientes para atender a todos los solicitantes, eso no restaría un ápice de justificación a la existencia de la concertada».

A partir de ahí, Muñoz de Priego lamentó sobre el nuevo decreto que «cumple la amenaza de reconocer el principio de subsidiariedad», es decir, de no considerar a la escuela concertada como complementaria de la pública. Y esto, la consagración de la concertada como subsidiaria y dependiente de las necesidades de la pública, «está expresamente rechazado por el Tribunal Supremo», según el experto.

El abogado pone además el acento en el diferente trato que especialmente a partir de ahora tendrán las enseñanzas obligatorias y las postobligatorias a la hora de ser o no concertadas. «Es cuestionable que se establezca este trato diferencial, ya que también hay jurisprudencia corroborada por el Supremo» que no lo establece así.

La Abogacía de la Generalitat, por el contrario entendió que la nueva norma de conciertos educativos no vulneraba el principio de la libertad de enseñanza. Aun así, para el abogado, la actual normativa es «restrictiva». En este sentido, se mostró muy crítico con la «opción explícita por una escuela pública única, como modelo excluyente, y que sería totalmente incompatible con la libertad de enseñanza».

«No puede excluirse de la educación el elemento ideológico, y deben ser los padres, primeros y últimos responsables de la educación de sus hijos, quienes deben elegir la formación religiosa y moral de los mismos de acuerdo con sus convicciones», sentenció Muñoz de Priego.

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España: Convocada una huelga general educativa el 9 de marzo

Europa/España/27 de enero de 2017/Fuente: el mundo

Las organizaciones sindicales de alumnos, padres y profesores de la Plataforma Estatal por la Defensa de la Escuela Pública han confirmado este jueves la convocatoria de huelga general en todos los niveles y sectores educativos para el 9 de marzo próximo.

El motivo de esta convocatoria es transmitir un mensaje muy claro: pedir al Gobierno un acuerdo social por el Pacto Educativo, es decir una hoja de ruta en la que conste las peticiones que exigen los sindicatos en materia educativa. Y, entre las principales exigencias, solicitan de nuevo la derogación de la Lomce y califican de «inaceptable» el recurso en el Tribunal Constitucional que pretende impedir que el Congreso tramite una iniciativa legislativa encaminada a suspender la ley.

Desde la presidencia de la CEAPA y la asociación de padres recuerdan que no aceptarán nuevos recortes y piden que la reforma se ponga en marcha, ya que consideran la posibilidad de que el proceso pueda alargarse hasta un año. Asimismo critican este mes inhábil en el Congreso ya que aseguran «que hay medidas urgentes que tomar, como el modelo de examen de la PAU tras la eliminación de las reválidas«.

«Hemos librado una batalla feroz desde la calle y nuestro siguiente paso es la huelga del 9 de marzo«. Así señala la secretaria general del sindicato de estudiantes, Ana García, la senda por la que continuarán reivindicando sus peticiones «si en los despachos no se trabaja«.

Califican de vergonzoso el pacto educativo y ya han adelantado que no están dispuestos a llegar a ningún acuerdo «ni con la Iglesia ni con la patronal». Desde el sindicato lanzan además un mensaje directo: «La huelga va dirigida al PP, a Ciudadanos por apoyarles y a la actual dirección golpista del PSOE».

El presidente de los padres de CEAPA, José Luis Pazos, ha arremetido contra los nuevos recortes en educación que exige la UE, contra cualquier nueva «contrarreforma» educativa y ha criticado el «retraso» con que va a comenzar a trabajar la subcomisión parlamentaria que buscará el pacto educativo en la Comisión de Educación del Congreso.

«La educación necesita un cambio sustancial y rápido (…) Necesitamos un acuerdo que nos lleve a la eliminación de la Lomce en en el plazo de seis meses», y una «nueva ley», que tiene que salir del Congreso, ha urgido Pazos.

El secretario general de Enseñanza de CCOO, Francisco García, apunta que el hecho de que exista un pacto «no es suficiente». «Nosotros lo juzgaremos dependiendo de sus contenidos, cuyos objetivos tienen que ser reformar la educación, revertir los recortes y la propia derogación de la Lomce». No obstante, señala que lo que han ganado ha sido en la calle y que por ello, «seguirán luchando».

UGT comparte la idea de mandar un mensaje claro al PP, que según Maribel Loranca, su representante del sector de Enseñanza, «siguen comportándose como si gobernaran en mayoría, ignorando a los representantes de los trabajadores». Asimismo, denuncia que el actual ministro de Educación «vende un pacto educativo a espaldas de los profesores».

La CEAPA ha asegurado también, que existe la posibilidad de que se desconvoque la huelga siempre que se cumplan sus peticiones: «Todo depende del Gobierno».

Esta convocatoria de huelga fue planteada la pasada semana por la citada Plataforma y ahora ha sido confirmada tras las reuniones que ha mantenido con distintos sindicatos y asociaciones educativas.

Ciudadanos, en contra de esta huelga

La portavoz del Grupo Parlamentario de Ciudadanos en la Comisión de Educación del Congreso de los Diputados, Marta Martín, ha manifestado que su partido no apoyará la huelga, según informa Servimedia.

Martín realizó estas declaraciones durante la presentación del Programa de Refuerzo Educativo para la lucha contra el Fracaso Escolar (Prefe) que tuvo lugar en el Congreso de los Diputados y en el que estuvo acompañada por el presidente de Ciudadanos, Albert Rivera; el portavoz de Economía del Grupo Parlamentario de Ciudadanos, Toni Roldán, y el responsable de la Oficina Económica del Ciudadanos, Luis Garicano.

La portavoz de la formación naranja en la Comisión de Educación de la Cámara Baja declaró que a pesar de que «nosotros respetamos el derecho a huelga» no apoyarán la movilización, puesto que «somos un partido más de negociaciones y de construcción de soluciones que de manifestaciones sin propuestas». En este sentido, argumento que «lo urgente es hacer propuestas constructivas para tener una nueva ley cuanto antes que permita derogar esta ley (Lomce) que no nos gusta tampoco», pero que «hoy por hoy no se puede derogar».

Fuente: http://www.elmundo.es/sociedad/2017/01/26/5889d497268e3edc588b4578.html

Imagen: 01-elmundo.uecdn.es/assets/multimedia/imagenes/2017/01/26/14854280321594.jpg

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Empieza la era Trump…

Por: Ignacio Ramonet

Unos días después del acuerdo entre Rusia y Turquía que permitió acabar con la interminable batalla de Alepo, leí en un célebre semanario francés el comentario siguiente : «La permanente crisis de Oriente Medio está lejos de resolverse. Unos piensan que la solución pasa obligatoriamente por Rusia, mientras otros creen que todo depende de Turquía. Aunque lo que queda claro ahora es que, de nuevo y definitivamente –por lo menos cabe desearlo-, Rusia tiene en sus manos los argumentos decisivos para poner punto final a esa crisis.» ¿Qué tiene de particular este comentario ? Pues que se publicó en la revista parisina L’Illustration… el 10 de septiembre de 1853.

O sea, hace ciento sesenta y tres años, la crisis de Oriente Medio ya era calificada de «permanente». Y es probable que lo siga siendo… Aunque un parámetro importante cambia a partir de este 20 de enero : llega un nuevo Presidente de Estados Unidos a la Casa Blanca : Donald Trump. ¿Puede esto modificar las cosas en esta turbulenta región ? Sin ninguna duda porque, desde final de los años 1950, Estados Unidos es la potencia exterior que mayor influencia ejerce en esta area y porque, desde entonces, todos los presidentes estadounidenses, sin excepción, han intervenido en ella. Recordemos que el caos actual en esta zona, es, en gran parte, la consecuencia de las intervenciones militares norteamericanas decididas, a partir de 1990, por los presidentes George H. Bush, Bill Clinton y George W. Bush, y por el (más reciente) azorado apoyo a las « primaveras árabes » estímuladas por Barack Obama (y su secretaria de estado Hillary Clinton).

Aunque globalmente la línea que defendió el candidato republicano durante su campaña electoral fue calificada de « aislacionista », Donald Trump ha declarado en repetidas ocasiones que la organización Estado Islámico (ISIS, por sus siglas en inglés) es el « enemigo principal » de su país y que, por consiguiente, su primera preocupación será destruirlo militarmente. Para alcanzar ese objetivo, Trump está dispuesto a establecer una alianza táctica con Rusia, potencia militarmente presente en la región desde 2015 como aliada principal del gobierno de Bachar El Asad. Esta decisión de Donald Trump, si se confirma, representaría un cambio de alianzas espectacular que desconcierta a los propios aliados tradicionales de Washington. En particular a Francia, por ejemplo, cuyo gobierno socialista -por extrañas razones de amistad y negocios con Estados teocráticos ultrareaccionarios como Arabia Saudita y Qatar- ha hecho del derrocamiento de Bachar El Asad, y por consiguiente de la hostilidad hacia el presidente ruso Vladimir Putin, el alfa y el omega de su política exterior [i] .

Donald Trump tiene razón : las dos grandes batallas para derrotar definitivamente a los yihadistas del ISIS –la de Mosul en Irak, y la de Raqqa en Siria- aún están por ganar. Y van a ser feroces. Una alianza militar con Rusia es, sin duda, una buena opción. Pero Moscú tiene aliados importantes en esa guerra. El principal de ellos es Irán que participa directamente en el conflicto sirio con hombres y armamento. E indirectamente pertrechando a las milicias de voluntarios libaneses chiitas del Hezbollah.

El problema para Trump es que también repitió, durante su campaña electoral, que el pacto con Irán y seis potencias mundiales sobre el programa nuclear iraní, que entró en vigor el 15 de julio de 2015, y al que se habían opuesto duramente los republicanos en el Congreso, era “un desastre”, “el peor acuerdo que se ha negociado”. Y anunció que otra de sus prioridades al llegar a la Casa Banca sería desmantelar ese pacto que garantiza la puesta bajo control del programa nuclear iraní durante más de diez años a la vez que levanta la mayoría de las sanciones económicas impuestas por la ONU contra Teherán.

Romper ese pacto con Irán no será sencillo, pues se firmó con el resto de los miembros permanentes del Consejo de Seguridad de la ONU (China, Francia, Reino Unido, Rusia) y Alemania, a los que Washington tendría que enfrentarse. Pero es que, además, como se ha dicho, el aporte de Irán en la batalla contra el ISIS, tanto en Irak como en Siria, resulta fundamental. No es el momento de enemistarse de nuevo con Teherán. Moscú, que ve con buenos ojos el acercamiento de Washington, no aceptará que esto se haga a costa de su alianza estratégica con Teherán.

Uno de los primeros dilemas del presidente Donald Trump consistirá pues en resolver esa contradicción. No le resultará facil. Entre otras cosas porque su propio equipo de halcones, que acaba de nombrar, parece poco flexible en lo que concierne las relaciones con Irán [ii] .

Por ejemplo el general Michael Flynn, su asesor de Seguridad Nacional (lo que Henry Kissinger fue para Ronald Reagan), está obsesionado con Irán. Sus detractores le definen como «islamófobo» porque ha publicado opiniones que  muchos consideran abiertamente racistas. Como cuando escribió en su cuenta de Twitter : «El temor a los musulmanes es perfectamente racional.» Flynn participó en las campañas para desmantelar las redes insurgentes en Afganistán e Irak. Asegura que la militancia islamista es una « amenaza existencial a escala global ». Igual que Trump, sostiene que la organización Estado Islámico es la « mayor amenaza » que enfrenta EE.UU. Cuando fue director de la Agencia de Inteligencia de la Defensa (AID), de 2012 a 2014, dirigió la investigación sobre el asalto al consulado estadounidense de Bengasí, en Libia, el 11 de septiembre de 2012, en el que murieron varios ‘marines’ y el embajador norteamericano Christopher Stevens. En aquella ocasión, Michael Flynn insistió en que el objetivo de su agencia, como el de la CIA, era « demostrar el rol de Irán en ese asalto » [iii] . Aunque jamás haya habido evidencia de que Teherán tuviera cualquier participación en ese ataque. Curiosamente, a pesar de su hostilidad a Irán, Michael Flynn está a favor de trabajar de manera más estrecha con Rusia. Incluso, en 2015, el general viajó a Moscú donde fue fotografiado sentado al lado de Vladimir Putin en una cena de gala para el canal estatal de televisión, Russia Today (RT), donde ha aparecido regularmente como analista. Posteriormente, Flynn admitió que se le pagó por hacer ese viaje y defendió al canal ruso diciendo que no veía « ninguna diferencia entre RT y el canal estadounidense CNN ».

Otro anti-iraní convencido es Mike Pompeo, el nuevo director de la CIA, un ex-militar graduado de la Academia de West Point y miembro del ultraconservador Tea Party. Tras su formación militar, fue destinado a un lugar de extrema tensión durante la Guerra Fría: patrulló el ‘Telón de Acero’ hasta la caída del Muro de Berlín en 1989. En su carrera como político, Mike Pompeo formó parte del Comité de Inteligencia del Congreso, y se destacó en una investigación que puso contra las cuerdas a la candidata demócrata Hillary Clinton por su pretendido papel durante el asalto de Bengasi. Ultraconservador, Pompeo es hostil al cierre de la base de Guantánamo (Cuba), y ha criticado a los líderes musulmanes de Estados Unidos. Es un partidario decidido de dar marcha atrás al tratado nuclear firmado con Irán, al que califica de « Estado promotor del terrorismo ».

Pero quizas el más rabioso enemigo de Irán, en el entorno de Donald Trump, es el general James Mattis, apodado ‘Perro Loco’, que estará a cargo del Pentágono [iv] , o sea ministro de la Defensa. Este general retirado de 66 años, demostró su liderazgo militar al mando de un batallón de asalto durante la primera guerra del Golfo en 1991 ; luego dirigió una fuerza especial en el sur de Afganistán en 2001 ; después comandó la Primera División de la Infantería de Marina que entró en Bagdad para derrocar a Sadam Husein en 2003 ; y, en 2004, lideró la toma de Faluya en Irak, bastión de la insurgencia suní. Hombre culto y lector de los clásicos griegos es también apodado el ‘ Monje Guerrero’ , alusión a que jamás se casó ni tuvo hijos. James Mattis ha repetido infinitas veces que Irán es la « principal amenaza » para la estabilidad de Oriente Medio , por encima de organizaciones terroristas como el ISIS o Al Qaeda : «Considero al ISIS como una excusa para Irán para continuar causando daño. Irán no es un enemigo del ISIS. Teherán tiene mucho que ganar con la agitación que crea el ISIS en la región

En materia de geopolítica, como se ve, Donald Trump va a tener que salir pronto de esa contradicción. En el teatro de operaciones de Oriente Próximo, Washington no puede estar –a la vez- a favor de Moscú y contra Teherán. Habrá que clarificar las cosas. Con la esperanza de que se consiga un acuerdo. De lo contrario, hay que temer la entrada en escena del nuevo amo del Pentágono, James Mattis ‘Perro Loco’, de quien no debemos olvidar su amenaza más famosa, pronunciada ante una asamblea de notables bagdadíes durante la invasión de Irak: « Vengo en paz . No traje artillería. Pero con lágrimas en los ojos, les digo esto: si me fastidian, ¡os mataré a todos

Notas:


[i] Aunque, como se sabe, hay eleciones en mayo próximo en Francia, a las cuales el actual presidente socialista François Hollande, muy impopular, ha decidido no representarse. El candidato conservador con mayores posibilidades de ganar, François Fillon, ha declarado por su parte que reorientará la política exterior francesa para normalizar de nuevo las relaciones con Moscú.

[ii] Léase, Paul Pillar, « Will the Trump Administration Start a War with Iran ? », The National Interest, 7 de diciembre de 2016. http://nationalinterest.org/blog/paul-pillar/will-the-trump-administration-start-war-iran-18652

[iii] Léase, The New York Times, 3 de diciembre de 2016. http://www.nytimes.com/2016/12/03/us/politics/in-national-security-adviser-michael-flynn-experience-meets-a-prickly-past.html?_r=0

[iv] James Mattis necesitará que el Congreso le conceda una excepción para esquivar la ley que exige que pasen siete años entre salir del Ejército y acceder a la jefatura del Pentágono.

Fuente: http://www.rebelion.org/noticia.php?id=221915

Imagen: http://despiertavivimosenunamentira.com/tercera-guerra-mundial/

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Paris 2024 reaches millions of children in France with the launch of a landmark legacy program

Francia/Enero de 2017/Fuente: Sports.com

RESUMEN: El comienzo de la «Semana Olímpica y Paralímpica» inaugural se celebra en escuelas de toda Francia. El innovador y atractivo proyecto de herencia de París 2024 se llevará a cabo anualmente como parte del plan de estudios de Educación Nacional. Su objetivo es introducir a los jóvenes en los deportes olímpicos y paraolímpicos reforzando el vínculo entre la comunidad educativa y el movimiento deportivo. El lanzamiento del evento tuvo lugar en París en el Colegio Buffon. Entre los asistentes figuraban el Copresidente de París 2024, Bernard Lapasset; Medallista de plata de boxeo en Río 2016, Sarah Ourahmoune; Francia Equipo paraolímpico portador de la bandera en Río (tenis en silla de ruedas), Michaël Jérémiasz; Medalla de plata de baloncesto en Londres 2012, Emmeline NDongue; Y Pierre-Yves Bournazel, encargado del proyecto olímpico y paraolímpico para la región de Ile-de-France. La iniciativa fue lanzada en colaboración con el Comité Nacional Olímpico y Deportivo de Francia (CNOSF), el Ministerio de Educación, las federaciones escolares y universitarias y el Comité Paralímpico y Deportivo Francés (CPSF).

The start of the inaugural ‘Olympic and Paralympic Week’ is being celebrated in schools across France. The innovative and engaging legacy project of Paris 2024 will take place annually as part of the National Education curriculum. It aims to introduce young people to Olympic and Paralympic sports strengthening the link between the education community and the sports movement.

The launch of the event took place in Paris at the College Buffon. Those in attendance included Paris 2024 Co-Chair, Bernard Lapasset; boxing silver medalist at Rio 2016, Sarah Ourahmoune; France Paralympic team flag bearer in Rio (wheelchair tennis), Michaël Jérémiasz; basketball silver medalist at London 2012, Emmeline NDongue; and Pierre-Yves Bournazel who was in charge of the Olympic and Paralympic project for the Ile-de-France region. The initiative was launched in partnership with the French National Olympic and Sports Committee (CNOSF), Ministry of Education, school and university federations, and French Paralympic and Sports Committee (CPSF).

The inaugural celebration of education, sport, and values is all a part of Paris 2024’s ‘Year of Olympism.’ The celebration is expected to reach over one million children in the first year. A new generation of socially connected and passionate young people will witness first-hand the power of Olympism.

«This initiative perfectly illustrates the spirit that drives us…We want to use the Games as a catalyst and leave a strong legacy that benefits the people of France, especially the youth. We are determined to deliver Games of both passion and purpose. Within the framework of our ‘Year of Olympism, from school to university’, we will help young people access sport while sharing the spirit Olympism and its values with future generations,» expressed Lapasset.

The week-long initiative will take place every January making it a permanent fixture on the calendars of schools and universities across France. It will form a critical part of Paris 2024’s legacy and education program. Top athletes have mobilized behind this initiative to share their time and experiences with schools throughout the week.

The participating schools will end up balancing their teaching time between general education and physical and sport activities. General education will use sport as a teaching tool in subjects including Geography, History, Mathematics, and English. Children will be introduced to a variety of Olympic disciplines, while also learning the cultural dimension of sport, the idea of shared sport between able-bodied and disabled children, which will help change the way disability is viewed.

CPSF President, Emmanuelle Assmann commented, «Our bid for the 2024 Olympic and Paralympic Games will inspire a world where diversity can act as a catalyst for development and integration. It is the solidarity and determination of Generation 2024 that will build a society where everyone works together towards a common goal and a sustainable future. It is therefore essential to support and share the values of Olympism and Paralympism with youth.»

Paris is bidding against Budapest and Los Angeles to host the summer Games and the IOC will vote on their final host city on September 13th in Lima, Peru.

Fuente: http://www.sportsfeatures.com/olympicsnews/story/52501/paris-2024-reaches-millions-of-children-in-france-with-the-launch-of-a-landmark-legacy-program

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Los nuevos mendigos tienen 20 años y empleo: qué está pasando con el trabajo

Por: Hector G. Barnés

La tasa de desempleo juvenil en España se encontraba el pasado noviembre en el 44,4%, la más alta de toda Europa, tan solo superada por Grecia (46,1%). Duplicamos con creces el nivel de la eurozona, que se encuentra en el 21,2%, así como el de Reino Unido, que desciende hasta el 13,1%. En apariencia, una cifra envidiable a la que deberíamos aspirar, ya que es casi cuatro veces inferior a la de nuestro país. Sin embargo, es posible que este dato oculte una realidad aún más triste para los menores de 25 años.

Como ha desvelado la ONG inglesa Centrepoint a ‘Independent’, cada vez son más los jóvenes que, a pesar de tener trabajo, se encuentran en una situación cercana a la exclusión. ¿Por qué? Por culpa de los conocidos como contratos de cero horas, el principal estandarte de la flexibilización laboral inglesa. Estos se pagan por horas y obligan al trabajador a estar disponible, así como a mantener una relación de exclusividad con la empresa que le contrata, pero esta no está obligada a proporcionar un sueldo mínimo o a garantizar un mínimo de jornadas trabajadas a sus empleados. Esto provoca que no puedan saber ni cuándo ni cuánto van a trabajar.

Esta fórmula de contratación, pensada en principio para universitarios que quieren costearse sus estudios o como acceso inicial al mercado laboral, ha terminado siendo aplicada por multitud de compañías para rebajar costes. A día de hoy, alrededor de un millón de ingleses están empleados bajo esta fórmula. Como explica la directora de la ONG, Jennifer Barnes, cada año hasta 150.000 jóvenes de entre 16 y 25 años recurren a la organización para que les ayude a encontrar trabajo o techo para pasar la noche.

Estos son precisamente los principales candidatos a terminar aceptando estos contratos, que provocan «que queden atrapados en la indigencia«. Con frecuencia, advierte la ONG, son desahuciados puesto que carecen de medios económicos necesarios para pagar el alquiler y, una vez se encuentran en la calle, les resulta imposible volver a encontrar alojamiento, aunque sea de alquiler. Tan solo el apoyo familiar o el de los amigos los salva de esta «trampa».

Cuando no quieres ser un ‘nini’

Durante los últimos años se ha popularizado en nuestro país el término ‘nini’ para referirse a aquellos jóvenes desocupados que tienen un mayor riesgo de exclusión social. Como señalaba el año pasado Eurostat, el 22,2% de españoles de entre 20 y 24 años ni tienen empleo ni cursan estudios primarios o secundarios, lo que nos convierte en el país donde más se ha incrementado el número de ‘ninis’. El problema, no obstante, puede ser aún mayor si las políticas de empleo solo sirven para maquillar los datos.

Mendigos ingleses de todas las edades reciben sus suministros mensuales en Strand (Londres). (iStock)

Como recuerda la directora, muchos jóvenes se encuentran atrapados en un círculo vicioso de desempleo y trabajo por horas mal pagados que les obliga a no poder salir de la indigencia, a pesar de estar haciendo lo que la sociedad les ha dicho que es correcto. “Han hecho lo que se supone que deben hacer, y no están recibiendo nada a cambio”, explica. “Oímos a menudo que la gente que deja de utilizar nuestros servicios tienen problemas”.

No solo es una cuestión de aceptar lo primero que uno se encuentra porque es preferible que el paro, sino que para acceder a un empleo de mayor categoría es necesario contar con experiencia, y estos contratos la garantizan. “Están desesperados por conseguir experiencia para mejorar sus expectativas a largo plazo”, añade Barnes. “Se les empuja desde su oficina del paro para que acepten estos contratos sin horas. Pero si eso es lo máximo a lo que pueden aspirar, va a ser más difícil para ellos escapar de la mendicidad a largo plazo”.

Un hándicap añadido a estos contratos, más allá de no ofrecer una retribución mínima mensual (lo que provoca que la mayoría de los que lo aceptan vivan al día y no puedan saber con seguridad si podrán pagar el alquiler) es la precariedad pertinaz a la que abocan a los trabajadores. La mayor parte de caseros rechazan a los potenciales inquilinos que tienen esta clase de contratos, y por supuesto, conseguir una hipoteca para pagar una casa es algo inalcanzable. La ONG recuerda que se encuentran en una situación incluso peor que la de los parados que cobran un subsidio, puesto que estos últimos al menos sí pueden certificar con cuánto dinero disponen a lo largo del mes.

No es mercado laboral para jóvenes

Dado que la figura del contrato sin horas es exclusiva de países como Reino Unido (Nueva Zelanda la prohibió el pasado marzo), podríamos pensar que no corremos riesgo de contagio. Sin embargo, hace apenas dos semanas que un ‘paper’ publicado por la OCDE señaló que España tiene uno de los mercados laborales más degradados del mundo desarrollado. En septiembre del pasado año, menos de la mitad de los afiliados al régimen general (un 48%) contaban con un contrato indefinido a jornada completa.

Esto tiene un efecto aún más dañino entre los jóvenes. Según señalaba un informe realizado por el Consejo de la Juventud, uno de cada cuatro jóvenes con trabajo (el 24,5) vive en riesgo de pobreza y exclusión social debido a la precarización de sus empleos. Al igual que ocurre en Reino Unido, esto tiene consecuencias claras en la posibilidad de los más jóvenes de emanciparse. El pasado año, la cifra de jóvenes que abandonó su hogar ha sido la más baja desde 2004, con 19,7%, un 4,84% menos que en 2015.

La conclusión parece clara: a pesar del espejismo de la recuperación, la realidad es que los empleados creados son de peor calidad y mucho más inestables. Esta situación está aún más acentuada en regiones como Andalucía, Asturias, Castilla y León y Madrid, donde menos del 3% de los jóvenes consiguieron independizarse debido al encarecimiento de la vivienda. Como recordaba el informe, el aparente descenso en el paro entre los jóvenes se fundamenta en la renuncia a seguir buscando trabajo en favor de prolongar los estudios.

Entre aquellos que obtienen un trabajo, la mayor parte lo hacen en puestos inestables. Un 92,5% de los contratos temporales que se hacen son a jóvenes, lo que provoca que muchos de ellos terminen encadenando uno tras otro sin alcanzar la estabilidad deseada. Albert Rivera de Ciudadanos llegó a reprochar al PP en sede parlamentaria que la duración media de los contratos en España se encuentra en 54 días. Su propuesta del contrato único, no obstante, ha sido rechazada por parte de los sindicatos, que la consideran una “total desprotección de los ciudadanos”.

Los contratos sin horas, por su parte, se encuentran en sintonía con la flexibilización del meracado que se ha impuesto desde Bruselas. El antiguo ex primer ministro británico David Cameron defendió su utilidad utilizando un argumento habitual, que es que cuantas más fórmulas contractuales existan, más fácil será adaptarse a las necesidades del mercado. No obstante, lo que está ocurriendo en Reino Unido es un buen aviso para España, que puede estar cayendo en la tentación de eliminar el desempleo creando una nueva precariedad: la de los empleados pobres.

Fuente: http://www.elconfidencial.com/alma-corazon-vida/2017-01-10/nuevos-mendigos-jovenes-ninis_1313978/

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