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France: Et toujours… Journée internationale des filles et des femmes de sciences

Europe/France/11-02-2022/Auteur(s) et Source : www.ferc-cgt.org

Chaque mois, la FERC s’associe à une journée internationale pour alerter sur les conditions de travail et de rémunération des femmes, mais aussi sur les questions d’éducation, de recherche, et de culture qui construisent les changements de société nécessaires à une véritable et réelle égalité entre les femmes et les hommes.

Le constat

Les filles représentent 58 % des étudiant·es à l’université. Elles sont 70 % dans les filières lettres ou sciences humaines, 40 % dans les filières scientifiques, selon le ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports. Pour autant, les parcours demeurent différenciés selon le sexe. Dès le lycée, les choix des filières scientifiques et techniques restent très clivés et les filles n’y représentent déjà plus que 31 %. Elles ne sont plus présentes qu’à 28,1 % dans les prépas scientifiques et dans les écoles d’ingénieur·es.

Dans le monde selon l’UNESCO, à l’heure actuelle « moins de 30 % des chercheur·ses dans le monde sont des femmes ». Selon les données de 2014-2016 de l’Organisation environ 30 % seulement des étudiantes choisissent des domaines liés aux STIM (Sciences, technologie, ingénierie, mathématiques) dans l’enseignement supérieur. À l’échelle mondiale, le taux de scolarisation des filles est particulièrement faible dans les domaines suivants :

  • Technologies de l’information et des communications, 3 %
  • Sciences naturelles, mathématiques et statistique, 5 %
  • Ingénierie, fabrication et construction, 8 %

En France, le plafond de verre est bien réel dans toutes les branches de métiers

Au CNRS, toutes disciplines confondues, le pourcentage moyen de chercheuses est de 35 %. Et, plus l’on s’élève dans la hiérarchie, plus ce pourcentage diminue.
Dans l’enseignement supérieur, la proportion de femmes parmi les enseignant·es chercheur·ses chute avec seulement 27 % des professeuses d’université.
Toutes les disciplines sont impactées avec des effets encore plus désastreux dans les disciplines « réputées difficiles et abstraites » comme la physique et les mathématiques.

  • En gestion et économie : 44 % des effectifs sont des femmes.
  • En langues & littérature : 62 %.
  • En mathématiques : 23 %.
  • En physique : 22 % (28 % parmi les Maitre·sses de conférence et 13 % parmi les Professeur·ses)/
  • En sciences pour l’ingénieur : 19 %.
  • En médecine : 27 %

Des inégalités de salaires

Dans l’ESR, en moyenne mensuelle un homme enseignant-chercheur touche 3758 € et une femme 3370 €.

Dans les entreprises, parmi les ingénieur·es, selon l’enquête menée en 2018 par l’IESF (Association des Ingénieurs Et Scientifiques de France), le salaire brut médian annuel des femmes s’élève à 47 000 euros contre 60 000 euros pour les hommes (écart 22 %).

Mais la réforme du Bac risque de renforcer les choix genrés des filières

Les premières données sur la répartition filles/garçons dans les spécialités de terminale, (soit la première promotion de la réforme du bac 2020) sont alarmantes : certaines matières scientifiques peuvent accueillir jusqu’à 87 % de garçons, quand des spécialités littéraires comptent 80 % de filles : 58 % de garçons en mathématiques et 87 % en informatique contre 30,7 % des filles.

Marie Duru-Bellat, professeuse émérite en sociologie et spécialiste des questions d’éducation, s’inquiète de son côté de ces premières données. « Dans l’ancien bac, les filles faisaient S parce qu’elles étaient de bonnes élèves, mais elles s’orientaient moins vers les sciences » dans le supérieur. « Aujourd’hui, poursuit la sociologue, on leur demande d’anticiper leur carrière professionnelle et l’on peut s’attendre à ce que leur choix soit encore plus genré ».

La LPR va pénaliser les femmes en repoussant l’âge de recrutement

Les nouvelles chaires de « professeur junior », qui consistent à donner quatre à six ans à une collègue pour faire ses preuves avant d’être recrutée, ou non, au niveau de professeuse, vont démotiver les jeunes femmes qui hésiteront à candidater.

Les nouveaux « CDI de mission scientifique » qui, contrairement à leur nom, sont à durée limitée, vont également précariser davantage les carrières des femmes.

Même Frédérique Vidal partage ce constat inquiétant. Dans un rapport publié en mars 2020, la ministre écrit : En France, mais aussi dans la plupart des pays européens, la part des femmes de 25 à 34 ans diplômées de l’enseignement supérieur est 10 points supérieure à celle des hommes. Pourtant, à l’entrée dans la vie active, la position des femmes reste problématique avec des écarts de rémunération défavorables d’emblée – de l’ordre de 10 % pour les diplômées de master -, ou une qualité de l’emploi inférieure, et ce quelle que soit la discipline de formation.

Pourquoi ? …encore le poids des stéréotypes

Dès le plus jeune âge, on ne valorise pas les mêmes qualités chez les filles et chez les garçons. Rapidement les premiers effets des inégalités femmes/hommes en matière de choix d’orientation se font sentir : dès la classe de seconde, seulement 46 % des élèves qui suivent des options scientifiques ou technologiques sont des filles, alors qu’elles sont surreprésentées (69 %) dans les enseignements d’exploration au profil littéraire, selon les données 2016 du ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports.

En raison des stéréotypes attribués à certaines filières, les filles ne vont pas naturellement vers les formations scientifiques et technologiques dites « masculines ». Elles doutent de leurs capacités à s’intégrer dans des formations où les garçons sont plus nombreux et, au final, sont poussées à l’autocensure (notamment par toutes sortes de comportements leur indiquant qu’elles ne sont pas autorisées à se sentir bien dans ces filières). Les filles privilégient des filières qui font appel aux soi-disant dispositions naturelles féminines (l’écoute, l’attention aux autres…) plutôt que celles qui demandent des compétences plus techniques.

Focus : et l’histoire ? L’effet Matilda, ou les découvertes oubliées des femmes scientifiques

« L’effet Matilda », ce phénomène de déni ou de minimisation de la contribution des femmes scientifiques à la recherche. Bien souvent, leurs travaux sont attribués à des collègues masculins, quand elles ne sont pas tout bonnement oubliées. Au cours de l’histoire, les femmes de science se sont faites spolier de nombreuses découvertes.

Nombreuses sont les femmes qui se voient évincées des remises de prix, quand il ne s’agit pas carrément d’un prix Nobel. De la physicienne Lise Meitner à la biologiste Rosalind Franklin en passant par l’astronome Jocelyn Bell, beaucoup de ces scientifiques n’ont accédé à la reconnaissance qui leur était due que des années après leurs découvertes. La minimisation, quand il ne s’agit pas de déni, de la contribution des femmes scientifiques à la recherche n’est pas un phénomène nouveau : l’historienne des sciences Margaret Rossiter l’a théorisée sous le nom d’effet Matilda.

Des exemples

Jocelyn Bell-Burnell (1943-) – Astrophysicienne britannique, est connue pour sa découverte du premier pulsar en 1967. C’est pourtant son directeur de thèse, Anthony Hewish, qui se vit décerner le prix Nobel de physique 1974. Ce fut par ailleurs la toute première distinction attribuée dans le domaine de l’astronomie.

Nettie Stevens (1821-1912) – Généticienne américaine, fut à l’origine de la découverte en 1905 que le sexe de chaque individu est déterminé par des caractères chromosomiques XY. Une contribution phénoménale à la science génétique naissante. Mais ce sont ses mentors, Thomas Hunt Morgan et Edmund Beecher Wilson, que l’histoire retiendra.

Marietta Blau (1824-1970) – Physicienne autrichienne, a révolutionné les méthodes photographiques de détection de particules chargées avec une de ses étudiantes, Hertha Wabacher. Le prix Nobel sera pourtant attribué en 1950 à Cecil Powell.

Face à ces constats dans le monde de la recherche et des sciences, la FERC- CGT rappelle :

  • qu’elle combat le système patriarcal, fondé sur une domination des hommes sur les femmes et toute forme de discrimination.
  • Qu’elle lutte pour l’égalité filles-garçons et dénonce les stéréotypes de genre.
  • Qu’elle défend l’accès des femmes aux postes de responsabilités dans tous les métiers et à tous les niveaux.
  • Qu’elle revendique l’égalité salariale et professionnelle.

Et toujours… Analyses et préconisations à retrouver dans les guides CGT disponibles :http://www.egalite-professionnelle.cgt.fr/

Source et Image: https://www.ferc-cgt.org/journee-internationale-des-filles-et-des-femmes-de-sciences

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Talibanes reprimen con gas protesta de mujeres que exigían igualdad y justicia

Las manifestantes reclamaban la libertad de Alia Azizi, funcionaria de policía responsable de la cárcel de Herat, de la que su familia asegura llevar cuatro meses sin noticias

Madrid / AmecoPress y PeriodistasenEspañol.- Una veintena de mujeres afganas concentraron el domingo, 16 de enero de 2022, a las puertas de la Universidad de Kabul, reclamando «igualdad y justicia» en su derecho al trabajo y la educación, y mostrando una pancarta en la que se podía leer «Derechos de las mujeres, derechos humanos».

Las manifestantes reclamaban también la libertad de Alia Azizi, funcionaria de policía responsable de la cárcel de Herat, de la que su familia asegura llevar cuatro meses sin noticias.

Varios talibanes, llegados al lugar de la manifestación en distintos vehículos, han dispersado a las mujeres concentradas rociándolas con gas pimienta.

En su crónica, el servicio de información digital de France Télévisions, publica las declaraciones de una de las manifestantes que, de forma anónima, comenta que el gas le ha afectado a uno de los ojos y que, cuando se lo ha reprochado al talibán, este ha respondido apuntándola con su arma.

Igualmente, recoge las declaraciones de otras dos manifestantes, asegurando que una de las mujeres ha tenido que acudir al hospital porque el gas le ha causado una reacción alérgica en la cara y los ojos.

Desde que tomaron el poder en agosto de 2021, los talibanes intervienen cada vez que se producen concentraciones que reclaman los derechos de las mujeres.

La publicación hace una especie de balance de los últimos acontecimientos en este sentido: las empleadas del sector público no han podido regresar a sus puestos de trabajo, muchas escuelas femeninas no han abierto sus puertas y los departamentos correspondientes de las universidades públicas permanecen cerrados.

Las mujeres no pueden viajar si no van acompañadas de un hombre y los canales de televisión tienen orden de no difundir telenovelas con protagonistas femeninas.

Fuente de la información e imagen:   https://vocesfeministas.mx

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Italia: Educación. El presidente del Celam expresa su preocupación por la situación de millones de menores en América Latina y destaca la importancia del Pacto Educativo Global lanzado por el Papa Francisco

Educación. El presidente del Celam expresa su preocupación por la situación de millones de menores en América Latina y destaca la importancia del Pacto Educativo Global lanzado por el Papa Francisco

En el Día Internacional de la Educación, el presidente del Consejo Episcopal Latinoamericano (Celam), monseñor Miguel Cabrejos lanzó un mensaje en el que llama a reconocernos “humildemente discípulos del mayor educador, Jesús, el Maestro”, informa ADN Celam, subrayando que en sus palabras, el recientemente reelegido presidente de la Conferencia Episcopal Peruana, insiste en que “para la Iglesia latinoamericana y caribeña, la educación es inseparable de su tarea evangelizadora, que tiene su centro en la promoción de la dignidad de la persona humana”.

Analizando los números, monseñor Cabrejos muestra su preocupación ante diferentes situaciones que padecen millones de niños, niñas y adolescentes de América Latina y el Caribe, entre ellas la pobreza, la interrupción del proceso educativo como consecuencia de la pandemia, la brecha digital y el hecho de que 20 millones de jóvenes, ni trabajan, ni estudian. Ante esa realidad, el presidente del Celam, en nombre de la Iglesia del continente, “demanda mayor inversión en educación, mejorar las condiciones materiales, aprovechar el salto en digitalización, generar condiciones de escolarización diversa e inclusiva, además de establecer procesos de transición de la educación a empleos de mayor calidad”.

Para la Iglesia, la educación ha sido “una herramienta para servir a los pueblos en la construcción de nuestra cultura e identidad latinoamericana y caribeña”, una idea presente en los documentos del Concilio Vaticano II y de las Conferencia Generales del Episcopado Latinoamericano y Caribeño, que en Medellín definen la educación como “un lugar privilegiado de formación y promoción integral”, siendo abordada también la cuestión en Puebla, Santo Domingo y Aparecida, recuerda el presidente del Celam en su mensaje.

El prelado ve esto como una de las razones del Pacto Educativo Global, “que plantea reavivar la pasión por una educación más abierta y dialogar sobre el modo que se está construyendo el futuro del planeta”, dejando de lado las fragmentaciones y apostando “por una humanidad más fraterna, por una solidaridad universal y una sociedad más acogedora”. Finalmente, monseñor Cabrejos llama “asumir la responsabilidad compartida respecto de la educación, por parte de la sociedad, los medios de comunicación, la familia, los educadores y los educandos”. Junto con eso insiste en la necesidad de “diálogo con las nuevas generaciones” y “un nuevo modelo cultural capaz de dar cuenta de nuestra vocación a la fraternidad”.

Fuente de la Información: https://www.farodiroma.it/educacion-el-presidente-del-celam-expresa-su-preocupacion-por-la-situacion-de-millones-de-menores-en-america-latina-y-destaca-la-importancia-del-pacto-educativo-global-lanzado-por-el-papa-francisco/

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Países Bajos: Descubierta una nueva variante del VIH más contagiosa y virulenta

El hallazgo, en un centenar de personas en Países Bajos, es una constatación de que los virus pueden evolucionar hacia formas más agresivas

Una leyenda urbana, popularizada durante la pandemia de covid, afirma que los virus están destinados a perder su malignidad con el paso del tiempo. No es cierto. Un equipo internacional de científicos ha anunciado este jueves el descubrimiento de una variante más virulenta y contagiosa del VIH, el virus que puede desencadenar el sida si no se trata. Los investigadores han detectado por el momento 109 casos, prácticamente todos en Países Bajos y la mayoría de ellos (el 82%) en hombres que tienen sexo con hombres. La variante, bautizada VB, triplica o incluso quintuplica la cantidad habitual de virus en la sangre.

El VIH saltó desde los chimpancés a los humanos alrededor de 1920, en lo que hoy es la República Democrática del Congo, aunque no se identificó hasta 1983. Desde entonces, algunos datos de Europa y Norteamérica han sugerido que el virus ha ido aumentando su virulencia en algunas regiones. La variante VB es especialmente agresiva. El VIH destruye los linfocitos CD4, un tipo de glóbulos blancos que protegen a las personas frente a las infecciones. La Organización Mundial de la Salud considera “enfermedad avanzada” un número menor de 350 linfocitos por cada milímetro cúbico de sangre. Los hombres treintañeros con la VB, en ausencia de tratamiento, alcanzarían este peligroso umbral unos nueve meses después del diagnóstico, frente al promedio de 36 meses con la variante habitual.

El epidemiólogo Chris Wymant, de la Universidad de Oxford (Reino Unido), recuerda que el VIH afecta a las personas de maneras muy diferentes. En algunos individuos, el virus provoca el sida en apenas unos meses. En otros, tarda décadas. La cantidad de virus en sangre puede ser miles de veces superior en algunas personas. Convencido de que estas diferencias se podían explicar en parte por las mutaciones del virus, el equipo de Oxford lanzó en 2014 un proyecto para buscar cambios genéticos en el VIH asociados a un mayor impacto de la enfermedad. Los últimos resultados se publican este jueves en la revista Science.

Wymant explica que el ser humano y el virus han entablado “una carrera armamentística”. Actualmente, las personas con VIH pueden vivir con normalidad gracias a una simple pastilla diaria de tratamiento antirretroviral, que hace que el virus sea indetectable e intransmisible. Pero el VIH no para de mutar. “El escenario más desfavorable sería la aparición de una variante que combine una mayor virulencia, una mayor transmisibilidad y una resistencia al tratamiento. La variante que hemos descubierto solo tiene las dos primeras propiedades”, advierte el epidemiólogo de Oxford.

El escenario más desfavorable sería la aparición de una variante que combine una mayor virulencia, una mayor transmisibilidad y una resistencia al tratamiento

Chris Wymant, epidemiólogo

La VB presenta más de 500 mutaciones, casi el 6% del genoma del virus, por lo que es difícil determinar cuáles son los cambios responsables de su mayor virulencia. Una de las posibilidades contempladas por la comunidad científica es que la propia terapia antirretroviral favorezca la aparición de nuevas versiones del VIH más agresivas, pero Wymant lo descarta. Su equipo calcula que la variante surgió en Ámsterdam en la década de 1990, justo antes de la llegada de los tratamientos más eficaces. Países Bajos es uno de los países con una mayor disponibilidad de las terapias antirretrovirales, lo que habría evitado una mayor expansión de esta variante y de cualquier otra. “Los virus no pueden mutar si no se pueden multiplicar”, recuerdan los autores.

Wymant lanza un mensaje tranquilizador. “La gente no tiene por qué preocuparse. Encontrar esta variante enfatiza la importancia de las recomendaciones que ya estaban en vigor: que las personas en riesgo de contraer el VIH tengan acceso a pruebas periódicas que permitan un diagnóstico temprano y un tratamiento inmediato”, opina el epidemiólogo. El riesgo de contraer VIH es 35 veces mayor entre las personas que se inyectan drogas, 34 veces mayor para las mujeres trans, 26 veces mayor para los “trabajadores sexuales” de ambos sexos y 25 veces mayor en los hombres que tienen sexo con hombres, según las estadísticas del Programa Conjunto de las Naciones Unidas sobre el VIH/Sida.

La viróloga Mari Carmen Puertas describió hace un par de años el primer caso de VIH resistente a todas las combinaciones de fármacos antirretrovirales orales en uso, el de un hombre diagnosticado en 1989, a los 41 años. La científica también hace un llamamiento a la calma, tras analizar el nuevo trabajo, en el que no ha participado. “Este tipo de estudios no debe generar alarma social. No estamos ante una variante que suponga un peligro inminente. Por suerte, la situación epidemiológica en Holanda, como en la mayoría de países europeos, favorece el diagnóstico temprano y el tratamiento precoz del VIH”, señala Puertas, del Instituto de Investigación del Sida IrsiCaixa, en Badalona (Barcelona).

La investigadora insta a mejorar los programas de prevención, sobre todo en los países en vías de desarrollo. “La terapia antirretroviral frena el virus y, por tanto, su evolución en el propio individuo y la posible transmisión a otras personas. Así que la terapia antirretroviral es la mejor arma para luchar contra la aparición de nuevas variantes del VIH”, sentencia Puertas.

La terapia antirretroviral es la mejor arma para luchar contra la aparición de nuevas variantes del VIH

Mari Carmen Puertas, viróloga

La pandemia de covid ha demostrado que una nueva variante de un virus respiratorio puede expandirse por todo el mundo en unas pocas semanas, pero el VIH se mueve más bien en una escala de años. Los resultados del equipo de Wymant sugieren que la variante VB surgió en la década de 1990 en Ámsterdam y se extendió por Países Bajos en los años 2000, más rápidamente que otros subtipos. Pese a su mayor transmisibilidad, la variante comenzó a disminuir a partir de 2010, según detalla el epidemiólogo de Oxford. “Es muy probable que esta bajada sea consecuencia de los grandes esfuerzos en Países Bajos para disminuir la transmisión de cualquier tipo de VIH, mediante la expansión de las pruebas diagnósticas y los tratamientos”, hipotetiza Wymant.

El proyecto de Oxford ha analizado la secuencia genética del virus en unas 7.500 personas que viven con VIH en ocho países europeos (Alemania, Bélgica, Finlandia, Francia, Países Bajos, Reino Unido, Suecia y Suiza) y Uganda. Además de 107 casos holandeses, los investigadores han hallado dos más en Suiza y Bélgica. Antes de este proyecto, denominado BEEHIVE, lo habitual era examinar solo los fragmentos de la secuencia genética del VIH en los que suelen aparecer las mutaciones asociadas a una mayor resistencia a los medicamentos. El equipo de Oxford, dirigido por el epidemiólogo Christophe Fraser, afirma que ha dedicado años a desarrollar las herramientas informáticas necesarias para realizar esta investigación.

El bioinformático Joel Wertheim, de la Universidad de California en San Diego (EE UU), cree que el descubrimiento de una variante más virulenta del VIH es una lección importante para la pandemia de covid. “Aunque ciertamente es posible que el SARS-CoV-2 evolucione hacia una infección más benigna, como otros coronavirus responsables del resfriado común, este resultado final no está ni mucho menos predeterminado”, afirma Wertheim en un comentario también publicado en la revista Science. La variante delta del coronavirus, detectada en la India a finales de 2020, era más transmisible y virulenta que las anteriores versiones y fue la dominante en el planeta hasta finales de 2021. “Las pandemias de VIH y SARS-CoV-2 muestran que los virus pueden evolucionar por selección natural hacia una mayor virulencia, y lo harán”, advierte Wertheim.

Manuel Ansede es periodista científico y antes fue médico de animales. Es cofundador de Materia, la sección de Ciencia de EL PAÍS. Licenciado en Veterinaria en la Universidad Complutense de Madrid, hizo el Máster en Periodismo y Comunicación de la Ciencia, Tecnología, Medioambiente y Salud en la Universidad Carlos III

Fuente: https://elpais.com/ciencia/2022-02-03/descubierta-una-nueva-variante-del-vih-mas-contagiosa-y-virulenta.html

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Francia: Tracto CGT Educ Pop ECLAT – Después del paro masivo del 14 y 15 de diciembre, después del paro del 27 de enero

Europa/Francia/04-02-2022/Autor(a) y Fuente: www.ferc-cgt.org

Hexopée debe escuchar las demandas de los trabajadores de la educación popular.

El histórico paro del 14 y 15 de diciembre, su extensión el 27 de enero mostró la profundidad del hartazgo de los animadores y animadoras y de todos los empleados de la educación popular, enfrentados a salarios de miseria, precariedad violenta, trabajo a tiempo parcial y recortes múltiples. impuestas, tasas de vigilancia peligrosas para la salud del personal y de los usuarios y, más ampliamente, el no reconocimiento de las profesiones.

La responsabilidad de los financiadores públicos está comprometida, porque están lastrando las condiciones sociales de los empleados, al poner en competencia a las asociaciones y no dotarlas de un presupuesto operativo suficiente.

Pero también corresponde a los empresarios y sus asociaciones, agrupados en Hexopée, poner fin a la lógica de dúmping social que ataca constantemente los salarios y las condiciones de trabajo de los empleados del ramo y los precariza.

El 8 de febrero tendrá lugar la primera Comisión Paritaria del año y, por primera vez, los sindicatos CGT y SUD serán mayoría. Llevarán las reivindicaciones de la intersindical formada en torno a France Animation en Lutte.

Hexopée debe escucharlos, renunciar a la enmienda 182, proponer un aumento masivo del punto (para la CGT Educ pop Eclat: 15% mínimo, valor del punto mínimo en 7,42) que permita un reconocimiento real de las profesiones en un contexto de inflación, romper con el tiempo parcial impuesto y el doble o incluso triple descanso diario, reconocer la tecnicidad de los trabajos integrando el tiempo de preparación en el tiempo de trabajo.

Con motivo de este día 8 de febrero, la FERC CGT Educ pop-ECLAT llama a los empleados de la seccional ECLAT a mantenerse movilizados y organizar acciones para cuestionar a los empresarios y financiadores públicos · cuestiones en torno al tema de los salarios y la precariedad.

Se envió a Hexopée un aviso de huelga para los días 8 y 9 de febrero con este fin.

Fuente e Imagen: https://www.ferc-cgt.org/tract-cgt-educ-pop-eclat-apres-la-greve-massive-des-14-et-15-decembre-apres-la

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España: Ómicron se ceba en la educación infantil

Europa/España/04-02-2022/Autor(a): OLGA ESTEBAN/Fuente: www.elcomercio.es

4.456 niños de entre 0 y 5 años se han contagiado en toda la pandemia. Más de la mitad lo han hecho desde el 10 de enero.

Nunca el mes de enero fue tan empinado para los centros educativos de Asturias. A falta de unos días para finalizar el primer mes del año, directores y docentes tienen claro que ha sido posiblemente el más complicado de la pandemia. Al menos de esos dos últimos cursos, con enseñanza presencial pero lejos, muy lejos, de la normalidad. Al cansancio acumulado de profesores, alumnos y familias se han sumado las altas cifras de contagios y, por lo tanto, los confinamientos, con las complicaciones de conciliación que eso supone, las numerosas bajas entre docentes, las dudas surgidas de los cambios de protocolos y el frío.

Las últimas cifras oficiales de la Consejería de Educación indican que desde el pasado viernes, 21 de enero, hasta última hora del lunes 24, había 147 aulas en cuarentena y 2.108 alumnos en casa. Del total de aulas, 81 corresponden a la etapa de Infantil, de 0 a 5 años. Esto es, el 55% del total de clases que han tenido que ser cerradas por contagios corresponden a dicha etapa.

Sin duda, ómicrom se está cebando con los más pequeños en cuanto a cifras de prevalencia. Es lógico: son el grupo de edad que no está vacunado y el que acude a clase, además, sin mascarilla (no es obligatoria hasta los 6 años). Por contra, los afectados de esas edades no tienen en su mayoría ninguna complicación con el virus: o son asintomáticos o con síntomas muy leves.

«La situación se alarga demasido. Los continuos cambios hacen que la comunidad educativa esté cansada y desorientada»

Según las últimas cifra oficiales del Principado de Asturias, en la región, durante toda la pandemia, han sido contagiados de coronavirus 4.456 niños y niñas de entre 0 y 5 años (el 11,9% del total). Es el tramo de edad que corresponde a las dos etapas de Educación Infantil y la mayoría, salvo los de 5 años, no han recibido ninguna dosis de la vacuna. Lo realmente llamativo de las cifras es que, según las estadísticas diarias, más de la mitad de esos 4.456 menores se han contagiado entre el 10 y el 24 de enero: en concreto, 2.496. Así las cosas, no son pocas las familias que han optado por no llevar a los pequeños al colegio (Educación no es etapa obligatoria) hasta que la sexta ola amaine.

En cuanto a las cifras ofrecidas por Educación, hay que tener en cuenta que incluyen a los alumnos de las aulas confinadas, pero no a los confinamientos totales. El nuevo protocolo señala que no está indicado el confinamiento de un aula con menos de cinco positivos (o el 20% del alumnado). Por lo tanto, son más de esos 2.108 los alumnos que permanecen en casa en estos últimos días, no solo por ser positivos (considerados casos esporádicos de un grupo burbuja), sino por ser también contactos estrechos de sus padres o hermanos (al ser población sin la pauta completa de vacunación, deben guardar los siete días de cuarentena, estén o no contagiados).

El resto de las aulas confinadas en estos últimos días corresponden a Primaria, con 64 aulas aisladas, y otros dos grupos mixtos (matriculan alumnado de ambas etapas). En Secundaria no ha habido cambios en este aspecto, ya que anteriormente tampoco se consideraba contacto estrecho a todos los alumnos de un grupo.

El cambio de protocolo ha favorecido que las cifras hayan mejorado ligeramente respecto a las últimas que se conocen, las de la última semana de clase antes de Navidad (la semana pasada el Principado no facilitó los datos semanales y en esta ocasión tampoco se conoce la cifra de total de positivos en la comunidad educativa). Entre el 14 y el 20 de diciembre se habían alcanzado las cifras más altas de incidencia en las aulas asturianas, con la sexta ola castigando con dureza a toda la región. Se contabilizaron 830 positivos, 204 aulas confinadas y 2.860 alumnos aislados en sus domicilios. De eso se ha pasado, como queda dicho, a 147 aulas cerradas, pero hay que tener en cuenta que hasta diciembre se confinaban con un solo positivo y ahora hacen falta al menos cinco confirmados en un periodo de siete días.

«Desde la vuelta de Navidades notamos que va descendiendo el número de casos positivos en Secundaria y Bachillerato y va aumentando en Infantil y en Primaria», confirma Simón Cortina, director del colegio Corazón de María y presidente de Escuelas Católicas. Ante esta situación no son pocas las voces que consideran arriesgado no hacer cribados ya en las aulas cuando se detecta algún positivo, especialmente entre los más pequeños. «Cuando se confirman cinco positivos, la mitad de la clase está contagiada», dicen directores, docentes y sindicatos.

«La situación se está alargando demasiado. Los continuos cambios en lo protocolos hacen que la comunidad educativa esté cansada y un poco desorientada», asegura Ángeles Casas, directora del Dolores Medio. Un cansancio que llega a las familias, con verdaderos problemas de conciliación, ya que el positivo de un menor no implica que los padres tengan ningún permiso para su cuidado.

Fuente e Imagen: https://www.elcomercio.es/asturias/omicron-ceba-educacion-infantil-20220127000625-ntvo.html

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España: presentación del libro ‘Los derechos ignorados’, el 4 de febrero

Viernes 4 de febrero. 19:00 horas. Sede de la FAL en Madrid. Calle Peñuelas, 41. Metro Acacias o Embajadores.

El viernes 4 de febrero, a las 19:00 horas, se presentará en la sede de la FAL el libro Los derechos ignorados, escrito por el historiador y experto en seguros Amadeo Sánchez Ceballos. Una investigación de cinco años en los que pone a la luz a una vía más de represión y castigo que el fascismo articuló tras su golpe de estado: marginar y castigar al enemigo a través de las instituciones de seguros, premiando a su vez a quienes apoyaron al régimen.

Sin duda, un enfoque interesante que tendremos ocasión de conocer de primera mano con Amadeo Sánchez, quien presentará Los derechos ignorados y nos explicará su punto de vista como historiador y como experto en la historia de los seguros.

Fuente de la información e imagen: https://www.tercerainformacion.es

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