Cameroun/Entrée en 6e: les élèves du primaire mis à l’épreuve en contexte de crise sanitaire

Africa/ Cameroun/ 07.07.2020/ Source: actucameroun.com.

 

Plus de 180.000 vont faire le concours d’entrée en 6ème ce 30 juin 2020. Le respect des mesures barrières est la première condition pour composer.

Selon le ministère de l’éducation de base, plus de 180.000 candidats sont à l’assaut de ce concours qui ouvre les portes au cycle secondaire. Cependant, les élèves de primaire vont composer dans un contexte différent de celui de leurs ainés.

Ainsi le personnel des établissement ont tenu à rassurer l’opinion ; le respect des mesures barrières, notamment la désinfection des salles, le port du masque, le lavage des mains à l’eau et au savon devant les sceaux robinets installés à cet effet et la distanciation physique dans les salles d’examen seront au rendez vous.

Pour rappel, la pandémie a contraint les autorités à fermer les écoles pendant deux mois avant leur réouverture sous respect des règles édictées par l’Etat du Cameroun. Les responsables d’établissements rassurent cependant de la couverture des programmes permettant aux candidats d’avoir des connaissances requises pour affronter les épreuves avec sérénité.

75 à 80% des programmes ont été couverts avant le Covid-19, rassure-t-on à la délégation régionale de l’éducation de base du Littoral à Douala. De plus, le mois qui a été ajouté a permis aux enseignants, poursuivent ils, de réajuster les cours pour que les élèves soient prêts pour ce concours qui concerne 61.839 candidats dans la région.

Source de nouvelles: https://actucameroun.com/2020/06/30/cameroun-entree-en-6e-les-eleves-de-primaire-mis-a-lepreuve-en-contexte-de-crise-sanitaire/
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Josée Scalabrini: Les problèmes en éducation, le gouvernement ne peut s’en laver les mains

Par: lapresse.

Les derniers mois n’ont pas été de tout repos pour l’ensemble des acteurs de notre système d’éducation public.

Josée ScalabriniJOSÉE SCALABRINI
PRÉSIDENTE DE LA FÉDÉRATION DES SYNDICATS DE L’ENSEIGNEMENT, CENTRALE DES SYNDICATS DU QUÉBEC

En mars dernier, alors que la pandémie de la maladie à coronavirus nous frappait de plein fouet, le premier ministre a convié les syndicats à négocier de façon intensive et accélérée dans le but, disait-il, de mettre ces pourparlers derrière nous et de garantir une « paix sociale ». Bien que les enseignantes et enseignants n’avaient pas du tout la tête à la négociation à ce moment, nous avons accepté l’invitation insistante du gouvernement. Nous étions au rendez-vous. De toute évidence, malgré l’image qu’il voulait laisser, le gouvernement n’avait pas non plus la tête à la négociation.

Dans le contexte de la pandémie que nous vivons depuis plusieurs mois, la FSE-CSQ a démontré qu’on peut toujours compter sur elle quand vient le temps de trouver des solutions pour améliorer les choses en éducation. Dans un contexte difficile, les profs ont organisé le retour en classe de mai dernier avec brio, en moins de deux semaines. Cette opération a été réussie grâce au professionnalisme des enseignantes et enseignants et des équipes-écoles, car on va se le dire, les conditions n’étaient pas toutes réunies. La FSE-CSQ a joué son rôle en posant des questions, en demandant des réponses, en remettant parfois en doute certaines décisions gouvernementales. De bonne foi, elle a proposé des voies de passage réalisables afin de s’assurer que les décisions prises répondent aux besoins réels des profs et des élèves dans les écoles et les centres du Québec.

C’est avec la même attitude que la FSE-CSQ s’est présentée aux tables de négociation à la demande du premier ministre. Malheureusement, force est de constater que le gouvernement ne s’est pas présenté aux rencontres qu’il a lui-même convoquées.

Cette négociation devait être enfin l’occasion de mettre un baume sur la souffrance du personnel enseignant, en s’assurant que les services soient offerts aux élèves qui en ont besoin, en revoyant la composition de la classe et en reconnaissant son travail à sa juste valeur, notamment sur le plan de la rémunération.

Le gouvernement avait un autre plan en tête. Il souhaitait profiter de la crise ainsi que de son capital de sympathie pour tenter d’obtenir une entente au rabais avec les profs. Les enseignantes et enseignants ne sont pas dupes. Ils ont été catégoriques et ont refusé à 97 % les dernières offres gouvernementales.

Rappelons-nous que ce gouvernement se targuait de mettre l’éducation au cœur de ses priorités. De plus, le ministre de l’Éducation a répété à maintes reprises ses intentions d’améliorer les conditions de travail des enseignantes et enseignants pour attirer les meilleurs candidats, et retenir celles et ceux qui ont fait le choix de la profession enseignante. Mais entre le discours et la réalité de l’offre qui nous est faite, il y a un monde.

Alors qu’ils sont nombreux à être épuisés, est-ce en allongeant la semaine de travail qu’on rendrait la tâche du personnel enseignant humainement supportable ?

Est-ce en ne proposant rien pour améliorer la composition de la classe et en retirant les remparts qui garantissent les services aux élèves en difficulté qu’on améliorerait leur sort ?

Est-ce en revenant sur sa promesse phare d’éliminer les six premiers échelons salariaux que le gouvernement reconnaîtrait le travail des enseignantes et enseignants ? En leur offrant moins que l’inflation ?

Est-ce en offrant une majoration salariale minime à quelques enseignants émérites (des directions adjointes déguisées !) qu’on revaloriserait la profession enseignante et qu’on lui retirerait la palme de la moins bien payée au Canada ?

Si le gouvernement avait été réellement sincère et avait donné des mandats conséquents à son équipe de négociation pour qu’il y ait de véritables avancées aux tables de négociation, il aurait été possible d’en arriver à une entente rapidement. Malheureusement, il faut être deux pour danser.

Malgré le fait qu’il n’y aura rien de normal à la prochaine rentrée, les enseignantes et enseignants sont tout de même soulagés de voir que l’ensemble des élèves reprendront le chemin des établissements et des centres et que les spécialités seront enseignées, car elles favorisent la motivation de plusieurs et le développement global de chacun.

Oui, les enseignantes et enseignants ont hâte de retrouver leurs élèves. Parce qu’ils tiennent toujours à bout de bras l’école publique, ils seront tenus de mettre les bouchées doubles pour aider les plus vulnérables à rattraper le retard qu’ils ont accumulé au cours des derniers mois, sans qu’on leur donne toutes les ressources nécessaires.

Ils auraient cependant souhaité se consacrer aux élèves l’esprit tranquille, sans avoir à se préoccuper de la négociation nationale. Mais parce qu’ils aiment leurs élèves et leur profession, si besoin est, ils seront mobilisés.

Les enseignants seront prêts à poursuivre le combat pour obtenir une juste reconnaissance de la qualité de leur travail, car le gouvernement, qui s’était pourtant engagé à le faire, a manqué à sa parole.

On comprend qu’il pourrait être tenté de faire porter à la négociation le poids des ratés du plan de pandémie, comme il l’a fait pour les camps pédagogiques, alors que ce sont particulièrement les directions qui les décriaient. Nous avons trop donné dans les dernières semaines pour accepter d’être instrumentalisés ainsi.

L’arrivée de la nouvelle présidente du Conseil du trésor nous laisse cependant espérer un changement de ton dans les négociations. Sonia LeBel doit prendre rapidement conscience de l’ampleur des défis qui sont devant elle.

C’est le gouvernement qui voulait négocier en temps de pandémie. Les problèmes en éducation, il ne peut s’en laver les mains.

Source de l’interview: https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2020-06-26/les-problemes-en-education-le-gouvernement-ne-peut-s-en-laver-les-mains.php

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Côte d’Ivoire: sortie de crise en vue dans le secteur de l’éducation

Afrique/ Côte d’Ivoire/ 05.03.2019/ Source: www.rfi.fr.

Après un mois et demi de grève, les cours pourraient reprendre ce lundi 4 mars dans les écoles primaires. Les négociations, interrompues à plusieurs reprises, ont finalement porté leurs fruits et l’intersyndicale de l’enseignement préscolaire et primaire de Côte d’Ivoire (ISEPPCI) a décidé de suspendre son mot d’ordre de grève pour un mois dimanche, même si pour l’instant aucune des revendications concernant les cours du mercredi ou la revalorisation des primes et indemnités n’a été satisfaite.

Il aura fallu l’intervention de la primature pour sortir de l’impasse, car l’Education nationale refusait jusqu’ici de discuter avec les grévistes.

David Bli Blé, président de l’intersyndicale de l’enseignement préscolaire et primaire de Côte d’Ivoire (ISEPPCI), se dit convaincu par les nouvelles conditions du dialogue. « Le cadre change complètement, parce qu’hier nous avions discuté avec les techniciens d’un seul ministère qui ne pouvaient même pas décider. Aujourd’hui, nous allons voir le ministère de la Fonction publique, le ministère de l’Economie et des Finances, celui du Budget et celui de l’Education nationale », indique-t-il.

Mais concrètement, aucune des revendications du syndicat n’est encore satisfaite. Il n’a donc pas été facile de faire accepter la fin de la grève aux militants. « Nos camarades ne croyaient plus à ces négociations, explique-t-il. Ils voulaient encore que nous, on satisfasse des revendications. Ce qui est impossible tant que les discussions ne peuvent pas avoir lieu. Ce qui était acceptable, c’est ce qu’on a pris, c’est-à-dire avoir un chronogramme. »

On ne connaît pas encore la position des enseignants du secondaire. Son intersyndicale, la COSEF-CI, doit se réunir mercredi en assemblée générale.

Dans une note de service datée du 1er mars, l’Education nationale appelait déjà la communauté éducative à « se préparer pour la reprise des cours » ce lundi.

Les cours pourraient également reprendre ce lundi dans le supérieur. La Coordination nationale des enseignants du supérieur et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC) a également suspendu son mot d’ordre de grève pour deux semaines après la remise en liberté provisoire de deux de ses membres. En réaction, la plate-forme nationale des organisations professionnelles du secteur public a retiré sa menace de rompre la trêve sociale.

Source de nouvelles: http://www.rfi.fr/afrique/20190304-cote-ivoire-sortie-crise-secteur-education

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Bénin: tout savoir sur le conseil national de l’éducation (decret)

Africa/Benin/25.08.18/Source: beninwebtv.com.

Le Conseil National de l’Education est devenu une réalité depuis le conseil des ministres du mercredi 29 août 2019 qui s’était prononcé sur sa création. Une décision actée par le Décret N° 2018 — 395 du 29 Août 2018.

Selon Mahougnon Kakpo, Ministre en charge des Enseignements secondaire et technique, ce conseil sera non seulement l’organe d’orientation, de coordination, mais aussi et surtout de prise de décision. Ses décisions seront désormais prises en compte par les Ministres en charge de l’éducation. Il est l’organe supérieur du système éducatif. Rattaché à la Présidence de la République, il jouit d’une autonomie de gestion administrative et financière et  a pour mission de veiller au respect des grandes options éducatives de l’Etat, à la mise en œuvre de la loi portant orientation de l’Education nationale et à la coordination de tout le système éducatif en République du Benin.

Au sens dudit décret, le champ organique de compétence du Conseil National de l‘Education correspond au Système éducatif national qui recouvre, dans les secteurs public et privé, tous les ordres d’enseignement, de la maternelle au supérieur;

– l’éducation non formelle ;

– l’éducation inclusive ;

– la recherche scientifique et l’innovation.

Source of the notice: https://beninwebtv.com/2018/09/benin-tout-savoir-sur-le-conseil-national-de-leducation-decret/

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