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Haiti: Education Nationale: 10.000 professeurs absentéistes percoivent leur paiement

Haiti/Mayo de 2017/Fuente: Radio Television Caraibes

Resumen:  El Comité de Educación de la Cámara de Diputados se reunió este viernes, 12 de mayo de, 2017 con el primer ministro Jack individuo Lafontant, el Ministro de Educación Nacional y Formación Profesional Pierre Agenor Cadet Joshua y el Ministro de Economía y financiar problemas Jude Alix Patrick Salomon que plagan el sistema educativo de Haití. Los últimos profesores huelgas y manifestaciones de estudiantes a través de las calles en varias partes del país fueron el foco de la discusión, y se anuncian medidas para resolver los problemas de la huelga de maestros.

La commission Éducation de la Chambre des députés s’est entretenue ce vendredi 12 mai 2017 avec le Premier ministre Jack Guy Lafontant, le ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle Pierre Josué Agénor Cadet et le ministre de l’Économie et des Finances Jude Alix Patrick Salomon des problèmes qui rongent le système éducatif haïtien. Les dernières grèves de professeurs et les manifestations d’élèves à travers les rues de diverses régions du pays étaient au centre des discussions, et des mesures sont annoncées en vue de résoudre les problèmes relatifs à la grève des enseignants.

Passer le système éducatif haïtien au peigne fin renvoie à des problèmes récurrents tels que : ceux des professeurs qui travaillent sans être nommés, ceux qui sont nommés et ne perçoivent aucun salaire, ceux qui sont nommés et payés dans le système en vrais absentéistes, ils abandonnent les salles de classe. Cette liste est depuis quelques années agrémentée du dossier du PSUGO et celui de 188 étudiants de l’Ecole normale supérieure qui, au gré d’un accord contraire aux nouveaux principes définis par l’Office de management et des ressources humaines, attendent le moment opportun pour intégrer l’administration publique.

Dans ce marasme, les chiffres justifient l’état de putréfaction du système. Selon Pierre Josué Agénor Cadet, près de 2 700 professeurs investissent quotidiennement les salles de classe avec une lettre de nomination sans être payés en contrepartie. Environ 3 000 travaillent sans aucun statut. Le ministère a aujourd’hui une dette de l’ordre de 3 milliards de gourdes envers des professeurs et des écoles privées qui ont eu la malchance de participer au Programme de scolarisation universelle gratuite et obligatoire.

Dans son lot de problèmes, Pierre Josué Agénor Cadet dévoile que sur les 24 000 professeurs que compte le système, 10 000 sont des absentéistes qui perçoivent leur salaire grâce au système de paiement effectué par virement bancaire, sans avoir à se présenter dans les établissements scolaires où ils sont nommés, pour un quelconque contrôle de présence.

Le cas de la ville de St-Marc en est une bonne illustration. Selon les chiffres du ministre, sur les 80 enseignants travaillant pour le compte de l’Etat, 75 sont déjà nommés par le ministère alors que les portes des écoles publiques sont restées fermées depuis le mois de janvier dernier faute de professeurs dans les salles de classe. A Jacmel aussi, le ministre souligne qu’il y a un total de 22 professeurs  nommés qui brillent par leur absence en salle de classe.

Face à ce fléau, le ministère de l’Éducation nationale a, au cours de l’année scolaire 2016-2017, procédé à la récupération de certains chèques. Déjà, un total de 10 millions de gourdes est récupéré selon le président de la commission Kétel Jean Philippe, qui encourage le ministre à continuer ce processus qui s’annonce très fructueux pour le système éducatif.

Devant ce fait accompli, le ministre de l’Économie et des Finances Jude Alix Patrick Salomon sort de ses gonds. Il va jusqu’à indexer la pratique de certains parlementaires et des hommes proches du pouvoir qui usent de leur influence pour favoriser l’intégration dans le système éducatif des gens non qualifiés. « Il nous faut poser les vrais problèmes. Qui d’entre vous, s’il va inscrire un enfant en classe de 6e année fondamentale, osera le faire accueillir en philo si la classe de 6e année est déjà trop comblée ? C’est de même pour le système éducatif ; arrêtons de proposer des gens qui ont essuyé l’échec dans leurs carrières professionnelles comme professeurs dans le système », lance le ministre avant de rappeler que même les partenaires internationaux sont découragés avec cette situation.

Préssuré par les députés, le ministre de l’Éducation nationale promet de répondre d’ici la semaine prochaine aux revendications des étudiants de l’École normale supérieure et celles des écoles publiques ayant pris part au PSUGO. Un total de 190 millions de gourdes est déjà identifié en ce sens, selon le ministre.

Stupéfait face à la réalité de l’éducation haïtienne, le chef du gouvernement qui, au début voyait « une main politique » derrière la grève des professeurs, a finalement résolu de trouver une solution. Il projette d’entrecouper la retraite du gouvernement ce week-end afin d’engager des discussions avec les ministres concernés pour parvenir à une solution définitive à tous les problèmes.

Sa quête de solution le portera aussi à rencontrer les syndicats lundi prochain puis les commissions Éducation des deux branches du Parlement le mardi suivant dans le cadre de ce qu’il appelle « un complot pour sauver le système éducatif. »

Fuente: http://www.radiotelevisioncaraibes.com/nouvelles/haiti/10_000-professeurs-absenteistes-percoivent-leur-paiement.html

 

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Chile y Haití suscriben convenio que revalida la educación básica y media

01 Abril 2017/Fuente y Autor: latercera

Pese a que los haitianos son una de las colonias de inmigrantes que más han crecido en Chile, las instituciones escolares del país no eran reconocidas porque no están integrados al Convenio Andrés Bello.

En el marco de su primera gira internacional del año la Presidenta Michelle Bachelet visitó a Haití donde se reunió con el mandatario Jovenel Moïse.

Ambos encabezaron la ceremonia donde los ministros de Relaciones Exteriores de ambos países firmaron un acuerdo complementario al Convenio Básico de Cooperación Técnica y Científica entre Chile y Haití para la equiparación o equivalencia y reconocimiento de los niveles de enseñanza básica o primaria y media o secundaria.

Este acuerdo irá en directo beneficio de los ciudadanos de ambos países que han migrado en busca de un mejor porvenir y para quienes el reconocimiento de sus estudios constituye un paso decisivo en su integración dentro de la sociedad del país que los acoge.

Pese a que los haitianos son una de las colonias de inmigrantes que más han crecido en Chile, los ciudadanos no eran reconocidos dentro del convenio que revalida la formación académica en el extranjero.

Esto último porque en el país no se reconocían las instituciones escolares de Haití debido a que no está integrado al Convenio Andrés Bello.

Fuente de la noticia: http://www.latercera.com/noticia/chile-haiti-suscriben-convenio-revalida-la-educacion-basica-media/
Fuente de la imagen: http://d2vpb0i3hb2k8a.cloudfront.net/wp-content/uploads/sites/7/2017/03/27/chile-haiti.png
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Apoyo brindado tras el huracán ayuda a los docentes haitianos traumatizados a salir adelante

Para muchos docentes, las cicatrices emocionales del huracán Matthew todavía no se han cerrado, y es por ello que un programa de solidaridad internacional contribuye a proporcionar apoyo a aquellos compañeros que más lo necesitan.

A iniciativa de la the Union Nationale des Normalien(ne)s et des Educateurs/trices d’Haïti (UNNOEH) y la Fédération Nationale des Travailleurs en Education et en Culture (FENATEC), afiliadas a la Internacional de la Educación (IE), en octubre de 2016, 600 profesionales de la educación tomaron parte en un seminario de formación de apoyo psicosocial, 150 en cada una de las cuatro regiones de Haití más afectadas por el desastre natural: Nippes, el sur, Grande-Anse y el noroeste. El seminario formaba parte de un proyecto iniciado por los iniciados, coordinado por la IE y con asistencia financiera de la Canadian Teachers’ Federation (CTF).

El proyecto busca brindar apoyo psicosocial a docentes en los departamentos más afectados por el huracán Matthew, capacitando a una unidad de intervención para asistir y/o formar a otros docentes antes y después de producirse desastres naturales, y para ayudar a los docentes en estas regiones a recuperar la confianza.

Las sesiones de formación fueron planificadas y presentadas por un equipo de seis psicólogos. Entre los temas cubiertos figuraban la definición del concepto general de desastre, apoyo psicosocial, gestión del estrés, consejos prácticos sobre cómo superar el duelo, la importancia de desarrollar resiliencia, la relación de apoyo a los estudiantes, y el estrés entre los niños.

El psicólogo y formador sindicar en apoyo psicosocial, Wesly François, indicó que al hacer frente a un trauma hay que tener en cuenta diversos aspectos. Están esencialmente ligados al duelo (relacionado con la pérdida de vidas humanas, pérdidas de ganado y daños o la destrucción de hogares), a las pérdidas financieras, al consumo de sustancias psicoactivas como el alcohol o el tabaco. Comentó que los docentes se sintieron abandonados tras el huracán, lo que no hizo sino aumentar el estrés post-traumático.

FENATEC: permitir a los docentes “continuar con sus vidas”

Según el presidente de la FENATEC, René Prévil Joseph, este tipo de actividades es muy importante para ayudar a “los docentes a encontrar la motivación necesaria para llevar a cabo su misión de acompañamiento a los estudiantes”. Piensa que “los docentes deben estar bien psicológicamente para acompañar mejor a los estudiantes”.

Subrayó que los psicólogos brindan orientación a los docentes y les ayudan a expresar el trauma sufrido durante el huracán, así como su sufrimiento al tener que atravesar dificultades materiales. Los psicólogos ayudan además a los docentes a desarrollar formas de cuidar a los estudiantes que fueron también víctimas del huracán.

UNNOEH: el Ministro debería “seguir sus pasos”

Llamando la atención al fracaso del Ministerio de Educación a la hora de aportar apoyo emocional a los docentes, el coordinador general de UNNOEH, Georges Wilbert Franck, mencionó los “méritos” de esta iniciativa.

Señalando la satisfacción de los docentes con el nivel de formación y su apoyo a la necesidad de intervenir a este respecto, Wilbert Franck hizo hincapié en que los sindicatos están mejor situados para aportar apoyo psicosocial, lo que debería “interpelar” al Ministro de Educación para “seguir sus pasos”.

Aunque UNNOEH y FENATEC habían venido trabajando ya desde 2010 en iniciativas conjuntas, todavía están apenas acostumbrándose a gestionar un proyecto de tal envergadura, y se mostraron de acuerdo en la necesidad de “reforzar nuestras estructuras y compartir nuestras capacidades sobre el terreno”.

Formación que debe ser ampliada y completada

Durante la siguiente etapa del proyecto se ampliarán las sesiones de formación. Está previsto seleccionar a 30 personas de cada una de las cuatro regiones que ya están recibiendo formación psicosocial inicial, en función de su competencia y su liderazgo. “Será necesario identificar a líderes que estén dispuestos a intentar formar un equipo en cada región”, indicó Prévil Joseph, añadiendo que “con ese grupo reducido intentaremos llevar a cabo actividades de prevención con los niños y otros docentes que no estuvieron presentes durante la primera formación”.

Los elegidos integrarán una red encargada de capacitar un equipo en cada región, para hablar con los estudiantes, padres y miembros de la comunidad educativa, que continúan sufriendo de estrés postraumático.

Fuente: https://www.ei-ie.org/spa/news/news_details/4298

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Haití se interesa por centros atención integral para discapacidad

Haití/Marzo de 2017/Fuente: Al Momento.net

Una delegación del Gobierno haitiano visitó ayer la sede del Centro de Atención Integral para la Discapacidad (Caid), con el propósito de conocer su funcionamiento y explorar la posibilidad de crear un organismo similar en su país.

El Caid, que dirige la primera dama Cándida Montilla de Medina, recibió a la comisión de nueve funcionarios de distintas áreas del Gobierno del vecino país, según destacó la institución en un comunicado.

En ese sentido, la delegación la integraron Max Rudolph Saint Albin, Esther Antoine, el senador Carl Murat Cantave, Jean Rémy David, Ely Thélo, Daniel Altiné, Anne Betsy Berrounet, Idalbert Pierre-Jean e Yves Rody Jean.

La coordinadora técnica del Despacho de la Primera Dama, Martha Rodríguez de Báez, encabezó el encuentro entre los ejecutivos del Caid y los funcionarios haitianos.

De acuerdo a la información, los miembros de la delegación expresaron su admiración al trabajo social de la primera dama y elogiaron las modernas instalaciones y los servicios que ofrecen los centros Caid.

En ese sentido, Max Rudolph Saint Albin, consejero en materia de Seguridad de la Presidencia de la República de Haití, felicitó esta iniciativa.

El funcionario expresó el interés de su Gobierno de replicar en esa nación la experiencia de República Dominicana en la atención integral a la discapacidad de niños y niñas.

“Los recursos humanos están disponibles para hacer funcionar un centro así en Haití. Ciertamente, necesitamos más formación continua para tener éxito, por eso hemos venido a aprender. Esto puede ser una forma de cooperación entre ambos países, y ese es nuestro objetivo, trabajar juntos”, dijo.

Previo al recorrido por el Caid, los visitantes extranjeros acudieron al salón de conferencias de la institución, donde les fue presentado un documental que detalla los procesos de construcción y operación de los procesos de construcción y operación de los centros.

Fuente: http://almomento.net/haiti-se-interesa-por-centros-atencion-integral-para-discapacidad/296210

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Un alimento precolombino libra la batalla contra la desnutrición en Haití

Haití/Febrero de 2017/Fuente: TRT Español

Las Hermanas Dominicas de la Presentación, con el apoyo de la ONG española Manos Unidas, utilizan una mantequilla de maní, llamada mambá, cuyo origen se remonta a la época precolombina, para luchar contra la desnutrición infantil en la periferia de Puerto Príncipe, la capital de Haití.

Esta congregación religiosa trabaja en la periferia de Puerto Príncipe para mejorar la salud y la educación de niños pertenecientes a familias pobres y afectadas por el seísmo que arrasó el país el 12 de enero de 2010.

En una entrevista concedida a Efe, la religiosa colombiana Gloria Inés González cuenta su experiencia en Haití, «el paraíso pobre de América Latina», donde trabaja desde hace dieciocho años en el ámbito de la cooperación.

González, quien también vivió en este país el huracán Matthew en 2016, expresa su admiración por la capacidad de resistencia y sufrimiento de los haitianos, que sonríen y no se quejan, a pesar de las dificultades.

«El terremoto me marcó. En cuestión de segundos, te quedas sin nada, sin casa, sin ropa. Empezamos a rescatar gente, a ir a la frontera por pan y salchichas y ver que la gente poco a poco se iba recuperando te da fuerzas para trabajar», explica la religiosa.

Tras seis meses de «frustración» por la catástrofe, la comunidad, formada por cinco hermanas, decidió poner marcha el proyecto de construir su casa, una clínica pediátrica, una casa de acogida y un jardín de infancia, con la ayuda de gente que las conocía y sin recibir «nada» del Gobierno.

«Los niños son la población más abandonada, vulnerable y desprotegida. Presentan muchas enfermedades como sida, desnutrición, diarreas y problemas de piel. Muy pocos padres tienen un trabajo que les permita alimentar a sus hijos y las familias residen en viviendas muy deficientes», señala González.

En la clínica Espíritu Santo, que cuenta con el respaldo de Manos Unidas desde 2011, funciona un programa de acompañamiento médico y nutricional para 250 niños, así como un programa de formación de las madres sobre cuestiones básicas de higiene, vacunación, prevención de enfermedades y alimentación.

El proyecto dirigido a los más pequeños consiste en que cada viernes se recibe a los niños, se los pesa, se los mide y se les da una leche especial, además de un producto haitiano, que es una mantequilla de maní, denominada mambá.

«Es muy cara, pero si un niño se toma tres sobres se puede rehabilitar en dos días por la cantidad de nutrientes que tiene», precisa González, quien indica que el niño no sale del programa hasta que el médico verifica que cumple todos los requerimientos para hacerlo.

González es la directora de una escuela, propiedad de los Misioneros de San Carlos Borromeo, a la que asisten 1.016 alumnos en las afueras de la capital haitiana.

Después del terremoto, decidió contribuir a la «reconstrucción de Haití», a través de la educación de los niños, para lo que buscó la ayuda de profesionales y voluntarios. «Cuando llegamos había mucha violencia en la zona y la escuela se ha convertido en un elemento positivo», subraya.

La religiosa considera que el huracán Matthew ha sido más duro que el terremoto, la agricultura se perdió y los campesinos del sur están emigrando a la capital y produciendo superpoblación.

«Ahora veo menos implicación con esta nueva catástrofe», apunta González, quien estima que la reconstrucción del sur tardará más de diez años.

Confiesa que se identifica con el lema de la campaña de Manos Unidas de este año, «El mundo no necesita más comida, sino más gente comprometida», y afirma con convicción: «A la gente no hay que darle pescado, hay que enseñarle a pescar. No hay que dar, hay que crear medios de trabajo y enseñar».

Asegura que, para desarrollar su labor, cuenta «con los propios haitianos como brazo derecho, con voluntarios extranjeros como brazo izquierdo, con mi congregación como el corazón».

«Nosotros estamos en el terreno y hay gente que está fuera, que pueden parecer espectadores pasivos, pero son muy activos, como es el caso de Manos Unidas y todos los españoles que colaboran económicamente. Esta ONG vive gracias a la convicción, la fe y el deseo de servir bien y mejor a los más pobres», recalca.

Fuente: http://www.trt.net.tr/espanol/vida-y-salud/2017/02/07/un-alimento-precolombino-libra-la-batalla-contra-la-desnutricion-en-haiti-666391

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En Haití, los niños están ávidos por aprender

Haití/30 enero 2017/Fuente: El País

A pesar de los grandes avances para garantizar el acceso a la educación, cada año, decenas de miles de niños y niñas de edad escolar se quedan fuera de la escuela.

¿Qué se puede pagar con 130 dólares? En algunas de las grandes urbes de Latinoamérica tal suma alcanza para pagar un par de noches en un hotel de tres estrellas. Para los aventureros, cubre la tasa de entrada a las islas Galápagos. Pero en Haití, donde cuatro de cada cinco escuelas son privadas, ese dinero representa la matrícula anual promedio para que un niño pueda asistir a la escuela primaria.

 En las últimas décadas, Haití ha logrado grandes avances en el acceso a la educación. No obstante, unos 200 mil niños haitianos siguen cada año sin asistir a la escuela. Una de las razones: el costo.

Con el PIB per cápita más bajo de todo Latinoamérica – US$830 en 2015 – estos 130 dólares representan un 15% de ese monto. En un país donde el 58% de la población vive en pobreza, a muchas familias no les alcanza el dinero para poder enviar a sus hijos a la escuela.

La familia de Jessica Prudent, una niña de 11 años de Puerto Príncipe, es un ejemplo de esto. Sus dos hermanas mayores no pudieron acudir a la escuela a tiempo porque sus padres no pudieron pagar sus estudios. Pero para Jessica la situación fue más favorable debido a un programa gubernamental de exención de matrícula apoyada por el Banco Mundial, y otros socios internacionales, desde 2009.

Jessica está hoy en sexto grado y es una de las mejores estudiantes de su clase. En este video Jessica explica lo que significa para ella esta ayuda.

Fuente:http://internacional.elpais.com/internacional/2017/01/25/america/1485383130_322435.html

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Entrevista a Henry Boisrolin: Hay que mirarse en el espejo haitiano para pensar lo que podría llegar a pasarles a otros países latinoamericanos

Entrevista a Henry Boisrolin del Comité Democrático Haitiano (CDH)
«Hay que mirarse en el espejo haitiano para pensar lo que podría llegar a pasarles a otros países latinoamericanos»
Mario Hernández
M.H.: El 12 de enero de 2010 fue una fecha trágica para tu país. Han pasado 7 años y por lo que se puede observar en las cifras de la economía haitiana del año pasado, en cuanto a la depreciación de la moneda, un país que depende en un 80% de las importaciones, la inflación, etc., no parece haber mejorado la situación durante este tiempo transcurrido.

H.B.: Evidentemente se trata de un proceso que no es casual, los resultados que estás contando no vienen del cielo. Además, hay que agregar algo mucho más importante que todos esos datos que es la extrema pobreza que afecta a la inmensa mayoría del pueblo haitiano. Es cada vez mayor el sector que ha caído en la indigencia. Es producto de un proceso muy avanzado de neocolonización del país, que no empezó ayer, sino hace bastante tiempo y que ha pasado por distintas etapas. Y eso, a pesar de la resistencia y las luchas populares. Hasta ahora el campo popular haitiano no supo o no pudo revertir esta situación. También el aislamiento en el cual se encuentra, sobre todo en el concierto latinoamericano, salvo en algunas ocasiones y algunas personas, de manera institucional el pueblo haitiano es considerado como un paria.

Después de 12 años de la ocupación del país por la Minustah, la Misión de las Naciones Unidas para la estabilización de Haití, sigue siendo supuestamente humanitaria pero, sin embargo, han reconocido su responsabilidad en la epidemia del cólera que mató a más de 10.000 haitianos, hay 800.000 personas infectadas y eso no ha conmovido a ningún gobierno latinoamericano, a excepción de Cuba y Venezuela.

Es tremendo, porque dejando de lado las acusaciones de abusos y violaciones, estamos en presencia de un acto donde hay 10.000 personas muertas y ellos lo reconocen y es como si nada. Es un escándalo. Entonces, cuando se plantean estas realidades como la depreciación de la moneda haitiana, son cosas reales pero que son árboles que tapan el bosque y a veces no nos dejan ver bien cuáles son las causas reales de lo que está sucediendo.

M.H.: Está por asumir un nuevo presidente en Haití. ¿Esto genera alguna expectativa tendiente a la resolución de esta situación que señalás?

H.B.: Yo creo una vez más, que en caso de que llegara a asumir Jovenel Moïse, no es producto de una elección democrática, soberana y honesta. Ha sido una farsa, donde ellos designaron a alguien, la oligarquía haitiana, la llamada Comunidad internacional han designado a alguien para seguir con el plan de entrega, donde los cipayos ocupan las primeras plazas en las administraciones públicas, en instituciones totalmente corruptas y débiles para seguir entregando lo poco o mucho que nos queda. Entonces, no pueden existir expectativas. Tal es así que en todo el proceso electoral el propio Consejo Electoral reconoció que solo votó el 21%, lo que significa que hay un 79% del electorado que no fue a votar. Un padrón que yo cuestiono permanentemente, porque no hay ninguna instancia del Estado haitiano dedicado a confirmar la cantidad que somos, porque no hay censo. Entonces, ¿de qué padrón electoral se habla? Hubo un terremoto hace 10 años que nos costó 300.000 muertos, después de esto no hubo depuración del padrón electoral, y hubo elecciones en 2010/2011. Ahora hubo un huracán que arrasó, dicen que hubo 500 muertos, pero además miles y miles de personas que ellos mismos reconocieron que perdieron su documentación, y para votar es necesario el documento. De esas miles y miles, solamente 2.000 fueron a buscar su documento. Supongamos que fuera realmente una elección sin fraude, que no es así, pero supongamos, el Presidente tiene menos de 600.000 votos sobre un padrón de 6.200.000 electores. Lo que significa en términos democráticos que este hombre va a tener legalidad pero no va a tener legitimidad. Y es tal, que el día que dieron los resultados preliminares y el día que dieron los finales, no hubo júbilo de gente saliendo a la calle a festejar como ocurre en cualquier lugar, solamente se reunió en un hotel de lujo con sus amigos y habló.

Son situaciones muy lamentables y yo trato de insertar esto en el proceso de neocolonización, porque hay que mirarse en el espejo haitiano para pensar en lo que podría llegar a pasarles a otros si tienen éxito en Haití.

Hasta ahora no podemos hacer grandes pronósticos porque estamos en un momento de decantación, hay gente que deja de oponerse a Jovenel, pero los tres candidatos de peso que le siguen no reconocen el resultado. Cómo van a reconocer el resultado cuando no respetaron la verificación que habían pedido, como el decreto electoral disponía, entonces no pueden aceptar un resultado así.

La Unidad de control financiero en Haití dio un informe en 2012 planteando que este hombre elegido presidente ha cometido el crimen de lavado de dinero. Nadie ha aclarado absolutamente nada. Ahora vuelve a aparecer el tema. Mañana el director de esa institución va a dar una conferencia de prensa, porque él presentó toda la documentación para que se tomen cartas en el asunto. Hoy hay 4 Senadores de la República que piden el esclarecimiento de esto, han escrito una carta abierta al Presidente del Senado para que antes de que asuma, el presidente electo dé explicaciones de qué ha pasado, porque hasta que un tribunal no condene a alguien, le tenemos que dar a esa persona el beneficio de la inocencia. Pero él tiene que aclararlo. Entonces, un presidente que va a asumir con tantas dudas, qué expectativas puede tener el pueblo.

El presidente, supuestamente electo, está en República Dominicana desde ayer y los haitianos nos hemos enterado de eso a partir de la prensa dominicana, ni siquiera informaron al país que él se iba sabiendo muy bien los enormes y dolorosos problemas que hay entre los dos países con el tema de la migración, con la expulsión de haitianos por el Decreto 68/13. Hace dos semanas una familia entera fue asesinada en República Dominicana a golpes. Y este hombre va a República Dominicana.

No hay ninguna expectativa, sobre todo cuando sabemos que es la oligarquía haitiana, los sectores adinerados del país, el imperialismo norteamericano, la Comunidad Internacional, Francia, Canadá, etc., quienes han apoyado ciegamente a este señor desde las elecciones abortadas de 2015, quien después del huracán Matthew, haciendo abuso de poderes económicos, llevó arroz, materiales para los techos que se habían volado, poniendo su foto detrás de cada paquete, que tenía a su disposición helicópteros para ir a distintos lugares, a los que no tuvo acceso nadie más. ¿De dónde provino este dinero? Evidentemente de los sectores adinerados que lo apoyan.

Él va a tener que dar respuesta a ellos, porque no han invertido su plata para que él venga a solucionar los problemas de la gente. Desde la caída de la dictadura en 1986, el movimiento popular ha tratado, con sus errores, limitaciones y aciertos, de luchar por una mayor justicia, una mejor distribución, ahora están tratando de romper la espina dorsal de esto y tratando de formar en Haití una especie de fuerza de ultraderecha capaz de, supuestamente, ganar elecciones y eso es falso, porque cuando ellos dicen que es el nuevo líder se refieren a alguien que es el líder del 21% del padrón nada más. Cuando Aristide surgió en 1990 sí participó una cantidad enorme de gente y ahí nadie dudó de su victoria.

Entonces, yo no tengo ninguna expectativa. Sólo sé que los problemas van en aumento y los de la gente no van a tener solución, va a haber enfrentamientos. A mí no me gusta hacer futurología en política, solamente trato de ir paso a paso y ver realmente, porque en una situación tan compleja, dolorosa y difícil, sería irresponsable de mi parte tratar de proyectar o anunciar grandes cosas. Incluso tengo que reconocer que yo pensaba que después del anuncio de la victoria de Jovenel iba a haber una respuesta inmediata en la calle. No hubo tal respuesta. Estamos estudiando por qué. Cuando la haya van a reprimir fuertemente y puede ser una de las razones, porque no se puede dar pelea cuando te están esperando. También hubo traiciones, hay varias cosas que están ocurriendo en Haití que hacen más difícil poder hacer un análisis con sentido de proyección, lo único que sí me animo a decir es que el pueblo no puede esperar alguna solución de parte del gobierno. Incluso, el otro día detuvieron a un senador electo aliado de ellos, que hizo campaña con Jovenel Moïse en distintas instancias, Guy Philipe, sobre quien pesaba una orden de captura de la agencia antidrogas de Estados Unidos (DEA), lo detuvieron y lo humillaron y el presidente electo no dijo absolutamente nada, ni siquiera mandó una carta pidiendo explicaciones al gobierno actual o a la embajada de EE.UU., no pidió ni por la liberación de su amigo. Es un cobarde.

Fuente: https://www.rebelion.org/noticia.php?id=222091

Imagen: https://www.caritasbi.org/cas/tag/haiti/

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