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Francia sopesa prohibir el teléfono móvil en las escuelas

17 Diciembre 2017/Fuente y Autor: El Periódico

Es el tema uno de los temas de conversación estos días en Francia a través de whatsapp o de cualquier otra aplicación del móvil con la que se comuniquen los adolescentes al otro lado de los Pirineos: el minsitro de Educación, Jean-Michel Blaquer quiere prohibir el uso de teléfonos dentro de las escuelas a partir del curso 2018-2019. No es que se quiera impedir su uso en clase, algo comprensible, sino en cualquier espacio de la escuela. Nada de niños en el recreo que sustituyan el juego por una pantalla. Francia es el país de los debates, de todo tipo. Ahora, el de los teléfonos.

Emmanuel Macron ya apuntó esta meta en la campaña de las presidenciales. En la era de las comunicaciones, puso sobre la mesa la necesidad de imponer un apagón parcial en las vidas de los niños y adolescentes. La intuición sugiere a los expertos en educación que el teléfono es un elemento de distracción que afecta más allá de lo previsible. Los niños en Francia, como en España, pueden comenrza a tener su primer teléfono móvil a partir de los nueve años. Los padres, a veces, se lo compran no solo porque se lo pidan, sino porque si se trata de niños que van solos a la escuela, les proporcionan mayor seguridad, sin preguntarse primero si han puesto en sus manos un artefacto que influirá negativamente en su formación.

Fuente de la noticia: http://www.elperiodico.com/es/sociedad/20171216/francia-sopesa-prohibir-telefono-movil-escuelas-6499949

Fuente de la imagen: http://estaticos.elperiodico.com/resources/jpg/0/6/1513441954360.jp

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FRANCIA: L’évolution du métier d’enseignant-chercheur liée au numérique : l’exemple des sciences de gestion

Europa/Francia/Diciembre del 2017/https://theconversation.com/

 

 

Fin 2016, la FNEGE décide de lancer une étude sur la transformation digitale des établissements d’enseignement et de recherche en Management. Elle me confie cette mission avec mon collègue le Professeur Imed Boughzala de Télécom École de Management. L’objectif de la FNEGE est d’accompagner les directeurs d’établissement dans les transformations en cours liées à la place du digital dans les pratiques d’enseignement et de recherche.

Durant un an, nous travaillons avec des experts, des collègues enseignants-chercheurs et des directeurs d’établissement pour comprendre ce qu’est ce phénomène et ce qu’il induit pour les établissements d’enseignement supérieur et de recherche en Management (Sciences de Gestion).

L’étude montre une profonde transformation en cours. Cette transformation n’est pas une révolution mais plutôt une accélération de mutations engagées il y a une vingtaine d’années dans l’enseignement supérieur. Au-delà des établissements, ces mutations transforment profondément la pratique du métier d’enseignant-chercheur en Sciences de Gestion. C’est ce point particulier que je me propose d’explorer ici.

Le numérique : une nouveauté pour l’enseignement supérieur ?

L’arrivée du numérique dans l’enseignement supérieur n’est pas nouvelle. Dès qu’elles sont apparues, les enseignants-chercheurs ont mobilisé les technologies de l’information dans leurs pratiques de travail. Les présentations PowerPoint ont avantageusement remplacé les transparents faits à la main, l’e-mail a facilité la collaboration de recherche internationale, le fichier Excel a permis une meilleure gestion des étudiants… Le numérique est présent depuis les années 1990 dans les pratiques de travail des enseignants-chercheurs.

Ce qui est nouveau dans le phénomène actuel tient en deux points : des technologies de l’information qui sont à portée de mains de chacun d’entre nous et la capacité de gérer de nouvelles données. Alors que jusque dans les années 2008, pour utiliser une technologie de l’information il fallait connaître un minimum d’informatique, aujourd’hui les tablettes, smartphones et autres montres connectées nous offrent des possibilités d’accès et de traitement de l’information quasi intuitives. Le corollaire de cette facilité d’usage est que l’information est accessible à chacun d’entre nous, n’importe quand et n’importe où.

Deuxième caractéristique de ces technologies : elles gèrent de nouvelles données. Jusqu’à présent on ne pouvait pas gérer des données sur les relations (qui connaît qui ?), les émotions (qui aime qui ? quoi ? de quelle manière ?), les comportements (expressions du visage, mouvement des yeux, du corps, présence dans l’espace, modes de vie…), la physiologie (activité physique, sommeil, alimentation…) des uns et des autres. Aujourd’hui nous pouvons non seulement les collecter mais aussi les analyser.

Ceci nous offre de nouvelles opportunités pour comprendre et gérer notre environnement. Ces nouvelles opportunités ne restent pas à la porte des établissements d’enseignement supérieur. Les enseignants-chercheurs évoluent dans cet environnement et font évoluer leurs pratiques de travail.

L’incidence du digital sur les activités des enseignants-chercheurs en Sciences de Gestion

Le métier d’enseignant-chercheur en management a toujours articulé trois grandes activités : l’enseignement, la recherche et l’animation/encadrement des établissements et des communautés académiques. Toutes les trois se transforment avec les nouvelles opportunités offertes par les technologies digitales.

En nous permettant d’accéder facilement à l’information partout et quand nous le souhaitons, ces technologies ont visiblement et rapidement impacté les pratiques pédagogiques. Les étudiants ont accès à une large variété de contenus (Wikipédia, MOOCs, TEDx…). Ceci nous a conduit à retravailler nos modalités d’enseignement pour aller moins vers du transfert de savoir que vers le développement d’un apprentissage situé et individuel, centré sur la compétence.

Les modalités pédagogiques d’aujourd’hui multiplient les mises en situation (études de cas, immersions réelles ou virtuelles), les simulations (gamification), les mises en perspective (projets, analyses réflexives, classes inversées…).

La pratique de la recherche bénéficie également de cet accès à l’information. Nous avons désormais accès sans intermédiaire à des informations utiles pour nos recherches (entreprises, consultants, institutions…) ou à des connaissances générées par des collègues.

Alors qu’auparavant nous devions impérativement passer par des fournisseurs d’information scientifique et technique, des laboratoires ou des directeurs de thèses, aujourd’hui il nous suffit de nous connecter sur ResearchGate ou Academia par exemple pour accéder aux publications des collègues et dialoguer avec eux. Ces pratiques bousculent les codes de la recherche en Management. Les chercheurs sont de plus en plus autonomes vis-à-vis des communautés et structures de recherche, en lien direct avec les collègues comme les entreprises.

La gestion et l’animation des établissements et communautés académiques connaissent aussi de fortes et nombreuses évolutions. La facilité d’accès à l’information renforce par exemple des interrogations sur les espaces de travail. Les bureaux sont de plus en plus désertés, les salles de classe sont décriées. Faut-il les supprimer ? De quel espace avons-nous vraiment besoin en tant qu’enseignants-chercheurs pour travailler à la production et au transfert de connaissances ? Comment doit-on vivre notre espace de travail ?

La capacité qui nous ait désormais offerte de collecter et de traiter de nouvelles données (big data) ouvre également à des mutations profondes de nos activités d’enseignant-chercheur. Les technologies digitales nous donnent ainsi l’accès à des données sur l’apprentissage des étudiants. C’est le domaine du Learning Analytics.

Le traitement de l’ensemble des données générées par l’étudiant (accès aux espaces d’apprentissage, aux espaces physiques de travail, expression sur les réseaux sociaux…) offre la possibilité aux équipes pédagogiques de définir un profil d’apprentissage par étudiant. La bonne connaissance de ce profil permet de proposer à l’étudiant un apprentissage hyperpersonnalisé.

Les méthodes de recherche s’enrichissent quant à elles de la data research/science. Le big data et les technologies associées permettent de conserver les données sur le long terme et de les réutiliser plus facilement. Ceci ouvre des perspectives de recherche originales et innovantes en management avec la capacité à mener des études longitudinales sur le long terme (20 à 30 ans) et historiques sur l’organisation, des études comparatives entre pays, secteurs, contextes… Par ailleurs, le fait que nous soyons capables de traiter des traces numériques de plus en plus variées ouvre la possibilité d’études plus approfondies de certains phénomènes organisationnels comme la place de l’émotion, des liens sociaux, du corps dans la pratique managériale par exemple.

Enfin, l’exploitation des données générées par les étudiants et les enseignants-chercheurs lors de leur vie sur les campus nous permet d’envisager de proposer de nouveaux services à la fois pour les étudiants et pour les enseignants-chercheurs (services de socialisation, d’aide à la pratique de travail, de divertissement…).

Une transformation qui accentue les interrogations sur les missions de l’enseignant-chercheur

Si ces évolutions en cours offrent de nouvelles opportunités pour la pratique de l’enseignement et de la recherche, elles conduisent aussi à renforcer les interrogations sur l’identité du métier d’enseignant-chercheur en sciences de gestion. Elles mettent en évidence l’éclatement et la polyvalence des activités des enseignants-chercheurs et conduisent à s’interroger sur ce doivent être les missions d’un enseignant-chercheur en Sciences de Gestion aujourd’hui.

L’enseignement supérieur et la recherche en management ont vécu de très nombreuses évolutions ces vingt dernières années. La massification des effectifs d’étudiants, la diversité des profils d’apprenants (formation initiale, formation continue, formation en apprentissage, formation à distance) ; le poids de la bureaucratie et la multiplication des dispositifs d’évaluation (AERES, HCERES, CNU, organismes d’accréditation, organismes de certification qualité…) ; l’internationalisation et la transformation des modes de financement de la Recherche au profit du financement par projet et sur contrat…

La transformation digitale en cours poursuit ces évolutions mais à un rythme accéléré. Aujourd’hui l’idéal-type de l’enseignant-chercheur en Sciences de Gestion c’est le collègue tout à la fois brillant pédagogue, à l’écoute des étudiants, chercheur reconnu nationalement et internationalement, commercial capable de construire des projets avec les entreprises et de parler aux journalistes, de créer de nouveaux produits et services pour valoriser son établissement, et qui a les capacités et l’envie de s’investir dans la vie collective de son établissement, de sa communauté et de la discipline. Rien qu’en listant ces attendus, nous nous apercevons de la difficulté à concilier l’ensemble de ces tâches et à articuler l’ensemble de ces compétences.

La transformation digitale en ouvrant la voie à de nouvelles activités et pratiques génère une nouvelle inflation des tâches à assumer pour un enseignant-chercheur.

Au-delà, nos règles de travail établies au niveau des communautés sont remises en question avec la transformation digitale en cours. La transformation numérique nous conduit à travailler de façon beaucoup plus étroite avec nos parties prenantes (étudiants, entreprises, société) et à perdre notre contrôle sur la production, le transfert et la valorisation des connaissances.

Se pose alors la question de la gouvernance de la pratique académique : doit-elle toujours être régulée par les pairs et le « monde académique » ou doit-elle désormais être régulée par la « foule » et la réputation ? Les débats sont virulents sur ces sujets chez les enseignants-chercheurs en Sciences de gestion. Ces règles doivent probablement évoluer. Toutefois elles avaient deux grands mérites : nous permettre l’indépendance nécessaire pour produire et transmettre les connaissances et protéger nos parties prenantes.

Créer et exploiter la connaissance n’est pas neutre. On n’entre pas dans un processus de création, transfert et valorisation de la connaissance comme cela. On le voit très bien lors des doctorats. Beaucoup de jeunes docteurs arrêtent après leur thèse car le métier est trop dur, trop impliquant, trop déstabilisant. Ouvrir à tous ces processus de production, de transmission et de valorisation de la connaissance est une responsabilité. Nous devons être conscients de ce que cela implique en termes d’accompagnement pour les personnes qui souhaitent le découvrir.

D’autant que la transformation digitale ouvre à de nombreuses questions éthiques sur la pratique de l’enseignement et de la recherche en Sciences de Gestion. Pour nos trois activités, nous disposons désormais de données extrêmement riches sur les étudiants, les collègues, les entreprises. Comment devons-nous nous en servir ? Jusqu’où ? Les opportunités sont immenses en termes de développement et de progrès social mais aussi en termes d’asservissement et d’exploitation. Comment saurons-nous que l’usage que nous ferons de ces données sera bénéfique et un véritable progrès social ? Quels garde-fous nous donner ? Comment les construire ? La loi ne peut pas suivre tant les évolutions technologiques et les possibilités sont grandes. Nous devons donc repenser notre éthique en profondeur et expliciter les valeurs qui nous guident dans nos métiers et nos établissements.

Tout cela réinterroge nos missions. Dans ce contexte, il paraît important d’accompagner les mutations en cours :

  • En sensibilisant et formant les enseignants-chercheurs aux nouvelles pratiques métier émergentes ;
  • En choisissant collectivement au niveau des communautés et des établissements les nouvelles pratiques métier à valoriser ;
  • En formant aux enjeux éthiques et de responsabilités liées à ces pratiques en développement.

Sur ces trois points, des collectifs d’enseignants-chercheurs comme AUNEGE et la FNEGE ont un rôle à jouer.


Cet article est issu d’une conférence donnée dans le cadre du Festival d’Automne du Numérique et organisée par AUNEGE. Il présente quelques-uns des résultats d’une étude menée pour la FNEGE à paraître en Janvier 2018.

 

 

Fuente https://theconversation.com/levolution-du-metier-denseignant-chercheur-liee-au-numerique-lexemple-des-sciences-de-gestion-87690

Fuente imagen: https://lh3.googleusercontent.com/f5BJQZ6NBCTH-4PMA4Kzkls5W4g-KMJnsUY4n2nYK5Y7jlbmeUQy-AAJdSYRgjnRdrfcHQ=s170

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Francia: Pour l’école et les résultats scolaires, les neurosciences feront-elles le printemps ?

Europa/Francia/Diciembre del 2017/https://theconversation.com/

L’automne n’est décidément pas une bonne saison pour l’École française. Les enquêtes PISA apportent régulièrement leur lot de nouvelles préoccupantes sur les performances en mathématiques des élèves de 15 ans. Pour ce qui concerne la lecture, les résultats de l’enquête Pirls (Programme international de recherche en lecture scolaire, touchant les écoliers de CM1) n’étaient pas très bons en 2012 (cf. Le Monde du 13/12/2012). Ceux de 2017 sont encore plus mauvais, au point de déclencher une prise de parole quasi immédiate du ministre de l’Éducation nationale.

La prise en compte des données apportées par ces enquêtes, dont le caractère préoccupant est indéniable, impulse logiquement une double recherche : des responsables ; et des solutions. On peut admettre qu’une partie de la responsabilité (au moins) appartient à la pédagogie, et qu’en conséquence une partie de la solution est d’améliorer celle-ci. Mais alors, comment ? Les pistes proposées par le ministre, avec en particulier la création d’un Conseil scientifique de l’éducation nationale (CSEN), sont-elles les bonnes ?

De la nécessité d’une « pédagogie vraiment éclairée »

Commentant déjà des résultats produits par des enquêtes PISA et Pirls, [Antoine Prost (Le Monde du 21 fevier 2013) « sonnait le tocsin », en reconnaissant que le niveau scolaire baissait vraiment. Mais il avertissait que le « vrai problème de pédagogie » que nous avons « ne se résoudra pas en un jour ». Et ajoutait que la seule façon d’« enrayer cette régression » est de « faire travailler plus efficacement les élèves ». Ce qui nous semble incontestable.

Pour rendre l’école plus efficace, il apparaît donc à la fois nécessaire, et urgent, de travailler à l’émergence de ce que Marcel Gauchet a désigné (Le Monde du 22 mars 2013) comme « une pédagogie véritablement éclairée », laquelle, pour lui, restait à inventer. Or, si nous ne savons toujours pas comment enseigner de façon vraiment efficace, c’est essentiellement, avertissait Gauchet, parce que nous ne savons pas encore ce que veut dire apprendre.

La recherche d’une plus grande efficacité exige ainsi un déplacement de curseur, d’une focalisation sur l’acte de « transmission » du professeur, à une focalisation sur l’acte d’appropriation qu’opère l’élève qui apprend, dans l’espoir de donner un fondement solide à cet acte. C’est pour atteindre cet objectif que Monsieur Blanquer mise sur « la lumière des sciences ».

Enseigner à la lumière des sciences ?

La tâche prioritaire de la pédagogie est bien alors aujourd’hui de se centrer sur l’acte d’apprendre, en étant éclairée par toutes les disciplines pouvant légitimement apporter un savoir utile, qui soit susceptible de donner consistance à l’activité d’enseignement, laquelle a pour fin principale de faciliter le déploiement de cet acte d’apprendre. Avec l’espoir de sortir du débat d’opinion, en s’appuyant ainsi « sur ce qui est prouvé et ce qui marche à la lumière des sciences » (J.-M. Blanquer le 24 novembre 2017).

Mais, alors, il y a lieu de s’interroger sur le sens, et la portée, de l’expression « lumière des sciences ». Car il ne faudrait pas perdre de vue deux considérations qui nous paraissent essentielles, et de nature à prévenir des empressements excessifs, ou des choix contestables. La première est que toutes les contributions seront les bienvenues, et qu’aucune approche n’a le monopole de la connaissance de l’« apprendre ». La seconde est que, bien qu’il soit indispensable, un éclairage par les sciences n’a aucun pouvoir automatique de transformation des pratiques pédagogiques : la pédagogie sera toujours à inventer.

Les neurosciences n’ont pas le monopole de l’« éclairage »

Pour progresser vers une « pédagogie vraiment éclairée », trois apports (et non un seul) nous semblent aujourd’hui précieux.

Le premier est, en effet, celui des connaissances produites par la neurobiologie. Si les tenants d’une neuro-éducation, d’une part vont souvent un peu vite en besogne, et d’autre part se laissent trop facilement prendre au mythe d’une possible éducation scientifique, il n’en reste pas moins vrai que l’acte d’apprendre a une dimension neuronale incontestable, que le cerveau y joue un rôle essentiel, et que tout ce qui nous aide à comprendre les mécanismes cérébraux est utile à la progression dans la connaissance des conditions de construction des savoirs comme outils ou objets mentaux.

Ayant moi-même souligné, dès 1984, l’apport décisif des travaux de Jean‑Pierre Changeux pour la connaissance des processus d’apprentissage (« Neurobiologie et pédagogie : « L’homme neuronal » en situation d’apprentissage »Revue Française de Pédagogie, N° 67, 1984), je ne peux qu’approuver Stanislas Dehaene (devenu depuis Président du nouveau CSEN) lorsqu’il insiste (Le Monde du 5/11/2011) sur la nécessité de « prendre en compte les avancées de la recherche » en ce domaine. Mais à la condition expresse de ne pas croire que ces avancées feront de l’activité d’enseignement une science.

Un deuxième éclairage est apporté par les travaux portant sur l’apprentissage autorégulé (self-regulated learning ou SRL), qui ont permis de comprendre en quel sens l’autorégulation pouvait être vue à la fois comme un fait fonctionnel fondamental, et comme un idéal pour l’action éducative. Horizon d’une activité d’enseignement se voulant efficace, la maîtrise par le sujet qui apprend de ses propres processus d’apprentissage est aussi le moyen de tendre vers cet horizon (Hadji, 2012).

Enfin, la révolution numérique apporte un troisième éclairage. Si les outils et possibilités nouvelles qu’elle offre ne sont pas automatiquement synonymes de révolution pédagogique, et s’il ne faut pas croire que les nouvelles technologies pourront tout résoudre, la mise en œuvre des possibilités offertes par ces technologies nous permet de redécouvrir les trois grandes caractéristiques d’un apprentissage efficace : un apprentissage actif, contrôlé par le sujet lui-même, et à forte dimension collaborative.

Enseigner n’est pas une science

Mais, s’il existe, selon les termes de Stanislas Dehaene (Le Monde des 22 et 23 décembre 2013), « une approche scientifique de l’apprentissage », cela ne permet nullement de conclure avec lui qu’« enseigner est une science » ! L’efficacité éducative ne peut pas être prouvée a priori. L’utilité des pistes proposées par la neurobiologie, l’apprentissage autorégulé, et la révolution numérique, demandera à être éprouvée dans une mise en œuvre « expérimentale ». Il faut essayer, pour voir si vraiment « ça marche ». L’évaluation, nécessaire, ne peut venir qu’a posteriori, et n’apportera, compte tenu de la multiplicité des facteurs en cause, et de la difficulté, pour ne pas dire de l’impossibilité, d’établir des « groupes contrôle » (« Les dossiers de la DEPP », 207), qu’une « preuve » toujours relative et limitée de l’efficacité d’une stratégie éducative.

Les situations d’apprentissage sont toujours à inventer. Mais telle est justement la vocation de la pédagogie, comme « invention minutieuse et obstinée de dispositifs utilisables ici et maintenant », selon la belle formule de Philippe Meirieu (Meirieu/Cédelle, 2012, p. 183). Même si l’on se fondait sur une parfaite connaissance de l’acte d’apprendre, l’élaboration, et la mise en œuvre, de situations susceptibles d’optimiser cet acte, relèveraient encore et toujours d’un certain bricolage.

Ainsi, bien que la pédagogie, comme pratique, puisse trouver un fondement solide dans les apports des sciences éclairant les différentes dimensions de l’acte d’apprendre, l’approche scientifique de l’apprentissage n’a pas le pouvoir de faire de l’enseignement une science. Le légitime désir de dépasser le débat d’opinion ne doit pas nous jeter dans les bras d’un scientisme illusoire.

Fuente:

https://theconversation.com/pour-lecole-et-les-resultats-scolaires-les-neurosciences-feront-elles-le-printemps-88934

Fuente Imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/WfisCiGAFTbrOpN-sh-FERTIIL9WtGnrv39cJfqFErscaBJGjUTlaCmNVMfPRNV0elLxdw=s114

 

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Usar o no el celular en el aula: Francia lo prohibió y en Argentina se incentiva

14 diciembre 2017/Fuente: Clarín

El ministro de Educación francés comunicó que los teléfonos estarán guardados.

El Gobierno de Francia decidió prohibir el uso de celulares en el aula. La restricción, que incluye su empleo en recreos y otros momentos libres, empezará a aplicarse el año que viene en los colegios e institutos de ese país. El anuncio lo realizó ayer el ministro de Educación francés, Jean-Michel Blanquer. En Argentina, la situación la regula cada jurisdicción. En 2016, en la Provincia de Buenos Aires se derogó la resolución 1728, que limitaba desde 2006 el uso de equipos móviles y dispositivos tecnológicos en horario escolar. Otros distritos no tienen normas, aunque no lo prohíben.

”Estamos trabajando en este tema y puede tomar diferentes formas. Alguien puede necesitar los móviles para fines pedagógicos o para situaciones de emergencia. Por eso, los teléfonos estarán guardados”, explicó Blanquer sobre la implementación de la nueva medida en Francia.

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Sobre las razones de la prohibición, el ministro aseguró que el empleo de las pantallas ya es una cuestión de “salud pública”. “Es bueno que los niños no pasen demasiado tiempo delante de ellas, sobre todo antes de los siete años”, remarcó Blanquer.

Según detalla el diario La Vanguardia, a la limitación durante las clases, que ya figura en el código de educación de Francia, ahora se sumará la prohibición durante los recreos y al mediodía, en el horario de almuerzo. La comunidad educativa considera que la modificación se tornará bastante difícil. En especial porque los padres aprovechaban el tiempo libre de los chicos para comunicarse con ellos por teléfono.

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“Hoy el celular es el dispositivo que los niños utilizan para conectarse a Internet. Es una herramienta útil siempre que se la use correctamente”, asegura en diálogo con Clarín Marcela Czarny, directora de la Asociación Civil Chicos.net, quien destaca que, en esta línea, se levantó el año pasado la restricción que existía para en las escuelas bonaerenses.

Czarny sostiene que deben existir pautas claras en los colegios, consensuadas con los docentes. “Como parte de la alfabetización digital hay que enseñarle a los chicos a apagar los teléfonos. Hay momentos en los que se los puede sumar al aprendizaje y otros en los que no”, dice Czarny. “Sirven, como una computadora, para buscar información y comunicarse a través de las redes sociales. A su vez, existen aplicaciones educativas valiosas: de matemática, literatura o geografía”, agrega la referente.

Para ella, la decisión de Francia es exagerada. “Es cierto que la mala utilización de los equipos en el colegio complica y que hay docentes que se quejan de que sus alumnos no están concentrados durante las clases por, por ejemplo, utilizar Facebook en el aula. Considero que la solución no es sacar el teléfono de la escuela, sino incluir la tecnología con ciertos límites”, resume Czarny.

Fuente: https://www.clarin.com/sociedad/usar-celular-aula-francia-prohibio-argentina-incentiva_0_ByOJklAWz.html

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Francia prohibirá los teléfonos móviles en las escuelas y los institutos

Francia/14 diciembre 2017/Fuente: La Vanguardia

  • La medida comenzará a implementarse desde el inicio de 2018, aunque la comunidad educativa ve difícil su aplicación.

Francia ha decidido prohibir los teléfonos móviles tanto en las escuelas como en los institutos. Así lo ha anunciado este martes Jean-Michel Blanquer, ministro de Educación, quien también explicó que la medida entrará en funcionamiento “desde el comienzo de 2018”.

”Estamos trabajando en este tema y puede tomar diferentes formas. Alguien puede necesitar los móviles para fines pedagógicos o para situaciones de emergencia. Por eso los teléfonos estarán guardados, explicó Blanquer. El ministro recordó que en algunas universidades “ya se está aplicando esta medida”.

La medida entrará en funcionamiento “desde el comienzo de 2018”

Según Jean-Michel Blanquer, la cuestión del uso de las pantallas es ya una cuestión de “salud pública”. “Es bueno que los niños no pasen demasiado tiempo delante de ellas, sobre todo antes de los 7 años”, apuntó.

Muchos maestros están alarmados por la “guerra interminable” que libran contra los teléfonos móviles en la escuela. Ocho de cada diez adolescentes los llevan a clase, según un estudio, En 2011 eran solo el 20% de los alumnos. Y los expertos apuntan que la tendencia es que ese comportamiento se amplíe hacia la primaria.

Lo comunidad educativa, sin embargo, cree que la implementación de esta medida va a ser complicada. El código de educación ya prohíbe el uso de teléfonos móviles en colegios y escuelas durante las clases. La prohibición durante el recreo y el mediodía es más difícil de llevar a cabo, dicen los sindicatos, tanto porque los padres desean hablar con sus hijos después de las clases como por las limitaciones prácticas que tendrán que afrontar los trabajadores de los colegios.

Muchos maestros están alarmados por la “guerra interminable” que libran contra los móviles en la escuela

Fuente: http://www.lavanguardia.com/vida/20171212/433587718559/francia-telefono-movil-escuela-colegio.html

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Francia prohíbe llevar móvil a clase hasta los 15 años

Europa/Francia/16 Diciembre 2017/Fuente: La razón

La medida se llevará a cabo desde el próximo curso por motivos educativos y de salud y afectará a alumnos de Primaria y Secundaria.

Era una promesa del programa de Educación de Macron y su ministro de Educación, Jean Michel Blanquer, ha confirmado este domingo su determinación a llevarla a cabo. A partir del próximo curso, los alumnos de las escuelas francesas tendrán prohibido el uso de teléfonos móviles en las aulas. La medida afectaría a la educación Primaria y Secundaria francesa, es decir, a alumnos de hasta 15 años.

El titular de Educación ha confirmado que el gobierno francés se encuentra estudiando las modalidades para llevar esta medida a cabo, consciente de las dificultades y sensibilidades a las que puede enfrentarse, ya que el teléfono es al mismo tiempo una herramienta que tranquiliza a muchas familias en un país que ha pasado los dos últimos años en estado de excepción con medidas de seguridad especialmente sensibles en establecimientos educativos. Ya el pasado mes de octubre dio alguna pista nombrando la instalación de taquillas con llave en la entrada de cada establecimiento. Blanquer ha señalado en una entrevista para RTL que «ya existen establecimientos que llevan a cabo con éxito estas medidas en Francia» y se trataría de exportar esos buenos ejemplos. En estos colegios está prohibido, como norma general, entrar al centro educativo con un teléfono.

Además, el ministro justifica la medida no sólo en un plano puramente educativo, sino también de salud. «Es un mensaje de salud pública que concierne a las familias. Es bueno que menores de 7 años no estén demasiado delante de pantallas de este tipo».

Según expertos consultados por el diario Le Monde, la nueva reglamentación puede traer conflictos empezando por el tiempo que se perderá requisando día a día los smartphones.

Algunas asociaciones sostienen que la implementación de la medida sería complicada, ya que muchos alumnos sostienen argumentos de seguridad y de comunicación con sus familias para permanecer con el teléfono en sus mochilas. «Normalmente se les pide que mantengan dentro de sus mochilas el móvil, pero en la práctica muchos alumnos los mantienen en sus bolsillos», sostiene Nelson, un profesor de español de alumnos de 13 años de un colegio al norte de París para LA RAZON, que califica de «utópica» la medida del gobierno. «La instalación de taquillas sería la opción, pero el tiempo que se perdería a cada llegada y a cada salida lo acabaría desaconsejando».

No es la primera vez que en Francia se plantea el debate del móvil. En 2009, el Gobierno ya se planteó prohibir los dispositivos móviles para menores de 10 años por el riesgo que podía suponer para su salud el uso de los teléfonos móviles.

Fuente: http://www.larazon.es/sociedad/francia-prohibe-llevar-movil-a-clase-hasta-los-15-anos-LA17177905

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Francia quiere prohibir los teléfonos móviles en colegios y universidades en 2018

Francia/12 de Diciembre de 2017/Xataka

Los teléfonos móviles pasan bastante tiempo en nuestras manos cada día, de ahí que cada vez les exijamos más y más autonomía y no nos conformemos con cifras que hace algunos años habrían sido más que suficientes. La razón es que nos hemos alejado mucho de la época en que sólo servían para llamar, ahora son el centro de nuestro ocio y, en ocasiones, incluso nuestra televisión portátil.

En los móviles encontramos la información al momento, la forma de estar con los que realmente no están y un rincón al que evadirnos siempre que lo sintamos necesario, de ahí que se hayan convertido en un problema en determinados ámbitos como el educativo, donde hace falta atención y concentración. Y es por eso que Francia se ha propuesto prohibirlos. Concretamente, de aquí a septiembre de 2018. Es en lo que trabajan en estos momentos.

Un curso 2018 – 2019 sin teléfonos

Jean-Michel Blanquer, Ministro de Educación francésJean-Michel Blanquer, Ministro de Educación francés

Esta futura prohibición, que por ahora sólo figura entre los planes del país al norte de los Pirineos, figuraba en el programa electoral de Emmanuel Macron, actualmente vigesimoquinto presidente de la República Francesa. Para el partido que dirige Macron, la cuestión de las pantallas es de «salud pública».

La confirmación de que el Gobierno francés trabaja en la prohibición de los teléfonos móviles en las aulas ha llegado a través del programa Gran Jurado en la televisión de su país. El invitado, Jean-Michel Blanquer, Ministro de Educación, ha sido el encargado de anunciar que se trabaja para lograr la prohibición de las pantallas negras rectangulares para el curso 2018-2019.

«Es bueno que los niños no los usen demasiado, en todo caso, que no las usen antes de los 7 años», afirmó Blanquer

Septiembre de 2018 es la fecha que se marca Blanquer para que dé comienzo esta prohibición que debe afectar tanto a las escuelas de primaria como a las universidades públicas. Nada se ha comentado sobre si esta normativa aplicaría en el ámbito de los recintos educativos privados, habría que esperar a que el Gobierno lograse poner en marcha su plan para evaluarlo con detenimiento.

Durante la entrevista a Blanquer se pone sobre la mesa la necesidad del uso del teléfono con fines educativos, cuando se trata de usarlos para recopilar información, y también en situaciones de emergencia en las que el alumnado necesite ser localizado o bien localizar a otras personas. La pregunta permitió al Ministro de Educación matizar que el plan de prohibición de teléfonos móviles está aún en estudio.

Estamos trabajando aún en este tema y puede hacerse de diferentes formas. Los alumnos pueden necesitar el teléfono para fines de enseñanza o bien para situaciones de emergencia, de modo que los teléfonos podrían estar confinados.

Lo que significa que tal vez se estableciesen localizaciones en las que dejar el teléfono móvil al acceder al aula, de forma que el alumno pudiese usarlo entre clases o durante sus ratos de descanso. Sea como fuere, parece que todo está demasiado en el aire pero que la intención del Gobierno francés es clara: los teléfonos móviles han de prohibirse en las aulas. Como afirmó Blanquer en la entrevista, «algunas universidades ya lo hacen».

Fuente: https://www.xatakamovil.com/movil-y-sociedad/francia-quiere-prohibir-los-telefonos-moviles-en-colegios-y-universidades-en-2018

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