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Francia: Apprendre à l’université du XXIᵉ siècle ou comment nourrir son éléphant ?

Francia/Noviembre 2016/Noticias/https://theconversation.com/

Les travaux de la psychologie cognitive ont permis de mettre en évidence de nombreux phénomènes mnésiques qui sont essentiels pour comprendre l’apprentissage. Par exemple, nous savons maintenant que ce qui permet d’apprendre n’est pas la mémoire mais les mémoires.

Nous savons ainsi que les apprenants ont à la fois une mémoire de poisson rouge et une autre d’éléphant que l’on appelle respectivement mémoire à court terme et mémoire à long terme. Elle a ainsi permis de comprendre qu’un des enjeux de l’apprentissage est de parvenir à « nourrir » l’éléphant qui se cache derrière le poisson rouge.

Passer d’une mémoire à l’autre

Des solutions séduisantes ont été avancées pour faciliter ce « transit » intellectuel entre le poisson rouge et l’éléphant qui sommeillent en nous. L’une d’entre elles a été d’estimer que certains apprenants avaient un éléphant avec de grandes oreilles, les auditifs, alors que pour d’autres ils étaient dotés d’une vision quasi-photographique, les visuels.

Il est vrai qu’il est plus facile d’apprendre quand l’information est présentée verbalement (Peterson & Johnson, 1971), mais cela vaut uniquement en mémoire à court terme et pour tout le monde quelque soit la taille des oreilles. Il est également vrai qu’il est plus facile d’apprendre des images que des mots (Denis & Pouqueville, 1976) mais encore une fois cela est vrai pour tout monde, indépendamment de la profondeur du regard.

Pour trancher cette épineuse question entre les visuels et les auditifs, Lieury et ses collaborateurs ont imaginé une expérience en 1996 où ils ont présenté à une centaine d’apprenants, des corpus d’informations sous 7 formes différentes qui allaient de la simple lecture sans aucune image jusqu’à la télévision avec un reportage de E=M6, en passant par le cours oral aidé d’un tableau.

Les résultats ont montré que ce n’est pas ni l’image de la télévision, ni l’oral de l’enseignant qui sont à retenir, mais le simple cours écrit sans aucune image. Ce résultat surprenant s’explique principalement par notre mémoire de poisson rouge.

En effet, lorsque les informations sont présentées sous forme d’un flux continu comme c’est le cas pour le cours oral ou la télévision, l’apprenant trop occupé à nourrir son éléphant ou à « liker » le dernier brushing de Madonna, manque certaines informations importantes sur lesquelles il ne peut revenir. Ce problème ne se pose pas lorsqu’il lit, puisque toutes les informations restent disponibles le temps de l’apprentissage.

Apprendre par ses propres mots

Un autre enseignement de cette recherche est que pour comprendre l’apprentissage, il ne faut pas réduire l’apprenant à un simple réceptacle dans lequel il suffirait de déverser des informations au format le plus approprié. L’apprentissage est sans doute l’une des activités humaines les plus complexes et le contrôle que l’apprenant a sur celui-ci est déterminant pour sa réussite.

Différentes recherches à la fois sur la mémoire et sur certaines activités d’apprentissage confortent cette thèse. En ce qui concerne la mémoire, Slamecka et Graf (1978) ont montré qu’il est plus facile pour un individu d’apprendre des mots qu’il a générés lui-même que des mots identiques mais proposés par le chercheur.

Ce même phénomène a été retrouvé par Foos et coll. (1994) dans le cadre de l’apprentissage d’un texte sur la vie des abeilles. Dans différentes conditions, les chercheurs ont proposé d’apprendre ce texte en fournissant un plan et/ou des listes de questions afin de faciliter cet apprentissage. Dans d’autres conditions, les chercheurs ont demandé aux étudiants de générer par eux-mêmes le plan et les questions. Les résultats de la recherche ont montré sans équivoque que les individus retiennent plus d’informations et comprennent mieux le texte quand ils génèrent par eux-mêmes le plan et les questions.

Prendre des notes, activité-clé

Une des applications concrètes de ces recherches, surtout dans la cadre des apprentissages universitaires, est la fameuse prise de notes des étudiants quand ils suivent un cours. Avec l’utilisation massive des technologies qui permettent de mettre à disposition les diapos qu’utilisent de plus en plus les enseignants ou même directement les cours complets, on peut en effet se demander s’il est encore utile pour les étudiants de prendre par eux-mêmes des notes.

C’est précisément la problématique de la recherche de Barnett (2003) qui porte sur l’apprentissage d’un cours de neurologie d’une durée de 35 minutes diffusé sous forme de vidéo. Il a comparé plusieurs conditions. Dans la première, les étudiants avaient pour instruction de prendre des notes comme ils le feraient normalement. Dans la deuxième, le chercheur donnait aux étudiants une feuille de papier avec 16 mots clefs qui avaient pour fonction de les aider dans leur prise de note. Dans la troisième, les étudiants recevaient le texte écrit complet du cours en plus de la vidéo. Enfin, dans la quatrième, les étudiants recevaient uniquement le texte écrit complet du cours.

Les résultats ont montré que les étudiants qui avaient les moins bonnes performances de compréhension et de mémorisation du cours étaient ceux qui avaient eu le texte écrit complet du cours. Les étudiants qui avaient eu à prendre des notes du cours retenaient plus d’éléments du cours que ces deux conditions, mais moins que la condition où les étudiants étaient aidés par une liste de mots clefs.

Ce résultat met encore une fois en avant l’activité de l’étudiant. Elle indique également que toutes les activités d’apprentissage ne sont pas égales, certaines s’avèrent être plus efficaces que d’autres. L’étudiant, encore plus que l’élève, est en effet dans l’obligation d’apprendre par lui-même, après comme avant, les cours. Le questionnement sur les apprentissages se doit donc d’inclure à la fois l’activité de l’étudiant, mais aussi la qualité de cette activité.

Motivation et autorégulation des apprentissages

Ce questionnement fait actuellement l’objet d’un champ de recherche très dynamique qui s’est organisé autour de deux grandes thématiques étroitement liées que sont la motivation et l’autorégulation des apprentissages. S’autoréguler c’est mettre en place, de soi-même, des stratégies ou des méthodes d’apprentissage dans l’objectif de maîtriser un corpus de connaissances.

Comme nous avons pu le voir, toutes les stratégies d’apprentissage ne sont pas aussi efficaces les unes que les autres. Un des moyens de favoriser l’apprentissage est donc d’aider les apprenants à utiliser les stratégies d’apprentissage les plus efficaces, mais cela ne constitue qu’une partie du problème que pose l’autorégulation des apprentissages. En effet, la question de l’autorégulation commence avant la mise en place des stratégies, elle interroge, dans un premier temps, les buts que mettent en place les apprenants.

Le fait d’avoir un objectif est un préambule indispensable à la mise en place d’une autorégulation des apprentissages. C’est pour répondre à cet objectif que l’apprenant va réguler de lui-même son comportement. Cependant, tous les apprenants ne se fixent pas d’objectif et ce pour plusieurs raisons : pour des questions de motivation (valeur de l’activité, résignation apprise, etc.) ou parce qu’ils estiment qu’ils n’ont pas besoin d’apprendre.

Les recherches montrent que si les étudiants ne cherchent pas nécessairement à apprendre par eux-mêmes, c’est aussi parce qu’ils ont une assez mauvaise perception de leur niveau de connaissance et de la note qu’ils pourraient obtenir à un examen (Agarwal et coll., 2008). S’il est vrai que les étudiants qui ont confiance dans leurs capacités de réussite s’en sortent mieux que ceux qui doutent d’eux-mêmes, il reste que ceux qui surestiment leurs capacités de réussite aux évaluations scolaires s’en sortent moins bien que ceux qui ont une appréciation plus juste de leur capacité de réussite dans ces mêmes évaluations.

Les meilleurs élèves sont généralement ceux qui à la fois sont confiants dans leurs capacités de réussite et qui estiment avec pertinence leurs chances de réussite.

Prendre les commandes de son apprentissage

Ces différents éléments permettent d’entrevoir vers quoi devrait évoluer l’apprentissage du 21ém siècle. Nous pouvons déjà constater que les moyens massifs de diffusion des connaissances qu’offrent les technologies au travers de l’e-learning, des MOOCs ou encore des classes virtuelles permettent plus facilement de mettre à disposition les connaissances.

Ces systèmes invitent les apprenants à se mettre aux commandes de leurs apprentissages, ce qui permet plus facilement de « nourrir notre éléphant » comme nous avons pu le voir. Les apprenants ne sont plus contraints d’assister à un cours, mais peuvent le visionner à leur guise et télécharger le support qui l’accompagne. Des articles en ligne, des liens vers des sites Internet complémentaires, des échanges sur les forums peuvent éclairer certains points restés obscurs en première lecture.

Cependant, la recherche nous indique qu’à trop faciliter les choses, ces nouvelles technologies peuvent avoir un effet contre-productif. Si l’apprenant se contente de télécharger son cours sans mettre en place de stratégie, la qualité de son apprentissage ne sera pas brillante.

En conclusion, il est donc possible de dire que l’apprentissage du XXIesiècle est celui qui permettra à l’apprenant de prendre conscience de ses motivations et qui ainsi favorisera son investissement dans ses cours de même que dans toutes les connaissances qui lui sembleront utiles. C’est aussi un apprentissage qui ne laissera pas l’apprenant livré à lui-même, mais qui lui fournira les outils lui permettant de décoder les meilleures manières d’apprendre.

Fuente :

https://theconversation.com/apprendre-a-luniversite-du-xxi-siecle-ou-comment-nourrir-son-elephant-68728

Fuente imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/E5fM9CsaEvZQcJixW1hb4ffK6XMtCStEzLa5DUY3g43FzISdrGyVyjVyX-qVIvN_WxuovQ=s85

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¿Que papel «DEBEN» desempeñar las instituciones educativas en la sociedad que queremos?

Por: Juana M. Sancho. El Diario de la Educación. 18/11/2016

Conecto el contenido de esta columna con la pregunta planteada en un panel sobre “Sociedad del conocimiento, diálogos y desafíos para la equidad”, en Encuentros BCN 2016. Decidir sobre el papel de estas instituciones ante la aparición de nuevos agentes, recursos, contextos y oportunidades de acceso a la información por parte de las personas, conlleva una serie de cuestiones interconectadas con la línea de pensamiento explicitada en la columna anterior.

Y lo están porque según nuestro posicionamiento frente a las dimensiones del fenómeno, nos inclinaremos por una u otra respuesta. En mi caso, comienzo problematizando el carácter prescriptivo de la pregunta. Llevo años dedicada a la educación, una actividad altamente prescriptiva, pero me cuesta utilizar el verbo “deber”, sobre todo de forma general y fuera de un contexto. En primer lugar, porque como aprendí de George Edward Moore, a menudo caemos en la “falacia naturalista” que, en síntesis, consiste en equiparar falazmente lo que consideramos que “es bueno” con “lo deseado”, con “lo que satisface un deseo” o “lo que existe necesariamente”. Lo que también nos lleva al “ilusionismo legislativo y/o académico”.

Con demasiada frecuencia, a análisis más o menos profundos y complejos les siguen prescripciones tecnicistas y simplistas que no solo no las mejoran, sino que incluso pueden contribuir a empeorar las cosas. En segundo lugar, porque las decisiones sobre lo que “debe ser” suelen estar demasiado alejadas de lo que es y las toman personas que no solo no las llevarán a la práctica, sino que ni siquiera podrán los medios necesarios para que otros las lleven. Dicho esto, junto con otros estudiosos y educadores, considero que, así como la imprenta supuso una transformación fundamental en la forma de representar, almacenar, divulgar y acceder al conocimiento, y tuvo un papel crucial en la manera de organizar la educación formal y en los modos de aprender; las tecnologías digitales de la información y la comunicación comenzaron hace tiempo una gran revolución en todas estas dimensiones, hoy por hoy, con consecuencias inexploradas.

La realidad es que, en estos momentos, las instituciones educativas, incluida la universidad, en general, parecen estar ancladas en el pasado y tener dificultades para crear el presente y el futuro, e incluso para entenderlo. Las multinacionales de la información tienen puestos sus ojos en la educación y desarrollan e intervienen en proyectos tanto en el sector privado como en el público, para garantizar la pervivencia del tipo de sociedad que están contribuyendo a crear, además de multiplicar sus ganancias.

Hoy la investigación y el desarrollo que mueven el mundo, hacia lugares que parecen vedados para una grandísima parte de la población -la brecha entre la riqueza y la pobreza no parece disminuir sino aumentar-, no están en la Universidad, sino en lugares como Silicon Valey.  Un lugar desde el que se lanza el mensaje de que: “La mayoría de universidades del mundo van a desaparecer”,  a lo que algunos añaden, desde hace tiempo, que las escuelas también (Piénsese en el elocuente título del libro de Perelman de 1992, School’s out: hyperlearning, the new technology, and the end of education).

Y se emite porque las empresas han comenzado a decir que lo que se valora no son los títulos que uno tiene, sino lo que uno sabe hacer. De ahí que, para poder responder a la pregunta del principio, lo que yo les preguntaría a las instituciones educativas sería ¿qué es lo que sabéis hacer? ¿Sabéis preservar el pasado? ¿Sabéis comprender el presente? ¿Cuál es vuestro papel en la configuración del presente? ¿Cómo contribuís a la invención del futuro? Seguramente, después de contestarnos estás preguntas llegaríamos a la conclusión de que su papel ha de ser totalmente diferente. Pero la decisión de cuál “debería” ser, depende de la visión del mundo hacia donde queramos ir.

Fuente: http://eldiariodelaeducacion.com/2016/11/16/papel-deben-desempenar-las-instituciones-educativas-la-sociedad-queremos/

Fotografía: hoy

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España: La Feria de la Ciencia y los Volcanes llegará a 25 colegios de toda Canarias

Europa/España/Noviembre de 2016/Fuente: El Día.es

El Instituto Volcanológico de Canarias (Involcan), entidad dependiente del Cabildo, ha organizado una nueva edición de la Feria de la Ciencia y los Volcanes que llegará a todas las islas con la participación de 25 centros educativos, unos 2.500 escolares.

La finalidad de esta actividad es promover el interés por la ciencia y los volcanes entre los escolares de Canarias que cursan 3º y 4º de la ESO, así como 1º y 2º de Bachillerato.

La nueva edición de este evento científico-educativo está cofinanciada por el Programa Tenerife Innova 2016-2021 del Cabildo de Tenerife, y la Fundación Española para la Ciencia y la Tecnología (FECYT).

El consejero del área Tenerife 2030 del Cabildo, Antonio García Marichal, explicó que esta actividad se enmarca en la estrategia Tenerife 2030, una iniciativa con la que se pretende que la isla base su desarrollo en la utilización del conocimiento y en que la ciudadanía pueda tener el mismo acceso a las nuevas vías educativas, en saber usarlas y manejarlas para obtener más oportunidades de éxito en los ámbitos social, personal y laboral.

García Marichal señaló que con la Feria se logra esa finalidad ya que «con su talento y creatividad, los más pequeños sean capaces de desarrollar proyectos de investigación, y que estos sean más accesible a la sociedad».

Por su parte, el coordinador científico del Involcan, Nemesio Pérez, explicó que en este congreso científico los escolares de todos los centros educativos de Canarias que lo deseen pueden participar y jugar a ser científicos.

Entre los objetivos se encuentran que los chicos aprendan que hacer ciencia, promoviendo la cooperación como método de trabajo, es diversión; promover el interés por la ciencia a través de la experiencia de participar en las diferentes fases que conlleva realizar un proyecto científico; acercar a los escolares a la realidad geológica de Canarias, los volcanes, informándoles y educándoles sobre sus riesgos y sus numerosos beneficios, y promover el interés por el avance del conocimiento como un elemento esencial para contribuir al desarrollo sostenible de regiones volcánicamente activas.

Los resultados de los trabajos científicos desarrollados por los escolares que se presentan en la Feria de la Ciencia y los Volcanes se encuentran ligados con diversos proyectos relacionados con el campo de las ciencias experimentales, las ciencias sociales y las artes, todos ellos vinculados con el fenómeno volcánico.

Los proyectos han sido tutelados por el profesorado de los centros educativos con el apoyo de científicos del Involcan.

OLIMPIADA VOLCANOLÓGICA

Esta nueva edición de 2016 se ha desarrollado en los municipios de Tuineje (Fuerteventura) y Yaiza (Lanzarote) el pasado 15 de noviembre y se tiene previsto desarrollar en Ingenio (Gran Canaria) el 18; en Fuencaliente (La Palma), El Pinar (El Hierro) y Hermigua (La Gomera), el 2 de diciembre y en el Puerto de la Cruz (Tenerife), el 9 de diciembre

Durante la feria, los escolares tienen también la oportunidad de participar en una Olimpiada Volcanológica que consiste en un concurso basado en preguntas y respuestas sobre el fenómeno volcánico y la gestión del riesgo volcánico, con el objeto de evaluar el grado de conocimiento de los escolares sobre esta temática.

Será una buena herramienta didáctica para el aprendizaje de los principales términos relacionados con la volcanología.

Fuente: http://eldia.es/canarias/2016-11-17/20-Feria-Ciencia-Volcanes-llegara-colegios-toda-Canarias.htm

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La insensibilización de la población

Por: Vicente Berenguer

Este es proyecto global de las élites para la población: deshumanizar a la gente, arrebatarles su sensibilidad y convertirlos en seres insensibles, sin capacidad de sentir los sentimientos de los demás.

Este es el plan de largo alcance que se ejecuta principalmente a través de los medios de transmisión (la televisión principalmente y ahora internet) y que tiene un mecanismo simple. Se trata, en efecto, de lograr que la persona se deshumanice y que no sienta nada por el dolor o sufrimiento de los demás. Es fundamental para sus planes conseguir sujetos indiferentes ante el dolor del otro y esto se consigue a través de los medios y través de una herramienta infalible: el suministro, o mejor dicho el bombardeo de violencia.

El bombardeo se realiza a través de las películas, en las cuales se ofrecerá pura violencia explícita más allá de la argumentación que en muchas ocasiones es inexistente. Lo importante será mostrar violencia en estado puro. Los héroes serán personas violentas y nunca pacíficas o cultas. Son modelos de conducta, modelos a seguir.

Otro campo de acción son los noticiarios. En ellos se mostrará tanta violencia como sea posible: personas desangrándose en plena calle, apuñalamientos, muertes por disparos captadas por la cámara de un banco (es solo un ejemplo), violencia entre adolescentes grabadas en móvil, terroristas matando gente con metralletas, explosiones de bombas y un sin fin de actos violentos explícitos sin igual. Y no, no se trata de que los atentados terroristas por ejemplo deban ocultarse sino que su tratamiento debería ser muy diferente.

 Un ejemplo de todo ello es la política que se utiliza en los noticiarios: se ofrece una noticia por ejemplo de política, acto seguido se enseñan imágenes de alguien que mata a una persona en plena calle y esta cae al suelo, enseguida se habla de una nueva droga que está haciendo estragos y que se puede conseguir por internet (propaganda) y a continuación Messi marca un gol y el estadio estalla de júbilo.

Así, los niños son «criados» en una sociedad violenta, una sociedad que en lugar de ofrecerles verdaderos héroes y modelos de conducta apropiados para ellos y para su alrededor les ofrecen modelos de conducta nefastos. Los niños por tanto son educados en la violencia y no en la empatía, más aún, los niños son educados en el culto a la violencia. ¿Estos niños serían personas adultas distintas si en lugar de «alimentarles» constantemente con violencia se les alimentara con valores positivos para ellos mismos y para los demás como por ejemplo el «placer» de ayudar a sus compañeros o a quien fuere? La respuesta parece obvia.

¿Cuál es el resultado de esta sobre exposición a la violencia explícita tanto en películas, series, noticiarios etc.? El resultado no puede ser otro que el buscado, la construcción de seres humanos que dejan de ser humanos (deshumanización); el resultado no es otro que la insensibilidad general de la población, la incapacidad de sentir nada por nadie, la indiferencia ante el sufrimiento de los demás. Este es el objetivo y el objetivo se está cumpliendo.

¿Evidencias de lo que digo? Son varias y simples, les propongo una: enciendan la televisión y miren el contenido que se ofrece a la población en películas, boletines de noticias etc: reparen en cuáles son los héroes que se les ofrece a los ciudadanos, cuáles son los modelos de conducta que son divulgados y cuáles son los valores que se nos transmiten: materialismo, superficialidad, consumismo, egoísmo, individualismo extremo…

La sensibilidad va desapareciendo y va reinando la insensibilidad y la deshumanización. Nos quieren insensibles y este será el resultado de estar sobre expuestos a la violencia continua. Pero de nosotros depende el tipo de “alimento” con el que nos vayamos a “alimentar”; de nosotros depende el tipo de persona que queramos y vayamos a ser.

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ONU insta a los medios a apoyar campaña contra violencia de género

África/Asia/Oceanía/Europa/América Norte,Sur,Central/Noviembre 2017/Noticias/http://rnv.gob.ve/

La Organización de Naciones Unidas (ONU) instó a los medios de comunicación del mundo a apoyar la campaña contra la violencia de género, a propósito de la conmemoración del Día Internacional para la Eliminación de la Violencia contra las Mujeres, el próximo 25 de noviembre.

La secretaria general adjunta de la ONU, Phumzile Mlambo-Ngcuka, espera que los medios “decidan prestar su poderosa voz a esta causa y colaborar en los esfuerzos mundiales dirigidos a eliminar la violencia contra las mujeres y las niñas”, escribió en una carta dirigida a los medios de comunicación citada por Prensa Latina.

Recordó que la campaña comenzará el 25 de noviembre y culminará el 10 de diciembre. La actividad cuenta con el apoyo de organizaciones públicas, de salud, feministas y grupos sociales. La campaña fue denominada Pinta el mundo de naranja: Pon fin a la violencia contra las mujeres y las niñas.

“El color naranja es un símbolo de un futuro más brillante sin violencia contra las mujeres” señaló Mlambo-Ngcuka según citó   Prensa Latina.

Como parte de la jornada de actividades, informó que varios sitios emblemáticos del planeta serán iluminados con luces naranja y también tienen previsto movilizaciones, publicación de artículos en prensa, radio y televisión.

Indicó que el apoyo de los medios permitirá al mundo conocer los compromisos adoptados por cada nación para enfrentar y combatir este flagelo. “Se trata de una grave violación de los derechos humanos, una pandemia que debemos detener”.

El Día Internacional para la Eliminación de la Violencia contra las Mujeres fue establecido en la Asamblea General de Naciones Unidas en 1999, en homenaje a las hermanas Mirabal, tres activistas políticas asesinadas en 1960 durante la dictadura de Rafael Trujillo, en República Dominicana.

En 2014 la ONU llamó al mundo a utilizar el color naranja para mostrar solidaridad durante los 16 días que separan el Día Internacional para la Eliminación de la Violencia contra la Mujer y el Día de los Derechos Humanos, que se conmemorará el 10 de diciembre próximo.

Fuente:

http://rnv.gob.ve/onu-insta-a-los-medios-a-apoyar-campana-contra-violencia-de-genero/

Fuente imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/zzJr8zpiqmUJhPmGpWRk9kYhdhDAy0Z2idY6neFEwMYdi28WfEQerAbAzbiwBAGuoPdu9A=s85

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España: Las dos caras de la huelga de deberes escolares

Europa/España/17 de noviembre de 2016/Fuente: la razon

Mientras que los padres de la escuela pública defienden el “no” a los deberes, los de la católica todavía los consideran necesarios

Los porqués del «no» de los padres de la pública a los deberes

El papel pedagógico del docente o el tiempo libre del niño son algunas de las razones

El pasado fue el segundo fin de semana de la huelga nacional contra las tareas escolares, la cual ha sido iniciada y promovida por la Confederación Española de Asociaciones de Padres y Madres del Alumnado (Ceapa). Esta reforzó el llamamiento a la negativa a hacer los deberes con un documento en el que explican los nueve porqués o razones que «demuestran que hablar de deberes escolares es hablar del modelo educativo» que hay que revisar.

Una educación integral Los deberes escolares vulneran el derecho «al esparcimiento, al juego y a participar en las actividades artísticas y culturales» -recogido en el artículo 31 de la Convención de los Derechos del Niño-. Un buen modelo educativo, afirman desde Ceapa, no puede poner en peligro los derechos del alumnado, vitales para su educación integral.

Derecho a la salud

Según la Organización Mundial de la Salud, las tareas escolares provocan los niveles de estrés más altos de Europa al alumnado español, así como un auge en patologías como dolores de cabeza o de espalda o alteraciones en los estados de ánimo.

Equidad

Suponen la renuncia a la atención individualizada, desatendiendo las necesidades personales de cada alumno y delegan parte importante del trabajo curricular en las familias, lo que se traduce en que se supedite la buena marcha del trabajo a que estas puedan, sepan y quieran atender a sus hijos con estas tareas.

Abandono escolar

Los deberes provocan que el alumnado llegue a aborrecer su proceso de aprendizaje y desconecte del mismo, lo que lleva muchas veces a querer abandonar los estudios antes de tiempo.

Autonomía pedagógica

Las tareas para casa solo tienen cabida en un modelo educativo que obliga a instruir en lugar de educar, lo que mantiene la apuesta en la memorización y no en el aprendizaje crítico y la aplicación de los conocimientos al mundo en el que se desarrollan. Para Ceapa, un buen modelo educativo debe potenciar la autonomía pedagógica del docente para que lo haga posible.

Imposible de abarcar

El trabajo para casa es consecuencia de un currículo sobrecargado que obliga al docente a trabajar contrarreloj desde el inicio del curso escolar. Este se justifica en la imposibilidad de abarcar todo temario en el horario lectivo que marca la legislación educativa.

Pobre función docente

Los deberes convierten a los docentes en meros preparadores para superar exámenes, empobreciendo su papel.

Demasiados alumnos

Otra de las justificaciones para los deberes es la imposibilidad material de atender personalmente a todo el alumnado, debido al excesivo número de estudiantes en cada aula, así como por la escasez de recursos humanos para atenderlos de forma adecuada.

Educación en valores

Las tareas escolares invaden el tiempo de las familias y obliga a estas a renunciar a su papel educador al reducirse sus posibilidades de planificar actividades familiares con las que educar en valores de forma adecuada y un buen modelo educativo no puede trabajar contra la familia.

Defensa de las tareas de los que estudian en colegios católicos

Consolidar lo aprendido, trabajar la autonomía o ayudar al docente son algunas ventajas

A diferencia de los padres de la mayoría de los centros públicos, los de las escuelas católicas no secundan la huelga iniciada por estos y defienden el papel, la necesidad y la importancia de los deberes escolares. La Confederación Católica Nacional de Padres de Familia y Padres de Alumnos (Concapa) actúa actualmente como oposición a las reivindicaciones contra las tareas escolares y lo ha hace con un documento en la mano: «Oportunidades de los deberes escolares. Sugerencias y orientaciones».

Este, realizado por el Consejo Escolar de Castilla y León y emitido por la Consejería de Educación de la misma comunidad, busca los puntos de encuentros entre los actores principales de este tema -familias, profesorado y alumnado- y recoge en algunos de sus puntos las ventajas de realizar deberes en casa.

Refuerzo del vínculo entre hogar y escuela

Las tareas escolares también constituyen un vínculo entre el hogar y la escuela. Si se informa correctamente desde la escuela a las familias sobre la terminología correcta y la metodología empleada por los escolares, se anima al profesorado a crear tareas para casa que sean realistas, prácticas y relevantes, a poner otro tipo de actividades como deberes, por ejemplo, realizar investigaciones en las bibliotecas o practicar las mediciones en el desarrollo de tareas domésticas.

Baremo para el docente

Los deberes escolares proporcionan al profesorado una visión cercana a la comprensión y al trabajo desarrollado por el alumnado en el aula, así como para poder detectar los errores que en esta se cometan y enmendarlos. Asimismo, el estudio puntualiza que es preciso tener en cuenta que la eficacia de los mismos no aumenta proporcionalmente a la cantidad de deberes escolares que se asignan.

Influencia sobre el alumno

Los ejercicios para hacer en casa son una forma de mostrar al alumnado el camino para que aprenda a hacerse preguntas, a investigar e indagar, a ponerse retos y a buscar alternativas a las rutinas de ejercicios, sobre todo con la incorporación de las nuevas tecnologías.

Consolidación de lo aprendido en clase

La finalidad de los deberes no es otra que la consolidación del aprendizaje que los alumnos adquieren durante las clases de la mañana, siempre que estos estén adecuados al nivel educativo y al ritmo de aprendizaje por edad y habilidad del alumno.

Aprendizaje del trabajo autónomo

Se considera que los deberes ayudan al alumnado a desarrollar sus destrezas organizativas y la habilidad para trabajar de manera autónoma.

Memorizar no es malo

La memorización y la repetición de determinados procedimientos pueden resultar adecuados, ya que, aplicados a la realización de deberes escolares en casa, están encaminados a facilitar la comprensión de la materia que se imparte en clase y a sustentar el estudio autónomo del alumno.

Leer más:  Las dos caras de la huelga de deberes escolares  http://www.larazon.es/local/comunidad-valenciana/las-dos-caras-de-la-huelga-de-deberes-escolares-BP13943398?sky=Sky-Noviembre-2016#Ttt15JoFabSCd45i
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Imagen: www.larazon.es/documents/10165/0/498×332/0c0/0d0/none/10810/LRFV/image_content_5678732_20161115211612.jpg

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Medidas de seguridad en las escuelas francesas

Francia/17 noviembre 2016/Fuente: rfI Las voces del mundo

En Francia, tras los atentados del 13 de noviembre, varias medidas de seguridad fueron adoptadas para proteger las escuelas del país.

Patrullas móviles de policías o soldados, controles más estrictos en la entrada de las instituciones escolares, ejercicios de seguridad, colaboración más estrecha entre los Ministerios del Interior y de Educación… La serie de medidas puesta en marcha por el gobierno socialista después de los atentados en Francia tiene como objetivo proteger los establecimientos escolares pero también tranquilizar a las familias y a los profesores.

El grupo terrorista Estado Islámico ha designado al mundo educativo como uno de sus blancos. En su revista de propaganda en francés, la organización yihadista llamó desde noviembre de 2015 a «combatir» y «matar» a los profesores.

Ante esta amenaza que persiste, la escuela, vista por muchos años como un santuario, tiene que cambiar de lógica, argumenta el Ministerio de Educación. Niños y adultos deben aprender una nueva «cultura de la seguridad».

Escuelas, colegios y liceos deben ahora organizar tres ejercicios de seguridad por año, en vez de dos. Uno de éstos simula un atentado-intrusión, aunque el vocabulario y las explicaciones entregadas a los alumnos son más o menos explícitas según su edad.

Pero ¿será realmente útil encerrarse en la sala, hacer silencio y esconderse detrás de las mesas si un terrorista entra al colegio con el objetivo de matar? Algunos se dicen dubitativos. Para Françoise Pétreault, subdirectora en el Ministerio de Educación, “se trata de desarrollar una cultura de responsabilidad, una toma de consciencia en materia de seguridad pero también de desarrollar comportamientos automáticos gracias a ejercicios que se repiten con calma y dando tranquilidad a los niños. Es algo a largo plazo pero también un entrenamiento para estar preparados a situaciones concretas.”

¿Qué impacto psicológico tienen estos ejercicios sobre los niños? se preguntan también los padres. El doctor en Psicología y Ciencias de la Salud, Javier Urra, que trabaja desde hace 30 años en la Fiscalía del Tribunal Superior de Justicia y de los Juzgados de Menores de Madrid, estima que “los niños se informan y conocen las noticias, (…) y necesitan mucho amor y mucha seguridad. El que se busque fórmulas para, en caso de terror, saber cómo escapar, adónde ir, qué hacer, me parece bien”. Destaca además el carácter colectivo del simulacro.

Primeros auxilios y convivir

Parte de esta nueva cultura de seguridad es saber ayudar a los demás en caso de emergencia. Para ello, el gobierno se ha propuesto formar en primeros auxilios a todos los alumnos de tercer grado, es decir más de 800.000 alumnos de unos 14 años.

También ha prometido desbloquear 50 millones de euros para ayudar a las municipalidades que tienen dificultades en realizar las obras necesarias para proteger mejor las entradas y los primeros pisos de sus escuelas.

En ese contexto, muchos profesores consideran importante trabajar con sus alumnos el «vivre-ensemble», el vivir juntos, cualesquiera sean sus diferencias sociales, de origen o religión, y dar un acceso igualitario a la enseñanza… Esto para luchar contra el miedo al otro, contra la falta de oportunidades y el sentimiento de exclusión, que pueden constituir un caldo de cultivo para las ideas yihadistas.

Las medidas y los ejercicios de seguridad son necesarios, considera Rodrigo Arenas, dirigente de una asociación de padres de alumnos en las afueras de París, pero tienen un impacto negativo sobre nuestras libertades.

Ese debate sobre el equilibrio entre seguridad y libertades civiles podría reactivarse en Francia. El primer ministro Manuel Valls indicó este fin de semana su intención de prolongar, hasta las elecciones presidenciales de mayo, el estado de emergencia. Una medida de excepción, según la Constitución francesa, pero que ya lleva más de un año en vigor y cuyo balance resulta controvertido.

Entrevistados: Étienne Sauvage, profesor de Educación Física en Marsella, Françoise Pétreault, subdirectora en el Ministerio de Educación, Javier Urra, doctor en Psicología y Ciencias de la Salud que trabaja desde hace 30 años en la Fiscalía del Tribunal Superior de Justicia y de los Juzgados de Menores de Madrid, Rodrigo Arenas, dirigente de una asociación de padres de alumnos en las afueras de París, y alumnos.

Fuente: http://es.rfi.fr/francia/20161115-medidas-de-seguridad-en-las-escuelas-francesas

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