Page 90 of 116
1 88 89 90 91 92 116

Éducation à la sexualité ou éducation à l’hétérosexualité?

 On parlait du cycle menstruel. Le jour 14, c’est le jour où tu ovules, et tout. Un élève a dit : « Merde ! J’ai fait l’amour le 14 février ! » Il a fallu que j’explique que l’ovulation n’avait pas nécessairement lieu le 14 de tous les mois », raconte, perplexe, une enseignante d’école secondaire québécoise. « “En matière de sexualité, c’est au garçon d’assurer. C’est lui qui fait tout puisque c’est lui qui pénètre”. C’est le genre de commentaire qu’on entend systématiquement », rapportent des professeurs de collège français. Pour peu qu’on s’intéresse à l’éducation à la sexualité, les anecdotes abondent, navrantes et similaires des deux côtés de l’Atlantique.

La sexualité sans plaisir

Ces constats, pourtant, sont loin d’étonner les membres du Groupe académique Éducation à la sexualité de Créteil. Ce groupe d’une quinzaine de membres (infirmières, enseignant(e)s, chefs d’établissements, etc.) de l’Académie de Créteil œuvre depuis 2013 à l’information et à la formation des personnels en matière d’éducation à la sexualité. Leurs actions menées au sein de différents établissements visent à susciter chez les élèves des réflexions quant aux fausses croyances (liées notamment à une méconnaissance du fonctionnement du corps ou des pratiques sexuelles) et aux stéréotypes sexués (accordant aux filles et aux garçons des rôles distincts et complémentaires dans l’exercice de la sexualité) qu’ils peuvent entretenir.

 

 

Ces préconceptions ne sont pas entièrement adressées par les programmes actuels, qui misent pour la plupart sur des points d’entrée en matière essentiellement biologiques, via les sciences de la vie et de la Terre. Cela contribue à constituer, toujours selon des membres du Groupe avec qui nous avons échangé, un frein à une éducation à la sexualité plus complète et inclusive. Ils estiment que cette approche dessert les élèves LGBTI(lesbiennes, gays, bisexuels, trans et intersexes) mais, plus globalement, « tous les élèves qui se questionnent ou estiment ne pas être dans la norme – du corps, du comportement, du ressenti », comme le montrait d’ailleurs l’anthropologue américaine Gayle Rubin.

Les contenus des apprentissages en éducation à la sexualité passionnent Guillaume Cyr, doctorant en éducation à l’Université du Québec à Montréal et ancien enseignant de science. L’ennui, selon lui, c’est que l’inclusion des programmes d’éducation à la sexualité se heurte à au moins deux types d’obstacles. Le premier, c’est l’insistance accordée aux enseignements sur la reproduction sexuée. « Cela évacue la question du plaisir sexuel, ce qui tend à naturaliser l’hétérosexualité ». Le second, « c’est qu’on présente les corps, et donc la sexualité, selon une bicatégorisation par sexe ».

Selon ces enseignements, au-delà des anatomies féminine et masculine, il y aurait des manières acceptables de draguer, de solliciter les rapprochements sexuels, de se comporter pour plaire à l’autre, de concevoir le plaisir sexuel, qui seraient distinctes en fonction du sexe. Ces représentations limitées de la sexualité humaine (presqu’exclusivement associées à la pénétration vaginale) contribueraient de surcroît à présenter une sexualité associée au plaisir pour les garçons/hommes, et à la responsabilité et à la gestion du risque pour les filles/femmes. Bref, les programmes auraient tendance à reconduire une série de normes en matière de sexualité qui seraient largement genrées.

Tabous, clichés et controverses

Les tensions autour des contenus à transmettre en éducation à la sexualité n’étonnent guère les sociologues du curriculum. La sexualité est peut-être l’une des thématiques dont l’inclusion dans le curriculum scolaire a fait – et continue de faire – l’objet du plus de controverses, et dans plusieurs pays. Au Canada, le gouvernement de la province de l’Ontario a dû retourner à la table de travail en 2010 après que sa tentative d’introduire un nouveau programme d’éducation à la sexualité abordant les notions d’orientation sexuelle et d’identité de genre ait déplu à des groupes de parents d’élèves. Au Royaume-Uni, de 1988 à 2003, les enseignant(e)s désireux de parler d’homosexualité étaient largement freinés en raison de la section 28 de l’acte de gouvernement local interdisant de faire la promotion de l’homosexualité.

En France, la controverse la plus récente date de 2011 et concerne l’introduction des notions d’identité et d’orientation sexuelles dans les manuels scolaires de science et vie de la terre. Cette initiative a engendré une importante levée de boucliers, ses opposants reprochant à l’Éducation nationale de se faire porteuse d’une supposée « théorie du genre ».

On identifie trois courants dominants d’intervention en éducation à la sexualité, qui correspondent à autant de manières d’inclure la sexualité dans le curriculum.

  • Le modèle traditionnel, préconisé par plusieurs états américains se caractérise par la promotion de l’abstinence avant le mariage, la valorisation de l’union hétérosexuelle et la condamnation de l’homosexualité. Ces programmes accentuent la construction d’un certain type de « normalité sexuelle », encensant les notions de monogamie, de relation sexuelle comme étant uniquement centrée sur la pénétration, de la conformité des partenaires aux rôles de genre conventionnels.

  • Le modèle préventif, sur lequel s’axe notamment le programme scolaire français, aborde la sexualité sous l’angle de ses risques inhérents (infections transmissibles sexuellement, grossesse à l’adolescence, violence dans les relations amoureuses, etc.) et des manières d’y faire face (principalement la contraception).

  • Quant au modèle libéral, en vigueur dans les pays scandinaves, il est axé sur la promotion du plaisir et la discussion des différentes orientations sexuelles.

L’Unesco a publié en 2010 des Principes directeurs internationaux sur l’éducation à la sexualité, mais suggère qu’une approche uniforme des contenus liés à la sexualité n’est ni possible, ni souhaitable. L’efficacité des initiatives d’éducation sexuelle dépend ainsi des influences culturelles spécifiques à chaque région.

Pas d’uniformisation des savoirs

Au-delà des contenus scolaires, le manque d’uniformisation des connaissances transmises d’une école à l’autre, même d’une classe à l’autre, règne en maître au chapitre des préoccupations. « L’éducation à la sexualité est tout à fait inégale d’une école à l’autre », constate Guillaume Cyr. « Au Québec, on a peu d’informations, autres qu’anecdotiques, sur ce qui se passe dans les écoles ».

Il faut dire que l’éducation à la sexualité a connu son lot de pérégrinations dans la province. Instaurés en 1986 comme module du cours de Formation personnelle et sociale, les enseignements liés à la sexualité ont à toutes fins utiles disparu du cursus scolaire en 2000, avec la modification du programme de formation de l’école secondaire. Malgré cette réforme des contenus, ces sujets demeuraient en théorie sous la responsabilité de l’école. Les enseignant(e)s et les personnels scolaires se partageaient donc la tâche d’évoquer, ici les mécanismes de la reproduction humaine, là la puberté, là encore, l’épineuse question des orientations sexuelles. En septembre 2015, un programme pilote d’éducation à la sexualité a vu le jour dans 19 écoles secondaires, mais n’en est encore qu’à ses premiers balbutiements.

La situation n’est ni plus simple, ni plus rose en France. L’éducation à la sexualité est obligatoire dans les écoles françaises depuis l’adoption de la loi du 4 juillet 2001. Les écoles, les collèges et les lycées sont tenus d’assurer au moins trois séances annuelles d’éducation à la sexualité. Comme au Québec, on fait rapidement le constat d’initiatives inégales en fonction des écoles et des territoires, puisqu’étroitement liées aux bonnes volontés d’enseignants et de personnels.

Le 15 juin 2016, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes publiait un rapport relatif à l’éducation à la sexualité. Ce rapport tirait la sonnette d’alarme quant aux inégalités filles-garçons en matière de sexualité : poids des attentes de genre et des stéréotypes de sexe, enjeux liés à la préservation d’une réputation féminine, popularité des violences sexistes et cybersexistes, méconnaissance du plaisir et du corps féminin, inégalité des responsabilités en matière de prévention des maladies sexuellement transmissibles et des grossesses non désirées, etc.

Comment aller de l’avant, alors, avec une éducation à la sexualité répondant dans les faits aux besoins de tous les élèves ? Le caractère inclusif du programme devrait être dans la mire des ministères d’éducation et du corps enseignant, suggère Guillaume Cyr.

« Le programme d’éducation à la sexualité devrait faire mention des réalités des personnes LGBTI, inclure une historicisation des contenus des programmes afin d’éviter de les présenter et de les percevoir comme universels, et les présenter de manière non genrée afin d’éviter la bicatégorisation par sexe. »

Selon le Groupe académique Éducation à la sexualité de Créteil, il faudrait a minima que l’on questionne la manière dont les membres des équipes éducatives se représentent eux-mêmes la sexualité. Car si les tabous en matière de sexualité sont surtout verbalisés par les jeunes, ils n’en sont pas moins partagés par les adultes à l’école

Fuente:

https://theconversation.com/education-a-la-sexualite-ou-education-a-lheterosexualite-67612

 

Fuente imagen: https://lh3.googleusercontent.com/65tW-nCuHUhwFBrOXX9QLnspp-JENp0e5GTSkfPH7uo7lzFaryfWOcOR18KskIM1z1rU=s85

Comparte este contenido:

Hablar sin tapujos, receta contra embarazos adolescentes

Por:

En un lenguaje directo, un video argentino explica a los adolescentes como vivir el sexo con placer y al mismo tiempo con cuidado. Una campaña sin tabúes, muy necesaria en los países de América Latina donde una de cada cinco mujeres son madres antes de los 19 años.

“Para que el sexo funcione bien, las dos personas tienen que tener ganas y eso significa tanto estar seguro de querer hacerlo, como de estar de humor, osea estar calientes”, dice la psicóloga Cecilia Saia, autora del video “Hablemos de sexo”, divulgado en redes sociales y destinado a adolescentes y preadolescentes.

La pieza, producida por la Fundación para Estudio e Investigación de la Mujer (FEIM), integró la campaña “Hacéte el Test de No-Embarazo” y fue también distribuido a adolescentes, para que “sepan cómo tomar decisiones libres e informadas acerca de ser madres y padres”.

«Mantener los niñas y niños en el sistema educativo o reinsertarlos, sería una intervención efectiva para la prevención del embarazo adolescente. Asimismo, generar condiciones en el sistema educativo para asegurar la continuidad educativa de las adolescentes madres o embarazadas»: Alma Virginia Camacho-Hübner.

Durante la campaña se entregó a los y las adolescentes una caja, similar a las de los test de embarazo, con información sobre el embarazo en la adolescencia y los mitos sobre cómo sucede, así como un preservativo y una explicación de cómo usarlo, detalló a IPS la presidenta de FEIM, Mabel Blanco.

La campaña se difundió por Youtube y otras redes sociales, con mensajes directos y el lenguaje propio de los adolescentes. “Esto permitió llegar a un gran grupo de adolescentes de 14 a 18 años grupo al que habitualmente es difícil llegar en campañas de este tipo”, subrayó.

Según FEIM, en Argentina diariamente nacen 300 niños de una madre menor de 19 años, equivalente a 15 por ciento de todos los nacimientos.

“Este porcentaje muestra una tendencia ascendente sostenida a lo largo de los últimos 10-15 años y además aumentaron los de menores de 15 años, osea niñas”, lamentó.

El caso argentino es un ejemplo de los que sucede en el resto de América Latina, la segunda región del mundo en tasa de fecundidad en adolescentes después de África subsahariana, con 76 hijos vivos por cada 1.000 mujeres entre 15 y 19 años, según datos de agencias de las Naciones Unidas.

Justamente, para llamar la atención sobre este problema y, en general, sobre la necesidad de promover medidas para un desarrollo en condiciones de igualdad para ellas, este año, el Día Mundial de la Población, que se celebra el 11 de julio, tiene como tema el de la inversión en las niñas adolescentes.

El Fondo de Población de las Naciones Unidas (UNFPA) precisa que una de cada cinco mujeres del Cono Sur americano (Argentina, Brasil, Chile, Paraguay y Uruguay) será madre antes de terminar la adolescencia, en un área donde más de 1,2 millones de los nacimientos anuales son de madres adolescentes.

“El embarazo y la maternidad temprana pueden traer complicaciones para la salud de la madre y el bebé, como también impactos negativos en los cursos de vida de las y los adolescentes”, puntualiza un informe de UNFPA sobre fecundidad y maternidad en el Cono Sur.

Añade que “cuando el embarazo no ha sido planificado es una clara manifestación de vulneración de los derechos sexuales y reproductivos de las adolescentes y por ende de sus derechos humanos”.

Mensajes de igual a igual

La psicóloga Cecilia Saia se sorprendió por los mitos que persisten todavía entre adolescentes, como por ejemplo que “la primera vez no se queda embarazada” o que “si quedo embarazada se quedará conmigo para siempre”.
Por eso para la “youtubera” en educación sexual, es fundamental hablar sin vueltas y como un “referente de igual a igual”. “Que te perciban como a un amigo o alguien cercano que no sea tu papá o tu maestro que quieren controlarte”.
“No se trata de explicarles que tienen que hacer o no, sino simplemente que deben basarse en el respeto, en la decisión propia y en cuidarse, sacándole el dramatismo. Nadie tiene que decirte si tenés sexo sos puta o si no tenés sos una tarada (tonta)”, ejemplificó en diálogo con IPS.

En entrevista con IPS, Alma Virginia Camacho-Hübner, asesora en salud sexual y reproductiva para América Latina y el Caribe de UNFPA, señaló que el   embarazo adolescente tiene implicaciones a nivel individual, como la morbimortalidad materna, asociada entre otros factores a los riesgos derivados de los abortos inseguros.

También multiplica la prematurez y el bajo peso de los hijos al nacer, en particular de madres menores de 15 años.

En el caso de los sistemas de salud, el costo de la atención del embarazo, parto postparto y cuidados del recién nacido, es muy superior al costo de las intervenciones de promoción y prevención del embarazo.

“Para la sociedad en su conjunto y desde la perspectiva estrictamente económica,  la maternidad temprana en aquellos países donde existe el dividendo demográfico,  representa una pérdida acelerada del dividendo demográfico”, planteó la especialista desde la sede regional de UNFPA en Ciudad de Panamá.

Eso porque “en lugar de incrementar la productividad de la economía por contar con una proporción mayor de población económicamente activa, en la medida en que aumenta la maternidad temprana, aumenta rápidamente la tasa de dependencia, es decir la proporción de población que no es económicamente activa y requiere de gastos asistenciales, familiares y sociales”, destacó.

En cuanto a la educación, el estudio sobre el Cono Sur muestra que el abandono escolar precede al embarazo.

“Por lo tanto mantener los niñas y niños en el sistema educativo o reinsertarlos, sería una intervención efectiva para la prevención del embarazo adolescente. Asimismo, generar condiciones en el sistema educativo para asegurar la continuidad educativa de las adolescentes madres o embarazadas, sería otra intervención de impacto”, consideró Camacho-Hübner.

A su juicio, el embarazo y la maternidad adolescente es un tema de inequidad, que afecta principalmente a las mujeres de los estratos socialmente más vulnerables.

“Son, de esta manera, las adolescentes en situación de pobreza, con menor educación, quienes viven en regiones geográficas menos aventajadas quienes son más proclives a ser madres adolescentes”, dijo.

Además “el hecho de ser madres a edades tempranas refuerza dichos condicionamientos, reforzando las desigualdades en la que las adolescentes madres y no madres transitan la transición a la adultez”, precisó.

“La principal consecuencia del embarazo es la interrupción de la escolaridad, aunque en muchos casos ya la han abandonado al momento de embarazarse, pero no las retoman luego por el cuidado del hijo”, acotó por su parte Bianco.

“Esto genera entonces un futuro más pobre ya que son chicas que tendrán acceso a trabajos de menor salario y podrán contribuir en menor medida al desarrollo del país. En lo personal deben postponer su vida adolescente, de salir con amigas y amigos, ir a bailar y otras actividades propias de la adolescencia”, consideró.

Es por eso que para Federico Tobar, también asesor regional de UNFPA,  “además de fortalecer la oferta de servicios de salud, educativos y de asistencia social, hay que invertir en promover la demanda con intervenciones que incentiven a las y los jóvenes a construir un proyecto de vida sostenido”.

“Esto involucra incorporar tanto incentivos económicos, como reconocimientos simbólicos, y hasta apoyos concretos a las adolescentes que ya son madres con el cuidado de los hijos, que les permita terminar la escuela y evitar la maternidad repetida, que es alta en los países”, especificó a IPS.

Entre otras experiencias positivas Tobar mencionó la iniciativa uruguaya de “Jóvenes en red”, que incluye intervenciones de reinserción escolar, laboral y la promoción de la salud sexual y reproductiva.

“Me parece importante invertir en la educación de las mujeres adolescentes que incluye la educación sexual integral y que puedan decidir si quieren o no tener hijos. El tema no es acabar con el embarazo en la adolescencia pero sí que sea elegido, que no ocurra por accidente”, destacó Bianco.

Fuene: http://www.ipsnoticias.net/2016/07/hablar-sin-tapujos-receta-contra-embarazos-adolescentes/

Comparte este contenido:

Constitucional, derecho de menores a la educación sexual,determina SCJN.

Por:  Jesús Aranda.

La Ley General de los Derechos de las Niñas, Niños y Adolescentes, que garantiza a los menores el acceso a anticonceptivos o que la enseñanza escolar se refiera a temas de preferencia sexual, es constitucional, determinó la segunda sala de la Suprema Corte de Justicia de la Nación (SCJN) al reconocer la obligación del Estado de garantizar la salud y la educación sexual de los menores.

Al negar ayer un amparo a una mujer que impugnó la norma con el argumento de que violaba el derecho de los padres a educar a sus hijos, los ministros de la sala apoyaron el proyecto elaborado por Alberto Gelacio Pérez Dayán.

La demanda presentada por Rosario Celine Becerril, madre oriunda de Aguascalientes, argumentaba que la citada ley violaba los derechos de los menores al hacer referencia a la preferencia sexual, además de discriminar a los niños y adolescentes por razón de género y por garantizar indebidamente el acceso a métodos anticonceptivos.

Afirmaba que las disposiciones referidas vulneraban ilegalmente la patria potestad de los padres y generaban un ambiente nocivo en su detrimento, además de que imponían una restricción indebida al ejercicio de la patria potestad, respecto de la intervención de éstos en la educación de sus hijos.

Sin embargo, la sala resolvió que la citada norma no busca imponer una forma de sexualidad a los niños y adolescentes, sino asegurar una educación de calidad, así como establecer acciones afirmativas para los menores que enfrentan situaciones de vulnerabilidad por cuestión de género o por su preferencia sexual.

Respecto al uso de anticonceptivos, señaló que la ley no prevé que sea una imposición para el menor recibir éstos contra su voluntad, menos aún utilizarlos, sino que la norma garantiza el acceso a dichos métodos que el Estado está obligado a proporcionar.

La ley protege el derecho humano a la escala más alto posible de salud física y mental de los menores de edad, tanto lo relativo a toda aquella información que sea esencial para su salud y desarrollo –como es la educación, sensibilización y diálogo en servicios de salud sexual y reproductiva–, como lo relacionado con el acceso a los métodos anticonceptivos y difundir la información necesaria para prevenir y dar conciencia a los menores de edad sobre los daños que puede causar un embarazo prematuro, indicó la sentencia.

Fuente: http://insurgenciamagisterial.com/constitucional-derecho-de-menores-a-la-educacion-sexual-determina-scjn/

Imagen: http://insurgenciamagisterial.com/wp-content/uploads/2016/11/lajornadasanluis.jpg

Comparte este contenido:

Argentina:»La educación sexual integral es aún un derecho no garantizado»

América del Sur/Argentina/12 de Noviembre de 2012/Autora: Eugenia Langone/ La capital

La educación sexual integral (ESI) «es un derecho» de los alumnos de escuelas de gestión pública y privada, y su aplicación es obligatoria. Así lo plantea la ley Nº 26.150, aprobada y promulgada en octubre de 2006. Pese a que el Programa Nacional de Educación Sexual Integral va tener una década, maestros, gremios docentes y organizaciones feministas saldrán mañana a la calle para hacer un «agitazo» y exigir el efectivo cumplimiento de la normativa. La limitada capacitación de los docentes, entre otros factores, hace que «la ESI sea un derecho que en Santa Fe no está garantizado en todas las escuelas y cuya aplicación no es sistemática y efectiva en las aulas», dijo Elvira Scalona, docente y autora de un libro que recopila las experiencias realizadas en la escuela media. Con la idea de romper estereotipos, prevenir la violencia machista y la les-trans-fobia, la movida exige la formación de los docentes y mayor presupuesto. «Sin ESI no hay Ni Una Menos», afirman.

Justamente fue en el Encuentro Nacional de Mujeres que se realizó en Rosario donde se autoconvocó un Frente Nacional en Defensa de la Educación Sexual Integral, conformado por docentes, maestros y gremios docentes. En Santa Fe, además de las organizaciones de mujeres, dirigentes de Amsafé y Coad gestaron el «Agitazo por la Esi», que se desplegará este sábado, de 16 a 19, en Moreno y el río Paraná, en reclamo del efectivo cumplimiento de la ley y, para eso, mayor presupuesto.

«La propuesta es sumar a las familias, a los padres, los adolescentes y los chicos», señaló Claudia Etcharry, docente de historia y secretaria de Escuela Media de Amsafé.

Habrá espacios de radio abierta, fútbol mixto y femenino, espacios de juegos y cuentos no sexistas, estampa de remeras, una volanteada y la participación de la murga Modestia Aparte, y el coro de Coad.

El espacio busca justamente pedir la efectiva implementación del programa nacional, y si bien la dirigente de Amsafé reconoció que «el Ministerio de Educación de la provincia ha avanzando y cuenta con un equipo específico destinado a la aplicación del programa», también dejó en claro que la aplicación no es sistemática en todas las escuelas y niveles.

Un derecho. A la hora de hacer un balance, Scalona EM_DASHdocente y autora de «Educación sexual integral y enseñanza de las ciencias sociales. Enfoques, sujetos y objetos para su abordaje en la escuela secundaria»EM_DASH, planteó como primera dificultad «la falta de estadísticas oficiales y de investigaciones profundas» de la labor que se desarrolla efectivamente en las aulas, y explicó que la disparidad que existe a la hora de aplicar la normativa nacional está directamente vinculada «a una capacitación que no es suficiente».

Si bien remarcó que «la nueva currícula de formación docente incluye la educación sexual integral», dejó en claro que «esta falencia afecta a los docentes formados en los viejos planes de estudio, que deben revisar los paradigmas desde los cuales se formaron en sus disciplinas para que la ESI pueda abordarse transversalmente en todas las materias como plantea la ley».

Pero sobre todo, Scalona remarcó que el programa nacional aprobado hace ya diez años «es un derecho de chicas y chicos, porque, además de ser obligatoria, la educación sexual integral está contemplada dentro de los derechos humanos y la realidad es que es un derecho que todavía no está garantizado sistemáticamente para todos los chicos».

En esa disparidad, explicó que el recibir o no este abordaje en las escuelas de Santa Fe «sigue dependiendo muchas veces de la buena voluntad de un equipo directivo y de contar con docentes capacitados, cuando en rigor es una ley y debe ser sistemática».

Un riesgo. También Etcharry apuntó «a la limitada capacitación que actualmente se ofrece en cursos virtuales» como una de las principales «dificultades para la efectiva aplicación»; y ambas aseguraron que esa formación «para nada» llega a todos los maestros y profesores de la provincia.

«Sin formación no podés exigir obligatoriedad», indicó la dirigente de Amsafé, y advirtió: «Poner un docente que no ha tenido capacitación a hablar de educación sexual integral resulta cuanto menos riesgoso, porque justamente desandar sus propios prejuicios y estereotipos es lo que el docente tiene que hacer antes de poder abordarlo junto a los chicos».

Disponible en la url: http://www.lacapital.com.ar/la-educacion-sexual-integral-es-aun-un-derecho-no-garantizado-n1280546.html

Comparte este contenido:

EDUCACIÓN INTEGRAL SOBRE SEXUALIDAD EN ZAMBIA

África/ Zambia/12 de Noviembre del 2016/ ONU

Se estima que en todo el mundo sólo 3 de cada 10 mujeres jóvenes y adolescentes de entre 15 y 24 años tienen un conocimiento correcto y amplio sobre el VIH.

Con un conocimiento insuficiente, los jóvenes están mal preparados para tomar decisiones sanas y seguras sobre su salud sexual. Sin embargo, pese a que el conocimiento constituye una base fundamental, no es suficiente para modificar por sí mismo los patrones de comportamiento ni de reducir el riesgo de infección por el VIH. Se debe combinar dicho conocimiento con las destrezas y actitudes adecuadas, que pueden enseñarse y desarrollarse a través de una educación integral de alta calidad sobre sexualidad.

Esta educación no sólo desempeña un papel importante en la prevención de resultados negativos en la salud sexual y reproductiva, sino que también ofrece una plataforma para tratar las cuestiones de género y los derechos humanos, así como para promover las relaciones infundadas en el respeto y en la no violencia. Sin embargo, la educación sobre sexualidad y el VIH con perspectiva de género y basado en la preparación para la vida solo se incluye en el plan nacional del 15% de los 78 países analizados en el Informe de Seguimiento de la Educación en el Mundo. Este ha sido creado recientemente por la Organización de las Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura.

Los programas de educación integral sobre sexualidad tendrán mayor probabilidad de contribuir a la reducción de infecciones de transmisión sexual y embarazos no deseados cuando se centran en las relaciones de género y poder que los programas que hacen caso omiso de este vínculo.

Un programa de este tipo con perspectiva de género se ha aplicado en Zambia, que es un signatario del Compromiso Ministerial de 2013 sobre la educación integral sobre sexualidad y servicios de salud sexual y reproductiva para adolescentes y jóvenes en África oriental y meridional.

El plan de acción en Zambia se centra en la pubertad, la prevención del VIH, la igualdad de género, la salud sexual y reproductiva, las relaciones y los derechos humanos. El objetivo es que los adolescentes y jóvenes de Zambia disfruten de una salud sexual y reproductiva más adecuada, así como de mejores resultados con respecto a su salud general.

Zambia cuenta actualmente con la mayor población de jóvenes de toda su historia; el 52,5% de ellos son menores de 18 años. Durante la etapa escolar de los jóvenes, los profesores y expertos en salud sexual tienen una oportunidad única para hacer llegar a los estudiantes información adecuada en materia de educación sanitaria. El inicio de la adolescencia no solo conlleva cambios físicos, sino que también expone a los jóvenes a posibles violaciones de los derechos humanos, en particular en los ámbitos de la sexualidad, el matrimonio y la maternidad.

Harriet Lilanda, estudiante de 13 años de la escuela primaria de Twalumba, en Lusaka (Zambia), considera que un nuevo programa de educación sexual es fundamental para los jóvenes. «No era fácil hablar abiertamente sobre sexualidad, pues los chicos podrían pensar que soy una chica fácil. En casa, los padres también son muy reservados al respecto; creo que la educación que estamos recibiendo en clase ahora me ayudará», afirmó.

Tanto los profesores como los estudiantes en Zambia han acogido con satisfacción la educación integral sobre sexualidad en las escuelas y valoran el impacto que tendrá en la actitud de los jóvenes.

«Tuve la necesidad de involucrarme más en la educación integral sobre sexualidad a raíz de ver cómo nuestra sociedad oculta este tipo de información», declara Agather Shindende, profesora de la escuela primaria de Kabulonga. «Recuerdo que, cuando era pequeña, nos decían que si nos sentábamos al lado de un niño nos quedaríamos embarazadas. No quiero que esta generación tenga que pasar por lo que nosotros pasamos».

Los colegios tienen el potencial necesario para contribuir a un comportamiento individual saludable, así como para impartir mejores normas sociales sobre la igualdad de género y la no violencia, pero esto no podrá llevarse a cabo si al mismo tiempo son escenario de desigualdades de género y violencia. El acceso a un entorno de aprendizaje seguro debe combinarse con la educación sobre la igualdad de género, el comportamiento no violento y la salud sexual y reproductiva universal.

«De todo lo que he aprendido, el género es lo más interesante», afirma Harriet Lilanda. «Me gusta porque nos enseña a ser igualitarios. Los niños y las niñas pueden hacer las mismas cosas: matemáticas, ciencias, economía doméstica y dibujo técnico. He aprendido que debemos respetarnos los unos a los otros y que las tareas del hogar deben realizarlas tanto los niños y como las niñas».

Las diferentes prácticas relacionadas con el género, las normas y los valores influyen en las relaciones, la reproducción y la sexualidad. Las relaciones desiguales de género hacen que sea difícil para las mujeres y las niñas tomar decisiones sobre su sexualidad, además de aumentar su vulnerabilidad a la violencia, al matrimonio precoz y a resultados adversos en lo que respecta a su salud sexual y reproductiva.

Agather Shindende valora los beneficios de la educación integral sobre sexualidad y poco a poco comienza a ver los resultados. «La actitud y el comportamiento de los alumnos con respecto a las normas de género están mejorando lentamente, especialmente entre los niños», afirma. «Antes, los niños nunca querían cursar asignaturas como economía doméstica porque consideraban que era sólo para niñas. Hoy en día, sin embargo, de un total de 45 alumnos, 20 son varones y fueron ellos mismos los que escogieron voluntariamente economía doméstica como una de sus asignaturas optativas. Esto pone de manifiesto que la enseñanza de la educación integral sobre sexualidad desde una edad temprana puede abrir las mentes de nuestros jóvenes. También tenemos muchas niñas que van a clases de arte y diseño, incluyendo el dibujo técnico, que antes eran exclusivamente para niños».

Si las mujeres jóvenes y adolescentes, antes de ser sexualmente activas, tienen acceso a una educación integral sobre sexualidad apropiada para su edad, es más probable que tomen decisiones fundamentadas sobre su sexualidad y que enfoquen sus relaciones con más confianza en sí mismas. Se ha comprobado además que la educación integral sobre sexualidad está vinculada a un mayor uso del preservativo entre las adolescentes, a un incremento en el número de mujeres jóvenes que realizan voluntariamente las pruebas del VIH y a una reducción de embarazos adolescentes. Estos beneficios son particularmente visibles cuando la educación integral sobre sexualidad se suma a servicios sanitarios no relacionados con el centro educativo ofrecidos en un entorno libre de estigma donde los jóvenes se encuentren cómodos.

Fuente:http://www.unaids.org/es/resources/presscentre/featurestories/2016/november/20161109_zambia

Comparte este contenido:

La educación de las niñas es un antídoto contra la violencia

Por: Valeria Méndez de Vigo 

Se cumple ahora un mes del secuestro de 276 niñas y jóvenes de una escuela de Chibok, en el Estado de Borno, al noroeste de Nigeria, por el grupo terrorista Boko Haram. Los medios de comunicación se han hecho eco de la estremecedora noticia y las redes sociales se han llenado de fotos de numerosas personalidades con el hashtag Bring back our girls. No se trata de un caso aislado, sino que son muchos los casos en los que la educación es objeto de violencia, como señala UNESCO en su Informe Una crisis encubierta: conflictos armados y educación.

Sin llegar a esta violencia tan radical y explícita, todavía hoy hay 57 millones de niños y niñas- 31 millones son niñas- que no tienen acceso a la educación. Solo en Nigeria, hay diez millones de menores sin escolarizar- el 44% son niñas-. De las 774 millones de personas analfabetas en el mundo, dos tercios son mujeres. Tal y como señala UNESCO, sólo el 20% de los países de bajos ingresos tienen igual número de niñas que de niños en primaria. En Sudán del Sur, por ejemplo, una joven tiene el triple de posibilidades de morir de parto que de finalizar la primaria.

Pero estas niñas y jóvenes de Chibok iban a la escuela, sobreponiéndose a obstáculos prácticamente insalvables como la pobreza, el trabajo en el hogar, las prácticas sociales discriminatorias y los entornos inseguros y violentos. Y han sido víctimas de la violencia por ejercer el derecho a esa educación que les permitirá aumentar sus ingresos en el futuro, obtener un trabajo, evitar los matrimonios tempranos, espaciar los embarazos, ser conscientes de sus derechos o participar en las decisiones que les afectan. En definitiva, transformar sus vidas y las de sus comunidades. Por ello, la violencia contra ellas supone un ataque contra cualquier atisbo de transformación individual o colectiva.

¿Cómo se puede promover la educación de las niñas en condiciones de seguridad y equidad en Nigeria y en otros países del mundo?

Es evidente que el gobierno de Nigeria y la comunidad internacional deben hacer todo lo posible para rescatar a las niñas y jóvenes secuestradas y establecer los sistemas y mecanismos necesarios para que estos delitos no queden impunes. También deben asegurar la protección de las niñas y garantizar su derecho a la educación gratuita y de calidad. En Nigeria y en otros países hay que destinar la suficiente inversión y aplicar incentivos y becas para niñas y jóvenes. Hay que tomar medidas para que las escuelas sean lugares accesibles, seguros y libres de violencia. Es necesario propiciar que las escuelas sean espacios de aprendizaje con calidad y con equidad y procurar formación a docentes para que sean sensibles a las cuestiones de género, contratar a maestras que puedan servir como modelos y eliminar los estereotipos sexistas de los currículos, los materiales de enseñanza, las prácticas docentes o la gestión de las escuelas.

No hay nada más transformador de una realidad injusta, no hay mayor antídoto contra la violencia y la sinrazón, que la educación de las niñas y las mujeres. Como bellamente expone Malala Yousefai, la joven activista pakistaní tiroteada por los talibán por ejercer su derecho a la educación: «Libremos una gloriosa lucha contra el analfabetismo, la pobreza y el terrorismo, levantemos nuestros libros y nuestros lápices, pues son las armas más poderosas. Una niña, una maestra, una pluma y un libro pueden cambiar el mundo. La educación es la solución«.

[Pueden leer más sobre este asunto ene l informeLas niñas a clase. Una cuestión de justicia, publicado por Entreculturas en 2011.]

Fuente: http://elpais.com/elpais/2014/05/14/3500_millones/1400043600_140004.html

Comparte este contenido:

Kenia: Cuentos de marionetas contra el abuso infantil en Nairobi

Kenia/10 noviembre 2016/Fuente: El Tiempo

32 % de mujeres y el 18 % de hombres aseguran haber sido víctimas de agresión sexual cuando niños.

Cuando Baba Ngwashe, un hombre de facciones duras y piel áspera, se acerca a la pequeña Kasupu y le ofrece un caramelo a cambio de un beso, centenares de voces gritan al unísono para prevenir a la niña y ahuyentar al agresor, que no tiene más remedio que desistir.

Baba Ngwashe y Kasupu solo son marionetas y los chillidos salvadores proceden de las gargantas de los niños que asisten a una función organizada por Médicos Sin Fronteras (MSF) en la que, además de divertirse, aprenden a reaccionar ante casos de violencia sexual, muy comunes en Kenia.

 «Las marionetas cuentan historias que los niños pueden identificar con sus propias experiencias. Son situaciones que han visto en casa, en el colegio o en su barrio», explica Katherin Bikery, que coordina los programas de concienciación de MSF en Mathare y el resto de barrios chabolistas del este de Nairobi.

Las agresiones sexuales a menores de edad son una lacra que tiene un gran impacto en la sociedad keniana: el 32 % de las mujeres y el 18 % de los hombres aseguran haber sido víctimas de algún tipo de agresión sexual cuando eran menores, según datos de Unicef.

La clínica de MSF en Mathare, uno de los pocos centros que da servicio a una zona donde viven alrededor de dos millones de personas, recibe una media de unos 200 casos de agresión sexual al mes, de los cuales casi el 60 % son menores y, de estos, prácticamente la mitad tienen 12 años o menos.

«Después de comenzar a tratar a niños víctimas de agresiones o abusos sexuales vimos que muchos de ellos no podían describir lo que les había ocurrido o ni siquiera sabían que no está bien que un adulto haga ciertas cosas«, añade Katherin.

Por eso decidieron contactar con la compañía de teatro Dynamic Puppetry, que lleva más de cinco años creando espectáculos sobre violencia sexual, para que diseñara una obra que tuviera un mensaje claro y fácil de recordar.

«Los niños son más listos de lo que creemos y pueden recordar muchas cosas… si se las presentamos de la forma adecuada, ya que a veces tienen poca capacidad de atención y se distraen con facilidad», confiesa entre risas Yusuf Kolya, miembro de la compañía.

Katherin y su equipo vuelven de forma periódica a escuelas en las que han realizado algún tipo de campaña, y en la mayoría de las ocasiones «los niños recuerdan el argumento de la obra y el nombre de las marionetas e incluso hay padres que nos dicen que sus hijos les han contado la historia».

El hecho de hacer campañas para niños también permite trabajar desde muy temprano los tabúes que existen alrededor de las violaciones y el estigma que sufren las víctimas cuando denuncian el caso ante las autoridades, que a menudo tardan en actuar.

Cuando MSF abrió la clínica de Mathare en 2008, apenas un centenar de personas se atrevía a visitarla para recibir tratamiento.

Ahora, tras años de duro trabajo para ganarse la confianza de la comunidad, el centro trata a más de 2.000 víctimas de violencia sexual al año.

Kolya y su compañero plantean escenarios realistas en los que hay un conflicto, en este caso un hombre que intenta aprovecharse de una niña, y los menores los analizan para encontrar opciones que ayuden a Kasupu a prevenir el abuso o, en una situación más grave, denunciarlo.

En la obra, el inspector Macho (inspector Ojos, en swahili), cuya marioneta es un Homer Simpson de mirada fija y ausente, llega justo a tiempo para evitar que Baba Ngwashe siga atosigando a la pequeña y le da un par de coscorrones para espantarlo.

Luego se gira hacia el público, que le vitorea por haber puesto fuera de peligro a la niña, y recita un número de teléfono de MSF al que pueden llamar las 24 horas del día en caso de que tengan una emergencia: «Cero, Cinco, Cero…» y antes de que haya podido acabar los niños se le adelantan y completan el número.

Fuente:http://www.eltiempo.com/mundo/africa/cuentos-de-marionetas-contra-el-abuso-infantil-en-nairobi/16744491

Comparte este contenido:
Page 90 of 116
1 88 89 90 91 92 116