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Canadá: École privée ou publique, laquelle est plus populaire? La réponse en cartes

América del Norte/Canadá/Octubre de 2016/Autora: Ximena Sampson/Fuente: Radio Canada

RESUMEN: En primaria, las tasas de asistencia de las  instituciones privadas en el mundo aumentó de 8,5% en 1980 al 13% en 2013, poco más de uno de cada ocho niños. En la escuela secundaria, por contra,  uno de cada cuatro niños no se encuentra en el sector público. La proporción aumentó del 19% en 1998 al 23% en 2013. Estos promedios globales, sin embargo, ocultan grandes disparidades. Mientras que en algunos países menos del 1% de los estudiantes asiste a escuelas privadas, en otros es la mayoría de los niños en edad escolar que no está en la red pública. Pero todavía es necesario saber a qué nos referimos cuando hablamos de la educación privada. «¿Es que es totalmente gasto o son instituciones del Estado financiados por donantes como las instituciones religiosas o grupos de la comunidad? «, Se pregunta Abdoulaye Anne, profesor de la Facultad de Ciencias de la Educación de la Universidad de Laval.

Au niveau primaire, le taux de fréquentation du privé dans le monde est passé de 8,5 % en 1980 à 13 % en 2013, soit un peu plus d’un enfant sur huit. Au secondaire, par contre, c’est près d’un enfant sur quatre qui n’est pas dans le secteur public. La proportion est passée de 19 % en 1998 à 23 % en 2013.

Ces moyennes mondiales cachent cependant de fortes disparités. Alors que dans certains pays moins de 1 % des élèves fréquentent des écoles privées, dans d’autres c’est la majorité des écoliers qui n’est pas dans le réseau public.

Un privé à plusieurs vitesses

Mais encore faut-il savoir à quoi on fait référence quand on parle d’enseignement privé. « Est-ce qu’il s’agit d’établissements entièrement à la charge de l’État ou financés par des donateurs tels que des institutions religieuses ou des groupes communautaires? », s’interroge Abdoulaye Anne, professeur à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval.

Dans les pays en développement, ces établissements diffèrent par leur forme de financement, mais aussi par leur mode de fonctionnement. « Il y a un secteur privé structuré, qui livre la marchandise et arrive à faire graduer les élèves », soutient M. Anne. « Mais parallèlement à cela, il y a un privé avec des « édupreneurs », des entrepreneurs en éducation qui essaient de faire de l’argent, et qui n’a ni des enseignants bien formés ni des structures adéquates. »

À la différence de ce qui arrive dans les pays développés, les États ne contrôlent pas toujours ce qui se fait dans ces écoles, donc les résultats ne sont pas toujours à la hauteur des attentes.

« C’est un des enjeux du développement de l’éducation dans le Sud », affirme le chercheur. « On s’attend à ce que le privé et les organisations de la société civile relaient l’État dans ses fonctions régaliennes traditionnelles et qu’ils accompagnent l’émergence [des écoles privées]. Mais, dans les faits, on est loin d’avoir un privé organisé et on n’a pas le contrôle et les évaluations qui devraient venir avec ça. »

L’influence des OMD

La forte présence du privé dans les pays en développement a été encouragée par l’ONU dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), dont une des priorités est justement d’assurer une éducation primaire pour tous, rappelle Christian Maroy, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en politiques éducatives de l’Université de Montréal.

« Pour des États qui n’en avaient pas forcément les moyens, la solution du privé a été considérée comme un substitut, dans un contexte idéologique plus global, qui était de valoriser l’offre d’enseignement privé, certains défendant l’idée que c’était aussi bien que le public. Il y a donc un contexte idéologique qui a joué et aussi un contexte financier. »

Dans les pays africains, la création d’écoles primaires, auparavant inexistantes, est donc passée par des partenariats privé-public.

Une longue histoire

Dans les pays du Nord, la situation est tout autre. C’est l’enseignement privé, offert par des congrégations religieuses, qui est arrivé avant l’enseignement public. « L’enseignement privé est relié à des compromis passés entre l’Église et l’État dans les années 60 », précise Christian Maroy. « Il y a eu un pacte scolaire et l’enseignement privé a été reconnu et financé par les pouvoirs publics, ce qui fait que l’accessibilité est beaucoup plus facile. »

C’est pour cela que dans certains pays, dont la France et surtout la Belgique, le taux de fréquentation des écoles privées, majoritairement catholiques, est assez élevé. Ces écoles sont très régulées et doivent respecter les exigences du ministère de l’Éducation.

Aux Pays-Bas, si le taux de fréquentation du privé est si bas, c’est parce que les écoles religieuses ont été intégrées au réseau public, explique M. Maroy. « En Belgique, la même tendance est en cours, alors, peut-être que dans 10 ans, les écoles privées seront considérées comme des écoles publiques », ajoute-t-il.

Des parents de plus en plus exigeants

Un autre élément qui explique ce récent essor du privé est la demande des parents, selon Christian Maroy. « Les parents de classe moyenne et favorisée tendent à être inquiets par rapport à l’avenir professionnel et social de leurs enfants, à leur bien-être en général et se penchent de plus en plus sur la qualité de leur scolarisation. »

De plus, ils souhaitent pouvoir choisir ce qui leur convient le mieux. Pour l’un, ce sera une concentration en sports, pour l’autre, en arts dramatiques ou en musique.

Enfin, certains gouvernements ont choisi d’encourager le développement de l’enseignement privé en pensant que la concurrence entraînerait une amélioration du public, parfois perçu, à tort ou à raison, comme moins efficace. Pourtant, soutient Christian Maroy, les différentes études qui ont été faites sur la question sont très controversées et aucune n’a réussi à démontrer clairement les bienfaits de cette concurrence pour le public. Au contraire, cela provoque plutôt des effets négatifs.

« Ça va augmenter une forme de ségrégation entre établissements », explique-t-il, « c’est-à-dire une concentration d’élèves favorisés socialement ou d’élèves forts sur le plan scolaire […] cet effet de ségrégation entre établissements a conduit à des tas de problèmes en termes d’inégalités d’apprentissage et de cohésion sociale. »

Fuente: http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2016/10/07/006-ecoles-publiques-privees-monde-education.shtml

Imagen: http://www.liveandlearn.mx/bondades+de+estudiar+prepa+en+Canada

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El lucro, algo más que dinero

Por: Taeli Gómez Francisco

Cuando se habla del lucro en Educación Superior y se emiten opiniones como “lo sabíamos…difícil que cambie”, la presencia de una frustración insuperable se hace inminente.  “La inversión privada colabora con el aumento de cobertura y calidad”, connota una ignorancia interesada. Pero si el Estado contribuye con ello, es un abuso a un país entero.

En el contexto de la discusión sobre la Reforma Educacional, no han faltado las Comisiones legislativas que dan cuanta del cómo se lucra, sumado a investigaciones científicas y periodísticas que evidencian quiénes lo hacen y cómo se gastan las ganancias.Y ahora último, estableciéndose pruebas irrefutables de cómo se negociarían los sueños de familias enteras en la bolsa de EE.UU. Ante eso no queda más que decir que el conocimiento nos hace responsables.

El lucro como ganancia o provecho que se saca de algo, según la RAE, es inmanente al sistema económico actual, sin embargo, cabe preguntarse ¿todo es susceptible de ser un negocio? o ¿con todo se puede lucrar?

En ese sentido, ¿la formación de seres humanos puede ser susceptible de ser fuente de ganancia? De paso, ¿las ilusiones, la responsabilidad social, también? Además ¿todas las personas pueden generar lucro,o a lo menos existen restricciones legales y/o éticas que se lo impiden?

Desde esta perspectiva no resulta extravagante la relación de procesos penales- educación superior,  educación superior-capitales internacionales, profesionales jóvenes-cesantía, modelos educativos-competencias-productividad.

En este contexto, a pesar que el lucro en las universidades no está tipificado como delito en el Código Penal, parece estar escrito en la conciencia social como ilegítimo.

Ahora bien, ante la pregunta sobre las consecuencias a las que se expone un país que ha dejado de identificar a la Educación Superior con la formación de profesionales, y que por el contrario, la asocia a números, ranking, estadísticas, mercantilización y lucro, convoca a una reflexión profunda. El filósofo de la complejidad Edgar Morin, propone, para la formación de un pensamiento complejo, un principio que denomina hologramático, el cual sucintamente señala, que en la parte está inscrito el todo, como por ejemplo,en el  ADN, está la información de una persona.

En este mismo sentido, si para José Martí “educar es depositar en el hombre toda la obra humana que le ha antecedido, es hacer a cada hombre resumen del mundo viviente”,para  una Educación Superior sustentada en el negocio-lucro el proceso educativo por mínimo que sea, está afectado por la competitividad y obtención de dividendos.

Así, los docentes exigidos a realizar publicaciones en revistas indexadas y proyectos financiables, porque ello favorece la entrada de recursos y se valoran como capital productivo; la creación de carreras y programas de pos grado se crean no para fortalecer  las demandas solventes; la investigación para suministrar a una aplicación interesada y por último, el aula en actividad desprovista de estética, reflexión y pausa.

En última instancia, estamos en presencia de una nueva cultura educativa que promueve competencia, ausencia de responsabilidad social, ética utilitarista y lo que es peor aún, una alienación que separa al humano del humano y a éste de su cuerpo natural, y lo vuelve un medio de ganancia. Un ADN de una generación futura, en peligro de extinción.

Fuente: http://opinion.cooperativa.cl/opinion/educacion/el-lucro-algo-mas-que-dinero/2016-09-06/064737.html

Imagen: http://www.mercado.com.ar/notas/mercado-plus/8020272/8-de-cada-10–optan-por-educacin-privada

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Canadá: National spending on public education grows $18 billion over a decade even as enrolment falls: Fraser Institute

América del Norte/Canadá/Octubre de 2016/Autora: Ashley Csanady/Fuente: National Post

RESUMEN:   La compensación de los maestros está haciendo subir los costos de la educación en Canadá incluso cuando cae la inscripción de estudiantes en todo el país, según un informe del Instituto Fraser. El gasto en educación aumentó en más de un 41 por ciento desde 2004 hasta 2014,  desde un 44,3 $ millones a $ 62,6 billón – un aumento de casi $ 18 mil millones. Al mismo tiempo, la matrícula total se redujo en alrededor de 200.000 estudiantes. Eso significa que la financiación por alumno en general ha aumentado, los autores del informe dicen,que la mayor parte de ese aumento se va a los sueldos maestros, prestaciones y pensiones. «Estamos gastando una mayor proporción de cada dólar que gastamos en nuestras escuelas públicas sobre la remuneración de los maestros», dijo DEANI Van Pelt, director del Centro Barbara Mitchell para el Mejoramiento de la Educación en el Instituto Fraser.

Teacher compensation is driving up education costs in Canada even as student enrolment falls across the country, a new Fraser Institute report finds.

Education spending increased by more than 41 per cent from 2004 to 2014, or from $44.3 billion to $62.6 billion — a spike of almost $18 billion. At the same time, overall enrolment declined by about 200,000 students.

That means overall per-student funding has risen, the report’s authors say, and the bulk of that increase is going to teachers’ salaries, benefits and pensions.

“We’re now spending a larger share of every dollar we spend on our public schools on teacher compensation,” said Deani Van Pelt, director of the Barbara Mitchell Centre for the Improvement of Education at the Fraser Institute.

She said that in 2004, 72 cents of every dollar spent on education went to compensation. It’s now 74 cents: “We have experienced a dramatic increase in what we spend on education in Canada and over 78 per cent of that increase has gone to teacher compensation.”

“Alberta stands out,” Van Pelt said, as that province has increased spending on compensation by 80 per cent. And Ontario has more than doubled how much it spends on teacher pensions in that decade, with spending in that area increasing by 106 per cent even as the province struggled to rein in public-sector compensation costs.

However, critics of the Fraser Institute and proponents of public education say the findings are a bit misleading — would parents say those dollars are misspent if it means fewer children in each classroom?

“The Fraser Institute’s observation that ‘governments are spending more dollars and a greater share of total education spending on teacher compensation, with increasing shares going towards fringe benefits and pensions’ is designed to prompt us to ask whether teachers are deserving of the compensation they receive,” said Charles Ungerleider, a professor of sociology of education at the University of British Columbia. “Canada enjoys one of the best-performing public education systems in the world, in part because it has a well-educated and prepared cadre of teachers.”

Of the $18-billion increase between 2004 and 2014, about 78 per cent of the hike went to teacher compensation. Of that increase, the bulk of the cost spike went to teachers’ pensions. National spending on their retirement nearly doubled over the decade, from $2.3 billion to $4.3 billion.

While the Fraser report, titled Understanding the Increases in Education Spending in Public Schools in Canada, didn’t dig into why pension costs were so high, expert Bill Tuft said it’s an effect of a cycle.

“Mainly it’s because of the rapidly increasing salary costs,” he said. “The contributions are based on a portion of the salary and as the salary costs go up, the pension costs go up.”

Fuente: http://news.nationalpost.com/news/canada/canadian-politics/national-spending-on-public-education-grows-18-billion-over-a-decade-even-as-enrolment-falls-fraser-institute


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Protests force week-long shutdown at South African universities

África/Sudáfrica/Octubre de 2016/Autor: Tiisetso Motsoeneng/Fuente: Reuters

RESUMEN: El costo de la educación universitaria, prohibitivo para muchos estudiantes negros, se ha convertido en un símbolo de las desigualdades que perduran en Sudáfrica durante más de dos décadas después del fin del apartheid. Las protestas estallaron en primer lugar el año pasado, luego moderó cuando el gobierno congeló los aumentos de las tasas y creó una comisión para investigar el sistema de financiación de la educación. Pero el malestar continuó  ya que dijo el 19 de septiembre  que las tasas seguirían subiendo. El martes la policía disparó granadas aturdidoras, balas de goma y gases lacrimógenos después de que los estudiantes exigieran educación gratuita en el campus de Johannesburgo arrojando piedras contra la policía.

Clashes between police and students protesting about the cost of education forced South Africa’s Wits and Cape Town universities to suspend classes on Wednesday for the second time in less than a month.

The cost of university education, prohibitive for many black students, has become a symbol of the inequalities that endure in South Africa more than two decades after the end of apartheid.

Protests first erupted last year, then eased off as the government froze fee increases and set up a commission to look into the education funding system. But unrest has boiled up again since the commission said on Sept. 19 that fees would continue to rise.

A spokeswoman for the University of the Witwatersrand, known as Wits, and which reopened on Monday after protests last month forced a shutdown, said late on Tuesday that classes would be canceled until Oct. 10.

«We have agreed to suspend the academic program,» Shirona Patel said.

Police on Tuesday fired stun grenades, rubber bullets and tear gas after students calling for free education at the Johannesburg campus threw stones at police and flipped one vehicle. The university said some protesters had earlier pulled lecturers out of their offices as they prepared to restart classes after the shutdown called on Sept. 20.

Wits, which has been the epicenter of the protests, conducted a poll last week asking students if they wanted go back to class.

Some 77 percent of the 21,730 students who voted supported the resumption of lessons but clashes between students over whether classes should resume were reported on Wednesday.

The University of Cape Town (UCT), which had hired private security guards to help police the campus, said it would be shut down for the rest of the week due to safety concerns.

UCT spokeswoman Pat Lucas said that protesters had in the early hours of Wednesday attacked private security guards, broken into some buildings and started fires. Eight students had been arrested in the preceding day’s violence.

Fuente: http://www.reuters.com/article/us-safrica-protests-idUSKCN1250JJ

 

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Que todas las verdades se toquen

Por: Manuel Rosenbluth y Valentina Zúniga

Se dice que la educación es el espacio donde todas las verdades se tocan. Sin embargo, vemos como la mercantilización de nuestra educación ha producido una segregación socioeconómica que no permite que las instituciones de educación superior puedan ser un punto de encuentro para las diferentes verdades que componen nuestro país.

Este año, tuvimos la oportunidad de trabajar en conjunto con Madres y Padres Universitarios de la U. de Chile (MAPAU). En conjunto con la vicepresidencia de la FECh y MAPAU, participamos de la organización del II Congreso Nacional de Madres y Padres Universitarios, trabajo que aportó en la discusión de problemáticas comunes y que acordó la presentación de un proyecto de ley sobre protección y no discriminación a la maternidad y paternidad estudiantil.

Así, con mucha alegría de poder haber sido parte de este proceso, vemos con esperanza que la entrega de este proyecto de ley pueda cambiar las condiciones en las cuales deben desenvolverse miles de estudiantes que hoy se encuentran realizando labores múltiples: criar, estudiar y luchar día a día por poder construir un camino que permita un futuro mejor.

El trabajo apunta al reconocimiento de dichas labores por parte y como responsabilidad de las instituciones educativas.

Hay quienes podrían decir que es un proyecto menor, que es dirigido solo a un porcentaje de los estudiantes. Sin embargo, creemos que este proyecto no sólo viene a abrir un espacio a un grupo de estudiantes que presentan mayores tasas de deserción sino que abre un espacio para todos los estudiantes que por diferentes razones, no son estudiantes el 100% de su tiempo. En el caso de los estudiantes madres o padres, termina prácticamente siendo dicotómico el terminar de buena forma los estudios y ser una madre o padre presente.

Este proyecto de ley viene a poner sobre la mesa el modelo de estudiante que hoy tiene mayor probabilidad de éxito por los criterios de mercado que rigen a las instituciones educativas: un estudiante que sale a los 18 años de la enseñanza media, que entra a la universidad, que se dedica solamente a sus estudios, que egresa, posteriormente trabaja y comienza el desarrollo de la opción de vida que este desea.

Creemos que esta es una barrera que debe romperse: estudiantes que son madres o padres o que legítimamente quieran desarrollarse como estos durante su periodo de estudios, estudiantes que tienen el cuidado de otras corresponsabilidades (familiares, parientes u otros), estudiantes que trabajan tanto por necesidad como por opción, deportistas, líderes sociales no pueden estar decidiendo entre llevar adelante sus estudios y desenvolverse legítimamente en otras áreas de su vida.

Es por esto que creemos que las instituciones educativas deben comenzar a dar un giro en torno a cómo se materializa el derecho a la educación con realidades que hoy son parte de nuestra sociedad, no desde el punto de vista de brindar ayuda sino desde el punto de vista del ejercicio del derecho y de la no discriminación a realidades que son distintas.

El modelo neoliberal de educación no solamente arrasó con la educación pública ni se quedó en la mera segregación económica: hay alternativas de vida que difícilmente pueden encontrar un espacio para el desarrollo digno de los derechos que todos y todas deberíamos tener, en este caso, el derecho a la educación.

Seguiremos incansablemente trabajando por dar este primer paso respecto al proyecto de ley de protección y no discriminación de la maternidad y paternidad estudiantil, porque sabemos que su significado y también estamos conscientes de que avanza en cambiar la forma en la que entendemos el modelo educativo chileno.

Invitamos a todas y todos los parlamentarios a pronunciarse y a aprobar este proyecto de ley. No aceptaremos un rechazo como respuesta desde ningún sector, porque creemos que hoy los estudiantes padres y madres deben tener igualdad de oportunidades y porque la forma en que se ha llevado adelante este proceso es un ejemplo.

Un proyecto creado desde la organización estudiantil es muestra de que los estudiantes no estamos para dejar todo igual sino que estamos para cambiarlo todo. Avanzamos con proactividad, trabajo y propuestas concretas. Construyamos esa universidad donde todas las verdades se tocan.

Fuente: http://www.eldinamo.cl/blog/que-todas-las-verdades-se-toquen/

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Pavlov, lucrum y los tiempos posmodernos

Por: José Joaquín Brunner

Ha vuelto a despuntar el tópico “lucro en educación superior” a través de la agenda medial. Y como ya es costumbre, al toque de la campana sigue el reflejo condicionado que estudió el ruso Iván Petróvich Pávlov en la segunda mitad del siglo XIX. Ante el estímulo de los medios la reacción es inmediata y fulminante: fin al lucro, lucro maldito, inmoralidad del lucro, lucro es estafa, negociantes de la educación, educación pirata, lucro deshonesto, lucro vil; en fin, el turpe lucrum del cual hablaban los teólogos medievales.

Esta respuesta pavloviana ante la mera mención del lucro tiene dos consecuencias relacionadas entre sí.

Por una parte, activa una cadena simbólica que moviliza significados latentes, tales como: Universidad del Mar, educación de mercado, neoliberalismo, verdadero robo, privados inescrupulosos, universidades truchas, CAE, endeudamiento asfixiante, idolatría del dinero, contaminación ambiental de la educación, comercialización del conocimiento, gobiernos de la Concertación, polución ética, egoísmo individualista, mercantilización, instituciones empresa, muerte del alma mater.

Por otra parte, esa reacción pavloviana paraliza cualquiera deliberación pública seria y reflexiva sobe el tópico e inhibe la deconstrucción de esa cadena simbólica. No se alcanza a articular la conversación cuando ya la salivación del discurso estigmatizador inunda el espacio del pensamiento crítico. Tal es el ruido mediático que provoca la mera mención del vocablo-campana, cuyo eco luego se difunde por las redes sociales adquiriendo allí resonancias virulentas, que se torna imposible argumentar, intercambiar puntos de vista, ponderar y evaluar, invocar experiencias, citar evidencias, exigir lógica y aprender mutuamente entre los participantes en un diálogo.

Efectivamente, en un clima pavloviano de reflejos condicionados se imponen las opiniones ruidosas, machacones, repetitivas, automáticas, no pensantes. Es el reino de las reacciones automáticas y poco elaboradas, de código lingüístico restringido y autoritario, de cadenas simbólicas que operan sobre el esquema estímulo-respuesta donde no caben la refutación, la diversidad de explicaciones, la polémica.

Vence la retórica apabullante que no busca persuadir, sino, meramente, salivar.

Por lo mismo, el pavlovismo es poco propicio para el aprendizaje reflexivo y crítico. Es un conductismo primitivo: estímulo, respuesta; condicionamiento, conducta; reforzamiento, adquisición.

El lucro, al quedar atrapado en esa lógica esquemática, lineal y simplista, solo admite un discurso con las mismas características banales. Esto es, un discurso que declara la absoluta incompatibilidad entre lucro, conocimiento y educación. Cualquier contacto de la academia con el mercado mediado por dinero es considerado horrible y condenado a las hogueras del infierno.

II

Sin embargo, esta visión de las cosas es perfectamente anacrónica. Arranca de la condena impuesta a los sofistas por la posición platónica en la cultura filosófica griega que luego se proyecta hacia la Edad Media, momento en que queda reflejada en la máxima: “Scientia donum dei est, unde vendi non potest”; el conocimiento es un don de Dios, por eso no se puede vender. Esta máxima platónico-monástica pasa a ser doctrina oficial de la Iglesia durante los Concilios lateranenses tercero y cuarto de los años 1179 y 1215, respectivamente.

De esos tiempos se conservan, según señala un historiador, los ásperos testimonios y las críticas de San Bernardo: la condena contra “los que quieren aprender para vender su scientia: para tener dinero, para tener poder”. De San Bernardo se hace eco un modesto pero atento maestro parisino, Maurizio de San Vittore: los jóvenes, a los que observa y condena, dice él, “solicitan aprender no para adquirir sabiduría y ciencia, sino para prostituirse vendiendo su arte, para tener alabanzas humanas o para ganar dinero. Y por esto, indignos de la sabiduría adquirida, en realidad no venden nunca la verdad”.

El rechazo contemporáneo del lucro en sentido amplio -que se extiende a la comercialización del conocimiento, la mercantilización de la educación y la empresarialización de las universidades, a los aranceles y el crédito estudiantil- comparte con las antiguas condenas un mismo espíritu de pureza aristocrática y de separación del alma que vive de ideas por contraste con el cuerpo impuro que vive del mercado.

Ya Max Weber había observado que uno de los límites que encuentra el mercado es precisamente aquel impuesto por el tabú cultural de negociar con los bienes sagrados. El lucro constituye precisamente una forma de polución de aquellos bienes (los conocimientos), que son un don de Dios y como tales no deben ser transados en la plaza del mercado.

El anacronismo de esta visión es total, lo cual no significa que carezca de eficacia en el terreno simbólico de las ideologías.

III

En efecto, vivimos tiempos de capitalismo académico, donde el conocimiento es una de las mercancías más preciadas y el motor schumpeteriano de las economías basadas en la innovación. La universidad hace rato que dejó de ser una torre de marfil, como postulaban los neohumanistas alemanes de la época de Humboldt -pastores protestantes varios de ellos- representantes de una aristocracia del espíritu y de un Kulturstaat, un Estado de cultura.

Hoy las universidades son llamadas a trabajar eficientemente por una economía competitiva; deben involucrarse con el sector productivo y su capital humano es medido cada día según indicadores de desempeño y resultados. Forman una triple hélice con el gobierno y las empresas para generar productos y servicios de información y conocimiento que deben ser valorizados por el mercado. Son premiadas e inducidas a obtener ingresos propios, para lo cual el Estado crea mecanismos e incentivos que les permitan desarrollar negocios lucrativos. Incluso, se sostiene que ninguna universidad puede dejar de producir un excedente y que tal sería un indicador esencial de su solidez y capacidad de generar valor para la sociedad.

Dicho en otras palabras, las universidades en estos tiempos posmodernos son cada vez más parte y pieza de una cadena de valor, del entramado productivo de la sociedad. Son unidades performativas cuya centralidad para la economía y el bienestar de las naciones las transforma en algo completamente distinto de las bucólicas comunidades platónico-monásticas de adoradores de la “scientia donum dei est“.

Por todo esto, la reacción pavloviana frente al lucro es algo tan completamente inútil como ingenuo. Pues una vez más, como dice aquella famosa frase, el problema está en la economía (it’s the economy, stupid!), y no en la naturaleza jurídica del proveedor. En el capitalismo académico y no en la academia capitalista. En el mercado global y no en alguna peculiar maldad local.

El espíritu comercial smithsiano (de Adam) que se ha difundido entre los pueblos del mundo -desde China hasta Canadá, desde el norte hasta el sur- no se manifiesta esencialmente en lucro, sino en la orientación de la vida hacia al mercado, en la competencia, en la ética (sí, protestante) del trabajo, en la medición de los desempeños, la performatividad y el deseo faustiano de controlar el mundo para transformarlo, en la civilización del esfuerzo y la cultura de la innovación permanente de base científico-tecnológica. Como dicen las voces celestiales de Goethe al final del drama del Fausto: a aquel que se empeña y trabaja incansablemente lo absolveremos.

Entre las fuerzas del intercambio, la laboriosidad, el productivismo, las mediciones taylorianas, los incentivos y sus expresiones schumpeterianas en los mercados -la incesante destrucción creativa- y las fuerzas del espíritu, la contemplación, el platonismo de las ideas, la pureza de los bienes sagrados y el aislamiento del ruido de los mercados para volcarse a la esfera de lo ideal, hay una lucha sorda desde el comienzo de los tiempos.

Al principio, entonces, ¿fue la acción o la palabra? ¿La división smithsiana del trabajo o la contemplación platónica de los dioses? ¿El cultivo de las ideas o de los metales?

Lo que a todas luces resulta anacrónico es plantarse hoy frente al lucro a la manera como ayer lo hicieron nuestros antepasados cuyas almas circulan entre las ruinas de Grecia o confundidas con los cardenales reunidos en los concilios de Letrán. Más aún: resulta de una inexcusable ingenuidad.

Lo que cabe hacer, en cambio, es dejar atrás a Pavlov cuya campana todavía hace reaccionar salivando a platónicos y monásticos y tomar en serio al capitalismo académico y su ambigua pasión fáustica: la de conocerlo todo hasta dominarlo, transformando el mundo bajo la fuerza propulsora del conocimiento entendido como poder y como motor de riquezas.

El lema de nuestros tiempos posmodernos no es ya aquel de  “scientia donum dei est”, sino aquel otro que dice “ad lucrum per scientia”.

Fuente: http://ellibero.cl/opinion/pavlov-lucrum-y-los-tiempos-posmodernos/

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EE.UU: The Cost of Child Care in America Is Even More Outrageous Than You Thought

América del Norte/EE.UU./07 de octubre de 2016/www.slate.com/Por: Ruth Graham

Resumen: El tema del costo del cuidado infantil se ha convertido en tema de conversación favorito en la campaña electoral de los candidatos de EE.UU. Hilary, por ejemplo, propone la limitación de los gastos de cuidado de niños en el 10 por ciento de los ingresos de una familia, por su parte, Donald Trump, ha expresado que permitiría a los padres deducir el costo del cuidado infantil de sus impuestos sobre la renta, excluyendo de este modo a las familias de bajos ingresos que más necesitan del cuidado de niños. Sin embargo, hoy en día, un nuevo informe conjunto del grupo de expertos New America y Care.com ilustra porqué el costo del cuidado de niños en Estados Unidos es indignante. El coste medio de la inscripción a tiempo completo de un niño de 4 años o menos en un centro de cuidado de niños en Estados Unidos es $ 9,589 al año, lo que es más alto que el costo promedio de la matrícula universitaria estatal. Una familia que gana el ingreso medio por hogar gastaría el 18 por ciento de la misma en el cuidado de niños. Para un solo padre ganando el salario mínimo, llevar a su hijo a un cuidado de niños sería comer hasta 64 por ciento de sus ingresos. Por supuesto, los EE.UU. sigue siendo el único país industrializado que no requiere a los patronos proveer siquiera un solo día de licencia de paternidad remunerada, y la Familia y los mandatos de la Ley de Licencia Médica sólo otorgan 12 semanas de licencia sin sueldo para las madres después del parto. Eso significa que muchos padres que trabajan tienen que poner a sus hijos en algún tipo de centro de atención en cuestión de semanas. Y los costos de la atención infantil son 12 por ciento más alto que para los niños mayores, de acuerdo con el nuevo informe. Mientras tanto, sólo el 11 por ciento de los centros de cuidado infantil y centros de atención en el hogar están acreditados, una medida de seguridad básica y tanto la calidad educativa en lo que se entiende cada vez más como un período de desarrollo crucial. Mientras tanto, los trabajadores de cuidado de niños mismos se les paga salarios de pobreza. A nivel nacional, los salarios medios son menos de la mitad de la media de los maestros de preescolar, de acuerdo con un informe publicado en julio de este año por el Centro para el Estudio de Empleo de cuidado de niños.

Noticia original:

One of the stranger policy twists in this very strange election season is that the high cost of child care has become a favorite talking point for both the Democratic and Republican nominees for president. Hillary Clinton proposes capping child care expenses at 10 percent of a family’s income. And Donald Trump has said he would allow parents to deduct the cost of child care from their income taxes—thereby excluding the low-income families who most need help, but never mind. Forty-five years after President Nixon vetoed a universal child care plan because of its “family-weakening implications,” today both major-party nominees see child care costs as a problem that benefits them to address.

Today, a New Joint Report from the think tank New America and Care.com illustrates why. In short, the cost of child care in America is outrageous. The average cost of enrolling a child age 4 or younger full-time at a child care center in America is $9,589 a year, which is higher than the average cost of in-state college tuition. A family earning the median household income would spend 18 percent of it on child care. For a single parent earning minimum wage, child care would eat up 64 percent of her income. And that’s for one child. For perspective, child care is considered affordable if it doesn’t exceed 10 percent of a family’s income, according to standards from the Department of Health and Human Services. Not only are current costs way beyond that for many parents, but they have risen at nearly twice the rate of inflation since the end of the recession.

Of course, the U.S. remains the only industrialized country that does not require employers to provide even a single day of paid parental leave, and the Family and Medical Leave Act mandates just 12 weeks of unpaid leave for mothers after childbirth. That means many working parents need to place their children in some kind of care setting within weeks. And the costs for infant care are 12 percent higher than they are for older children, according to the new report. Meanwhile, only 11 percent of child-care centers and home-based care settings are accredited, a measure of both basic safety and educational quality in what is increasingly understood to be a crucial developmental period.

The report addresses quality and availability of care along with cost. All vary widely in what the report describes as the country’s “fragmented, patchwork system.” With expenses so high and availability so spotty, many families decide to rely instead on the “gray market” of unregulated options: care provided by family, friends, or neighbors, which is often unreliable and even unsafe. In other cases, women (yes, usually women) cut back on their hours or simply opt to stay home with their children, making the reasonable calculation that it makes little financial sense to work if your income is effectively being funneled into the child care that you need because you’re going to work.

Meanwhile, child care workers themselves are often paid poverty wages. Nationally, their median wages are less than half of the average for kindergarten teachers, according to a report released in July by the Center for the Study of Child Care Employment. In 2015, almost half of early childhood workers in the U.S. relied on public assistance. When it comes to child care in America, parents, children, and providers are somehow all getting the short end of the stick. The “family-weakening implications” of our current broken system deserve attention during this presidential election—and afterward.

Tomado de: http://www.slate.com/blogs/xx_factor/2016/09/28/cost_of_child_care_in_america_still_outrageous_yet_somehow_more_so.html

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