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Francia:Plaidoyer pour une éducation basée sur l’intelligence émotionnelle

Europa/Francia/Julio del 2017/Noticias/https://theconversation.com/

Un enfant anxieux et constamment embourbé dans ses propres peurs, peut complètement passer à côté de sa scolarité, échouant aux examens et, plus tard, dans sa vie professionnelle et personnelle. Mais heureusement pour lui, nous avons découvert un antidote à ce mal qui ronge petit à petit sa tête et son corps.

L’intelligence émotionnelle, une capacité mentale abrégé en QE (la première pour quotient, la deuxième pour émotionnel), permet de réguler efficacement nos émotions pour mieux appréhender certaines situations stressantes, voire paralysantes.

De nombreux résultats de recherche académiques montrent en effet qu’il est primordial, pour l’équilibre émotionnel des enfants et leur rapport a leurs peurs, de développer leur QE chez eux à la maison (principalement à travers la relation que leurs parents entretiennent avec eux), mais aussi à l’école, l’endroit où ils passent la plus grande partie de leur temps et où ils expérimentent l’essence même des relations sociales et des émotions qui vont avec.

À mon sens, c’est là où la malléabilité cérébrale de l’enfant est à son apogée (de la maternelle au lycée), que nous devons agir et réfléchir à la mise ne place de programmes de développement des compétences émotionnelles.

Chez 22 000 lycées américains, 75 % ont des ressentis négatifs

Ces programmes doivent permettre à l’individu en construction de lutter efficacement contre ses peurs et ses angoisses infondées. C’est sur ce socle psychiquement solide que prendra appui l’enfant pour se dresser, grandir et se transformer en adulte « bien dans ses pompes ».

Comme souvent, les États-Unis montrent la voie. Ainsi y a-t-il eu l’« appel » du 24 octobre 2015 dans le Connecticut. Un événement réunissant jeunes élèves, parents, professeurs, éducateurs, chefs d’établissements publics et privés, et chercheurs sur le QE s’est tenu ce jour-là dans un auditorium de la prestigieuse université de Yale.

Ce sommet avait pour nom « Emotion Revolution » et avait pour objectif de réveiller les consciences sur le rôle primordial que jouent les émotions dans l’éducation de nos enfants.

Une élève de la East Hartford High School, relatant son expérience du programme Emotion Revolution. CT Senate Democrats/FlickrCC BY-NC-ND

Une étude menée sur 22 000 lycéens américains fut notamment présentée. Interrogés sur la manière dont ils se sentent à l’école, 75 % d’entre eux répondent qu’ils ont des ressentis négatifs. Les trois premiers mots qui leur viennent en tête sont : fatigue (39 %), stress (29 %) et ennui (26 %).

Ceux qui ont affaire à des enseignants peu émotionnels, peu aidants et plutôt cassants ressentent de la peur, du désespoir et de la solitude, ce qui peut impacter négativement leur parcours scolaire, leur santé et, à terme, leur entrée dans la vie active.

Quand on leur demande comment ils voudraient idéalement se sentir au lycée, sortent de leurs bouches les mots : joie, excitation et l’idée d’être « réénergisés » par leurs professeurs, comme des batteries à plat qu’on rebranche au secteur.

Ceux qui se trouvent face à des profs engagés, émotionnellement positifs, délivrant des cours jugés utiles et pertinents, expérimentent en effet beaucoup plus d’émotions positives que la moyenne (intérêt, respect, joie) ; ce qui améliore grandement leur apprentissage et les maintient dans une bonne condition mentale et physique.

Pour une refondation éducative

Au moment de baisser le rideau, les organisateurs de cette journée ont donc appelé les chefs d’établissement à une refondation éducative, en les invitant à mettre en place des programmes pédagogiques innovants pour mener à bien cette « révolution émotion » dans la tête et le corps des enfants et adolescents.

Le programme d’apprentissage SEL (Social and Emotional Learning) a été cité à de nombreuses reprises. Il vise à éduquer émotionnellement les enfants de la pré-maternelle au lycée et est en plein développement dans les écoles américaines. Plus de la moitié d’entre elles l’ont déjà adopté.

L’apprentissage de l’intelligence émotionnelle bénéficierait à tous, élèves comme professeurs.NWABR/FlickrCC BY

Il serait souhaitable que ce type de programme puisse pénétrer les murs opaques et rationnels de la sacro-sainte Éducation nationale française, qui concentre surtout son enseignement sur le développement intellectuel de l’enfant (connaissances). Le développement physique et artistique n’étant que peu développé, et le développement social et émotionnel encore moins.

Pourtant, mettre en place un apprentissage autour du QE ferait le plus grand bien à tous, enseignants comme élèves. En maternelle, il est certes important que votre enfant connaisse quelques lettres et chiffres, qu’il soit propre et poli, qu’il sache s’habiller seul, mais aussi qu’il maîtrise des habiletés sociales et émotionnelles.

Apparu à la fin des années 1990, le SEL plonge les jeunes dans un environnement d’apprentissage qui favorise l’interaction sociale. L’objectif étant de les encourager à créer et à tisser des liens avec autrui, à être collaboratifs, à exprimer leurs émotions, à communiquer efficacement leurs besoins et leurs intentions tout en étant attentifs aux besoins d’autrui, à chercher le consensus, à gérer le conflit et à affronter leurs peurs. Rien de tel pour parfaire sa connaissance de soi et des autres !

Des enfants qui vont mieux et ont de meilleurs résultats

Pour ce faire, plusieurs méthodes sont mises en place, comme des jeux de rôle, des activités artistiques, des stimulations sensorielles, ou encore des jeux dramatiques. Avec, en filigrane, l’utilisation récurrente d’outils numériques et des nouvelles technologies.

Des chercheurs se sont intéressés aux bienfaits concrets de ce programme. Ils ont compilé pas moins de 213 études scientifiques sur le sujet (75 % d’entre elles ont été publiées au cours des vingt dernières années), impliquant 270 034 enfants (57 % d’enfants en maternelle et primaire, 31 % de collégiens, et 13 % de lycéens).

Leur conclusion est sans appel : les enfants ayant suivi un programme SEL ont développé significativement leurs compétences émotionnelles. Il apparaît notamment qu’ils sont capables, bien plus que ceux ayant suivi un cursus scolaire standard, de réguler leurs émotions, de savoir attendre leur tour, de gérer leur anxiété, leur stress, et de résoudre les conflits en négociant plus subtilement et habilement.

Des élèves qui vivent mieux… heureux, tout simplement. OakleyOriginals/FlickrCC BY

Ils sont plus empathiques, détectent plus facilement les émotions chez eux et chez autrui, sont de manière générale plus positifs et plus respectueux. Ils sont aussi moins sujets à la dépression, moins agressifs et violents. Ils commettent moins d’actes de délinquance. Ils ont plus confiance en eux, affirment leur « leadership », prennent plus facilement des décisions « responsables » sans peur de l’échec, développent un goût prononcé pour la justice sociale et, comme dirait Jean-Pierre Bacri, un certain goût des autres.

Ils ont en outre de meilleurs résultats scolaires que la moyenne. Les chercheurs ont même pu chiffrer leur progression académique : un enfant ayant suivi un programme SEL augmente de 11 % ses notes en maths et en lecture. Une étude complémentaire menée sur 667 lycéens révèle que ceux au QE élevé obtiennent des meilleurs scores de GPA – qui compte pour accéder aux universités les plus prestigieuses aux États-Unis.

Notez que tous ces effets bénéfiques – que l’enfant ait suivi le programme SEL quelques mois seulement ou un an ou plus – durent dans le temps. D’ailleurs, une étude a révélé que des programmes semblables au SEL, mis en place dans 13 classes « tests » pendant six semaines, ont permis d’augmenter significativement le QE des élèves, améliorant de fait leur capacité à gérer leur anxiété et à se montrer adaptables à leur environnement.

Développer l’émotionnel reviendrait à diminuer les coûts de santé

Pour mettre en place de tels programmes, pas besoin de faire appel à une équipe de choc. Les chercheurs montrent en effet que dans les écoles, l’équipe en place est tout à fait capable, à condition d’être formée en amont.

D’ailleurs, lorsque le programme est porté par le personnel existant, celui-ci est encore plus efficace que si l’école avait mandaté des prestataires extérieurs. Les chercheurs ont également démontré qu’il est aussi efficace dans les écoles en ville, en banlieue et en province : pas d’élitisme donc à adopter ce type de pédagogie !

Ce type de formation apporte également des bénéfices sur le long terme. Une étude récente menée en Belgique a démontré qu’inclure une formation visant à développer les compétences émotionnelles dans les écoles permet d’augmenter de 10 % le score de QE des élèves et reviendrait à diminuer, à terme, les coûts en soins de santé de 10 % !

Rendez-vous compte : éduquer émotionnellement nos enfants pourrait contribuer à réduire le déficit de la Sécurité sociale, largement creusé par les troubles anxieux que rencontrent beaucoup d’entre nous (et leurs effets secondaires, notamment somatiques) !

Qu’attendons-nous pour promouvoir cette intelligence si utile au XXIesiècle et qui ne requiert pas la mise en place de dispositifs lourds et coûteux ?

Fuente :

https://theconversation.com/plaidoyer-pour-une-education-basee-sur-lintelligence-emotionnelle-81235

Fuente Imagen.

https://lh3.googleusercontent.com/h6YAQgd-bjzNieM9LGMCusIQ9TBaUVDvk1FJW6c1WiHaEKVYVkkSqyfM5ZtvM6121CKBLDg=s85

 

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Una reflexión de las pensiones y jubilaciones en México

Por: Martín Melgoza Chávez

De acuerdo con la Organización Internacional del Trabajo se define pensión como el monto de dinero que recibe el trabajador o su familia al término de su vida laboral, en caso de invalidez, incapacidad o muerte. Además, afirma que la jubilación se alcanza al cumplir con la edad (generalmente entre 60 y 65 años) y el periodo de empleo (entre 30 y 40 años de servicio) determinados en las normas de cada país o sistema de seguridad social, cuando se adquiere el derecho al pago de una pensión.
Actualmente, los sistemas de pensiones en México están regidos a nivel federal por una pluralidad de leyes que se desprenden del artículo 123 constitucional y que incluyen la Ley del Seguro Social (LSS), la Ley de los Sistemas de Ahorro para el Retiro (LSAR), Ley de Protección y Defensa al Usuario de Servicios Financieros (Lcondusef) y la Ley del Instituto de Seguridad y Servicios Sociales de los Trabajadores del Estado (LISSSTE).
Hay que mencionar que también existen las leyes de pensiones y jubilaciones de cada entidad federativa, universidades y municipios, entre otros.
Como lo indica el estudio “El presupuesto público federal para la función protección social, 2015-2016”, elaborado por la dirección de servicios de investigación y análisis de la Cámara de Diputados, el sistema actual está conformado por dos grandes tipos de pensiones, aquellas que son contributivas (en las que el futuro pensionado aporta de manera parcial o total los recursos con que se cubrirá en el futuro su pensión de retiro) y las no contributivas (que son cubiertas en su totalidad por recursos públicos).
Los sistemas de pensiones contributivas incluyen: el IMSS, el ISSSTE, el ISSSFAM y el Fondo Laboral Pemex.
Por su parte, los programas de pensiones no contributivas comprenden: el Programa de pensiones de la Ciudad de México (replicado en la mayoría de las entidades federativas). Oportunidades. El programa de adultos mayores de 65 y Más, administrado por la Secretaría de Desarrollo Social.
Cada uno de esos programas establece sus propias reglas de aplicación y sus candados. Sin embargo, el mecanismo establecido en la Ley del Instituto Mexicano del Seguro Social suele emplearse como parámetro a partir del cual se determinan las bondades o debilidades de los otros sistemas de retiro.
Como lo escribe el centro de estudios y de opinión pública de la Cámara de Diputados. Estrategias para un nuevo sistema de pensiones para México.
1. Plan nacional de sistemas de pensiones.
a) Establecer un plan nacional y su marco legal, en el cual se involucre y obligue a los estados, universidades y otras entidades que todavía sostienen mecanismos de beneficios definidos, a revisar y cambiar sus sistemas de pensiones, transitando en principio a sistemas mixtos o híbridos que tomen lo mejor de cada sistema.
b) La medida implica que no se deje al criterio de los gobernadores el uso de los fondos destinados a las pensiones de los trabajadores de las entidades federativas; de tal manera que, si dichos recursos no están en cuentas individuales a nombre de cada trabajador, deben entonces ser administrados por medio de fideicomisos.
c) Invertir los recursos de los fondos o fideicomisos bajo reglas claras, que involucren una supervisión estrecha y permanente por parte de las instancias de auditoría de cada entidad.
d) Para que el plan nacional funcione, es necesario homologar la edad para pensionarse de los futuros jubilados y pensionistas, así como los años de trabajo o servicio de acuerdo con lo ya establecido para los trabajadores que están adscritos al IMSS.
2. Incentivar el ahorro voluntario, a través de mecanismos como:
a) Cuando trabajador y patrón aporten juntos una cantidad en la cuenta individual del empleado, se debe considerar la deducibilidad al 100 por ciento para ambos (la condición es que las dos partes aporten).
b) El gobierno federal podría aportar en la cuenta individual de un trabajador hasta un 25 por ciento adicional del importe que éste haya ahorrado de manera voluntaria; considerando un tope máximo anual.
c) Premiar la denuncia de los trabajadores contra los patrones que no los registren ante el sistema de seguridad social correspondiente; o los registren con salario menor al que realmente están percibiendo. Asimismo, incrementar las sanciones y penas a patrones que no aporten debidamente sus obligaciones en el seguro de retiro cesantía y vejez.
d) Modificar la Ley del Infonavit, Seguro Social y Sistemas de Ahorro para el Retiro para permitir que el trabajador haga traspasos, con cierto límite, de su subcuenta de vivienda a la subcuenta de retiro cesantía y vejez, como aportación voluntaria o complementaria.
3. Fortalecer las facultades de la Consar.
a) Reforma a la Ley de los Sistemas de Ahorro para el Retiro, con el objetivo de dar facultades a la Consar para solucionar problemas relacionados con las cuentas individuales de los trabajadores, ya que los procesos actuales pueden durar varios meses. Asimismo, facilitar los mecanismos para designar beneficiarios de las cuentas individuales.
b) Designar recursos a la Consar para que pueda difundir y promocionar la importancia de tener y robustecer su cuenta individual de ahorros para el retiro.
c) Fijar nuevos mecanismos para el traspaso de las cuentas individuales que eviten que los trabajadores sean sorprendidos por los promotores de las Afores; posibilitando que la Consar, junto con el comité de análisis y riesgo, emita reglas prudenciales para diversificar la inversión de las Afores por medio de las Siefores en mercados que generen mayor rendimiento en beneficio de los trabajadores.
4. Pensión solidaria o universal.
a) La aprobación por parte del Senado de las adecuaciones al marco legal mexicano para que la población en alta pobreza tenga un importe mínimo que le permita sobrellevar su vejez.
b) Incrementar la cantidad que el trabajador debe aportar mediante el descuento en su pago de nómina para capitalizar en su cuenta individual, que actualmente es del 1.125, en un periodo de transición hasta un 4 por ciento por lo menos. Lo anterior mediante reforma a las leyes en la materia.
c) Realizar cambios a la leyes de seguridad social, que permitan la reversión de cuotas patronales para aquellos patrones que implementan un plan privado de retiro y pensión, que cumpla los requisitos y reglas que fije la Ley de Sistema de Ahorro para el Retiro.
De manera adicional se sugiere:
1. Una reforma hacendaria profunda que tenga como foco la generación de empleos bien remunerados y que estimule la creación de esquemas complementarios de retiro de carácter empresarial, cuyo costo pueda ser solventado directamente por las empresas y sus trabajadores, incrementando el potencial de las Afores.
2. Una reforma financiera que, por un lado, apuntale la competencia de las Afores y por el otro, les dé mayor libertad de decisión en relación a las inversiones que hacen de los recursos que administran, con el fin de que éstas puedan ofrecer mayores rendimientos y puedan cobrar comisiones más bajas a los trabajadores. Se debe incluir como parte de la reforma educativa una formación financiera básica de carácter obligatorio.
Todo mexicano debe poder comprender la importancia del ahorro destinado al retiro, pero también la necesidad de mantener una disciplina financiera rígida, que evite los endeudamientos innecesarios y que ayude a ejercer un gasto familiar inteligente.
¿Usted que opina?

Fuente: http://www.elindependientedehidalgo.com.mx/una-reflexion-las-pensiones-jubilaciones-en-mexico/

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Ecuador: La Ley de Movilidad apunta a educación, salud y seguridad y seguridad social del migrante

Ecuador/09 de Enero de 2016/El Comercio

La Ley de Movilidad aprobada en la Asamblea el jueves reemplazará a la ley migratoria que data de la época de la dictadura. Esta última fue creada en un contexto de persecución de personas consideradas sospechosas o subversivas. Esos argumentos utilizaron los legisladores para aprobar la norma. Ahora, los asambleístas dicen que el nuevo texto beneficia a 2 204 000 ecuatorianos que están fuera del país, a los 70 000 retornados al Ecuador, a aquellos extranjeros que viven aquí, a los refugiados, a los considerados apátridas y a las víctimas de trata y tráfico.

Beneficios para los ecuatorianos en el exterior

Con la nueva ley, los migrantes podrán acceder a programas educativos virtuales para concluir el bachillerato o para estudiar carreras universitarias en instituciones públicas del Ecuador.

También tendrán oportunidad de aplicar a concursos de becas. Esto se planteó porque para los compatriotas “es muy difícil” acceder a la educación en los países donde residen.

Una vez que se apruebe la Ley de Movilidad Humana, los emigrantes podrán afiliarse voluntariamente a la seguridad social ecuatoriana. La idea es que cuando retornen, los afiliados accedan a una pensión jubilar y a los servicios médicos, créditos hipotecarios, quirografarios y otras prestaciones que ofrece el IESS y Biess.

Los consulados ecuatorianos que operan en el mundo deberán activar oficinas para dar asistencia jurídica gratuita a aquellos compatriotas que sufran vulneración de sus derechos, discriminación, xenofobia, estafas, etc.

Según los legisladores, esto permitirá apoyar a quienes no cuentan con los recursos económicos suficientes y, además, dar seguimiento a los casos.

Por primera vez se establece que el Estado indague las denuncias de emigrantes que desaparecieron en su travesía al exterior. Sus familiares podrán denunciar en el país o en la nación donde residan. Esto también aplica para los casos de ecuatorianos que puedan extraviarse en otras circunstancias.

Nuevas medidas para extranjeros en el ecuador

Los extranjeros podrán permanecer en calidad de turistas hasta por 180 días. La legislación actual solo permite hacerlo por un lapso de 90 días.

Sin embargo,  la nueva ley señala que, excepcionalmente, los extranjeros podrán solicitar una visa especial de turismo por un plazo máximo de un año. Este documento no aplicará para trabajar y solo se solicitará una vez cada 5 años.

Hay nuevas reglas para los turistas que vivan en un país de la Unión de Naciones Suramericanas. Según la normativa aprobada, este grupo podrá ingresar al Ecuador solo con su cédula de identidad. Es decir, no será necesario el pasaporte.

Actualmente,  solo los ciudadanos de Colombia, Bolivia y Perú pueden entrar apenas con la cédula. Además, Ecuador activará puntos de control migratorio preferenciales en aeropuertos, puertos y pasos fronterizos para los turistas de la Unasur. El plazo de permanencia será de 180 días.

La ley habla de ocho tipos de visas: residente temporal, residente permanente, temporal de excepción, diplomática, humanitaria, de turista, especial de turismo y por convenio. Las residencias temporales duran dos años y podrá ser renovada por una vez.

La nueva ley mantiene la política estatal de no solicitar visado a los turistas del mundo; salvo 11 países: Cuba, Afganistán, Bangladesh, Eritrea, Etiopía, Kenia, Nepal, Nigeria, Pakistán, Somalia y Senegal.

Apoyo para los emigrantes que regresen al país

Uno de los puntos más analizados en el debate fue la eliminación y reducción de aranceles para importar el menaje de casa, equipos de trabajo o vehículos.

Los compatriotas que retornen al país podrán traer un automóvil y una motocicleta, como menaje. El modelo de los vehículos no deberá sobrepasar los cinco años de antigüedad.

La Ley de Movilidad Humana precisa que los compatriotas únicamente podrán ingresar automóviles cuyo valor esté por debajo de los 60 salarios básicos (USD 22 500 con el sueldo mínimo actual) y motocicletas que no superen los 21 salarios básicos (USD 7 875).

Sin embargo, aquellos vehículos que sobrepasen esos montos, pero no excedan los cinco salarios básicos adicionales, podrán ingresar al Ecuador, pero los propietarios pagarán los tributos y aranceles que correspondan por la diferencia.

Según la nueva norma, los vehículos podrán ser comercializados luego de cuatro años de uso, como mínimo. Un punto polémico en la nueva legislación está relacionado con el uso de estos vehículos.

En la ley se dice que las autoridades (Aduanas o Agencia Nacional de Tránsito) deberán regular si familiares podrán usar o no los automotores. Por ahora solo el dueño está habilitado para hacerlo. Los legisladores quieren evitar ventas ficticias a parientes o amigos.

Víctimas de trata y tráfico y causas de deportación

La nueva legislación tiene un capítulo exclusivo para el tema de la trata y el tráfico de migrantes. Los legisladores se enfocaron sobre todo en la prevención y atención a las víctimas de estos delitos.

En la normativa se pide a los entes gubernamentales que creen un registro para identificar a las víctimas. Esto permitirá recoger, procesar y analizar la información. Según la ley, estos datos se usarán para crear políticas, planes de acción, estrategias de prevención y medidas para desarticular a las redes criminales.

La Ley de Movilidad elimina la Ley de Extranjería vigente desde 1970. En el documento aprobado, los legisladores incluyeron ocho causales para la deportación de un extranjero que resida en territorio ecuatoriano.

Entre esas causas están, por ejemplo, ingresar por un lugar no autorizado (salvo personas con protección internacional como refugiado, apátridas y asilados), no haber iniciado los trámites de regularización, haber recibido la revocatoria de la visa, haber cometido delitos cuyas penas sean menores a los cinco años o haber interferido en asuntos de política interna.

En la ley  aún vigente únicamente existen tres causales para expulsar a un extranjero del país: quien ha ingresado al Ecuador sin pasar por el control migratorio, quien haya cumplido una sentencia por delitos penales, o los “delincuentes comunes” que no pudieran ser juzgados en el país.

Este contenido ha sido publicado originalmente por Diario EL COMERCIO en la siguiente dirección:http://www.elcomercio.com/actualidad/ley-migracion-educacion-salud-visas.html. Si está pensando en hacer uso del mismo, por favor, cite la fuente y haga un enlace hacia la nota original de donde usted ha tomado este contenido. ElComercio.com

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México: IMSS certifica educación en guarderías

México/Crónica/19 de julio de 2016/Por: Cecilia Higuera

El director general del Instituto Mexicano del Seguro Social, Mikel Arriola y el Gobernador de Baja California, Carlos Mendoza Davis, firmaron el primer convenio de colaboración para acreditar el programa de estudios de las estancias infantiles del IMSS, que por equivalente tiene aval de la Secretaría de Educación Pública (SEP).

La finalidad es que los menores que permanecen en las estancias del Seguro Social, tengan pase directo para poder ingresar a segundo grado de preescolar, luego de que la educación que reciben en las guarderías quedará reconocida oficialmente por la SEP.

Mikel Arriola resaltó además que el referido convenio de colaboración se suscribirán en estados de la República, a fin de establecer las acciones, compromisos y responsabilidades para validar que las guarderías del IMSS en la entidad otorguen el documento que acredite los estudios de educación preescolar que reciben los niños, facilitando su acceso al segundo año de preescolar y asegurando el derecho constitucional a la educación.

Dicho acuerdo se suscribió en el marco de la Estrategia Nacional de Inclusión que impulsa el Presidente de la República, Enrique Peña Nieto, y fue atestiguado por el titular de la Secretaría de Desarrollo Social (Sedesol), José Antonio Meade.

Además las partes garantizan una alimentación saludable, variada y suficiente a los infantes para prevenir enfermedades degenerativas en la edad adulta. Con esto, no sólo se aplican medidas efectivas para combatir el sobrepeso y la obesidad infantil, sino también representan un impulso importante para construir vidas saludables a largo plazo.

Arriola Peñalosa dijo que el compromiso es seguir cumpliendo con esta obligación de seguridad social para brindar el servicio a padres y niños, pero ahora, con un valor agregado que se genera de la Agenda de Inclusión que es el acceso a la educación preescolar.

En la firma de este convenio estuvo presente la Directora General del Consejo Nacional para el Desarrollo y la Inclusión de las Personas con Discapacidad (Conadis), Mercedes Juan López.

Tomado de: http://www.cronica.com.mx/notas/2016/972983.html

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Cuba destina el 70% de su presupuesto a sanidad, educación y seguridad social

Cuba/08 de Junio de 2016/Libre Red

Cuba abogó por un orden internacional justo y equitativo, que erradique la pobreza y el hambre, ponga fin a los conflictos bélicos, privilegie al ser humano como centro y preserve el medio ambiente.

“No negamos que existan logros en las pasadas décadas, pero resultan frágiles e insuficientes”, remarcó la ministra cubana de Trabajo y Seguridad Social, Margarita González, al intervenir en la sesión plenaria de la Conferencia Internacional del Trabajo, que tiene lugar en la ciudad suiza de Ginebra.

“Debatimos el trabajo decente para la paz, la seguridad y la resiliencia ante los desastres en un mundo donde las intervenciones en los asuntos internos de otros Estados, el derrocamiento por la fuerza o por otras vías de gobiernos soberanos y democráticamente elegidos por los pueblos, provocan retrocesos en las políticas sociales”, enfatizó.

González insistió en la importancia de aunar esfuerzos por erradicar las “lamentables circunstancias que caracterizan hoy al mundo del trabajo”.

La Organización Internacional del Trabajo (OIT) puede aportar contribuciones a la realización de la Agenda de Desarrollo hasta el 2030 y velar porque el objetivo 8 (fomentar el trabajo decente para todos) y sus metas, se concrete a través del cumplimiento de responsabilidades comunes para los gobiernos, pero diferenciadas, atendiendo a las realidades de cada uno, apuntó.

La ministra significó que en Cuba, el progreso hacia la actualización del modelo económico y la construcción de un socialismo próspero, sostenible e irreversible, preserva y potencia los principios de justicia e igualdad que han servido de base a la Revolución.

“Nuestra realidad se caracteriza por el derecho al trabajo sin discriminación; por la remuneración igual para mujeres y hombres por su desempeño; el derecho de todos los trabajadores a recibir protección de la seguridad social en los casos de enfermedad, accidentes, maternidad, invalidez y vejez y en caso de muerte a su familia”, precisó.

“Lo anterior se demuestra a partir de que el 70 por ciento de los gastos del presupuesto del Estado se destinan a garantizar los servicios de salud, educación y seguridad social de nuestra población, con programas dirigidos especialmente a los trabajadores y particular atención a mujeres y jóvenes”, subrayó.

La funcionaria recalcó que esos resultados se alcanzan a pesar de los efectos del bloqueo económico, comercial y financiero impuesto por Estados Unidos contra Cuba, que es el “obstáculo fundamental para nuestro desarrollo económico”.

“El bloqueo no ha impedido ni impedirá cumplir con nuestros deberes de solidaridad y apoyo a los pueblos hermanos del Tercer Mundo, en particular a los que se enfrentan a las pretensiones de la derecha y el capital transnacional, de enterrar los logros sociales alcanzados en décadas de lucha”, puntualizó.

“Buscar soluciones en tiempos de crisis global es particularmente difícil, pero mantenemos las esperanzas de que al arribar al centenario de la OIT tengamos mayor conciencia de la necesidad de avanzar en la construcción de un futuro mejor, en cuyo centro se ubique, realmente, el ser humano, su dignidad y bienestar”, concluyó.

Fuente: http://www.librered.net/?p=45004

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