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México: el camino hacia el Paro Nacional

Por: Colectivo Insurgencia Magisterial. 18/04/2016 

Hace 3 días se realizó la primera reunión de coordinación entre diversos colectivos y organizaciones de educadores en Xalapa, Veracruz, con el fin de impulsar una agenda de actividades que nos posibilite responder al llamado de la CNTE-Nacional de estallar el Paro Nacional en el mes de mayo.

Los participantes coincidimos en la urgencia de contar con un espacio formal de coordinación que nos permita crear un frente unitario desde donde se diseñen las estrategias para: hacer frente al cese inminente de compañeros en nuestros estado, sumarnos al llamado nacional en el marco de la creciente violencia del Estado contra compañeros de Chiapas y otros estados donde la CNTE está defendiendo con dignidad y firmeza la educación pública.

Al llamado del Paro Nacional de la CNTE, el gobierno, el PRI-PAN-PRD, responden con represión, detenciones arbitrarias, asesinatos y acoso. En ese escenario el magisterio veracruzano no se puede mantener en silencio, sea por miedo o por incapacidad organizativa.

Hemos abierto una Sección especial en nuestro portal www.insurgencimagisterial.com que hemos denominado “Camino al Paro Nacional de Maestros” desde donde estaremos difundiendo materiales, actividades y noticias estatales y nacionales relacionadas con esta lucha. Los invitamos a visitar este espacio todos los días.

Como una primera actividad compartimos la invitación para participar en la siguiente actividad.

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Participación de CTERA Argentina en el Congreso Nacional de Sindicatos de Profesores Secundarios de Francia

Ctera/ 18 de Abril de 2016

Del 28 al 1 de abril de 2016,  en Grenoble, Francia, se desarrolló el Congreso Nacional de Sindicatos de Profesores Secundarios de Francia (SNES), con la presencia en representación de CTERA, del compañero Eduardo Pereyra, Secretario de Relaciones Internacionales junto a una nutrida delegación de sindicatos docentes de: Canadá, Brasil, España, Italia, Grecia, Japón, Suecia, Turquía, Alemania, Marruecos, Portugal, Madagascar, Reino Unido, Túnez, Congo y Senegal.

La apertura estuvo a cargo de Fred Van Leeuwen, Secretario General de la Internacional de la Educación, quién enfatizó los desafíos actuales de los sindicatos docentes, por el avance de las políticas de privatización y de mercantilización de la educación a nivel global, destacando como un logro, la incorporación de la educación pública y gratuita para todos y todas, en los Objetivos del Desarrollo del Milenio, en Naciones Unidas.

En dicho congreso se discutió la situación coyuntural de la educación en Francia, en torno a 4 ejes temáticos:

1-Avances  en el colegio y en los liceos franceses.

2-Revalorización del trabajo docente.

3-Por una sociedad más justa, más solidaria y más democrática

4-Por un sindicalismo ofensivo, colectivo y esperanzador.

El jueves 31 de mayo, todos los delegados del congreso e invitados internacionales participaron de la movilización en la Jornada de Paro Nacional dispuesta por la Confederación General del Trabajo (CGT) Francés, contra la reforma laboral presentada por la Ministra de Trabajo, Myriam El Khomri,  la cual reduce y elimina los derechos a los trabajadores, beneficiando a los grandes empresarios.

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Réformer l’Ecole ? L’apport de l’éducation comparée.

Fuente EDU-COMP/ 18 de Abril de 2016

le 13ème colloque international de l’Association Française d’Education Comparée (AFDECE) : Réformer l’Ecole ? L’apport de l’éducation comparée. Hommage à Louis Porcher. Jeudi 27 et vendredi 28 octobre 2016

Université Paris Descartes Faculté des sciences humaines et sociales – Sorbonne 75006 PARIS

APPEL A COMMUNICATION Les thèmes de réflexion sont les suivants :

– Réformer l’éducation : finalités, modalités

– Réformes et partenaires de l’école

– Réformes et écoles primaires, collèges, lycées

– S’inspirer des réformes éducatives qui réussissent

– Donner le goût de la lecture

– Développer la curiosité intellectuelle à l’école

– Vivre heureux à l’école

– Développer l’esprit critique des élèves

– Mobiliser toutes les capacités de tous les élèves

– Réformer la formation des enseignants

– Eduquer à l’altérité

– La place des langues dans les réformes

– L’égalité des chances

– Les écoles différentes. Intégrer des propositions pédagogiques avérées dans les écoles « non différentes ».

– Tutorats, aides et soutiens

– Quelle culture numérique pour les jeunes?

 

Consignes aux auteurs Les propositions de communication devront parvenir à l’AFDECE exclusivement sous forme numérique au plus tard le 1er juin 2016. Le texte de la proposition ne devra pas dépasser 3000 signes. Devront figurer de façon lisible :

 Le titre de la communication

 Les nom et prénom de l’auteur

 Le rattachement institutionnel

 La fonction

 L’adresse postale

 L’email

La proposition s’inscrira dans l’une des thématiques proposées. Elle comportera de quatre à six mots clés ainsi qu’une courte bibliographie. Elle présentera la problématique de la recherche, la méthodologie retenue et les résultats essentiels. Elle sera adressée sous format Word à l’adresse suivante : info@afdece.com

Les réponses relatives aux communications acceptées seront envoyées pour le 1er juillet 2016. Les textes complets à publier seront à envoyer avant le colloque, au plus tard le 15 octobre 2016 (30 0000 signes maximum).

INFORMATIONS PRATIQUES Droits d’inscription Participants et communicants 90 € *Adhérents AFDECE Etudiants 50 € Les droits d’inscription couvrent la participation à l’ensemble des activités scientifiques, les pauses café, la réception de bienvenue et le recueil des résumés des communications. Ils doivent être impérativement versés à l’AFDECE avant le 15 juillet 2016. *cotisation 2016 à jour (cf. site de l’AFDECE : www.afdece.com) Bulletin d’inscription – Nom : – Prénom : – Institution : – Email : à envoyer à : AFDECE, 23, rue Gazan, 75014 Paris, France, accompagné du règlement par chèque, mandat postal ou virement sur le compte bancaire de l’AFDECE : Crédit agricole Ile de France Code banque: 18206, Code guichet: 00200 Numéro de compte: 48985584001, Clé RIB: 69 IBAN (International Bank Account Number): FR76 1820 6002 0048 9855 8400 169 BIC (Bank Identification Code): AGRIFRPP882 L’hébergement est à la charge du participant. Une liste d’hôtels situés à Paris, à proximité du lieu du colloque, sera disponible sur le site de l’AFDECE. Dates à retenir Propositions de communication : 1er juin 2016 Réponses aux propositions : 1er juillet 2016 Clôture des inscriptions 15 octobre 2016 Les Actes du colloque seront publiés chez L’Harmattan, dans la collection « Education comparée ». L’événement sera couvert par un montage audiovisuel sonorisé pour porter témoignage des différents moments du colloque.

Le colloque a pour but de s’interroger sur le bien-fondé des réformes éducatives qui sont proposées –ou imposées ?- à la société française. Celle-ci appelle de ses vœux une véritable réforme de l’École et de la formation des enseignants qui ne serait plus conjoncturelle mais qui se ferait avec tous les acteurs de l’École et dans l’intérêt de tous les élèves. Les réformes qui ont du sens et qui sont efficaces ne sont-elles pas conçues sur le long terme, avec la participation des différents acteurs de l’École, à l’instar de la réforme éducative finlandaise, par exemple ? Quelles finalités pour l’École ? Quels sont ses objectifs prioritaires ? Pour quelle société ? Quelles sont les valeurs qui doivent innerver notre société ? Et comment peut-on travailler sur ces valeurs à l’École ? Quels sont les niveaux du système éducatif qui doivent être revisités en priorité ? Que doit-on repenser ? Les contenus disciplinaires ? Les connaissances ? Les compétences ? L’organisation des enseignements ? Comment introduire plus de démocratie et de solidarité entre les élèves, futurs citoyens ? N’est-il pas urgent de penser un curriculum, de la maternelle à l’université, axé sur les concepts d’interculturel et d’altérité ? Il s’agit de réfléchir au développement personnel et collectif des élèves à tous les niveaux du système éducatif. Quel est le profil attendu au sortir de l’école primaire, du collège, du lycée ? Comment accompagner au mieux ces jeunes pour qu’ils se rapprochent le plus possible de ce profil et éviter les ruptures préjudiciables à leur formation ? Comment permettre à tous les enfants de développer leur curiosité intellectuelle, d’apprendre dans la joie, de développer leur esprit critique ? Faut-il développer le tutorat? Modifier la classe? Faut-il les aider à acquérir une culture numérique ? Quelle formation tout au long de la vie pour les enseignants ? Le cadre comparatiste établi par l’AFDECE, ainsi que la perspective interculturelle de ce 12ème colloque, offrent un terrain particulièrement propice à des échanges rigoureux et constructifs autour de notre thème. Ce thème a été choisi en hommage à Louis Porcher qui s’intéressait à l’École, sous toutes ses formes, de l’institution scolaire à « l’école parallèle », en France mais aussi en Europe et dans le monde. Sa carrière de chercheur a commencé à l’Université Paris Descartes.

Ce colloque concerne chercheurs, décideurs, formateurs et enseignants. MODALITÉS D’ORGANISATION 1. Des séances plénières, sous forme de conférences et de table ronde suivies de débats 2. Des communications en ateliers thématiques sous la forme de présentations individuelles effectuées sur la base de propositions de contributions acceptées par un comité scientifique. LES SEANCES PLENIERES : 1. Réformer l’école : Hommage à Louis Porcher 2. Les réformes en éducation en France 3. Des réformes éducatives réussies? 4. Approches de quelques réformes éducatives : Finlande, Shanghai 5. Réforme et formation des enseignants Responsables du colloque : Dominique Groux, AFDECE, Université des Antilles Gabriel Langouët, AFDECE, Université Paris Descartes COMITÉ D’ORGANISATION Georges-Louis Baron (Université Paris Descartes, France), Aurélie Beauné (Université Paris Descartes, France), Christelle PautyCombemorel (Université Paris Descartes, France), Dominique Groux (AFDECE, Université des Antilles, France), Bernard Jabin (AFDECE, MEN, Université Paris 7), Françoise Journe (AFDECE), Gabriel Langouët (AFDECE, Université Paris Descartes, France), Carla Massoud (AFDECE, Université Saint-Joseph, ICP), Emmanuelle Voulgre (Université Paris Descartes, France). COMITÉ SCIENTIFIQUE Rodica Ailincai (ESPE, Université de la Polynésie française), Christina Allemann-Ghionda (Université de Cologne, Allemagne), Fabrice Barthélémy (Université de Franche Comté, France), Liu Baocun (Institute of International and Comparative Education, Beijing Normal University, Beijing, Chine), Georges-Louis Baron (Université Paris Descartes, France), Houari Bellatreche (Université de Mostaganem, Algérie), Lahcen Benchama (CPR Inezgane-Agadir, Maroc, AFDECE), Nabila Benhouhou (ENS de Bouzaréah-Alger, Algérie), Guy Berger (Université de Paris 8, Hélène Bézille (Université Paris Est-Créteil, France), Catherine Blaya (Université de Nice Sophia Antipolis, France), France), Jacqueline Breugnot (Université KoblenzLaudau, Allemagne), Alain Brouté (Université autonome de Madrid, Espagne), Maria Cantisano (Centro de Estudios de Género, Institut Technologique de Saint-Domingue-INTEC, République dominicaine), Nicole Carignan (UQAM, Canada), Ahmed Chabchoub (Université de Tunis, Tunisie), Manuel Crespo (Université de Montréal, Canada), Fred Dervin (Université Helsinki, Finlande), Roger Establet (Université de Provence, France), Richard Etienne (Université de Montpellier, France), Christine Fontanini (Université de Nancy, France), Enrica Galazzi (Université catholique de Milan, Italie), Camilo Garcia (Université Veracruzana, Xalapa, Mexique), Luis Ma Naya Garmendia (Universidad del Pais Vasco, Communauté autonome basque, Espagne), François-Roger Gauthier (MEN-Université Paris Descartes, France), Carolina Gonçalves (Escola Superior de Educaçao Lisboa, Portugal), Dominique Groux (Université des Antilles, France), Elisabeth Guimbretière (Université Paris Diderot-Paris 7, France), Jean-Luc Gurtner (Université de Fribourg, Suisse), Charles Hadji (Université Pierre MendèsFrance, Grenoble 2), Siegfried Hanhardt (Université de Genève, Suisse), Jürgen Helmchen (Université de Münster, Allemagne), Marie-Anne Hugon (Université Paris-Ouest Nanterre La Défense, France), Bernard Hugonnier (OCDEIEP Paris, France), Yassine Jelmam (Ecole Nationale d’Ingénieurs, Tunis, Tunisie), Anne Jorro (Cnam-Crf, Paris, France), Pierre Kahn (Université de Caen Basse-Normandie, France), Gabriel Langouët (Université Paris Descartes, France), Joël Lebeaume (Université Paris Descartes, France), Claude Lelièvre (Université Paris Descartes, France), JeanNoël Luc (Université Paris 4 Sorbonne nouvelle, France), David Matheson (Université de Nottingham, Royaume-Uni), Emmanuelle Maître de Pembroke (Université Paris Est, France), Philippe Maubant (Université de Sherbrooke, Canada), Alain Michel (MEN, IEEPS, France), Christiane Montandon (Université Paris Est-Créteil, France), Nicole Mosconi (Université Paris-Ouest Nanterre La Défense, France), Marie J. Myers (Queen’s University, Kingston, Canada), Koh Nagano (Hokkaido University, Japon), Antonio Novoa (Université de Lisbonne, Portugal), Marcel Pariat (Université Paris Est-Créteil, France), Eric Plaisance (Université Paris Descartes, France), Sébastien Quenot (Université de Corse, France), Elisabeth Regnault (Université de Strasbourg, France), Patricia Remoussenard (Université de Lille 3, France), Rebecca Rogers (Université Paris Descartes, France), Val D. Rust (UCLA, Etats-Unis), Régine Sirota (Université Paris Descartes, France), Roger Somé (Université de Strasbourg, France), Alla Stepanyan (Université Lomonossov, Moscou, Russie), Francesco Susi (Université Roma 3, Italie), Danièle Trancart (Université de Rouen, France), Emmanuelle Voulgre (Université Paris Descartes, France), Annick Weil-Barais (Université Paris Descartes, France), Huiping Wen (Université des Antilles, France), Zacharie Zachariev (UNESCO).

INSCRIPTIONS Les inscriptions se feront exclusivement à l’adresse de l’AFDECE : info@afdece.com AFDECE, 23, rue Gazan, 75014 Paris, France

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¿Malestar en la docencia o maestros huerfanos?

Solo así se puede pensar en la brecha del tiempo… Y de eso se trata aquí: de conversar, de pensar y de publicar sobre una escuela que está en el impasse, en la brecha del tiempo, sometida a las fuerzas contrarias e igualmente destructivas del pasado y del futuro, de la gestión del presente al servicio de la conservación de un pasado inhabitable, o de su administración al servicio de un futuro imposible, entre el ya no de la escuela que fue y el aún no de la escuela que nos dicen que debe ser, en una conversación, un pensamiento y una publicación en presente al que solo “una postura frente al pasado y al futuro otorga consistencia”.[1]

 

 

“El maestro no es nada, desidealicemos esta figura, es un recurso que tiene que poder leer las situaciones para activar condiciones de pensamiento. No tiene nada que ver con personajes, con personalidades, ni ideología, ni saberes…” [2]

 

EX ABRUPTO

Simplemente deseo comentarles que los dos párrafos iniciales son un botón de muestra de un tipo de discurso muy frecuente, desde el ejercicio de poder académico, destinado a docentes.  Narrativa tal cargada de esteticidad seductora onanista infecunda, suma generalización y ambigüedad, desmaterializada y descontextualizada, no inocente políticamente. Y si Uds. no los entienden, es que, precisamente, sí los entienden. ¿Por qué? Es que nada fecundo dicen para el aula, para la escuela situada. Cayendo en su trampa, nos sentiremos como el atrapado por una droga frente a la que no encuentra salida.

 

ANTE ESCRITO

¿Quiénes son los destinatarios del presente texto?  No la academia, pues no sigue sus cánones. Sí los sindicatos, en la medida que tomen en serio la pedagogía como bandera de lucha. Sí, el común de los maestros y profesoresque manchan sus manos con tizas,  patean sus pies aulas y escuelas, viven sus corazones angustiados con una mente sintiendo desconcierto. Obvio, puede ser leído por habitantes de la academia, puede ser leído por gremialistas, lamentablemente no tantos como uno desearía, preocupados por la pedagogía,eje de las condiciones laborales del docente y materia de lucha contra la injusticia educativa. Puede ser leído por cualquiera que se haga carne con las comunidades de víctimas docentes.

La academia se preocupa por el claustro[3] y los ‘papers’ a fin de certificar y acreditar,vive encerrada en sí misma respecto el común de los mortales. Se corre el riesgo, aunque no siempre acontezca así, que hayan sindicatos preocupados, ante todo, por la justicia[4] salarial y normativa, más allá de aquellos que sí hacen -en serio- del aula motivo de lucha por una justicia pedagógica. Maestros y profesores se preocupan por enseñar.Nos recuerda Marta Marucco[5] (2013: 45), haciendo referencia a las viejas escuelas normales: “Los maestros mostraban a los alumnos de magisterio cómo se debía enseñar, indicaban los temas, corregían los planes, observaban el desarrollo de las clases y las calificaban. Se garantizaba, de este modo, la coherencia entre la práctica observada y la práctica demandada; entre los modos de enseñar que se exigían y los que se veían en acción.” ¿Podrían, acaso hoy, los alumnos de magisterio solicitar algo similar? Si la respuesta es negativa, he aquí una bandera de lucha.

 

CONSIDERANDOS

Las políticas educativas no se hacen cargo del mal-estar en la docencia, como tampoco del mal-estar de los alumnos. Solamente señalan efectos que no desean se visibilicen con la finalidad de deslindar responsabilidades. Cada escuela, cada docente se pretende responsable único. En tal sentido se fragmenta el sistema educativo en tantas unidades cuantas escuelas existen en el país, en el marco de cada Proyecto Educativo Institucional. Mientras el Estado centraliza las normativas, descentraliza los resultados que, en contexto de injusticia social, se tornan dramáticos.

Existe una tendencia discursiva a extrapolar sin explicación alguna un concepto proveniente del psicoanálisis. Para Sigmund Freud el malestar en la cultura se resume en sentimiento de culpa. ¿Por qué? Pues a fin de la convivencia social deben reprimirse exigencias pulsionales sexuales y agresivas. La cultura genera insatisfacción y sufrimiento individual.

Cuando se habla de “malestar en la docencia” no debe hacerse referencia a la explicación freudiana, no corresponde homologarse con la misma. Para Freud la cultura es un modo de sublimación, es decir, si diéramos cauce a todas nuestras pulsiones individuales no podríamos convivir con otros. Ejemplifiquemos simplemente con el ambular por la vía pública, ver a una joven bonita e impulsos sexuales que se desbordan. Entonces, en tanto el individuo es sujeto de la cultura, opera en él una represión de los impulsos que buscan la satisfacción inmediata, y una parte de éstos se canalizan por la vía del trabajo sublimatorio en producciones culturales, permitiendo, de este modo, la vida en sociedad.

Mal-estar en la docencia significa alienación en el más prístino significado que Marx le otorga en sus “Manuscritos Económico Filosóficos de 1844”. La pérdida de sí mismo al sentirse infeliz o desdichado en la actividad productiva, en el caso al que nos abocamos, en la tarea de enseñar. Es que dicha tarea se vive como abortada desde el vamos, y de ahí la culpa. Es una culpa radicalmente diferente a la que plantea el psicoanálisis. Y, quizá, sea mejor hablar de “mal-estar” en la docencia, simplemente, porque se “está-mal”.

Si comprendemos al ser humano a partir del “deseo”, como apetito[6], a fin de existir necesita del reconocimiento del otro. Un simple hecho de la vida cotidiana: me preguntan “¿cómo te llamás?” Respondo: “me llamo Juan”. En realidad, yo no me llamo a mí mismo, me llaman, y en tanto ello, me doy cuenta que existo. Me asignaron un nombre para que otros pronunciándolo invoquen mi existencia[7], establezcan las condiciones de posibilidad de mi vida. Si nadie pronunciara mi nombre, no hablaría, no me relacionaría con otros, no sería humano. ¿Me reconocen los otros en mi dignidad de maestro?, en particular, personalidades del poder político, económico y cultural que difunden socialmente, o no, ese reconocimiento ante todo con sus prácticas.

La palabra docente proviene del latín docere, es decir, enseñar. Enseñar, del latín in signare o sea señalar hacia o camino a seguir, implica mostrar signos materiales en tanto conllevan significaciones que en la misma materialidad del signo no se encuentran. Cuando digo “silencio”,  hay un sonido que se produce con la vibración de las cuerdas vocales mediante el aire expulsado por los pulmones y que sale por la laringe. Lo puedo decir de múltiples maneras: “callate la boca”, “reflexionemos”, “nada tengo que afirmar”, etc., amén de las connotaciones afectivas y de comunicación pertinentes que apelan a significaciones concomitantes.

El maestro, ¿se siente feliz en su tarea de enseñar? ¿Siente potenciado el deseo de enseñar en el reconocimiento que sus alumnos le ofrecen porque quieren aprender? ¿Siente que hay vida educativa, vida con otros, vida a partir de otros? ¿Se siente productivo al ser vida que crea vida educativa y comunitariamente?

¿Será el maestro un no maestro, pues lo es por certificación y acreditación, por asignación formal de un rol, aunque en su práctica cotidiana se siente impotente, desdichado, infeliz? ¿Siente que puede enseñar? ¿Siente que sus alumnos lo “escuchan” para “ser”? ¿Siente que puede “escuchar” a sus alumnos? ¿O se siente impotente, que las circunstancias lo desbordan?

Usted, maestro, que ahora se encuentra leyendo estas líneas, ¿cómo se siente? ¿Habrá perdido, Ud., la alegría de convivir educativamente? ¿O, simplemente, trabaja para algo más allá de su actividad productiva, de su actividad de docente, sin disfrutar de la enseñanza, es decir, para un salario, así poder mantenerse a sí mismo y a su familia?

El “mal-estar o estar-mal” en la docencia tiene que ver con la idea anterior. ¿Y por qué esto último acontece?

Ciertamente, hay cuestiones que tienen que ver con lo individual o con la historia de una escuela, pero cuando son generalizadas, y no solamente en nuestro país, la interpretación excede, va más allá de los casos puntuales.

Reiterando, ¿por qué esto último acontece? Porque hay violencia. No es violencia escolar, sino violencia en la escuela. ¿Por qué hay violencia en la escuela?

La cosa tiene múltiples aristas.

 

ÁMBITO POLÍTICO/ECONÓMICO

Los seres humanos requerimos satisfacer nuestras necesidades materiales de existencia.Sin embargo, actualmente, existe un sistema económico que no se instituye en función de esas necesidades. Veamos, al respecto, una pincelada.

Los Estados Unidos de América en 2013 tenían un PIB[8]alrededor de16 billones[9] de dólares.Mayor es la deuda que la producción[10]. Pero, más grave aún. El mundo está empapelado de dólares en efectivo, aunque la mayor cantidad de dólares existentes son los que no existen. Aquí no hay dilema o incongruencia. La mayor cantidad de dólares son como “deuda”, dinero no existente realmente, dinero a futuro, dinero virtual.

Imagínese Ud. que solamente un 1% del mismo fuera a parar al aparato productivo, aún bajo el modo capitalista, desaparecería la pobreza en el mundo[11]. Obvio, eso no es redituable al poder económico.

¿Cuánto es la deuda externa de la República Argentina? Hay muy diferentes cifras al respecto, y de las más dispares: I) al año 2011 por un total de U$. 114.704.349.000[12], II) a junio de 2013 por un total de U$. 182.741.000.000[13], III) hay cifras insólitas a las que aquí no hacemos referencia.

Y ahora hablo a Doña Rosa: Ud. pide un préstamo, se endeuda, compra maquinarias para instalar un taller, da trabajo a otros, tiene ganancias con lo que vende, paga poco a poco su deuda, paga el salario a sus empleados, también le sobra a Ud. dinero, cuando termina de pagar su deuda, se va enriqueciendo paulatinamente. La pregunta: ¿dónde están los miles y miles de millones de dólares que Ud. y yo debemos, que nuestros bebés deben al nacer? Piense Ud., ¿no es acaso corrupción o híper corrupción, pues ya no alcanza apelativo alguno?

Es por eso que el capitalismo actual es de base financiero/especulativa, amén de globalizado y neoliberal, depredador y colonial.

Y, desde ese lugar, el sistema económico vigente y las políticas neoliberales se pretenden constituir en principio incuestionable, negado como tal, ante lo cual aparece la invención de narrativas/teorías “pos” que se dicen “light” o livianas pues lo cualquiera vale, cada uno tiene su verdad, así ninguna sería válida para todos, no habrían más principios universales, negando el principio universal de la producción y reproducción de la vida en comunidad[14]. Si todo vale, todo es posible en el ejercicio del poder, aún el genocidio de comunidades vivientes.

¿Qué tiene que ver la explicación reciente con el “mal-estar” en la docencia? Consideremos que ese “mal-estar” se enraíza en la vida, y eso es lo grave, que en educación se traduce en una especie de pedagogía de la deriva.

Vayamos poco a poco.

 

ÁMBITO POLÍTICO/SOCIAL/CULTURAL

Algunos ítems.

La falta de empleo, la informalidad laboral, la precarización laboral (trabajo en negro o por contrato a corto plazo), la inestabilidad laboral, a lo que se agregan salarios insuficientes y aún miserables, hacen a un clima que no favorece la organización e identidad familiar.Además, las condiciones laborales que no tienen en cuenta a la familia: por ejemplo trabajo en días feriados en actividades no esenciales para el espacio público.

En general, las políticas neoliberales hacen mella en tanto debilitan o destruyen la organización e identidad familiar. Neoliberal significa poner precio a todo lo posible para que sea mercancía, es decir, sea comprado o vendido y, a tal efecto, hay que tener dinero, si no lo tengo, no puedo consumir, si no puedo consumir estoy fuera del mercado, no soy considerado como ser humano. Ejemplos: cuando el Estado se asocia a los intereses del capital y no del pueblo, cuando el espacio público (salud, educación, seguridad, etc.) tiene precio de mercado, cuando hasta la intimidad personal tiene valor de mercado (formato de El Gran Hermano en la televisión, los escándalos que se venden para una mayor audiencia, los niños que compiten con el baile del perreo[15] del reggaetón). Cada uno, individualmente, se siente sólo, vale según lo que puede comprar en el mercado. Puedo comprar salud o no, puedo comprar educación o no, puedo comprar seguridad o no. También, puede venderse la intimidad para ganar dinero o para que una empresa productora de formatos televisivos lo gane. Con el mismo objetivo puede venderse la sexualidad infantil mediante el baile del perreo del reggaetón.

Así mismo, para favorecer el individualismo hay políticas culturales destinadas a destruir el principio de autoridad. Una cosa es autoritarismo o arbitrariedad, otra es autoridad. En tal sentido, se acompaña al individualismo o fragmentación social la destrucción del criterio de autoridad. Ejs.: ridiculizar la figura presidencial, ridiculizar la figura del padre en formatos televisivos con cámaras ocultas.

El individualismo significa la pérdida de sí mismo, alienación, pues el “otro” o es un estorbo para intereses privados lucrativos o “sirve” a dichos intereses. Estas condiciones generan violencia, que se potencia mediante imágenes televisivas o de video juegos como por ej. los de contra choque (counter strike), tan usuales en los jóvenes. Y la alienación genera violencia para con el otro. Dicha violencia, también, se interpreta a partir de lo que se denomina sociológicamente “efecto demostración” (me muestran lo que otros pueden consumir, yo no puedo, ¿por qué yo no y otros sí?, hay frustración que, en contexto de desorganización familiar, puede conducir a la agresión[16]).

CONSECUENCIAS PARA LA ESCUELA

El niño padece la violencia económica, social, cultural y política. Cuando entra en la escuela, la violencia con él. Al maestro se le exige enseñar en tales condiciones, y más todavía si el medio familiar no pudo contenerlo. A su vez, blande sobre él la amenaza de la Responsabilidad Civil.

La camada política no intenta ofrecer respuestas ante tal inquietud, tampoco la academia que solamente se preocupa por sí misma. La camada política se ocupa de redactar normas y controlar su cumplimiento, hay un proceso de desresponsabilización por parte del Estado. La academia hace alianza con el poder de turno, critica únicamente cuando éste hace manifiesta su crisis[17].  Por otro lado, sería auspicioso quela camada sindical se preocupe por la misma actividad de enseñar, por lo que pasa en el aula,sin reducir la lucha al salario desde el que es más“fácil” convocar a los docentes, perfil que auspiciosamente emerge en variadas agrupaciones.

El docente padece mal-estar pues se siente huérfano[18].Abandonado en el aula por el Estado y la academia, no abandonado por los gremios en tanto hagan suya como bandera de lucha la justicia pedagógica. Debe enseñar, pero también cumplimentar con la documentación requerida, controlar el aseo del aula, preocuparse por la disciplina, hacer de psicólogo y trabajador social, atender a los padres, organizar actos escolares, atender, cuidar, actualizarse, tener en cuenta la imprevisibilidad de la conducta de alumnos y padres, etc., etc. …y también enseñar. Pues bien, se lo pretende una especie de todólogo. Es señalado con el dedo normativo más como sujeto de responsabilidad civil, pero no como sujeto de derecho a enseñar “en serio”. Y, como todólogo, es culpable de todo lo que se visibiliza de modo problemático.

 

LOS DISCURSOS PEDAGÓGICOS POSMODERNOS

Entre tanto, desde centros de poder se producen conocimientos, se inventan teorías pedagógicas que proclaman…

  • la ausencia del Estado en el aula, pues ni lo mencionan, cuando, en realidad, es muy presente a través de las normas y el control;
  • la ausencia del sujeto comunitario en la propia escuela, pronunciando su propia palabra, precisamente, pues se “declara” perimida la institución o desfondada, que ya nada tendría que hacer, cuando, de hecho, atraviesa la vida de niños que claman por la afirmación identitaria que les ha sido arrebatada en su vida cotidiana, por lo que también padecen de orfandad social, económica y cultural, por ende, además, y prioritariamente, política;
  • la pretensión de maestros errantes y alumnos en banda[19], significando solamente el desconcierto, apelando a la intuición creadora del maestro individuo, de la escuela individuo, como si no estuvieran atravesados por variables políticas, económicas, sociales y culturales que condicionan el hecho educativo, al modo de un neto liberalismo del siglo XVIII;
  • o bien la “pedagogía del aburrido”[20],aburrido: del latín abhorrere, aborrecer, sin embargo no podemos meramente comprender dicho término desde su etimología. Hay políticas culturales que oponen lo divertido a lo aburrido, y lo divertido es el entretenimiento fácil. Pensemos…
  • cuando sobrevino la democracia allá por los años ochenta se nos enseñó que debíamos “tallerizar” todo, y el taller se lo interpretaba como juego,
  • luego, en los medios de comunicación se nos enseñaba que lo interesante era lo fácil y divertido (ejemplo, hacer gimnasia marcando músculos sin el esfuerzo del gimnasio),
  • se nos enseña que las películas son de lectura fácil y entretenidas, que los libros/manuales para la escuela son “lindos” con figuritas de colores donde al alumno se le solicita copiar y pegar y el maestro hasta tiene a mano los diseños de evaluación y las respuestas, etc.,
  • se cambia la palabra “deberes” por “hacer la tarea”, pues “deber” suena a represivo (quisiera ver a una madre cuando su bebé gateando se acerca a un tomacorriente a poner los deditos si no lo va a reprimir para que tenga vida), o sea, lo divertido sería como no esfuerzo,
  • y si apuntamos al problema raíz[21],hallamos la corrupción económico/política que mata la esperanza, por ende, el esfuerzo carece de sentido.
  • la descontextualización histórica a fin de evitar el compromiso político como sujetos colectivos, comunidades de víctimas organizándose como modo de lucha teórica y práctica pedagógica;
  • el remanido canto sin sostén de “alumnos posmodernos en escuelas modernas”[22], expresión incongruente, cuyo significado se da por obvio en una afirmación seductora, una modernidad que se llamó a sí misma modernidadpara endiosar en particular la razón tecnológica del occidente capitalista o bien para contraponer civilización a mediocridad o barbarie (el prefijo “pos” nada señala[23], nos ancla en un sempiterno presente o instante sin perspectivas de un futuro otro al capitalismo globalizado de base financiera y sus políticas neoliberales, depredadoras y coloniales, persistiendo de tal modo el poder de lo absoluto), y que ahora se encuentra en crisis, ha estallado, aunque con la cultura establecida a partir de las actuales tecnologías de la información y la comunicación, dentro de un hedonismo individualista y narcisista[24] propio de sociedades capitalistas opulentas;
  • implícitamente la ausencia de la injusticia social, pues habría que partir de una igualdad esencial, donde no cabría la lucha organizada/comunitaria, de manera tal que la cultura del Norte llamada posmoderna desplace a la misma justicia.

Si consideramos la unidad constitutiva de teoría y práctica, de la misma forma que la síntesis H2O es totalmente diferente a la sumatoria o agregado de sus elementos, las teorías se originan en las prácticas y revierten sobre las mismas.

En nuestro presente histórico han aparecido aquellos discursos denominados “pos” que propugnan la desubjetivación y deshistorización, pretendiendo la subjetivación en el puro instante o presente, categorías descontextualizadas de la historia misma que se niega, pues el pasado feneció y el futuro no aparece. Estado, familia y escuela[25] serían instituciones del pasado. El futuro ni se enuncia. Hay, pues, carencia de proyecto político y, más precisamente, carencia de una crítica a la economía política, crítica desde la cual pergeñar la utopía, un mundo mejor mediatizado por la lucha de comunidades de víctimas que no se victimicen a sí mismas.

La desubjetivación bajo el pre texto de la fuga de lo instituido.

La marca es la imposibilidad, estar a merced de lo que acontezca, y la impotencia enunciativa de los maestros, entre tanto, lo que importaría es habitar la situación, construir la subjetividad en situación. La posición ética significaría producir singularidad, nuevos modos de habitar una situación y producir sujetos mediante la educación igualadora. La escuela pensada en cada situación intenta movilizar una posición de invención, una posición de creación singular entendida como la producción de formas nuevas de habilitar el tiempo vivido. Es el tiempo que insiste en hacer de la experiencia educativa un acontecimiento.[26]

Vos, maestro, ¿entendiste el párrafo anterior?, ¿podés traducirlo a una situación pedagógica? Para mí es imposible: ¿se reducirá todo a formas nuevas, porque lo bueno es lo nuevo, y a acontecimientos sin futuro? ¿Qué significa habitar la situación?

El niño es, de algún modo, síntesis de las múltiples determinaciones históricas. O sea, la historia se sintetiza en el niño. En nuestro caso, la corrupción del sistema capitalista[27] y su crisis provoca la situación. Estas ideas son ausentes en el párrafo anterior. Pareciera haber un niño que está, y está porque sí, expulsado.

A partir del drama de las relaciones económico/políticas, acaecela desorganización familiar, real o imaginaria[28], amén del debilitamiento de la identidad en contexto de precariedad existencial. Se genera, así, el “mal-estar en los alumnos”. Ese “mal-estar” es consecuencia de una institucionalidad que enferma socialmente, pues considera a los alumnos “en-situación”, cuyo desesperado anhelo es la propia identidad. Situación, aquí, se comprende en el sentido de una multiplicidad de relaciones contradictorias que se manifiestan a través del niño, situación que requiere de un horizonte significativo superador, y no meramente anclarse en el instante. Esas relaciones contradictorias son ocultadas cuando se “dice” de alumnos violentos o violencia escolar. Valga un ejemplo de otro ámbito, con sus limitaciones como tal: sería como si un padre golpeador fuese culpable de un mal parto, pero se asignara la responsabilidad a la mujer y, ante todo, al niño mal nacido. Entonces, nos encontramos en la escuela con un niño no expulsado de la misma (en el mejor de los casos, debido a las políticas de inclusión o “meter” niños dentro del edificio escolar), sí expulsado del aprendizaje que las normas pretenden. Diría alguien en lenguaje cotidiano: “te dan un nombre pero al mismo tiempo te lo quitan”, en otras palabras “te dan la escuela pero al mismo tiempo te la quitan”. Dar un nombre es como parir una nueva vida, implica reconocimiento de la identidad personal y social. Sin embargo, la institución escuela sería para los discursos “pos” especie de parir y abortar al mismo tiempo. ¿Y el culpable? “Vos, vos… a vos te señalo con el dedo, maestro que no enseñás.” Discurso perverso o perversión del discurso.

La deshistorización bajo el pre texto de la incertidumbre en la vida cotidiana y la apoteosis del instante.

Nos hallamos con un maestro que debiera ser “errante”[29].  Errante significa: andar de una parte a otra sin tener domicilio ni asiento fijo. Sus sinónimos: desordenado, nómade, vagabundo, ambulante. No hay historia, sólo, un sin rumbo. Especie de desmemorización, sin compromiso político ideológico alguno, donde las identidades se disuelven en las diferencias[30]. Por ende, el maestro no debiera ser modelo, no en el sentido de arquetipo a ser imitado, sino modo de persona a ser respetado. Respeto, del latín respectus -re spectrum-, “volver a mirar”.  Es que “volver a mirar” es valioso en tanto haya pensamiento crítico[31] liberador y pensamiento creativo liberador.

Ahora bien, ¿de qué manera enseñar si no me considero valioso y, por ende, tampoco vuelven a mirarme de esa manera mis alumnos?

La vida cultural se encuentra llena de modelos, la pedagogía “pos” rehúye del maestro modelo. Ya no hay Estado garante, no hay caminos que puedan preverse, hay intemperie. Se aborta la imagen de futuro, cuando el niño en búsqueda de su identidad tan vapuleada, si se encuentra en “búsqueda”, clama hasta el cielo “futuro”. Ello no significa negar lo incierto, lo imprevisible, como dispositivo de creatividad y, más aún, relacionando la cuestión a lo que Paulo Freire en su texto “Pedagogía de la Autonomía” denomina “curiosidad epistemológica”. Hay algo más a señalar, y preocupante: cuando en los discursos “pos” se habla de esta manera, aparece una especie de “poder constituyente sin Estado”[32], temporal y políticamente anárquico, y se habla al maestro, pero nunca al Estado que constituye la coraza normativa y controladora del maestro. Subyace, aquí, la expresión: “Vos, maestro, sos el único culpable.” Y, si pretendemos “pensar sin Estado”, al modo de Ignacio Lewkowicz, habría que decirle: “el Estado nos sigue pensando, y nos piensa mucho”.

 

DENUNCIA Y ANUNCIO

La denuncia.

El docente padece mal-estar, sufre desamparo, vaciamiento de su rol. Se siente desdichado cuando pretende enseñar. Ya esto fue dicho. Sin embargo, no es suficiente. La orfandad que sufre, a la que el maestro es expuesto, implica denunciar las condiciones de trabajo que lo instituyen como “huérfano pedagógico” en la escuela, en el aula. Muy pocas instituciones se hacen cargo de la orfandad pedagógica. Tampoco la mera denuncia es suficiente, sería conducente a la depresión y no a la alegría pedagógica, a la destrucción y no al amor pedagógico. La denuncia requiere de lucha comunitaria a partir de la justicia social, criterio ético/político prioritario. Aquí aparece el desafío. La pregunta inquietante radica en si es posible una pedagogía que rompa con la trampa del desconcierto y de la mera resistencia.He aquí el motivo de un anuncio en el plexo de la lucha por las ideas teórico pedagógicas prácticas desde el “estar” del aula, desde el “suelo” del aula, desde el “humus” o terreno fértil que es la vida en su plena potencialidad de dar vida.

El anuncio.

Por lo visto, la salvación pedagógicao liberación no vendrá ni de la camada política, ni de la academia, ni de la gremial. Pueden encontrarse subsumidas, o no, dentro de las redes de poder del bloque hegemónico, aun visibilizándose en calidad de contrapoder. Lo que sí deseo reafirmar es que no existen vanguardias “salvadoras”, tampoco textos o libros “salvadores”. La liberación proviene de los propios maestros. Quiere decir lo siguiente: quienes nos manchamos con la tiza dentro del aula somos los únicos que podemos organizarnos comunitariamente y luchar por la justicia pedagógica. Solamente así se logrará la soberanía pedagógica, es decir, ya no el Estado que ejercería un poder autónomo sobre el pueblo, sino el pueblo o comunidades de víctimas que dobleguen al Estado en función de la liberación de toda forma de opresión.

Dicho “anuncio” es sumamente difícil, pues pareciera que el instante nos atrapase sin salida, desconcierto e incertidumbre sin creatividad alguna. Por ello se hace imprescindible una inyección de vida pedagógica sin jeringa descartable a fin del contagio. Contagiar vida. Vida que crea vida.

 

CONCLUSIÓN QUE ES UN INICIO

El siempre del inicio.

¿Será mucho pedirte qué hacer? ¿No puedo ofrecerte una respuesta? No soy vanguardia, me siento maestro como vos. Lo único que tengo claro es la imposibilidad de luchar solo, digamos, apelo a la necesidad de la organización y lucha en torno a lateoría/práctica pedagógica. El mero lamento es inconducente, la mera crítica es inconducente. ¿Qué hacer? Desde aquí vos y yo, como sujeto comunitario, tenemos la palabra.

 

 

 

 

 

 

 

[1] Larrosa, Jorge. “Prólogo.” Al libro de Duschatzky, Silvia y Aguirre, Elina (2013). “Des-armando escuelas.” Buenos Aires. Editorial Paidós. Pg. 4.

[2]De un taller para docentes dado por  Silvia Duschatzky. EDUCERE, ONG. Capturado 15-01-2014. http://www.youtube.com/watch?v=h_doA43tKnM Padrinos de EDUCERE: Dow AgroSciences, Sacfil S.A., JP Morgan, 19 de Marzo S.A., Monsanto Imagine, El Cala S.A., Zubiaurre S.A., Agrícola Ganadera El Choique S.A, Asociación Rural Madariaga, Agro Puerto Seco S.A., Baya Casal Semillas, etc. Otros talleristas de EDUCERE: Emilio Tenti Fanfani, Graciela Frigerio. Uno de los colaboradores es Axel Rivas, director del área educación en CIPPEC –ONG neoliberal por antonomasia-, con una publicación en EDUCERE 2011.  (http://www.educere.org.ar/padrinos.php) Capturado 15-01-2014.

 

 

[3]Del latín “claudere”, cerrar.

[4] En griego σúνδικos (συν, con) y (δική, justicia), o sea ‘hacer justicia’.

[5] Marucco, Marta (2013). La formación docente: un ámbito de desencuentros.  En 2do. Congreso Nacional de Educación. Buenos Aires: coeditores ATEN, AGD.UBA, SUTEBA Bahía Blanca-Marcos Paz-Escobar-La Plata Legítimo-La Matanza-Tigre, ADEMyS.

[6]Apetito (del lat. appetîtus): m. Impulso vehemente que nos lleva a satisfacer deseos o necesidades.

http://www.e-torredebabel.com/Enciclopedia-Hispano-Americana/V2/apetito-filosofia-D-E-H-A.htm  Deseo (traducido también como apetito), aquí no en sentido psicoanalítico, sino en el que Hegel le otorga en el parágrafo de la Dialéctica del Amo y del Esclavo en su libro Fenomenología del Espíritu, de tanto peso en Carlos Marx y en Paulo Freire.

[7] Del latín clamare («invocarimplorarrogar«).

[8] PIB. Producto Interno Bruto. Todos los bienes y servicios que un país produce durante un período de tiempo (puede ser de un año) expresado en dinero.

[9] 1 billón de dólares se escribe en números: U$. 1.000.000.000.000.http://www.imf.org/external/pubs/ft/weo/2011/02/weodata/weorept.aspx?sy=2009&ey=2016&scsm=1&ssd=1&sort=country&ds=.&br=1&c=111&s=NGDPD%2CNGDPDPC%2CPPPGDP%2CPPPPC%2CLP&grp=0&a=&pr1.x=49&pr1.y=17  (consulta: 13/03/2014); https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/fields/2079.html  (consulta: 13/03/2014)

[10]  Un 18% más que su PIB. http://barometrosocial.es/archivos/847  (consulta: 13/03/2014)

[11] Igualmente, para el capitalismo sería un imposible. ¿Por qué? Si hay sobreproducción, habría que bajar los precios para que los productos lleguen a todos, y eso no genera las ganancias pretendidas.

[12]http://datos.bancomundial.org/indicador/DT.DOD.DECT.CD (consulta: 28-11-2013)

[13]http://fortunaweb.com.ar/2012-11-03-108199-la-deuda-externa-argentina-subio-3-778-millones-de-dolares-en-el-primer-semestre/ (consulta: 28-11-2013) Preferimos este indicador que coincide, aproximadamente, con distintas fuentes.

[14] En el sentido explicitado por Enrique Dussel.

[15] Perreo alude al acto sexual del perro. En el reggaetón, una  forma muy «sensual y excitante» de bailar con los cuerpos muy pegados, en una actitud bastante provocativa. El cuerpo ya no es propio, también de los demás. Por ejemplo, en el formato televisivo “Bailando Kids”.

[16] Valga aclarar aquí la no identificación de violencia con pobreza. También los pobres canalizan sus pulsiones de manera socialmente constructiva, ciertamente, hay quienes no. Pero, y ante lo recién explicado, los sectores con mayor poder son quienes ejercen mayor violencia social.

[17] En la década del menemismo muy pocas voces del ámbito universitario fueron críticas a sus políticas educativas. En la actualidad, desde otro lugar, acontece algo similar.

[18] Huérfano viene del latín, orphanus, originado del griego, orphanos, persona que ha perdido a sus padres o a alguno de los dos. Ambos orígenes (latín y griego) comparten la misma raíz indoeuropea, orbh, alejar o separar. http://etimologias.dechile.net/?hue.rfano (consulta: 29/11/2013)

[19]Al respecto, véase el libro “Chicos en banda” de Silvia Duschatzky y Cristina Corea, como el libro “Maestros errantes” de Silvia Duschatzky. Se cita: Corea, Cristina y Duschatzky, Silvia (2002).Chicos en banda. Los caminos de la subjetividad en el declive de las instituciones. Buenos Aires: Paidós. Se cita: Duschatzky, Silvia (2007). Maestros errantes.Experiencias sociales a la intemperie. Buenos Aires: Paidós.

[20] “Pedagogía del aburrido” tiene como autores a Cristina Corea e Ignacio Lewkowicz.

[21] Más allá del canto del rizoma, que en este problema no resulta explicativo. La categoría “rizoma” proviene de las ciencias naturales, radicalmente opuesta a las raíces arbóreas, y arrastra todo su marco teórico, con las limitaciones pertinentes, cuando se traslada a la interpretación de lo humano.  El término es introducido por Gilles Deleuze y Félix Guattari en el libro “Capitalismo y esquizofrenia”.  La organización de los elementos no sigue líneas de subordinación jerárquica con una base o raíz dando origen a múltiples ramas, sino que cualquier elemento puede afectar o incidir en cualquier otro. La noción está adoptada de la estructura de algunas plantas, cuyos brotes pueden ramificarse en cualquier punto, así como engrosarse transformándose en un bulbo o tubérculo; el rizoma de la botánica, que puede funcionar como raíztallo o rama sin importar su posición en la figura de la planta, sirve para ejemplificar un sistema cognoscitivo en el que no hay puntos centrales —es decir, proposiciones o afirmaciones más fundamentales que otras— que se ramifiquen según categorías o procesos lógicos estrictos.

[22] Nuestros alumnos acceden a estilos tecnológicos que la escuela no absorbe, hay que reconocerlo, pero el problema básico en este nuestro Sur no radica en dichos estilos.

[23] En economía se habla de moderna  o no moderna, no de posmodernidad.

[24]Lipovetsy, Gilles (200). La era del vacío. Barcelona. Editorial Anagrama. Pgs. 152, 158 et alter.

[25] Salvadas las distancias, valga el siguiente ejemplo: occidente buscó la caída de la Unión Soviética, la dirección política del Partido Comunista fue reemplazada por una mafia político/legal. Si tiramos por la borda tanto al Estado, la familia y la escuela, ¿cómo los reemplazamos? Ciertamente, no referimos a éstos como una constante histórica a través del tiempo, sin modificación alguna.

[26] Así se expresa el libro “Chicos en banda”. Capítulo 4: Las instituciones en la pendiente.

[27] Que tiene ejecutores principales, con nombre y apellido, tanto fuera del país como dentro del nuestro.

[28] El imaginario también es praxis.

[29] Apelamos, aquí, al libro anteriormente señalado, “Maestros Errantes”.

[30] No negamos la importancia de la diferencia, negamos la disolución de las identidades al disolverse la memoria.

[31] No todo pensamiento crítico es liberador.

[32] Hacemos críticamente referencia al posicionamiento de Tony Negri y Michael Hardt (Imperio), Paolo Virno(Gramática de la multitud), Ignacio Lewkovicz (Pensar sin Estado. La subjetividad en la era de la fluidez).

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Juventud con futuro

PABLO G. PERPINYÁ

15M. A LAS PUERTAS DEL V ANIVERSARIO

El domingo tuve la ocasión de escuchar a Zapatero en la Sexta hablando acerca del 15M y he de reconocer que me sorprendió su elocuencia. El Presidente sabía bien de lo que hablaba, evitó caer en la descalificación, expuso un discurso muy bien armado… sinceramente no me convenció, pero seguro que gustó entre sus filas. Sin embargo sus palabras tuvieron en mi un efecto demoledor porque de forma involuntaria ZP tumbó el mito que con tanta dedicación había construido en mi cabeza a lo largo de los últimos años y que tantas buenas cervezas me ha acompañado: no hay nada más divertido que escuchar a un político profesional hablar del 15M. Ayer ZP refutó mi hipótesis, dignificó su condición y me dio una lección. Tocaba buscar un nuevo mitonumber one. Y buscando, buscando y buscando lo encontré y lo bauticé. El mito de la “vanguardia juvenil quincemera”.

Una de las cosas más apasionantes de los movimientos sociales es la virulencia con la que los actores clásicos pugnan por cooptarlos y representarlos. Todo gran movimiento tiene en torno a sí multitud de genios de la oportunidad y la astucia a los que la plebe debe rendir pleitesía, ya que, a fin de cuentas, mientras que la masa se contentaba con mover las manos en la Puerta del Sol, los elegidos diseñaban sesudas estrategias para subvertir el orden mundial mediante…. ¡tatachánnnnn!: ¡La transversalidad!

Efectivamente, la transversalidad. Un término sobre el que se puede escribir profundas reflexiones pero que básicamente defiende interpelar al conjunto frente a la parte, acudiendo a referentes simbólicos que puedan ser percibidos como propios por personas de diferentes clases sociales…ups…de diferentes perfiles socioeconómicos. Es la teoría del guapo de la clase, del bocadillo de nocilla o del let´s twist again de Chubby Checker: la teoría de lo que gusta a todo el mundo. O así debería ser si los seis mil millones de habitantes del Planeta fuéramos ratoncitos blancos y los dirigentes de la transversalidad fueran científicos con bata. Si acudimos a los resultados electorales la cosa es bien diferente.

Los dirigentes de la transversalidad dibujan de forma recurrente un escenario de dos espacios que,como no podía ser de otra forma,es el único en que puede justificarse su posición: yo frente al identitarismo, dentro del cual se agrupa el conjunto de las experiencias que no interpelan al conjunto social sino que lo hacen sobre alguno de sus elementos. Posición que, por otra parte, no dispone de coordenadas propias sino que estas se configuran en función de los contextos y de los movimientos del resto de actores, proponiendo un programa volátil caracterizado por la coyunturalidad y el oportunismo. Siendo para los marxistas el sentido último de la política la consecución de una sociedad sin clases, la transversalidad se propone, en todo caso, como una vía para el reforzamiento de la estructura social vigente.

A estas alturas a nadie se le escapa que una parte de la izquierda ha abrazado los postulados de la transversalidad con inusitado fervor. Y así, entre significantes flotantes, poderes y contrapoderes se ha elaborado un relato con más números que El Barco de Vapor que incluso en las últimas semanas ha erigido a un grupo de jóvenes como fundadores del ciclo político más apasionante de los últimos treinta años. Ahí es nada. Un relato contado por los supuestos protagonistas, que habla de los protagonistas y de su gran gesta. La modestia, por lo que parece, debe haber quedado catalogada como vieja política.

El 15-M no fue un movimiento transversal sino contrahegemónico. Partiendo de diversos sentimientos y deseos que eran ampliamente compartidos por la población, asumió desde el primer momento los valores y los principios de quien lo impulsaba, que no era otro que el pueblo de izquierdas. El 15M puso sobre la mesa un programa de cambio que logró seducir a amplias capas de las clases populares en sentido amplio, incorporando conceptos nuevos al lenguaje cotidiano, cambiando de forma irreversible la forma de hacer política. En todo caso si algo fue el 15M fue una denuncia del sistema político vigente, de las instituciones de mediación, del establishment y especialmente de los efectos de la desigualdad del capitalismo en nuestro contexto (precariedad, desigualdad de género, desregularización del mercado laboral, etc.).

Creo sinceramente que de los profetas de la transversalidad nos separa algo más que una mera discrepancia táctica. Vemos la sociedad con un cristal diferente, empleamos códigos de valores que en ocasiones llegan a oponerse y, sobre todo, entendemos la actividad política de forma antagónica. Es posible que la sociedad de mercado haya permeado en lo que antaño era la izquierda, incorporando una visión pacífica respecto de las relaciones de producción-reproducción, haciendo de la meritocracia el patrón que ordena lo real y generando un relato del joven ultra-cualificado que sufre más que cualquier otro grupo social las consecuencias de la crisis y que aspira al relevo de las viejas élites para devolver la “decencia” a la política.

Fin de la reflexión con el recuerdo y agradecimiento a aquellos que ayer luchaban con el mismo compromiso que lo hacen hoy. A los que no olvidan de dónde vienen. A los currelantes sin verbo fácil que dejan su tiempo al servicio de un proyecto colectivo. A quienes dignifican su barrio y a sus vecinos. A los que no les pesa reconocer que tienen una pegatina de “Maulets”. Al Colectivo 1984 que después de 12 años sigue haciendo una labor encomiable, que seguramente nunca pisará La Sexta Noche, pero que sin duda es la única que permite construir contrapoderes sólidos capaces de convertir la entelequia de la transformación social en algo tangible aquí y ahora. Feliz cumpleaños.

15/04/2016

https://tigresdepapel.com/2016/04/1…

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Argentina: Creación de Secretaría de Evaluación Educativa no fue consultada

Fuente IE Latinoamérica/ 17 de Abril de 2016

El 4 de abril del 2016 el Ministerio de Educación y Deportes de la Nación Argentina, aprobó por decisión unilateral el decreto Nº 552/16, que establece la creación de dicha Secretaría.  Los y las docentes del país suramericano rechazan esta nueva imposición, pues no fueron tomados en cuenta como parte del proceso de creación de dicha entidad.

Durante los meses de enero y  febrero del 2016  se llevaron a cabo sistemáticas reuniones y debates, en el marco de la Paritaria Nacional entre docentes y el gobierno. En las mismas, el Ministro de Educación Esteban Bullrich expresó su interés en la evaluación integral del Sistema Educativo como línea prioritaria, proponiendo por decreto, la creación del Instituto Nacional de Evaluación de la Calidad y Equidad Educativa.

Si bien los sindicatos nacionales mostraron interés en el tema, las conversaciones al respecto no se profundizaron. Luego de más de un mes de silencio, El 4 de abril del 2016 el Ministerio de Educación y Deportes de la Nación, aprobó de manera inconsulta el decreto Nº 552/16, que establece la creación de dicha institución.

La Confederación de Trabajadores de la Educación de la República de Argentina (CTERA), y la Confederación de Educadores Argentinos (CEA), afiliadas a la Internacional de la Educación, expresan su rechazo ante dicho decreto, pues el mismo desconoce lo establecido en la Ley Nacional de Educación 26.206 respecto de la existencia un ‘Consejo Nacional de Calidad de la Educación’.

En su comunicado oficial al respecto, CTERA expresa que «La iniciativa de evaluación del sistema que lleva adelante la cartera educativa, básicamente se concibe como un mecanismo de control y medición del rendimiento de los estudiantes y del desempeño de los docentes. Y con la pretensión de ‘contar con información y monitoreo para la mejora continua del sistema educativo’, en realidad se instala una política de evaluación que abre las puertas a las pruebas estandarizadas internacionales y somete al sistema educativo a los requerimientos de los dispositivos de evaluación neoliberales».

Por su parte la CEA, también declara su rechazo ante dicho decreto, recordando que este significa una «violación a la Ley de Educación Nacional Nº 26.206/06», y subrayando las coincidencias que el establecimiento de esta secretaría tiene con las políticas neoliberales de los años 90. A modo de cierre, su comunicado hace un llamado: «(…)Alertamos a la comunidad educativa sobre las intenciones que, con decreto, pretenden restaurar el control a través de evaluaciones de la calidad que fomentan el individualismo y la meritocracia, contrarios a la perspectiva de derechos y a los principios de igualdad que sostiene la Escuela Pública Argentina.»


 

Para leer los comunicados en detalle, haga clic en cada uno:

Comunicado de CTERA

Comunicado CEA

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