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Francia: Dépenser plus dans l’Éducation ne garantit pas la réussite des élèves

Europa/Francia/09 de Septiembre de 2016/Autor: Cécile Crousel/Fuente: Le Figaro

RESUMEN: Un estudio realizado por el IREF, un centro de estudios liberal, muestra que Francia gestiona ineficientemente su presupuesto de educación. Le duele paga a sus profesores, al tiempo que impone bajas horas de trabajo. Septiembre es apenas más allá de la SNES-FSU, la primera unión de la escuela secundaria, y la CGT, FO y Sud ya llaman a la huelga el jueves contra la reforma de los colegios. Otra prueba del malestar del mundo educativo francés. El gobierno tiene maestros aún consentidos. Desde 2012, más de 42.000 puestos de enseñanza se abrieron a la Educación Nacional (aunque no todos se han llenado), en respuesta a la promesa de campaña de Hollande para crear 54.000 puestos de trabajo en el ministerio bajo su cinco años . Mientras tanto, el presupuesto de Educación de 60 mil millones en 2011 aumento a 65,7 mil millones en 2016, un aumento de casi el 10% en 5 años.

Une étude de l’IREF, un think tank libéral, montre que la France gère de façon peu efficace son budget de l’Éducation. Elle paye mal ses professeurs, tout en leur imposant un temps de travail trop faible.

La rentrée est à peine passée que le SNES-FSU, premier syndicat du secondaire, ainsi que la CGT, FO et Sud appellent déjà à la grève ce jeudi contre la réforme des collèges. Une preuve supplémentaire du malaise du monde éducatif français. Le gouvernement a pourtant choyé les profs. Depuis 2012, plus de 42.000 postes d’enseignants ont été ouverts à l’Éducation Nationale (même si tous n’ont pas été pourvus), en réponse à la promesse de campagne de François Hollande de créer 54.000 postes dans ce ministère sous son quinquennat. Parallèlement, le budget de l’Éducation Nationale est passé de 60 milliards d’euros en 2011 à 65,7 milliards en 2016, soit une hausse de quasiment 10% en 5 ans.
Des résultats médiocres aux tests PISA

De deux choses l’une alors: soit les budgets n’ont pas été assez augmentés pour faire face à l’ampleur du défi, soit le problème français ne vient pas d’un manque d’argent. La dernière étude réalisée par le think-tank libéral IREF, et que Le Figaro dévoile en exclusivité, vient en appui de la seconde hypothèse. L’institut a comparé les dépenses publiques d’éducation aux résultats obtenus aux tests PISA de l’OCDE mesurant les performances des jeunes de 15 ans. La conclusion est claire: si dans les pays en rattrapage de l’Europe de l’Est, dépenser plus dans l’Éducation accroît la réussite des élèves, dans les pays de l’Europe de l’Ouest et du Nord, ce n’est pas le cas. Les deux données ne sont pas corrélées statistiquement. Ainsi la France est 25è au classement mondial PISA en maths, 26è en sciences et 21è en lecture. Le tout alors que les dépenses par élèves y atteignent 6764 euros par an. La Belgique, qui est plus économe (6456 euros par élève), obtient des scores PISA nettement meilleurs. Autre exemple, le Luxembourg dépense des fortunes par élève (14.370 euros) et se classe plus bas que la France. L’étude IREF montre que dépenser davantage ne permet pas non plus de réduire le nombre de jeunes en décrochage scolaire -un domaine où la France atteint des résultats dans la moyenne européenne- ni d’accroître le nombre de diplômés du supérieur…

«Ce qui compte pour réussir, ce n’est pas de délier les cordons de la bourse mais d’allouer intelligemment les moyens», souligne-t-on à l’IREF. Ce que la France fait mal. L’Éducation Nationale «ne souffre pas d’un manque de moyens ou d’un nombre trop faible d’enseignants mais d’utilisation défaillante des moyens existants», écrivait déjà la Cour des Comptes dans un rapport de 2013.
Des profs qui gagnent à peine plus que le salaire moyen

Un des points d’achoppement vient du salaire des professeurs. Selon l’OCDE -et l’étude de l’IREF le confirme également-, plus un enseignant est payé, mieux ses élèves réussissent. Certainement car il est davantage motivé. Or dans ce domaine, «la France se situe dans la moyenne basse des pays de l’Europe du Nord et de l’Ouest», note l’IREF. Ainsi, le salaire d’un enseignant français de collège ayant 15 ans d’expérience représente 1,07 fois le salaire moyen, et celui d’un enseignant de lycée 1,08 fois. «En Allemagne, un enseignant de collège avec la même expérience est payé 1,75 fois le salaire moyen, et un enseignant de lycée, 1,89 fois. Aux Pays-Bas, le rapport est de 1,5», précise-t-on à l’IREF. Et ces deux pays obtiennent de bien meilleurs scores à PISA.

Tout en rémunérant mal ses enseignants, la France consacre une part très importante de son budget de l’Éducation au paiement des professeurs (69%, contre 59% aux Pays-Bas et 58% en Allemagne). Pourquoi? Parce que les enseignants français sont très nombreux et travaillent moins d’heures que dans d’autres pays: 18 heures de cours par semaine pour un certifié, 15 pour un agrégé. «Aux Pays-Bas, les professeurs ont un contrat de travail de 40 heures. Car en plus du temps de cours, qui est similaire à celui de l’Hexagone, ils assurent des tâches de suivi des élèves, de relations avec les parents, de coordination, etc.», fait-on remarquer à l’IREF. Il existe certes des dispositifs d’accompagnement en France, mais ils sont mal ciblés et mal organisés, selon la Cour des comptes. Une vraie faille, car ces missions favorisent la réussite des élèves.

Au final, l’IREF classe la France au 12è rang, sur 31 pays européens, pour l’efficacité de ses dépenses d’éducation, c’est-à-dire pour le rapport entre les dépenses et la réussite des élèves. Loin de la Belgique, les Pays-Bas et la Suisse, les trois premiers du classement.

Fuente: http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/09/08/20002-20160908ARTFIG00023-depenser-plus-dans-l-education-ne-garantit-pas-la-reussite-des-eleves.php

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Escasa incidencia de la huelga en Francia contra la reforma educativa

Europa/Francia/8 de septiembre de 206/ Fuente: elpais

Una profesora sostiene una pancarta en la que se lee ‘No hay 36 soluciones: cread más clases’ durante una manifestación contra la reforma escolar en París, Francia, hoy 8 de septiembre de 2016. El primer sindicato de educación secundaria francés convocó una jornada de huelga para protestar contra el nuevo programa escolar y las consignas de seguridad con las que se espera hacer frente a la amenaza terrorista. EFE/

La jornada de huelga y movilizaciones convocada hoy en Francia contra la reforma de la educación secundaria impulsada por el Gobierno socialista tuvo una incidencia mínima entre el profesorado de los establecimientos públicos, señalaron fuentes oficiales.

El Ministerio de Educación cifró en 4,6 % el porcentaje de profesores que secundaron el llamamiento al paro, que los sindicatos elevaron a más de un 20 %.

Tampoco la manifestación convocada por las principales centrales gozó de una gran participación, con apenas de un millar de personas que respondieron en París a este llamamiento, una semana después del retorno a las aulas en todo el país.

Desde que el pasado 31 de marzo comenzaron las movilizaciones en contra de la reforma promovida por la ministra del Educación, Najat Vallaud-Belkacem, el índice de enseñantes que han secundado las huelgas ha ido en disminución progresiva, según los datos del departamento.

Las organizaciones sindicales creen que la reforma de la secundaria podría contribuir a que las asignaturas compitan unas con las otras, al igual que los propios centros educativos. EFE

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« Teach for France », une machine à privatiser l’éducation

Europa / Francia / 4 de septiembre de 2016 / Por: Elise Duvel

En cette rentrée, 30 contractuels étudiants de l’académie de Créteil sont recrutés pour deux ans par une association nommée « teach for France ». Les heureux élus ont été formés pendant cinq semaines en juillet par l’association. Une formation éclair dans le cadre idyllique de l’Institut européen d’administration des affaires (INSEAD) à Fontainebleau (Essonne), une école privée de gestion des affaires et de management. Leur mission est simple : enseigner dans les quartiers défavorisés pour promouvoir le leadership et faire le super prof dans les quartiers populaires. 

Qu’est-ce que Teach for France ?

« Teach for France » est une branche de « Teach for All », association originaire des Etats-Unis aujourd’hui implantée dans quarante pays. Fondée en 1990 par Wendy Kopp, son principe est simple : « Teaching is Leadership ! » Comprenons : « nous sommes directement les agents du capital ».

Leur site internet, publie les données issues de l’étude PISA montrant que le système français fait partie des plus inégalitaires. Il rappelle également les pénuries de professeurs notamment dans les Réseaux d’éducation prioritaire – un phénomène qui, d’après TFF, n’est pas dû à la suppression de 60 000 postes par Sarkozy et restés vacants sous Hollande, alors même que la pression démographique ne cesse de s’étendre, mais au manque de candidats pour ce métier.

Enfin, le réseau français nous vend un monde merveilleux qui découlera sans doute son action : « un jour, écrit-il, la réussite d’un enfant ne dépendra plus de son origine sociale »

L’association propose donc la solution miracle à toutes ces inégalités, des situations d’échec scolaire aux manques d’enseignants : envoyer pour deux ans de jeunes diplômés des grandes écoles, futurs cadres supérieurs, faire une sympathique expérience comme enseignant dans les établissements d’éducation prioritaire pour grossir le CV.

Vous avez dit à but non lucratif et en dehors de toute appartenance politique ?

Par ailleurs, Teach for all affirme que son réseau s’inscrit « dans une perspective d’intérêt général, à l’exclusion de tout but lucratif et en dehors de tout esprit d’appartenance philosophique, religieuse ou politique ». Hum…Voyons ça de plus près !

Maria Noland, anthropologue américaine, interviewéee parl’Humanité, s’intéresse depuis longtemps aux politiques éducatives dans son pays et partout dans le monde. Face au développement du réseau Teach for All (« l’enseignement pour tous ») dans l’Hexagone, elle a créé unepage Facebookintitulée « Stop TFF », TFF pour « Teach for France ». Ses rapports sont éclairants :

« Sa fondatrice, Wendy Koop, sociologue à l’université, développe les fondements de l’association dans le site : « Notre mission fondamentale est d’engager les futurs leaders de nos sociétés dans la lutte contre les inégalités à l’école ». « Nous croyons que le leadership est la clé pour transformer l’école, les systèmes et en fin de compte l’avenir des enfants ». Voilà le message martelé pour vendre son projet. Sauf qu’on découvre que pour s’implanter aux Etats-Unis, d’abord, « Teach for America s’est associé à de nombreux réseaux de « charter schools » gérés par le privé mais financés par l’argent public. Je pense au réseau « charters Kipp ». Il appartient à l’époux de Wendy Kopp, la présidente de TFA. Les charters signent des contrats de recrutement avec TFA, qui leur garantit un flux constant d’enseignants bon marché. Dans ces charter schools, une journée typique de travail peut durer jusqu’à 10 heures. Ces établissements ne s’intéressent ni au développement de la personne ni à celui du citoyen. Ils spéculent sur la réussite aux examens puisque les dotations qu’ils reçoivent dépendent du taux de réussite ».

Voyons maintenant les fondateurs de Teach for France. Comme le souligne L’Humanité dans cet article, « Teach for Francea vu le jour en mai 2015 sous la houlette de Nadia Marik-Descoings, l’ex-femme de Richard Descoings, le directeur de Sciences-Po Paris mort à New York en 2012. Elle a été son bras droit à Sciences-Po, où elle avait en charge les partenariats financiers avec les entreprises, les relations avec les collectivités publiques et les donateurs… Un réseau de relations idéal. L’organisation reste très discrète sur ses ressources et partenaires, sur son programme de formation, tant sur son site Internet que sur sa page Facebook, pourtant très prolixe en discours. »

« Teach For France est un programme de sélection et de formation des meilleurs profils issus de l’ESCP (école de commerce), de Sciences-Po Paris, de Centrale, de l’École nationale supérieure-ULM », peut-on y lire. On y apprend également que ces professeurs « hors statut » seront accompagnés par plusieurs tuteurs, dont un « leader mentor » issu du monde de l’entreprise.

Les multinationales sont ravies, c’est pourquoi elles s’empressent de financer ce réseau. Maria Noland donne un exemple cinglant : « le cabinet d’affaires et de conseil McKinsey Company, implanté dans des dizaines de pays dont la France, est l’un des principaux donateurs. Il est à la fois capable d’analyser ce qui ne va pas et d’avancer des solutions. Ainsi, la création de Teach First en Grande-Bretagne a suivi la publication d’un rapport sur les inégalités scolaires signé par McKinsey Co. En Belgique, la compagnie vient de participer à l’élaboration d’un rapport facturé 38 ?000 euros au gouvernement. Et a inspiré la réforme de l’éducation. Des cadres dirigeants des entreprises pilotent les réseaux locaux. Bernard Ramanantsoa, administrateur de Teach for France, a travaillé avec le cabinet McKinsey Co. Il fréquente également les cabinets ministériels et la haute fonction publique comme conseiller. Laurent Bigorgne, le vice-président de Teach for France, est aussi un proche du pouvoir nommé par l’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur au comité Sup’Emploi. Il dirige l’Institut Montaigne, un think tank ouvertement néolibéral et favorable à la réduction du budget de l’éducation. »

Tout cela, c’est sans compter les donateurs privés et « discrets » de cette association tels que les multinationales.

Le gouvernement n’est pas en reste et accompagne activement Teach for France

Dans tout ce business libéral de l’éducation, le gouvernement accompagne, pieds et mains liés.

Déjà, le financement d’activités péri-scolaires financées par des entreprises privées n’est pas si nouveau. Le géant Total a signé un accord-cadre en 2013 avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports prévoyant un « financement des activités culturelles en dehors du temps scolaire, notamment pour accompagner la réforme des rythmes éducatifs dans le premier degré ». En contre-partie, Total fait sa publicité auprès des enfants sans bien sûr mentionner son implication avec les dictatures, les affaires de corruption ou encore de pollution. Le gouvernement juge donc que Total est un parfait exemple pour la jeunesse de ce pays.

De plus, l’Éducation nationale est une fonction publique d’État et c’est donc bien le gouvernement qui a accepté le recrutement de ces contractuels très spéciaux. En effet, le rectorat de l’académie de Créteil, laquelle explose déjà le nombre de contractuels, a trouvé bon « d’embaucher » ces nouvelles recrues formatées par un réseau néo-libéral, alors même qu’en cette rentrée, sur 3800 contractuels, 2500 ne sont pas encore affectés au 31 août.

Teach for France, un véritable poison pour l’éducation nationale

L’entrée de ces 30 personnes dans les établissements scolaires signifie d’abord le début de la privatisation et la marchandisation de l’Éducation nationale déjà bien affectée par les différentes réformes. Tout d’abord, le gouvernement entend soumettre les enseignants à des méthodes de gestion managériale puis maintenant, c’est au tour des entreprises privées de faire leur entrée par la petite porte dans nos écoles à travers ce réseau. En effet, on parle bien d’entreprises privées qui financent des formations de professeurs destinés à enseigner deux ans dans des écoles publiques.

Ce réseau veut également nous faire croire qu’il serait possible de former un professeur en cinq semaines et que les titulaires formés seraient alors obsolètes, inutiles, renvoyés à l’âge de pierre. Non, pour apprendre à enseigner, il faut plus de cinq semaines…..les enseignants valent plus que cela. Il manque des enseignants ou bien le métier n’attire pas, argumente Teach for France sur sa page d’accueil. Soit. Et bien, commençons peut être par revaloriser le statut d’enseignant, augmenter sa rémunération et en finir avec les contre-réformes dans l’éducation qui cassent les conditions de travail.

Ce n’est donc pas offrir une éducation au rabais par des personnels peu formés, qui par ailleurs délivrent un message idéologique clair, celui de l’idéologie dominante, qui permettra aux élèves de recevoir un enseignement de qualité. Ce n’est pas en envoyant des individus explorer les enfants des quartiers populaires, qui doivent être sauvés par les méthodes de gestion commerciale et par l’idéal capitaliste tout en nous vantant l’école de l’équité. On croit rêver.

Mais refuser cette privatisation qui ne dit pas son nom, c’est refuser la fonction actuelle de l’école, une fonction qui sert à reproduire les classes sociales et à les légitimer. L’école, dans cette société, divise , sépare et produit les classes sociales. Et parce que l’école reproduit les classes sociales, elle est à deux vitesses.

Pour combattre cette école, ce ne sera certainement pas à coups de privatisation, de jeunes diplômés issus des grandes écoles, futurs cadres supérieurs . Pour construire une école de l’égalité, cela passera par un renversement de cette société qui produit les classes sociales. Et pour la renverser, il faudra s’unir pour lutter ensemble contre cette société et son monde.

Fuente: http://www.revolutionpermanente.fr/Teach-for-France-une-machine-a-privatiser-l-education

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Película: Être et avoir

Europa/Francia/Septiembre 2016/Reseña/http://www.uhu.es/

Sinopsis: 

Inspirado en el fenómeno francés de la escuela unitaria, muestra la vida de una pequeña clase de un pueblo a lo largo de todo un curso, mostrándonos una cálida y serena mirada a la educación primaria en el corazón de la Landa francesa. Un grupo de alumnos entre 4 y 10 años, reunidos en la misma clase, se forman en todas las materias bajo la tutoría de un solo profesor de extraordinaria dedicación. Maestro de la autoridad tranquila, el profesor Georges Lopez conduce a los chicos hacia la adolescencia, mediando entre sus disputas y escuchando sus problemas.

Ser y tener. Être et avoir.

  1. Francia. 104 min.

Dirección: Nicolas Philibert.

Género: Documental.

Producción ejecutiva: Gilles Sandoz.

Música: Phillippe Hersant.

Fotografía: Katell Djian y Laurent Didier.

Montaje: Nicolas Philibert.

Intervenciones: Georges Lopez, Laura, Guillaume, Julien, Jonathan, Nathalie, Olivier, Alizé, Johann, Jessie, Jojo, Marie, Létitia, Axel.

Fuente :

http://www.uhu.es/cine.educacion/cineyeducacion/temasserytener.htm

Fuente imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/U6cZ11_PwN7O93-s73IK1bNayq2u1Ol4spHEvqDoEqavXAqofEt_2UIl-lkf1Oji3B-xXQ=s85

 

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Alcaldesa de París confirma apertura de dos centros de refugiados

Europa/ Francia/París PL

Las autoridades de París abrirán próximamente dos centros de acogida de refugiados, uno de los cuales estará listo para finales de septiembre, anunció hoy la alcaldesa de la capital de Francia, Anne Hidalgo.

En declaraciones a la emisora France Inter, Hidalgo precisó que uno de los inmuebles estará dedicado a hombres, y otro a mujeres y niños, incluidos los menores no acompañados.

Las instalaciones contarán con las condiciones adecuadas para recibir a los foráneos y en ellos se les brindará asesoría con vistas a su regularización en esta nación.

Asimismo, la alcaldesa enfatizó la importancia de dar respuesta al ‘drama humanitario’ que significan los movimientos migratorios.

La llegada de indocumentados a París es un fenómeno cada vez más perceptible pues los foráneos instalan campamentos irregulares en algunos puntos de la ciudad, en los que permanecen en condiciones muy precarias.

Las autoridades locales evacuan con frecuencia esas concentraciones, pero poco después los migrantes vuelven a instalarlas, mientras el Estado no dispone de sitios suficientes para darles acogida.

Este fin de semana la ministra de Vivienda, Emmanuelle Cosse, anunció que el gobierno de Francia podría confiscar lugares públicos para dedicarlos a la acogida de migrantes.

‘Estamos frente a un fenómeno migratorio sin precedentes, en los últimos tiempos cada día alrededor de 70 migrantes llegan a la ciudad’, indicó la titular en declaraciones al Journal de Dimanche.

Frente a la situación, agregó, el Estado asume sus responsabilidades, pero tales esfuerzos no cubren todas las necesidades y por ello ‘debemos organizar una movilización general’, señaló.

Fuente: http://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=23277&SEO=alcaldesa-de-paris-confirma-apertura-de-dos-centros-de-refugiados

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La ministra de educación francesa no quiere Pokémon en las escuelas

Francia/01 septiembre 2016/Fuente: Juegoreviews

Najat Vallaud-Belkacem, ministra de educación francesa, cree que Pokémon GO podría atentar contra la privacidad de los alumnos y atraer a personas peligrosas a los colegios.

Pokémon GO sigue siendo un tema de conversación recurrente, siendo raro el día que no encontramos alguna referencia al juego de Niantic en algún medio, especializado o no. Hoy, Pokémon GO está en boca por los comentarios realizados por la ministra de educación de Francia, Najat Vallaud-Belkacem, que asegura que no es una app conveniente y que no desea que esté en las escuelas.

Al parecer, la ministra asegura no tener nada en contra de la app, pero considera que podría ser peligrosa, al atraer individuos indeseables a los colegios en busca de algunas de estas criaturas de bolsillo. Además, considera que podría afectar a la privacidad de los alumnos.

En una rueda de prensa, Najat ha confirmado que se reunirá con Niantic para valorar las opciones existentes al respecto, ya sea eliminar la aparición de Pokémon en las escuelas, u otras medidas. De momento, los desarrolladores del juego no se han pronunciado.

Esta noticia surge poco después de que el alcalde un pueblo francés se quejara públicamente de que Pokémon GO había “alterado” a la población, acabando con la paz del pueblo. ¿Son estas peticiones entendibles, o se está haciendo una montaña de un grano de arena, especialmente sabiendo la temprana fecha de caducidad que tienen este tipo de apps?

Fuente: http://www.juegoreviews.com/ministra-educacion-francia-pokemon-escuelas-niantic/

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Francia: Confirmar la prohibición del burkini puede dar luz verde a los abusos contra las mujeres y las niñas

www.amnesty.org/31-08-2016/

La no anulación de la prohibición del burkini sería una oportunidad perdida de poner fin a un atentado contra la libertad de expresión y de religión de las mujeres, así como contra el derecho a no sufrir discriminación, ha manifestado Amnistía Internacional mientras el máximo tribunal administrativo de Francia examina una impugnación de la prohibición.

Las autoridades francesas deben dejar de utilizar la excusa de que estas medidas sirven para proteger los derechos de las mujeres.
John Dalhuisen, Amnistía Internacional
Este tipo de medidas invasivas y discriminatorias restringen las oportunidades de las mujeres, violan sus derechos y dan lugar a abusos
John Dalhuisen, Amnistía Internacional
Estas prohibiciones no sirven para aumentar la seguridad pública, pero para lo que sí sirven es para promover la humillación pública
John Dalhuisen, Amnistía Internacional


“Si las autoridades francesas estuvieran decididas verdaderamente a proteger la libertad de expresión y los derechos de las mujeres, se anularían de manera inmediata e incondicional estas abusivas prohibiciones.”

Información complementaria

El Consejo de Estado está examinando en la actualidad un recurso contra la decisión de un tribunal de primera instancia de mantener la prohibición de uso del traje de baño de cuerpo entero en la localidad de Villeneuve-Loubet.

Su sentencia sentará un precedente jurídico para todos los municipios del país.

Muchos decretos de ámbito local prohíben llevar todo tipo de ropa de playa que sea antihigiénica y vaya en contra del principio de “laicité”. En algunos se especifica también que, en vista de la actual amenaza del terrorismo, llevar determinada vestimenta con la que parezcan manifestarse creencias religiosas podría alterar el orden público.

Las prohibiciones del burkini son la más reciente expresión de una sucesión de leyes restrictivas dictadas en Francia contra la indumentaria de carácter cultural o religioso. En 2004, una de estas leyes prohibió todo símbolo religioso visible en los colegios públicos. En 2011, otra ley había prohibido ir con el rostro cubierto en lugares públicos.

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