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Las Redes Sociales nos están volviendo Literalmente Locos (Efectos de la Vida Digital en nuestra Salud Mental)

Por: Pijamasurf.  31/03/2017

CADA VEZ MÁS ESTUDIOS CONFIRMAN LO QUE LA MAYORÍA EXPERIMENTAMOS DÍA A DÍA: LAS REDES SOCIALES ESTÁN CAUSANDO ESTRAGOS EN NUESTRA PSIQUE.

Ansiedad, narcisismo o dependencia, son sólo algunos de los fenómenos que hoy son cada vez más comunes que nunca. Y en este escenario las redes sociales, de acuerdo con múltiples estudios, tienen una responsabilidad significativa. ¿Te has puesto a analizar cuántas veces al día checas alguna de tus múltiples redes (ya sea Facebook, Twitter, Instagram, incluso WhatsApp)? ¿Qué emociones o sensaciones te produce este ritual tautológico?

Hace apenas unos días la American Psychological Association liberó un estudio que practica anualmente y, por primera vez en 10 años, refleja un contundente aumento en los niveles de estrés entre la población. Si bien en el caso de los estadounidenses el “ambiente político” se apuntó como uno de los factores (cortesía del Sr. Trump, suponemos), el reporte hace énfasis en el rol que la tecnología, y en especial de las redes sociales, tienen en este incremento.

En la última década el uso de redes sociales se ha catapultado, y en el caso de Estados Unidos el 43% de la población califica como un “constant checker“, es decir, personas que revisan compulsivamente, o al menos con una frecuencia insana, sus correos, chats o cuentas en redes. Estas personas evidenciaron niveles de estrés 20% superiores al resto de la población (5.3, en comparación con el 4.4 promedio).

El punto es que este aumento significativo de estrés se manifiesta de múltiples y poco deseables maneras, entre ellas niveles más altos de depresión, incontables problemas de salud a nivel físico y conductas nocivas que afectan el tejido social, las relaciones interpersonales y, en pocas palabras, la mente y salud colectivas.

El antídoto es tan obvio como impopular: desconectarse cada vez más, hacer tiempos durante el día, semana o mes para estar completamente desconectados y, mientras chocamos nuestros numerosos canales de “interacción” a distancia, dedicar un instante a observar lo que esta actividad nos genera para luego modular nuestra experiencia.

Fuente: http://www.pijamasurf.com/2017/03/te_has_dado_cuenta_que_las_redes_sociales_nos_estan_volviendo_literalmente_locos/

Fotografía: Pijamasurf

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Francia: Innover pour une école à la fois plus juste et plus efficace

Europa/Francia/Marzo del 2017/Noticia/https://theconversation.com/

Deux rapports vont être rendus publics prochainement sur le thème de l’innovation. L’un a été confié au chercheur François Taddéi, à qui on a demandé de réfléchir à la recherche-développement en éducation dans l’enseignement scolaire et supérieur. L’autre est l’émanation des travaux du Conseil national de l’innovation pour la réussite éducative, une instance créée en 2013 et que je préside depuis septembre 2016. Ce sera le 3e et ultime rapport qui sera rendu public lors de la journée de l’innovation qui se tient le 29 mars.

L’innovation semble donc être devenue un thème majeur. Mais c’est aussi un mot piégé et même un repoussoir lorsqu’elle est vécue comme une injonction un peu vaine. L’enjeu est de sortir des pièges communicationnels et de construire une démarche d’innovation et d’expérimentation qui rassemble les enseignants et qui soit au service d’une ambition.

Les quatre pièges de l’innovation

1. L’innovant solitaire et rebelle.

La première difficulté tient à la manière dont l’innovant est trop souvent présenté à l’opinion publique par les médias. On y aime les belles histoires individuelles d’enseignants qui se dressent contre une administration qui les bloque et les empêche d’innover. La surmédiatisation récente de Céline Alvarez, est un des exemples les plus récents d’« héroïsation » de l’innovant. On peut même dire que les médias sont accros à l’héroïne…

Un enseignant innovant c’est bien, mais une équipe innovante c’est encore mieux ! Même s’il faut louer et encourager les « enseignants innovants », il est tout aussi important de mettre en évidence et d’analyser la dimension collective et institutionnelle qui permet aux projets de se développer, de se diffuser et de survivre à leurs initiateurs.

Par ailleurs, si l’innovation est une déviance, c’est surtout par rapport à des habitudes et des routines. La rébellion n’est pas forcément là où on pense la trouver. Innover, cela peut aussi tout simplement appliquer les textes officiels et se saisir des marges de manœuvre qu’ils contiennent.

2. L’innovation apanage du privé ?

Les médias ont souvent mis en avant des initiatives privées. Le développement récent des écoles hors-contrat nous donne à voir une très grande hétérogénéité des initiatives qui vont de méthodes centrées sur le développement de l’enfant à des dispositifs qui regardent vers le passé. Mais le point commun à toutes ces situations est qu’elles laissent entendre implicitement que le système public est incapable d’évoluer et d’accepter les expérimentations.

Cela amène une partie des enseignants à avoir une vision biaisée de l’innovation et à la refuser au nom d’une logique de défense du service public. Paradoxalement, cela laisse le champ libre à une logique marchande et élitiste car ces innovations médiatisées se développent sur certaines lacunes et les difficultés du service public. Il est indispensable de sortir de ce piège. C’est un des enjeux du rapport que nous présentons, d’affirmer et de montrer que le service public est capable d’innovations et d’expérimentations au service de tous et pas seulement de quelques-uns.

3. L’innovation : discours managérial ?

J’ai pu lire récemment dans une annonce qu’une académie X recrutait un « chargé de mission pour un incubateur de projets innovants ». On parle aussi souvent de « bonnes pratiques », un terme fréquent dans le management. Le vocabulaire associé à ce thème emprunte souvent au monde de l’entreprise. Pour certains enseignants, l’innovation ne serait alors qu’un terme à la mode, un élément de langage managérial.

Dans la suite logique de ce que nous évoquions plus haut, cela engendre une réaction de défiance et dans une phraséologie bien connue, cela va être lu comme un signe de la « marchandisation de l’École » et du développement des « pratiques néo-manageriales ».

Il ne faut pas le nier, c’est un discours technocratique et performatif que peut utiliser une partie non négligeable de la technostructure de l’Éducation nationale.

Du ménagement plutôt que du management… Le CNIRÉ souhaite qu’on évite ce piège d’un discours surplombant et de la rhétorique managériale sur les « bonnes pratiques » et préconise de privilégier les changements à « bas bruit » au sein de l’Éducation nationale.

4. L’injonction à l’innovation

« On le fait déjà », est en effet une des phrases qui revient souvent en réaction à ce qui est qualifié chez plusieurs enseignants d’« injonction à l’innovation ». Ceux-ci perçoivent le discours de l’administration comme un discours injonctif où on prescrirait un idéal qui méconnaîtrait la réalité du terrain et des pratiques enseignantes. Cela peut être vécu comme un discours culpabilisant au détriment de l’action quotidienne des enseignants engagés dans une « pédagogie ordinaire ».

Cette position doit être entendue et ne pas être cataloguée immédiatement comme relevant de la déploration enseignante et de la « résistance au changement » (autre terme piégé). Il s’agit de « moins prescrire l’idéal et mieux soutenir l’existant » pour reprendre une formule empruntée à Françoise Lantheaume.

Sortir des pièges

Il y a donc un ensemble de pièges qu’il faut éviter lorsque l’on parle de l’innovation. Celle-ci est trop souvent vue comme une injonction managériale ou la mise en avant d’individus ou d’expériences singulières relevant de l’initiative privée. Ceux-ci doivent être pris en compte pour refonder une démarche d’innovation et d’expérimentation et en faire une pratique commune et partagée.

Le Cniré a voulu se placer au cours de ses quatre années d’existence comme un observatoire des pratiques enseignantes plus que comme un prescripteur. Nous en ressortons avec la conviction que ce qui importe c’est autant la démarche de recherche que l’innovation en elle-même. Plutôt que de parler d’« enseignants innovants », il nous semble plus pertinent de parler d’enseignants ou de praticiens dans une démarche de recherche.

« Innover » n’est pas un but en soi mais une démarche au service de valeurs. On devrait, nous semble-t-il, parler plutôt de droit à l’expérimentation. Expérimenter, chercher ensemble, s’évaluer, plutôt qu’à tout prix innover…

Pour cela, et c’est une autre conviction, la formation est indispensable. La réflexivité, le travail en équipe, le partenariat, l’écriture professionnelle, le lien avec la recherche pourraient être plus présents dans la formation initiale. Mais la formation continue est encore plus importante. Il faudrait développer une logique du développement professionnel fondée sur une programmation des activités de formation partant des besoins et des problèmes rencontrés par les enseignants dans leur travail au quotidien.

Cette conception du développement professionnel, au service d’une innovation et d’une expérimentation au plus près des besoins des élèves, pourra le mieux s’exprimer et se programmer dans le cadre d’un établissement formateur et intégrateur.

Car la troisième conviction issue de nos travaux est que l’établissement est le lieu le plus adéquat pour favoriser l’innovation et lutter efficacement contre les inégalités. C’est à ce niveau que peuvent se construire des espaces de formation et de travail coopératif que nous souhaitons voir se développer. Cela suppose aussi une évolution de la gouvernance de l’éducation nationale qui aille vers une plus grande autonomie des équipes.

Innover pour quoi faire ?

Mais c’est une autonomie encadrée qui ne peut s’inscrire que dans des finalités clairement énoncées. Le titre donné à ce troisième rapport du Cniré est « Innover pour une école plus juste et plus efficace ». L’accord s’est fait très vite sur cet impératif. On ne peut plus s’accommoder d’une situation qui fait de l’École française une école inégalitaire où l’origine sociale joue un rôle si déterminant dans la réussite éducative.

Nous voulons améliorer notre École pour qu’elle puisse travailler plus efficacement au service de la réussite de tous les élèves. C’est parce que la lutte contre les inégalités doit être la priorité absolue qu’il faut innover et construire une école plus efficace.

Fuente:

https://theconversation.com/fr/education

Fuentente imagen:

https://lh3.googleusercontent.com/917ZKXGdDBvaEDnd281DgZKDISDXs87Dzww5Jdo2HvyDcuHTX7-mZlKDLqNFcxvNK_BW=s85

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España: Una empresa privada cobrará 650.000 euros por las pruebas Lomce en Madrid

El gobierno regional se va a gastar el doble que el año pasado porque esta vez la adjudicataria se va a encargar también de realizar y analizar la evaluación final de Secundaria que se estrena este curso

La Comunidad de Madrid ha dado luz verde por segundo año consecutivo a laprivatización de las pruebas de evaluación que marca la Ley Organica para la Mejora de la Educación (Lomce). El gobierno regional pagará 646.000 euros a una empresa privada que se encargará del apoyo didáctico y técnico para la realización, tabulación, documentación y análisis de los resultados de estas tres pruebas que se van celebrar en mayo y junio (19 de mayo en 4º de la ESO, 31 de mayo y 1 de junio en sexto de primaria y 10 y 11 de junio en tercero)

Se ha doblado el presupuesto respecto a los 330 mil euros que Madrid gastó el curso pasado en estas pruebas porque por primera vez la evaluación final se extiende también a Secundaria, aunque no se tendrá en cuenta para obtener el título de la ESO, y además no la hacen todos los centros. La prueba de 4º de la ESO se hará este año en 800 centros mientras que en primaria se evaluará a 180.000 alumnos.

Un portavoz de la Consejería de Educación justifica la externalización y el coste de las pruebas en que exigen numerosas actuaciones que deben ser coordinadas por el alto número de centros y alumnos que participan. Recuerda también que es una práctica extendida en toda España y que el mismo sistema se utiliza en los examenes PISA y en otras evaluaciones internacionales. Desde Comisiones Obreras, creen que se trata de un gasto injustificado: «Es un despilfarro que se gasten estas cantidades de dinero en un contexto en el que se dice que no hay dinero suficiente para acometer ampliación de plantilla y otro tipo de acciones prioritarias, como ayudas al alumnado. Se está externalizando un servicio que resulta excesivamente caro para la ciudadanía«, ha señalado Isabel Galvín, secretaria general de Enseñanza de CCOO en Madrid en declaraciones a la Cadena SER.

Fuente: http://cadenaser.com/emisora/2017/03/29/radio_madrid/1490772082_130246.html?ssm=tw

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El largo camino hacia la alfabetización audiovisual en Europa

Europa/Barcelona/Por Redacción Educaweb

En la era de la imagen, la enseñanza del lenguaje audiovisual todavía no ha encontrado su lugar en la escuela. Así lo revela el estudio Film Education in Europe: showing films and other audiovisual content in european schools and best practices (FilmEdu), coordinado por el Gabinete de Comunicación y Educación de la Universitat Autònoma de Barcelona.

En concreto, un 53,8% del profesorado de Primaria y un 43,6% de Secundaria, de entre más de 6.000 docentes encuestados, indica que la alfabetización audiovisual (film literacy) es una práctica «ocasional» en su centro educativo, ya que no suele estar incluida oficialmente en el plan de estudios o, como mucho, se imparte de manera interdisciplinar o transversal.  Por eso, no extraña que la mayoría recurra a este tipo de materiales para complementar el aprendizaje de la asignatura (63,1%) y no tanto para promover competencias personales como la creatividad o el pensamiento creativo (44,7%).

Las materias donde más se aplica son Lengua y Literatura (74%), Historia (63%), Arte (62,4%), Lenguas Extranjeras (58,5%), Educación Cívica (47,8%) y Ciencia Sociales (43,2%). El género más utilizado es el documental (60%), seguido de un contenido audiovisual educativo específico (46,1%), procedente de Youtube o similar (36,7%) y ficción (34,1%). En el caso español, el visionado de documentales asciende al 69,7%.

Entre las principales barreras para implementar la alfabetización audiovisual en los centros, se hallan las dificultades para adquirir los derechos de exhibición (46% lo considera muy relevante), la falta de formación del profesorado (40,4%) y la falta de infraestructura y recursos técnicos en las escuelas (35,4%).

De hecho, el profesorado no suele ser consciente de los acuerdos sobre propiedad intelectual alcanzados por el centro en el que trabaja. La Directiva del Parlamento Europeo y del Consejo del año 2001 relativa a la armonización de determinados aspectos de los derechos de autor y derechos afines en la sociedad de la información incluye una excepción que permite el uso de determinados productos con objetivos docentes, pero, como advierten los autores, dicha excepción no es obligatoria y depende de cada estado su aplicación o no.

Principales escollos

Tras analizar la perspectiva de la industria audiovisual europea y el marco legal, el informe analiza en detalle los obstáculos que impiden una adecuada alfabetización audiovisual. Entre los pedagógicos, se comprueba que la alfabetización audiovisual apenas aparece en los currículos nacionales, con lo que se halla «pobremente desarrollada». También se aprecia una brecha cultural entre los profesores y el alumnado.

Las limitaciones prácticas encabezan un segundo bloque de problemas, ya que no existen tantas aulas preparadas para la exhibición audiovisual y menos para su producción, ni tantas conexiones a internet de alta velocidad.

Los condicionantes económicos y legales, como se ha mencionado, también suponen un importante obstáculo, pues los productos audiovisuales tienen un coste difícil de asumir y no están claras las condiciones legales en que pueden utilizarse.

Finalmente, los autores mencionan la falta de comunicación entre las escuelas y los titulares de los derechos. Las primeras, porque no prestan atención al copyright; los segundos, porque no incluyen la alfabetización audiovisual entre sus prioridades.

Recomendaciones para la Comisión Europea

El estudio concluye con un capítulo de recomendaciones para la Comisión Europea (CE), a fin de desarrollar la alfabetización audiovisual en los centros educativos. En primer lugar, consideran necesario reconocer la alfabetización audiovisual como una asignatura obligatoria dentro del currículo escolar. Para ello, invitan a la CE y a los estados miembros a reconocer el impacto de los medios audiovisuales en los niños y jóvenes y concienciar a los centros educativos y la comunidad educativa de la importancia de adquirir competencias críticas y creativas a través de la enseñanza de la alfabetización mediática.

También se sugiere promover la formación del profesorado en educación fílmica y mediática tanto en el nivel de grado como de máster, así como la promoción de cursos de formación permanente sobre la cuestión.

La regulación del acceso a películas relevantes y otros materiales audiovisuales también constituye objeto de recomendación, siempre teniendo en cuenta a todas las partes afectadas. En este punto, se anima a crear plataformas  que permitan acceder a contenidos audiovisuales con fines pedagógicos, algo que también podría aprovecharse para difundir la producción europea y fomentar la cohesión entre sus ciudadanos.

En último lugar, Film Education in Europe aboga por el establecimiento de ‘Clases creativas’, esto es, espacios debidamente acondicionados para la exhibición, la creación, la discusión y el estudio de fuentes audiovisuales off-line y online. La disposición de conexión a internet de alta velocidad también se concibe como un requisito imprescindible.

Fuente: http://www.educaweb.com/noticia/2017/02/10/largo-camino-alfabetizacion-audiovisual-europa-12805/

Imagen tomada de: http://www.audiovisual451.com/wp-content/uploads/Premio-Historia-Cinematografia-y-Alfabetizacion-Audiovisual.jpeg

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Consejos para educar la privacidad en línea

El acompañamiento, el uso en familia y el diálogo son condiciones necesarias para educar en una buena gestión de la identidad en línea protegiendo la privacidad.

Evitar el acceso a Internet es utópico y discriminatorio para nuestros menores. Dejarles solos en la exploración es arriesgado. Hay que buscar formas de ayudarles a estar ahí maximizando las oportunidades y minimizando los peligros. Pero, ¿por dónde empezamos? ¿Qué herramientas tenemos para abordarlo? ¿Cómo lo enfocamos si las redes sociales nos quedan grandes? La buena noticia es que es un reto generalizado y empezamos a contar con recursos útiles y accesibles que nos pueden ayudar a iniciar estos diálogos, reforzarlos o, por lo menos, darnos coordenadas. Esta es la contribución de este artículo, pero atención: ni es una recopilación exhaustiva de todos los recursos disponibles ni está pensada desde la vertiente del cibercrimen y la ciberseguridad.

Educar en el uso de Internet y las redes sociales tiene mucho que ver con enseñarles cómo, cuándo y qué ver en la televisión, cómo comportarse en el recreo o el transporte público. Es cierto, sin embargo, que existen factores diferenciales en el entorno digital que hacen de la gestión de la identidad y la privacidad algo complejo a la vez que indispensable. Desde el primer momento en que un menor se conecta, necesita entender que Internet es un campo sin puertas. Y mucho mejor si lo hace de la mano de adultos que le acompañen y fomenten un uso crítico y seguro de la red.

Cada vez son más los padres, madres, maestros y personas involucradas en la educación de menores que muestran preocupación sobre los riesgos que supone utilizar Internet y especialmente las redes sociales. A pesar de que el reto es nuevo, las respuestas son de sentido común. El acompañamiento, el uso en familia y el diálogo son condiciones necesarias (aunque no suficientes) para educar en una buena gestión de la identidad en línea protegiendo la privacidad.

Y, de hecho, tanto los nativos como los inmigrantes digitales necesitamos entender las normas del juego, los límites, las oportunidades y los riesgos de este nuevo escenario virtual sin precedentes. La diferencia es que es nuevo para grandes y pequeños, y los últimos tienden a explorarlo con mayor facilidad y destreza, lo que puede dar la vuelta a las dinámicas establecidas de quién enseña a quién. Ahora bien, no debemos confundir saber pulsar o hacer búsquedas eficientes con ser conscientes de las consecuencias de lo que hacemos en Internet. La alfabetización digital debe ser a nivel de habilidades, pero también de comprensión. El acompañamiento en este caso es clave. Y acompañar también puede querer decir aprender juntos: perdemos el miedo a no saber más que ellos, a estar perdidos. Recordemos que sabe más el diablo por viejo que por diablo, y siempre tendréis a vuestro favor ese añadido de experiencia, aquel bagaje acumulado a partir de escenarios previos (aunque no digitales) que ayudan a discernir. Los menores (los nativos digitales) se relacionan con la tecnología de forma sencilla y nada acomplejada. Los inmigrantes digitales están más preparados para la mirada de fondo, una perspectiva crítica sobre la foto completa.

Temores y estrategias

Un reciente estudio del Ministerio del Interior señala que la principal preocupación de los padres cuando los hijos navegan por Internet es el riesgo de lo que otros (conocidos o desconocidos, adultos u otros menores) puedan hacer a sus hijos. En segundo término, sitúan la posibilidad de acceder a contenidos poco apropiados y rara vez consideran un problema cómo pueden comportarse sus hijos respecto a otros usuarios. Ahora bien, solo en la mitad (54,4 %) de los hogares con niños de entre 10 y 17 años que utilizan Internet existe diálogo sobre estas cuestiones (según el CIS, barómetros del mes de marzo de 2015, nº 3057 y 2016, nº 3131). Un cuarto de las familias ha hablado de ello «alguna vez», pero sigue siendo tabú para un 20 % de los casos. La encuesta no aborda las razones para dialogar o no hacerlo, pero lo cierto es que uno de cada cinco menores es más vulnerable a los riesgos por no tener quien le aconseje, le guíe, le acompañe o pueda resolverle sus dudas. Esto provoca que la experiencia de uso de Internet que perciben los padres diste en buena medida de la que realmente tienen los hijos.

De acuerdo con Sonia Livingstone, los padres son los mediadores entre los riesgos de Internet y las oportunidades que la red ofrece a sus hijos. El diálogo forma parte de lo que se ha clasificado como estrategias de mediación activas, pero se han definido diferentes dimensiones de gestión parental. La clasificación tiene en cuenta la naturaleza de acuerdo con los ejes control/acompañamiento y limitación/capacitación del individuo. No se trata de estrategias excluyentes y pueden aparecer combinadas.

Como forma pura de control encontramos estrategias basadas en la vigilancia y la supervisión. Se refiere a controlar qué páginas web visitan, revisar sus perfiles en las redes sociales (qué cuelgan, quiénes son sus contactos) o ver los mensajes que reciben. Estas no se consideran formas de mediación, porque a menudo se hacen cuando el menor no está. La supervisión da información sobre los comportamientos y puede ser la antesala de las demás estrategias.

En términos de mediación se han definido tres perspectivas: técnica, restrictiva o activa. El uso de programas de control parental sobre el contenido para evitar spam o virus actúa a nivel de mediación técnica, en que se proporcionan límites a través de soluciones de software. La mediación restrictiva entra en acción cuando se comunican los límites respecto al tipo de información que pueden publicar, el tiempo de uso, las páginas que se pueden y no se pueden visitar, etc. Y por último, está la mediación activa, que se caracteriza por tener una base dialógica donde se habla, se comparte, se hacen sugerencias y se anima a que exploren por sí mismos y compartan las dudas, las inseguridades y los descubrimientos. Mientras que la mediación técnica combina control y limitación, la mediación restrictiva es una limitación acompañada y la mediación activa se situaría en el paradigma del acompañamiento con el objetivo de capacitarlos. El escenario ideal es tender hacia los cuadrantes marcados en verde, especialmente donde se cruzan la capacitación y el acompañamiento.

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Cada aproximación posee unos componentes específicos que pueden contribuir al proceso de alfabetización digital. El acompañamiento y la capacitación también requieren un cierto grado de control y delimitación. Lo más recomendable, sin embargo, es que, siempre que sea posible, se haga de forma explícita y razonada.

Diez recomendaciones para aplicar hoy mismo

  1. Consensuar y capacitar más que prohibir. Establecer límites de forma explícita, razonada y pactada en la medida de lo posible. Hay que explicarlo en cada momento en la medida y la forma en que lo puedan entender, pero evitar la vía de la imposición nos invitará a razonar y exponer los motivos de las acciones que llevemos a cabo. Una forma imaginativa es firmando un contrato en el que padres e hijos establezcan las normas de uso, los términos, las limitaciones y las eventuales sanciones en caso de incumplimiento. Safe Surfing Kidspublicó una plantilla que podéis adaptar a vuestro gusto (en inglés).
  2. Mediación técnica sí, exponerlo también. Los programas de control parental son realmente una solución técnica muy eficaz para evitar contenidos no deseados. Es importante, sin embargo, que los niños y adolescentes sean conscientes de que en el ordenador familiar no hay riesgo de que aparezca información de contenido violento o sexual explícito. Así, también les ayudaremos a entender que hay entornos más protegidos que otros y que pueden regular los niveles de alerta. El blog específico de Pantallas Amigas os puede resultar útil.
  3. Las TIC como a tema de conversación. En muchos hogares el móvil o la tecnología pueden ser motivo de conflicto (generalmente porque les prestan más atención que a los padres o los deberes, porque pasan con ellos más tiempo del deseable, etc.). Esto debe cambiar. Jordi Jubany destaca en La Família en digital los beneficios de dar un espacio a la tecnología en el seno familiar, y hacerlo también de forma intergeneracional.
  4. Uso individual, pero en compañía. Los expertos recomiendan que el punto de acceso a Internet esté situado en un espacio común de la casa (comedor, salón). Es importante que puedan navegar y explorar solos, pero hay que reservar tiempo para sentarse con ellos y ver qué hacen, qué intereses tienen, qué buscan y cómo reaccionan a los estímulos de Internet o en las conductas de los demás. Es un proceso similar al de sentarse a ver la televisión con ellos mientras meriendan para indicar cuánto tiempo mirarla, explicarles qué canal elegir y descodificar los mensajes que lanzan los programas para que los comprendan y los encajen de la mejor manera. Cuanto más tiempo pasen acompañados en Internet, más posibilidades hay de que compartan sus dudas con nosotros de forma espontánea.
  5. Identificar los datos personales. Es importante que sepan qué son, por qué son sensibles y, sobre todo, que entiendan que no los deben proporcionar a nadie sin motivo. Se considera información sensible en la red los nombres, las direcciones electrónicas, las contraseñas, las direcciones postales, las cuentas bancarias, etc. Las aventuras de Reda y Neto nos pueden ayudar a iniciar la conversación de forma lúdica, con capítulos cortos de dibujos animados. También se puede aplicar en el momento de darse de alta en una web, servicio o aplicación.
  6. Cuidado con los «caramelos» de desconocidos. Hay que explicarles que la identidad en la red es más fácil de simular que en la realidad. A la hora de relacionarse con los demás en las redes sociales, es primordial limitar a las personas desconocidas que incluyen en sus listas de contactos. Un 20 % han recibido propuestas para encontrarse físicamente con desconocidos y varias instituciones han publicado guías prácticas para abordar estas cuestiones. Es importante la confianza para que los menores puedan compartir con nosotros si han vivido situaciones desagradables. Hay que desincentivar estas citas, pero, en caso de que queden, hay que advertirles de que avisen siempre a alguien de dónde van y que se encuentren en un lugar público.
  7. Hablemos de la huella digital. Es importante que entiendan el rastro que genera su actividad en la red, incluso cuando tienen la ilusión de que es efímero. Un buen ejemplo de ello es el experimento de unamaestra inglesa que demostró a sus alumnos cuán «privada» era una foto realizada con la aplicación Snapchat. En la foto se ve cómo ella sostiene un cartel que reza: «Esta es una foto “privada” de Snapchat. Por favor, compartidla, haced click en me gusta y comentad dónde estáis. Ayudadme a enseñar a mis alumnos de primaria en qué medida esta es una foto privada en realidad». Solo hay que decir que en pocos días llegó a los 27.000 me gusta desde Inglaterra, Australia, Dinamarca o Canadá, entre otros.
  8. ¿Configuramos el perfil juntos? Si nuestros hijos quieren crear un perfil en las redes y consideramos que tienen la edad para hacerlo, podemos ayudarles a configurar su perfil. Ello nos dará el espacio para razonar qué información personal deben dar y elegir la fotografía del perfil (mejor un avatar o cualquier fotografía que no los identifique). También podemos repasar con ellos la política de privacidad de la empresa correspondiente y la configuración de la privacidad deseada. Por defecto, procuraremos siempre restringirlo a los contactos que aceptamos. Desde 2014 Facebook ofrece una funcionalidad que permite revisar esta configuración de forma ágil y sencilla.
  9. Antes de publicar, tres preguntas. En las redes sociales tendemos a publicar opiniones o imágenes casi antes de pensar qué decimos, cómo lo decimos y cómo se puede interpretar. Es recomendable que acostumbremos a nuestros hijos a hacerse unas preguntas (al estilo de contar hasta diez y respirar antes de responder):
    • La norma de la euforia: ¿colgarías esto dentro de dos horas?
    • La norma de la vergüenza: ¿tu abuela/abuelo/familia se avergonzará al leer esto?
    • La norma del Bad Guy: ¿alguien con malas intenciones puede usar esta información para encontrarte o perjudicarte?
  10. Más hechos que palabras. Como decía Mafalda, «A mí me gustan las personas que dicen lo que piensan. Pero por encima de todo, me gustan las personas que hacen lo que dicen».

Conclusiones

Hay que apostar por una buena alfabetización digital desde pequeños, basada en el acompañamiento y la capacitación, con las dosis adecuadas de control y limitaciones en cada caso. Hay que pensar en soluciones que sirvan como estrategias a largo plazo: es más importante crear usuarios críticos que sepan identificar las amenazas presentes y futuras, así estarán dotados de herramientas y recursos para reaccionar y protegerse.

Podemos aprovechar este reto para iniciar procesos educativos donde poner en valor la comprensión, el espíritu de autosuperación, el aprendizaje, la curiosidad por el mundo que nos rodea, y el trabajo en equipo de padres e hijos. Es un hecho que los jóvenes y adolescentes son agentes activos que participan en Internet y las redes sociales. Es importante que contemos con ellos y que desempeñen un papel relevante en las decisiones que tomamos sobre su relación con las TIC. Se necesitan más iniciativas para unir esfuerzos para capacitar e incorporar a padres, madres, abuelos, familiares y educadores de todos los ámbitos para poder acompañar a estos ciudadanos en formación. En el acompañamiento es importante recordar que se aprende de lo que se dice, pero sobre todo de lo que se hace.

A nivel colectivo, también tenemos acciones pendientes: podemos empujar para impulsar el reconocimiento de los derechos de los niños a la esfera virtual. Al mismo tiempo, reclamar que la industria y los proveedores de servicios en línea faciliten una oferta más proporcionada, transparente y a la medida de los usuarios. Nadie ha dicho que sea fácil, pero seguramente estaremos de acuerdo en que esta nueva perspectiva es altamente necesaria.

Fuente: http://lab.cccb.org/es/category/educacion/

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Videoconferencia: Lo posible y lo necesario en las prácticas inclusivas. Ignacio Calderón Almendros

Ignacio Calderón Almendros en la conferencia «Lo posible y lo necesario en las prácticas inclusivas» diserta sobre  el poder de la escuela con respecto a las personas con discapacidad en la reproducción de las cartografía previas. Al resecto señala:

» – es función de la escuela de hoy, meternos en caminos que ya según la sociedad estaban preparados para nosotros – según nuestra procedencia, salud, discapacidad, clase social.. Escuela tiende a favorecer que se reproduzca este patrón, entonces excluye, sigue excluyendo…. .La cartografía que tenemos en la cabeza es el prejuicio, entonces esta cartografía me impide pensar en otra cartografía, ese prejuicio me impide pensar en otra cartografía. En otras profesiones esto tiene impacto, pero en la profesión educativa tiene mas impacto. Y tenemos que aprender a hacerlo, tenemos que sobrepasar el prejuicio.»

 

Esta videoconferencia fue realizada en las II Jornadas Autonomicas de Educacion Inclusiva en Aragon, en mayo 2015

Fuente: https://www.youtube.com/watch?v=ri93mGRwAKQ

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En Noruega: 35 millones para la investigación sobre la educación y el aprendizaje

El gobierno de Noruega quiere que se desarrollen más investigación sobre cómo los estudiantes aprenden mejor, y por ello aporta 35 millones de dólares para fortalecer la investigación en los procesos de formación de maestros para las escuelas primarias. Los fondos se destinan a programas FINNUT que financia proyectos de investigación e innovación en el sector de la educación.

– El gobierno está trabajando para una escuela donde los estudiantes aprenden más.

Para lograr esto, también hay que saber cómo los estudiantes adquieran mejores conocimientos académicos, y por lo tanto vamos a dirigir la investigación en eso. Esta es una buena noticia no sólo para FINNUT, sino para cualquier persona interesada en obtener la mejor escuela posible, dice el ministro Torbjørn Røe Isaksen.

En el presupuesto de 2017, el Gobierno ha asignado fondos considerables para fortalecer la investigación en el sector de la educación. FINNUT programa, administrado por el Consejo de Investigación de Noruega, recibe 35 millones. Los fondos asignados a diversos proyectos en la aplicación.

Proporciona una mejor escuela

Los proyectos deben estar relacionados con la didáctica en la enseñanza en las escuelas.

– Al investigar más sobre lo que lleva a los estudiantes a aprender mejor, vamos a tener una mejor formación del profesorado. Se volverá a ofrecer a los profesores más experimentados, con lo cual es importante para el aprendizaje de los estudiantes, dice el Ministro.

La asignación de fondos es un paso en la transformación de la educación primaria y secundaria a los programas de maestría.

Urgente necesidad de una mayor experiencia en la didáctica

La necesidad de conocimientos es particularmente alta en Inglés y las matemáticas, sino también didáctica en otros temas de interés para los proyectos.

– En principio, la investigación se basa en la educación de los círculos profesionales, pero otras disciplinas puedan penetrar en si se puede producir mejores resultados. En cualquier caso, los participantes en la escuela estar involucrados, dice Røe Isaksen.

También es deseable que los proyectos que se otorgan los fondos es una colaboración entre varios establecimientos e instituciones educativas. Es muy probable que dar una buena dispersión de los resultados.

Fuente: https://www.regjeringen.no/no/aktuelt/35-millioner-for-a-forske-pa-utdanning-og-laring/id2545421/

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