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MODÈLES VIVANT·ES : des droits à conquérir par la lutte syndicale. France

Europe/France/11-06-2021/Auteur et Source : www.ferc-cgt.org

Éditorial

Depuis 2017 des modèles vivant·es se sont rapproché·es du SNPEFP-CGT pour faire entendre leur voix et être défendu·es. Lorsque l’on est précaire et multi-employeur·se, il est malaisé de trouver les bons canaux de représentation et les bon·nes interlocuteur·trices : le syndicalisme d’entreprise est peu adapté à ce type de métiers.

Il a fallu trouver des modalités d’accompagnement souples pour parrainer un collectif de modèles vivant·es au sein du SNPEFP-CGT. Notre Fédération la FERC-CGT a répondu présente en créant les conditions de l’encadrement des modèles. Le collectif a pris son envol, syndique dans la profession, se fait le relai des revendications et assure un travail de syndicalisation sur le terrain auprès des modèles.

Les résultats sont là : grâce à l’intervention des modèles syndiqué·es auprès des employeur·ses privé·es comme public·ques, des poses annulées pendant le confinement ont été payées, le recours à la captation sauvage d’images pendant l’exercice professionnel a été rendu quasiment impossible suite aux réclamations des camarades.

Le bilan est très positif ! L’activité syndicale ne se dément pas et les modèles vivant·es du SNPEFP-CGT continuent à fédérer de nouveaux·elles modèles parce qu’ils et elles sont devenu·es les interlocuteur·trices incontournables des directions d’établissements.

Beaucoup de chantiers sont ouverts : celui des conditions de travail, de la rémunération, des droits collectifs et du statut des modèles vivant·es. Cela se fera parce que la volonté et l’enthousiasme sont au rendez-vous.

Christine Fourage – Secrétaire Générale du SNPEFP-CGT

Faire respecter un métier mal connu et mal encadré

3000 ans de poses

Modèle vivant·e est un métier autant qu’une discipline enseignée depuis des millénaires.

L’antiquité a mis à l’honneur le nu artistique en le codifiant et en l’idéalisant, en Égypte et en Grèce antique. En Europe, à partir de la Renaissance italienne, il sert d’étude morphologique, au « nu académique ». En France, en 1648, les modèles sont recrutés par l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture, à raison de 2h de poses bi-hebdomadaires. Seuls des hommes exercent alors ce métier.

Au 19ème et 20ème siècles, les académies se développent et emploient des modèles hommes et femmes. Le « nu académique » est enseigné aux Beaux-Arts jusque dans les années 1970, l’enseignement des techniques appliquées « d’après modèle vivant·e » perdure avec une technicité au service des écoles d’art, des artistes, des activités. Depuis le 21ème siècle les enseignements avec modèle vivant·e se multiplient auprès des filières des métiers du numérique et de la communication visuelle.

Le cadre du travail

Le travail du ou de la modèle vivant·e s’organise sur la base du calendrier scolaire, en journée, en soirée et aussi le week-end. Le cumul des multi-employeur·ses journalier·es ajouté à de nombreux déplacements rallongent la journée de travail.

Les modèles vivant·es sont salarié·es, travaillant à l’heure dans le secteur public ou privé, cumulant les CDDU et les vacations.

Il n’y a pas de limite d’âge, pas de critère lié à la morphologie ou l’apparence, il n’y pas de formation qualifiante pour exercer le métier, c’est l’expérience de terrain qui fait le·la modèle vivant·e ; une certification professionnelle s’impose !

Modèle vivant·e : exclusivement du salariat !

Il est illégal de rémunérer les modèles comme indépendant·es ou autoentrepreneur·ses. Le·la modèle ne peut être que « salarié·e ».
Toute facture de complaisance est une pratique frauduleuse.

A ce titre, le ministère de la Culture et de la Communication le 17 avril 2018 rappelle « Ces modèles sont donc considéré.es comme des salarié.es. Le dispositif de l’auto-entrepreneur n’est pas ouvert aux activités dont l’exercice implique un rattachement au régime général de la sécurité sociale. ».

Les revendications de la CGT

Les modèles sont indispensables aux activités habituelles des écoles : le CDD d’usage à répétition est abusif. Pour reconnaître leur rôle dans l’enseignement des matières artistiques, des CDI ou CDII doivent leur être proposés.

Il faut garantir le volume horaire annuel décidé en début d’année et s’y tenir !
« Toute programmation de séances vaut promesse d’embauche et les dates de pose doivent être honorées. »

Les Négociations annuelles obligatoires (NAO) doivent intégrer les modèles vivant·es ! Les salaires des modèles doivent évoluer année après année et progresser avec l’ancienneté, comme tou·tes les salarié·es

La formation : le·la modèle n’a pas ou peu d’évolution de carrière en raison de l’absence de formation reconnaissant ses compétences. Il faut créer une certification/formation à l’exercice du métier.

Les modèles ne sont pas la cinquième roue du carrosse et ont des droits sociaux. Trop souvent les employeur·ses ne fournissent pas les attestations de fin de contrat rendant complexe l’accès à l’assurance chômage. Beaucoup d’établissements « négligent » de rémunérer les temps de préparation.

Les congés payés et la prime de précarité doivent être généralisés, 14 % pour les congés payés dans l’Enseignement privé indépendant (EPI).

Défraiements, en raison des nombreux trajets journaliers qui empêchent de travailler en continu, le temps de transports doit être défrayé tout comme les tickets restaurant ou la prise en compte d’un panier repas lors des journées continues.

Les confinements : une perte de salaire insoutenable, se syndiquer pour se protéger

La crise du Covid a bon dos

Certain·es employeur·ses ont oublié que les cours de modèles vivant·es font partie des enseignements de travaux pratiques et doivent se dérouler en présentiel face à un groupe d’apprenant·es.

A ce titre, l’introduction de la vidéo, la mise des cours en ligne, toute forme de captation d’image sont tout simplement intolérables. Tout comme l’est l’incitation faite aux modèles vivant·es de poser depuis leur domicile.

Faut-il rappeler que les pouvoirs publics (Jean Castex en octobre 2020) ont toujours affirmé qu’il convient de tenir en présentiel des cours « pratiques » tels que l’enseignement des arts ?

La pétition lancée par la CGT : « Non au modèle vivant en ligne », a été soutenue et signée par des centaines d’artistes et professeur·ses de renommée. Signez la pétition !

Droit au chômage partiel : à la demande des modèles de la CGT, des courriers ont été envoyés aux employeur·ses qui n’avaient pas mis en place le chômage partiel. Les modèles vivant·es ont pu percevoir leurs droits.

Le droit à l’image

Le·la modèle est aujourd’hui très exposé·e à des déviations picturales. Les photos et vidéos volées, au risque d’être diffusées sur internet, sont une violation de son intimité et de son intégrité, portant préjudice à son identité personnelle et professionnelle.

Au vu des obligations légales du RGPD et de l’article 9 du code civil, ce mode de transmission n’est pas acceptable. Le corps nu reste l’outil de travail du ou de la modèle, continuons d’interdire l’utilisation de la photo et de la vidéo en salle de cours, ainsi que l’enregistrement et la captation d’images avec retransmission.

Protection de la santé

L’immobilité des poses entraîne des troubles musculo-squelettiques et comportent de lourdes conséquences pour la santé des professionnel·les. Les modèles syndiqué·es demandent la reconnaissance de la pénibilité de leur travail et veulent une visite médicale annuelle.

La préservation de la santé des modèles ne peut se faire qu’à partir du respect des bonnes pratiques du métier : prise en compte des contraintes du métier (déplacements, durée de travail), bonne connaissance des limites et capacités physiques, adaptation des temps de poses en fonction de l’âge, de l’usure professionnelle, salle de pauses adaptées, etc.

Pour ces travailleur·ses, le corps est leur outil de travail, il faut le préserver et contraindre les employeur·ses à en prendre soin.

Le·la modèle vivant·e ne doit pas être soumis·e à des conditions d’hygiène défaillantes (salles de cours, vestiaires pour l’habillage et le déshabillage). Cela est non négociable. Il faut exiger de pouvoir évoluer dans un espace totalement sain puisque des corps nus y sont exposés.

Le bilan des modèles vivant·es

La CGT a été le syndicat le plus réactif aux demandes des modèles vivant·es. Dès 2016, le travail syndical a permis des avancées sociales.

Il a été obtenu pour les modèles vivant·es la qualification de Technicien·ne niveau 3 dans la Convention Collective de l’Enseignement Privé Indépendant (EPI), afin qu’ils et elles bénéficient de temps de préparation (heures induites).

Les courriers du SNPEFP-CGT au ministère du travail, au ministère de la culture et au ministère de l’enseignement supérieur ont alerté ces administrations sur le sort des modèles. Suite à ces sollicitations, nous attendons de rencontrer les ministres afin de leur faire part des spécificités du métier de modèle vivant·e et de les entendre sur nos revendications.

Nous avons interpelé plusieurs élu·es pour les sensibiliser à la précarité des modèles vivant·es. Le député André Chassaigne a envoyé un courrier le 20 mai 2020 à Monsieur Franck Riester… Courrier, hélas, resté sans réponse !

La FERC-CGT et le SNPEFP-CGT sont intervenu·es et ont pu obtenir, pour la majorité des écoles privées, le chômage partiel ou la rémunération des séances annulées pendant les confinements.

La conférence de presse du SNPEFP-CGT le 22 octobre 2020 a alerté les médias sur les conditions de travail des modèles et sur leur grande précarité. De nombreux articles ont vu le jour mettant en lumière leur situation dramatique.
La presse écrite et les réseaux sociaux s’en sont faits les échos.

Diffusion de la pétition en ligne signée par une centaine d’artistes professionnel·les et enseignant·es de renommée sur les dangers de la captation et retransmission par vidéo du travail du, de la modèle vivant·e.

Un certain nombre d’écoles ont arrêté le nu en ligne, par l’action des modèles syndiqué·es, et ont à nouveau programmer des séances avec modèle en présentiel par demi-groupes. Les étudiant·es y ont gagné.

Nous rappelons que partout où la CGT est présente les modèles ont obtenu des résultats !/span>

Les modèles au sein de la CGT !

Les modèles vivant·es sont soutenu·es par de nombreux·ses délégué·es syndicaux·ales de la CGT dans l’enseignement ; cela permet un dialogue avec les dirigeant·es d’établissements, afin de donner à leur profession les mêmes droits et la même parole qu’aux autres salarié·s de l’enseignement.

Autant il y a eu des avancées sociales avec le secteur de l’enseignement privé car la CGT y est très active, autant rien n’a été acquis dans le secteur public. Il nous faut un syndicat national de modèles vivant·es pour être représenté sur l’ensemble du territoire. La syndicalisation de nouveaux·elles modèles nous permettra d’amplifier nos actions afin de travailler avec les autres partenaires sociaux ainsi que nos différentes tutelles.

Faites-nous connaitre dans vos structures auprès des modèles y travaillant .

Fédérons les modèles vivant·es dans toutes les régions de France au sein du SNPEFP-CGT, pour les protéger et défendre leurs droits de salarié·e – santé, chômage, retraite – ainsi que de l’utilisation abusive de leur nudité !

ET POUR LE FAIRE AU SNPEFP-CGT : c’est ici !
Contact : modeles@efp-cgt.org – Tél : 06 77 13 38 80

Source et Image: https://www.ferc-cgt.org/modeles-vivant-es-des-droits-a-conquerir-par-la-lutte-syndicale 

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España: Los alumnos del instituto, a clase en bici

Europa/España/11-06-2021/Autor(a) y Fuente: www.elcomercio.es

A. G.-O. Los estudiantes del instituto Víctor García de la Concha acudieron esta semana a clase en bicicleta en el marco del proyecto ‘Rafael Valdés Cavanilles’. El objetivo de esta iniciativa, que presentaron ante el equipo de gobierno, es impulsar el uso de la bicicleta entre el alumnado con el fin de lograr que una gran parte se trasladen al centro utilizando este medio de transporte y reducir así la concentración de vehículos de motor en las horas puntas de entrada y salida.

La marcha se llevó a cabo coincidiendo con el Día de la Bicicleta. La salida tuvo lugar poco antes de las ocho de la mañana desde el polideportivo. y en todo momento estuvieron acompañados por la Policía Local, para evitar posibles accidentes durante la marcha.

Fuente e Imagen: https://www.elcomercio.es/asturias/mas-concejos/alumnos-instituto-clase-20210606000728-ntvo.html
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España / 2 de Julio: Inicia Conferencia Internacional Existir y resistir en tiempos de pandemia capitalista

🔴Historical Materialism Barcelona 2021🔴
Conferència internacional.
Reinvindicar la vida
2 i 3 de juliol 2021 / @naubostik / Barcelona
#HMBCN21

 

Reivindicar la vida. Existir y resistir en tiempos de pandemia capitalista
Conferencia internacional Historical materialismo Barcelona 2021

La crisis se ha convertido en la nueva normalidad. Una crisis civilizatoria propia de una era de catástrofes múltiples. La pandemia del coronavirus y su gestión improvisada ha hecho evidentes las situaciones de desigualdad y polarización social propias de la actual era neoliberal y ha hecho aflorar, a la vez, muchas de las realidades escondidas por la niebla consumista y las rutinas opresivas de la nuestra vida cotidiana.

La crisis actual ha revelado como una verdadera crisis de reproducción social. La importancia del trabajo de cuidados y nuestra condición de seres interdependientes ha quedado tan patente como nuestra relación malsana con el ecosistema y un planeta al límite. En tiempos de pandemia, el carácter esencial de aquellos trabajos que permiten hacer sostenible la vida y de los servicios públicos se ha hecho tan evidente como la lógica destructora de la globalización neoliberal y la voracidad de los nuevos gigantes logísticos y del capitalismo de plataforma.

Es sabido que las crisis son puntos de inflexión en el que se abren amenazas y oportunidades. Momentos de falta de legitimidad de los poderes establecidos, pero también de nuevas ofensivas contra derechos y libertades. Frente a la «pandemia» capitalista, es el momento de practicar, reivindicar y pensar una política de la vida, para evitar que los cambios que vengan no sirvan para consolidar aún más los privilegios de la minoría.

En la primera edición de la Conferencia Historical materialismo en Barcelona, ​​en el año 2019, participaron cerca de 700 investigadoras y activistas de todo el mundo, que hicieron que el encuentro fuera un espacio transversal y pluralista de reflexión crítica y emancipadora. Un espacio dedicado al debate vivo y dinámico, pero alejado de las prisas cotidianas, que rompía los muros entre activismo y academia y que traspasaba las fronteras entre áreas de conocimiento y ciencias sociales y naturales.

Desgraciadamente, las condiciones sanitarias no permiten organizar una segunda edición de la envergadura de la primera ni en el formato de presentación abierto de ponencias. Sin embargo, ante los cambios que hemos vivido durante el último año y de la urgencia de analizar las formas, mecanismos y los dispositivos a través de los cuales el capitalismo se está transformando para adaptarse y profundizar en una nueva realidad de más explotación y miseria, hemos decidido llevar a cabo una nueva edición de la Conferencia que, aunque en un formato más reducido, permita poner en común, desde ámbitos de estudio y prácticas diversas, las posibilidades de llevar a cabo nuevas luchas colectivas y plantear, en definitiva, un escenario de ruptura y de creación de alternativas en clave política, social y económica.

 

Programa de la Conferencia 2021

VIERNES, 2 DE JULIO

17:00-18:45 h.

 

SALA 1: Más allá del Estado y del mercado: el común frente a la mercantitlització de la vida

Esta tabla quiere ofrecer un espacio de debate en torno al alcance y la capacidad de las propuestas de defensa de lo común frente al avance de la mercantilización de las necesidades y de la lógica delegativa, burocrática y desdemocratizador de la institucionalidad estatal . Se analiza el alcance (real / potencial) del municipalismo como herramienta de transformación de la institucionalidad y de creación de ámbitos de realización del común: vivienda, gestión del agua, producción y distribución de energía, etc.

ponentes:

  • Mauro Castro (La Hidra)
  • Gala Pin (activista social)
  • Annaïs Varo (Universidad de Girona, Cátedra UNESCO de Desarrollo Humano Sostenible)
  • Edurne Bagué (Universidad de Girona, Cátedra UNESCO de Desarrollo Humano Sostenible)

Modera: Marco Aparicio (Universidad de Girona)

 

 

SALA 2: Educación, universidad e investigación en tiempos de neoliberalismo: el desprecio del conocimiento

La educación y la universidad son espacios sociales fundamentales para entender cómo se reparte el futuro de los diferentes miembros de la sociedad, de los valores que deben tomar fuerza en una sociedad y de las prioridades de la investigación. Por ello, el capitalismo cognitivo ha querido influir en la organización de los recursos, en el funcionamiento de los centros educativos, en el uso de las herramientas y de las metodologías educativas o en las formas de hacer investigación.

Las consecuencias de este proceso han sido graves: la mercantilización del conocimiento; una cierta desvirtuación del saber y, específicamente, de algunas disciplinas humanísticas; la penetración de las grandes empresas en el sistema educativo y en la financiación de la investigación; el predominio de las «competencias» sobre los «contenidos», y la evaluación de la investigación en términos de productividad. Frente a este paradigma que moviliza instituciones, agencias de calificación, empresas privadas, etc., se hace necesario articular la resistencia de la comunidad educativa y universitaria en defensa de lo colectivo y que nos es común.

ponentes:

  • Rosa Cañadell (sindicalista y activista por la educación pública)
  • Inés García (Universidad Rovira i Virgili, sindicalista y activista por la universidad pública)
  • Jorge Larrosa (Universidad de Barcelona)
  • Marta Minguella (sindicalista, activista por la educación pública y profesora)

Modera: Marta Venceslao (Universidad de Barcelona)

 

SALA 3: Miradas ecofeministas para la sostenibilidad de la vida

La vida humana se sostiene en la biosfera y el trabajo reproductivo y de cuidados realizado mayoritariamente por mujeres. Desde los ecofeminismos se revisan nuestras dependencias con la vida, la naturaleza y los cuerpos en un contexto patriarcal y capitalista que invisibiliza las dependencias y ensalza la falsa autonomía del hombre. La economía hegemónica capitalista se basa en la idea del homo economicus, un hombre blanco, occidental, independiente, racional, que quiere obtener los mayores beneficios con el mínimo coste y que últimamente se ha lavado la cara y se ha pintado de verde a través de las propuestas de Green New Deal tanto en Estados Unidos como en la Unión Europea.

Las ponentes de esta mesa reflexionan desde diferentes ámbitos de estudio (alimentación, agroecología, políticas del agua, las soberanías, etc.) sobre la necesidad de resituar la vida en el centro de la economía, para visibilizar la ecodepèndencia con los ecosistemas y las interdependencias entre las personas.

ponentes:

  • Stefania Barca (Universidade de Coimbra)
  • Marina Di Masso (Universidad de Vic)
  • Laia Forné Aguirre (La Hidra Cooperativa)
  • Blanca Bayas Fernández (Observatorio de la Deuda en la Globalización y Acción ecofeminista)

Modera: Jaume Franquesa (University of Buffalo)

 

 

VIERNES, 2 DE JULIO

19:00-21:00 h.

 

SALA 1: Trabajadores esenciales, pandemia y sostenimiento de la sociedad

La pandemia ha puesto de manifiesto la importancia de ciertos trabajos para la reproducción de la vida y, de hecho, ha dejado en evidencia que el capitalismo no remunera en base al valor social del trabajo. Por lo tanto, esta tabla quiere explorar las situaciones en las que las trabajadoras de sectores esenciales, a menudo invisibilizados y precarizados, han sufrido durante estos últimos meses. En este caso, queremos hacer énfasis en sectores que a menudo se quedan sin voz, para que la organización sindical es más compleja y, por tanto, sus voces son a menudo silenciadas en el debate público. La tabla considerará los sectores de la limpieza y los supermercados, con la contribución de un abogado laboralista para ofrecer una visión global de las situaciones que están llegando a las consultas. Hay que organizar y entender estos sectores,

ponentes:

  • Estrella Santos (trabajadora sector limpieza y sindicalista)
  • Angel Fraile (trabajador supermercado y sindicalista)
  • Oriol Barranco (Universidad Autónoma de Barcelona).
  • Oriol Arechinolaza (abogado laboralista, Colectivo Ronda)

Modera: Arantxa Tirado (Universidad Autónoma de Barcelona).

 

 

SALA 2: Capitalismo racial y fronteras cotidianas

En aquesta taula amb investigadors i activistes es proposa debatre dues qüestions centrals en el capitalisme actual: el rol de l’Estat i, en concret, les pràctiques de fronterització, i el component racialitzador del capitalisme. La dinàmica proposada pretén defugir qualsevol exposició acadèmica unilateral i posar en el centre locutor i d’interès les persones activistes que, d’una forma o altra, lluiten contra els racismes contemporanis. Es tractaria, doncs, de debatre les profundes relacions entre les lògiques del capital i les relacions socials emergents del capitalisme amb els sistemes i règims de ciutadania i de pertinença dominants. És a dir, en el fons, el que pretenem és debatre sobre quins són els mecanismes i les formes d’operar del capitalisme en relació amb els racismes contemporanis, per poder encarar-ho i lluitar-hi millor i per estendre aquesta lluita a altres àmbits que sovint no s’hi relacionen. El propòsit central de la taula és, per una banda, identificar de quina manera les fronteres operen en el nostre dia a dia i de quina manera obstaculitzen una vida plena i igual per les persones racialitzades i migrants, i, per l’altra, mirar d’organitzar un conjunt d’estratègies de lluita contra aquestes dinàmiques, sovint oblidades en les polítiques socials i d’habitatge.

ponentes:

  • Basha Changuerra (activista afrofeminista)
  • Ainhoa ​​Nadia Douhaibi Arrazola. (Investigadora de los dispositivos de racismo de Estado)
  • Pastora Filigrana (abogada y activista por los derechos humanos)
  • Mostafa Shaimi (Universidad de Girona y Espacio Antirracista Salt-Girona).

Modera : Martin Lundsteen (Observatorio de la Antropología del Conflicto Urbano)

 

 

SALA 3: Desorden neoliberal: autoritarismo de Estado y giro social reaccionario

Si algo nos confirma la gestión de la pandemia del Covidien-19 es que las estrategias neoliberales de acumulación gobiernan cada rincón del mundo mientras el despojo que las sostiene degrada la vida de una mayoría social absoluta. Así es como el Estado asume su papel clave a la hora de dar respuesta al desorden generado por y para el mercado. Los aparatos represivos imponen una forma de autoritarismo en la que los poderes judicial y policial ganan protagonismo en la gestión del conflicto social. En este proyecto de guerra llamado «España», el autoritarismo se subjetiviza, las relaciones sociales se policializar y la fascistización crece. En el campo necropolític transnacional, la represión política se normaliza y el control punitivo de la pobreza se naturaliza. Este es el marco general de un «auge fascista»,

ponentes:

  • Mónica Clua (Universidad de Texas)
  • Daniel Jiménez (Universidad de Zaragoza)
  • Alejandro Forero (Observatorio del Sistema Penal y los Derechos Humanos, Universidad de Barcelona)
  • Marta Venceslao (Universidad de Barcelona)

Modera: Gemma Garcia (La Directa)

 

SÁBADO, 3 DE JULIO

09:45-11:45 h.

SALA 1: Transiciones agroecológicas en un contexto de pandemia

El sistema agroindustrial basa su organización y su funcionamiento en la acumulación de capital y no a satisfacer las necesidades alimentarias humanas. De hecho, es un sistema injusto socialmente y ambientalmente que no asegura una alimentación sostenible a la mayoría de la población. En las últimas décadas, la producción de alimentos se ha ido «Enverdecer», pero sin dejar de perseguir el crecimiento económico sostenido por las grandes corporaciones que dominan la industria agroalimentaria.

En este contexto, desde el movimiento agroecológico se apuesta para construir sistemas de aprovisionamiento sostenibles en todas sus dimensiones, económica, social y ambientalmente, y que estén orientados a garantizar una alimentación sostenible y asegurar la soberanía alimentaria de los pueblos. Ahora bien, estas redes alimentarias deben resistir en el mercado agroindustrial capitalista, que impone las reglas del juego y dificulta la coexistencia entre las diversas alternativas.

Además, la pandemia ha supuesto una serie de cambios en estos sistemas de aprovisionamiento agroecológicos y (re) abrir debates sobre su crecimiento, su resiliencia y su sostenibilidad. En esta tabla debatiremos los impactos y efectos de la Covidien-19 en la producción agroecológica y los retos para conseguir una alimentación sostenible.

ponentes:

  • Paula Escribano Castaño (Universidad Autónoma de Barcelona)
  • Marta G. Rivera-Ferre (INGENIO CSIC-UPV, Universidad de Vic)
  • Martina Marcet Fuentes (Ramaderes.cat)

Modera : Patio Homs (Universidad de Barcelona y La Arista Cooperativa)

 

SALA 2: Nación, clase o género: autonomía o intersección. Qué sujeto colectivo para qué revolución?

Es posible construir un sujeto colectivo compartido para la revolución? O por el contrario, son luchas autónomas que no se pueden articular sin perder sentido? Como podemos pensar estas opresiones relacionadas o se han de pensar aisladamente? Los debates actuales en torno a la revolución asumen que no hay un sujeto único de cambio, pero entonces, ¿cómo se pueden construir una serie de demandas que lleven a la transformación radical del conjunto de relaciones sociales? En esta sesión exploraremos la (im) posibilidad de construir un horizonte compartido de lucha y emancipación sin renunciar a las diferentes especificidades.

ponentes:

  • Joan Tafalla (historiador, Asociación de Estudios gramsciana de Cataluña)
  • Maria Redondo (Universidad de Barcelona, ​​activista feminista)
  • Laura Vega Fernández (camarera y militante de la Izquierda Independentista)
  • Albert Botran (historiador)

Modera : Ignasi Bernat (Universidad de Winchester)

 

 

SÁBADO, 3 DE JULIO

12.00 – 14.00 h.

 

SALA 1: Transitando hacia un nuevo modelo productivo

A raíz de la crisis ocasionada por la pandemia del Covidien-19 y de las múltiples deficiencias mostradas por el mercado capitalista a la hora de hacer frente a las necesidades sociales más básicas y los límites de los estados en su actuación para hacer frente a la emergencia sanitaria, ha resurgido el debate sobre qué modelo productivo habría construir para dar respuesta a nuestras sociedades. Una mayor planificación centralizada podría ser la garantía de que el mercado y el capital no actúan exclusivamente por el interés de los rentistas y capitalistas? Habría que pensar en modelos autocentrados en las necesidades y potencialidades de nuestro territorio? Un modelo publicocomunitari donde el cooperativismo y la ESS tuvieran un rol director?

ponentes:

  • Antoni Soy (economista)
  • Sergi Cutillas (economista, Ekon)
  • Miren Etxezarreta (economista).
  • Ivan Miró (sociólogo, cooperativista de La Ciudad Invisible).

Modera: Elena Idoate Ibáñez (economista, Seminario de Economía Crítica Taifa).

 

 

SALA 2: Disputar el bar

Esta tabla explorará las posibilidades y dificultades de organizar el sector de la hostelería. En el momento actual, la hostelería ha sido uno de los sectores económicos que han sufrido las consecuencias inmediatas y económicas de la pandemia, pero a la vez uno de los sectores más críticos con las restricciones impuestas. Pero, a pesar de ser un sector vital para la economía actual del país, es también un sector lleno de contradicciones y aspectos que nos abren la puerta a entender mejor las relaciones de conflicto entre trabajo y capital. En este debate se quiere explorar la situación del trabajo en la hostelería en relación con las dificultades de organizar una clase trabajadora atomizada por el trabajo autónomo y por las empresas pequeñas y familiares, pero también quiere analizar la otra cara de la moneda, ejemplificada por la entrada masiva de «fondo buitres» y grandes grupos empresariales en el sector (sobre todo a partir de la anterior crisis). Finalmente, queremos abrir la puerta a las posibilidades cooperativas y postcapitalistas que podemos encontrar en el sector.

ponentes:

  • Berni Sorinas (Can Manel)
  • Ponente a confirmar (La Deskomunal)
  • Joaquín Romero (ex representante sindical)
  • Ponente a confirmar (trabajadora de hostelería)

Modera : Mónica Clua (Universidad de Texas)

 

 

SALA 3: reactualizar la Revolución: qué debemos entender hoy por Revolución y cómo se hace?

La revolución se ha entendido tradicionalmente como aquel evento político donde el sujeto histórico «asalta el palacio», toma el poder y acelera los ritmos de transformación de un sistema, interconectando una vertiente destructiva y otra constructiva, no sólo respecto a los actores y las instituciones políticas, sino a todo el sistema de relaciones económicas y sociales. La revolución soviética de 1917, la revolución cubana de 1959, la victoria electoral de Hugo Chávez en 1998, etc., implican el inicio de revoluciones en sus respectivos países.

Ahora bien, no hay duda de que durante las últimas décadas han tenido lugar, en nuestras sociedades, transformaciones importantes en el ámbito del Estado, el Derecho, la estructura social, el poder, el trabajo, los sujetos co lectivos, etc., que nos obligan a repensar y redefinir el concepto de revolución. Es hoy posible, en nuestra sociedad, hacer la revolución? ¿Qué debemos entender por revolución ya través de qué método puede o no puede llevarse a cabo?

Discutir como reactualizar el concepto de revolución para fijar un horizonte de acción política para las clases populares es hoy el objetivo de esta tabla.

ponentes:

  • Manuel Delgado (Universidad de Barcelona)
  • Jule Goikoetxea (Universidad del País Vasco)
  • Albert Noguera (Universidad de Valencia)

 

 

SÁBADO, 3 DE JULIO

16:30-18:30 h.

SALA 1: Luchas, alternativas y estrategias emancipadoras: aprendizajes de la Comuna de París en su 150. aniversario

Este año se celebra el 150. aniversario de la Comuna de París, de 1871. La experiencia de democracia y autogestión de la Comuna fue un acontecimiento que supuso un punto de inflexión en la historia contemporánea y que, a pesar de su derrota, se convirtió en símbolo y ejemplo para el movimiento obrero internacional y sus diferentes corrientes. Karl Marx la definió como el primer ejemplo concreto de dictadura del proletariado, «el resultado de la lucha de los productores contra la clase de los propietarios». Comerciantes, obreros metalúrgicos, pero también abogados, periodistas, médicos … El Consejo de la Comuna fue una representación del pueblo trabajador de París.

Esta mesa redonda pretende repasar aquel evento no como un ejercicio académico ni nostálgico, sino militante. Se trata de analizar esa experiencia, sus potencialidades y errores, los debates que introduce y las lecciones aprendidas como instrumento inspirador a partir del cual analizar las luchas, alternativas y estrategias emancipadoras de nuestro presente.

ponentes:

  • Montserrat Galcerán (Fundación de los Comunes)
  • Jaime Pastor (Viento Sur)
  • Josep Maria Antentas (Universidad Autónoma de Barcelona)
  • Jeanne Moisand (Universidad Pompeu Fabra)

Modera: Laia Altarriba (Tigre de Papel)

 

 

SALA 2: Capitalismo digital: soberanía tecnológica y producción de conocimiento

En poco más de 15 años, lo que era sólo un sector económico emergente, de proyección aparentemente limitada y circunscrito a un reducido segmento de población, ha pasado a dominar buena parte de la economía global. A la misma velocidad con que Internet se convertía en la infraestructura económica y social fundamental de la sociedad global, crecieron corporaciones que supieron aprovechar la ideología neoliberal dominante. De este modo, compañías como Google, Amazon, Tencet, Facebook o Alibaba (todas ellas entre las mayores compañías por capitalización), se han erigido como poderosos actores globales, gigantes económicos dueños de las tecnologías con las que la sociedad accede a la información, se comunica, hace negocios, se transporta o trabaja. El capitalismo digital ha pasado no sólo a hegemonizar los aspectos más dinámicos de la economía, sino a dibujar nuevas formas de explotación algorítmica, imponiendo un régimen brutal de vigilancia sobre trabajadoras y usuarias. También ha pasado a controlar y definir las viejas y nuevas industrias de producción cultural, como la música, el cine, los libros o los videojuegos. Asimismo, ha establecido un modelo vigilado y restrictivo de acceso a la esfera pública, controlado por algoritmos propietarios, tanto dentro de sus plataformas (como Facebook) como fuera con el uso cada vez más creciente de invasivas técnicas de reconocimiento facial. Frente a esta realidad de opresión y dominación surgen desde luego no una, sino varias preguntas sobre qué hacer? Partiendo de este contexto distópico, las participantes ofrecerán una panorámica sobre cómo combatir, resistir y construir una vida no capitalista capaz de usar la tecnología como una herramienta de emancipación.

ponentes:

  • Eurídice Cabañes (filósofa, codirectora de ArsGames)
  • Javier de Rivera (Universidad Complutense de Madrid)
  • Carla Barrio (Universidad Complutense de Madrid)
  • Ekaitz Cancela (Universidad del País Vasco)

Modera: Aitor Jiménez (Universidad de Melbourne)

 

 

SALA 3: Soberanía, autodeterminación y represión: el Estado español contra los pueblos.

El año 2017, el independentismo catalán planteó un embate al Estado y no tuvo éxito. Aquella experiencia ha dejado muchos aprendizajes, pero también mucha represión y heridas abiertas. Por eso no es fácil construir un planteamiento de futuro mínimamente compartido entre todos los actores políticos y sociales para planificar una nueva estrategia capaz de volver a poner el régimen del 78 entre la espada y la pared y avanzar hacia una república catalana con justicia social . Desde entonces, el independentismo ha sido incapaz de reaccionar y volver a plantear una estratégica de ruptura democrática clara y definida.

A partir del análisis de conceptos como los de soberanía, represión, Estado, embate, etc., esta tabla tiene como objetivo no sólo hacer un diagnóstico del marco político, económico, social y cultural en que se producen los hechos de los últimos años, y los mismos acontecimientos y de toda la represión que los ha seguido, sino también ver qué aprendizajes y estrategias podemos desplegar para plantear una nueva ofensiva contra el Estado y hacer frente a su salvaje represión.

ponentes:

  • Floren Aoiz (Fundación Iratzar)
  • Clara Campos (Universidad de Barcelona)
  • Benet Salellas (abogado)
  • Gabriela Serra (maestra y activista social).

 

 

SÁBADO, 3 DE JULIO

18:45-20:45 h.

 

SALA 1: «El trabajo doméstico, El Capital y la vida» en medio de la crisis de la Covidien-19

«Capitalismo vs. vida »ha sido un lema popularizado por la economía feminista y las manifestaciones del 8-M de los últimos cinco años, pero ¿qué quiere decir exactamente? ¿Cómo se concreta esta defensa de la «vida» en el contexto Covidien y de las políticas gubernamentales que se han desplegado?

«El trabajo doméstico, El Capital y la vida» defiende la versatilidad de las categorías desarrolladas por Marx en su obra fundamental para entender el potencial político de las tareas que reproducen la clase trabajadora más allá del salario y cómo impacta la lucha de clases contemporánea . A partir de este marco, trataremos de abordar qué rasgos adopta la crisis de cuidados en la actual coyuntura de crisis económica y pandemia. La tabla aborda esta tarea con un diálogo crítico con los debates sobre el «trabajo doméstico» de la segunda ola feminista y las aportaciones de Lise Vogel, Michael Lebowitz y otras teóricas de la reproducción social, como Susan Ferguson, y también respecto a las teóricas de la «fábrica social», como Silvia Federici.

ponentes:

  • Isabel Benítez (Seminario de Economía Crítica Taifa).
  • Xavier Garcia Fuente (Seminario de Economía Crítica Taifa).
  • Elena Idoate Ibáñez (economista, Seminario de Economía Crítica Taifa).

Modera: Laia Jubany (Seminario de Economía Crítica Taifa).

 

 

SALA 2: En defensa de la vida y la dignidad de vivir: la necesidad de la promoción de la salud pública y de la reversión de privatizaciones

El problema de salud pública que ha supuesto la pandemia del Covidien-19 ha hecho evidente que los efectos del virus no han sido iguales para todos. La desigualdad se ha manifestado con toda su crudeza. La pandemia y las medidas restrictivas aplicadas para hacerle frente han supuesto una amenaza para los grupos de población más pobres y vulnerabilitzats, que sobreviven en condiciones de salud muy lamentables (debido a situaciones de precarización laboral, de vivienda insalubre, de violencia machista al si de los hogares, etc.). La letalidad del virus (para los más grandes y vulnerables) y su transmisibilidad han dado lugar al colapso de un sistema sanitario ya muy afectado por la austeridad y la mercantilización impuestas durante los últimos años por las políticas neoliberales. Además, la propiedad de la vacuna y su dominio por parte de las grandes empresas farmacéuticas han hecho también evidente como un neoliberalismo globalizado sólo hace que reforzar las desigualdades entre un «norte» cada vez más diminuto y un «sur» que no deja de crecer. Todo ello nos aún con una realidad que hace urgente debatir sobre la necesidad de revertir privatizaciones, de reforzar al máximo los sistemas de salud pública, de introducir una perspectiva feminista en la intervención y en la investigación en salud y de crear una infraestructura de investigación global orientada a garantizar la salud y la vida de la mayoría y no a generar beneficios económicos.

ponentes:

  • Montse Pineda (Creación Positiva)
  • Joan Benach (Universidad Pompeu Fabra).
  • Mireia Moret (activista por la Sanidad Pública, Rebelión atención primaria).
  • Xavier Milian (historiador y periodista. Coautor de «Salimos de la UCI. Propuesta para una sanidad pública»).

Modera: Isabel Chacón (activista por la Sanidad Pública, Sanitarias En Lucha y plataforma en defensa de los servicios públicos)

 

SALA 3: Garantizar la supervivencia: renta básica universal, trabajo garantizado y el derecho a una vivienda digna

El avance imparable del neoliberalismo en estas últimas décadas ha supuesto la precarización de las condiciones laborales del grueso de la población y la exclusión de muchas personas del mercado laboral formal, ya sea de manera esporádica o permanente. Hoy, pues, trabajar no es garantía de protegerse de la pobreza. Esta situación queda acentuada, además, por una mercantilización del mercado de la vivienda, que ha hecho que disponer de un hogar (hipotecando o pagando alquileres desorbitados) sea una nueva manera de disciplinar a la población para que soporte trabajos en condiciones laborales deplorables. Frente a esta realidad, se hace necesario pensar y reflexionar sobre cómo garantizar una renta básica, sobre cómo garantizar el trabajo digno y distribuirlo, y sobre cuál es el camino para asegurar el derecho a la vivienda digna.

ponentes:

  • Vidal Aragonés (abogado laboralista, colectivo Ronda, Universidad Autónoma de Barcelona)
  • David Casassas (Universidad de Barcelona)
  • Marta Ill Raga (portavoz del Sindicato de Inquilinos)
  • Irene Escorihuela (Observatorio DESC)

Modera: Xavier Granell (politólogo)

 

 

 

INSCRIPCIONS OBERTES!
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Suiza: Por primera vez en dos décadas aumentó el trabajo infantil: ONU

Millones de niños podrían verse obligados a trabajar a causa de la pandemia de Covid-19, en tanto el número de afectados por el trabajo infantil en el mundo creció por primera vez en dos décadas, advirtió la ONU.

Un informe conjunto de la Organización Internacional del Trabajo (OIT) y de Unicef, la agencia de Naciones Unidas para la infancia, estima que a principios de 2020, 160 millones de menores estaban forzados a trabajar, es decir, 8.4 millones más que hace cuatro años.

Si se acaban cumpliendo las proyecciones sobre el aumento de la pobreza en el mundo, nueve millones de infantes más se verán forzados a encontrar un trabajo antes de que termine el próximo año, según el informe.

Una cifra que podría ser incluso cinco veces más alta según las proyecciones, advirtió Claudia Cappa, estadística de Unicef y una de las autoras del estudio.

«Si las proyecciones sociales bajan respecto a su nivel actual, a causa de las medidas de austeridad y otros factores, el número de niños forzados a trabajar podría aumentar en 46 millones» para finales de 2022, explicó.

El informe, que se publica cada cuatro años, muestra que la mitad de los menores que trabajan tienen solo entre 5 y 11 años.

La tendencia alcista empezó antes de que la pandemia trastocara totalmente la economía mundial y supone un giro, pues entre 2000 y 2016, el número de infantes que trabajaban descendió en 94 millones.

Justo cuando la crisis sanitaria se expandía por todo el mundo, uno de cada diez niños estaba trabajando y la ONU advierte que la situación podría empeorar todavía más si no se hace nada para ayudar a las familias que están cayendo en la pobreza.

Fuente e imagen: https://www.jornada.com.mx

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UNRISD: Universities and Social Inequalities in the Global South

Date: 18 Jun 2021

  • Time: 16.00–18.00 CET
  • Location: Online
  • Project Title: UNRISD Seminar Series
  • This event is open to the public.

Universities and Social Inequalities in the Global SouthHigher education can be a key driver of development and a force for social mobility. It can also be a path to overcome inequalities across gender and race by fostering labour market opportunities. But such outcomes are not automatic. If higher education is not implemented equitably, it has the potential to entrench existing inequalities and create new ones. This problem is not new, but it has taken on renewed importance with the shift to remote learning—for some—during the current Covid-19 pandemic.

→ Register here

Broadly speaking, higher education has expanded globally over the last several decades. This event will explore what this has meant on the ground in several countries in Latin America and sub-Saharan Africa. Who can access these opportunities and at what cost, what disparities exist between such opportunities, and what are the implications for social mobility and inequality?

The empirical research presented will serve as a jumping-off point for a discussion around the potential of higher education to reduce inequalities, and the circumstances necessary for this outcome. Check out the papers being presented here.

Paper presentations

  • Inequalities in Higher Education Access and Completion in Brazil – Tristan McCowan (University College London, UK) and Julio Bertolin (University of Passo Fundo, Brazil)
  • Diversity and Liberalization Reforms: Evidence from the University of Nairobi – Rebecca Simson (Wadham College, University of Oxford) and Andrew Harris (New York University, Abu Dhabi, UAE). (Rebecca Simson presenting)
  • Higher Education Expansion and Social Inequalities in Sub-Saharan Africa: Conceptual and Empirical Perspectives – Yann Lebeau (University of East Anglia, UK) and Ibrahim Ogachi Oanda (Council for the Development of Social Science Research in Africa (CODESRIA))
  • Leaving No One Behind in Ghana through University Education: Interrogating Spatial, Gender and Class Inequalities – Jasper Ayelazuno (University for Development Studies, Ghanaand Maxwell A. Aziabah (SD Dombo University of Business and Integrated Development Studies, Ghana)
  • Social Mobility and Higher Education in Chile and Peru – Anja Gaentzsch (Federal Ministry of Economic Cooperation and Development Germany) and Gabriela Zapata Román (Universidad Alberto Hurtado, Chile)

Welcome
Katja Hujo (UNRISD)
Ananya Mukherjee Reed (University of British Columbia)
Yvonne Bartmann (FES Geneva)

Moderator
Maggie Carter (UNRISD)

🌐 Spanish<>English Interpretation will be available

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España: Universidades colaboradoras del militarismo: La inmensa mayoría

Universidades colaboradoras del militarismo: La inmensa mayoría

Fuentes: Grupo Tortuga

El ministerio de Defensa se ha vuelto muy activo en afianzar la colaboración de las universidades con sus intereses, particularmente la difusión del pensamiento militarista, eso que ellos llaman la «cultura de la defensa».

De este modo, podemos decir que la práctica totalidad de las universidades tienen suscritos acuerdos de colaboración y convenios con Defensa, ya sea para realizar jornadas y actos de promoción del ideario de defensa, ya para homologar enseñanzas a militares con estudios serios y facilitar su titulación universitaria, o para la realización de prácticas en centros militares, y en último lugar, para «colaboraciones» e «investigaciones» que suelen acabar en ensayos hagiográficos sobre espadones variopintos, p y loas a hazañas guerreras cual si fueran la quintaesencia que explica todo lo que somos y nuestro destino en lo universal, que dijo el otro.

Este colaboracionismo de la burocracia universitaria con el Ministerio de Defensa es absolutamente acrítico y complaciente y bien merece una difusión lo más amplia posible porque, mucho me temo, es también desconocida en las comunidades universitarias y va siendo hora de que les pase factura a nuestras flamantes autoridades académicas y de que el estudiantado, de algún modo, pida explicaciones o se oponga a esta invasión del militarismo en la universidad.

Casi todos ellos afirman que no conllevan compromisos económicos, o que estos se concretarán en convenios específicos por cada actividad, con lo que se oculta el manejo de dinero que comportan, lo que no quiere decir que no exista carga económica, pues el sólo uso de los espacios, dedicación de personal, publicaciones, etc. es evidente que no salen del aire.

He de advertir que los últimos meses de este año la publicación de convenios de colaboración del Ministerio de Defensa con las diversas universidades está siendo frenético. Dichos convenios se publican, cuando menos, en el Boletín Oficial de la Defensa, publicación de periodicidad casi diaria que, dicho sea de paso, me tiene algo molido de tener que mirarlo con tanta frecuencia y donde, además, aparecen otras lindezas, como las retribuciones «extra» a los militares que se van de operaciones de injerencia militar al exterior, o las convocatorias de nuevas lazas de soldados y marineros, o las ayudas de Defensa para vacaciones militares, empresas que quieren entrar en las ayudas CONVERT a la i+d militar, himnos (con letra y fanfarria en partitura) de los distintos cuerpos, encomiendas de gestión y otros guisos militares la mar de curiosos.

De modo que voy a dedicar esta entrada en el blog de Tortuga a difundir los convenios de colaboración universitaria que he ido encontrando y que, según creo, siguen vigentes. No recojo todos, sino los que he detectado más o menos en el último año o año y medio. He excluido los convenios (que también los hay) con el ministerio de Universidades (por ejemplo para la gestión de la base antártica militar o para la colaboración institucional), con el Consejo de Universidades o con otros organismos coordinadores. Probablemente se me habrán pasado, casi estoy seguro de ello, unos cuantos, pero para muestra de lo abrumador y escandaloso del colaboracionismo de las universidades con el militarismo vale.

Andalucía.

Almería
Córdoba
Otro de Córdoba para cubrición de équidos
Otro para prácticas en el INTA
Otro para prácticas
Centro Universitario de Estudios Superiores de Sevilla
Otro con la misma universidad
Universidad deGranada
Huelva
Internacional de Andalucía
Málaga
Pablo Olavide
Otro en la misma universidad
Universidad de Sevilla para prácticas en el INTA
Sevilla para prácticas en el tribunal Militar
Sevilla para colaboración mutua
Otra con la misma para postgrado https://ssweb.seap.minhap.es/doccon…

Aragón

Universidad San Jorge
Otro con la misma
Zaragoza para la cooperación en el campo de la docencia
Zaragoza para ubicar un centro universitario de la defensa
Otra para colaboración mutua

Asturias

Oviedo para actividades docentes

Canarias

Las Palmas de Gran Canaria

Cantabria

Universidad de Cantabria

Castilla y León

Universidad de Burgos
Universidad católica Santa Teresa de Jesús de Avila
Universidad Europea Miguel de Cervantes
Universidad de León para establecer una cátedra militar
Universidad de León para prácticas
Otro de la misma
Otra de la misma para desarrollo de prácticum
Otra de la misma
Universidad de Salamanca
Valladolid

Castilla-La Mancha

U. de Castilla-La Mancha para trabajos de doctorado en el INTA

Cataluña

Universitat Rovira i Virgili

Comunidad de Valencia

Alicante
Católica San Vicente mártir
Cardenal Herrera
Universidad Europea de Valencia para debates
Otro con la misma
Universidad de Valencia
Otro con la misma
Otro con la misma
Otro para actividades de debate

Euskadi

Deusto para prácticas )
Deusto para actividades de interés mutuo

Extremadura

Universidad de Extremadura para servicios de cubrición de équidos
Otro para facultad de medicina

Islas Baleares

Universidad de las Islas Baleares
Otro para la conservación de la flora

Galicia

Universidad de A Coruña
Otro con la misma para la cátedra Jorge Juan
Otro de la misma
Universidad de Vigo
Otra con la misma

La Rioja

U. de la Rioja, convenio de colaboración para realización de actividades docentes y de difusión
Universidad internacional de la Rioja

Madrid

Alcalá de Henares
Otro con la misma
Otro de la misma para prácticas
Antonio de Nebrija
Autónoma de Madrid
Carlos III
Otro de la misma para prácticas de derecho
Universidad de Comillas
Complutense para un master propio militar
Complutensepara la cátedra de derecho militar
Complutense para cátedra almirante Juan de Borbón
Francisco de Vitoria
Otro con la misma para prácticas
Fundación Universitaria San Pablo CEU
Otra de la misma para promover la cultura de la defensa
Otra en la misma para promover la cátedra Elcano
Politécnica de Madrid
Otra en la Politécnica de Madrid
Un tercer convenio con esta universidad
Rey Juan Carlospara prácticas académicas
Otro con la misma
Otro con la misma para la cátedra Francisco Villamartín
Otra con la misma para fomentar la inserción de los soldados
Otra con la misma de colaboración con el Centro Universitario de la Defensa

Murcia

Convenio de colaboración con la Universidad de Cartagena
Católica San Antonio
U. Murcia, para la defensa de patrimonio
Politécnica de Cartagena
Politécnica de Cartagena para prácticas

Navarra

Universidad de Navarra

UNED

Convenio para enseñanzas a presos militares
Convenio marco de colaboración

Universidad Internacional Menéndez Pelayo

Convenio de colaboración 2020

Fuente: https://www.grupotortuga.com/Universidades-colaboradoras-del

Fuente de la Información: https://rebelion.org/universidades-colaboradoras-del-militarismo-la-inmensa-mayoria/

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Denuncian exclusión educativa de familias en situación vulnerable

Denuncian exclusión educativa de familias en situación vulnerable

La Plataforma Ciudadana Sanse-Alcobendas denuncia la exclusión a la hora de conseguir plaza en las escuelas infantiles públicas

Los criterios para la concesión de plazas en las escuelas infantiles públicas de nuestros municipios, así como la tramitación de la solicitud, excluyen de facto a las familias en situación más vulnerable: las que no disponen de trabajo y tienen que buscarlo y las que no tienen acceso a Internet para tramitar el papeleo.

Estas últimas semanas, voluntarias y voluntarios de la Plataforma Ciudadana Sanse Alcobendas hemos tenido la ocasión de apoyar a algunas familias a las que acompañamos en el proceso de solicitud de escolarización de sus hijos (de cero a tres años) en las Escuelas Infantiles públicas el próximo curso 2021/2022.

El primer obstáculo que encontramos fue que la solicitud tenía que presentarse online porque “así lo pedían las instrucciones de la comunidad de Madrid». Algunas de las familias a las que acompañamos no tienen dominio del idioma, no disponen de acceso a Internet o tarifa de datos suficiente para realizar estos papeleos a través de la web o son familias monoparentales sin la posibilidad de contactar con el padre. Estuvimos batallando con un programa que exigía la firma de ambos progenitores a través de códigos enviados al teléfono y una » secretaria virtual de la CAM’ altamente complicada con múltiples errores y que fallaba muy a menudo.

Conseguimos entregar las solicitudes en papel con 9 de las familias gracias a la flexibilidad de acción que permite la ley y que aplican los equipos directivos, aunque nos costó que algunos centros entendieran el maltrato burocrático que se está cometiendo en estos casos. Muchas familias y voluntarios escuchamos a menudo expresiones como «Inténtalo como todos y si no … pues ya lo recogemos la semana que viene en papel »

Salieron las listas provisionales con las baremaciones y hemos asesorado a las familias en la elaboración de sus alegaciones. Porque lo cierto es que los criterios de baremación se derivan de una idea básica y clásica: La escolarización en estos primeros años (0-3) no responde al principio del derecho a la educación pública para todos los niños y niñas. Más bien es un apoyo para que los padres y las madres puedan «conciliar» el trabajo con el cuidado de los hijos. Por ello, no es obligatorio para la administración ofrecer suficientes plazas públicas, tantas como solicitudes y se da el caso de que las familias en seguimiento por servicios sociales, si trabajan y no han conseguido plaza, se les oferta pagarles una plaza en una escuela privada. Esta decisión nos parece insólita.

Reclamamos por ello medidas inmediatas y a medio plazo para adaptar los criterios de baremación a todas las situaciones. Esto es urgente porque hemos detectado casos como:

– Que no den puntos a una familia por no tener trabajo (ante lo cual nos preguntamos: ¿cómo se busca trabajo con un bebé a cuestas?)

– Que no den puntos a una familia que trabaja sin papeles (por falta de regulación de residencia o por empleos en «B») porque no es posible aportar contrato o vida laboral oficial que lo certifique. Debemos recordar que estas familias están en la situación más vulnerable y los servicios públicos deberían volcarse en paliar estas situaciones.

– Que no den puntos a una familia si no aporta la declaración de la renta de 2019. Pero para pedir certificados a Hacienda necesitas clave pin, o cita a tiempo y sin papeles todo se enlentece. Además, debemos recordar, porque lo hemos vivido, que con la pandemia ha habido familias que han visto su situación muy precarizada y por eso creemos que tal vez es necesario este curso tomar como referencia las rentas de 2020.

– Que no den puntos a una familia si Servicios Sociales no puede hacer un informe de tu situación porque no te dan cita a tiempo (dada la escasez de personal que venimos detectando y denunciando. Ante esta situación sangrante, nos preguntamos si en esta era «online» no podrían los Servicios Sociales dar su aprobación a los SAE ( Servicios de Apoyo a la Escolarización) sin tener que citar a la familia para que pida el informe y volver a citar para entregarlo. Detectamos además que hay muchas familias que no reciben el asesoramiento oportuno y por tanto desconocen la necesidad aportar ese papel. La media de espera en estas gestiones es de 20 días.

Nos hemos encontrado con un caso en el que se ha excluido la solicitud de una madre que realizó la petición online sola, pero no tuvo información suficiente para comprender el procedimiento y envió tres formularios a tres escuelas diferentes. Finalmente se excluye su solicitud ya que supondría «quitarle la plaza» a alguien que sí tuvo la suerte de comprender el procedimiento.

Además, reclamamos a largo plazo una reorientación del concepto de las escuelas infantiles como garantes del derecho a la educación. Por eso creemos que es urgente que las Escuelas Infantiles Públicas se abran a toda la infancia que las necesita: tantas plazas publicas como solicitudes. Sabemos que es urgente e importante que la inclusión y la compensación educativa se inicie desde los primeros años

Finalmente el viernes salieron las listas definitivas y de los 9 casos de extrema vulnerabilidad, tres familias, dos de ellas monoparentales y en búsqueda activa de empleo se han quedado sin plaza en las escuelas públicas de San Sebastián de los Reyes. El tercer caso es más complejo porque ambos trabajan sin contrato ¿con quién dejarán el niño? ¿Cómo se encontrará este pequeño el año que viene de mano en mano, de favor en favor …?

Fuente de la Información: https://kaosenlared.net/denuncian-exclusion-educativa-de-familias-en-situacion-vulnerable/

 

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