CSQ/15 de abril de 2016/
La FPSS-CSQ affirme que les commissions scolaires doivent s’appuyer sur le personnel de soutien
Resumen: $ 367 millones serán destinados para invertirlos en materia de infraestructura, sin embargo, dicen los expertors que no va a satisfacer todas las necesidades en materia de infraestructura, porque son
muy grandes. Sería una oportunidad para involucrar personal de apoyo para renovar los edificios durante varios años y asegurar que los locales siguen siendo seguros, siempre y cuando sea posible. El anuncio lo realizó esta semana el Ministro de Educación Sébastien Proulx. En este sentido, Éric Pronovost dijó: «A lo largo de los años, muchas escuelas han presentado signos de desgaste causados por la falta de mantenimiento. Las juntas escolares a menudo cortadas en el mantenimiento de edificios por falta de fondos. Sin embargo, para mantenerlos en buenas condiciones, no es ya el personal de apoyo préstamo para hacer la restauración y mantenimiento». Y agregó: «No hay que olvidar que el personal de apoyo de 81 grupos de trabajo, incluyendo carpinteros, electricistas, fontaneros, carpinteros, obreros, pintores, instaladores de tuberías, vidrieros y soldadores. Ellos tienen la experiencia para mantener las instalaciones en buen estado. «El sueldo de un personal de apoyo es inferior a privado y el objetivo no es obtener beneficios. Por ejemplo, el salario por hora de un electricista es $ 25 (por hora) en las escuelas, lo cual es muy por debajo del $ 95 cargada por un contratista»
Noticia original:
Montréal, le 15 avril 2016. – « Les investissements de 367 millions de dollars ne répondront pas à tous les besoins au niveau des infrastructures, car ceux-ci sont très grands. Ce serait donc l’occasion d’engager du personnel de soutien pour rénover les immeubles pendant plusieurs années et s’assurer que les lieux demeurent sécuritaires le plus longtemps possible. »
Telle est la réaction du président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Éric Pronovost, à l’annonce cette semaine du ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, d’investir 367 millions de dollars dans les infrastructures scolaires.
Un personnel prêt à faire l’entretien des bâtiments
Éric Pronovost précise : « Au fil des ans, plusieurs établissements scolaires ont présenté des signes d’usure causée par le manque d’entretien. Les commissions scolaires ont souvent coupé dans la maintenance des bâtiments, faute de financement. Pourtant, pour les maintenir en état, il y a déjà du personnel de soutien prêt à en faire la restauration et l’entretien. »
Des abolitions de postes qui coûtent cher
Il ajoute : « Il ne faut pas oublier que le personnel de soutien compte 81 corps d’emplois, dont des ébénistes, des électriciens, des plombiers, des menuisiers, des ouvriers, des peintres, des tuyauteurs, des vitriers et des soudeurs. Ces personnes ont l’expertise nécessaire pour maintenir les établissements en bon état. Par contre, au fil des ans, plusieurs postes ont été abolis et confiés à des sous-traitants, ce qui a pour effet de réduire considérablement la tâche du personnel de soutien, qui se résume maintenant à répondre aux urgences ou à accompagner les travailleurs externes. »
Une main-d’œuvre compétente moins coûteuse que le privé
Éric Pronovost explique que si les commissions scolaires embauchaient du personnel de soutien pour restaurer les écoles, plutôt que de recourir à une main-d’œuvre externe, elles feraient des économies non négligeables. « Le salaire d’un employé de soutien est moindre qu’au privé et l’objectif n’est pas de réaliser des profits. Par exemple, le salaire horaire d’un électricien est de 25 dollars en milieu scolaire, ce qui est bien inférieur aux 95 dollars facturés par un entrepreneur. »
En terminant, le président de la FPSS-CSQ incite donc les commissions scolaires à recourir à leur propre personnel plutôt qu’au privé puisque c’est une question de compétence et d’économie.
Profil de la FPSS-CSQ
La Fédération du personnel de soutien scolaire est la seule fédération représentant exclusivement du personnel de soutien scolaire des écoles et des centres du Québec. Elle est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et regroupe près de 27 000 membres travaillant dans les différentes commissions scolaires à travers le Québec.