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Luis Bonilla-Molina: Le COVID-19 sur le chemin de la quatrième révolution industrielle[1]

Depuis 2015, je parle d’un Blackout Pédagogique Mondial (BPM) imminent dans le cadre de la transition entre la troisième et la quatrième révolution industrielle. Ce qui semblait incroyable avant février 2020 et qui se déploie désormais de façon plus claire, se révèle être une conséquence logique de la transformation du mode de production capitaliste, produit de l’accélération de l’innovation scientifique et technologique. La quarantaine préventive a été utilisée pour renforcer la construction de l’hégémonie sur un nouveau modèle d’éducation: l’éducation virtuelle à domicile.

Le BPM s’est progressivement matérialisée par a) la dépédagogisation du domaine éducatif, b) la construction d’une culture évaluative (PISA[3], PIAAC[4], testes de LLECE[5]-UNESCO, TIMMS[6], évaluations des instituts nationaux d’évaluation de la qualité de l’éducation, entre autres) justifié par les notions de qualité et de pertinence, c) la construction du paradigme de la “crise du système éducatif” qui justifiait un processus de réformes incessantes qui ne s’arrêtaient pas du tout, d) le désinvestissement éducatif, notamment dans le domaine de la mise à jour technologique (internet , matériel informatique, logiciels), qui a transformé au fil du temps les écoles publiques et les universités en musées du passé et, e) l’hégémonie discursive de la qualité éducative caractéristique du ODS4[7] dans les politiques publiques liées à l’éducation, en contraste avec f)le dépassement des programmes avec un modèle de mise à jour de contenu incapable de suivre le rythme de l’accélération de l’innovation. Tout cela construisait les conditions de possibilité pour faire place à l’archétype de l’éducation virtuelle à la maison, quelque chose que proposaient déjà BID[8], BM[9], OCDE[10] et l’administration nord-américaine du gouvernement Trump.

Bien que beaucoup pensent que le passage contingent au modèle d’éducation virtuelle à la maison n’est qu’un problème de conjoncture à cause du COVID-19, la vérité est que la pandémie est utilisée pour accélérer la construction de l’hégémonie qui se produira à court terme; En seulement deux mois, le néolibéralisme éducatif a installé dans l’opinion publique mondiale la tension entre l’enseignement en face-à-face dans les écoles et l’enseignement virtuel à domicile. Il s’agit d’une fausse dichotomie car la virtualité peut être utilisée comme complément du processus éducatif dans les écoles et toutes les connaissances pédagogiques accumulées savent que apprendre tout seul c’est faux, au contraire, comme l’a souligné Paulo Freire, nous apprenons tous ensemble.

Il est cerrain, les écoles rouvriront progressivement dans quelques semaines ou des mois, mais déjà le néolibéralisme éducatif aura créé l’illusion de fausses preuves sociales, que l’école est dépassée dans ses pratiques et modèles d’enseignement, ce dont le capital aurait besoin pour entamer une nouvelle phase de destruction de l’école publique.

Le BPM ne peut se comprendre si ce n’est le point de depart d’un processus de réingénierie sociale à l’échelle planétaire pour réorganiser le monde du travail, de la consommation, de la sociabilité et de la gouvernance. Le modèle de consommation, du commerce, de la production de marchandises (désormais non seulement matérielles mais aussi immatérielles), de la sociabilité et de l’éducation dans le capitalisme cognitif et d’expansion du capital transnational est en train de changer. Notre point de vue est que la «maison familiale» jouera un rôle central dans ce réaménagement. Examinons de manière générale le processus silencieux et continu de restructuration.

Chaque maison une école

Cela fait des décennies, le modèle «école à domicile» ou «enseignement à domicile» est entrain de faire son chemin, comme un pari du capital pour réduire les coûts de Maintien des équipements scolaires nationaux et locaux. De même, dans les années 80 du XXe siècle, Il a été développé le paradigme de la «société éducative», à travers lequel on cherchait à transférer les responsabilités de l’État aux communautés et aux familles; l’idée centrale était que les familles paient pour l’éducation de leurs enfants et que l’État règle uniquement le cas des retardataires. Tout cela présenté avec le discours de la coresponsabilité citoyenne. Cette initiative a pris un élan particulier avec la nomination de Betsy DeVos, militante dévouée du modèle de l’enseignement à domicile, au poste de directrice de l’éducation de l’administration Trump. Actuellement, dans le cadre de la distantiation sociale dû au Coronavirus, l’intention est de transférer brusquement aux parents et aux familles, la responsabilité de fournir aux élèves des ordinateurs, Internet, l’accès aux plateformes et une “pédagogie virtuelle”. Ce n’est pas conjoncturel comme nous nous font croire, du moins une partie constitutive de la nouvelle architecture politique et idéologique de l’éducation et de la scolarisation. En plus, à mesure que des initiatives visant à rendre possible le modèle de l’enseignement à la maison progressaient, le monde du travail commencait à changer.

La maison, nouveau lieu de travail

Le travail dans la première et la deuxième révolution industrielle avait dans les usines industrielles, les services et, la bureaucratie dans les bureaux, les lieux centraux d’énonciation de l’emploi. Le travail informel et dans une large mesure le travail artisanal étaient organisés autour de ces axes. La troisième révolution industrielle a commencé à réorienter cette tendance. Au cours de la dernière décennie, le télétravail à domicile est devenu un nouveau phénomène professionnel.

Le rapport de l’OIT[11] intitulé «Travailler n’importe où, n’importe quand: conséquences dans le domaine de travail» (2019) indique qu’à cette époque, le télétravail selon le País variait de 2% à 40%, leurs tâches relèveraient pour la plupart du domaine du travail informel ou flexible. Ce même rapport montre que cela implique un changement radical dans l’organisation du temps de travail, qui dans de nombreux cas peut dépasser la charge de travail maximale légalement prévue. Le fait le plus pertinent de ce rapport est que ce type de travail montre une nette tendance à s’étendre au cours des cinq prochaines années.

L’expérience de l’isolement social dû au Coronavirus a fait que de nombreux gouvernements, qui n’avaient pas de cadre réglementaire à cet égard, envisagent de légiférer à court terme pour s’adapter adéquatement à la croissance du monde du télétravail; de déplacer également certaines tâches qui étaient auparavant effectuées dans des bureaux, vers l’espace autrefois «privé» de la maison.

La maison centre de consommation.

Après la Seconde Guerre mondiale, il a été imposé le modèle commercial dans lequel la marchandise était destinée au consommateur. La crise de surproduction et des prix du pétrole dans les années 1970 a commencé à réorienter la consommation vers les centres commerciaux. C’est donc le consommateur qui devrait aller là où se trouvaient les marchandises. La généralisation de l’obsolescence programmée des marchandises résolut en partie le problème des projections de profits capitalistes qui ont échoué, en raison des problèmes de lente incorporation dans la consommation des habitants qui habitaient (et habitaient) des lieux sans électricité, éducation ou peu d’eau potable.

L’arrivée d’internet a progressivement donné lieu au commerce en ligne ou au commerce électronique, où la consommation était concentrée dans un nouvel endroit: la maison. Les réseaux sociaux et l’augmentation de la connectivité renforcent la tendance à délocaliser la consommation. La mise en quarantaine pour COVID-19 a favorisé ce type de consommation, en apportant des médicaments, de la nourriture, des produits non précédents, des livres, de la technologie, entre autres, des locaux commerciaux à la porte de la maison.

Le «Rapport mondial sur la consommation de commerce électronique: chiffres clés dans le monde» (2017) a montré qu’à cette époque, la moyenne annuelle des achats sur Internet variait selon la région, l’Asie étant la région ayant la moyenne la plus élevée parmi les consommateurs de cette modalité, atteignant un 22,1% des achats par an, alors qu’en Amérique du Nord, 19%, l’Europe occidentale 18,4%, l’Autriche et la Nouvelle-Zélande 16,1%,  les régions avec la moyenne la plus faible sont l’Amérique latine avec 9,2%,  l’Afrique et le Moyen-Orient avec 11%, contre 11,9 en Europe de l’Est et en Russie. Ce rapport considérait que la tendance était d’augmenter de façon exponentielle ces chiffres d’ici 2020, ce qui en fait s’est produit avant la pandémie et a maintenant explosé.

Le commerce et les finances à partir d’un ordinateur à domicile

La crise de la bulle financière de 2008 a montré comment les capitaux se mobilisent d’un endroit à un autre en utilisant le commerce en ligne. Cette tendance s’est accentuée ces dernières années et aujourd’hui, de nombreuses transactions commerciales et financières sont effectuées à domicile, via un ordinateur ou un appareil mobile connecté à Internet.

Cette dynamique a cédé la place au phénomène du commerce électronique B2B[12] qui a enregistré une croissance de 150% en janvier 2020 par rapport aux montants de 2017[13]; Cela est plus qu’évident en Asie-Pacifique, qui est aujourd’hui l’un des moteurs les plus importants de l’économie capitaliste, qui réalise 80% de ses opérations sous ce format. L’économie et la consommation sont transférées au modèle en ligne, qui ont à domicile, dans les foyers, un nouvel épicentre jamais vu auparavant avec cette centralité

 

La sociabilité en réorganisation

Les bars, cinémas, restaurants et autres lieux de loisirs et de divertissement, situés à égale distance des centres de travail, ont joué un rôle déterminant dans la construction d’une sociabilité basée sur la rencontre humaine. Les réseaux sociaux ont reconfiguré ce phénomène et aujourd’hui une grande partie du dialogue et de la construction des affinités, du personnel au politique, sportif et culturel, se fait numériquement. Même une bonne partie des relations de couple se construit et se dissout autour des réseaux sociaux comme en témoigne le contenu de TikTok, entre autres.

Le rapport Hootsuite (avril 2020) intitulé «140 statistiques sur les médias sociaux qui sont importantes pour les spécialistes du marketing en 2020» indique que 59% de la population mondiale, environ 4.540 millions de personnes ont accès à Internet, dont 84% utilisent les réseaux sociaux, tandis que 97% des consommateurs numériques ont utilisé ces réseaux. Alors que le rapport Hootsuite (2020) indique que 50% de la population utilise un réseau social tel que Facebook, Instagram, télégramme, TikTok et des plateformes telles que Zoom, GotMeeting, dont beaucoup sont utilisées pour le modèle d’éducation virtuelle, l’autre 50% n’ont aucune expérience à cet égard, parmi lesquels des élèves, des parents, mais aussi des enseignants, ce qui sera important lors de l’évaluation de l’initiative de l’enseignement à  domicile dans le cadre de la pandémie COVID19.

Sécurité des citoyens, crise écologique et habitat

La violence est immanente au capitalisme en tant qu’idéologie qui promeut la compétition et la possession d’objets comme synonymes de succès. La longue transition entre la deuxième et la quatrième révolution industrielle s’est accompagnée du problème du trafic et de la consommation de drogue à l’échelle planétaire pendant la troisième révolution industrielle, qui a exacerbé les niveaux de violence, de criminalité et de décomposition sociale, mais sert également de distraction sur le centre responsable du chaos: le système capitaliste.

Des développements technologiques de pointe, notamment associés à l’intelligence artificielle, aux nanotechnologies, à la reconnaissance faciale biométrique et à l’analyse des métadonnées, sont en cours d’expérimentation pour le contrôle social, la Chine étant le leader en la matière. L’idée du frère aîné devient indispensable pour le modèle de production et de consommation de la quatrième révolution industrielle, qui menace de laisser 50% de la population au bord de la périphérie économique, ce qui rend prévisible l’augmentation des troubles sociaux, les émeutes et mécontentement.

Pour éviter les révolutions, un modèle de contrôle basé sur des quadrants, des cellules et des secteurs, pris en charge par la technologie, a été assemblé. Dans ce modèle, la maison est l’unité de contrôle principale. Une partie importante de ce modèle de gouvernance mondiale a été mise en pratique avec la distanciation sociale et la mise en quarantaine due au coronavirus et a permis d’arrêter temporairement le mécontentement populaire dans plus de 17 pays, où les mois précédant le déclenchement de la pandémie avaient vu l’agitation descendre dans les rues. «Rester à la maison» est également une forme de contrôle et ils testent combien de temps la population va endurer sous l’égide de la peur induite.

Quelque chose de similaire se produit avec la crise écologique mondiale. Désormais, l’intention est de construire un discours dominant selon lequel le confinement à domicile a montré que les citoyens confinés à leur domicile ont permis  aux indicateurs de pollution de baisser. En d’autres termes, la faute est mise sur le peuple et non sur le système capitaliste, et la solution n’est pas de vaincre le modèle axé sur le profit, mais de diminuer la mobilité des personnes. Le confinement à domicile est destiné à être présenté comme un facteur déterminant dans la résolution de la crise écologique.

Le capitalisme cognitif et le capitale transnational du 21e siècle semblent réévaluer le rôle de la «maison familiale» dans l’économie, la consommation, le travail et l’éducation. La maison apparaît comme l’un des nouveaux épicentres potentiels de la réingénierie sociale. Ce processus conjoint est ce que nous avons dénoncé à le BPM; Nous ne disons pas qu’il n’y aura pas de «pédagogies virtuelles», mais plutôt que l’essence de la pédagogie qu’est la rencontre humaine est menacée, ce qui devient évident avec l’approche pédagogique de COVID-19.

COVID-19 et réingénierie éducative

La stratégie d’approche éducative dans le cadre de la quarantaine préventive pour COVID-19 se concentre sur le modèle de l’enseignement à domicile, ouvrant la voie au paradigme «Home School». Cependant, cette “transition” se fait en ignorant les terribles inégalités économiques, sociales et technologiques existant dans le monde. De nombreuses familles n’ont même pas de maison, de travail, d’ordinateur, d’accès à Internet et encore moins de pain à emporter.

Les données de l’UNESCO (2020) sont terrifiantes, sur les 1.730 millions d’enfants non scolarisés, 800 millions n’ont pas d’ordinateur et environ 700 millions n’ont pas de connexion Internet; Si l’on ajoute à cela qu’en février 2020 (avant la mise en quarantaine dûe á la pandémie) 258 millions d’enfants et d’adolescents en âge scolaire étaient loin des écoles, nous voudrions dire que plus d’un milliard d’enfants et de jeunes rester hors de la couverture scolaire en raison du modèle d’enseignement à domicile virtuel.

Actuellement, nous sommes un peu plus de 7.783.977.080[14] habitants dans le monde, dont 1 milliard n’a pas accès à l’électricité[15]. Selon les chiffres de l’OIT, la population avec un emploi dans le monde, avant COVID-19, était de 3 300 millions, dont 2 000 millions correspondaient à un emploi informel, dans lequel 1 200 millions étaient des emplois très instables (au jour le jour). Les enseignants représentaient en février 2020 5% de l’emploi mondial. Bien que le pourcentage de l’emploi par rapport aux chiffres totaux soit faible, cela impliquait une section budgétaire que le capital considère comme des dépenses et de l’argent à récupérer, et non comme un investissement social.

En fait, les gouvernements du monde ont convenu à Incheon, Corée (2015), que 6% du PIB national devraient être destinés à l’éducation. Si nous examinons le comportement du budget public, nous constatons qu’entre 75% et 85% des fonds publics pour l’éducation sont destinés aux payements de l’enseignement. Pour cette raison, le modèle néolibéralisme de l’enseignement à domicile devient un cheval de Troie pour initier une privatisation néo-éducative, basée sur le différend concernant l’argent destiné aux salaires et avantages sociaux des enseignants.

Mais le modèle d’enseignement à domicile a mis en évidence un certain nombre de problèmes. Le premier, de nature pédagogique: le modèle éducatif frontal prédomine en classe, centré sur le tableau noir et tous les moyens de développement scientifique et technologique des trois dernières décennies jouent un rôle limité ou inexistant. L’interactivité, l’image et la brièveté des idées fortes ne sont pas les bienvenues dans une école axée sur l’oralité et les formes écrites classiques. Non seulement les écoles ne sont pas équipées d’infrastructures technologiques (ordinateurs, caméras, clés USB, connectivité Internet), mais les plateformes des ministères sont souvent incapables de prendre en charge plus d’un millier d’utilisateurs connectés simultanément. Les contenus «virtuels» sont beaucoup plus proches du modèle de télévision éducative des années 70 du 20e siècle que des caractéristiques d’agilité, de couleur, de contenu actuel, d’interactivité, typiques de l’ère numérique. L ‘«éducation bancaire virtuelle» semble être le signe pédagogique du modèle d’enseignement à domicile.

Deuxièmement, les enseignants, nés pour la plupart avant le nouveau cycle d’accélération de l’innovation (1994-2020), ont peu de formation pour aborder un modèle d’enseignement virtuel à la maison, ils ont bien plus de volonté que de capacité à faire face à l’éventualité. C’est la responsabilité des ministères et des centres de formation des enseignants qui préparent les futurs éducateurs et assurent la formation continue, en regardant à travers un rétroviseur. Les plus jeunes enseignants rencontrent la culture institutionnelle qui voit la technologie comme l’ennemi du travail en classe; Bien que les soi-disant «Lignes directrices de l’UNESCO pour les politiques d’apprentissage mobile» aient été approuvées au niveau international en 2013, dans de nombreux pays, villes et écoles, avant que le Coronavirus ne soit déclaré pandémique en février 2020, il était interdit l’utilisation des téléphones portables dans les établissements d’enseignement.

Troisièmement, la fausse tension entre l’enseignement virtuel et l’enseignement en présentiel dans les écoles a généré une vague néoconservatrice de défense non critique de l’école presentielle, comme si elle n’avait pas de déficiences structurelles pour développer un modèle d’éducation libérateur et transformateur, qui, comme Freire l’a dit change les hommes pour qu’ils puissent changer la société.

Quatrièmement, le manque de compréhension du processus qui a conduit au modèle d’enseignement à domicile virtuel a généré dans de larges secteurs de la profession enseignante l’espoir néfaste qu’une fois la quarantaine terminée et que nous retournerons à l’école, tout sera comme avant. Rien ne sera plus jamais le même qu’en décembre 2019 en matière éducative, le néolibéralisme a réussi à semer dans la société, l’obsolescence de l’école en face à face. Seul le rôle de confinement de l’école, fondamentalement vis-à-vis des enfants des travailleurs et de la population la plus vulnérable, soutient l’idée que rien ne changera. Mais le monde de l’emploi évolue également et l’idée même d’exclusion est en train de muter.

Pour défendre l’école publique, gratuite, populaire, scientifique et face à face, il faut repenser l’école dans le présent. La vieille machine éducative newtonienne construite pour les besoins du capital dans le cadre des première et deuxième révolutions industrielles n’a plus de raison d’exister. Avant nous le disions depuis les résistances anticapitaliste, aujourd’hui les propriétaires du capital le disent, c’est l’occasion de le changer, non de réveiller les esprits conservateurs.

Les alternatives

Au fil du temps, nous avons appris que la seule façon de construire des alternatives est de réunir ceux qui résistent, de penser ensemble une autre éducation. Cette fois, nous avons besoin des définitions philosophiques, des principes et des valeurs pour une nouvelle école, mais aussi des idées pour mettre en œuvre la nouvelle, concrétiser l’émergence.

Pour cette raison, il y a aujourd’hui un besoin urgent d’unité des enseignants, des groupes de syndicats et des syndicats qui luttent et ne sont pas engagés dans la conception du capital, des collectifs et compagnons d’éducation populaire et des pédagogies critiques, des universitaires qui réfléchissent sur une autre éducation, pour un autre monde possible. Pour cette raison, nous soutenons l’initiative d’une première réunion de nos éducateurs anti-néolibéraux américains.

Nous avons chacun notre propre regard sur ce qui va venir et comment y résister, mais le moment n’est pas pour les génies individuels mais plutôt pour le génie collectif.

Bibliographie

 Bonilla-Molina, Luis y autres (2015). Lettre à l’UNESCO attirant l’attention sur la tournure économiste de l’éducation. Change.org. Disponible en Alainet.org

Bonilla-Molina, Luis (2016)   Blackout Pédagogique Mondial (APG). Les reformes éducatives dans la de résistance. Viento Sur Nº 147 Disponible en: https://vientosur.info/IMG/pdf/vs147_l_bonilla_molina_apagon_padagogico_global_apg_las_reformas_educativas_en_clave_de_resistencias.pdf

Bonilla-Molina, Luis (2017) L’ODS-4 dans la perspective de la pédagogie radicale des résistances. Revue RUNA. Universidad Nacional de educación del ecuador, Número 2. Disponible en: http://repositorio.unae.edu.ec/handle/56000/232

Bonilla-Molina, Luis (2020). A la maison et sans toucher  les autres: coronavirus ou réingénierie sociale à l’échelle planétaire. Disponible en https://luisbonillamolina.wordpress.com/2020/03/16/en-casa-y-sin-tocar-a-los-otros-coronavirus-o-reingenieria-social-a-escala-planetaria/ y otros medios digitales

Bonilla-Molina, Luis (2020) Avengers, Coronavirus et changement climatique. Disponible en https://luisbonillamolina.wordpress.com/2020/03/20/avengers-coronavirus-y-cambio-climatico/ et autres medias électroniques.

Bonilla-Molina, Luis (2020). L’école et l’université dans le capitalisme de la primière et seconde révolution industrielle. Disponible en https://luisbonillamolina.wordpress.com/2020/03/26/la-escuela-y-la-universidad-en-el-capitalismo-de-la-primera-y-segunda-revolucion-industrial/

et autres medias électroniques

Bonilla-Molina, Luis (2020). La culture évaluative et la virtualisation éducative: deux tenailles du capitalisme cognitive de la troisième révolution industrielle. Disponible en https://luisbonillamolina.wordpress.com/2020/03/26/la-cultura-evaluativa-y-la-virtualizacion-educativa-dos-tenazas-del-capitalismo-cognitivo-de-la-tercera-revolucion-industrial/ et autres medias électronique

Bonilla-Molina, Luis (2020) Coronavirus: Google et la NASA dans la reingenierie éducative. Disponible en https://luisbonillamolina.wordpress.com/2020/03/26/coronavirus-google-y-la-nasa-en-la-reingenieria-educativa/ et autres médias électroniques

Bonilla-Molina, Luis (2020) Coronavirus, nouvelles professions et machine éducative newtonienne disponible en https://luisbonillamolina.wordpress.com/2020/04/06/coronavirus-nuevas-profesiones-y-maquina-educativa-newtoniana/ et autres medias électroniques

Bonilla-Molina, Luis (2020). Le budget pour la masse salariale de l’enseignant au centre  d’intérêt de la neo privatisation éducative. Disponible en https://luisbonillamolina.wordpress.com/2020/04/08/el-presupuesto-de-la-nomina-docente-en-el-centro-de-interes-de-la-neo-privatizacion-educativa/ et autres medias électronique

Bonilla-Molina, Luis (2020). Soyons serieux ¿Education virtuelle à domicile?  Disponible en https://luisbonillamolina.wordpress.com/2020/04/10/pongamonos-serios-cada-familia-una-escuela/ et autres medias électronique

Bonilla-Molina, Luis (2020). Les disparus et torturés par le modèle global d’éducation à domicile  Disponible en https://luisbonillamolina.wordpress.com/2020/04/27/los-desaparecidos-y-torturados-por-el-modelo-global-de-educacion-en-casa/ et autres medias électronique

ECN (2017) Informe global de consumo sobre ECommerce: cifras claves a nivel mundial. Disponible en https://www.ecommerce-nation.es/estudio-ecommerce-cifras-tendencias/

Hootsuite (2020) Tendances des réseaux sociaux de 2020. Disponible en https://hootsuite.com/es/research/social-trends

Hootsuite (2020) 140 statistiques des réseaux sociaux qui son importants aux  marketteurs en 2020. Disponible en https://blog.hootsuite.com/es/125-estadisticas-de-redes-sociales/

OIT (2019). Travailler à tout moment et en tout lieu: conséquences dans le domaine du travail. Disponible en https://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/—ed_protect/—protrav/—travail/documents/publication/wcms_712531.pdf

UNESCO (2013) Directrives de l’UNESCO           pour les politiques d’apprentissage mobil. Disponible en http://www.unesco.org/new/fileadmin/MULTIMEDIA/HQ/ED/ICT/images/114_13_ED_UNESCO_Policy_Guidelines_for_Mobile_Learning_S.pdf

[1] Ecrit en exclusivité pour Post numérique Science et Education

[2]Docteur en sciences Pédagogique (Cuba), Spécialisation en “Planification de Politiques Educatives” (IIPE-UNESCO), Post doctorat en “Modèles et propositions d’Evaluation de la qualité Educative” (Caracas- Mexico), Post doctorat en Pédagogies Critiques et Educations Populaires” (Mexico). Dirige l’Observatoire International de reformes éducatives et politiques D’Enseignement (OIREPOD) et le portail “Otras Voces en educación”. E mail: luisbonillamolina.62@gmail.com

[3] Programme for International Student Assessment)

[4] Programme for the International Assessment of Adult Competencies

[5]Laboratoire Latinoamericain d’Evaluation de la qualité Educative adscrite au Bureau Régional d’Education pour l’Amérique Latine et le Caraibe (OREALC) de l’UNESCO

[6] Trends in International Mathematics and Science Study dependant de l’Association Internationale pour l’Evaluation du Rendement Educatif (IEA)

[7]Objectif de Développement Durable numéro 4 des 17 ODS approuvés par les Nations Unies en septembre  2015.

[8]Banque Interaméricain de Développement

[9]Banque Mondial

[10]Organisation pour le Developpement Economique

[11] Organisation Internationale du Travail

[12]Se réfère au commerce enligne, entre affaires à affaires, faites par transactions en ligne ou par internet.

[13]Rapport de Marketing numérique 2019

[14]Chiffres en temps réel de worldometer

[15] Rapport sur el Progrès Energétique élaboré par l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) et la Banco Mondiale (BM)

La Source: https://luisbonillamolina.wordpress.com/2020/05/15/le-covid-19-sur-le-chemin-de-la-quatrieme-revolution-industrielle1/

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Venezuela: la televisión y la radio como herramienta educativa ante la falta de Internet

El servicio de Internet no es una opción en Venezuela para que la gran mayoría de niños y niñas no interrumpan su educación en estos momentos de crisis sanitaria. Muchos padres venezolanos sufren ante el pésimo servicio de la red, el cual debería ser una opción cuando todas las escuelas están cerradas.

En el ranking del Speedtest Global Index, Venezuela está en el puesto 175 del mundo en ancho de banda fija con un promedio de 2,83 megabites por segundo, solo por delante de Turkmenistán.

El país suramericano tiene la navegación en Internet más lenta de todo América Latina, por detrás de Cuba (172), El Salvador (141) y Nicaragua (140). Esto hace casi imposible contar con la web como herramienta para que los menores de edad y los jóvenes sigan sus estudios durante el confinamiento por el brote de Covid-19.

En el otro extremo de la educación en línea está Estados Unidos. Revista Digital habló con Cristian Amaya, profesor de español en el estado de Florida, quien opinó sobre los pros y los contras de este sistema que se impone cada vez más.

Fuente: https://www.france24.com/es/20200503-revista-digital-venezuela-educacion-falta-internet

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Venezuela: Movimiento por la Paz y la Vida promueve la convivencia en todo el país

América del Sur/ Venezuela/ 12.05.2020/ Fuente: www.vtv.gob.ve.

El Movimiento por la Paz y la Vida se ha encargado de promover valores de paz y convivencia en todo el país a través  del deporte, la cultura y la recreación, para combatir el ocio, la violencia y demás problemas de la comunidad, tarea que tomará más fuerza con el reimpulso de las políticas sociales por parte del Gobierno Nacional.

Su secretario ejecutivo, Alexander “Mimou” Vargas, señaló que desde el movimiento han surgido varias propuestas interesantes durante las jornadas de diálogo y rectificación que se realizan en todo el país, entre las que destacan:

  • La creación de núcleos de paz e integración de los existentes en redes de acción a nivel nacional.
  • La pacificación de espacios con alto índice vulnerable y riesgo social
  • Y profundizar la lucha contra el riesgo de pobreza en espacios priorizados por el observatorio.

Vargas indicó que una de las tareas pendientes del movimiento, es atender a todos los estratos sociales del país, incluso a los que atentan contra la paz, la vida y hacen constante llamados a la violencia.

“Siempre hemos estado trabajando en el barrio, en los centros penitenciarios, en espacios deportivos álgidos, debemos buscar más el diálogo con la gente que no quiere paz, los que andan creando violencia y zozobra en los espacios”, puntualizó.

Vargas resaltó que el movimiento es una política cónsona con otros planes del Gobierno, por lo que se encuentran en cada uno de los espacios recuperados  como parques, plazas y canchas deportivas.

Igualmente, aseguró que trabajan de la mano con la Misión Chamba Juvenil y sus planes socio productivos para combatir el ocio.

Fuente de la noticia: https://www.vtv.gob.ve/movimiento-paz-vida-convivencia/

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Venezuela: Plan Universidad en Casa deja a la educación superior a su suerte

Plan Universidad en Casa deja a la educación superior a su suerte

Varias universidades del país se enfrentan a la precariedad de los servicios públicos y falta de recursos tecnológicos para cumplir con este plan.

Caracas. Más de un mes de cuarentena ha pasado desde que se planteó culminar la educación superior con el respaldo del Plan Universidad en Casa. Pero desde hace más de una década las universidades se enfrentan a la precariedad de los servicios públicos, falta de recursos tecnológicos y a plataformas educativas caídas. Los “vacíos” de este plan evidencian que se ha dejado a su suerte la enseñanza universitaria a distancia.

Lo poco que se conoce sobre este programa es lo que ha dicho el ministro de Educación Universitaria, César Trompiz: “90 % de las universidades del país se han unido al plan. Este se va a extender hasta agosto cuando venga el próximo periodo vacacional. La metodología a utilizar será la de clases a distancia, en la cual se hará uso de la llamada telefónica, mensajes de texto, el correo electrónico y mensajería a través WhatsApp”.

Varias universidades públicas y autónomas han emitido comunicados en los que expresan alternativas y fijan posición sobre el Plan Universidad en Casa. Entre ellas la Universidad Central de Venezuela (UCV), Universidad de Oriente (UDO), Universidad del Zulia (LUZ), Universidad de los Andes (ULA) y la Universidad Pedagógica Experimental Libertador (UPEL).

Por su parte, la Federación de Asociaciones de Profesores Universitarios de Venezuela (Fapuv) informó que se desconocen los objetivos, recursos disponibles, metas, cronogramas, mecanismos de consulta a las universidades y proyectos especiales que podrían requerir para las actividades formativas.

Para la educadora y profesora de la UCV, Nazarelys Blanca, se debe mostrar un documento técnico que sustente el plan e indicadores para la medición y resultados esperados.

La educación a distancia comprende más que solo enviar contenidos y asignaciones. Es necesario que se conozca públicamente el estado de la infraestructura tecnológica del país. Además, es importante saber cuáles herramientas, más allá del portafolio educativo, que es en la nube, se pueden aplicar para llevar a cabo el proceso de enseñanza y aprendizaje. Esto se debe incluir en la discusión de políticas sociales sectoriales pertenecientes a la educación”, aclaró.

Sin presupuesto

La deficiencia de los servicios de las universidades y el poco presupuesto que reciben son de vieja data. Como consecuencia de la situación económica del país, desde 2008 las distintas casas de estudios reciben retazos de presupuesto impuestos por el Ejecutivo, que solo cubre gastos de nómina, por lo que invertir en recursos e infraestructura tecnológica se hace cuesta arriba.

La Comisión de Presupuesto de 11 universidades nacionales informó que durante 2019 disminuyeron los recursos económicos y de logística. Por ejemplo, para este año la UCV apenas alcanzó a pagar sueldos y salarios de enero. De 2000 a 2017 la universidad ha perdido, en promedio, 48 % de financiación pública y las asignaciones para infraestructura bajaron 66 %.

Blanca dijo que es necesario invertir no solo en la infraestructura que albergará el proceso de enseñanza y aprendizaje de manera virtual, sino también en la formación docente para el uso y manejo de las tecnologías de la investigación y la comunicación (TIC).

Servicios y plataformas caídas

Uno de los mayores desafíos para los estudiantes universitarios ha sido lidiar con las constantes fallas del servicio de Internet. Según un estudio publicado en marzo 2020 por Speedtest Global Index, portal que mide la velocidad de Internet en el ámbito internacional, la conexión en los hogares venezolanos se encuentra en el penúltimo lugar. De 176 países, Venezuela se ubica en el puesto 175 con 3,67 Mbps.

A las fallas de este servicio, se le suma la crisis del Sistema Eléctrico Nacional. El colapso de marzo de 2019 continúa este año. En Caracas los bajones de luz son diarios, mientras que en las regiones pasan horas sin electricidad.

Cameron Navas, estudiante de la ULA, aseguró que el servicio de Internet es intermitente y que debe lidiar con los datos móviles para hacer las tareas y evaluaciones. Se nos va la luz a diario entre 6 y 12 horas. Tengo una laptop que a veces se traba y se pone lenta, y la conexión no ayuda para nada. He tenido que avisar a los profesores para que estén prevenidos por si no puedo estar presente durante las clases virtuales. Esto de verdad que desmotiva muchísimo, lamentó.

Por su parte, la ONG Aula Abierta, en colaboración con otras organizaciones, creó un formulario que fue aplicado a 114 estudiantes de universidades públicas y privadas ubicadas en la región occidental, andina y central de Venezuela.

Los resultados reflejaron que 60,5 % de los encuestados recibieron indicaciones de sus profesores para utilizar plataformas virtuales e impartir clases a distancia, mientras que 32,5 % reportó que no. 71,9 % de los estudiantes consideró que la calidad del servicio de Internet afecta el desempeño de las actividades académicas y 65,8 % indicó que la calidad de los datos móviles también dificulta el acceso a la educación. El porcentaje restante señaló lo contrario.

El consejero universitario de la UCV, Jesús Mendoza, indicó que una de las alternativas ante la precariedad de los servicios ha sido dar recomendaciones sobre cómo ver materias a distancia. Además, garantizar la reprogramación según el tiempo perdido e incluso está la posibilidad de retirar alguna materia después de la cuarentena sin afectar la eficiencia académica.

Otro aspecto que dificulta la educación a distancia es que las plataformas diseñadas por varias universidades están caídas, tienen poco uso o les falta actualizarse. En el último comunicado del Consejo Universitario de la UCV se menciona la posibilidad de utilizar el portal Campus Virtual. Sin embargo, se exigió que debe ser fortalecida y que requiere de inversión.

Sinceramente, no es una buena plataforma web. Se queda pegada y necesita actualización. Actualmente, hay 310 materias registradas en este Campus, pero la gran mayoría de los profesores utiliza otras plataformas digitales para dar clases como Google Classroom o Zoom. El problema es que la universidad no cuenta con ningún tipo de presupuesto. Sé que hay una propuesta ante el Consejo Universitario de un nuevo programa con ayuda de la Escuela de Computación de la Facultad de Ciencias, explicó Mendoza.

plan universidad en casa

Captura de pantalla de Campus Virtual UCV.

Sortean dificultades

Algunas universidades privadas como la Universidad Católica Andrés Bello (UCAB), la Universidad Metropolitana (Unimet) y la Universidad Católica Santa Rosa (Ucsar) iniciaron sus actividades en la modalidad virtual. Todas cuentan con sus propias plataformas de e-learning (educación en línea).

María Laura Jiménez, estudiante de Comunicación Social de la UCAB, contó que los profesores canalizan las clases a través de distintas plataformas como Zoom, WhatsApp, Instagram, Facebook y Módulo 7, aula virtual de la universidad. Les envían lecturas y asignaciones por estos medios. Las evaluaciones son grupales, algunas escritas y otras prácticas. Quienes no pueden acceder a las clases en vivo tienen la oportunidad de verlas grabadas.

Yo tuve que quedarme en Apure por la cuarentena. Aquí hay bajones de luz todos los días, razón por la que se me va el Internet cada vez que ocurre. Me ha pasado que tengo una clase a las 9:00 a. m. y me la he perdido. Incluso a uno de mis profesores se le cayó la videollamada tres veces, pero a pesar de esto nos motivó a continuar. Esto es un reto porque hay muchos problemas. A veces uno se frustra, pero, aun así, se puede seguir con la mejor actitud, planteándote una meta, y con mucha paciencia, sostuvo Jiménez.

Ante los “vacíos” que presenta el Plan Universidad en Casa, varias instituciones públicas y autónomas han decidido continuar de manera virtual con aquellas materias cuyo contenido de evaluación sea solo teórico.

Yudith Aular, rectora encargada de la Universidad del Zulia, aseguró que todas las facultades y núcleos de esta casa de estudios tienen propuestas sobre cómo continuar las clases a distancia, que incluye la evaluación de los estudiantes que cuentan con acceso a los servicios básicos.

Se plantearon las ideas ante el Consejo Universitario el pasado miércoles 6 de mayo. Sabemos que hay un mínimo de estudiantes que no podrá acceder a las clases, pero también estamos buscando alternativas para que nadie quede excluido. En el caso de las materias que son estrictamente presenciales como, por ejemplo, las de Medicina, se dejarán para el próximo semestre, aclaró Aular.

La Facultad de Humanidades y Educación de LUZ tiene proyectos para apoyar en la salud mental ante la situación de confinamiento y van a prestar apoyo a través de aulas virtuales.

Fuente de la Información: https://cronica.uno/plan-universidad-en-casa-deja-a-la-educacion-superior-a-su-suerte/

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Venezuela: ¡Ayudemos a Mario para una operación quirúrgica!

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¡Ayudemos a Mario para una operación quirúrgica!

Mi padre, que vive en Venezuela, tiene 85 años. La hiperinflación debilita la moneda local y, en consecuencia, también su cobertura de seguro de salud a solo una fracción de una operación relativamente simple. En Venezuela, las operaciones tienen un precio en dólares, a pesar de que la mayoría de las personas ganan salarios en bolívares, la moneda local. Cuando su pensión y salarios se convierten en dólares, mi padre gana $ 10 al mes. El monto de la operación, que es de $ 2,300, equivale a 230 veces su ingreso mensual. Su seguro de salud solo cubrirá $ 549.
Mi padre necesita una resección de anastomosis esclerótica. Sin la operación, mi padre no podrá vaciar su vejiga y las únicas opciones terapéuticas serán la diálisis o un catéter permanente. Una operación ahora resolverá este problema de una vez por todas.
Ayúdenos a hacer realidad esta operación. Sé que todos estamos pasando por tiempos muy difíciles, pero cada pequeño aporte cuenta para lograr la meta. ¡Gracias de todo corazón!

My father, who lives in Venezuela, is 85 years old. Hyperinflation weakens the local currency and in consequence his health insurance coverage to only a fraction of a relatively simple operation. In Venezuela, operations are priced in dollars, in spite of the fact that most people earn wages in bolivars, the local currency. When his pension and wages are converted into dollars, my father earns $10 a month. The operation amount, which is $2,300, is equivalent to  230 times his monthly income. His health insurance will only cover $549.
My father needs an urethral anastomosis resection (Resección de anastomisis esclerótica). Without the operation, my father will not be able to empty his bladder, and either dialysis or a permanent catheter will be the only therapeutic options. An operation now will solve this problem once and for all.

Please help us make this operations a reality. I know we are all going through very difficult times, but every bit counts toward the goal. Thank from the bottom of our hearts!

Mon père, qui habit au Venezuela, a 85 ans. L’hyperinflation affaiblit la monnaie locale et, par conséquent, sa couverture d’assurance maladie as un coverture  de seulement une fraction pour une opération relativement simple. Au Venezuela, les opérations sont tarifées en dollars, malgré le fait que la plupart des gens gagnent leur salaire en bolivars, la monnaie locale. Lorsque sa pension et son salaire sont convertis en dollars, mon père gagne 10 $ par mois. Le montant de l’opération, qui est de 2 300 $, équivaut à 230 fois son revenu mensuel. Son assurance maladie ne couvrira que 549 $.
Mon père a besoin d’une résection d’anastomose urétrale (Resección de anastomisis esclerótica). Sans l’opération, mon père ne pourra pas vider sa vessie et la dialyse ou un cathéter permanent seront les seules options thérapeutiques. Une opération va maintenant résoudre ce problème une fois pour toutes.
Aidez-nous à faire de ces opérations une réalité. Je sais que nous traversons tous des moments très difficiles, mais chaque élément compte pour l’objectif. ¡Merci de tout mon coeur!

 

Organizador

Pedro Sanoja
Organizer
Havertown, PA
Fuente: https://www.gofundme.com/f/ayudemos-a-mario-para-una-operacion-quirurgica?utm_source=whatsapp-visit&utm_medium=chat&utm_campaign=p_cp+share-sheet
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El magisterio venezolano y su lucha por las reivindicaciones de los profesionales de la docencia (II)

Por: Pluma Invitada

Las siete federaciones que firmaron la primera contratación colectiva de los trabajadores de la educación a nivel nacional (1984) fueron la Federación Venezolana de Maestros, El Colegio de Profesores de Venezuela, El Colegio de Licenciados en Educación, la Federación Nacional de Trabajadores de la Educación, la Federación de Trabajadores del Magisterio, la Federación de Trabajadores de la Enseñanza y la Federación de Educadores de Venezuela.

La proliferación de asociaciones sindicales que agrupan a los docentes, tanto a nivel nacional como regional, surgieron probablemente porque se incrementó la cantidad de egresados de los institutos pedagógicos, del Instituto de Mejoramiento Profesional del Magisterio, de las escuelas de Licenciados en Educación de las universidades (públicas y privadas), y particularmente de las divergencias políticas de los agremiados a muchas de las organizaciones sindicales originales, como por ejemplo, la Federación Venezolana de Maestros

La conformación de sindicatos estadales y municipales pertenecientes a la Federación Venezolana de Maestros, unidos a la proliferación de sindicatos regionales y de seccionales de los sindicatos nacionales, abrió la posibilidad de que estas asociaciones gremiales locales firmaran convenciones colectivas con los gobernadores de los estados, a través de las direcciones de educación estadales, logrando en muchas ocasiones mejoras sustantivas  para los docentes de los estados, por encima de los logros alcanzados en las contrataciones colectivas nacionales.

El Magisterio Venezolano ha acumulado, desde la firma de la primera contratación colectiva a nivel nacional, infinidad de logros en beneficio de los agremiados a las distintas agrupaciones, distribuidos estos beneficios en siete contrataciones colectivas firmadas con el gobierno nacional y varias contrataciones locales, consideración hecha hasta la firma de la VII Contratación Colectiva en octubre 2013

En general, a la firma de la VII Contratación Colectiva entre el Ministerio del Poder Popular para la Educación (MPPE) y las distintas agrupaciones sindicales, a saber: Federación Venezolana de Maestros (FVM), Federación Nacional de Profesionales de la docencia, Colegio de Profesores de Venezuela (FENAPRODO-CPV), Federación de Sindicatos de Licenciados en Educación de Venezuela (FESLEV-CLEV),  Federación de Trabajadores Sindicalizados de la Educación (FETRASINED), Federación de Educadores de Venezuela (FEV), Federación Nacional de Colegios y Sindicatos de Trabajadores Profesionales de la Educación de Venezuela (FENATEV), Federación de Trabajadores de la Enseñanza y Afines de Venezuela (FETRAENSEÑANZA), Federación Unitaria del Magisterio de Venezuela (FETRAMAGISTERIO) y el Sindicato Nacional de la Fuerza Unitaria Magisterial (SINAFUM). Es de destacar que esta última organización, SINAFUM, representa al partido de gobierno nacional actual en Venezuela; se logró consensuar, mediante acta firmada el 02 de octubre 2013 lo contemplado en la Cláusula N°38: Resguardar la Permanencia de Beneficios de las y los Trabajadores de la Educación.

A partir de la firma de la mencionada Acta, las partes acuerdan reconocer, como patrimonio y amparo de las y los trabajadores docentes de la educación, los tratados, pactos y convenciones relativos a los derechos humanos y específicamente a los derechos a la educación y al trabajo suscritos y ratificados por la República Bolivariana de Venezuela. También aquellos acuerdos sindicales, gremiales, académicos, educativos, económicos, profesionales, sociales y culturales suscritos a favor del Magisterio Venezolano en su larga historia por más y mejores reivindicaciones, por lo tanto se tendrá como vigente las actas, convenimientos y los anteriores contratos colectivos sobre condiciones de trabajo.

Igual tratamiento de protección y patrimonio legal para esta convención tendrá los convenios de la Organización Internacional del Trabajo (OIT) suscritos o ratificados por la República Bolivariana de Venezuela.(1)

El salario del docente venezolano se ha venido deteriorando de forma sostenida y acelerada desde la década de los 90, según estudios del Centro de Documentación y Análisis Social de la Federación Venezolana de Maestros (CENDAS), (c.p Ramírez, 2006), el valor en bolívares de la canasta básica familiar para septiembre de 2005, aumentó en 253,8% con respecto a su valor en 1998. En otras palabras, si en 1998 se requerían 448.704 bolívares para acceder a los bienes y servicios más representativos para el consumo familiar, para el 2005 se requiere un monto por el orden de 1.587.613 Bs, tres veces y medio más. Para este mismo año (2005), el salario mínimo asciende a Bs. 405.000,00, de tal manera que una familia con ingresos de dos salarios mínimos (Bs. 810.000,00) solo podría adquirir 51% de la canasta básica familiar. Como se evidencia, la capacidad adquisitiva de la familia venezolana se ha visto mermada de manera alarmante en los últimos siete años.

Esta situación también envuelve a los maestros, quienes han comprobado que su capacidad adquisitiva disminuye considerablemente por la inflación. Tomando como referencia los salarios devengados por un maestro recién graduado desde 1997, se observa que si bien en términos nominales estos se han incrementado en 330%, en términos reales su capacidad adquisitiva se ha mermado en 71% con respecto a los niveles acumulados de inflación expresados por las cifras del Índice de Precios al Consumidor (IPC) aportadas por el Banco Central de Venezuela a través de su página web. El Cuadro 1 es elocuente, muestra la evolución de los sueldos base, nominales y reales de los maestros titulados desde 1997 hasta septiembre 2004.(2)

Cuadro 1: Serie histórica de los sueldos base (nominales y reales) de los maestros graduados, periodo: 1997 a septiembre 2005 (a los precios de 1997 según el Banco Central de Venezuela)

Los datos que refleja el cuadro anterior son una muestra de lo que ha venido sucediendo con el ingreso (salario) de los docentes, situación esta que se agrava por la inestabilidad e incertidumbre en todos los órdenes de la vida que agobian a la población venezolana.

Es conveniente aclarar que la dedicación a la labor docente que se considera como base para el cálculo del salario de los docentes en Venezuela, están tipificados en el artículo 27 del Reglamento del Ejercicio de la Profesión Docente (REPD, 2000) como: Docente integral diurno con 5 jornadas semanales de 5 horas diarias de 60 minutos (esta carga horaria corresponde al Docente de Aula de Preescolar y Primaria) y Tiempo Completo, con 36 horas académicas de 45 minutos, semanales (esta carga horaria corresponde al profesor del nivel de Educación Media General y Media Técnica, que cumple funciones administrativas y le corresponden horas de clase semanales). (3)

Las tablas salariales que resultaron de la firma de la VII Convención Colectiva firmada entre el MPPE y las federaciones signatarias dieron como resultado que un Docente de Aula, de Preescolar o Primaria, con una carga horaria de trabajo equivalente a 25 horas/reloj semanales y un año de servicio, para la primera categoría, es decir, Docente I, tuviera un ingreso mensual de 4.588,85 Bs. Para un Docente VI (máxima categoría, según el Reglamento del Ejercicio de la Profesión Docente, 2000), con la misma carga horaria de trabajo y 25 años de servicio, el ingreso mensual ascendía a 7028,66 Bs.

Para un Docente I, Profesor de Educación Media, con 36 horas de clase semanales, el salario correspondía a 49 ascendía a 9648,18 Bs12,80 Bs y para un Docente VI, con 36 horas de clase semanales, el ingreso mensual era 7.510,53 Bs. (4)

Cabe destacar que estos ingresos mensuales de los docentes tienen incorporados beneficios provenientes de primas contempladas en la contratación colectiva, tales como: Antigüedad por años de servicio, Transporte y Aspectos Propios del Docente.

En los datos que se muestran a continuación se puede evidenciar que durante el periodo de vigencia de la VII Contratación Colectiva de los Trabajadores y Trabajadoras de la Educación, el salario mínimo fue incrementándose, debido, quizás, a los factores de incertidumbre e inestabilidad presentes en la sociedad venezolana. (5)

Se puede evidenciar que para septiembre 2013, el salario mínimo tenía un monto de 2.702,73 Bs y para noviembre 2015, ascendía a 9648,18 Bs.  Claramente se aprecia que para fecha de culminación de la vigencia de la Contratación Colectiva, el salario de los docentes en Venezuela estaba por debajo del salario mínino, situación que impedía el acceso, principalmente, a la adquisición de los diferentes rubros de la canasta básica y qué decir de prendas de vestido y calzados.

Año 2013 Salario Mínimo
1 septiembre 2013 Bs. 2.702,73
1 noviembre 2013 Bs. 2.973,00
Año 2015
1 febrero 2015 Bs. 5.622,48
1 noviembre 2015  Bs. 9.648,18

Ante la situación de deterioro del ingreso de los docentes venezolanos, las asociaciones sindicales ejercieron presión y reclamos desde mayo 2015, situación que derivó en que desde el Ejecutivo Nacional de decretara un incremento salarial de 30 % para los docentes venezolanos, el cual en opinión de Nelson González (presidente de Fetramagisterio): “Ese es un 30 % que no compensa el deterioro de nuestro salario durante dos años. Porque hay que estar claros que este año hay una devaluación cercana de 200%. Aunque no conocemos las cifras del Banco Central, por algo debe ser que no se conocen, nada bueno se esconderá debajo de esa opacidad del propio Banco Central”. (6)

González indicó que la convención que se discutió hace dos años se vence ahora el 20 de octubre y que el nuevo contrato debió ser discutido en julio o agosto de 2015, pero que el Ministerio de Trabajo y el Ministerio de Educación “le han dado largas”. En esta próxima discusión se incluirá al personal obrero y administrativos del sector.

Bibliografía

1.Ministerio del Poder Popular para la Educación. (02 octubre, 2013). VII Convención Colectiva de Trabajo de los Trabajadores y Trabajadoras de la Educación: 2013-2015. C:\Users\UIA\Documents\VII Convención Colectiva de los Trabajadores de la Educación de Venezuela.html

2.Ramírez, Tulio. (2006). Ser maestro en Venezuela. Revista de Pedagogía27(78), 113-138. Recuperado en 28 de abril de 2020, de http://ve.scielo.org/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0798-97922006000100005&lng=es&tlng=es.

  1. Reglamento del Ejercicio de la Profesión Docente en Venezuela. (2000).  DecretoN°    1.011 de fecha 4 de octubre de 2000.  Gaceta Oficial N° 5.496 Extraordinario de fecha 31 de octubre de 2000. Disponible: https://docs.venezuela.justia.com/federales/reglamentos/reglamento-del-ejercicio-de-la-profesion-docente.pdf

  1.   Federación Venezolana de Maestros (2013). Alcance económico de la discusión de    la VII Convención Colectiva del Trabajo. Tabulador salarial 2013 y 2014. file:///C:/Users/UIA/AppData/Local/Microsoft/Windows/INetCache/IE/UAAC6YM5/tabla-salaria-2014-33-36x.pdf

  1. Histórico Salario Mínimo en Venezuela. Cronología de los Aumentos de Sueldos en Venezuela. Evolución e Incrementos Salariales. Tabla de Salarios. Aumentos Salariales desde el 2008 hasta el 2019.  (abril 15, 2020). C:\Users\UIA\Desktop\Histórico Salario Mínimo Venezuela _ actualidad-24.com.html
  2. González, N. (octubre 29, 2015). Fetramagisterio: Con aumentos, el sueldo máximo de un docente es Bs 16.200. https://elestimulo.com/fetramagisterio-aumento-salario-sueldo-maximo-docente-16200/

Fuente: http://www.educacionfutura.org/el-magisterio-venezolano-y-su-lucha-por-las-reivindicaciones-de-los-profesionales-de-la-docencia-ii/

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